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SIGNÉ BARRIÈRE N°11 tendances
1 Salle des Machines à sous
du Casino Barrière Biarritz.
2 Salle des Machines à
sous du Casino Barrière
Deauville. 1
le principe reste le même ; les joueurs
échangent leur monnaie contre des
jetons. 1929. Un jeudi qui n'en finira pas de
passer... L'effondrement boursier conduit
de nombreux Etats de l'Amérique bienpensante
à légaliser les jeux d’argent pour
renflouer les caisses. En 1931, voilà donc le
retour du bandit manchot. Le Congrès (la
plus haute institution parlementaire des
Etats-Unis) vote un texte qui régularise et
officialise son utilisation. Mais l'Amérique
de Roosevelt, en pleine dépression, ne
roule pas sur les dollars. Il faudra attendre
la fin de la Seconde Guerre mondiale
pour que le bandit manchot retrouve... la
main. Dans un endroit au milieu de nulle
part : un patelin. A vrai dire, un désert. Cela
s'appelle Las Vegas. Un homme venu de
l'Est du pays, Benjamin Siegelbaum - qui
va très bientôt se faire connaître sous le
nom de Bugsy Siegel - a deux certitudes :
Las Vegas et le retour du bandit-manchot :
faire entrer l’invention de Frey et de
Liberty Bell réunis dans les casinos. Des
casinos jusqu’alors réservés aux seuls
Jeux de table. Le Nevada est une nouvelle
frontière. Pourquoi pas de nouvelles
idées, suggère Siegel.
Ces machines mécaniques dites « à
rouleaux » vont tourner jusque dans
les années 1960. La technologie va les
rattraper : elles sont bientôt remplacées
par les systèmes électromécaniques
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imaginées par le constructeur Bally. Puis
par des Machines à sous vidéo au milieu
des années 1970. En France, ce n’est qu’à
la fin des années 1980 que l'autorisation
des Machines à sous est accordée. Elles
connaissent aussitôt un vrai succès.
Depuis, en constante évolution, les
Machines à sous ne roulent plus
des mécaniques. Elles s’apparentent
davantage à des ordinateurs qu’à des
bandits manchots. Libérées de leurs
pièces bruyantes et trébuchantes, elles
laissent la place au TITO (Ticket In Ticket
Out) un système qui permet au gagnant
de recevoir son gain sur un ticket. Dans
les établissements Barrière, 98% du parc
est équipé de ces machines. Désormais
le Groupe accueille une innovation :
les machines multi-jeux, reliées à une
bibliothèque interactive de plus de 400
jeux. Une technologie rendue possible
grâce au système « Cloud » qui permet
d’accéder à ces jeux grâce à Internet.
La technologie avance et les machines
s’adaptent. Dans un proche avenir, le
bandit-manchot baissera sans doute
les bras devant la tablette. Mais il faudra
toujours une main pour la tenir, cette
tablette !
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© Fabrice Rambert