13.07.2015 Views

Rapport Mali - ACT - Advanced Communication Technologies

Rapport Mali - ACT - Advanced Communication Technologies

Rapport Mali - ACT - Advanced Communication Technologies

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

WaterAid3.6 Les principaux modes d’approvisionnement en eau enmilieu urbainDans les villes, la gestion des systèmes relève surtout de l’Energie du <strong>Mali</strong> (EDM), uneentreprise publique qui gère également le service de l’électricité. A l’heure actuelle, lasociété EDM gère les systèmes d’adduction d’eau de 16 villes.En raison de la croissance rapide des villes, les réseaux d’adduction d’eau sont loin desatisfaire les besoins. A Bamako par exemple, la DNHE a été obligée de tolérerl’alimentation de certains quartiers périphériques avec des systèmes d’adduction d’eausommaire (7 au total) et des forages équipés de pompes à motricité humaine (80 foragesenviron).Les réseaux des villes de Kayes, Ségou et Nioro sont de nos jours dépassés et les étudesd’extension seront lancées très prochainement. Parmi les centres gérés par EDM, 10 sontalimentés par des eaux de surface (fleuve et rivières), ce qui ne manque pas de poserrégulièrement des problèmes de maintenance sur les stations de traitement.Le niveau d’équipement en bornes-fontaines et en branchements particuliers sur ces centresest donné par le Fout! Verwijzingsbron niet gevonden. ci-dessous. Ces données nebénéficiant pas d’une mise à jour permanente (tout spécialement le nombre de bornesfontainesopérationnelles), leur fiabilité est incertaine. Certaines proviennent d’EDM, d’autresont été rectifiées à partir d’informations fournies par des études ou recensements ponctuelseffectués dans l’un ou l’autre de ces centres. Elles montrent que, en matière d’eau potable,les villes maliennes sont parmi les plus mal desservies d’Afrique de l’Ouest, tant pour ce quiconcerne les bornes fontaines (1 BF pour 1 600 habitants) que pour les branchementparticulier ( 1 BP pour 50 habitants).Pour s’alimenter à partir d’un nombre aussi faible de points de distribution, les usagers deces 16 centres urbains adoptent diverses solutions pour s’approvisionner :• soit directement au branchement particulier du ménage lorsque celui-ci est abonné oupartage l'abonnement avec d'autres colocataires de sa parcelle ;• soit indirectement au branchement particulier d'un voisin : ce branchement peut êtrecelui d'un ménage résidant sur la même parcelle que l'utilisateur (le branchement dupropriétaire par exemple, qui le met à disposition de ses locataires, moyennantparticipation financière le plus souvent) ou bien celui d'un voisin plus ou moins éloignéqui revend l'eau de son robinet au récipient ;• soit à la borne-fontaine publique, où l'eau est généralement vendue au récipient parun gérant, celui-ci pouvant être une personne privée sous contrat de gestion déléguéeavec EDM ou bien un fontainier employé par la municipalité ou une association gérantles bornes-fontaines pour le compte de cette dernière ;• soit auprès d’un revendeur itinérant (charrette, pousse-pousse, porteur), qui prendl’eau auprès d’une borne-fontaine, chez un abonné revendeur ou dans un puits ;• soit dans un puits de concession (et le manque de points d’eau publics est tellementintense à Bamako que certains propriétaires de puits commencent à vendre de l’eaudurant la saison sèche, ce que nous n’avions jamais observé ailleurs).Le taux de couverture en bornes-fontaines est très variable d’une ville à l’autre et même d’unquartier à l’autre, de sorte que le recours aux revendeurs de voisinage pour se procurer del'eau potable est lui-même très variable. Ce mode d'approvisionnement a été peu étudié etson importance quantitative ne ressort pas des chiffres officiels. Lors d'une étude de 1996Etude sectorielle Eau et assainissement - <strong>Mali</strong> - B.Collignon, A.morel à l’Huissier, M.W.Cissé - 16/11/2009 - page 37

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!