Jean-François Bovy Le pavillon de chasse de ... - MultiMania

constitué au 17 ième siècle un lieu de promenade apprécié qui comportait de plus
l’ancienne vénerie ducale 56 . Boisfort était également un carrefour de routes et
sentiers qui rayonnent depuis le village vers Bruxelles, bien sûr, mais également
du hameau de Vert-Chasseur situé dans l’actuelle commune d’Uccle vers La
Hulpe et depuis Boisfort vers Rouge-Cloître et Groenendael. Ce réseau de routes
à l’est de Bruxelles fut amélioré et prolongé en 1698 57 .
Le pavillon est placé parfaitement au centre d'une clairière artificielle
circulaire de 150 toises soit environ 300 mètres de diamètre. Le pavillon a un
diamètre cinq fois inférieur de 30 toises 58 . La clairière est ainsi une vaste
esplanade vide de laquelle partent sept routes que Boffrand nomme "avenues",
elles sont disposées tous les huitièmes de cercle et alignées sur les portiques.
Seule la partie censée surplomber le village, dégagée de tout arbre, a été
aménagée en une terrasse entourée d'un muret qui se prolonge quelque peu le
au XVIIIème siècle : catalogue de l’exposition Europalia 87
Österreich, op.cit., p.4 et 97, GOBLET d’ALVIELLA Eugène, op.cit.,
t.3, pp.132 à 135, LEFEBVRE Sylvie, "Les pépinières dans les Pays-
Bas autrichien : le cas de Soignes" in Parcs, jardins et forêts au
XVIIIe siècle, études sur le XVIIIième siècle, vol.XXV, édité par
Hervé Hasquin et Roland Mortier, Bruxelles, 1997, pp. 40 à 42 et Van
der BEN Dirk, op.cit., p.70.
56 Ibidem, livre neuvième, pp. 146, 224, 243 et 249.
57 Ibidem, livre neuvième, pp. 224 et 243.
58 GARMS Jörg, op.cit., p.60.