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Réservé à l’AdemeN° de dossier :FDcode-2009-xxN° de révision :Date de révision :Version : CanevasANNEXE 3 – CONTENU DETAILLE du PROJET deDEMONSTRATEURAPPEL à MANIFESTATIONS D’INTERET (AMI)PROJET de DEMONSTRATEUR enNOUVELLES TECHNOLOGIES de l’ÉNERGIE(NTE)Edition 2009TITRE du PROJET de DEMONSTRATEUR (2 lignes maxi.) :IZARGIDARI « guidé par <strong>le</strong>s étoi<strong>le</strong>s »Démonstrateur de véhicu<strong>le</strong>s de transport de personnes automatisés, interopérab<strong>le</strong>set à performance énergétique optimisée en vue de structurer une offre industriel<strong>le</strong>ACRONYME : IZARGIDARIDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 1/71


Liste des partenairesOrganisme Statut NationalitéNom dureprésentantFonctionPartenaire 1(Coordonnateur)ROBOSOFT PME FrançaiseVincentDUPOURQUEPDGPartenaire 2 INRIA-IMARA Laboratoire FrançaiseMichelPARENTResponsab<strong>le</strong>scientifiquePartenaire 3 CEA EPIC FrançaisePartenaire 4 INDUCT PME FrançaisePartenaire 5 PVI PME FrançaiseDidierMARSACQPierreLEFEVREMichelBOUTONDirecteur duLITENPDGPDGPartenaire 6 <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> Association Française Pierre MAYET PrésidentDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 2/71


Tab<strong>le</strong> des matièresRÉSERVÉ À L’ADEME ..........................................................................................................................1N° DE DOSSIER :.................................................................................................................................1FDCODE-2009-XX..............................................................................................................................11 RESUME EXECUTIF DU PROJET DE DEMONSTRATEUR ....................................................42 OBJECTIFS DU PROJET DE DEMONSTRATEUR...................................................................62.1 OBJET...................................................................................................................................62.2 OBSTACLES ET VERROUS R&D ............................................................................................102.3 DESCRIPTION DES PARTENAIRES ..........................................................................................123 CONTEXTE TECHNIQUE R&D ...............................................................................................263.1 ETAT DE L’ART SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE AU NIVEAU MONDIAL...........................................263.2 ACQUIS DES PARTENAIRES (SAVOIR-FAIRE, PUBLICATIONS, BREVETS) ....................................303.3 VERROUS ET RUPTURES TECHNOLOGIQUES ..........................................................................343.4 CONTRIBUTIONS A DES ACTIONS COLLECTIVES ET AUX PARTENARIATS STRATEGIQUES ............363.5 IMPACTS SUR LA SOCIETE ET L’ENVIRONNEMENT ...................................................................374 ORGANISATION DU PROJET .................................................................................................404.1 JUSTIFICATION DU PARTENARIAT ..........................................................................................404.2 ORGANISATION JURIDIQUE ET GOUVERNANCE DU PARTENARIAT .............................................414.3 ACCORDS DE PROPRIETE INTELLECTUELLE ...........................................................................434.4 METHODOLOGIE DE GESTION DE PROJET ..............................................................................444.5 METHODES DE REALISATION DU PROJET ...............................................................................455 PLAN DE TRAVAIL...................................................................................................................475.1 STRUCTURE DU PLAN DE R&D .............................................................................................475.2 DESCRIPTION DETAILLEE DU PLAN DE R&D ...........................................................................485.3 LIVRABLES, ETAPES-CLES ET JALONS DECISIONNELS .............................................................585.4 EVALUATION DES LIVRABLES DU PROJET DE DEMONSTRATEUR..............................................595.5 RECAPITULATIF DES EFFORTS ET DES COUTS ........................................................................606 CONTEXTE COMMERCIAL ENVISAGE..................................................................................617 EVALUATION PROSPECTIVE DE LA FILIERE REPRESENTEE PAR LE PROJET ............677.1 PERFORMANCE PREVISIONNELLE ENERGETIQUE....................................................................677.2 PERFORMANCE PREVISIONNELLE ENVIRONNEMENTALE (BENEFICES ET PREJUDICES)...............677.3 RETOMBEES SOCIALES (EMPLOI, ACCEPTATION, SANTE, AMENAGEMENT DU TERRITOIRE…) ....687.4 LA COMPETITIVITE DES SECTEURS POTENTIELS D’APPLICATION ..............................................708 AUTRES FINANCEMENTS EN COURS OU ENVISAGES ( POLES DE COMPETITIVITE,REGIONS, ANR, ADEME, OSEO, PCRD, EUREKA, ETC. )............................................................71Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 3/71


1 Résumé exécutif du Projet de DémonstrateurLes recherches sur <strong>le</strong> développement de véhicu<strong>le</strong>s de transport de personnes automatisés(Cybernetics Transport Systems – CyberCars) sont engagées depuis 20 ans. Desexpérimentations sur des sites urbains ont été conduites dans <strong>le</strong> cadre de projetseuropéens (CyberCar 1 et 2, Cybermove, Citymobil). Cependant, ces nouveaux véhicu<strong>le</strong>sn’ont, jusqu’à présent, pu être déployés en services permanents que dans un nombrelimité de sites fermés.IZARGIDARI vise à compléter, à consolider et à capitaliser l’existant, notamment en cequi concerne l’aspect des véhicu<strong>le</strong>s et l’aspect de l’énergie par la création, la mise enœuvre et l’évaluation d’un démonstrateur ouvrant la voie à une offre industriel<strong>le</strong>structurée.Dans cette optique, <strong>le</strong> projet:Associe des constructeurs de CyberCars et un constructeur devéhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques pour définir ensemb<strong>le</strong> des spécificationsouvertes facilitant l’ouverture de l’offre industriel<strong>le</strong> ;Propose de créer une gamme complète de véhicu<strong>le</strong>s (petit, moyenet gros véhicu<strong>le</strong>s) en rendant interopérab<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s offres existantesdes constructeurs ;Vise évaluer et à optimiser la chaîne énergétique (à l’échel<strong>le</strong> duvéhicu<strong>le</strong> et de cel<strong>le</strong> de la gestion d’une flotte)Initiera <strong>le</strong>s aspects de certification des systèmes de transports depersonnes automatisés et d’homologation des véhicu<strong>le</strong>s qui fontaujourd’hui défaut.Ainsi, la réalisation d’un démonstrateur regroupant une flotte de CyberCars de diversesorigines, est une étape essentiel<strong>le</strong> pour évoluer vers une optimisation sur <strong>le</strong> planénergétique et permettre de démontrer <strong>le</strong>ur interopérabilité et la capacité d’une flotteà constituer un système de transport opérationnel. L’objectif est de permettre auxcréateurs de nouveaux services de composer, suivant <strong>le</strong>urs besoins, une flotte deCyberCars sans dépendre de systèmes propriétaires.IZARGIDARI est l’opportunité pour <strong>le</strong>s producteurs de CybercCars et <strong>le</strong>s constructeursautomobi<strong>le</strong> de préparer <strong>le</strong> développement à plus grande échel<strong>le</strong> des véhicu<strong>le</strong>s detransport de personnes automatisés.- Dérou<strong>le</strong>ment du projet1.1 Démarrage du projeta – <strong>le</strong> démarrage du projet est immédiat dès l’acceptation du dossier, <strong>le</strong>s 3 partenairesindustriels (Robosoft – PVI – INDUCT) peuvent lancer l’étude des spécifications enmettant en commun <strong>le</strong>urs connaissances et savoirs faires.b – <strong>le</strong> site de la démonstration est <strong>le</strong> site GIANT du CEA de Grenob<strong>le</strong>. Ce dernier peut,dès l’acceptation du projet, fournir un premier cahier des charges des besoins du site(nombre de passagers, fréquences, éléments de sécurité …) ;Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 4/71


c – dès <strong>le</strong> démarrage, un comité d’observateurs, réunissant <strong>le</strong>s acteurs potentiel<strong>le</strong>mentconcernés sera constitué et sera appelé à émettre des avis pendant toute la durée duprojet.1.2 Développement des véhicu<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong>urs chaînes énergétiquesa – Chaque constructeur fabriquera ses véhicu<strong>le</strong>s intégrés dans <strong>le</strong> démonstrateur sur sonsite ; des essais seront réalisés.b – Différentes solutions énergétiques pour <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s seront proposées.c – Parallè<strong>le</strong>ment, des aménagements sur <strong>le</strong> site GIANT seront éga<strong>le</strong>ment assurés.1.3 Démonstration sur sitea – Après validation des essais, la mise en place de la flotte de démonstration sur sitesera réalisée par l’ensemb<strong>le</strong> de l’équipe projet.b- <strong>le</strong> suivi de l’exploitation, la maintenance généra<strong>le</strong> pendant la démonstration serontassurés par l’équipe projet avec éventuel<strong>le</strong>ment l’appui d’un opérateur externe.c- <strong>le</strong>s évolutions <strong>technique</strong>s seront réalisées par l’ensemb<strong>le</strong> de l’équipe projet au coursde la démonstration.d – des démonstrations ponctuel<strong>le</strong>s (« démonstrations nomades » sur d’autres sites) sontenvisagées pour diversifier <strong>le</strong>s situations et préparer <strong>le</strong> développement commercial.1.4 Enseignements de la démonstrationa Les évaluations de la démonstration au niveau de la fiabilité <strong>technique</strong>, de l’efficacitéénergétique, de la sécurité et de la capacité à constituer un véritab<strong>le</strong> service detransport seront diffusés dans un guide de bonnes pratiques ;b Des recommandations seront établies sur <strong>le</strong>s aspects rég<strong>le</strong>mentaires (homologationdes véhicu<strong>le</strong>s, évolution du code de la route) et la certification ; el<strong>le</strong>s seront discutéesavec <strong>le</strong>s autorités en charge et diffusées.c) La diffusion des enseignements sera réalisée, tout au long du projet, auprès desconstructeurs automobi<strong>le</strong>, des gestionnaires de transport et de gestionnaires de sitesprivés pouvant accueillir des CTSLa durée tota<strong>le</strong> du projet est de 30 moisDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 5/71


2 Objectifs du Projet de Démonstrateur2.1 Objet2.1.1. Objectif généralLes CyberCars, dont <strong>le</strong>s premières études de faisabilité remontent à une vingtained’années, se développent de manière isolée, au cas par cas, alors que <strong>le</strong> marchépotentiel d’applications est important.Cette situation s’explique par <strong>le</strong> fait que :- <strong>le</strong>s développeurs de ces CyberCars sont généra<strong>le</strong>ment des acteurs « duguidage automatique" et qu’actuel<strong>le</strong>ment aucun véritab<strong>le</strong> constructeurde véhicu<strong>le</strong>s n’est associé à cette démarche ;- l’approche globa<strong>le</strong> énergie n’a pas été optimisée en fonction desapplications (stockage, chaîne de traction, recharge rapide,biberonnage, efficacité énergétique) ;- l’aspect homologation certification n’a pas encore fait l’objetd’études adaptées pour un large déploiement.La France compte actuel<strong>le</strong>ment parmi <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs experts internationaux en recherche(notamment l’INRIA) et des sociétés comme Robosoft ayant déjà réalisé des véhicu<strong>le</strong>s quisont actuel<strong>le</strong>ment en service dans différent sites nationaux et européens.De plus, devant la perspective croissante des marchés, en 2009 plusieurs sociétés (PMI,Start up) se lancent dans ce marché des navettes automatiques. Néanmoins, force est deconstater que si l’on ne structure pas au niveau industriel l’offre de véhicu<strong>le</strong>s dédiés, <strong>le</strong>marché restera en l’état, ou des concurrents étrangers poursuivront <strong>le</strong> développementde ces technologies et prendront <strong>le</strong> <strong>le</strong>adership commercial.Le projet IZARGIDARI vise à accélérer <strong>le</strong> développement des CyberCars afin d'en assurer<strong>le</strong> développement commercialIl concerne la réalisation de 10 véhicu<strong>le</strong>s industriels CyberCars de 3 capacités différentes(4 à 8 places, 12-14 places et 22 à 30 places) permettant de couvrir la demande actuel<strong>le</strong>.Un effort sera porté sur l’optimisation de certains véhicu<strong>le</strong>s (en terme d’architecture, decomportement dynamique et énergétique). La mutualisation d’un maximum d’éléments,notamment <strong>le</strong>s éléments concernant l’aspect énergétique entre <strong>le</strong>s différentsconstructeurs sera recherchée pour activer <strong>le</strong> développement industriel.Les véhicu<strong>le</strong>s seront testés sur un site de démonstration particulièrement adapté : <strong>le</strong> siteGIANT centré sur <strong>le</strong> CEA Grenob<strong>le</strong>, site « démonstrateur 5 000 personnes - 50 000visiteurs par an » ….destiné à devenir un des centres de mobilité durab<strong>le</strong>s international.Ce site permettra :- de tester et mettre au point <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s et systèmes associés ;- de valider l’approche globa<strong>le</strong> de l’énergie (à l’échel<strong>le</strong> du véhicu<strong>le</strong> etde l’application) ;- de définir un choix technologique de véhicu<strong>le</strong>s en fonction desapplications (flux de passagers, configuration des sites, performancesattendues) ;Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 6/71


- d’étudier, d’une part, l’interopérabilité 1 de ces véhicu<strong>le</strong>s au sein d’unmême système de transport et, d’autre part, l’interopérabilité deséquipements de ces véhicu<strong>le</strong>s. ).Les résultats des évaluations de longue durée effectuées sur GIANT permettront depréparer l’intégration du démonstrateur sur d’autres sites.En effet, un « démonstrateur, nomade », constitué de CyberCars des 3 tail<strong>le</strong>s définiesci-dessus, permettra de mener des actions de validation et de promotion en allantponctuel<strong>le</strong>ment sur d’autres sites potentiels.En résumé :Ce projet est fondé sur la volonté des acteurs industriels français du secteur de <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>sobstac<strong>le</strong>s qui freinent encore l’émergence de ces nouvel<strong>le</strong>s solutions de transportinnovant. Il permettra la création d’un partenariat suffisamment fort pour accélérerl’éclosion à court terme, d’une offre industriel<strong>le</strong> structurée.L’étude du « démonstrateur » et la réalisation des tests vont aboutir à la rédaction d’unguide de bonnes pratiques vis-à-vis des constructeurs de véhicu<strong>le</strong>s, ainsi que desintégrateurs de systèmes de transport automatique et des utilisateurs finaux.L’ensemb<strong>le</strong> de la démarche aura pour conséquence de faciliter l’ouverture des marchésdes systèmes de transport automatique grâce à une offre industriel<strong>le</strong> structurée et riche,ouvrant ainsi plus de choix et de visibilité aux acquéreurs potentiels qui n’ontaujourd’hui en face d’eux qu’une offre atomisée.La page suivante présente un schéma reprenant l’objectif général du projet.1 Définition : interopérabilitéLes Cybercars seront interopérab<strong>le</strong>s c'est-à-dire qu’il sera possib<strong>le</strong> de faire cohabiter au sein d’une même flotte desvéhicu<strong>le</strong>s d’origines différentes. Une tel<strong>le</strong> interopérabilité nécessite que <strong>le</strong>s fabricants de Cybercars s’accordent sur <strong>le</strong>sinterfaces, comme par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s protoco<strong>le</strong>s de communication, entre <strong>le</strong>s différents éléments constituant <strong>le</strong> système detransport. Ces règ<strong>le</strong>s, une fois définies, permettront aux clients finaux de personnaliser <strong>le</strong>urs choix, mais aussi et surtoutde réduire <strong>le</strong>s coûts de mise en œuvre tout en assurant une pérennité au système.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 7/71


Etat actuel : des constructeurs automobi<strong>le</strong>s et des développeurs dde systèmes automatiques – systèmes indépendants1 constructeur de véhicu<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique« classique » ( avec chauffeur)2 constructeurs de cybercars22-30 places12-14 places4 places6-8 places 4 placesVéhicu<strong>le</strong>s PVIVéhicu<strong>le</strong>s RobosoftLogiciel Robosoftvéhicu<strong>le</strong>s INDUCTLogiciel INDUCT - INRIAInfrastructures(bornes rechargement,…)Interopérabilités deséquipements avec <strong>le</strong>sinfrastructures+Optimisationénergétique dusystème de gestionConstitution d’une doffre de véhicu<strong>le</strong>s vcybercars interopérab<strong>le</strong>s rab<strong>le</strong>s et optimisée e sur <strong>le</strong> plan énergétiqueDémonstration sur site avec une flotte de 9 cybercars + 1 bi-mode1 véhicu<strong>le</strong> PVILogiciel Robosoft22-30 placesInteropérabilités deslogiciels et deséquipements entre eux+Optimisation énergétique12-14 places2 véhicu<strong>le</strong>s RobosoftLogiciel Robosoft4 places6-8 places4 places3 +3 véhicu<strong>le</strong>s INDUCTLogiciel INDUCT-INRIAInteropérabilitésavec <strong>le</strong> systèmede supervisionInteropérabilitésavec <strong>le</strong>s autresvéhicu<strong>le</strong>sSupervisionBi-mode1 Véhicu<strong>le</strong> InductLogiciel InductConstitution d’une doffre de cybercarsDéveloppement du marché de système de transports automatiques de personnesDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 8/71


2.1.2. Objectifs <strong>technique</strong>sLe projet comprend :- l’étude et la réalisation ou l’adaptation de véhicu<strong>le</strong>s autonomes auniveau mobilité (architecture, design, chaine de traction, sourced’énergie, fonction de navigation autonome,….) de 3 capacitésdifférentes ;- Le monitoring de tous <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s de la démonstration ainsi que desdispositifs de recharges,- La réalisation d’une batterie de puissance à base de phosphate de Fer(LiFePO4), utilisant des éléments commerciaux, son test sur banc, puisson implantation dans un véhicu<strong>le</strong>,- Une approche énergétique globa<strong>le</strong> (recharge, et chaîne énergétiquevéhicu<strong>le</strong>) pour plusieurs solutions <strong>technique</strong>s ;1. Batterie d’énergie Kokam avec recharge à la journée,2. Batterie d’énergie LiFePO4 de Va<strong>le</strong>nce Technology avec recharge àla journée,3. Recharge à chaque arrêt ou tous <strong>le</strong>s quelques arrêts avec unsystème de recharge par induction,4. <strong>Mo</strong>de de recharge périodique au cours de la journée en utilisant unvéhicu<strong>le</strong> supplémentaire- l’intégration de fonctions intelligentes (gestion des collisions,« platooning », interface homme-machine) ;- l’équipement spécifique du site Giant pour la démonstration(interfaces véhicu<strong>le</strong>s environnement, éléments de sécurité,supervision) ;- dans <strong>le</strong> cadre de la dissémination des résultats, <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités etopérateurs de nouveaux services utilisant ce type de véhicu<strong>le</strong>s serontassociés <strong>le</strong> plus largement possib<strong>le</strong> au dérou<strong>le</strong>ment du projet. Laparticipation d’usagers du transport public peut être éga<strong>le</strong>mentenvisagée.Le consortium a été constitué pour répondre à ces exigences.2.1.3. Principal objectif environnementalCette solution de transport innovant s’inscrit parfaitement dans la chaine de mobilitédurab<strong>le</strong> :- diminution des émissions de CO 2 (Véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques partagés,approche énergétique vertueuse) et pollution (pas de particu<strong>le</strong>s, NOX,cyc<strong>le</strong>s benzéniques) ;- accompagnement du report modal en faveur des transports publics parune offre complémentaire et intermoda<strong>le</strong> ;Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 9/71


- utilisation plus rationnel<strong>le</strong> de l’espace urbain (réduction del’emprise) ;- proposition d’une offre plus compétitive (coût, performance etf<strong>le</strong>xibilité).2.1.4. Objectifs commerciauxL’effort de développement des concepts et des technologies de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriquesengagé depuis 15 ans doit désormais passer au stade de véhicu<strong>le</strong>s industriels et non plusseu<strong>le</strong>ment prototypes ou maquettes.Pour cela, <strong>le</strong> projet vise à- créer des synergies entre <strong>le</strong>s industriels et <strong>le</strong>s centres de recherche,- mutualiser <strong>le</strong>s acquis et capacités de développement des industriels du domaineen vue de réaliser des véhicu<strong>le</strong>s interopérab<strong>le</strong>s,- évaluer <strong>le</strong>s différentes solutions <strong>technique</strong>s et créer <strong>le</strong>s conditions favorab<strong>le</strong>sd’une offre économiquement structurée.Le projet s’applique à effectuer <strong>le</strong>s développements et <strong>le</strong>s tests sur une plateformeattachée à un site particulier (site du CEA à Grenob<strong>le</strong>) mais éga<strong>le</strong>ment à préparer sonintégration sur d’autres sites de démonstration (La Rochel<strong>le</strong>, C<strong>le</strong>rmont-Ferrand, Paris….) et ainsi favoriser <strong>le</strong> portage politique de ce type d’initiative, condition essentiel<strong>le</strong>pour faire connaître ce système de transport et pour développer une filière industriel<strong>le</strong>des véhicu<strong>le</strong>s propres é<strong>le</strong>ctriques automatiques.Dans un premier temps, compte tenu de la rég<strong>le</strong>mentation, ce système ne peut sedéployer que sur des sites privés ou fermés ; mais l’objectif pour répondre à unedemande forte est d’ouvrir la voie à une évolution de la rég<strong>le</strong>mentation pour s’insérerdans <strong>le</strong>s espaces publics (exemp<strong>le</strong> : zones de rencontre, zones piétonnières, pour desvitesses n’excédant pas 15 à 20 km/heure). Les résultats de ce projet permettront depréparer efficacement cette phase de déploiement.2.2 Obstac<strong>le</strong>s et verrous R&D, choix d’échel<strong>le</strong>2.2.1. Obstac<strong>le</strong>s technologiquesLes principaux verrous technologiques concernent :1. la conception et la réalisation industriel<strong>le</strong> de véhicu<strong>le</strong>s interopérab<strong>le</strong>s :- avec création de référentiels et de standards communs auxdifférents acteurs ;- adaptés aux spécifications des CyberCars : architecture,poids, liaisons au sol , design… ;2. l’aspect énergétique propres aux véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques dans l’applicationCyberCars (trajets journaliers de 200 Km avec usage continu) ; <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong> doit serecharger par différents moyens. La principa<strong>le</strong> difficulté réside dans lacohabitation de différentes sources d'énergie ainsi que dans <strong>le</strong>ur utilisationoptima<strong>le</strong>.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 10/71


3. l’analyse comparative des différentes solutions <strong>technique</strong>s (chaîne énergétiquegloba<strong>le</strong>, tail<strong>le</strong> des véhicu<strong>le</strong>s) pour un besoin donné ;4. la préparation de l’homologation des véhicu<strong>le</strong>s.Le projet doit impérativement disposer de deux composantes essentiel<strong>le</strong>s :1. Une flotte de véhicu<strong>le</strong>s- couvrant <strong>le</strong> plus large éventail des capacités correspondant à lademande potentiel<strong>le</strong>, à savoir : de 4 à 8 places, de 12 à 15 places etde 20 à 30 places- suffisante en nombre pour démontrer l’efficacité du système detransport auquel el<strong>le</strong> participe, et qui puisse être testée sur plusieurssites de démonstration.2. Des sites de démonstration :- un site de référence significatif (flux de personnes, longueur ducircuit, environnement représentatif, dans une démarche dedéveloppement durab<strong>le</strong>, pouvant jouer <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de vitrine)- d’autres sites associés : vil<strong>le</strong>s, sites, stations de ski…Ce projet doit contribuer à <strong>le</strong>ver ces obstac<strong>le</strong>s technologiquesL’analyse des différentes expériences précédentes de démonstration ponctuel<strong>le</strong> et laprise en compte des forces de proposition des différents acteurs du domaine ont permisde :- proposer un programme transversal cohérent couvrant l’ensemb<strong>le</strong> desverrous à <strong>le</strong>ver,- fédérer <strong>le</strong>s acteurs clés du domaine,- proposer un centre référence pour une démonstration de longue durée(préfiguration d’une solution de référence pour <strong>le</strong> site).Le projet se présente à un moment opportunCompte tenu de l’évolution de la demande de solutions alternatives de mobilité durab<strong>le</strong>(limitation CO 2 , diminution de la congestion des vil<strong>le</strong>s, intermodalité, progrès dans <strong>le</strong>domaine des NTE).2.2.2. Obstac<strong>le</strong>s légaux, rég<strong>le</strong>mentaires et culturelsa) Si <strong>le</strong> Code de la Route désigne par véhicu<strong>le</strong> à moteur «tout véhicu<strong>le</strong> terrestre pourvud'un moteur à propulsion circulant sur route par ses moyens propres », il suppose que<strong>le</strong> déplacement de ce véhicu<strong>le</strong> s’effectue par l’action d’un conducteur, « responsab<strong>le</strong>péna<strong>le</strong>ment des infractions commises par lui dans la conduite dudit véhicu<strong>le</strong> ». Dès lors,<strong>le</strong> code de la route ne peut s’appliquer aux véhicu<strong>le</strong>s automatisés se déplaçant sansconducteur et ces derniers n’ont pas la possibilité, d’évoluer sur la voirie publique. LaDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 11/71


plateforme de démonstration ne peut donc, en l’état actuel de la législation,fonctionner qu’en site privé.b) Le même type d’obstac<strong>le</strong> se rencontre en matière d’homologation des véhicu<strong>le</strong>s(attestation de la conformité <strong>technique</strong> du véhicu<strong>le</strong> au regard de la rég<strong>le</strong>mentationnationa<strong>le</strong>).Il est clair que cette situation limite considérab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s possibilités d’usage desvéhicu<strong>le</strong>s automatisés. Le projet doit donc contribuer à faire ouvrir ces verrous enproposant <strong>le</strong>s évolutions léga<strong>le</strong>s et rég<strong>le</strong>mentaires qui s’imposent, fondées sur la qualitédes résultats des tests réalisés en matière de sécurité.c) La psychologie col<strong>le</strong>ctive a encore des difficultés à accepter la circulation devéhicu<strong>le</strong>s sans conducteur, non seu<strong>le</strong>ment parce qu’ils suscitent des interrogations sur lasécurité, mais éga<strong>le</strong>ment du fait de la croyance que <strong>le</strong>s automatismes sont destructeursd’emplois.La création de nouveaux services utilisant <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s robotisés suppose donc uneappropriation préalab<strong>le</strong> par <strong>le</strong>s utilisateurs faute de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur développement seraitconsidérab<strong>le</strong>ment freiné.2.2.3. Choix d’échel<strong>le</strong>Du fait de ces trois séries d’obstac<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> démonstrateur, doit être en mesure de faireévoluer une flotte suffisante de véhicu<strong>le</strong>s (de 6 à 10) pour que <strong>le</strong>s démonstrations soientcrédib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> plan <strong>technique</strong>, <strong>le</strong> plan de la sécurité et au niveau de l’impact sur <strong>le</strong>smentalités. Ce dernier point justifie que la dissémination des résultats soit largementouverte et associe dès la phase amont tout à la fois <strong>le</strong>s autorités organisatrices, <strong>le</strong>sopérateurs et <strong>le</strong>s usagers du transport col<strong>le</strong>ctif et qu’el<strong>le</strong> s’appuie sur desdémonstrations à caractère pédagogique.2.3 Description des partenairesLe projet IZARGIDARI regroupe 6 partenaires :- Robosoft- INRIA- CEA- INDUCT- PVI- <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong>Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 12/71


RobosoftCréée en 1985 par des chercheurs de l’INRIA, cette société est reconnue comme <strong>le</strong>aderdans <strong>le</strong>s solutions robotiques avancées dans toute l’Europe et même au delà. El<strong>le</strong> estcomposée de 30 personnes et a réalisé une chiffre d’affaires de plus de 4 M€ en 2008.Robosoft a acquis une expertise unique dans l’automatisation d’activités de service. Sonexpérience en robotique, plus précisément dans l’intégration et <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> automatique,lui permet de fournir des solutions robotiques opérationnel<strong>le</strong>s dans 5 domaines :• La santé : robots d’assistance aux personnes âgées et aux handicapés, et engénéral l’acte médical à distance.• La sécurité : robots mobi<strong>le</strong>s télé opérés.• Le transport : transport automatique de biens et de personnes, ainsi que <strong>le</strong>remplissage automatique de carburant.• L’éducation : robotique pour l’enseignement et la recherche.• La propreté : nettoyage automatique des sols et des vitres.Robosoft est un <strong>le</strong>ader européen dans la conception et la fabrication de systèmesautomatisés pour <strong>le</strong> transport automatique de personnes : en témoignent <strong>le</strong>s dizaines derobuCAB et robuCAR livrés à ses clients, la mise en œuvre et l’exploitation de systèmesclés en main comme pour <strong>le</strong> fort de Simserhof ou Vulcania (plus de 650 000 personnestransportées en 5 ans), ou encore <strong>le</strong> développement d’un système de navettes pour <strong>le</strong>parc des expositions de Rome, en cours de déploiement.SIMSERHOF : 5 véhicu<strong>le</strong>s de 22 passagers, 8km/hAutonomie de 12h avec 650 kg de batteriesguidage par câb<strong>le</strong> inductif et anticollision(Laser).1200 passagers /heures sur un tronçon d’1 kmVULCANIA (photo ci contre) :3 véhicu<strong>le</strong>s de 28 passagers, 12 Km/h, autonomiede 20h avec 950 kg de batteries, Guidage parDGPS hybridé inertiel, anticollision (laser +bumper), 6 000 personnes par jour sur un tronçonde 1 km.Parc d’exposition de Rome (photo ci-contre) :30 passagers, 24 Km/h,Autonomie de 10h avec 950 kg de batteriesGuidage par DGPS hybridé inertielAnti-collision Laser +BumperRobosoft a rassemblé, au travers de son équipe d’ingénieurs, <strong>le</strong>s compétencesnécessaires à une parfaite connaissance des <strong>technique</strong>s liées à la robotique : <strong>le</strong> tempsréel et l’embarqué (hard et soft), la mécanique de précision, l’é<strong>le</strong>ctronique, <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>automatique, <strong>le</strong> prototypage et la petite série.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 13/71


Une grande habitude des projets de recherche coopératifs : <strong>le</strong>s deux principaux atoutsde Robosoft pour <strong>le</strong>s projets de R&D en coopération, sont son expérience dans laconception de solutions robotiques avancées autant dans l’industrie que dans <strong>le</strong>sservices. Robosoft a éga<strong>le</strong>ment une grande expérience de l’industrialisation et de lacommercialisation amenant à des produits rentab<strong>le</strong>s et utilisab<strong>le</strong>s.Ces atouts sont renforcés par :- une technologie de pointe, en évolution permanente- un partenariat scientifique avec plusieurs centres de recherche européens- une expérience significative et reconnue, depuis plus de 20 ans- une activité internationa<strong>le</strong>.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 14/71


INRIAL’équipe IMARA (Informatique, Mathématiques et Automatique pour la RouteAutomatisée) est une équipe de recherche de L’INRIA qui s’est spécialisée depuis <strong>le</strong>début des années 1990 dans l’utilisation des dernières <strong>technique</strong>s de l’information et descommunications (TIC) pour l’amélioration des transports routiers. Son premier projet aété <strong>le</strong> développement du démonstrateur Praxitè<strong>le</strong>, <strong>le</strong> premier système de voituresé<strong>le</strong>ctriques en libre service utilisant ces technologies et en particulier, la localisation parGPS, <strong>le</strong>s communications sans fil, l’accès par carte sans contact et la gestion de flotte.Le système a été mis en service à Saint Quentin en Yvelines entre 1997 et 1999.Pendant <strong>le</strong> projet Praxitè<strong>le</strong>, l’équipe IMARA a aussi développé la technologie de conduiteen train par accrochage immatériel (système breveté) et des démonstrations ont eu lieudès 1994. Par la suite, un véhicu<strong>le</strong> spécifique incluant la conduite automatique a étédéveloppé : <strong>le</strong> CyCab.L’équipe IMARA a continué ses travaux à la fois sur <strong>le</strong>s assistances à la conduite ainsi quesur la conduite automatique au sein de nombreux projets européens et en faisantparticiper de nombreuses autres équipes de l’INRIA, en particulier sur <strong>le</strong> traitementd’image, sur la robotique, sur <strong>le</strong>s logiciels embarqués ou sur <strong>le</strong>s réseaux sans fil.L’équipe IMARA est maintenant associée au sein du programme LaRA (www.lara.prd) auxéquipes de l’Eco<strong>le</strong> des Mines de Paris et du LIVIC (laboratoire commun entre l’INRETS et<strong>le</strong> LCPC sur <strong>le</strong>s Interactions Véhicu<strong>le</strong>-Infrastructures-Conducteur). Cette équipecommune est l’une des plus importante au niveau mondial sur cette thématique et agénéré plus d’une centaine d’artic<strong>le</strong> scientifiques et de nombreux logiciels ainsi queplusieurs dizaines de thèses. Plusieurs start-up on éga<strong>le</strong>ment été générées pas desmembres de cette équipe. Le transport routier automatisé occupe une place importantedans <strong>le</strong>s recherches menées par l’équipe LaRA.L’INRIA a pour mission essentiel<strong>le</strong> la production de connaissance et <strong>le</strong> transferttechnologique dans <strong>le</strong> domaine des sciences et technologies de l’information et de lacommunication (STIC). Depuis sa création en 1967, l’INRIA s’intéresse de près à larobotique avec la participation, voire même <strong>le</strong> <strong>le</strong>adership, de grands projets commeSpartacus dans <strong>le</strong>s années 70, Prometheus dans <strong>le</strong>s années 80, Praxitè<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s années90 et CyberCars dans <strong>le</strong>s années <strong>2000</strong>.Une grande partie de ces recherches sur l’utilisation des STIC dans <strong>le</strong> domaine destransports s’est faite dans l’équipe IMARA depuis <strong>le</strong> début des années 1990 sous ladirection de Michel Parent.C’est en particulier dans cette équipe de recherche qu’est né <strong>le</strong> concept des CyberCars,petits véhicu<strong>le</strong>s urbains automatisés et formant un mode de transport publiccomplémentaire aux transports en commun.L’équipe IMARA collabore activement avec d’autres équipes de recherche de l’INRIA etpartage avec el<strong>le</strong> sa flotte de CyberCars (une douzaine de véhicu<strong>le</strong>s au moment présent),véhicu<strong>le</strong>s qui sont en particulier utilisés dans <strong>le</strong>s démonstrations du projet City<strong>Mo</strong>bil.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 15/71


CEADans <strong>le</strong> cadre de ce projet, <strong>le</strong> CEA intervient sous deux aspects :- en tant qu’organisme de R&D- en tant que site de démonstration à l’échel<strong>le</strong> 1 dans <strong>le</strong> cadre du projet GIANT.1° Activités de R & DActeur majeur en matière de recherche, de développement et d’innovation, <strong>le</strong> CEAintervient dans trois grands domaines : l’énergie, <strong>le</strong>s technologies pour l’information etla santé, la défense et la sécurité.Laboratoire du CEA implanté principa<strong>le</strong>ment à Grenob<strong>le</strong> et Chambéry (INES), <strong>le</strong> LITEN(Laboratoire d’Innovation pour <strong>le</strong>s Technologies des Energies Nouvel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>snanomatériaux), est l’un des centres européens de recherche sur <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>stechnologies de l’énergie. Sa mission consiste à soutenir l’effort français dediversification énergétique par une meil<strong>le</strong>ure intégration des énergies renouvelab<strong>le</strong>snotamment pour <strong>le</strong>s besoins en énergie du transport et de l’habitat et de l’é<strong>le</strong>ctroniquenomade.Le LITEN se compose de 550 personnes (65% permanents) et gère un portefeuil<strong>le</strong>d’environ 250 brevets.Les activités du LITEN sont centrées sur l’énergie solaire, l’hydrogène et la pi<strong>le</strong> àcombustib<strong>le</strong>, <strong>le</strong> stockage de l’énergie et <strong>le</strong>s nanotechnologies, plus précisément <strong>le</strong>snanomatériaux qui sont à l’origine de nombreuses ruptures technologiques. El<strong>le</strong>sconcernent principa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s applications suivantes :• Technologies pour <strong>le</strong> transport, notamment la motorisation é<strong>le</strong>ctrique (pi<strong>le</strong>s àcombustib<strong>le</strong>, batteries Lithium, production d’hydrogène, dépollution, développement debiocarburants…),• Energie solaire pour <strong>le</strong> bâtiment (élaboration de Si de grade solaire, augmentationdu rendement des cellu<strong>le</strong>s solaires photovoltaïques, systèmes é<strong>le</strong>ctriques, stockagebatteries, solaire thermique, intégration dans <strong>le</strong> bâtiment …),• E<strong>le</strong>ctronique nomade et industrie de pointe (micro-sources d’énergie,é<strong>le</strong>ctronique organique, nano-objets …).Apport du CEALe LITEN apportera :- son expertise dans l’évaluation de chaîne énergétique é<strong>le</strong>ctrique pour <strong>le</strong>transport- son expertise dans <strong>le</strong>s composants de stockage d’énergie (notamment laconception, <strong>le</strong> développement et l’évaluation de système batteries)- son expertise dans <strong>le</strong> monitoring et la supervision des performances énergétiquesde véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques en situation d’usage démonstrative ou opérationnel<strong>le</strong>.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 16/71


2° Projet GIANTIl vise à revitaliser <strong>le</strong> site du Polygone et à <strong>le</strong> projeter dans cette vision de campus derang mondial, notamment sur <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t environnement à l’échéance 2015. Ce projet créeun campus de 300 hectares complètement intégré à la vil<strong>le</strong>.Dans <strong>le</strong> cadre de ce projet GIANT l’aspect mobilité sur <strong>le</strong> site et en liaison avec la vil<strong>le</strong>est un élément déterminant de son développement.Le projet GIANT et son pô<strong>le</strong> piétonnier avec la navette sont un cadre idéal pour tester etévaluer <strong>le</strong>s solutions de transports automatiques. Ces solutions ouvrent des perspectivesd’avenir pour équiper des sites privés ou publics mais aussi des dessertes urbaines deproximité.L’objectif est à terme d’équiper <strong>le</strong> site GIANT d’un système de navette automatiquepour <strong>le</strong>s déplacements des personnels (4 500 aujourd’hui, 8 000 à terme) et visiteurs(50 000 par an aujourd’hui).Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 17/71


INDUCTINDUCT est une société de recherche et développement créée en 2004 et installée enrégion parisienne. Cette PME d’environ 15 ingénieurs est spécialisée dans <strong>le</strong>s domainesde la télématique, de l’é<strong>le</strong>ctronique embarquée et de la robotique appliquée àl’automobi<strong>le</strong>. A travers sa filia<strong>le</strong> VIAMETRIS, commercialisant une solution de re<strong>le</strong>vé depatrimoine routier, INDUCT est éga<strong>le</strong>ment experte en perception de l’environnement, enutilisant des capteurs optiques et télémétriques.Dans ce projet, INDUCT apporte des véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques légers bi-modes. Deux types devéhicu<strong>le</strong>s seront construits et équipés à partir d’une même base :o REDIGO, véhicu<strong>le</strong> 4 places,La plateforme REDIGOo UP’GO, navette pouvant transporter 6 à 8 personnesNavette UP GODossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 18/71


En tant que fournisseur de véhicu<strong>le</strong>s, INDUCT est complémentaire de PVI puisque chaqueacteur intervient dans une gamme différente, à savoir :o Les véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques légers automatiques (INDUCT)o Les véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques légers et moyens automatiques (ROBOSOFT)o Les véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques lourds automatiques (PVI)INDUCT met à disposition de ce projet, sa division Recherche et Développement enrobotique appliquée à l’automobi<strong>le</strong>, pour implémenter, en collaboration avec l’INRIA,ses technologies de navigation automatique au sein de ses véhicu<strong>le</strong>s. De plus, pendanttoute la phase d’essais et d’exploitation, INDUCT accompagne ses véhicu<strong>le</strong>s d’uningénieur dédié, en charge de la mise en fonctionnement des systèmes, de <strong>le</strong>urmaintenance, etc. Enfin, INDUCT mettra à contribution une partie de son équipe dedéveloppement, pour développer <strong>le</strong>s différentes interfaces d’utilisation du système.INDUCT pourra, éventuel<strong>le</strong>ment, faire appel à différentes sociétés afin de concevoir sesvéhicu<strong>le</strong>s :o Diedre design, pour <strong>le</strong>s retouches sur <strong>le</strong> design du véhicu<strong>le</strong> en fonction desspécificationso Domteknika, pour <strong>le</strong> châssis et la motorisationDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 19/71


PVILa Société PVI a été créée en 2001 par apport de branche de la Division Véhicu<strong>le</strong>sSpéciaux de l’entreprise PONTICELLI Frères.PVI est concepteur et constructeur de véhicu<strong>le</strong>s industriels de petites et moyennesséries, spécialisé dans <strong>le</strong>s énergies alternatives.L’entreprise produit environ 500 à 1000 véhicu<strong>le</strong>s par an et emploie 200 collaborateurssur son site de Gretz Armainvilliers qui regroupe <strong>le</strong> siège social et <strong>le</strong>s installationsindustriel<strong>le</strong>s.PVI est une SAS au capital de 4.250.000 €, filia<strong>le</strong> à 100% de la S.A. PVI HOLDING, quicompte dans son actionnariat la Société des Véhicu<strong>le</strong>s E<strong>le</strong>ctriques du Groupe DASSAULT,la FINANCIERE CENTURIA et la Société SOVIBUS HOLDING managéria<strong>le</strong>. Le chiffred’affaires consolidé de PVI s’établit à 30 Millions d’Euros.Le savoir faire de PVI permet d’offrir une gamme de châssis dédiés aux métiers del’environnement (camion PUNCHER à cabine surbaissée), ainsi que des chaînescinématiques à énergie alternative (GNV, é<strong>le</strong>ctrique, bimode).L’entreprise PVI dispose des moyens suivants : Bureau d’études, effectif 20, dont plus de 60% sont spécialisés sur <strong>le</strong>s systèmesde propulsion de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques. Cellu<strong>le</strong> et laboratoire d’expérimentation de systèmes et composants é<strong>le</strong>ctriqueset é<strong>le</strong>ctroniques avec banc d’essais, de simulateurs, etc. Atelier de montage prototypes et équipes spécialisées Service essais, homologation et validation Atelier de pré-assemblage et montage adapté aux véhicu<strong>le</strong>s industriels (camions,autobus, kit CKD) Equipement de formation avec agrément, techniciens internes et clients Plate-forme SAV + hot line avec techniciens sédentaires, Inspecteurs <strong>technique</strong>sitinérants et techniciens d’intervention.PVI est partenaire du constructeur Renault Trucks dans son activité châssis camions : L’essentiel des organes composants <strong>le</strong>s châssis produits par PVI sont d’origineRenault Trucks. Les châssis produits par PVI sont intégrés aux gammes Renault Trucks etdistribués par <strong>le</strong> réseau européen du constructeur.PVI a développé et construit un camion à cabine surbaissée, <strong>le</strong> « PUNCHER », dédié à lacol<strong>le</strong>cte des ordures ménagères ou à des applications urbaines et péri-urbaines et adéveloppé une offre complète de motorisations au GNV appliquée aux châssis de baseRenault Trucks (MIDLUM 12 t à 19 t et PREMIUM 19 t à 26 t).La longue expérience de PVI dans <strong>le</strong>s domaines du véhicu<strong>le</strong> industriel é<strong>le</strong>ctrique urbain(véhicu<strong>le</strong>s routiers et autobus) permet d’appréhender la problématique globa<strong>le</strong>d’exploitation et d’utilisation des véhicu<strong>le</strong>s utilisés dans la vil<strong>le</strong> : la conception, laréalisation et la commercialisation de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques et bimodes destinés auxDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 20/71


activités de propreté urbaine, un savoir faire unique assorti du soutien après-vente et duretour d’expérience de plusieurs centaines de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques commercialisés.Les premières générations de minibus touté<strong>le</strong>ctrique (capacité 50 places) réalisées avec destechnologies nouvel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s années <strong>2000</strong> ontpermis à PVI de franchir l’étape de courant àtension é<strong>le</strong>vée (supérieur à 400 volts), demotorisations asynchrones et de la gestion degénération de batteries Nickel-Cadnium.Minibus é<strong>le</strong>ctrique OREOS22L’optimisation de la chaîne de traction é<strong>le</strong>ctrique, du pilotage des servitudes, a étéréalisée grâce à un plan de développement R et D ambitieux mené depuis 2005permettant la conception d’une é<strong>le</strong>ctronique, puissance, contrô<strong>le</strong> de recharge,optimisée et définie pour <strong>le</strong>s applications véhicu<strong>le</strong>s routiers urbains de 4,5 t à 26 t.Cette expérience et la maîtrise des technologies <strong>le</strong>s plus récentes permettent à PVI deconcevoir et de mettre au point des chaînes cinématiques adaptées aux besoins dumétier de transport urbain, relatif aux personnes pour <strong>le</strong>s autobus ou aux marchandisespour <strong>le</strong>s camions.Les moyens industriels de PVI sont adaptés au partenariat avec <strong>le</strong>s constructeurs majeurs(Renault Trucks, IRISBUS) essentiel<strong>le</strong>ment pour l’intégration de chaînes cinématiquesnouvel<strong>le</strong>s sur des bases roulantes existantes (partenariat Renault Trucks), mais aussi parl’expérience acquise de réalisation de « subsystems » pré-assemblés et permettant uneintégration chez <strong>le</strong> constructeur du véhicu<strong>le</strong> (organisation de CKD) incluant <strong>le</strong>sopérations de contrô<strong>le</strong>, de logistique et d’emballage, indispensab<strong>le</strong>s à ces modesindustriels.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 21/71


<strong>URBA</strong> <strong>2000</strong><strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> est une Association d’experts intervenant dans <strong>le</strong> domaine de la mobilité etdes transports : intermodalité, bil<strong>le</strong>ttique, information multimoda<strong>le</strong>, transport demarchandises.L’Association travail<strong>le</strong> pour l’Etat et <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>s tant en France qu’àl’étranger ; el<strong>le</strong> intervient dans <strong>le</strong> cadre de politiques publiques visant à l’aménagement,<strong>le</strong> développement et la gestion des territoires par la mise en œuvre de nouvel<strong>le</strong>ssolutions (gouvernance et systèmes de technologies) pour <strong>le</strong> développement de servicesinnovants dans <strong>le</strong>s domaines urbanisme-transport-énergie et <strong>le</strong>s servicesd’environnement dans une perspective de développement durab<strong>le</strong>.<strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> possède l’expérience des échanges et des coopérations à l’international pour<strong>le</strong> compte d’associations internationa<strong>le</strong>s de col<strong>le</strong>ctivités urbaines et de l’UnionEuropéenne ou dans <strong>le</strong> cadre de coopérations bilatéra<strong>le</strong>s (exemp<strong>le</strong> de l’accord francochinoissur <strong>le</strong> Développement Urbain Durab<strong>le</strong>).Sa va<strong>le</strong>ur ajoutée majeure réside dans sa capacité à rassemb<strong>le</strong>r des experts pour faireémerger des projets novateurs et réalistes. <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> adapte ses interventions en seplaçant toujours au stade de l’émergence des projets. <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> a vocation à agir enamont des interventions des prestataires du marché, architectes, bureaux d’études,consultants, en restant en dehors de <strong>le</strong>ur champ de prestation.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 22/71


2.4 Site de démonstration du système de transport automatique : siteGIANT – CEA Grenob<strong>le</strong>L’aménagement du site de la presqu’î<strong>le</strong>Dans <strong>le</strong> prolongement d’une mission d’étude internationa<strong>le</strong> de positionnement desgrands pô<strong>le</strong>s de recherche et de <strong>le</strong>ur intégration urbaine, <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctif grenoblois aélaboré avec l’aide de Claude Vasconi, architecte urbaniste, <strong>le</strong> projet GIANT. Il vise àrevitaliser <strong>le</strong> site du Polygone et à <strong>le</strong> projeter dans cette vision de campus de rangmondial, notamment sur <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t environnement à l’échéance 2015. Ce projet crée uncampus de 300 hectares complètement intégré à la vil<strong>le</strong>. Il se concrétise par <strong>le</strong>séléments structurants suivants : un axe principal d’accès entre <strong>le</strong> site du Polygone et la vil<strong>le</strong> accueillant <strong>le</strong>tramway la rocade nord associée à un faisceau d’axes secondaires assurant une continuitéde distribution entre <strong>le</strong> centre-vil<strong>le</strong> et <strong>le</strong> cœur du Polygone un cœur de vie avec <strong>le</strong>s logements permettant d’accueillir habitants, étudiants,enseignants et chercheurs 6 blocs thématiques regroupés : <strong>le</strong>s grands instruments européens, la recherchefondamenta<strong>le</strong>, ST micro<strong>le</strong>ctronics, <strong>le</strong> secteur énergie-environnement, la microé<strong>le</strong>ctronique, <strong>le</strong>s biotechnologies des espaces dédiés aux commerces et aux services à proximité des différenteséco<strong>le</strong>s de vastes espaces verts, notamment destinés aux équipements de sport et dedétente des zones d’activité de proximité situées tout autour du Polygone pour héberger<strong>le</strong>s industriels issus des laboratoires ou venant chercher l’innovation au cœur deslaboratoires l’accueil de plusieurs milliers d’étudiants supplémentaires avec :- une éco<strong>le</strong> énergie- une éco<strong>le</strong> biotechDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 23/71


- une éco<strong>le</strong> professionnel<strong>le</strong>- une éco<strong>le</strong> européenne<strong>Mo</strong>bilité durab<strong>le</strong> et démonstration transports innovantsDans <strong>le</strong> cadre de ce projet GIANT l’aspect mobilité sur <strong>le</strong> site et en liaison avec la vil<strong>le</strong>est un élément déterminant de son développement.Conscient de ces enjeux, <strong>le</strong> CEA et <strong>le</strong>s autres organismes et sociétés du polygone ontengagé, depuis 2002, des démarches pour une mobilité durab<strong>le</strong> avec la mise en placed’un PDE (Plan de Déplacements d’Entreprise). Les résultats sont aujourd’hui déjàsignificatifs avec une part moda<strong>le</strong> « autosolistes » réduite de 70% à 50% aujourd’hui. Unepartie du site est déjà constitué en espace piétonnier (20 Ha) avec une extension courtterme à 50 Ha et à plus long terme 120 Ha dans <strong>le</strong> cadre du projet GIANT.Pour accompagner <strong>le</strong> déploiement du projet GIANT avec des effectifs sur <strong>le</strong> site doublésà terme, une démarche volontariste est engagée sur deux aspects :- la poursuite du développement des démarches PDE pour amplifier l’évolution descomportements vers des mobilités alternatives,- la démonstration et la mise en œuvre de nouvel<strong>le</strong>s solutions de transportsinnovants pour conforter la démarche mobilité durab<strong>le</strong>.L’environnement du projet GIANT (énergie, transport)Le polygone présente une concentration exceptionnel<strong>le</strong> d’instituts ayant une implicationmajeure dans la recherche et <strong>le</strong> développement des nouvel<strong>le</strong>s énergies (énergiesrenouvelab<strong>le</strong>s et filière hydrogène et pi<strong>le</strong> à combustib<strong>le</strong>), <strong>le</strong>ur stockage (batteries,stockage hydrogène) et <strong>le</strong>ur intégration dans des systèmes. Il s’inscrit dans la régionRhône Alpes, en complémentarité des laboratoires régionaux de l’IFP, de l’INRETS, duCSTB, et de l’INES. Ce réseau régional couvre une large gamme de technologies pourl’hybridation des chaînes de traction é<strong>le</strong>ctrique, thermique et à PAC et pour laconvergence habitat-transport. Des liaisons entre <strong>le</strong>s principaux sites de Chambéry,Grenob<strong>le</strong> et Lyon pourront aussi servir de support de démonstration pour des véhicu<strong>le</strong>sde liaison interurbaine.La tail<strong>le</strong> du polygone, sa population et l’expertise disponib<strong>le</strong> sont donc propices à ladémonstration et au monitoring de différents véhicu<strong>le</strong>s et systèmes de transportsinnovants en conditions réel<strong>le</strong>s d’utilisation :- <strong>le</strong>s modes doux et notamment <strong>le</strong> vélo et <strong>le</strong> vélo à assistance é<strong>le</strong>ctrique en yincorporant de nouvel<strong>le</strong>s briques technologiques orientées usages et nouveauxservices, ainsi qu’un couplage avec <strong>le</strong>s énergies renouvelab<strong>le</strong>s- <strong>le</strong>s petits véhicu<strong>le</strong>s et utilitaires é<strong>le</strong>ctriques pour <strong>le</strong>s besoins de services ouinterventions sur <strong>le</strong> site et pour <strong>le</strong>s besoins de déplacements de certains visiteurssur <strong>le</strong> site. Différents modè<strong>le</strong>s et chaîne de traction (é<strong>le</strong>ctrique ou hybride à PAC)seront évalués.- <strong>le</strong>s systèmes de transport col<strong>le</strong>ctif sur pneus (autobus et autocars) pourrontnotamment être testés sur un circuit de navette interne répondant aux besoins dedéplacements des salariés aux entrées et sorties du site ainsi que pendant lajournée. Différents modè<strong>le</strong>s et chaîne de traction (é<strong>le</strong>ctrique ou hybride à pi<strong>le</strong> àcombustib<strong>le</strong>) seront évalués. Ces démonstrateurs s’inscriront parfaitement dansDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 24/71


<strong>le</strong> programme national issu du Grenel<strong>le</strong> de l’environnement. Ils pourront êtreétendus, en lien avec <strong>le</strong> SMTC à une exploitation en réseau urbain, en profitanttoujours des capacités de monitoring du site.La mise en œuvre des véhicu<strong>le</strong>s ou systèmes de transports innovants s’appuiera sur desplates-formes technologiques loca<strong>le</strong>s en cohérence et complémentaires à d’autresplates-formes régiona<strong>le</strong>s ou nationa<strong>le</strong>s.Un espace « mobilité durab<strong>le</strong> & transports innovants » regroupera <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s platesformes,stations, démonstrateurs ainsi qu’un showroom spécifique pour former unevitrine de ces technologies au cœur de la zone MINATEC.Les transports automatiques dans <strong>le</strong> cadre de GIANTLes démonstrations citées ci-dessus sont déjà engagées en partie et seront complétées etrenforcées dans <strong>le</strong>s années à venir avec l’évolution des projets et des technologies.Le projet GIANT et son pô<strong>le</strong> piétonnier avec la navette sont un cadre idéal pour tester etévaluer <strong>le</strong>s solutions de transports automatiques. Ces solutions ouvrent des perspectivesd’avenir pour équiper des sites privés ou publics mais aussi des dessertes urbaines deproximité.L’objectif est à terme d’équiper <strong>le</strong> site GIANT d’un système de navette automatiquepour <strong>le</strong>s déplacements des personnels (4500 aujourd’hui, 8000 à terme) et visiteurs(50000 par an aujourd’hui).Ce projet y contribue fortement.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 25/71


3 Contexte <strong>technique</strong> R&D3.1 Etat de l’art scientifique et <strong>technique</strong> au niveau mondial3.1.1 Vision généra<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s évolutions des véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriquesL’utilisation de moteurs é<strong>le</strong>ctriques est très ancienne. On trouvait en 1911 des taxisé<strong>le</strong>ctriques à Paris et à Londres et vers 1915, sa popularité était tel<strong>le</strong> que plus du tiersdes véhicu<strong>le</strong>s américains roulait à l'é<strong>le</strong>ctricité. Mais la rapide densification du réseaud’approvisionnement en essence a marqué <strong>le</strong> déclin des véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques.Le véritab<strong>le</strong> tournant fut lié à l’annonce du programme « Zero Emission Vehic<strong>le</strong> » parl'État de la Californie et à la prise de conscience croissante par l’opinion publique desproblèmes énergétiques (en termes de ressources comme d’émissions). A partir desannées 1990 de nombreux véhicu<strong>le</strong>s prototypes sont mis au point par <strong>le</strong>s constructeurs etde nouveaux concepts de mobilité sont en train de voir <strong>le</strong> jour.En matière de véhicu<strong>le</strong>s particuliers de nombreux constructeurs s’apprêtent aujourd’huià ouvrir <strong>le</strong>ur offre ou à proposer de nouvel<strong>le</strong>s solutions é<strong>le</strong>ctriques. L’année 2010 devraitmarquer une étape et <strong>le</strong> plan gouvernemental de soutien aux véhicu<strong>le</strong>s «décarbonés »devrait donner une impulsion nouvel<strong>le</strong>.En matière de transports col<strong>le</strong>ctifs, <strong>le</strong> déploiement des bus é<strong>le</strong>ctriques a été favorisé parl’opération « 100 bus é<strong>le</strong>ctriques » lancée en septembre 2004 par l’ADEME qui a permisla réalisation de 18 projets et la mise en service d’une centaine de bus dans unequinzaine d’agglomérations fournis par un petit nombre d’entreprises.L’ensemb<strong>le</strong> des recherches et développements en cours s’attachent à augmenter <strong>le</strong>sprestations de ces catégories de véhicu<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s rendre aussi proches que possib<strong>le</strong> decel<strong>le</strong>s offertes par <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s thermiques : coût identique pour une utilisationidentique.Les procédés permettent d’améliorer considérab<strong>le</strong>ment la durée de rechargement debatteries à forte capacité de stockage, au point de <strong>le</strong> rendre compétitif par rapport autemps nécessaire pour faire un p<strong>le</strong>in de carburant.3.1.2. Les véhicu<strong>le</strong>s intelligents et <strong>le</strong>ur intégration dans la vil<strong>le</strong>Le véhicu<strong>le</strong> intelligent et son intégration dans la vil<strong>le</strong> de demain intéressent denombreux acteurs sociaux. Le but est de concevoir des véhicu<strong>le</strong>s sûrs, munisd'assistances automatiséesDepuis 30 ans, l’é<strong>le</strong>ctronique envahit moteur et commandes : de l’injection à ladirection, des suspensions au freinage, de nombreuses fonctions mécaniques du véhicu<strong>le</strong>sont désormais contrôlées par l’informatique. Le conducteur peut éga<strong>le</strong>ment faire appelà des outils d’aide à la navigation pour localiser son véhicu<strong>le</strong> et adapter son parcours.Depuis quelques années, il peut même céder une partie du contrô<strong>le</strong> de son véhicu<strong>le</strong> àl’é<strong>le</strong>ctronique, comme <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de stabilité ESP (E<strong>le</strong>ctronic Stability Program), quirectifie <strong>le</strong>s « coups de volant » un peu brusques, ou des systèmes à base de radars quirégu<strong>le</strong>nt la vitesse du véhicu<strong>le</strong> en fonction des véhicu<strong>le</strong>s qui <strong>le</strong> précèdent.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 26/71


Parallè<strong>le</strong>ment aux développements de ces systèmes d’assistance à la conduite uneapproche rigoureusement nouvel<strong>le</strong> a été abordée : cel<strong>le</strong> des CyberCars, un nouveaugenre de véhicu<strong>le</strong>s, tota<strong>le</strong>ment automatisés. Leur développement s’intègre dans unevision considérab<strong>le</strong>ment renouvelée de la vil<strong>le</strong> et de son environnement. L’objectif estde diminuer l’usage de la voiture privée, encombrante (el<strong>le</strong> est en stationnement la plusgrande partie du temps), polluante, souvent utilisée par une seu<strong>le</strong> personne et souventbloquée dans <strong>le</strong>s embouteillages. Ces véhicu<strong>le</strong>s seraient appelés à devenir uncomplément à des transports en commun rapides et efficaces. Une façon d’améliorerl’attractivité et la qualité de vie en vil<strong>le</strong> tout en augmentant la mobilité.Equipé de capteurs (caméras, radars, etc.), <strong>le</strong> CyberCar est capab<strong>le</strong> de reconnaître seulson environnement avec une fiabilité suffisante pour <strong>le</strong> laisser se déplacer en autonomietota<strong>le</strong>, à faib<strong>le</strong> vitesse. A terme, <strong>le</strong>s CyberCars pourraient éga<strong>le</strong>ment évoluer sur desinfrastructures spécifiques à moyenne voire haute vitesse. Ces véhicu<strong>le</strong>s pourraient aussifonctionner au choix en mode automatique sur <strong>le</strong>s infrastructures dédiées ou en modemanuel pour s’intégrer à la circulation norma<strong>le</strong>. Une solution qui pourrait, de ce fait,intéresser à nouveau la sphère privée.Les technologies permettant de faire circu<strong>le</strong>r en sécurité des véhicu<strong>le</strong>s automobi<strong>le</strong>s sansconducteur dans des environnements privés et fermés existent aujourd'hui et ont faitl'objet de démonstrations et de réalisations opérationnel<strong>le</strong>s depuis plusieurs années.La recherche et l'industrie françaises sont bien représentées dans <strong>le</strong> domaine des«CyberCars ». Les démonstrations de transport urbain se sont limitées jusqu'ici à desdémonstrations technologiques avec par exemp<strong>le</strong> quelques véhicu<strong>le</strong>s tournant pendantquelques jours ou semaines, sans que l'on ait encore étudié une réel<strong>le</strong> offre de services.Les réactions des usagers potentiels et <strong>le</strong>s besoins réels des utilisateurs n’ont donc pasété analysés sur une longue période ni sur des besoins réels. Les seu<strong>le</strong>s utilisationspermanentes en France se situent dans des parcs d'attraction (SIMSERHOF et VULCANIA)où <strong>le</strong>s CyberCars, avec accompagnant pour des raisons d’homologation vis à vis desrèg<strong>le</strong>ment actuels, permettent d'améliorer <strong>le</strong> service rendu aux visiteurs.3.1.3 La recherche sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s intelligentsa) en FranceL’INRIA est l’épicentre de la recherche en France dans <strong>le</strong> domaine de la routeautomatisée par <strong>le</strong> biais du projet horizontal IMARA (Informatique, Mathématiques etAutomatique pour la Route Automatisée). IMARA fait partie du consortium « la routeautomatisée » (LARA) en coopération avec l’éco<strong>le</strong> des mines de Paris. L’INRIA participe àde nombreuses recherches en France en collaboration avec d’autres laboratoires derecherche et des industriels (notamment <strong>le</strong>s membres du consortium de ce projet).<strong>Mo</strong>biVIP -Véhicu<strong>le</strong>s Individuels Publics pour la <strong>Mo</strong>bilité en centre vil<strong>le</strong>- (2005-2008), estun projet de recherche du Predit 3, Groupe Intégration des Systèmes d’Information et deCommunication. Il réunit dans un programme de R&D :Cinq laboratoires de recherche :- Laboratoire Informatique, Signal et Systèmes de l’université de SophiaAntipolisDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 27/71


- Laboratoire informatique, image et interaction de l’université de La Rochel<strong>le</strong>- Laboratoire des sciences et matériaux pour l’é<strong>le</strong>ctronique et l’automatique(LASMEA) de l’Université Blaise Pascal de C<strong>le</strong>rmont Ferrand- Unité mixte de recherche heuristique et diagnostic des systèmes comp<strong>le</strong>xes(HEUDIASYC) de l’UTC- INRIAEt six entreprises :ROBOSOFTCEOLIA, Technologies de la communication et de la mobilitéBE NOMAD, Technologie de bases de données spatia<strong>le</strong>s portab<strong>le</strong>s outils logiciels pour <strong>le</strong>ssystèmes d’aide à la décision et à l’informationCaisse Commune, Premier service d’auto-partage sur ParisTransitec, Etudes de planification et d'exploitation de systèmesWysiwyg, Gestion des flux d’informations, déplacements<strong>Mo</strong>biVIP fournit des briques technologiques clés pour <strong>le</strong> déploiement intégré de servicesde mobilité en milieu urbain basés sur un système de transport - <strong>le</strong>s Véhicu<strong>le</strong>s IndividuelsPublics - et un système d'information s'intégrant dans la politique de gestion globa<strong>le</strong> desdéplacements à l'échel<strong>le</strong> d'un centre vil<strong>le</strong>. Les points forts du projet qui a été menésont :- l’intégration, à la croisée entre conduite assistée et automatique, télécoms,modélisation- transport, évaluation de service,- démonstrations sur 5 sites expérimentaux complémentaires,- valorisation : potentialité de transfert technologique.b) La recherche européenneL’ Union Européenne finance depuis de nombreuses années des projets sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>sintelligents.• CARSENSE (<strong>2000</strong>-2002) concerne <strong>le</strong> développement d'un système deperception pour l'automobi<strong>le</strong> destiné aux applications d'assistance à laconduite.• CYBERCAR, CYBERMOVE et CYBERCAR 2 (2006-2008) visaient l’utilisation desvéhicu<strong>le</strong>s automatisés et l’interaction entre <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s et l’infrastructureet entre <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s eux-mêmes ; ils ont été <strong>le</strong>s premiers projets européenssur <strong>le</strong>s transports urbains à base de CyberCars. Ils ont été financés à hauteurde 5M€ pendant <strong>le</strong>s années 2001 à 2004.• CITYMOBIL est un programme en cours financé en partie par la CommissionEuropéenne (6ème programme cadre de recherche et développementeuropéen). L'une de ses particularités est de proposer la réalisation de 3grands démonstrateurs de ces nouvel<strong>le</strong>s technologies en Espagne (Bus à hautNiveau de Service partiel<strong>le</strong>ment automatisé à Castellón), Ang<strong>le</strong>terre(véhicu<strong>le</strong>s 4 places à conduite automatisée sur infrastructure dédiée àl’aéroport d’Heathrow) et Italie (véhicu<strong>le</strong>s 20 places à conduite automatiséesur voie réservée reliant <strong>le</strong> parking et l’entrée du parc des expositions deRome).Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 28/71


• CITYNETMOBIL (7ème PCRD) vise à aider <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>urs réf<strong>le</strong>xions sur<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s possibilités des systèmes de transport automatisés. Il est ouvertà toutes <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s européennes intéressées à court, moyen ou long terme par<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s technologies de transport automatisé dans <strong>le</strong> cadre del’évolution de <strong>le</strong>urs structures urbaines et de <strong>le</strong>urs réseaux de transport. Ceprojet soutient ainsi <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s en proposant son expertise, desdémonstrations et des conférences.Fin octobre 2008, La Rochel<strong>le</strong> – partenaire du projet européen City<strong>Mo</strong>bil a accueilli unedémonstration de véhicu<strong>le</strong>s automatisés organisée dans <strong>le</strong> cadre de la semaineeuropéenne de la <strong>Mo</strong>bilité. Plusieurs véhicu<strong>le</strong>s fournis par des organismes partenaire(INRIA, CRF, IAI, Robosoft et TNO ont été présentés au public et ont permis de montrer laconduite de véhicu<strong>le</strong>s automatisés et des fonctions comme <strong>le</strong> « platooning » (flotte devéhicu<strong>le</strong>s se déplaçant sur une route en coordonnant <strong>le</strong>urs mouvements par une"accroche immatériel<strong>le</strong>" entre chaque véhicu<strong>le</strong>) pendant 10 jours. Le public a pu essayerces véhicu<strong>le</strong>s.c) La recherche internationa<strong>le</strong>Le Japon a longtemps été <strong>le</strong> <strong>le</strong>ader en recherche sur la conduite automatisée desvéhicu<strong>le</strong>s. Ces recherches ont donné lieu à de nombreuses <strong>technique</strong>s qu’on trouvemaintenant à bord des véhicu<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de croisière intelligent, <strong>le</strong> maintienen ligne, <strong>le</strong> freinage d’urgence, <strong>le</strong> parking automatique. Cependant, ces produits neconcernent qu’exclusivement <strong>le</strong>s assistances à la conduite pour <strong>le</strong> moment. Des bustota<strong>le</strong>ment automatisés ont cependant vu <strong>le</strong> jour chez Toyota ainsi que des petitsvéhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques automatiques qui ont été mis en démonstration dans <strong>le</strong> « showroom» de Toyota à Tokyo.La Chine, grâce à une collaboration financée par la Commission Européenne dansCyberC3 avec l’INRIA et Coimbr, a pu développer ses propres véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriquesautomatisés au sein de l’Université Jiao Tong de Shanghai mais ceci n’a toujours pasdonné lieu à un transfert technologique.Singapour a aussi été très actif au niveau de la recherche sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s automatisésdans <strong>le</strong>s années <strong>2000</strong> (en particulier dans un partenariat avec l’INRIA) mais là aussi <strong>le</strong>srecherches sont restées au niveau académique.Aux USA, après des démonstrations de conduite automatique sur autoroutes dans <strong>le</strong>sannées 1990 (démonstration de San Diego en 1997) menées dans <strong>le</strong> cadre d’un grandprojet fédéral (AHS) entre <strong>le</strong>s industriels et <strong>le</strong>s universitaires, la recherche s’estconcentrée sur <strong>le</strong>s aides à la conduite et sur des projets militaires. En 2005, <strong>le</strong> DARPA alancé » une série de « chal<strong>le</strong>nges » sur la conduite tota<strong>le</strong>ment automatisée qui a conduitun certain nombre d’équipes d’universitaires et d’industriels (dont certain européens) adémontrer la possibilité de la conduite tota<strong>le</strong>ment automatique dans des environnementsurbains quelconques. Mais <strong>le</strong>s produits ne sont pas encore là, sauf peut-être dans <strong>le</strong>domaine militaire.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 29/71


3.1.4 Les aspects énergétiquesLes principaux développements concernant <strong>le</strong>s CyberCars ont été principa<strong>le</strong>mentcentrés sur <strong>le</strong>s aspects automatisation, guidage, prise en compte de l’environnement.Les aspects énergétiques se sont principa<strong>le</strong>ment appuyés sur <strong>le</strong>s développementsconcernant <strong>le</strong>s autres véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques.La spécificité des applications (vitesse limitée, rayon d’action réduit, fonctionnementen continu) mérite une approche particulière de la chaine énergétique globa<strong>le</strong> pour undéploiement plus large des CyberCars.Certaines approches comme <strong>le</strong> « biberonnage » (recharge rapide en cours de trajet ontfait l’objet de quelques démonstrations limitées.3.2 Acquis des partenaires3.2.1. RobosoftRobosoft est un acteur sur <strong>le</strong> domaine de la robotique mobi<strong>le</strong> depuis sa création en 1985et a donc capitalisé de nombreux acquis technologique sur ce point. Le transportautomatique de personne a été abordé dans <strong>le</strong>s années 90 en développant de petitsvéhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques de recherche (CYCAB) pour l’INRIA et d’autres laboratoiresétrangers (environ 20 véhicu<strong>le</strong>s livrés).RobuRIDE15robuCARRobosoft a participé à plusieurs projets de R&D Européens et nationaux (<strong>Mo</strong>biVip,CYBERCAR et CYBERCAR2) sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s automatisés de transport de personne et adéveloppé un petit véhicu<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique robotisé robuCAR.Robosoft est partenaire du projet CITYMOBIL dans <strong>le</strong> <strong>le</strong>quel il coopère sur <strong>le</strong>s suivant :Anticollision et évitement d’obstac<strong>le</strong>, certification et sécurité, gestion de flotte, …Robosoft coopère éga<strong>le</strong>ment, dans <strong>le</strong> cadre de ce projet, sur <strong>le</strong>s multip<strong>le</strong>sdémonstrations (Showcases) réalisées sur <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s partenaires et est maître d’oeuvre dudémonstrateur opérationnel sur la vil<strong>le</strong> de ROME (3 véhicu<strong>le</strong>s de transport automatique(24 personnes), guidé par DGPS hybridé, pour <strong>le</strong> parc d’exposition de Rome.Robosoft est éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>ader du projet CTS-SAT (DGE-ULISS) en partenariat avec <strong>le</strong>LCPC et la société M3S qui a pour objet de développer des technologie de navigation sûreDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 30/71


en exploitant <strong>le</strong>s données de positionnement et d’intégrité GPS/ EGNOS associée à unehybridation serrée. Le projet doit se conclure à la fin de l’année 2009 avec unedémonstration sur la cité de l’Espace avec <strong>le</strong> petit véhicu<strong>le</strong> robuCAR.Robosoft a éga<strong>le</strong>ment une forte expérience industriel<strong>le</strong> sur ce domaine avec desréalisations comme <strong>le</strong> système de navette pour SIMSHERHOF et <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>sautomatiques opérationnels sur <strong>le</strong> site de Vulcania depuis 2008. (Cf chapitre 2.3« description des partenaires »). Cette expérience industriel<strong>le</strong> lui donne éga<strong>le</strong>ment unevision des contraintes d’exploitation et d’implantation de ce type de système au niveaucommercial et de la certification qui reste un sujet encore à largement approfondir pour<strong>le</strong> déploiement futur de tels systèmes.3.2.2. INRIAL’équipe IMARA de l’INRIA travail<strong>le</strong> depuis <strong>le</strong> début des années 1990 sur l’automatisationde véhicu<strong>le</strong>s urbains. Ses premières démonstrations datent de 1994 avec unaccoup<strong>le</strong>ment immatériel de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques à base d’un capteur optiquespécifiquement développé pour cela et d’algorithmes de contrô<strong>le</strong> longitudinal et latéral(technologie brevetée). Depuis cette époque, l’équipe IMARA, en liaison avec d’autreséquipes de l’INRIA, a continué ses travaux de recherche pour aboutir à une expertisereconnue au niveau mondial et à de nombreuses démonstrations de véhicu<strong>le</strong>sautomatiques. Plus d’une centaine d’artic<strong>le</strong>s ont été publiés ainsi qu’une dizaine dethèses. Une suite logiciel<strong>le</strong> (déposée en grande partie) est maintenant disponib<strong>le</strong> au seinde l’INRIA pour réaliser des systèmes à base de véhicu<strong>le</strong>s automatiques.3.2.3. CEAAu LITEN, <strong>le</strong> Laboratoire des Systèmes Solaires (L2S) est issu du regroupement del’activité stockage de l’énergie et systèmes photovoltaïques dans <strong>le</strong> cadre de lacréation de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES), fin 2005. Ce laboratoireest impliqué dans <strong>le</strong>s tests, la compréhension, la modélisation et la gestion dessystèmes de stockage de l’énergie. Le L2S présente à ce titre une expérience deplus de dix ans dans <strong>le</strong> stockage de l’énergie et constitue un <strong>le</strong>ader européen dela thématique avec des actions de recherche sur l’évaluation et l’intégration desbatteries. Ce laboratoire a notamment coordonné <strong>le</strong> réseau Européen INVESTIRE[1] qui a permis de dresser un état de l’art sur <strong>le</strong>s performances de l’ensemb<strong>le</strong>des systèmes de stockage.Le L2S dispose d’une cinquantaine de voies de cyclage petite et moyennepuissance (< 500 W), ainsi que d’une quinzaine de voies de cyclage fortepuissance (de 1 kW à 80 kW) dédiées notamment à l’application transport. Le L2Sdispose éga<strong>le</strong>ment de deux laboratoires de caractérisation é<strong>le</strong>ctrochimiques, ets’appuie en particulier sur son expertise basée sur la spectroscopie d’impédancepour appréhender <strong>le</strong>s mécanismes de fonctionnement et de vieillissement desbatteries, et définir <strong>le</strong>s algorithmes de gestion qui décou<strong>le</strong>nt de ces analyses.[1] INVESTIRE network – investigation of storage technologies for intermittentrenewab<strong>le</strong> energies in Europe, Journal of Power Sources, vol. 125 (2004), F.Mattera, S. Hubert and P. Malbranche.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 31/71


Au LITEN, <strong>le</strong> LPAC regroupe une activité sur <strong>le</strong>s systèmes pi<strong>le</strong>s à combustib<strong>le</strong>s etune activité véhicu<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique.Il est connu pour ces action de recherche et développement dans <strong>le</strong> domaine despi<strong>le</strong>s à combustib<strong>le</strong>s industriel<strong>le</strong>s (technologie GENEPAC avec PSA), intégrationdes systèmes pi<strong>le</strong>s à combustib<strong>le</strong> au sein de véhicu<strong>le</strong>s (projet FiSyPAC : voitureé<strong>le</strong>ctrique à batterie lithium avec range extender à pi<strong>le</strong> à combustib<strong>le</strong>). Pour <strong>le</strong>ssystèmes pi<strong>le</strong>s à combustib<strong>le</strong>, une architecture é<strong>le</strong>ctrique générique estmaintenant utilisée où <strong>le</strong> système pi<strong>le</strong> à combustib<strong>le</strong> est hybridé avec unebatterie lithium, qui est maintenant à base de phosphate de fer du fait du niveaude sécurité et des performances en puissance à la charge et à la déchargeautorisés par cette technologie.Sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques, <strong>le</strong> LPAC mène des actions de monitoring et deretour d’expérience de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques et hybrides, et a fait des premièrespublications sur ce thème. Il développe des packs batteries à haut niveau desécurité et à coût d’usage maîtrisé à base de technologie phosphate de ferd’éléments commerciaux ou selon des technologies CEA. Il valide <strong>le</strong> gain obtenupar ces technologies sur un véhicu<strong>le</strong> démonstrateur. Le LPAC a investi récemmentdans un banc de tests de chaînes motorisations é<strong>le</strong>ctriques. (250kW, 500N.m) quipermet <strong>le</strong>s tests des convertisseurs, ondu<strong>le</strong>urs et moteurs.3.2.4. INDUCTINDUCT a développé un savoir-faire dans la conception de véhicu<strong>le</strong>s robotisés à travers,notamment, ses participations aux deux dernières éditions du DARPA Chal<strong>le</strong>nge.En 2005, et en 2007, INDUCT a participé à ces courses de véhicu<strong>le</strong>s autonomes, lapremière dans <strong>le</strong> désert californien, et la seconde en milieu tota<strong>le</strong>ment urbain. Pourchacune de ces compétitions, INDUCT a transformé, en 2006, en véhicu<strong>le</strong> autonome, unProTruck Chevro<strong>le</strong>t, qui court habituel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> rallye Paris-Dakar, et en 2007, unRenault Grand Scenic.INDUCT participe à différents projets et fournit des prestations de développements dansses domaines de compétences parmi <strong>le</strong>squels : Pour <strong>le</strong> compte du LIVIC : Amélioration d’une approche de fusion multi-capteurset portage dans l’environnement logiciel du projet LOVe Pour <strong>le</strong> compte d’EADS : Réalisation d’une analyse fonctionnel<strong>le</strong> de constructiondynamique d’environnement, et fourniture de données simulées. Le but de ceprojet est de réaliser une pré-étude sur la création et la localisation d’unepersonne dans un bâtiment hosti<strong>le</strong>. ODIAAC : Depuis 2007, INDUCT participe au projet ODIAAC (ODométrie Intégréepour Applications d’Aide à la Conduite), labellisé par <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> de compétitivitéSystem@tics aux côtés de Renault, du CEA et du LASMEA. Sa contribution estprincipa<strong>le</strong>ment liée à l’intégration et à la mise en place de la plateformed’acquisition et d’expérimentation ainsi que sur <strong>le</strong> développement d’une solutionde correction GPS par transmission GPRS. Depuis 2008, INDUCT est porteur du projet MERIT (<strong>Mo</strong>du<strong>le</strong>s E<strong>le</strong>ctroniquesRobotisés Intelligents pour <strong>le</strong>s Transports) labellisé par <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> de compétitivitéMOV’EO et qui a pour objectif de développer un système d’aide à la conduite deseconde monte associé à des systèmes portab<strong>le</strong>s de navigation.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 32/71


Sur la base de son expérience et de ses réalisations, INDUCT développeaujourd’hui, avec des partenaires, un véhicu<strong>le</strong> urbain é<strong>le</strong>ctrique, en prioritédestiné aux col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s, qui sera mis sur <strong>le</strong> marché fin 2009. Sur cettebase, une offre de véhicu<strong>le</strong>s bi-modes drive-by-wire ainsi qu’un concept devéhicu<strong>le</strong> urbain exclusivement robotisé sont prévus. Ce véhicu<strong>le</strong> est la base desnavettes urbaines robotisées fournies pour ce projet par Induct.3.2.5. PVIPVI est constructeur de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques depuis 1990.Son expérience dans <strong>le</strong> domaine des véhicu<strong>le</strong>s de voirie, puis dans <strong>le</strong> domaine desvéhicu<strong>le</strong>s de transport en commun de personnes au travers de sa division GEPEBUSen fait l’un des principaux acteurs dans <strong>le</strong> domaine des véhicu<strong>le</strong>s E<strong>le</strong>ctriquesIndustriels au niveau européen.Au travers de ses différents travaux, PVI a développé des connaissances et uneexpertise dans <strong>le</strong> domaine de la conception et de la mise en œuvre des chaînescinématiques pour véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques.L’essentiel des véhicu<strong>le</strong>s E<strong>le</strong>ctriques Industriels autonomes qui sont en service enFrance, a été conçu et réalisé par PVI.PVI a acquis au travers du minibus tout é<strong>le</strong>ctrique lancé en <strong>2000</strong> « OREOS 55 E »de 50 places, une expérience unique sur la recharge rapide et a poursuivi sestravaux dans ce domaine en développant des <strong>technique</strong>s d’hybridation batteries /supercondensateurs et des <strong>technique</strong>s de transfert d’énergie de supercapacités àsupercapacités.Pour protéger ses travaux, PVI a déposé un brevet du système WATT qui décrit laCharge Ultra Rapide (C.U.R.) appliquée à un autobus urbain.3.2.7 Urba <strong>2000</strong>La vocation d’Urba <strong>2000</strong> est de favoriser l’introduction de l’innovation dans <strong>le</strong>fonctionnement des territoires. La mobilité constitue son axe central depuis sa créationen 1985.Urba <strong>2000</strong> a déposé, dès la fin des années 80, <strong>le</strong> brevet de « Transcarte » premièreapplication de carte à mémoire multimoda<strong>le</strong> et multiservices dans <strong>le</strong> domaine de lavente et de la distribution de titres dans <strong>le</strong> transport public. El<strong>le</strong> s’est intéressée très tôtà l’information routière embarquée en déposant <strong>le</strong> brevet « INF-FLUX » cédé depuis àune PME française, Carte Blanche Conseil.Recentrée sur <strong>le</strong> métier d’ensemblier, Urba <strong>2000</strong> a contribué à la mise en place, àl’échel<strong>le</strong> européenne, du chronotachygraphe é<strong>le</strong>ctronique européen, systèmeé<strong>le</strong>ctronique qui permet de contrô<strong>le</strong>r <strong>le</strong> temps de conduite des conducteurs de poidslourds.Urba <strong>2000</strong> assume, depuis 2002, une mission d’assistance de la Mission des transportsintelligents du Ministère chargé des transports et du développement durab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>déploiement, en France, de services d’information multimoda<strong>le</strong> intéropérab<strong>le</strong> et de labil<strong>le</strong>ttique.El<strong>le</strong> participe aux instances de normalisation du domaine et est impliquée dans plusieursprojets de recherche européens.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 33/71


Le Président de l’association préside éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> Groupe interministériel <strong>Mo</strong>bilités etVéhicu<strong>le</strong>s E<strong>le</strong>ctriques et a occupé la fonction de Délégué interministériel à la SécuritéRoutire, Directeur de la Circulation et de la Sécurité Routières. Au sein de la commissioninterministériel<strong>le</strong> Véhicu<strong>le</strong>s Propres, il a présidé <strong>le</strong>s propositions d’étiquetage CO2 qui aservi de base au dispositif bonus-malus.3.3 Verrous et ruptures technologiquesLes verrous <strong>technique</strong>s concernent l’ensemb<strong>le</strong> des éléments du projet :- <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s- l’approche énergétique- la navigation- l’interopérabilitéa) Les véhicu<strong>le</strong>s :Le type d’application de ces véhicu<strong>le</strong>s est très spécifique :- vitesse faib<strong>le</strong> (de l’ordre de 30 km/h maxi et 15Km/h moyenne),- cyc<strong>le</strong>s d’usage type transport urbain (arrêts, accélération, performance 200km maximum /jour),- rayon d’action limité (quelques kilomètres),- poids à vide léger,- design adapté.Ces véhicu<strong>le</strong>s doivent de plus cependant être particulièrement robustes et avec destechnologies « bas coûts » adaptées à des séries limitées.b) Approche énergétique :L’usage de ces véhicu<strong>le</strong>s présente une particularité avec un usage continu sans arrêtcontrairement aux véhicu<strong>le</strong>s avec conducteurs (arrêts programmés des conducteurs)ayant un impact sur <strong>le</strong>s stratégies de recharge. Trois possibilités existent :- recharge <strong>le</strong>nte véhicu<strong>le</strong>s (avec batteries d’énergie) et autonomie importante- recharge très rapide (biberonnage) en quelques secondes (typiquement 20secondes pendant l’arrêt aux arrêts) Autonomie faib<strong>le</strong> mais adaptée avec unnombre suffisant de stations de recharge. Technologie de référence supercapacités.- recharge rapide en quelques minutes (nécessite un arrêt qui impose un retraitde service momentané du véhicu<strong>le</strong>) : une station de recharge. Autonomie plusfaib<strong>le</strong> avec capacité de batterie adaptéeLe plan R&D prend en compte l’évaluation de ces différentes stratégies en fonction descaractéristiques des véhicu<strong>le</strong>s et des solutions commercia<strong>le</strong>s de référence pour <strong>le</strong>s deuxpremiers points avec <strong>le</strong> développement d’un pack spécifique pour la solution du point3.Cette approche énergétique est essentiel<strong>le</strong> et devra être effectuée en fonction desvéhicu<strong>le</strong>s, des parcours, et sera un élément important dans l’évaluation technicoéconomique et <strong>le</strong>s démonstrations sur <strong>le</strong> sites nomades.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 34/71


c) La navigation:La navigation des Cybecars est éga<strong>le</strong>ment un verrou technologique important pour unsystème de transport automatique. Dans <strong>le</strong> cadre de ce projet, chaque partenaireapporte déjà ses compétences et briques technologiques dans ce domaine avec toutefoisun ensemb<strong>le</strong> de limitation par rapport à un site quelconque comme par exemp<strong>le</strong>• Problème de couverture de certaine zone du site par un récepteur GPS,nécessitant par exemp<strong>le</strong> un choix des parcours ou un aménagement spécifique.• Problème de perception de certaine zone caractéristique de l’environnementnécessitant éga<strong>le</strong>ment un aménagement.• Robustesse des données de localisationDes travaux complémentaires seront donc réalisés par <strong>le</strong>s partenaires fournisseurs deCybercars afin de rendre plus robustes <strong>le</strong>s fonctions de navigation des véhicu<strong>le</strong>s enfaisant appel à une hybridation plus complète de multip<strong>le</strong>s données de perception(odométrie, inertiel, Vision, télémétrie laser, GPS, ).Ces travaux incluront éga<strong>le</strong>ment des améliorations en robustesse de la gestion descollisions, notamment vis-à-vis d’obstac<strong>le</strong>s dynamiques (circulation d’un groupe devéhicu<strong>le</strong>s automatiques avec éventuel<strong>le</strong>ment cohabitation partiel<strong>le</strong> avec des véhicu<strong>le</strong>sde service non automatiques).d) L’interopérabilité :L’introduction d’une offre de systèmes de transport automatisés repose en premier lieusur la capacité d’automatisation et de coordination d’une flotte de véhicu<strong>le</strong>s. Cel<strong>le</strong>-ci nesera possib<strong>le</strong> qu’en créant <strong>le</strong>s conditions d’une interopérabilité suffisante entre desvéhicu<strong>le</strong>s de différents types produits par des fabricants différents; el<strong>le</strong>s résulteront deréférentiels suffisamment précis pour être largement implémentés.L’interopérabilité signifie de fait la possibilité de faire cohabiter au sein d’une mêmeflotte des véhicu<strong>le</strong>s d’origines différentes. Une tel<strong>le</strong> interopérabilité nécessite que <strong>le</strong>sfabricants de Cybercars s’accordent sur <strong>le</strong>s interfaces, comme par exemp<strong>le</strong> :• <strong>le</strong>s protoco<strong>le</strong>s de communication entre <strong>le</strong>s différents éléments constituant <strong>le</strong>système de transport,• la gestion de la mobilité, de la sécurité, du platooning,…• la gestion de l’énergie,• <strong>le</strong>s IHM utilisateurs/passagers.Ces règ<strong>le</strong>s, une fois définies, permettront aux clients finaux de personnaliser <strong>le</strong>urs choixparmi une offre multi-constructeurs, mais aussi et surtout de réduire <strong>le</strong>s coûts de miseen œuvre tout en assurant une pérennité au système.La réalisation des spécifications correspondantes est essentiel<strong>le</strong> pour la réalisation desystèmes interopérab<strong>le</strong>s au sein du démonstrateur et ensuite pour parvenir à un standardde fait acceptab<strong>le</strong> par <strong>le</strong> plus grand nombre d’industriels. La production de cesspécifications dans <strong>le</strong> cadre du projet et la réalisation des tests et évaluation durant laphase de mise route et exploitation, permettant d’en garantir la fiabilité et la qualité,représentent donc une rupture importante générée par <strong>le</strong> projet.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 35/71


3.4 Contribution à des actions col<strong>le</strong>ctives et aux partenariats stratégiquesLes partenaires du projet sont fortement impliqués dans des programmes de rechercheeuropéens et <strong>le</strong>s expérimentations loca<strong>le</strong>s. Ces recherches ont été souvent orientéesvers <strong>le</strong>s verrous <strong>technique</strong>s, technologiques et <strong>le</strong>s avancées envisageab<strong>le</strong>s.L’objectif du projet IZARGIDARI est de préparer la phase de diffusion industriel<strong>le</strong> etcommercia<strong>le</strong> du service, qui est une étape comp<strong>le</strong>xe et peu (pour ne pas dire pas)abordée dans <strong>le</strong>s projets de recherche jusqu’à présent. L’intégration des savoir faired’un constructeur automobi<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> consortium pour définir <strong>le</strong>s spécificationsconstituera un des éléments fondamentaux pour <strong>le</strong> développement industriel futur àgrande échel<strong>le</strong>.a) Le projet s’inscrit dans une logique de développement durab<strong>le</strong> et de véhicu<strong>le</strong>« transport de personnes » tout é<strong>le</strong>ctrique en proposant des solutions de transport decourte distante termina<strong>le</strong> « dernier kilomètre » permettant de valoriser <strong>le</strong>s systèmes detransport en commun avec des système terminaux plus soup<strong>le</strong>s.Cette démarche a été initialisée par <strong>le</strong>s projets européens CITYMOBIL et CITYNETMOBIL.Un séminaire s’est tenu à La Rochel<strong>le</strong> en septembre 2008 et a rassemblé une centaine dedélégations ainsi que la presse ; ROBOSOFT a accueilli <strong>le</strong>s 22 et 23 Janvier 2009 plus detrente experts Européens des projets City<strong>Mo</strong>bil et CityNet<strong>Mo</strong>bil, pour un ensemb<strong>le</strong> demeetings <strong>technique</strong>s concernant <strong>le</strong>s systèmes de transport automatique de personnes.Les expérimentations européennes sont nombreuses : Castellón, Rome et Heathrow sont<strong>le</strong>s grands sites pilotes de démonstration, mais d’autres vil<strong>le</strong>s, notamment Uppsala enSuède et Lausanne en Suisse, hébergent des projets de plus petite envergure.b) Les travaux de normalisation et d’homologation engagés permettront à l’ensemb<strong>le</strong> dela communauté de recherche autour des CyberCars d’al<strong>le</strong>r au-delà des phasesd’expérimentations et d’engager la phase de développement à plus grande envergure. Cebesoin de normalisation, concerne, en particulier, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de sécurité à adopter pour<strong>le</strong>s différentes parties de ces systèmes en fonction de la nature et du mode de gestiondes lieux sur <strong>le</strong>squels ils sont implantés. Ils ne pourront cependant pas, pendant <strong>le</strong>sdélais du projet, participer au processus normatif autrement que par la production dedocuments issus de l'analyse des expérimentations réalisées. Cette démarche concrète etouverte devrait être appréciée des normalisateurs dans la mesure où el<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur évitera deperdre du temps en débats stéri<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s avantages et inconvénients des différentessolutions propriétaires.c) Les pô<strong>le</strong>s de compétitivité qui travail<strong>le</strong>nt dans <strong>le</strong> domaine des transports et del’environnement seront approchés et, a minima, informés ; exemp<strong>le</strong>s :- pô<strong>le</strong> MOVEO (systèmes de transport individuels et col<strong>le</strong>ctifs complémentaireset cohérents),- pô<strong>le</strong> ADVANCITY (vil<strong>le</strong>s et mobilités durab<strong>le</strong>s),- pô<strong>le</strong> de compétitivité mobilité et transport avancés (MTA Poitou-Charentes),- pô<strong>le</strong> I-Trans, pour <strong>le</strong>s aspects de sécurité,- pô<strong>le</strong> de compétitivité du Grand Lyon sur <strong>le</strong>s transports col<strong>le</strong>ctifs urbains depersonnes et de marchandises,- pô<strong>le</strong> de compétitivité « véhicu<strong>le</strong>s du futur »- …Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 36/71


Des relations seront entretenues en phase amont du projet avec <strong>le</strong>s experts de ces pô<strong>le</strong>s.Des participations à des forums, séminaires et congrès seront envisagées. En phase derésultats un dialogue sera organisé afin d’évoquer la poursuite industriel<strong>le</strong> du projet.d) Le projet devrait créer une dynamique conduisant à une demande de labellisationauprès d’un ou plusieurs de ces pô<strong>le</strong>s de compétitivé.3.5 Impacts sur la société et l’environnement3.5.1. Le trafic routier et <strong>le</strong>s émissions de gaz à effet de serreÀ travers toute l'Europe, l'augmentation du trafic dans <strong>le</strong>s centres-vil<strong>le</strong>s conduit à desencombrements chroniques aux nombreuses conséquences néfastes, en termes de tempsperdu et de nuisances environnementa<strong>le</strong>s. L'économie européenne perd chaque annéeprès de 100 milliards d'euros, soit 1 % du PIB de l'UE, du fait de ce phénomène. Alors que<strong>le</strong>s pollutions, atmosphérique et sonore, s'intensifient chaque année, la circulationurbaine est à l'origine de 40 % des émissions de CO2 et de 70 % des émissions d'autrespolluants issus du transport routier. En France en 2005, <strong>le</strong>s transports étaientresponsab<strong>le</strong>s de 26,5 % des émissions de GES (tous GES confondus dont <strong>le</strong> CO2), dont 24 %pour <strong>le</strong> transport routier. Les poids lourds diesel, seuls, sont responsab<strong>le</strong>s de 6,7 % desémissions, <strong>le</strong> reste étant imputé à la voiture particulière. Le mode routier rejetait 93,8 %des émissions de GES du secteur des transports, <strong>le</strong>s voitures particulières représentantplus de la moitié de ce chiffre.Pour <strong>le</strong>s déplacements intérieurs de personnes en 2004, la part de l’automobi<strong>le</strong>représentait 84 % contre 15 % pour <strong>le</strong>s transports en commun au niveau national.3.5.2. Le recours aux véhicu<strong>le</strong>s propresCes chiffres montrent l'amp<strong>le</strong>ur du défi que représente <strong>le</strong> développement de systèmesattractifs et innovants de mobilité urbaine, dissuasifs d'un recours généralisé à la voitureindividuel<strong>le</strong>, et, de ce fait, contribuant à la réduction de la congestion des centres-vil<strong>le</strong>set à la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Les projets de véhicu<strong>le</strong>s urbainspropres <strong>le</strong>s plus intéressants de ce point de vue seront ceux qui fonctionneront commeprolongements des transports en commun existants, par l'amélioration qu'ils apporterontau service rendu sur <strong>le</strong> « dernier kilomètre », rendant ainsi pertinent <strong>le</strong> recours autransport public pour l' ensemb<strong>le</strong> du déplacement. On peut aussi considérer qu’une offre24 heures sur 24 de transports individuels pourrait efficacement compléter une offre detransports en commun inexistante à certains horaires ou peu efficace économiquement.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 37/71


3.5.3. La réduction des impacts environnementauxUn service de transports automatisé (CTS 2 ) par CyberCars contribue à :- baisser la consommation d’énergie par une optimisation de l’énergieembarquée et du processus de gestion général de l’énergie pourl’ensemb<strong>le</strong> du système- baisser <strong>le</strong>s rejets de GESDans <strong>le</strong> cas de la démonstration effectuée sur <strong>le</strong> site GIANT une estimation desréductions de gaz à effet de serre sera réalisée. Les gains théoriques possib<strong>le</strong>s dansd’autres sites volontaires seront éga<strong>le</strong>ment évalués.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> site du démonstrateur, nous proposons d’effectuer un bilan carbone dusystème de transport suivant un ou plusieurs scénarios d’usages des véhicu<strong>le</strong>s propresé<strong>le</strong>ctriques automatisés et de la comparer au bilan carbone d’un service équiva<strong>le</strong>nteffectué par des véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques manuels fonctionnant dans <strong>le</strong>s mêmes conditions.Le bilan carbone tiendra notamment compte :- de la construction des véhicu<strong>le</strong>s, de <strong>le</strong>urs équipements embarqués- des équipements à mettre en œuvre à terre (borne de rechargement, pointcarburant …)- de <strong>le</strong>ur consommation é<strong>le</strong>ctrique- de <strong>le</strong>ur durée d’amortissement- des conditions de maintenance des véhicu<strong>le</strong>s (changement des batteries, …)- de <strong>le</strong>ur recyclage en fin de vieLe CEA et <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> sont habilités pour effectuer ce type de prestation et assureront lacomparaison entre <strong>le</strong> système de transport assuré par des véhicu<strong>le</strong>s automatisés et celuiassuré par des véhicu<strong>le</strong>s non automatisés.Les résultats de la comparaison seront diffusés dans <strong>le</strong>s lots 7.1 et 7.2.3.5.4. Impacts sociétauxAccessibilité à la voiture pour tous : enfants, sans permis, personnes âgées et personnesà faib<strong>le</strong>s revenusNotre mode de développement urbain et économique (péri-urbanisation, éta<strong>le</strong>menturbain) a créé une dépendance vis-à-vis de la voiture individuel<strong>le</strong>. Nos modes de vie sontdevenus dépendant de la voiture et une fraction de la population se trouve exclue(personnes sans permis, personnes handicapées, personnes âgées, personnes ne pouvantpas réunir <strong>le</strong>s moyens financiers pour posséder un véhicu<strong>le</strong>). Avec <strong>le</strong> vieillissement de lapopulation et la persistance d’une fraction de la population ne pouvant assurer la chargefinancière d’une automobi<strong>le</strong>, <strong>le</strong>ur nombre devient de plus en plus importante et <strong>le</strong>système de transport automatisé permet de répondre à cette demande socia<strong>le</strong>.Un travail spécifique d’accessibilité (accessibilité physique et accessibilité de l’interfaceavec l’usager) sera engagé avec <strong>le</strong>s constructeurs automobi<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s fabricants de logicielset des professionnels de l’accessibilité.2 Cybernétic Transport SystemDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 38/71


Amélioration du cadre de vie, gain de temps et sécuritéLe système de transport automatisé proposé permet de réduire la pollution de l’air(cadre de vie, santé publique).Foncier libéré en zone urbaine denseLe stationnement de voitures individuel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s espaces publics en zones urbainesdenses est consommateur d’espace. Or, ce foncier est stratégique et doit être destiné enpriorité à des activités de service public, des emplois ou l’accueil de nouveaux servicesde mobilités, comme c’est <strong>le</strong> cas dans <strong>le</strong>s agglomérations avec l’installation des vélos enlibre service en lieu des places de stationnements des voitures individuel<strong>le</strong>s.Une étude des externalités, positives et négatives, pourra être réalisée sur <strong>le</strong>s cas fictifsou réels du catalogue commercial afin de montrer la pertinence globa<strong>le</strong> du système detransport.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 39/71


4 Organisation du projet4.1. Justification du partenariatLe projet « IZARGIDARI » est orienté vers la structuration d’une offre industriel<strong>le</strong> devéhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques autonomes et sur <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s technologies de l’énergie. Leconsortium qui a été constitué comporte donc :1. <strong>le</strong>s industriels français du secteur automobi<strong>le</strong> et de la robotique impliqués dans <strong>le</strong>développement de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques dédiés au transport de personnes et dansl’automatisme. Le choix final a largement pris en compte la possibilité deconcentrer et de capitaliser dans <strong>le</strong> projet IZARGIDARI <strong>le</strong>s acquis résultant departenariats bilatéraux ou multilatéraux en cours récents :- ROBOSOFT, coordonnateur du projet, qui, dans <strong>le</strong> cadre de sesdéveloppements sur <strong>le</strong> transport automatique de personne sur des sitesréservés, a réalisé des systèmes opérationnels utilisant des véhicu<strong>le</strong>sspécifiques, et des systèmes de guidage /navigation par DGPS hybridé ;- INDUCT, qui développe des solutions de télécommunication mobi<strong>le</strong> et dessystèmes embarqués dans <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s. Deux de ses véhicu<strong>le</strong>s automatisés ontparticipé au DARPA (une course de véhicu<strong>le</strong>s robotisés – sans pilote nitélécommande – qui doivent parcourir 300 kilomètres de désert en parfaiteautonomie). INDUCT travail<strong>le</strong> avec l’INRIA depuis plusieurs années ; ils ontdonc déjà des relations <strong>technique</strong>s approfondies. Robosoft, INDUCT et l’INRIAont des relations avec des équipes de recherche du CEA sur de multip<strong>le</strong>stechnologies (robotique, énergie, logiciel,…) ;- PVI, qui conçoit et construit des véhicu<strong>le</strong>s industriels et de transport depersonnes à énergie alternative. GEPEBUS, son activité de transports urbainscommercialise un minibus et un autobus urbains é<strong>le</strong>ctriques. Robosoft et PVIsont partenaires sur <strong>le</strong> projet WATT.2. L’INRIA, qui est <strong>le</strong> chef de fi<strong>le</strong> reconnu de la recherche sur <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>sintelligents et qui est impliqué dans la plupart des projets en cours mettant enœuvre des CyberCars tant en France qu’en Europe et à l’international.3. Le CEA, qui apporte à la fois son potentiel de recherche, notamment en matièreénergétique, et fournit un site de test parfaitement adapté et directement uti<strong>le</strong> àla réalisation de son projet de navette automatisée programmé dans <strong>le</strong> cadre duprojet grenoblois « GIANT » ;4. <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong>, qui est reconnu pour sa qualité d’ensemblier de projets de systèmesde transport intelligents et sa neutralité du fait de son statut d’association et desa liaison forte avec <strong>le</strong>s administrations de l’Etat et <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s.La force de ce consortium est donc de disposer des composantes nécessaires pourstructurer <strong>le</strong> développement du marché des véhicu<strong>le</strong>s de transport automatiques. Lesmembres du consortium pourront agir de manière complémentaire et se renforcermutuel<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong>s échanges de savoirs faires technologiques.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 40/71


4.2. Organisation juridique et gouvernance du partenariat4.2.1. Accord de consortiumPour la présentation du projet, aucun accord préalab<strong>le</strong> n’a été formalisé dans la mesureoù il n’est, à ce stade, pas fait état d’information confidentiel<strong>le</strong>.Si <strong>le</strong> projet est retenu, un accord de consortium sera négocié et devra être signé durant<strong>le</strong> premier semestre suivant la signature de ce contrat.L’accord de consortium précisera notamment :• Les règ<strong>le</strong>s de gouvernance et de suivi en termes administratifs, <strong>technique</strong>s etfinanciers, ainsi que <strong>le</strong>s modalités de dérou<strong>le</strong>ment du projet ;• Les engagements des partenaires en matière <strong>technique</strong> et léga<strong>le</strong> ;• Les règ<strong>le</strong>s inhérentes à l’entrée éventuel<strong>le</strong> d’un nouveau partenaire et àl’exclusion d’un partenaire existant ;• Les dispositions applicab<strong>le</strong>s entre chaque partenaire et <strong>le</strong> coordonnateur dans <strong>le</strong>sphases industriel<strong>le</strong>s et commercia<strong>le</strong>s ;• La durée du consortium qui sera au minimum éga<strong>le</strong> à la durée du projet et quipourra être allongée en fonction des résultats enregistrés et des développementscommerciaux et industriels.4.2.2. Organisation juridiqueLa nature juridique du groupement formé par <strong>le</strong>s Parties au titre de l’Accord est cel<strong>le</strong> d’ungroupement temporaire sans personnalité mora<strong>le</strong>. Les Parties conviennent que l’Accord nepourra en aucun cas être interprété ou considéré comme constituant un acte de société,l’affectio societatis est formel<strong>le</strong>ment exclu.L’Accord précise <strong>le</strong>s obligations des Parties pour la durée complète du Projet, de la phasede recherche et développement jusqu’aux Démonstrateurs.Il est cependant convenu entre <strong>le</strong>s Parties que pour la phase de déploiement Industriel, ilsera établi, au cas par cas, par <strong>le</strong>s Parties concernées, de nouveaux Accords adaptés(contrats de licence, règ<strong>le</strong>ments de copropriété etc ....) spécifiques. Ces Accords pourrontdonc, de ce fait, prendre plus précisément en compte <strong>le</strong> contexte résultant du dérou<strong>le</strong>mentdu Projet (Etat des Connaissances Nouvel<strong>le</strong>s et Antérieures nécessaires), mais aussi unevision réactualisée, des besoins de l’industriel, et des contraintes du marché.4.2.3. Gouvernance du partenariatCompte tenu de l’ambition d’IZARGIDARI, la réalisation du projet doit reposer sur unmécanisme de gouvernance suffisamment étoffé et précis tout en restant f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong>. Le portage du projet : ROBOSOFT en tant que coordonnateur assurera laresponsabilité des relations avec l’ADEME et <strong>le</strong>s liaisons stratégiques avec chacundes partenaires. L’ordonnancement, la gestion et la coordination administrative (OGC) serontassurés par <strong>URBA</strong> <strong>2000</strong>.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 41/71


Un comité de pilotage réunissant au moins un représentant de chacun despartenaires sera créé. Il sera présidé par <strong>le</strong> coordonnateur <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> OGC enassumant <strong>le</strong> secrétariat. Le comité de pilotage se réunira au moins quatre foispar an.Chacun des lots sera placé sous la responsabilité d’un partenaire chargé d’assurer lacomplétude et la cohérence des tâches qui <strong>le</strong> composent.Des applications informatiques adaptées permettront de suivre la réalisation du projet etd’en tenir informé l’ensemb<strong>le</strong> des partenaires. Les résultats et <strong>le</strong>s recommandationsseront communiqués aux partenaires responsab<strong>le</strong>s des différentes tâches pour assurerune cohérence d’ensemb<strong>le</strong>.L’échange d’informations entre <strong>le</strong>s partenaires sera facilité par la création d’un site WEBcollaboratif ; ce site permettra éga<strong>le</strong>ment de diffuser <strong>le</strong>s résultats du projet auprès desresponsab<strong>le</strong>s des sites expérimentaux intéressés et de <strong>le</strong>s y faire indirectementparticiper.4.2.3. Garantie d’efficacité du démonstrateurOutre l’efficacité <strong>technique</strong> qui résultera du soin apporté à l’élaboration desréférentiels <strong>technique</strong>s et à l’exhaustivité des tests technologiques, l’efficacité dudémonstrateur résultera de sa capacité à contribuer à <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s obstac<strong>le</strong>s et à ouvrir <strong>le</strong>sverrous de différentes natures évoqués au § 2.2 ci-dessus.C’est pourquoi la scénarisation des démonstrations et <strong>le</strong>ur adéquation avec la demandepotentiel<strong>le</strong> des organisateurs et prestataires de service en fonction de la demandepressentie des usagers revêt une importance particulière.4.2.4. <strong>Mo</strong>dalités d’évolution du partenariatLe projet est clairement orienté vers la structuration d’une offre industriel<strong>le</strong> permettantde répondre aux besoins de nouveaux services innovants. Dans <strong>le</strong> contexte actuel, ilsemb<strong>le</strong> que l’industrie de l’automobi<strong>le</strong> « classique » ne pourra y répondreimmédiatement. Compte tenu de <strong>le</strong>ur tail<strong>le</strong> et de <strong>le</strong>urs domaines d’activité spécifiques,qui peuvent s’organiser et se compléter, chacune des sociétés trouve un intérêt objectifà la coopération avec <strong>le</strong>s autres.Il a été choisi de constituer un consortium relativement restreint mais représentatif dans<strong>le</strong> domaine des nouvel<strong>le</strong>s technologies de l’énergie, des solutions de transports urbainspropres, et de l’automatisme embarqué. Le consortium est guidé par la volonté d’unedémarche de dynamique d’ensemb<strong>le</strong> qui réduit <strong>le</strong> risque d’éclatement du partenariat.Des possibilités d’ouverture pourraient être examinées, sous réserve de garantie deva<strong>le</strong>ur ajoutée, si d’autres partenaires faisaient <strong>le</strong> souhait de rejoindre <strong>le</strong> consortium.L’accord de consortium fixera <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s concernant : La défaillance et <strong>le</strong> retrait d’un partenaire ;L’accueil de nouveaux partenaires subordonné à l’accord préalab<strong>le</strong> de l’ADEMELa cession éventuel<strong>le</strong> de droitsDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 42/71


4.3. Accords de propriété intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>L’accord de consortium fixera <strong>le</strong>s conditions de propriété et d’exploitation des résultatsobtenus dans <strong>le</strong> cadre de l’exécution du programme et sera en tout état de causeconforme aux différents accords cadres ou contrats de collaboration liant <strong>le</strong>s différentspartenaires. Cet accord sera rédigé sur <strong>le</strong>s bases suivantes :Connaissances Antérieures :Chacune des Parties reste propriétaire de ses CONNAISSANCES ANTERIEURES 3Cependant, pour <strong>le</strong>s besoins de l’exécution du PROGRAMME et à cette seu<strong>le</strong> fin, chacunedes Parties pourra utiliser sans contrepartie financière, <strong>le</strong>s CONNAISSANCES ANTERIEURESd’une autre Partie. Ces CONNAISSANCES ANTERIEURES seront communiquées par la Partiedétentrice sur demande expresse d’une autre Partie et devront être traitées comme desinformations confidentiel<strong>le</strong>s.Connaissances nouvel<strong>le</strong>s :Chacune des Parties sera propriétaire des CONNAISSANCES NOUVELLES 4 obtenues par sonpersonnel sans <strong>le</strong> concours du personnel d’une autre Partie en exécution des travaux duPROGRAMME menés par el<strong>le</strong> (ci-après, <strong>le</strong>s CONNAISSANCES NOUVELLES INDIVIDUELLES).Les éventuels brevets en découlant seront déposés à son nom et à ses frais.Connaissances nouvel<strong>le</strong>s conjointes :Les CONNAISSANCES NOUVELLES obtenues conjointement par <strong>le</strong> personnel de plusieursParties en exécution de travaux menés dans des tâches communes à ces Parties (ciaprès,<strong>le</strong>s CONNAISSANCES NOUVELLES CONJOINTES) seront réputés être la propriétécommune des Parties concernées et <strong>le</strong>s éventuel<strong>le</strong>s demandes de brevets en découlantseront déposées à <strong>le</strong>urs noms conjoints et à <strong>le</strong>urs frais partagés. Ces dépôtsmentionneront <strong>le</strong> ou <strong>le</strong>s noms des chercheurs et/ou ingénieurs concernés. Les Partiesconcernées élaboreront un règ<strong>le</strong>ment de copropriété des brevets concernés avant touteexploitation.Exploitation des CONNAISSANCES ANTERIEURESChaque Partie dispose librement de ses CONNAISSANCES ANTERIEURES.Chacune des Parties s’engage à concéder aux autres Parties, sur demande expresse decel<strong>le</strong>s-ci, et sous réserve des droits des tiers, des licences sur ses CONNAISSANCESANTERIEURES nécessaires à la valorisation des CONNAISSANCES NOUVELLES des autresParties à des conditions commercia<strong>le</strong>s norma<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> secteur d’application considéré.Exploitation des CONNAISSANCES NOUVELLES3 CONNAISSANCES ANTERIEURES : toute connaissance, brevetée ou non, savoir-faire, secret de fabrique ou tout autretype d’information sous quelque forme qu'el<strong>le</strong> soit, appartenant à une Partie ou détenue par el<strong>le</strong> avant la date de signaturede l'ACCORD ou développée ou acquise par el<strong>le</strong> en parallè<strong>le</strong> à l’exécution de l'ACCORD, mais nécessaire à l'exécution duPROGRAMME ou à l'exploitation des CONNAISSANCES NOUVELLES.4 CONNAISSANCES NOUVELLES : toute connaissance brevetée ou non, savoir-faire, secret de fabrique ou tout autre typed'information, sous quelque forme qu'el<strong>le</strong> soit, résultant directement des travaux du PROGRAMME menés par <strong>le</strong>s Partiesdans <strong>le</strong> cadre de l’ACCORD.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 43/71


a/ Chaque Partie pourra librement utiliser et exploiter ses CONNAISSANCES NOUVELLESINDIVIDUELLES directement ou par voie de concession de licences.b/ Les Parties copropriétaires de CONNAISSANCES NOUVELLES CONJOINTES règ<strong>le</strong>ront<strong>le</strong>urs modalités d'exploitation dans <strong>le</strong> cadre du règ<strong>le</strong>ment de copropriété sus mentionné.c/ Les CONNAISSANCES NOUVELLES d’une Partie qui seraient nécessaires à l’exploitationdes CONNAISSANCES NOUVELLES d’une autre Partie feront l’objet d’une licence, sousréserve des droits des tiers et à des conditions commercia<strong>le</strong>s norma<strong>le</strong>s, à négocier entre<strong>le</strong>s Parties concernées avant toute exploitationConfidentialité :Les engagements de confidentialité des Parties seront éga<strong>le</strong>ment précisés dans l’Accordde Consortium, étant entendu que d’ici à sa signature, chaque Partie s'engage àconserver strictement confidentiel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s informations, données, plans, maquettes detoute nature notamment scientifiques ou <strong>technique</strong>s appartenant aux autres Parties dontel<strong>le</strong> pourrait avoir eu connaissance à l'occasion du montage ou de l'exécution du Projet.4.4. Méthodologie de gestion de projet4.4.1. Préalab<strong>le</strong>Pour obtenir <strong>le</strong>s résultats escomptés, <strong>le</strong> projet doit bénéficier d'objectifs définis etapprouvés, d'une équipe projet motivée disposant des compétences et des ressourcesnécessaires, et d'un plan d'action efficace faisant apparaître clairement la planificationprojet et son financement. Le plan d’action doit pouvoir être modifié pour s'adapter auxchangements. Il est éga<strong>le</strong>ment établi pour créer une synergie entre acteurs du projet.Le plan d’action constitue <strong>le</strong> référentiel projet à partir duquel s’appuie la méthodologiede projet. La gestion du projet comporte un vo<strong>le</strong>t organisationnel et un vo<strong>le</strong>t pilotage.4.4.2 Vo<strong>le</strong>t organisationnelObjectifs et périmètre du projetAu cours de la première réunion de démarrage, <strong>le</strong>s objectifs et <strong>le</strong> périmètre du projetseront rappelés, détaillés et décidés de manière à prévenir toute ambiguïté ultérieure.On s’attachera à la définition d’objectifs clairs et réalistes. Les objectifs déterminent <strong>le</strong>plan d’actions.Définition du plan d’actionIl consiste à identifier et planifier toutes <strong>le</strong>s actions à mener jusqu’au terme du projet. I<strong>le</strong>st établi par consensus entre tous <strong>le</strong>s acteurs du projet.Le plan d’action fera apparaître :- la chronologie des tâches (graphes d'ordonnancement des tâches - diagramme deGANTT, ou des cheminements - diagramme de PERT).- la hiérarchisation des objectifs (la recherche technologique sur la gestion del’énergie est plus importante que la recherche sur <strong>le</strong> design….). Une note de 1 à10 peut être affectée à chacun des objectifs en fonction de son degréd’importance et donc de sa priorité dans <strong>le</strong> projet.- L’affectation de chaque tâche à un ou plusieurs partenaires.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 44/71


- Les jalons qui correspondent aux réunions de travail, à l’établissement desituations qui entraîneront éventuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> paiement des partenaires, au biland’une réalisation ou au rendu de livrab<strong>le</strong>s.- Les contraintes particulières comme <strong>le</strong>s verrous technologiques (cas desspécifications d’interopérabilité qui nécessitent l’apport de spécifications liéesaux connaissances des partenaires et qui nécessitent des accords préalab<strong>le</strong>s depropriété industriel<strong>le</strong> – jusqu’où peut-on al<strong>le</strong>r dans la mise en commun de cesspécifications ?) qui nécessitent une attention particulière et une prise dedécision. Le plan d’action recensera ces points durs de manière à anticiper <strong>le</strong>urréalisation ou à trouver des solutions alternatives.- Le plan d’action sera éga<strong>le</strong>ment associé aux documents nécessaires à l’évaluationdes étapes importantes (tests unitaires, d’intégration …) à l’aide de cahiers derecette constitués à partir des spécifications <strong>technique</strong>s et intégrant desscénarios de tests, visant à évaluer une partie du projet et à la valider, deréaliser des tab<strong>le</strong>aux de bord, d’établir <strong>le</strong>s formats type de compte rendu deréunion ou de re<strong>le</strong>vé de décision, de concevoir la structure des documents delivrab<strong>le</strong>s….4.4. 3 Vo<strong>le</strong>t pilotageLe pilotage consiste, à partir des informations recueillies dans <strong>le</strong> cadre de la gestion deprojet (réunions de chantier, sollicitations de la part des responsab<strong>le</strong>s de lots …), àanalyser la situation à l'instant donné en mesurant <strong>le</strong>s écarts avec la référence établie(plan d’action).4.5 Méthodes de réalisation du projetLe coordinateur, assisté par <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> OGC, analyse <strong>le</strong>s rapports fournis par <strong>le</strong>sresponsab<strong>le</strong>s de lot décrivant l'état d'avancement du projet, <strong>le</strong>s réalisations depuis <strong>le</strong>dernier rapport et <strong>le</strong>s problèmes ou <strong>le</strong>s menaces éventuels.Il vérifie que <strong>le</strong>s objectifs fixés, intégrant <strong>le</strong>s contraintes des participants, sontrespectés. Il analyse <strong>le</strong>s prises de risques et incompatibilités éventuel<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong>sobjectifs en termes de délais et de moyens. Après validation avec <strong>le</strong>s partenaires, ilreca<strong>le</strong> au besoin <strong>le</strong> plan d’action.Pour cela <strong>le</strong> coordinateur est assisté par des outils logiciels qui proposent des fonctionsd'analyse de planning avec chemin critique et de gestion de ressources.Nous préconisons d’utiliser <strong>le</strong> logiciel Microsoft Project Professionnal qui comprendtoutes <strong>le</strong>s fonctionnalités de gestion de projets essentiel<strong>le</strong>s. Il peut gérer <strong>le</strong>s plans deprojet, communiquer l'état des projets et rapporter des informations sur <strong>le</strong>s projets defaçon rapide et efficace. Lorsqu'il est utilisé avec Microsoft Project Server, il comprendéga<strong>le</strong>ment des fonctions de gestion de ressources dites « d'entreprise » et de gestion deporte-documents, tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s rapports en temps réel ainsi que des outils d'analysepuissants de scénarios ou données projets. Ces outils permettent aux responsab<strong>le</strong>s deprojet et d'afficher <strong>le</strong>s informations relatives aux ressources et projets.Microsoft Project Server centralise <strong>le</strong>s informations relatives aux ressources et projetsqui sont publiées à partir de Microsoft Project Professional. Microsoft Project Serverdiffuse ces informations aux équipes de projet via son portail Web, appelé MicrosoftProject Web Access.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 45/71


Les documents de base actualisés (plan d’action, re<strong>le</strong>vés de décision, documentscontractuels …) seront accessib<strong>le</strong>s par <strong>le</strong>s partenaires du projet à partir de ce serveur dedonnées dédié.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 46/71


5. Plan de travail5.1 Structure du plan de R&DLe projet porte <strong>le</strong> développement d’un démonstrateur utilisant une flotte de véhicu<strong>le</strong>sé<strong>le</strong>ctriques automatisés. Il s’articu<strong>le</strong> autour de quatre points clés :• L’approche des véhicu<strong>le</strong>s et de la capacité de véhicu<strong>le</strong>s d’origine et de capacitésdifférentes à fonctionner de manière interopérab<strong>le</strong>.• L’approche énergétique : l’approche globa<strong>le</strong> énergie n’a, jusqu’à présent, pasété optimisée en fonction des applications (stockage, chaîne de traction,recharge rapide, biberonnage, efficacité énergétique).• La démonstration : établissement des tests et des scénarios pour <strong>le</strong>ur mise enœuvre pendant une longue durée sur <strong>le</strong> site GIANT du CEA de Grenob<strong>le</strong>.• La préparation du déploiement industriel et commercial : sites nomades, comitéd’observateurs, guide de bonnes pratiques, recommandations.Les recherches menées jusqu’à présent ont permis de <strong>le</strong>ver une grande partie desincertitudes sur la technologie des véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques automatisés issus du mêmeconstructeur et fonctionnant en sites fermés. La plus grande difficulté pour <strong>le</strong> projetIZARGIDARI est de démontrer qu’une flotte de véhicu<strong>le</strong>s issus de constructeursdifférents peut évoluer de manière interopérab<strong>le</strong>, et dans des conditions susceptib<strong>le</strong>sd’atteindre <strong>le</strong> niveau de fiabilité attendu pour un système de transport public.Après une définition en commun des besoins et des spécifications de chaque véhicu<strong>le</strong> et<strong>le</strong>ur interopérabilité, un certain nombre d’activités pourront être réalisées en parallè<strong>le</strong>par des groupes de partenaires. Les différents sous- ensemb<strong>le</strong>s seront testéscomplètement avant assemblage sur l’ensemb<strong>le</strong> de niveau supérieur et ensuite intégrésensemb<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site final. Un ensemb<strong>le</strong> d’évaluations sera réalisé avant la mise enexploitation du démonstrateurPour prendre en compte l’ensemb<strong>le</strong> des aspects du projet, nous proposons donc dedécouper <strong>le</strong> projet en 7 lots :- lot 1 : management de projet- lot 2 : spécifications- lot 3 : développement de cybercars interopérab<strong>le</strong>s- lot 4 : système STIC- lot 5 : énergie- lot 6 : démonstration, tests et évaluation en exploitation- lot 7 : dissémination et recommandationsDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 47/71


5.2 Description détaillée du plan de R&D5.2.1 Arborescence démonstrateurLe lot 1 : Management1. Management1.1.1 Gestionadministrative etfinancière1.1.2 Pilotage et suivi duprojetRemarque : La tâche 1.1.2. intègre un comité de suivi, composé d’autorités detransports, du MEEDDAT / Mission des transports intelligents, de l’association Centre vil<strong>le</strong>en mouvement (CVM), etc.. Tous ces organismes peuvent contribuer à enrichir <strong>le</strong>dérou<strong>le</strong>ment du projet.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 48/71


Le lot 2 : Spécifications2.Spécifications2.1 Besoins2.1.1Spécificationsbesoins site du CEA2.1.2Spécificationsbesoins des autres sites2.2 Spécifications2.2.1 Spécificationsvéhicu<strong>le</strong>s2.3 Interopérabilité2.3.1 Spécificationsinteropérabilité véhicu<strong>le</strong>set STICDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 49/71


Le lot 3 : Développements de véhicu<strong>le</strong>s – cybercars interopérab<strong>le</strong>s3. Développement decybercars interopérab<strong>le</strong>s3.1 Cybercar lourd - PVI3.1.1 Equipement3.1.2 Adaptation, automatisation,interopérabilité et essais3.2 Cybercar léger/moyen - Robosoft3.2.1 Equipement3.2.2 Adaptation, automatisation,interopérabilité et essais3.3 Cybercar léger/moyen - Induct3.3.1 Conception3.3.2 Fabrication3.3.3 Contrô<strong>le</strong> embarquéDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 50/71


Le lot 4 : Système STIC4 Système STIC4.1.1 Supervision et interfaceexploitant4.1.2 Communication4.1.3 Interface voyageursLe lot 5 : Energie5 Energie5.1.1 Cahier des charges besoins5.1.2 <strong>Mo</strong>nitoring véhicu<strong>le</strong>s et recharge5.1.3 Réalisation et évaluation batteriesLiFePhosphate5.1.4 Analyse énergétique desvéhicu<strong>le</strong>s5.1.5 Outils de dimensionnement etchoix technologiquesDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 51/71


Le lot 6 : Démonstrations, tests et évaluation en exploitation6 Démonstration, test etévaluation en exploitation6.1 Préparation6.1.1 Cahier des chargesdémonstration6.1.2 Etude aménagement - sécurité6.1.3 Aménagement spécifique sitedémonstration6.1.4 Intégration des essais sur site6.2 Exploitation6.2.1 Suivi et accompagnementdémonstration6.3 Démonstrationsnomades6.2.2 Evaluation / Analyse technicoéconomique retour expérienceSuivi6.3.1 Démonstrations nomadesDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 52/71


Le lot 7 : Dissémination et recommandations7. Dissémination et recommandations7.1 Dissémination7.1.1 Comité d'observateurs7.1.2 Guide de bonnes pratiques7.2 Recommandations7.2.1 Recommandations d'ordregénéra<strong>le</strong>7.2.2 Préparation de l'homologation5.2.2 Description des lotsLe lot 1 est un lot regroupe la gestion administrative, l’ordonnancement, <strong>le</strong> pilotage etla coordination des lots, sous-lots et tâches au regard des objectifs généraux du projet etdu ca<strong>le</strong>ndrier fixés.Le lot 2 a pour objectif de définir des spécifications nécessaires au développement devéhicu<strong>le</strong>s et à l’interopérabilité des systèmes logiciel<strong>le</strong>s actuels et à venir. Il s’appuieainsi sur <strong>le</strong>s savoir faire de constructeurs automobi<strong>le</strong>s et des constructeurs de cybercarsafin de <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s verrous <strong>technique</strong>s et de développer des spécifications pour chaquecatégorie de CyberCars. Ces spécifications intègreront <strong>le</strong>s besoins des futurs clients(études des besoins réalisés sur <strong>le</strong> site du CEA et d’autres sites). Concernant la mise enplace de l’interopérabilité des 2 systèmes logiciels existants, el<strong>le</strong> ira au-delà d’unesimp<strong>le</strong> interopérabilité négociée entre <strong>le</strong>s 2 partenaires existants mais définira desspécifications communes et standardisées qui permettront de <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s verroustechnologiques et industriels et faciliter l’insertion de futurs acteurs dans <strong>le</strong>s processusde CTS. Ce lot constitue <strong>le</strong> travail de définition à partir duquel s’appuieront <strong>le</strong>s travauxdes lots suivants.Le lot 3 regroupe la construction, l’adaptation et la robotisation de véhicu<strong>le</strong>s desdifférents partenaires constructeurs de véhicu<strong>le</strong>s et de cybercars et <strong>le</strong>s phases deDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 53/71


développement et de tests des équipements et des logiciels embarqués. Les essais visentà vérifier que <strong>le</strong>s spécifications communes ont bien été intégrées.Le lot 4 regroupe <strong>le</strong>s travaux d’optimisation, et éventuel<strong>le</strong>ment de développement, desSTIC (systèmes de technologies de l’information et de la communication) :développement de la supervision / gestion de la flotte, des interfaces avec l’exploitantet avec <strong>le</strong>s voyageurs.Le lot 5 est spécifique à la gestion de l’énergie. Outre <strong>le</strong>s recherches sur l’énergie, ce lotanalyse <strong>le</strong>s consommations énergétiques des véhicu<strong>le</strong>s et fournit des solutions sur <strong>le</strong> planénergie, suivant <strong>le</strong> type de véhicu<strong>le</strong>.Le lot 6 consiste à entreprendre une démonstration in situ, sur <strong>le</strong> site du CEA sur unepériode de 12 mois. Le suivi de la démonstration est précédé de l’étude d’aménagementdu site, de sa mise en œuvre, des tests d’intégration effectués suivant des scénariosprédéfinis. L’exploitation des véhicu<strong>le</strong>s permettra ainsi de tester et mesurer puis évaluersur une longue durée l’interopérabilité des véhicu<strong>le</strong>s, la gestion de la flotte,l’optimisation effective de l’énergie, etc. Il s’agira de la première démonstration enEurope qui regroupera des CyberCars d’origine différente. Le retour d’expériencefournira des éléments de fiabilité du système de transport mais aussi la manière dont <strong>le</strong>svoyageurs appréhendent <strong>le</strong> système. D’autres démonstrations sont prévues sur des sitesdont la typologie est différente de cel<strong>le</strong> du site du CEA.Le lot 7 regroupe <strong>le</strong>s actions de dissémination, de recommandations et de préconisationsouvrant sur l’homologation du système.5.2.3 Description des activitésExemp<strong>le</strong> de fiche – (L’ensemb<strong>le</strong> des fiches de tâches figure dans un fichier à part)Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 54/71


N° Lot6.1.1IZARGIDARITests & Evaluations - Cahier des chargesN°6/1Début :Fin :T0 + 4T0 + 7Tâches antécédentes : lot 2 et 4 Tâche (s) suivante (s) : 6.1.2Durée : 3 moisCoût total en k€ :56 k€ROBOSOFT<strong>URBA</strong><strong>2000</strong>CEA INRIA INDUCT PVIEffort enpersonne. <strong>Mo</strong>is2 3Coût de soustraitanceContribution auxamortissementsCoût total 23 411 € 33 050 €dont proposé enRI23 411 € 33 050 €dont proposé enDEdont prototypes(ou autre …)Objectifs de la tâche :Elaborer <strong>le</strong> cahier des charges de définition des différents scénarios, séquencements etplanification de mise en œuvre des tests et évaluations pour la démonstration de véhicu<strong>le</strong>sautomatiques répondant aux besoins du site, tenant compte du nombre de véhicu<strong>le</strong>s, de<strong>le</strong>urs caractéristiques, de <strong>le</strong>ur stratégie de recharge et de <strong>le</strong>ur mode opératoire.Etat de l’art :Connaissances indispensab<strong>le</strong>s à la réalisation de la tâche :• Caractéristiques des véhicu<strong>le</strong>s et modes opératoiresDescription des travaux :•<strong>Mo</strong>yens utilisés :• Réunions d’échange interne site et avec <strong>le</strong>s partenaires fournisseurs de CyberCarsDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 55/71


Objectifs :•Sous-traitants envisagés :•Livrab<strong>le</strong>s de la tâche :Cahier des charges du programme de démonstration avec <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s développés dans <strong>le</strong>projet.5.2.4 Ca<strong>le</strong>ndrier du projet et résultats principaux (voir tab<strong>le</strong>au ci-après)Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 56/71


N° Lot lots sous-lots détail tâches Durée - 2009 - semestre 1 - 2010 semestre 2 - 2010 semestre 1 - 2011 semestre 2 - 2011 semestre 1 - 2012S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M JL1 Management 30 moisGestion de projet30 moisPilotage et suivi du projet30 moislivrab<strong>le</strong> administrationL2 Spécifications 5 moisBesoinsSpécifications besoins du site CEA, définition scénarios 4 moisSpécification des autres sites4 moisSpécifications véhicu<strong>le</strong>s4 moisInteropérabilité4 moislivrab<strong>le</strong> spécifications2 moisL3 Développement cybercars interopérab<strong>le</strong>s 12 moisCybercar lourd - PVIEquipement (dont énergie embarqué)8 moisAdaptation automatisation, interopérabilité et essais 8 moisCybercars léger/moyen RobosoftEquipement (dont énergie embarqué)8 moisAdaptation interopérabilité, essais8 moisCybercars léger/moyen InductConception2 moisFabrication6 moisContrô<strong>le</strong> embarqué8 moislivrab<strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong>sL4 Gestion de l'énergie 16 moiscahier des charges4 moismonitoring véhicu<strong>le</strong>s et recharge8 moisRéalisation et évaluat° pack batteries LifePhosphat e 8 moisAnalyse énergétique des véhicu<strong>le</strong>s3 moisOutils de dimensionnement et choix technologiques 3 moislivrab<strong>le</strong> énergieL5 Système & STIC 11 moisSupervision et interface exploitant10 moisCommunication10 moisInterface voyageurs10 moislivrab<strong>le</strong> STICL6 Démonstration, test, évaluation 21 moisPréparationCahier des charges démonstration3 moisEtude aménagement - sécurité3 moisAménagement spécifique pour démonstration 6 moisIntégration des essais3 moisExploitationMise en exploitation et accompagnement9 moisEvaluation, analyse, retour d'expérience4 moisDémonstrations nomades4 moislivrab<strong>le</strong> démonstration/exploitationL7 Dissémination et recommandations 30 moisDissémination Comité d'observateurs 30 moisGuide de bonnes pratiques30 moisRecommandations / préparation Recommandations d'ordre généra<strong>le</strong>30 moishomologationPréparation de l'homologation30 moislivrab<strong>le</strong> recommandations/homologationDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 57/71


5.3 Livrab<strong>le</strong>s, étapes-clés et jalons décisionnelsPrésentation synthétique des livrab<strong>le</strong>s du projet :RéférenceDescriptifTravauxcorrespondantsDate prévisionnel<strong>le</strong>de disponibilitéLot ou tâchecorrespondantObjectifIndicateur (méthodede mesure del’objectif)Méthoded’évaluationL1Rapports<strong>technique</strong>sintermédiaires etfinauxRédaction aprèssynthèse avec <strong>le</strong>spartenaires30/03/2012 1Gestionadministrativeet <strong>technique</strong>du projetL2SpécificationsRédaction desspécificationsintégrant <strong>le</strong>s besoinssite, <strong>le</strong>scaractéristiquesvéhicu<strong>le</strong>s,équipements au sol etprise en compte del’interopérabilité31/12/2010 2Définition duprojet suivant<strong>le</strong>sspécificationsfonctionnel<strong>le</strong>set <strong>technique</strong>sL3Véhicu<strong>le</strong>sRéalisation desvéhicu<strong>le</strong>s(construction,adaptation, contrô<strong>le</strong>embarqué)31/12/2010 3Réalisation dela flotte devéhicu<strong>le</strong>sL4Système & STICMise en œuvre dusystème desupervision etéquipements au sol31/12/2010 4Réalisation del’infrastructureau sol,communicationsol-véhicu<strong>le</strong>s,supervisionL5EnergieEtude sur <strong>le</strong>sprocédésénergétiques31/12/2010 5Production detechnologiessur l’énergieen relationavec <strong>le</strong>svéhicu<strong>le</strong>s de laflotteL6DémonstrationPréparation du siteCEA, mise enapplication des tests,exploitation sur site,évaluation,démonstrations surd’autres sites31/01/2012 6Fairefonctionner <strong>le</strong>système dansdes conditionsréel<strong>le</strong>sd’exploitationL7DiffusionDissémination,Recommandations,élémentsd’homologation31/03/2012 7Tirer <strong>le</strong>senseignementsdudémonstrateuret <strong>le</strong>s diffuserDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 58/71


Les étapes clés sont :- <strong>le</strong>s réunions de chantier effectuées suivant <strong>le</strong>s étapes clés- Le document de spécifications- La réalisation des véhicu<strong>le</strong>s- Le développement du système STIC- L’aménagement du site- Les essais et tests- L’exploitation- Les recommandations5.4. Evaluation des livrab<strong>le</strong>s du Projet de DémonstrateurL’ensemb<strong>le</strong> des outils qui garantissent <strong>le</strong> suivi <strong>technique</strong>, scientifique, financier etadministratif de l’ensemb<strong>le</strong> du projet et des livrab<strong>le</strong>s sont consignés dans :- l’accord de consortium (voir 4.2.1) et- <strong>le</strong> plan d’action (voir 4.4.2.) qui fait apparaître la chronologiedes tâches (graphes d'ordonnancement des tâches - diagrammede GANTT), la hiérarchisation des objectifs, l’affectation dechaque tâcheLe coordinateur, en lien avec chaque responsab<strong>le</strong> de lot sera chargé de garantir laqualité et de gérer <strong>le</strong>s retards éventuels pour la fourniture des livrab<strong>le</strong>s. L’équipe deprojet palliera l’insuffisance ou la défaillance éventuel<strong>le</strong> d’un partenaire.Des applications informatiques adaptées permettront de suivre la réalisation du projet etd’en tenir informé l’ensemb<strong>le</strong> des partenaires.Présentations annuel<strong>le</strong>s du projet et évaluation des livrab<strong>le</strong>sUne présentation du projet est prévue chaque année. El<strong>le</strong> donne lieu à l’exposé deslivrab<strong>le</strong>s par <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s de lots et à l’état d’avancement du projet. Des experts,spécialistes du domaine et des experts de l’ADEME sont invités à cette manifestationpour fournir <strong>le</strong>urs observations, qui viendront éventuel<strong>le</strong>ment enrichir <strong>le</strong>s livrab<strong>le</strong>sproduits et présentés.Un espace de travail collaboratifUn espace de travail collaboratif sera mis en place et géré par Urba <strong>2000</strong> en lien avecRobosoft.Celui-ci contribuera à la qualité de projet en facilitant <strong>le</strong> processus de communicationentre <strong>le</strong>s partenaires et en mettant à <strong>le</strong>ur disposition tous <strong>le</strong>s documents et informationsrelatifs au projet :- <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier prévisionnel des réunions de travail, Comités de pilotage… ;- <strong>le</strong> répertoire des contacts partenaires ;Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 59/71


- <strong>le</strong>s versions de travail des différents documents pour consultation et modification enligneIl sera ouvert au Comité d’Observateurs.5.5 Récapitulatif des efforts et des coûtsN° Lot Intitulé 2009 (3 mois) 2010 2011 2012 TOTAL1 Management 30 685 92 056 92 056 15 343 230 1412 Spécifications 270 839 67 710 338 5493Développementcybercars 0 2 916 460 2 916 4604 Système & STIC 118 672 356 015 474 6875 Gestion de l’énergie 0 1 577 121 1 577 12167Démonstration, test,évaluation 0 1 322 254 1 322 254 2 644 507Dissémination,recommandations 86 388 259 165 259 165 43 194 647 912TOTAL 506 584 6 590 781 1 673 475 58 537 8 829 377nombre depersonnesmoissalaireschargesFraisgénéraux,coûtindirectscôuts soustraitancederechercheContribution auxamortissementsAutres coûtsTOTALROBOSOFT 120 688 560 460 408 140 000 0 630 000 1 918 968INRIA 18 79 923 78 019 0 0 275 000 432 942CEA 190 1 092 685 787 263 1 050 000 50 000 241 000 3 220 948INDUCT 72 530 400 360 672 150 000 0 497 000 1 538 072PVI 56 336 000 336 000 0 0 410 000 1 082 000<strong>URBA</strong> <strong>2000</strong> 49 327 652 225 295 36 000 0 47 500 636 447TOTAL 505 3 055 220 2 247 657 1 376 000 50 000 2 100 500 8 829 377Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 60/71


6. Contexte commercial envisagé6.1. Données d’entrée du marché - Marchés visés• Le système de transports par CyberCars (CTS–cybernetics transport system)propose une offre de transport sur des segments de marché non couvertsactuel<strong>le</strong>ment par des systèmes de transports.• Le CTS permet ainsi un déploiement des réseaux de transports en commun, encontinuité des réseaux existants.• Les segments de marchés visés par <strong>le</strong>s CTS ne peuvent pas, structurel<strong>le</strong>ment,être exploités par des systèmes de transports classiques faisant intervenir desconducteurs et des véhicu<strong>le</strong>s classiques (<strong>le</strong>s coûts de personnel rendentimpossib<strong>le</strong> la mise en place d’une offre adaptée).• C’est pourquoi, l’offre de transport proposée sur ces segments ne peut qu’êtreune solution automatisée.Le déploiement du marché envisagé pour <strong>le</strong>s CTS s’aborde en deux phases :• <strong>le</strong>s « sites privés » dans un premier temps (sites non soumis au code la route)• <strong>le</strong>s « sites publics » dans un second temps (soumis au code de la route)Le développement est tout d’abord envisagé sur <strong>le</strong>s sites que nous qualifierons de « sitesprivés », dans <strong>le</strong>squels <strong>le</strong> code de la route ne s’applique pas. Certains espaces publics(enceintes des gares, …) pourront être éga<strong>le</strong>ment être envisagés car l’accès à desvéhicu<strong>le</strong>s particuliers sera interdite ou rég<strong>le</strong>mentée. Les CyberCars peuvent constituerun mode de transport à part entière au sein de ces sites et se connecter au système detransport public existant si <strong>le</strong> site est déjà desservi, assurant ainsi la continuité duservice.Offre de service : Système de transports automatisés de personnes ou de marchandisespour des distances de qqs kms avec un fonctionnement possib<strong>le</strong> 24h/24Phase 1 : desserte de sites privésDesserte interne au site et continuité duréseau de transport public• Campus• Sites industriels• Zones d’activités• Hôpitaux• Maisons de retraite• Centres d’exposition• Parc à thèmesPhase 2 : desserte de sites publicsInsertion en complément au réseaude transport public• Gares (du parking au bâtiment, au sein de lagare)• Aéroports (du parking au bâtiment, au seinde l’aérogare)• Liaisons urbaines :• Parking relai – centre vil<strong>le</strong>• Liaisons dans <strong>le</strong>s « villages demontagnes »• Dernier km au sein de lotissement• Visite touristiqueDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 61/71


6.1.1. Marché visé en 1 ère phase de déploiement : Transports en personnes en sites privés et connexion avec <strong>le</strong> réseau detransport existantSi la démarche vise à long terme la voiture automatique, notre objectif dans Izargidariest de conquérir <strong>le</strong> marché des sites propres, c’est-à-dire <strong>le</strong>s sites en général privés (oupiétonniers), où la rég<strong>le</strong>mentation de circulation ne relève pas du code de la route.Ces sites qui accueil<strong>le</strong>nt en général beaucoup de public, sont principa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>ssuivants :• <strong>le</strong>s espaces publics fermés à la circulation des parcs publics ou aménagés encentre vil<strong>le</strong>• <strong>le</strong>s aéroports et <strong>le</strong>s gares• <strong>le</strong>s sites touristiques, <strong>le</strong>s musées et <strong>le</strong>s parcs d’attraction• <strong>le</strong>s campus, sites industriels• <strong>le</strong>s hôpitaux et centres de gériatrie• …Nous avons fait une étude pour analyser <strong>le</strong> marché potentiel en termes de nombre devéhicu<strong>le</strong>s.Pour cela, nous avons recensé <strong>le</strong>s sites européens significatifs répondant aux critères cidessus,et appliqué un certain nombre d’hypothèses réalistes pour essayer de quantifierun besoin en véhicu<strong>le</strong>s CyberCars. Les résultats sont donnés dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au ci-après :Ce tab<strong>le</strong>au est basé sur <strong>le</strong>s hypothèses suivantes :• 55 000 sites concernés en Europe• un marché potentiel de 50 000 véhicu<strong>le</strong>s à produire en 5 ans - si 5% des sites sontéquipés à hauteur de 20 CyberCars par site -• un marché potentiel de 500 000 véhicu<strong>le</strong>s à moyen terme si 30% de ces sitess’équipent à hauteur de 30 CyberCars par site (1,5 Millions de véhicu<strong>le</strong>s si touss’équipent !)• un marché potentiel de 8 milliard d’euros € à court terme, sans compter <strong>le</strong>srenouvel<strong>le</strong>ments ni <strong>le</strong>s marchés d’entretien.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 62/71


Pour <strong>le</strong>s acteurs industriels d’Izargidari, nous prenons une seconde hypothèse : ils visent15% du marché potentiel, <strong>le</strong>s enjeux sont alors <strong>le</strong>s suivants :Soit un marché visé de :• 8 250 CyberCars à produire d’ici 2015 (plus de 400 sites à équiper, à hauteur de20 CyberCars par site)• soit un marché potentiel de 413 millions d’euros €, sans compter <strong>le</strong>srenouvel<strong>le</strong>ments ni <strong>le</strong>s marchés d’entretienAvec ces hypothèses, <strong>le</strong>s constructeurs de CyberCars du projet Izargidari peuvent viserdes ventes de plusieurs dizaines de milliers de véhicu<strong>le</strong>s pour cette première générationavec des marges très supérieures aux véhicu<strong>le</strong>s traditionnels, compte-tenu de <strong>le</strong>urcaractère high-tech.6.1.2. Marché visé en 2e phase : Système de transport (en voie publique)Dans un second temps, <strong>le</strong> CTS a vocation à s’insérer :- dans <strong>le</strong>s segments du marché appelé communément « dernier kilomètre » où <strong>le</strong>sflux ne sont pas suffisamment massifiés pour rendre rentab<strong>le</strong> (ou équilibré)l’intervention d’un opérateur de transport ou d’un service de transport à lapersonne « classique ». (exemp<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s lotissements des zones périurbaines,etc. )- dans <strong>le</strong>s zones denses du centre vil<strong>le</strong> : exemp<strong>le</strong> entre un parking relai et <strong>le</strong> centrevil<strong>le</strong>, …En zone urbaine dense, <strong>le</strong>s gains en termes d’émissions de GES, d’énergie consommée etde temps seront conséquents. En effet, parmi <strong>le</strong>s modes de transport en zone urbaine,certaines lignes desservies par des minibus et midibus thermiques, sont aujourd’huipositionnées sur des segments de marchés qui pourraient être visés par <strong>le</strong>s CyberCars.L’estimation du gain global apporté par <strong>le</strong>s services de CyberCars en zone urbaine feral’objet d’une analyse spécifique dans <strong>le</strong> processus de développement commercial afin desensibiliser <strong>le</strong>s acteurs locaux.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 63/71


<strong>Mo</strong>yenne ferroviaireTramway (RATP)RERMétro provinceMétro parisienTrain de banlieueAutocar urbain<strong>Mo</strong>yenne autobusMinibusMidibusBus articuléBus standard<strong>Mo</strong>yenne 2 roues>125 cc50 – 125 ccCyclomoteurs<strong>Mo</strong>yenne VPVP dieselVP essence*calculée avec une équiva<strong>le</strong>ncede 0.086 ktep/GWh** calculée avec une équiva<strong>le</strong>ncede 0.222 kteq/GWhEfficacité énergétique des modes de transports / Enerdata 2004L’efficacité énergétique en zone urbaineL’efficacité énergétique comparée des modes enzone urbaine est présentée synthétiquement sur <strong>le</strong>graphique. Les principaux enseignements que l’onpeut en tirer sont <strong>le</strong>s suivants :- Les modes ferroviaires sont en moyenne plusefficaces en zone urbaine, mais avec de fortesdisparités selon <strong>le</strong>s situations ; <strong>le</strong> constat est plusnuancé si on mesure l’efficacité en énergieprimaire- L’autobus est en moyenne fois plus efficace quela voiture pour <strong>le</strong> transport de passagers en zoneurbaine, mais <strong>le</strong>s performances moyennes desmidi et minibus sont très mauvaises- La voiture est en moyenne de 2 à 5 fois plusénergivores au passager-km transporté que <strong>le</strong>stransport col<strong>le</strong>ctifs en zone urbaine ; <strong>le</strong> diesel esttoutefois légèrement moins « gourmand » quel’essence6.1.3. Des perspectives de croissance des marchés visés avec <strong>le</strong> vieillissementde la populationLa forte augmentation du nombre de personnes âgées (notamment <strong>le</strong>s + de 80 ans)accompagnera l’augmentation de la tail<strong>le</strong> des segments de marché visés (et renforcera lademande socia<strong>le</strong>).En effet, ci-dessous, la structure par âge en 2005 et 2030, en France métropolitaine.en % 2005 2030<strong>Mo</strong>ins de 20 ans 24.9 22.620-59 ans 54.3 48.1Plus de 60 ans 20.8 29.3Dont plus de 80 ans 4.5 7.2Age moyen 39 42.6Si on se projette en 2030…(scénario central de l’INSEE)- <strong>le</strong> nombre des + de 60 ans passe de12.6 à 19.7 millions (+56 % ! )- <strong>le</strong> nombre des + de 80 ans atteint 4.8millions (+75% !)Et ce vieillissement s’effectue avec de fortesdisparités régiona<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>sstratégies de développement commercialpourront s’appuyer.Les personnes de + de 65 ans se déplacent moins que l’ensemb<strong>le</strong> de la population(environ 30% de moins). Les modes qu’ils utilisent : environ 50% des déplacements sontDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 64/71


effectués en véhicu<strong>le</strong>s particuliers, environ 40% à pied, 7% en transport en commun et <strong>le</strong>reste en 2 roues.Ainsi, <strong>le</strong> CTS permet de répondre aux enjeux :- d’augmentation du nombre de + de 80 ans- de réduction du nombre de <strong>le</strong>urs déplacements en voiture particulière (pour desraisons énergétique et de sécurité publique)- de mobilité de cette population avec un système d’assistance à la marche6.2. Très peu de concurrence de constructeurs• Un petit nombre de concepteurs de CyberCars à ce jourLes CyberCars, définis comme étant des véhicu<strong>le</strong>s routiers tota<strong>le</strong>ment automatiques maisfonctionnant sous <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> d’un superviseur qui assure une bonne coordination desvéhicu<strong>le</strong>s en fonction de la demande (en particulier pour <strong>le</strong>s déplacements à vide), sontà l’heure actuel<strong>le</strong> mis en place par quelques sociétés : L’acteur <strong>le</strong> plus ancien est la société Holandaise Frog (qui opère maintenant sous<strong>le</strong> nom de 2GetThere) qui a mis ses premiers CyberCars en fonctionnement àl’aéroport de Schiphol en 1997. Un système avec 5 navettes est en opération ence moment à Capel<strong>le</strong> dans la banlieue de Rotterdam. Cette société est en coursd’installation d’un très grand système (plusieurs centaines de véhicu<strong>le</strong>s à terme)dans la vil<strong>le</strong> écologique de Masdar, près de Abou Dahbi. Le second acteur (en terme chronologique) est la société Française Robosoft quia distribué dans <strong>le</strong>s laboratoires de recherche de nombreux pays <strong>le</strong>s CyCabs quiavaient été initia<strong>le</strong>ment conçus par l’INRIA. Robosoft a aussi mis en place desvéhicu<strong>le</strong>s routiers automatiques dans des parcs d’attractions (Simserhof etVulcania) et travail<strong>le</strong> à la mise en place de navettes automatiques sur <strong>le</strong> site duparc des expositions de Rome. Le troisième acteur est la société Anglaise ATS Ltd en Grande Bretagne. Cettesociété est en cours de test pour un système de véhicu<strong>le</strong>s routiers à 4 placesautomatiques sur <strong>le</strong> site de l’aéroport de Heathrow. A terme, <strong>le</strong> site pourraitcompter plusieurs centaines de véhicu<strong>le</strong>s. Le quatrième, et <strong>le</strong> plus récent des acteurs est la société Suisse Numexia quidéveloppe un véhicu<strong>le</strong> routier automatique à 8 places pour <strong>le</strong> campus de l’EPFL àLausanne. Ce site pourrait être opérationnel début 2010. La technologie de cetteSociété sera testée dans <strong>le</strong> cadre du projet INDUCT est un acteur en devenir qui développe actuel<strong>le</strong>ment trois produits : laREDIGO, la REDIGO bi-mode et la navette UP’GO. La REDIGO est un véhicu<strong>le</strong>é<strong>le</strong>ctrique urbain bas coût et écologique, non seu<strong>le</strong>ment à l’usage, mais aussidans sa phase de construction et de recyclage. INDUCT souhaite la commercialiserà destination des col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s. Les véhicu<strong>le</strong>s automatiques de transport depersonnes, à savoir la REDIGO bi-mode et la navette UP’GO, sont exclusivementDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 65/71


éservés aux propriétaires de sites privées, désireux de se doter de moyens detransport innovant.L’objectif du projet IZARGIDARI étant de regrouper <strong>le</strong>s entreprises existantes pour créerun premier noyau tourné et faciliter l’entrée de nouveaux constructeurs issus du secteurde l’automobi<strong>le</strong> vers <strong>le</strong> développement industriel à plus grande échel<strong>le</strong> des CyberCars.6.3. Positionnement actuel du coordonnateur et potentiels dedéveloppementROBOSOFT a transporté près d’un million de personnes dans des CyberCars à ce jour autravers de ses installations déjà en service, principa<strong>le</strong>ment Vulcania et <strong>le</strong> Fort duSimserhof.Fort de cette expérience, ROBOSOFT est en mesure de fédérer d’autres acteurs dudomaine pour <strong>le</strong>ver ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s verrous technologiques qui limitent encore <strong>le</strong>déploiement à grande échel<strong>le</strong> de ce type de véhicu<strong>le</strong>.PVI / GEPEBUS est un acteur de bus é<strong>le</strong>ctrique reconnu en France (1er constructeur deminibus tout é<strong>le</strong>ctrique). PVI veut s’insérer dans <strong>le</strong> marché des CyberCars en étant <strong>le</strong>premier à proposer des CyberCars de 20 à 30 places. Les volumes identifiés deproduction de ces CyberCars de 20 à 30 places peuvent être assurés par PVI à l’échel<strong>le</strong>européenne.6.4. Engagement des processus de commercialisationUne offre de CyberCars (petits, moyens et gros ; de 4 à 30 places) sera proposée par <strong>le</strong>spartenaires aux acteurs des marchés :- Propriétaires de sites privés- Opérateurs de transport public- Autorités organisatrices de transportCes acteurs du marché seront par ail<strong>le</strong>urs associés dès l’amont aux phases de suivi duprojet (comité de suivi) afin de <strong>le</strong>s sensibiliser au plus tôt au service proposé, mode defonctionnement, optimisation énergétique possib<strong>le</strong>, etc.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 66/71


7. Evaluation prospective de la filière représentée par <strong>le</strong>projet7.1 Performance prévisionnel<strong>le</strong> énergétiqueLes navettes automatiques présentent un bilan global énergétique très favorab<strong>le</strong> car :- Ce sont des véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques entièrement pilotés ;- Ce sont des moyens de transport en commun- Ce sont des moyens de transports reconfigurab<strong>le</strong>s à la demande (tail<strong>le</strong>, nombre)Dans <strong>le</strong> domaine des transports publics <strong>le</strong>s évaluations actuel<strong>le</strong>s montrent que <strong>le</strong> prix dukm des lignes utilisant des autobus é<strong>le</strong>ctriques, est égal au prix du km d’une ligne dieselaujourd’hui (investissement et coût énergétique confondus).Ces études d’énergie qui s’appuient sur un grand nombre d’expérimentations passées ouen cours concluent à et à une économie globa<strong>le</strong> d’énergie qui ne peut que s’améliorerdans <strong>le</strong> temps du fait des fluctuations du cours du pétro<strong>le</strong>.Des évaluations de performance énergétiques plus spécifiques ont été réalisées dans <strong>le</strong>cadre des expérimentations européennes française récentes de systèmes de transportutilisant <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques automatisés : projets Cybercar, Citymove et projetfrançais <strong>Mo</strong>biVip. El<strong>le</strong>s parviennent à des conclusions comparab<strong>le</strong>s et même pluspositives.7.2 Performance prévisionnel<strong>le</strong> environnementa<strong>le</strong>Ces navettes é<strong>le</strong>ctriques ne rejettent pas de CO2 et remplacent des véhicu<strong>le</strong>s àcombustion interne. Il pourrait être alimenté par une chaîne ENR.Ils ne créent pas d’incidence sur <strong>le</strong> réseau é<strong>le</strong>ctrique.L’objectif des Cybercars en mobilité urbaine est de fournir des transports pratiques àchaque habitant des vil<strong>le</strong>s tout en minimisant <strong>le</strong>s effets négatifs comme <strong>le</strong> bruit, lapollution, <strong>le</strong>s accidents et l’occupation des surfaces due aux routes et aux parkings de50 %.Les expérimentations citées précédemment ont démontré que ces systèmes pouvaientoffrir une mobilité durab<strong>le</strong> pour tous à un coût intéressant tout en préservantl’environnement et la qualité de vie.Etendues à l'échel<strong>le</strong> d'une vil<strong>le</strong>, d'un pays, de l'Europe, ces technologies pourraient offrirune réponse au problème du changement climatique. L’accent devra être mis sur <strong>le</strong>scentres-vil<strong>le</strong>s, avec <strong>le</strong>s déplacements de proximité. Les transports de personnes, et plusencore de biens, y sont responsab<strong>le</strong>s d'une part importante des émissions de CO 2 . Avecun gaspillage d'énergie très important puisque ces déplacements se font en majorité dansDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 67/71


des véhicu<strong>le</strong>s de plusieurs centaines de kilos, transportant un peu plus d'une personne(1,2 en moyenne urbaine) avec une puissance minimum de quelque 30 kW, sachant qu'enadmettant la mécanisation du déplacement inévitab<strong>le</strong>, seul 2 kW sont nécessaires. .7.3.. Retombées socia<strong>le</strong>s (emploi, acceptation, santé, aménagement duterritoire…)7.3.1. Retombées pour l’emploiEn la matière, une enquête réalisée en 2006, sur un panel d’usager, montre que 21% despersonnes interrogées considèrent « que <strong>le</strong> système pourrait fonctionner, mais, nuisantgravement à l’emploi, il ne faudrait pas l’implémenter ».Dans <strong>le</strong>s faits, il est simp<strong>le</strong> de démontrer que l’utilisation des CyberCars ne peut pasengendrer de perte d’emploi directe parce que <strong>le</strong>s services qui en résulteront sontentièrement nouveaux. Les services de CyberCars viendront compléter l’offre detransport public existante ; ils ne se substituent pas à el<strong>le</strong>. Au contraire, on peutraisonnab<strong>le</strong>ment penser que <strong>le</strong>s nouveaux services contribueront à rendre la chaîne dutransport public plus attractive et engendreront des transferts modaux positifs.En outre, <strong>le</strong>s emplois induits par <strong>le</strong> développement des véhicu<strong>le</strong>s et la mise en place desservices est, par el<strong>le</strong>-même, génératrice de nouveaux emplois. Un service de CyberCarsrequiert du personnel pour l’entretien, la gestion du parc, la régulation. « Payer des genspour transporter des sièges c'est économiquement irréaliste. Redéployer ces mêmes genspour assurer un service automatique efficace c'est déjà bien mieux. » (extrait du forumLineoz.net en 2006). En fait par rapport à l’emploi ce type de véhicu<strong>le</strong> doit permettred’augmenter la qualité du service de transport public au moins à niveau d’emploiconstant.6.3.1. AcceptationL’acceptation est un élément important du projet pour aider et accélérer la diffusion dece type de véhicu<strong>le</strong>s.La démonstration réalisée à Antibes, dans <strong>le</strong> cadre du projet Cybermove, a donné lieu àdes enquêtes auprès du public dont <strong>le</strong>s résultats sont très positifs :« Le service est jugé uti<strong>le</strong>, faci<strong>le</strong> à utiliser, économique, avec de bonnes performances(même si certains ont trouvé <strong>le</strong>s 15 km/h un peu <strong>le</strong>nt !), confortab<strong>le</strong>, si<strong>le</strong>ncieux,respectueux de l’environnement.Parmi <strong>le</strong>s nombreuses réactions positives, cel<strong>le</strong>s des personnes dont <strong>le</strong>s difficultés liéesà la mobilité urbaine sont extrêmes : personnes à mobilité réduite, personnes âgées etenfants.Le plus étonnant est sans doute cette réaction des enfants d’une classe de CM1 : « Enfindes voitures qui s’arrêtent lorsque nous traversons à un passage piéton. »Ces avis sont confirmés par <strong>le</strong> résultat d’enquêtes :Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 68/71


Enquête Cybermove (2004) (5 étant la meil<strong>le</strong>ure apprécviation)• Le service est jugé uti<strong>le</strong> : ………………………………….. 4/5• et faci<strong>le</strong> à utiliser : ……………………………………………. 5/5• Les performances sont bonnes : …………………………. 4/5• Le véhicu<strong>le</strong> donne une sensation de propreté : ……5/5• Et il est confortab<strong>le</strong>: ………………………………………….. 4/5• et fiab<strong>le</strong> : ………………………………………………………………….4/5• On se sent en sécurité : ……………………………… 4/5Forum en ligne Lineoz. net• Question : Ce système pourrait fonctionner et sous réserve de bénéficierd'emprises réservées, il pourrait rendre des services appréciab<strong>le</strong>s aux usagers, enrabattement sur <strong>le</strong> réseau principal :(dessertes à fréquence é<strong>le</strong>vées de banlieuepeu denses. Réponses positives 30%• Question : Il est évident que ce système pourrait être un bon complément duréseau principal, je ne comprends pas pourquoi une ligne expérimenta<strong>le</strong> n'existetoujours pas en France. Réponses positives 30%.Ces statistiques sont certes encourageantes mais des efforts doivent être faits pourprogresser davantage et venir à bout de réticences qui ne sont pas justifiées,notamment en matière de sécurité. C’est la raison qui nous a conduit à proposer lacréation d’un Comité d’observateurs (voir ci-dessus).6.3.2. SantéLe projet est fondé sur l’utilisation de véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques dont il est prouvé qu’’ilsn’ont aucun impact négatif sur la santé. Les transports publics fonctionnant àl’é<strong>le</strong>ctricité, non seu<strong>le</strong>ment n’émettent pas de polluants nuisib<strong>le</strong>s pour la santéhumaine, mais constituent un facteur de régression des nuisances sonores qui impactentla santé des piétons et des habitants des vil<strong>le</strong>s.7.3.4. Aménagement du territoire et urbanismeCes véhicu<strong>le</strong>s guidés participent à l’utilisation plus rationnel<strong>le</strong> de l’espace urbain enparticulier dans <strong>le</strong>s zones denses. Ces transports participent à l’image des vil<strong>le</strong>s et sontparfaitement associés aux vil<strong>le</strong>s durab<strong>le</strong>s du futur.À travers ses 14 sites et études pilotes, <strong>le</strong> projet Cyber<strong>Mo</strong>ve démontre clairement <strong>le</strong>sliens étroits entre la planification de la vil<strong>le</strong> et cel<strong>le</strong> des transports. On ne peut motiverla mise en œuvre des cybercars s'ils ne répondent pas à un besoin clairement identifié.Ce sont des outils de transport au service de la planification urbaine.Ce n'est qu'à travers la complémentarité de l'offre proposée, la cohérence d'un projetd'aménagement et d'intégration urbaine et parallè<strong>le</strong>ment la mise en œuvre de mesurescontraignantes vis-à-vis des véhicu<strong>le</strong>s privés <strong>le</strong>s plus nuisib<strong>le</strong>s, que ces nouveaux modesDossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 69/71


de déplacement seront réel<strong>le</strong>ment performants et susceptib<strong>le</strong>s de résister efficacementà la pression de l'automobi<strong>le</strong> privée.Les nouveaux services ne doivent pas se limiter à une expérimentation ; ils doivent êtreconçus comme un service de transport comp<strong>le</strong>t interfacé avec un service de transportpublic de qualité. Ils offrent un potentiel pour la redéfinition de certains espaces(espaces piétonniers notamment) qui doivent être un « "support de réappropriationspatia<strong>le</strong> spontanée contribuant ainsi à la revitalisation socia<strong>le</strong> et l'agrément local de lamarche à pied. » (évaluation Cybermove).7.4. La compétitivité des secteurs potentiels d’application7.4.1 : CyberCar ou CyberBus ?Le CyberCar peut avoir deux secteurs potentiels d’application : <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong> individuel et<strong>le</strong>s transports publics.IZARGIDARI est, clairement et de manière exhaustive, orienté vers <strong>le</strong>s transportspublics. Pour ne pas prêter à confusion, il aurait, dès lors, pu être recommandéd’utiliser <strong>le</strong> vocab<strong>le</strong> de «Cyberbus » qui commence à être employé dans certainesrecherches et sur certains sites de vulgarisation des STIC pour bien marquer ladistinction. Dans ce projet, <strong>le</strong> terme générique de CyberCar a été retenu parce que <strong>le</strong>transport public lui-même évolue et utilise une combinaison de véhicu<strong>le</strong>s de capacitésdifférentes y compris cel<strong>le</strong>s des véhicu<strong>le</strong>s individuels.7.4.2 : <strong>le</strong>s secteurs potentiels d’applicationLe § 6-1 indique <strong>le</strong>s marchés visés :• dans une première phase <strong>le</strong>s « sites privés » non soumis au code la route• dans une seconde phase <strong>le</strong>s « sites publics » soumis au code de la route, celui-ciayant connu une évolution.Il a été précisé que <strong>le</strong>s CyberCars permettront de créer de nouveaux services innovants,spécifiques, complémentaires et non concurrents de l’offre existante avec laquel<strong>le</strong> cesnouveaux services devront être étroitement articulés.- l’investissement au kilomètre est plus faib<strong>le</strong> que ceux du tramway ou dumétro ;- <strong>le</strong> coût opérationnel est plus faib<strong>le</strong> que celui du tramway ou du métro ;- <strong>le</strong> coût opérationnel est plus faib<strong>le</strong> que celui du bus- l’investissement est, aujourd’hui, plus cher que celui d’un service de bus.- Sur certains sites, accompagnés de politiques ad-hoc (stratégie destationnement), <strong>le</strong>s CTS ont montré qu’ils pouvaient rembourserl’investissement initial sur 10 ans.- Sur la plupart des sites, <strong>le</strong>s CTS ont montré une meil<strong>le</strong>ure viabilité socioéconomiqueque <strong>le</strong>s systèmes de transport actuels- Les coûts d’infrastructure sont équiva<strong>le</strong>nts à ceux d’une piste cyclab<strong>le</strong>Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 70/71


8. Autres financements en cours ou envisagés ( Pô<strong>le</strong>s deCompétitivité, Régions, ANR, ADEME, OSEO, PCRD,Eureka, etc. )A ce stade aucun des partenaires ne s’est engagé dans des démarches afind’obtenir des financements publics nationaux ou européens complémentaires àl’aide de l’ADEME.Dossier AMI IZARGIDARI – 26 juin 2009 71/71

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