Echo de la Réhab - N°22 - Trans[a]parence - Mars 2018

L ' é c h o d e l a R é h a b - n ° 2 2 S c i e n c e s h u m a i n e s
p a g e 5 5
Captation
« Je n’ai pas fait la guerre et pourtant je suis une enfant de la
guerre »
Qu’est ce qui se transmet d’une génération à l’autre ?
Que nous ont transmis nos parents de leur histoire
personnelle ?
Recevoir les confidences des parents peut comporter une
certaine violence.
Ce traumatisme qui est transmis peut venir ébranler la notion de
ce qui m’appartient et ce qui appartient à l’autre.
Cela peut fragiliser la barrière, la frontière entre ce qui vient
de l’intérieur de soi et ce qui vient de l’extérieur.
Est-il normal d’être battu ?
Comment se défendre des gens qu’on aime ?
Comment se protéger des dangers extérieurs ?
Il y a des drogues qu’on ingère, qui nous font du bien et du
mal à la fois.
Est-ce un danger extérieur ou intérieur ?
Tout refuser du monde extérieur est un moyen radical de se
protéger.
Il y a des convictions qui servent à se protéger. Elles sont
tellement fortes qu’on ne les attribue plus à soi-même. On les
considère alors être des réalités en elles-mêmes.
C’est la bascule dans un autre monde.
Il y a des moments dans la vie où la frontière entre
l’imaginaire et la réalité s’estompe.
« Parfois, je crois que mes rêves sont la réalité tellement ce
que je vis en rêve, je le vis réellement ».
Parfois on peut se sentir captifd’images qui nous terrifient.
« Moi, j’ai appris à m’échapper de mes cauchemars. Mais les
cauchemars sont un moyen de protéger la vie consciente»
Tous les rêves ont un sens et disent quelque chose de soi. C’est
l’inconscient qui nous dirige.
COLLECTIF