Jean-François Bovy Le pavillon de chasse de ... - MultiMania

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Maximilien-Emmanuel a dû ramener vers la Bavière une grande partie de ses documents personnels concernant ces années ou qu’ils ont été perdus. Pour les 1700 et 1719, on trouve des notes d’entrepreneur précises pour les années entre 1690 et 1700 puis pour après 1708. Pour les années entre 1708 et 1718, on possède une remise de comptes généraux concernant Tervuren et Boisfort. Dans A.G.R., B.O.C., n° 239 qui contient de la correspondance relative aux domaines de Boisfort entre 1600 et 1756, les informations concernent surtout la première moitié du 17 ième siècle et un peu le milieu du 18 ième . Dans la correspondance générale, on rencontre les mêmes lacunes : A.G.R., C.G., n° 199, censé contenir les années de 1683 à 1712 contient en fait les années entre 1683 et 1685 puis celles entre 1709 et 1712. A.G.R., C.G., n° 200 et 201 concernent les années entre 1686 et 1699. A.G.R., C.G., n° 202 contient les années entre 1700 et 1718 avec des périodes lacunaires entre 1704 et 1708. A.G.R., C.G., n° 399 concerne la charge de J.-B. Aimé et contient des notes concernant divers travaux entrepris aux bâtiments de la cour et aux domaines de Tervuren et Boisfort, à partir de 1730 seulement. Remarquons que ces lacunes se remarquent également dans la correspondance politique du prince-électeur, par exemple contenue dans les archives de la Secrétairerie d’Etat et de Guerre des archives générales. Dans A.G.R., S.E.G., n° 593 et 594 qui contiennent la correspondance de Maximilien-Emmanuel avec divers interlocuteurs français et espagnols, le numéro 593 concerne les années 1692 à 1702 et le 594 les années 1704 à 1706. Ce dernier est essentiellement constitué de lettres en espagnol. A.G.R., S.E.G., n° 595 contient la correspondance de Maximilien-Emmanuel avec le président du Conseil des finances entre 1685 et 1702.
années plus tardives des séjours belges de l’électeur, à partir de 1710 plus ou moins, l’on trouve de nombreux documents d’archives. Le Bureau des ouvrages de la cour est une institution proprement destinée à la gestion des entretiens et constructions des bâtiments royaux et domaniaux ainsi qu’à la prévention des abus dans ces domaines. L’institution a été fondée dès le 15 ième siècle et en 1685, par décision royale, elle s’occupa de l’entièreté des bâtiments dont une partie était auparavant cogérée par le Conseil des finances. Le Bureau des ouvrages resta cependant subordonné à celui-ci et à la Chambre des comptes 9 . Le contrôleur, soumis pourtant à un surintendant, est l’élément central du Bureau des ouvrages de la cour. Il est le relais entre la hiérarchie institutionnelle et les ouvriers ; il règle et vérifie les comptes relatifs aux payements des ouvriers et à l’achat des matériaux 10 , il pratique des visites aux chantiers pour estimer l’importance des travaux, vérifier leur bonne réalisation et les surveiller, il établit aussi des estimations de coût des travaux qui seront remises à la Chambre des comptes, laquelle pourra accorder partiellement ou complètement les travaux puis au Conseil des finances qui allouera des fonds 11 . Les travaux entrepris par le Bureau des ouvrages de la cour, sans l’accord de ces deux institutions, n’étaient en général pas payés 12 . 9 BETHUNE Kim, op.cit., pp. 15 à 20. 10 Ibidem, pp. 35 et 37. 11 Ibidem, pp.25 à 31. 12 Ibidem, p.75.
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