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rapport technique final - ACP Fish II

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CU/PE1/SN/10/002Formulation d’un document de politique sectorielle sur la pêche et l’aquaculture au TogoRAPPORT TECHNIQUE DEFINITIF (Mai 2011) - AnnexeAu niveau des potentiels productifs du secteur, on peut noter des contraintes importantes:• Les pêcheries maritimes : leur potentiel est relativement limité et l’exploitation estdominée par des étrangers, essentiellement ghanéens. Dans leur grande majorité, cesont des migrants saisonniers qui ont, de fait, une stratégie opportuniste visant àmaximiser leurs gains en suivant le déplacement des bancs de poissons et certainementà adapter leur niveau de capture aux prix du marché (la relative stabilité desdébarquements et des prix pourraient en être une confirmation).Ils bénéficient au Togode subventions accordées au secteur artisanal. On est donc en droit de s’interroger surles réelles retombées macroéconomiques pour le Togo d’une telle pêcherie. N’existe-t-ilpas des possibilités d’une marge de progression ou de développement de la pêcherietogolaise ? L’argument le plus souvent avancé par les autorités « les togolais ne sontpas pêcheurs » résiste- t- il vraiment à l’analyse ? Ces questions méritent des réponsesargumentées.• Les pêcheries lagunaires : les ressources sont surexploitées et le milieu fortementdégradé. La majorité des pêcheurs est togolaise, mais une minorité d’étrangerspratiquent, au mépris de la règlementation, un type de pêche (acadja) qui bien queproductif, colonise l’espace aquatique. D’où des conflits avec les pêcheurs autochtones,conflits qui n’iront qu’en s’aggravant car il y a une absence quasi-totale de sources derevenus et d’emplois alternatifs par manque de possibilités de diversification de basesproductives. Les pêcheurs autochtones pratiquent leur activité comme moyend’existence de dernier recours.• Les pêcheries continentales: il y a deux cas de figure complètement différents :La pêche en rivière : telle que constatée sur le fleuve Oti, le fait que cette activité soitessentiellement pratiquée par des pêcheurs togolais, autorise un meilleur suivi de laréglementation et une plus grande sensibilisation des acteurs à une gestion durabledes ressources.La pêche dans le lac Nangbeto : la situation est inverse et l’activité de pêche étantaux mains de pêcheurs migrants étrangers, qui ont dans leur majorité une stratégieopportuniste, donc peu sensibles aux arguments de développement durable, estcomplètement anarchique et le restera tant que les autorités ne prendront pas lesmesures nécessaires pour faire respecter la règlementation.• L’aquaculture : Les potentialités de l’aquaculture sont peu connues et semblent êtrelimitées pour une pisciculture en étang (manque d’approvisionnement en eau, sols quine retient pas l’eau) mais existantes pour une aquaculture extensive dans les retenusd’eaux.Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par SOFRECO pg. 25

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