Echo de la Réhab - N°22 - Trans[a]parence - Mars 2018

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p a g e 4 6 A u x A r t s . . . e t c a e t e r a . . . L ' é c h o d e l a R é h a b - n ° 2 2 L ' envol L’envol du monde Perdu dans le monde qui ne tourne pas rond, Les regards fusent, l’évasion est trop importante les mots raisonnent comme un corps perdu au milieux d’eux Chacun sa place peu importe sa couleur de peau, Peau encore creusée par le passé, blessée, torturée, heurtée, Jumelage de la vie mon corps crie encore ses soucis, tout n’est pas terminé, j’ai peur encore d’aimer. Mordue par la vie, je crie ma joie de vivre à travers de nouveaux regards, Mon nom est quelque part… J’ai exprimé mon désir de sourire à la vie même, J’ai eu mal, j’ai pleuré même, pas encore osé exprimer les différentes sortes du passé trop endommagé… Parcours de vie difficile, j’écris ces quelque lignes Les yeux remplis d’émotions, ce n’est pas encore la conclusion Je suis venue ici, j’ai même regardé l’autre partir Avec juste ces quelques lignes. Peu importe la beauté du corps Les yeux ne regardent que ce qu’il y a à l’intérieur, Effleurer sa peau recouverte de bonheur à partager, Aimer et être aimée dans un monde revu de négation sur l’autre, Peu importe le parcours combattu Chaque émotion bordée d’espoir sur l’avenir, Un ange déchu est venu pour emporter la douleur et protéger son cœur. INGRIDE
L ' é c h o d e l a R é h a b - n ° 2 2 A u x A r t s . . . e t c a e t e r a . . . p a g e 4 7 Sous l'immensité Sous l’immensité du ciel Un sol brun sous ses pieds nus, Une paille sur la tête en pointu L’abritait d’un lourd soleil. Son unique vêtement, sombre comme la terre Raidissait son corps en ramassant la poussière. Il défigurait son jeune visage Marqué de misère bien avant l’âge. Les bras semi-écartés, mains ouvertes sur les côtés, Il fermait sans répit ses yeux qu’il rouvrait. Sa bouche large étirée dans ses cris Balbutiait humidement le désespoir de sa vie. Cette nuit-là quand j’ai rêvé Qu’un petit Chinois pleurait. SYLVIE, 20 MARS 1990 O c é a n Océan d’étoiles Lumière pacifique Oh miracle Splendeur ! Gardons la lueur qui nous enflamme Jour après jour. SABRINA B.
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