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LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS - CRPV-PACA

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...à l’action... dans le domaine de L’EMPLOI31SoliMarUN PROJET EUROPÉENEN QUÊTE DE CULTURE COMMUNERosy INAUDI (Responsable de projets au POLE 13 - Marseille)Intervention à Miramastenu de saCompte nature cosmopolite,il n’est pas rare d’aborderla cité phocéenne sous l’anglede l’immigration. Et si, depuis toujours,Marseille fait figure de citéouverte au monde et dont la populationne serait toujours composéeque d’enfants d’immigrés, laréalité n’est pas si simple quand onaborde les questions d’intégrationou de discrimination, et notammenten matière d’emploi. Dans cecontexte, le projet SoliMar proposedes solutions particulièrementintéressantes.Genèse d’un projetfaisant l’unanimitéBien que la différence semble sesituer d’avantage sur un plan lexicologiquequ’à un niveau opérationnel,la distinction entre « laprévention des discriminations »et « la lutte contre les discriminations» n’est pas anecdotique.Sans entrer dans des détails tropthéoriques, SoliMar, comprenez« Solidarités Marseille », a dès ledépart souhaité oeuvrer dans lepremier de ces deux champs. « Lalutte nous semblait requérir desmoyens et des maîtrises politiques,qu’en tant qu’association nous nepossédions pas. Voilà ce qui expliquenotre choix » précise RosyInaudi, responsable de projets auPOLE 13 (Programme d’orientationlocal vers l’emploi), un desnombreux acteurs institutionnelsinstigateurs du projet.Dans les faits, le lancement du ditprojet a fortement dépendu de ladétermination politique affichéepar l’élue, alors en charge des questionsd’emploi et de formation professionnelle,à la mairie de Marseille.Outre le fait d’accorder sonsoutien et sa légitimité politique, laculture professionnelle de l’intéresséefût également un atout nonnégligeable. « Ancienne chargéede relations avec les entreprises elleconnaissait parfaitement la problématiquedes discriminations à l’emploi» commente ainsi Rosy Inaudi.Politiquement appuyé de la sorte,SoliMar n’eut pas trop de difficultésà nouer des partenariats.En atteste le nombre important departenaires que le projet a su fédérer.Si le POLE 13 et le CollègeCoopératif Provence Alpes Méditerranéeen sont les principaux piliers,la Mission locale de Marseille,la MSD (Marseille Service Développement),les Missions localesde La Ciotat et de l’étang de Berre,le PLIE de Marseille, l’associationTransition, la Fondation AgirContre l’Exclusion et le magazineCQFD (« Ce qu’il faut dire, détruire,développer ») complète unpool partenarial particulièrementétoffé. Mais ce projet ne seraitpas tout à fait marseillais s’il s’étaitcontenté de ne rassembler quedes acteurs locaux. Des « amitiésétrangères » se sont égalementtissées, conférant peu à peu auprojet une dimension européenne.L’entrée dans le programmeEQUAL en 2001 scella cette orientationtransnationale.SoliMar un projet européenoù tout commence parl’émergence d’une culturecommune …«Lorsque le projet a débuté, on neparlait quasiment pas de la discrimination.C’était quelque chose derelativement nouveau, et en touscas tabou » se souvient l’animatricedu projet. Aussi, quand bienmême, dès les prémices du projet,ses maîtres d’ouvrage avaient parfaitementson objectif global entête (« promouvoir l’égalité desdroits de traitement afin de prévenirles discriminations »), tout

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