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saga SIGNÉ BARRIÈRE N°11
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1 Cette Chambre supérieure
rénovée et lumineuse
offre une vue sur les villas
historiques de La Baule.
2 Salon d'une Suite vue mer.
3 Suite.
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La Baule en lumières. Ici le ciel est un
toit de nuées. Avec, parfois, du gris
"plume de mouette" dans les frisottis
de la marée montante sur la baie, "l'un
des plus spectaculaires sites maritimes
en Europe". C'est l'office du tourisme qui
le dit. On peut le croire. Car La Baule,
ce n'est pas qu'une photo de famille.
Entre pulls bleu-marine, socquettes
blanches, bourriches d'huitres et verres
de muscadet. Entre clichés et clochetons.
Parasols et macarons. La Baule c'est
du dedans et du dehors, un cocktail de
goëmons, du salé et du serein. Du bon
vivre à bicyclette. D'une petite trempette
jusqu'à une assiette de crevettes. C'est
ainsi que La Baule la Bretonne traverse le
temps. Avec caractère. En bleu.
Rappeler au Royal le sel de sa
vie, en y glissant le sens du Wifi,
c'est l'idée de la décoratrice
Chantal Peyrat. Certains,
certaines, pensent velours,
cuir, lin, bois... Elle, non. En
tous cas, pas forcément.
Pour La Baule et Le Royal,
son penchant est allé vers
le "chlorure de sodium" :
l'alchimie du sel. Et elle en a
fait un spectacle. Immédiat.
Dès le hall, donc. En mètres
cubes rugueux de douceurs.
C'est ainsi que Chantal Peyrat
installe l'actualité du Royal
dans ce qui met le temps au niveau de
la météo : l'instant d'aujourd'hui. Car si le
sel grignote, il conserve aussi. Il est une
fabrique de tempéraments. Un témoin
autant qu'un juge. Ancré, ici aux portes de
l'Atlantique, dans le creux d'une baie de
granit, ce sel aux couleurs de vie(s) est un
photographe établi dans une aventure : la
vôtre.
Un siècle après sa construction, que dire
d'un hôtel, d'un lieu, d'une atmosphère qui
embrassent les couleurs de sentiments
étonnamment contemporains ? Guérande
et ses bizarreries salées ne sont pas
lointaines. Les Celtes et cousins bretons
sont eux aussi aux aguets. Paris est à trois
heures (et demies) de train. L'ardéchois
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