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Rapport Mali - ACT - Advanced Communication Technologies

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WaterAidLes techniques classiques de vidange sont au point et nous émettons les plus vivesréserves sur les systèmes de vidanges « alternatifs » promus par certains GIE de Bamako(comme les « mini-spiros » à pompe manuelle). Les GIE qui les utilisent actuellement sonttrès dépendants des injections de fonds régulières des ONG et n’arrivent pas àconcurrencer les vidangeurs manuels et les camions spiros.Par contre, il est peut-être possible de promouvoir des techniques de construction de lalatrines et de fosses améliorées, en aidant financièrement les familles qui acceptent de faireconstruire ces ouvrages plus coûteux.L’absence de sites de décharge officiels constitue un problème capital pour les artisansvidangeurs. Cependant, ce problème n’est pas tant technique que politique (refus des éluslocaux de choisir des emplacements pour un ouvrage qui n’est jamais très populaire auprèsdes électeurs).L’aménagement de sites de décharge est donc peut-être hors de la portée d’une ONGcomme Water Aid, qui n’est pas encore implantée au <strong>Mali</strong>, car elle nécessite de très fortsappuis institutionnels. Ce type d’action devrait plutôt être traité dans le cadre du troisièmeprojet urbain, financé par des bailleurs de fonds aux moyens considérables (AFD, BanqueMondiale, KFW).5.3 L'approvisionnement en eau des petits centres (nongérés par EdM)La solution qui semble la mieux appropriées pour l’approvisionnement en eau des petitscentres ruraux du <strong>Mali</strong> (ceux dont la population est comprise entre 1 500 et 10 000habitants) est la construction de petits réseaux de distribution avec quelques bornesfontaines.Les conduites doivent être dimensionnées suffisamment largement pour pouvoir faire face àla croissance démographique (de l’ordre de 2% par an dans les centres de cette taille) et àl’élévation du niveau de vie, qui entraînera progressivement le passage à une alimentationpar branchements à domicile.La source d’énergie la plus facile à gérer est le raccordement au réseau électrique. Maisl’électrification des zones rurale est encore peu développée au <strong>Mali</strong> et il faut donc le plussouvent installer un générateur. Les tout petits systèmes (moins de 40 m3/jour) peuventêtre alimentés par un générateur photovoltaïque (panneaux solaires), ce qui limite fortementles charges courantes. Pour les systèmes plus importants, un groupe électrogène (à moteurdiesel) est préférable.Il existe au <strong>Mali</strong> une politique nationale intéressante et cohérente en matière de gestion del’eau dans ces petits centres, ce qui constitue un contexte favorable à l’intervention desONG. Cette politique repose sur quatre acteurs :• l’association d’usagers ; certaines d’entre elles sont fédérées dans l’Union desExploitants ;• parfois un exploitant délégué par l’association d’usagers ;• la CCAEP, qui passe des contrats d’assistance technique aux AU ;• la DNHE qui régule l’activité de l’ensemble des acteurs.Etude sectorielle eau et assainissement - <strong>Mali</strong> - B.Collignon, A.Morel à l’Huissier, M.Cissé - 16/11/2009 - page66

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