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immobilier - La Tribune

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VENDREDI 14 décembre 2012 LA TRIBUNEentreprises & innovation 17Clever Cloud, une énergieinformatique intelligente<strong>La</strong> bonne Avec son service Paas (pour Platform as a Service) Clever Cloudopération a retenu l’attention de Kima Ventures, le fonds d’investissementde Xavier Niel, le patron de Free. Du coup, tout s’accélère pour la start-up !Denis Kerdraon, à nantes«Quand vous travaillezdans l’hébergementinformatique et quevous dites que vous avez Xavier Nieldans votre capital, les événementsprennent une autre dimension ».Quentin Adam sait de quoi il parle.Fondateur PDG de Clever Cloud,société évoluant dans le cloud computing,il est soutenu depuis janvierdernier par Kima Ventures, le fondsd’investissement détenu par lepatron de Free et Jérémie Berrebi.Pour autant, il n’a annoncé cetteparticipation qu’après s’êtredonné le temps de peaufiner sonoffre commerciale… Clever Cloud,c’est d’abord une affaire de passionnéset d’aventuriers du Web. Il y adeux ans, Quentin Adam emprunte10 000 euros à la banque, sousforme de prêt étudiant. « Dès ledébut, j’ai recruté six CDI », préciset-il.Avec une idée simple : le jour, lasociété travaille en tant que prestatairede services. Cela la conduit àdévelopper des applications marketingsur Facebook ou encore intervenirsur les bornes Sesam-VitaleonvaparlerdeluiChristophe Grain, fondateur de « Allo Chef alerte en cuisine »Le SAMU des restaurants en difficultéMétamorphosé et miraculé,le restaurant « Le Vitaliano» de Narbonne (Aude) nedésemplit plus. ChristopheGrain, 43 ans, chef étoilé deBourgogne formé par Jean Breton,y est intervenu pendant cinqjours. « Quand je suis arrivé, lepatron et les employés étaientdésabusés. Le changementbrutal du style de l’établissementavait fait fuir lesclients » explique-t-il.Le premier jour, lecoach restaurateurrepère les faillesdu système mis enplace par le nouveaupatron, DamienVitaliano(29 ans) repreneur del’affaire de son père.Christophe Grain a déjà« sauvé » quelque200 restaurants. [topsud]de l’Assurance maladie. De quoidégager suffisamment de trésoreriepour travailler… la nuit, en R&D.Car Quentin Adam sait où il veutmener sa société : pouvoir optimiserpour n’importe quelle applicationWeb le besoin en énergie. Avecaujourd’hui une offre opérationnelledans le Paas (Platform as aService). « Clever Cloud adapte lesQuentin Adam adémarré avec 10 000 €il y a deux ans. Sonunique « concurrent »aujourd’hui : Google !ressources de façon quasi instantanée,définit le jeune PDG. Cela permetau client de se concentrer sur saseule application. »<strong>La</strong> seule autre société à proposerce type de services, c’est… Google. Àla différence que « quand vous vousappelez Google, ce sont les clients quis’adaptent ; quand vous vous appelezClever Cloud, c’est vous qui vousadaptez ». <strong>La</strong> société nantaise adonc mis au point un supportcapable de s’adapter au code duclient. Actuellement, la start-up deneuf salariés réalise encore le principalde son activité dans le service.Mais Quentin Adam compte fairepasser la partie Paas à 80 % pour unchiffre d’affaires attendu à500 000 euros en 2013. Une montéedue à l’offre mais aussi à l’effet« Niel ». « L’annonce de l’arrivée deKima Ventures dans lecapital nous aide », soulignel’entrepreneur.En contact étroit avecIliad, la maison mèrede Free, il reconnaîtaussi que sans elle, iln’aurait pas réussi àmonter le projet.2013 sera donc commercialementimportante. Avec une stratégiecentrée sur les prescripteurs.D’un côté, les agences Web et lesSSII de telle sorte à être connus,référencés et ensuite associés àdes offres. De l’autre, une communicationaccrue auprès de développeursinfluents dans la blogosphère,« car, souligne QuentinAdam, ce sont également des prescripteurstrès importants ». qDès le deuxième jour, le mécanisme« Alerte en cuisine » estappliqué. Les congélateurs sontvidés : « Le Vitaliano » proposedésormais une cuisine à basede produits frais travailléschaque jour.« C’est plus de boulot,mais c’est trois fois moins cher.Et du coup on augmente lamarge. Ici, on épluche lespommes de terre et les carottes.Et on va chercherle saumon tousles jours chezle poissonnier.C’est une des règles debase de la restauration », insistele coach qui a simplifié la carte :5 entrées, 5 plats et 5 dessertsavec une formule imbattablepour le midi à 9,90 euros. Et…trois semaines après l’opérationsauvetage, Damien Vitaliano a,une nouvelle fois, crié « au secours» à Christophe Grain. Maiscette fois, c’est pour faire faceà l’afflux de clients !En vingt-quatre ansd’opérations, le coach asauvé plus de 200 établissementsde la faillite, avec un tauxexceptionnel de réussite de80 %. Il soigne et répare dansle monde entier, de Dubaï àl’Espagne. En 2013, Christophepromet d’ouvrir enfinson restaurant, à Perpignan.qChristian Goutorbe,à Montpellier, Objectif<strong>La</strong>nguedoc-Roussillon<strong>La</strong> chasse auxbactéries, unmarché appétissantla technoà suivreLe marché de l’analyse biologiquecroît de 5 % à 10 %. De bellesperspectives pour Prestodiag, qui lanceral’an prochain son premier kit de détectionrapide de bactéries, à destination desindustries de l’agroalimentaire.Quelquesheuressuffisent pouravoir lesrésultatsd’analyse,contre 1 à3 jours pourles systèmesconcurrents.[Prestodiag]Consommer des plats cuisinésou tout autre metscontenant des bactériespeut s’avérer mortel. Chaqueannée, les infections alimentairescausent en France plusieurscentaines de morts. Sanscompter les dizaines de milliersde patients hospitalisés. Dans cecontexte, repérer dans les platscuisinés, les viandes ou les fromages,la présence de Listeria,de Salmonella ou d’EscherichiaColi avant leur mise en vente estune question de salubritépublique mais aussi un enjeuindustriel. « Aujourd’hui, lesentreprises doivent attendreentre un et trois jours pour obtenirles résultats d’analyse microbiologiqueavant de vendre ounon leur production », fait valoirThibaut Mercey, 34 ans, présidentcofondateur de Prestodiag.Un marché estimé à1 milliard de dollars« Notre système repose sur unbiocapteur contenant unedizaine d’anticorps différents surlesquels les bactéries viendronts’accrocher par affinité »,indique Félix Piat, jeune ingénieurAgroParisTech et cofondateurde Prestodiag. « Mêmeinfime, la présence de cesintruses sera automatiquementrepérée par notre lecteur optiquequi agit comme une sorte demicrobalance afin de détectertoutes modifications du signal dela biopuce. »Grâce à ce système de détectionqui combine simultanémentla culture des micro-organismeset leur analyse, quelquesheures suffisent pour détecterdes bactéries. Contre un à troisjours donc, voire davantage,pour les systèmes existants, lesquels,à la différence du systèmede Prestodiag, procèdent demanière séquentielle (d’abord laculture des bactéries, ensuitel’analyse biologique). À l’origine,le biocapteur a été développépar un des cofondateurs dePrestodiag, à savoir, ThierryLivache, directeur du laboratoireCreab (Chimie pour lareconnaissance et l’étude d’assemblagebiologique) au CEA.Quant au lecteur optique, il a étéconçu par Thibaut Mercey, ingénieurSupOptique de formation.Créé en mars dernier, Prestodiagse positionne sur un marchéd’un milliard de dollarspour plus de 140 millions d’analysespar an, en croissanceannuelle de 5 à 10 %. « Pour lapremière année, nous comptonsvendre plusieurs centaines voireplusieurs milliers de kits etquelques dizaines de lecteursoptiques », poursuit ThibautMercey, qui compte lancer lacommercialisation de ses produitsen juin prochain pour unvéritable décollage dans deuxou trois ans. D’ici là, la start-upcompte attirer dans son capitalde nouveaux investisseurs.qErick Haehnsen

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