12.07.2015 Views

10 Séance du 22/02/10 - Peysseri

10 Séance du 22/02/10 - Peysseri

10 Séance du 22/02/10 - Peysseri

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

important de montrer aux élèves que si le recours à la calculatrice peut se révéler nécessaire pourcertains calculs complexes, il est d’autres situations dans lesquelles le calcul mental s’avère plusrapide et plus efficace. On veillera à la vérification des résultats obtenus et on montrera à l’élèvequ’il doit toujours y être attentif, par exemple en calculant mentalement un ordre de grandeurExtraits de deux rapportsExtraits <strong>du</strong> rapport de l’Inspection générale de mathématiques « L’enseignementdes mathématiques au cycle 3 de l’école primaire » (juin 2006) :Pages 44-45 :Le calcul instrumenté n’est l’objet d’un apprentissage organisé que pour une très faible minoritéde maîtres. Dans certains cas, il est totalement inexistant. Quelques maîtres considèrent même quela calculette est un handicap au savoir calculer. Cet avis rejoint celui <strong>du</strong> mathématicien RenéThom : « En autorisant l’usage de la calculette dès l’âge de six ou sept ans on aboutit à uneconnaissance moins intime <strong>du</strong> nombre que celle à laquelle nous accédions grâce à la pratique <strong>du</strong>calcul mental », citation rapportée par Stanislas Dehaene qui ne partage pas ce point de vue. Pource dernier, « L’usage raisonné de la calculatrice en libérant l’enfant des aspects fastidieux etmécaniques <strong>du</strong> calcul peut lui permettre de se concentrer sur le sens ».Le calcul posé apparaît le plus pratiqué, le nombre et la fréquence des suites d’opérationseffectuées étant très variables d’une classe à l’autre. La perception par le maître <strong>du</strong> caractèred’utilité ou des aspects rébarbatifs de ces exercices d’entraînement décide de l’ampleur de ce typed’activité. Globalement, un temps plus important semble consacré à la compréhension <strong>du</strong> sens desopérations qu’à l’entraînement aux techniques opératoires. Lors de nos visites, il n’a pas étéconstaté de présentation de techniques diversifiées pour la multiplication ou pour la division.Pourtant, depuis une trentaine d’années, de nombreux documents pédagogiques ont mis àl’honneur diverses techniques qui peuvent donner une dimension ludique à cet apprentissage etqui n’empêchent pas de « stabiliser » l’apprentissage de la technique usuelle.Page 56 :Les calculettes sont peu utiliséesSeul, un élève sur deux a une calculette à disposition dans la classe. Lorsque la classe est équipée,le plus souvent (65 %), l’usage n’est possible que sur distribution <strong>du</strong> maître. La partie <strong>du</strong>programme relative au calcul instrumenté est certainement la moins bien traitée. Les maîtresdisposent pourtant d’indications de travail dans le document d’accompagnement. En outre,l’usage de la calculatrice était déjà demandé dans le programme de 1995 : ce n’est donc pas unenouveauté ! Peut-être faut-il considérer l’impact des évaluations nationales à l’entrée en sixièmequi n’ont pas encore proposé d’items de vérification des compétences énoncées :« – utiliser à bon escient sa calculatrice pour obtenir un résultat numérique issu d’un problème etinterpréter le résultat obtenu,– utiliser une calculatrice pour déterminer la somme, la différence de deux nombres entiers oudécimaux, le pro<strong>du</strong>it de deux nombres entiers ou celui d’un nombre décimal par un entier, lequotient entier ou décimal (exact ou approché) de deux entiers ou d’un décimal par un entier,– connaître et utiliser certaines fonctionnalités de sa calculatrice pour gérer une suite de calculs :touches ″ opérations ″, touches ″ mémoires ″, touches ″ parenthèses ″, facteur constant. »

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!