Tschumi - L'analyse

sur le déconstructivisme russe des
années 1920, libère les espaces et
les fragmente, provoquant une
rupture avec les volumes définis et
sécurisants. On peut trouver au sein
de ce mouvement des architectes
comme Frank Gehry, Zaha Hadid,
Rem Koolhaas, Daniel Libeskind,
Peter Eisenman ou encore Coop
Himmelb(l)au.
Ce questionnement et la théorie
qu’il développe sur l’essence de
l’architecture l’amène à réfléchir
sur les modes de représentation
de celle-ci. Les représentations de
l’architecture se font généralement
via des plans, des coupes ou
des axonométries qui sont des
représentations statiques. Il lui
semble important d’y ajouter ces
nouvelles notions dynamiques que
sont l’individu, le mouvement et
les événements.
Pour réaliser ce nouveau mode
de représentation, il développe ce
qu’il appelle les « notations ». Elles
s’inspirent des tables de montage
réalisées par Sergeï Eisenstein pour
ses films. On retrouve dans ces
tables de montage : photogramme,
partie sonore, composition spatiale
et diagramme des mouvements. Ce
mode de représentation pourrait
devenir un nouveau modèle
d’expression de l’architecture et
permettre ainsi, une architecture
ouverte à une compréhension
dynamique et cognitive. La
représentation de l’architecture
par cette nouvelle méthode est
expérimentée par B. Tshcumi
dans les Manhattan Transcripts à
la fin des années 1970 (1976-1981).
Les Manhattan Transcripts ne
représentent pas une archite-cture
réelle, mais proposent des repré-
ne de temps
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