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rapport technique final - ACP Fish II

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CU/PE1/SN/10/002Formulation d’un document de politique sectorielle sur la pêche et l’aquaculture au TogoRAPPORT TECHNIQUE DEFINITIF (Mai 2011) - Annexe1.1. Contribution du secteur à l’économie nationaleAprès des décennies d’instabilité sociopolitique et aggravée par la suspension de la plupart dedes projets d’assistance <strong>technique</strong> et financière internationale, le Togo reste un des pays lesplus pauvres du monde. En 2009, le <strong>rapport</strong> mondial du PNUD sur le développement humainclassait le Togo au 159ème rang sur 182 pays. Plus de 60% de la population togolaise vit endessous du seuil de pauvreté, avec un indice de pauvreté plus élevé en milieu rural où plus de70 % de la population correspondent à ce critère.Cette situation caractérise aussi le niveau de vie de presque toutes les populations de pêcheursartisanaux en raison d’une absence de ressources productives suffisantes pour assurer desmoyens d’existence minimum. La plupart de ces communautés manquent d’accès aux servicessociaux (santé, logement, éducation, eau potable, etc.), et leur participation aux prises dedécisions dans les structures décisionnaires administratives et économiques est marginale.Selon le PNUD, la contribution de la pêche représente 3,6% du PIB agricole primaire dans lePIB agricole, ce qui est peu. Le pays reste largement déficitaire en approvisionnement depoissons. Avec une consommation évaluée en moyenne à 13 kg/an/personne pour uneproduction totale (pêche maritime, lagunaire, continentale et pisciculture) d’environ 25 000tonnes, l’offre locale ne peut satisfaire la demande nationale. Ce déficit oblige le pays à importerdes quantités importantes de produits halieutiques estimées à plus que 40 000 tonnes/an.En terme d’emplois directs, on évalue leur nombre à 10 000 (mais avec une proportionimportante de pêcheurs migrants). Il est nécessaire de considérer également que de trèsnombreux emplois dits périphériques sont occupés essentiellement par des nationaux. Lacontribution fiscale du secteur se limite aux recettes issues des redevances pour les licencesdes navires de la pêche industrielle togolaise et étrangère, des amendes occasionnelles, desredevances pour les cartes professionnelles et les permis de pêche des pêcheurs artisansmaritimes et continentaux, qu’ils soient autochtones ou migrants.Il n’y a pas de lignes de crédit formel spécifique pour la pêche et pour l’aquaculture. Desinitiatives lancées en ce sens par la Caisse Nationale de Crédit Agricole entre 1969 et 1989 ontété selon la FAO (1996) un échec. Les activités de pêche se finance sur fonds propres ou fontappel au crédit informel.Les pêcheurs artisanaux maritimes bénéficient d’une exonération douanière 1 pour l’importationde matériel de pêche et d’une subvention sur le carburant. Ces avantages ne sont accordésqu’aux groupements organisés reconnus.1 Les exonérations et subventions ont leur origine dans la Loi de la Pêche de 1964 et sont toujours en vigueur.Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par SOFRECO pg. 13

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