III)Manifestations annexesCes activités ‘’satellites’’ (conférences – concerts – colloques) permettent <strong>de</strong> fidéliser et <strong>de</strong>diversifier les publics.La priorité en 2004 a été donnée à l’événement marquant <strong>de</strong> l’année : l’inauguration <strong>de</strong> laDonation Albers-Honegger.Le programme régulier <strong>de</strong>s conférences a repris au printemps 2005.Recherche chorégraphique <strong>de</strong> Christophe Le Blay, danseurdans les salles <strong>de</strong> la galerie du château, pendant toute la durée <strong>de</strong> l’exposition‘’Peter Downsbrough : Position’’ (25 octobre 2003-29 février 2004)et le 3 mars 2004 sur la placette entre la mairie et l’église <strong>de</strong> Mouans-SartouxChristophe Le Blay a été accueilli en 2004 dans le cadre <strong>de</strong> sa réflexion sur l’emploi culturel et sur savolonté <strong>de</strong> donner à voir le travail artistique en cours. Il est resté à la disposition du public pouréchanger sur ses préoccupations et sa présence à Mouans-Sartoux.‘’du processus <strong>de</strong> recherche<strong>de</strong> la prise en mains et non en chargej’entre.Du processus <strong>de</strong> me laisser conduire par mes pas en éveildans une salle <strong>de</strong> l’EAC.M’y installer, m’en imprégner ; atmosphère, matières etmatériaux. Respirer.Puis sortir. Explorer. Expérimenter en extérieur ; à la justemesure <strong>de</strong> l’être face à la nature, environnement non cloisonné.Pour finir par retourner dans la salle et tenter d’y faire résonner la recherche du jour ; où là, peutêtre,la pensée se fera corps.Un pari. Ne pas savoir chaque fin <strong>de</strong> journée s’il restera quelque chose <strong>de</strong>s pas matinaux : <strong>de</strong>smouvements, un élan, une forme (pourquoi pas ?), une émotion.y aller.être porté.Christophe Le BlayConférence d’Anka Ptaszkowska (1 er décembre 2004) :« Abstrait ≠ Concret / Contribution polonaise »à l’occasion <strong>de</strong> l’exposition ‘’Avant-gar<strong>de</strong>s polonaises’’)La conférence portait sur l’aspiration à l’autonomie du tableau dans l’histoire <strong>de</strong> l’avant-gar<strong>de</strong> duXXe siècle <strong>de</strong>puis Cézanne jusqu’à l’art minimal <strong>de</strong>s années 1960. Dans ce processus, la contribution<strong>de</strong>s artistes polonais <strong>de</strong>s années 1920 et 30, tels que Strzemiński, Kobro, Stażewski et Szpakowski, - dontles oeuvres étaient exposées à l’Espace d’Art Concret <strong>de</strong> Mouans-Sartoux – s’est avéréedécisive tant sur le plan théorique, que pratique.L’histoire <strong>de</strong> cette aspiration grandiose et démiurgique a été riche en paradoxes, en contradictionset en points <strong>de</strong> non retours.Des années 1960 à aujourd’hui, différentes recherches d’artistes tels Edward Krasiński, Roman Opałka,Jacek Przybyszewski et Katarzyna Żelaska ont été analysées.L’auteur, Anka Ptaszkowska : Co-créatrice <strong>de</strong> la galerie Foksal à Varsovie en 1966. Critique d’artengagée aux côtés <strong>de</strong>s artistes polonais tels que Henryk Stażewski, Ta<strong>de</strong>usz Kantor, Edward Krasiński.Installée en France <strong>de</strong>puis 1970, elle a dirigé la galerie « Sans nom » dont seul le numéro changeait àchaque manifestation (Galerie 1, Galerie 2 …) qui présentait <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> Daniel Buren, CarlAndré, André Ca<strong>de</strong>re, Dan Graham… etc., ainsi que <strong>de</strong>s artistes polonais comme Henryk Stażewski etEdward Krasiński, avant d’ouvrir durant la <strong>de</strong>uxième moitié <strong>de</strong>s années 1970, la « Vitrine pour l’artactuel », un <strong>de</strong>s premiers espaces alternatifs consacrés à la création contemporaine à Paris.e s p a c e d e l ’ a r t c o n c r e t – r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 4 16DF created with pdfFactory Pro trial version www.pdffactory.com
Dans le cadre du 17 ème festival du livre <strong>de</strong> Mouans-Sartoux les 8, 9 et 10 octobre2004, l’EAC a proposé :Ateliers pédagogiques- vendredi 8 octobre : à <strong>de</strong>stination du public scolaire primaire (CM1 ou CM2)Rencontre avec Axel Rohlfs, artiste allemand en rési<strong>de</strong>nce :‘’Autour <strong>de</strong> la Poésie concrète’’. Proposition : Comment faire disparaître la mot ‘’disparaître’’ ?1 classe le matin à partir <strong>de</strong> 10h00 à 12H00. 1 classe l’après-midi à 14h00 à 16H00.Chaque classe était divisée en 3 groupes et prise en charge par l’artiste et les animatrices <strong>de</strong>sateliers.- samedi 9 octobre à 17h00 :Marie-Ange Guilleminot, artiste, réactivait ‘’le Salon <strong>de</strong> transformation blanc’’ avec son livreDanser ou mourir.Marie-Ange Guilleminot, née en 1960. Vit à Paris. Son travail est inséparable <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong>transformation. En témoigne la création du Chapeau-vie, pièce <strong>de</strong> tissu dont on peut faire aussibien un couvre-chef qu’une robe ou un pull-over. Désirant établir une relation physique intimeavec le spectateur, l’artiste invente également <strong>de</strong>s espaces d’échanges et <strong>de</strong> partage, tel LeParavent, structure circulaire percée d’ouverture à travers lesquelles le public peut se faire masserles pieds… (in cat ‘’Pour un art <strong>concret</strong>’’, Isthme Editions, CNAP).Château- vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 octobre :- salle <strong>de</strong> conférences : Exposition ‘’Rimbaud’’ en hommage au 150 ème anniversaire <strong>de</strong> lanaissance du poète,- hall d’entrée du château : Exposition <strong>de</strong> photographies, ‘’Suite blanche’’, 2004 <strong>de</strong> BernardPlossu. Un certain regard sur la Donation, Albers-Honegger et présentation d’un choix <strong>de</strong> sesprincipaux livres : Avant l’aube (1985); Chronique du retour (1987); Le jardin <strong>de</strong> poussières (1989) ;Ou quelque chose <strong>de</strong> ce genre (1996) ; Lettre pour un très lent détour (1999) ; L’Europe du sudcontemporaine (2000) ; Le bout du mon<strong>de</strong> (2002), cinéma fixe ? (2002) ; L’étrange <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> lavilla Noailles (2002) ; Routes (2002).e s p a c e d e l ’ a r t c o n c r e t – r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 4 17PDF created with pdfFactory Pro trial version www.pdffactory.com