Jean-François Bovy Le pavillon de chasse de ... - MultiMania

électeur fit connaissance avec Germain Boffrand par l'entremise de son amie la
comtesse d'Arco. Née Agnès Lelouchier, celle-ci fut très longtemps la maîtresse
de Maximilien-Emmanuel 26 . Elle se maria avec le comte Ferdinand d’Arco en
1695 27 . Maximilien et la comtesse entretinrent une correspondance importante
dans laquelle on peut suivre la volonté progressive de Maximilien de construire
dans ses nouveaux domaines brabançons. Ce goût des constructions lui est venu
de l’exil 28 . En janvier 1705, il décrit par missive à la comtesse le divertissement
que lui procurent bâtiments et jardins et s’amuse aussi à imaginer des projets
d’architecture. Un peu plus tard, l’intendant des jardins Carbonnet arrive à
Bruxelles, suivi de peu, en février, par Germain Boffrand, pour un séjour
bruxellois qu’il renouvellera dans l’année 29 . Apparemment, l’architecte fut
26 Kurfürst Max Emanuel. Bayern und Europa um 1700, op.cit., t.1, p.53, De
SCHRIJVER Réginald, Max II. Emanuel von Bayern und das
spanische Erbe : die europäischen Ambitionen des Hauses
Wittelsbach, 1665-1715, Mainz, P. Von Zabern, 1996, pp. 149, 158 et
238 et du COLOMBIER Pierre, op.cit., p.38.
27 Kurfürst Max Emanuel. Bayern und Europa um 1700, op.cit., t.1, p.99 et du
COLOMBIER Pierre, op.cit., p.38 qui semble vouloir dire qu’Agnès
Lelouchier était devenue comtesse grâce à l’appui de Maximilien-
Emmanuel.
28 GARMS Jörg, op.cit., p.59 et Kurfürst Max Emanuel. Bayern und Europa um
1700, op.cit., t.1, pp. 131 et 134.
29 Du COLOMBIER Pierre, op.cit., pp. 38 et 39 et GARMS Jörg, op.cit., p.59.