30.10.2018 Views

AUTOINSIDE Édition 11 – Novembre 2018

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ÉDITION <strong>11</strong> <strong>–</strong> SEPTEMBRE <strong>2018</strong><br />

AUTO<br />

INSIDE<br />

Place aux véhicules utilitaires et aux flottes :<br />

quelle est la tendance ?<br />

Pages 10 à 47<br />

Lever de rideau pour Magdalena Martullo-Blocher :<br />

comment la patronne d’EMS dirige son groupe<br />

Pages 48 à 49<br />

Pleins feux sur la relève : les représentants de<br />

la Suisse à l’Eurocup<br />

Pages 56 à 59<br />

Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />

Union professionnelle suisse de l‘automobile (UPSA)<br />

Official distributor of


Depuis plus de 100 ans, Exide fournit des batteries plombacide<br />

aux constructeurs automobiles, développe des<br />

technologies nouvelles hautement sophistiquées et a été<br />

le premier en 2004 à introduire les batteries start-stop sur<br />

le marché européen. Les constructeurs automobiles font<br />

confiance à la qualité de nos produits et à nos compétences<br />

de manufacturiers. Exide travaille en collaboration avec<br />

les leaders des constructeurs automobiles.<br />

Technomag SA<br />

www.technomag.ch<br />

Plus de 370‘000 articles livrables de suite


Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />

Union professionnelle suisse de l‘automobile (UPSA)<br />

Official distributor of<br />

Place aux véhicules utilitaires et aux flottes :<br />

Lever de rideau pour Magdalena Martullo-Blocher :<br />

Pleins feux sur la relève : les représentants de<br />

SOMMAIRE<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong><br />

5 Éditorial<br />

6 En bref<br />

Véhicules utilitaires<br />

10 En grandes pompes : IAA d’Hanovre<br />

14 La loi de l’arrimage du chargement<br />

18 Place au spécial : en visite au<br />

garage Pieren à Thierachern<br />

22 Les véhicules lourds s’affichent<br />

24 La théorie et la pratique<br />

produisent des résultats<br />

26 Les Suédois sont forts<br />

28 Un tracteur à sellette avec dynamo<br />

30 Équipement : un investissement<br />

dans l’atelier et l’avenir<br />

32 Qui décide des mandats de<br />

réparation?<br />

46 Nouveaux produits : utilitaires<br />

et véhicules de parc<br />

« Journée des garagistes<br />

suisses » 2019<br />

48 Interview de l’intervenante<br />

Magdalena Martullo-Blocher<br />

Association<br />

50 Dossiers UPSA : arguments<br />

reliés sous forme de cahier<br />

Sections<br />

52 Zurich : le « Brain-Village »<br />

53 Berne : un atelier sur le monde<br />

des métiers automobiles pour tous<br />

54 Deux Bâle : voici à quoi<br />

ressemblent les maîtres<br />

55 Genève : les occasions ont la forme<br />

Profession et carrière<br />

56 Eurocup, une fête pour tous !<br />

ÉDITION <strong>11</strong> <strong>–</strong> SEPTEMBRE <strong>2018</strong><br />

AUTO<br />

INSIDE<br />

Gestion de parc<br />

33 Des milliards d’économies<br />

34 La mobilité du futur : le garagiste<br />

dans le monde du partage<br />

36 La technologie de l’autopartage<br />

38 Partager des utilitaires ?<br />

40 Économiser en association<br />

43 Gestion de parc en déplacement<br />

44 Surveillance de l’efficacité<br />

quelle est la tendance ?<br />

Pages 10 à 47<br />

comment la patronne d’EMS dirige son groupe<br />

Pages 48 à 49<br />

la Suisse à l’Eurocup<br />

Pages 56 à 59<br />

Titre :<br />

« Move brilliantly<br />

»<br />

avec Hostettler<br />

Autotechnik AG.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong><br />

57 Florent Lacilla : encore de l’or<br />

pour le Fribourgeois ?<br />

58 Damian Schmid : l’« utilitairien »<br />

ambitieux<br />

59 Steve Rolle : rien n’est impossible<br />

si on est motivé<br />

60 Un hommage aux coordinateurs<br />

d’atelier<br />

62 Brevets fédéraux<br />

63 Formation Turbo pour vendeur auto<br />

64 Des stages de préapprentissage<br />

66 UPSA Business Academy<br />

68 Séances d’information régionales<br />

Atelier et service après-vente<br />

70 L’organisateur d’Auto-Zürich<br />

72 WLTP : ça bouge à Berne<br />

76 L’événement de branche Eurotax<br />

Politique<br />

79 Contrôles des gaz d’échappement<br />

Ventes<br />

80 Le chiffre d’affaires des ateliers<br />

continue d’augmenter<br />

82 Garagages / Impressum<br />

Votre partenaire compétent<br />

pour une maison<br />

de l’auto conviviale<br />

Planification et conseils lors d’une construction nouvelle<br />

ou d’une rénovation de garages et de maisons<br />

de l’auto, de stations d’essence, shops<br />

Profitez de notre expérience. Nous nous tenons<br />

à votre entière disposition pour un entretien sans<br />

engagement.<br />

AWS ARCHITEKTEN AG<br />

Muristrasse 51<br />

CH-3006 Bern<br />

Téléphone 031 351 33 55<br />

Téléfax 031 351 33 68<br />

Homepage: www.aws.ch<br />

e-mail: architekten@aws.ch


EN TOUTE SÉCURITÉ,<br />

NEUF COMME USÉ. (1)<br />

DANS DES CONDITIONS HIVERNALES DIFFICILES.<br />

Michelin Suisse S.A. · Route Jo Siffert 36 · 1762 Givisiez · Suisse · © Michelin · 855 200 507 RCS Clermont-Ferrand · MRM Worldwide · <strong>Édition</strong>: 09/<strong>2018</strong><br />

MICHELIN et la représentation graphique du bonhomme Michelin sont la propriété de la Compagnie Générale des Etablissements Michelin.<br />

NOUVEAU:<br />

N°1 en freinage sur la neige à l’état usé (2)<br />

N°1 en accélération et en motricité sur la neige à l’état usé (3)<br />

Excellent en longévité (4)<br />

(1) L‘adhérence sur sol mouillé du pneu 205/55 R16 91H MICHELIN Alpin 6, neuf comme usé, est au-dessus du seuil de la réglementation européenne R<strong>11</strong>7. Certifié hiver (3PMSF) à l’état neuf et excellente<br />

motricité sur la neige à l’état usé. Test accélération/motricité sur la neige réalisé par TÜV SÜD en décembre 2017. « Usé » signifie usé sur machine (rabotage) à hauteur des témoins d’usure selon<br />

le règlement européen sur les témoins d’usure ECE R30r03f. Dans tous les cas, respectez la législation locale pour les pneus hiver.<br />

(2) Test de freinage sur la neige réalisé par le service produit TÜV SÜD, à la demande de Michelin, entre décembre 2017 et janvier <strong>2018</strong>, sur un véhicule VOLKSWAGEN Golf 7 équipé en 205/55 R16 91H<br />

comparant le pneu MICHELIN Alpin 6 et la moyenne des pneus concurrents BRIDGESTONE BLIZZAK LM001 Evo, CONTINENTAL WinterContact TS 860, DUNLOP Winter Sport 5, GOODYEAR Ultra<br />

Grip 9, PIRELLI Cinturato Winter et NOKIAN WRD4. « Usé » signifie usé sur machine (rabotage) à hauteur des témoins d’usure selon le règlement européen sur les témoins d’usure ECE R30r03f.<br />

Dans tous les cas, respectez la législation locale pour les pneus hiver.<br />

(3) Test accélération/motricité sur la neige réalisé par le service produit TÜV SÜD, à la demande de Michelin, en décembre 2017, sur un véhicule VOLKSWAGEN Golf 7 équipé en 205/55 R16 91H<br />

comparant le pneu MICHELIN Alpin 6 et la moyenne des pneus concurrents BRIDGESTONE BLIZZAK LM001 Evo, CONTINENTAL WinterContact TS 860, DUNLOP Winter Sport 5, GOODYEAR Ultra<br />

Grip 9, PIRELLI Cinturato Winter et NOKIAN WRD4. « Usé » signifie usé sur machine (rabotage) à hauteur des témoins d’usure selon le règlement européen sur les témoins d’usure ECE R30r03f.<br />

Dans tous les cas, respectez la législation locale pour les pneus hiver.<br />

(4) Test de longévité réalisé par DEKRA TEST CENTER, à la demande de Michelin, en décembre 2017 et janvier <strong>2018</strong>, sur un véhicule VOLKSWAGEN Golf 7 équipé en 205/55 R16 91H comparant le pneu<br />

MICHELIN Alpin 6 et la moyenne des pneus concurrents BRIDGESTONE BLIZZAK LM001 Evo, CONTINENTAL WinterContact TS 860, DUNLOP Winter Sport 5, GOODYEAR Ultra Grip 9, PIRELLI<br />

Cinturato Winter et NOKIAN WRD4. Test de longévité représentatif d‘un usage réel moyen (test Michelin D50) sur un parcours de 10 000 km, puis estimé jusqu‘à 1,6 mm. Dans tous les cas, respectez<br />

la législation locale pour les pneus hiver.<br />

michelin.ch


ÉDITORIAL<br />

Au nom de la mobilité, merci Madame Leuthard<br />

Durant votre mandat de Conseillère<br />

fédérale, j’ai eu le privilège de vous<br />

rencontrer à quelques reprises. En ma<br />

qualité de président du comité d’organisation,<br />

j’ai également eu l’immense<br />

honneur, d’inaugurer en votre compagnie<br />

notre 6 e salon suisse du véhicule<br />

utilitaire, transport-CH en 20<strong>11</strong>.<br />

Permettez-moi de citer vos propos<br />

d’allocution de bienvenue, retranscrits<br />

dans notre journal de l’époque.<br />

« Sans véhicules utilitaires, rien (ou<br />

presque) ne va plus ; 90 % de toutes les<br />

marchandises sont transportées par<br />

camion, du yaourt jusqu’à la machine à<br />

la pointe de la technologie. Une société<br />

qui s’attend à un service just-in-time<br />

pour chaque chose et dans toutes les<br />

régions en bénéficiant d’un vaste choix<br />

est dépendante du transport sans faille<br />

effectué par les véhicules utilitaires. (...)<br />

Avec la croissance continue du trafic<br />

de marchandises, l’intérêt mais aussi<br />

l’utilisation de nos routes gagnent en<br />

importance. Même les heures d’embouteillages<br />

augmentent et nous devons<br />

combattre les goulets d’étranglement<br />

dans des délais raisonnables. Malgré<br />

une flotte de véhicules améliorée et en<br />

raison de l’augmentation du nombre de<br />

véhicules, le degré de responsabilité est<br />

plus important en matière d’émissions<br />

de CO 2<br />

, de politique climatique et de<br />

politique de transfert de trafic pour la<br />

protection des Alpes exigée par le droit<br />

constitutionnel. »<br />

«À l’UPSA nous avons une<br />

vision globale de la mobilité,<br />

une mobilité intelligente et<br />

durable.»<br />

Après 15 ans d’immobilisme, que je<br />

qualifierais de volontaire et irresponsable,<br />

de la part de votre prédécesseur,<br />

vous avez pris conscience du retard<br />

pris dans les infrastructures. Si le fond<br />

ferroviaire a été le premier à voir le jour,<br />

le fond routier, ou plus précisément<br />

le « fonds d’infrastructure pour le trafic<br />

d‘agglomération, les réseaux des routes<br />

nationales et des routes principales<br />

dans les régions de montagne et les régions<br />

périphériques » est devenu l’outil<br />

indispensable aux besoins de notre<br />

société évoqués dans vos propos.<br />

Notre branche est reconnaissante de<br />

votre engagement envers la mobilité,<br />

sans conflit aride entre la route et le<br />

rail. La mobilité au sens large du terme,<br />

mobilité à des fins professionnelles ou<br />

personnelles. Et nous, à l’UPSA, nous<br />

avons toujours eu une vision globale<br />

de la mobilité, une mobilité intelligente<br />

et durable. Par contre, le temps presse,<br />

car les heures d’embouteillage augmentent<br />

toujours et avec elles, les heures<br />

inutiles de moteurs fonctionnant de<br />

manière idiote et provoquant un impact<br />

non négligeable sur la qualité de notre<br />

air. Et pour la qualité de notre air, il<br />

serait souhaitable que le projecteurs politiques<br />

et médiatiques se tournent enfin<br />

vers les transports aérien et surtout maritime.<br />

Je suis toujours interpelé de voir<br />

le manque de volonté dans ce secteur<br />

en comparaison avec notre branche.<br />

Je fais dès lors le souhait que l’on<br />

reconnaisse l’engagement exceptionnel<br />

du monde des véhicules utilitaires<br />

envers l’environnement. Et au nom de la<br />

mobilité, je tiens à vous exprimer toute<br />

notre gratitude, Madame la Conseillère<br />

fédérale, et vous souhaiter bonne route<br />

vers de nouveaux horizons.<br />

Cordiales salutations<br />

Dominique Kolly<br />

Président de la commission des<br />

véhicules utilitaires et membre du<br />

comité central UPSA<br />

Tout pour garder sa beauté<br />

intérieure.<br />

Chemuwa Autozubehör AG<br />

info@chemuwa.ch, Tél. 055 256 10 10<br />

LIVRAISONS JUSQU‘AU 3 FOIS LE JOUR


Liberté d’entreprise<br />

... un des nombreux atouts du partenaire le GARAGE!<br />

Die Marke Ihrer Wahl<br />

EN BREF<br />

Grâce aux collaborateurs d’Amag, un<br />

don de plus de 47 075 francs a pu être<br />

fait à la fondation « Etoile filante ».<br />

Marco Fabbro, Goodyear.<br />

Marcel Schaffner, Amag.<br />

depuis 20<strong>11</strong> la responsabilité globale<br />

de VW Véhicules utilitaires<br />

en Suisse en tant que chef de la<br />

marque. Dans cette fonction, il a,<br />

avec son équipe, fait grimper la<br />

part de marché de VW Véhicules<br />

utilitaires en Suisse de 14 à 26 %.<br />

La procédure de recrutement pour<br />

pourvoir le poste qu’il libérera a<br />

démarré.<br />

Amag soutient la fondation<br />

d’entraide « Etoile filante »<br />

Dans le cadre du programme<br />

culturel interne « We move »,<br />

les collaborateurs d’Amag ont<br />

réussi à faire le tour du monde<br />

en 63 jours à la force de leurs<br />

muscles. Pour chaque kilomètre<br />

parcouru à pied ou à vélo, Amag<br />

donnait un franc. Une distance<br />

de 40 075 kilomètres a ainsi<br />

été atteinte. À partir de cinq<br />

propositions de participants, la<br />

fondation d’entraide aux enfants<br />

« Etoile filante » a été désignée<br />

pour bénéficier de la donation.<br />

La remise du chèque a eu lieu<br />

le jeudi 20 septembre <strong>2018</strong> au<br />

siège de la fondation. « Ce don<br />

extrêmement généreux nous<br />

permet de faire vivre une expérience<br />

unique à de nombreux<br />

enfants vivant avec une maladie<br />

ou un handicap », ont affirmé les<br />

directrices Nicole Sami et Lucia<br />

Wohlgemuth.<br />

romande. Il a d’abord occupé<br />

le poste d’Area Manager Retail<br />

Switzerland et dernièrement, il<br />

intervenait en tant que Business<br />

Consultant. Comme il assumait<br />

la responsabilité de l’introduction<br />

de la gestion des marchandises<br />

GDHS « tiresoft 3 » et de<br />

l’optimisation du « système de<br />

facturation 4 Fleet » FOS, il s’est<br />

spécialisé de plus en plus dans<br />

les processus stratégiques au<br />

cours de ces dernières années.<br />

M. Fabbro succède à Roger Blaser<br />

et dans sa nouvelle fonction, il<br />

s’occupe de la planification et<br />

de l’organisation en Suisse des<br />

activités de l’entreprise liées au<br />

concept « Premio ».<br />

Auto Zürich : Marco Parroni au<br />

conseil d’administration<br />

Marco Parroni, chef de projet<br />

de la Formule E et responsable<br />

marketing de la banque Julius<br />

Bär, complète le conseil d’administration<br />

de la plus grande<br />

foire automobile de Suisse<br />

alémanique, l’Auto Zürich Car<br />

Show. Grâce aux nouvelles<br />

idées de cet expert chevronné<br />

de l’automobile, qui a remporté<br />

le Zurich E-Prix en juin de cette<br />

année et est indiscutablement<br />

l’un des moteurs de la Formule E,<br />

les responsables sont confiants<br />

dans l’évolution prochaine de<br />

l’Auto Zürich Car Show. Leur<br />

objectif est de transformer la<br />

foire automobile classique en<br />

un événement divertissant pour<br />

toute la famille.<br />

Changement à la tête de<br />

VW Véhicules utilitaires<br />

Marcel Schaffner, Brand Director<br />

de VW Véhicules utilitaires,<br />

a décidé de relever un nouveau<br />

défi au sein de la branche. Il<br />

quittera donc Amag Import SA le<br />

31 décembre <strong>2018</strong>. M. Schaffner<br />

a rejoint Amag en 2006 et assume<br />

Hostettler Autotechnik AG<br />

se réorganise<br />

Hostettler Autotechnik AG<br />

procède à l’intégration totale<br />

dans son organisation du<br />

domaine des pneus, qui ne<br />

cesse de gagner en importance.<br />

De ce fait, Markus Abegglen,<br />

l’ancien chef du service pneus<br />

d’Hostettler AG, va assumer la<br />

responsabilité globale de l’entreprise<br />

en tant que directeur.<br />

Patrick Spirig, qui est depuis<br />

plusieurs années Senior Product<br />

Manager pour la marque Nexen,<br />

prend les rênes du domaine<br />

Pneus. Marcel Stocker a quant à<br />

lui intégré l’équipe dirigeante et<br />

se charge du domaine Automotive.<br />

Il bénéficie de plus<br />

de 20 ans d’expérience dans<br />

le domaine automobile, a<br />

déjà travaillé chez Hostettler<br />

Autotechnik AG de 2002 à 2008<br />

et est responsable du marketing<br />

et des concepts d’atelier.<br />

Marco Fabbro responsable<br />

du concept « Premio »<br />

Depuis septembre, Marco<br />

Fabbro est le nouveau Manager<br />

Retail Switzerland de Goodyear<br />

Dunlop Handelssysteme (GDHS).<br />

Depuis 2014, le Tessinois de<br />

l’équipe suisse, âgé de 43 ans,<br />

conseille les partenaires<br />

« Premio » au Tessin et en Suisse<br />

Marco Parroni, Auto Zürich.<br />

De nouveaux visages dans l’équipe Pneus d’Hostettler Autotechnik : (de g. à dr.)<br />

Marcel Stocker, Markus Abegglen et Patrick Spirig.


EN BREF<br />

Bernard Berisha, Akzo Nobel.<br />

Renforcement de l’équipe<br />

Sikkens en Suisse<br />

Bernard Berisha a rejoint<br />

l’équipe Sikkens suisse en août<br />

dernier. Âgé de 32 ans, il conseille<br />

la clientèle en Suisse alémanique<br />

et se réjouit de sa nouvelle tâche<br />

et de la proximité avec les clients.<br />

B. Berisha a acquis des connaissances<br />

en peinture sur carrosserie<br />

sur le terrain et a longtemps<br />

travaillé dans le secteur aéronautique,<br />

où il occupait un poste d’ingénieur<br />

processus et matériaux. Il<br />

collaborait alors avec AkzoNobel<br />

Aviation où il a développé son<br />

expertise dans le domaine des<br />

spécifications des peintures ainsi<br />

que des tests d’applications et de<br />

matériaux.<br />

« Vision Zéro » : la fin des<br />

accidents sur les routes<br />

« Les accidents de la circulation<br />

doivent enfin appartenir au<br />

Marc Gianola (à gauche), CEO du Hockey Club Davos AG, et Andreas Wirth,<br />

Hankook Sales Manager pour le marché suisse.<br />

passé », affirme Daniel Freund,<br />

directeur de Continental Suisse.<br />

L’entreprise est bien connue<br />

pour son savoir-faire dans la<br />

technique du pneu et contribue<br />

depuis plus d’un siècle dans une<br />

mesure importante à la sécurité<br />

routière. L’homme reste le<br />

principal facteur de risque dans<br />

ce contexte. Continental et ses<br />

partenaires entendent agir à ce<br />

niveau par la sensibilisation et la<br />

formation des usagers de la route.<br />

« Vision Zéro » a une prétention<br />

absolue : zéro décès, zéro blessé,<br />

zéro accident. L’initiative est en<br />

cours de lancement dans toute<br />

la Suisse alémanique, en ligne,<br />

dans les locaux commerciaux<br />

des partenaires et les centres de<br />

conduite du TCS.<br />

Hankook est le nouveau<br />

sponsor du HC Davos<br />

Le fabricant de pneus Hankook<br />

s’engagera prochainement<br />

dans un partenariat de trois ans<br />

avec le HC Davos. Le contrat de<br />

sponsoring englobe les matches<br />

du HC Davos du championnat<br />

suisse (National League) de<br />

hockey sur glace et ceux de la<br />

Coupe Spengler à Davos, qui a<br />

lieu chaque année entre Noël et<br />

Nouvel An. « Nous nous réjouissons<br />

de notre nouveau partenariat<br />

avec le HC Davos. Qui a<br />

déjà assisté une fois à un match<br />

de hockey sur glace connaît la<br />

ferveur avec laquelle les fans<br />

et les équipes célèbrent ce<br />

sport. Cet aspect émotionnel est<br />

parfaitement adapté à la devise<br />

de notre entreprise, ‹ Driving<br />

Emotion › », explique Andreas<br />

Wirth, Hankook Sales Manager<br />

pour le marché suisse.<br />

Lukas Reinhardt est le<br />

nouveau porte-parole du TCS<br />

Lukas Reinhard, l’ancien<br />

rédacteur en chef adjoint de<br />

la radio zurichoise « Radio 1 »,<br />

quitte le journalisme pour se<br />

consacrer à la communication<br />

d’entreprise et vient renforcer<br />

le service de presse du TCS<br />

en tant que porte-parole et<br />

spécialiste PR. Lukas Reinhardt<br />

relève directement de Daniel<br />

Graf, responsable du service de<br />

presse du TCS pour la Suisse<br />

alémanique.<br />

Un spécialiste de l’import<br />

complète la direction d’Emil Frey<br />

Marcel Guerry a démarré<br />

son activité au siège principal<br />

de Zurich en tant que membre<br />

de la direction générale du<br />

groupe Emil Frey le 1 er septembre<br />

<strong>2018</strong>. Dans cette fonction, il est<br />

responsable des unités opérationnelles<br />

Import, Commerce de<br />

détail ainsi que Prestations de<br />

services et financières pour la<br />

direction du Groupe Emil Frey<br />

Suisse. M. Guerry, âgé de 56 ans,<br />

bénéficie d’une longue expérience<br />

du commerce de détail et<br />

des activités d’importation. Son<br />

dernier poste était celui de CEO<br />

et président du conseil d’administration<br />

de Mercedes Benz<br />

Italie, qu’il avait occupé après<br />

avoir été le CEO de Mercedes<br />

Benz Suisse SA depuis 20<strong>11</strong>.<br />

Suite page 8<br />

L’homme est et reste le principal facteur de risque dans la circulation routière.<br />

Continental veut sensibiliser le public à ce sujet avec la campagne « Vision Zéro ».<br />

Lukas Reinhard, TCS.<br />

Marcel Guerry, groupe Emil Frey.<br />

le GARAGE,<br />

le concept de garage<br />

partenarial de votre ESA<br />

Die Marke Ihrer Wahl


EN BREF<br />

Toni von Dach, anciennement Figas.<br />

Jvan Hutter, Figas.<br />

Miss Yokohama, Milena Crusi, roulera à bord de sa Hyundai Kona pendant l’année de<br />

son couronnement.<br />

Changement de<br />

direction pour Figas<br />

Business Management<br />

Toni von Dach a pris une<br />

retraite bien méritée à la<br />

fin septembre après avoir<br />

exercé pendant plus de 17 ans<br />

la fonction de responsable<br />

du Business Management<br />

auprès de Figas Fiduciaire de<br />

la branche automobile suisse<br />

SA. Dans une lettre datée du<br />

4 octobre, les responsables<br />

de l’entreprise ont annoncé<br />

qu’ils étaient très satisfaits<br />

d’avoir trouvé en la personne<br />

de Jvan Hutter un connaisseur<br />

de la branche confirmé<br />

pour prendre la tête du Business<br />

Management. J. Hutter<br />

a rejoint Figas en début<br />

d’année et se met au courant<br />

des dossiers aux côtés de<br />

Toni. Titulaire d’un master en<br />

économie, il a été pendant<br />

plus de 17 ans le directeur<br />

et propriétaire d’une PME<br />

de la branche automobile. Il<br />

dispose en outre de solides<br />

connaissances dans le secteur<br />

des services financiers.<br />

Véhicules utilitaires :<br />

forte demande<br />

Durant les neuf premiers<br />

mois de cette année, plus de<br />

31 000 véhicules neufs ont été<br />

immatriculés en Suisse et dans<br />

la Principauté du Liechtenstein.<br />

Le nombre d’immatriculations<br />

de véhicules utilitaires neufs<br />

légers a augmenté de 1,5 % à<br />

23 739 par rapport à la même<br />

période de l’année précédente.<br />

Les véhicules de transport<br />

de personnes, notamment<br />

les camping-cars, continuent<br />

d’avoir le vent en poupe avec<br />

une augmentation de 0,9 % pour<br />

atteindre 4214 immatriculations.<br />

Par rapport à l’année passée,<br />

les camions enregistrent une<br />

baisse de 62 véhicules.<br />

L’AMZ et Cromax en route vers<br />

le succès<br />

L’Akademischer Motorsportverein<br />

Zürich (AMZ) de l’EPF<br />

peut se prévaloir d’une saison<br />

<strong>2018</strong> de Formula Student couronnée<br />

de succès. Dans la catégorie<br />

des véhicules électriques, elle a<br />

obtenu la distinction « Engineering<br />

Design » à chacune des quatre<br />

manifestations de la saison. De<br />

plus, le véhicule « Eiger », peint<br />

avec des produits Cromax, a<br />

remporté le « Best Technology<br />

Innovation Award <strong>2018</strong> ».<br />

Milena Crusi élue<br />

« Miss Yokohama <strong>2018</strong>/19 »<br />

L’élection Miss Yokohama<br />

de cette année, animée par la<br />

sympathique Linda Gwerder,<br />

s’est tenue le 22 septembre au<br />

Forum Fribourg. Onze candidates<br />

attrayantes ont défilé<br />

sur le podium devant le public<br />

et les quatre membres du jury.<br />

C’est finalement Milena Crusi,<br />

19 ans, qui vient de l’Unterland<br />

zurichois, qui a été<br />

couronnée « Miss Yokohama<br />

<strong>2018</strong>/19 ». « Je me réjouis<br />

énormément de l’année qui<br />

m’attend, même si je ne réalise<br />

pas vraiment », a déclaré la<br />

jeune fille rayonnante, qui s’est<br />

ensuite mise au volant dans<br />

sa Hyundai Kona flambant<br />

neuve, arrivant tout juste d’Alcardis<br />

(BE).<br />

Volvo Center AG Worben brille<br />

d’un nouvel éclat<br />

L’un des garages Volvo les plus<br />

modernes de Suisse, mais aussi<br />

les plus efficaces techniquement<br />

vient de subir douze mois de<br />

travaux. La transformation de<br />

l’entreprise est intervenue en<br />

sept étapes, sans interruption<br />

de l’activité. Sa devanture est<br />

maintenant engageante, son<br />

showroom accueillant, son<br />

atelier a été entièrement rénové<br />

et son installation de lavage<br />

convient à la fois aux voitures<br />

de tourisme et aux véhicules<br />

utilitaires. Depuis 1997, le<br />

Volvo Center AG appartient à la<br />

Derungs & Partner Holding AG<br />

et est une entreprise familiale<br />

bien implantée dans la région.<br />

Une formation quotidienne :<br />

agvs-upsa.ch<br />

Une partie des 65 étudiants formant l’équipe de l’AMZ avec le véhicule « Eiger »<br />

et les représentants de Cromax.<br />

La réouverture du Volvo Center AG à Worben marque le début d’une nouvelle<br />

ère pour les propriétaires, les collaborateurs et la clientèle.<br />

8<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PUBLIREPORTAGEN<br />

SPONSORED CONTENT<br />

Les conseils pneus et roues de Pirelli<br />

Exploiter le potentiel<br />

de l’activité roues et pneus<br />

Pour <strong>AUTOINSIDE</strong>, Elio Rullo, spécialiste des pneus, répond six fois par an à des questions concernant l’activité pneus<br />

et roues. Les articles, conçus pour en optimiser l’utilisation, sont proposés par Pirelli, partenaire du magazine spécialisé<br />

pour les garagistes suisses.<br />

L’activité roues et pneus recèle un grand<br />

potentiel économique, que vous pouvez exploiter<br />

pour votre succès commercial en tant<br />

que garagiste. Il va bien au-delà du changement<br />

de quatre pneus deux fois l’an.<br />

Pirelli aide ses clients à exploiter ce potentiel<br />

et à générer de la croissance, avec trois objectifs<br />

prioritaires :<br />

1. Augmentation de la productivité grâce<br />

à l’optimisation de la planification et des<br />

processus<br />

2. Optimisation de l’efficacité par une<br />

création de valeur supplémentaire dans le<br />

portefeuille de clients<br />

3. Progression du bénéfice par la hausse<br />

du produit brut et l’amélioration de la satisfaction<br />

de la clientèle et de l’utilisation<br />

de l’atelier<br />

Deux fois par an, votre clientèle vient faire<br />

changer ses pneus à l’atelier. C’est une occasion<br />

idéale pour éveiller son intérêt pour vos<br />

prestations de services et générer des recettes<br />

supplémentaires. Dans ce contexte, l’hôtel<br />

pour pneus ne représente que l’un des nombreux<br />

services que vous pouvez proposer à<br />

votre clientèle.<br />

L’activité pneus et roues a en effet un potentiel<br />

bien plus grand. À côté de l’offre de<br />

l’hôtel pour pneus et de nouveaux pneus,<br />

vous avez par exemple la possibilité de proposer<br />

aux clients un entretien des roues démontées,<br />

lors duquel les roues sont rééquilibrées,<br />

nettoyées, étanchéifiées et réparées. L’état des<br />

pneus permet de se faire une idée de la géométrie<br />

de direction.<br />

Une fois que les roues ont été démontées,<br />

le potentiel de ventes croisées est grand. Les<br />

travaux peuvent alors être planifiés pour<br />

l’arrière-saison, de façon à optimiser l’utilisation<br />

de l’atelier. Nous touchons ici à l’un des<br />

points essentiels d’une activité roues et pneus<br />

Elio Rullo travaille dans la branche des pneus depuis<br />

28 ans. Très grand connaisseur de cette activité en<br />

Suisse, il a occupé plusieurs fonctions au sein de Pirelli<br />

Tyre (Suisse) SA ces trente dernières années, dont celle<br />

de responsable du sport automobile. Il est aujourd’hui<br />

chargé du service client et de la technique.<br />

professionnelle : développez-la pour qu’elle<br />

s’étale sur toute l’année ! Cela vaut la peine de<br />

tenir une base de données bien propre sur vos<br />

clients et leurs pneus. Plus vous en savez sur<br />

vos clients, mieux vous pourrez les interpeler<br />

sur le service adapté à leurs besoins au moment<br />

opportun.<br />

Les processus internes de l’entreprise sont<br />

déterminants pour la rentabilité de votre activité<br />

roues et pneus. Aujourd’hui, les garages<br />

de taille moyenne stockent entre 4000 et<br />

5000 roues complètes dans leurs hôtels pour<br />

pneus. L’optimisation des procédures à ce niveau<br />

permet de gagner en efficacité, en qualité<br />

et d’améliorer la satisfaction de la clientèle.<br />

Revenons sur l’exemple du concessionnaire<br />

qui stocke 4000 pneus. Le service de<br />

montage se trouve à trois minutes de l’entrepôt.<br />

Le salarié a besoin de plus d’une semaine<br />

de travail par année pour aller chercher<br />

les pneus, ce qui occasionne un surcoût<br />

de 6000 francs (en se basant sur un salaire<br />

horaire de CHF 120.<strong>–</strong>). Cela vaut-il la peine<br />

de transférer le service de montage ? Imaginons<br />

que ce chemin doive être parcouru<br />

quatre fois par an... Pour l’optimisation des<br />

processus, une approche à 360 degrés est importante,<br />

car une adaptation des procédures<br />

concerne tout le personnel de l’entreprise, de<br />

la direction aux apprentis, en passant par<br />

l’équipe de vente.<br />

Soulignons pour conclure que l’activité<br />

pneus et roues mérite plus d’attention. Alors<br />

que la saison bat son plein, soyez observateur,<br />

notez les points critiques et discutez-en<br />

en groupe. Nous sommes convaincus qu’ensemble,<br />

vous pourrez optimiser les procédures<br />

internes et élaborer des outils utiles<br />

pour gérer la saison qui approche avec professionnalisme.<br />

Cela en vaut la peine. Au final,<br />

cela se verra sur votre rendement.<br />

P.-S. : Dans nos Conseils pneus et roues du<br />

numéro d’octobre s’est glissée une inexactitude.<br />

Il y était question de la pression correcte<br />

des pneus quand il fait froid. Comme l’air se<br />

contracte quand les températures sont froides,<br />

la pression des pneus baisse de 0,1 bar quand<br />

la température diminue de 10 °C. Autrement<br />

dit, si un pneu nécessite 2,5 bar et qu’il a été<br />

gonflé en conséquence dans un atelier où il<br />

fait entre 18 et 20 °C, sa pression ne sera plus<br />

que de 2,3 bar quand les températures se situeront<br />

aux environs du point de gelée. Pour<br />

les collaborateurs de votre atelier, cela signifie<br />

que pour la saison actuelle du changement<br />

de pneus, il faut régler la pression des pneus<br />

pour qu’elle soit plutôt supérieure à ce qui est<br />

véritablement demandé. <<br />

www.pirelli.ch / elio.rullo@pirelli.com<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>9


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

67 e IAA Hanovre<br />

Place aux véhicules<br />

utilitaires<br />

du futur<br />

Montrer aujourd’hui comment rouler demain. « Driving<br />

tomorrow » : par ce slogan, la 67 e édition du salon<br />

international de l’automobile (IAA) qui s’est tenu fin septembre<br />

à Hanovre a mis les propulsions alternatives et la<br />

numérisation à l’honneur. Sascha Rhyner, rédaction<br />

10<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Bernhard Mattes, président de la VDA.<br />

L’électrification en vedette :<br />

de nombreux fabricants ont présenté des véhicules utilitaires à propulsion<br />

électrique.<br />

Bernhard Mattes peut se réjouir de son premier salon IAA en tant que<br />

président de l’association allemande de l’industrie automobile (VDA) :<br />

des records de premières mondiales, d’exposants, de surfaces d’exposition<br />

et de visiteurs ont été battus. Il a particulièrement mis en évidence<br />

les 435 nouveautés mondiales que les 2174 exposants issus de 48 pays<br />

avaient à offrir. Les Chinois ont dominé la scène aussi bien du côté des<br />

participants que des 250 000 visiteurs. Pour M. Mattes, les sujets d’innovation<br />

tels que la numérisation, la mise en réseau, l’automatisation et<br />

les concepts de livraison urbaine figuraient au premier plan. « Les raisons<br />

pour lesquelles l’industrie des véhicules utilitaires a développé des<br />

concepts de motorisation innovants sont les suivantes : l’e-Transporter<br />

circule sans émissions, ses frais d’exploitation sont minimes et il est très<br />

silencieux », résume-t-il.<br />

36 véhicules à propulsion électrique étaient disponibles pour des tours d’essai.<br />

Le diesel encore justifié<br />

Il y a deux ans déjà, les exposants présentaient des concept-cars électriques<br />

à l’IAA. Aujourd’hui, place à la livraison. « De nombreux e-Trans-<br />

Suite page 12<br />

La numérisation et la conduite autonome ont également fait partie des thèmes<br />

principaux de l’IAA.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong><strong>11</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Au total, les exposants ont présenté 435 premières mondiales<br />

lors du salon IAA, comme ici, l’e-Citaro de Mercedes-Benz.<br />

Volvo a aussi présenté des innovations dans le domaine de<br />

l’électromobilité.<br />

Les moteurs à gaz, comme ici<br />

en poupe.<br />

Iveco a dévoilé un stand sans diesel.<br />

Outre les exposants chinois, la Russie aussi était<br />

présente au salon IAA.<br />

Les concepts futu-<br />

porter sont maintenant construits en série et arrivent sur nos routes. »<br />

L’électromobilité va avant tout gagner en importance dans la distribution<br />

au sein des villes. D’ailleurs, 36 modèles électriques (23 utilitaires<br />

légers et 13 utilitaires lourds) étaient à disposition pour des tours d’essai.<br />

Sur de longues distances, le diesel moderne, efficace et propre<br />

conserve néanmoins sa légitimité. Pourtant, dans ce domaine, Bernhard<br />

Mattes voit des alternatives : « Pour les poids lourds long-courriers, je<br />

vois du potentiel dans les piles à combustible et le gaz naturel. » Les fabricants<br />

se sont positionnés en conséquence avec des modèles à propulsion<br />

alternative. Iveco a accompli la plus grande avancée : lors de l’IAA,<br />

le fabricant italien de véhicules utilitaires a misé sur le gaz et l’électricité.<br />

« Le stand <strong>2018</strong> d’Iveco est complètement exempt de diesel », a souligné<br />

le chef de la marque, Pierre Lahutte. Le carburant favori d’Iveco est<br />

surtout le gaz, de préférence le biométhane. Mercedes-Benz a également<br />

présenté son nouvel Actros avec une variante au gaz naturel. Les Suédois<br />

de Scania et Volvo ont aussi exposé des moteurs au gaz naturel.<br />

Vitrine de l’avenir<br />

La numérisation était également au programme chez les exposants,<br />

avec de nombreuses options comme le Track & Trace, l’optimisation<br />

de l’espace de chargement et le diagnostic des véhicules. M. Mattes a<br />

particulièrement souligné l’engagement des fabricants de remorques et<br />

de carrosserie. Sans oublier l’automatisation : des véhicules semi-automatiques<br />

à ceux 100 % autonomes, les exposants ont montré de nom-<br />

12<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

chez Scania, avaient le vent<br />

Andreas Scheuer, ministre allemand des Transports et des<br />

Infrastructures numériques, s’inspire des innovations.<br />

Les véhicules utilitaires traditionnels ont aussi eu la vedette.<br />

ristes n’ont manqué ni chez Mercedes ...<br />

... ni chez Ford...<br />

... ni chez Volvo.<br />

breuses applications. Dans ce domaine, les projecteurs étaient braqués<br />

sur le platooning ainsi que sur les manœuvres automatiques dans les<br />

gares de triage ou encore sur les fonctions de conduite semi-automatique<br />

sur l’autoroute. Les visiteurs ont pu vivre une vraie expérience de<br />

conduite autonome. Le Conti-Shuttle Cube a conduit les visiteurs de la<br />

porte nord jusqu’à la halle 23.<br />

« Il ne faut pas séparer la conduite automatique de la conduite en<br />

réseau : ces deux innovations se développent mutuellement », a indiqué<br />

M. Mattes dans son discours de clôture. Aussi bien l’électromobilité que<br />

la numérisation contribuent à la logistique urbaine. Au vu de la forte<br />

progression du commerce en ligne, il faut des réponses convaincantes<br />

sur la manière dont les biens et les marchandises seront livrées jusqu’au<br />

pas de la porte, sur le dernier kilomètre en particulier. M. Mattes est<br />

convaincu que ce sont l’industrie des utilitaires et ses partenaires qui<br />

redéfinissent le trafic dans les villes, et ce avec un grand bénéfice pour<br />

les clients du secteur des transports et les consommateurs.<br />

Vaste programme d’achat<br />

Hegelmann Group a fait parler de lui en faisant des emplettes pour le<br />

moins exceptionnelles lors de l’IAA. Il a commandé à trois fabricants de<br />

camions et de remorques un total de 2500 unités de traction et 1000 remorques.<br />

<<br />

Plus d’informations sur :<br />

iaa.de<br />

Ce qui nous anime<br />

La moBiLité<br />

Quand il s’agit de l’avenir<br />

des garages, Bosch est le<br />

bon partenaire.<br />

boschcarservice.ch<br />

Nous émeut, ce qui vous touche.


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Arrimage du chargement<br />

Aucun compromis !<br />

Les camionnettes d’un poids total jusqu’à 3,5 tonnes connaissent un essor important depuis l’introduction de la RPLP.<br />

Tous les titulaires d’un permis de catégorie B peuvent les conduire, ce qui génère des dangers. Sandro Compagno, rédaction<br />

Un arrimage insuffisant peut être mortel : un crash-test montre clairement les conséquences d’un accident avec une camionnette (Photo Bott Schweiz AG).<br />

Les véhicules utilitaires légers présentent de nombreux avantages<br />

par rapport aux camions : ils se manœuvrent plus facilement en ville,<br />

sont plus rapides sur l’autoroute et peuvent être conduits la nuit. Mais<br />

la multiplication des camionnettes en circulation s’est accompagnée<br />

d’une augmentation du nombre d’accidents. Car si les véhicules utilitaires<br />

d’un poids total de 3,5 tonnes roulent presque aussi vite que les<br />

voitures de tourisme, ils présentent des similitudes avec les camions,<br />

notamment en termes de tenue de route, puissance de freinage et arrimage<br />

du chargement. Qui n’a jamais, en aidant des amis à déménager,<br />

chargé à ras bord un petit transporteur avec une armoire murale,<br />

un téléviseur, des plantes et des caisses de livres (« ces satanées<br />

caisses de livres ! ») et calé les meubles les plus fragiles avec un tapis ou<br />

quelques couvertures ?<br />

« Nous voyons les choses les plus insensées dans notre activité<br />

quotidienne », déclare dans un entretien (voir page 15) Michael Rutz,<br />

responsable Aménagements de véhicules chez Würth AG, ajoutant<br />

que les fautifs ne sont pas forcément les déménageurs amateurs du<br />

samedi après-midi. Aucune formation supplémentaire n’étant nécessaire<br />

pour conduire un véhicule utilitaire léger, les professionnels euxmêmes<br />

ignorent souvent les règles de base relatives aux dangers que<br />

présentent les camionnettes mal chargées.<br />

La loi fédérale sur la circulation routière interdit le chargement<br />

excessif des véhicules (LCR 30.2). Le conducteur est responsable du<br />

chargement et de son arrimage. Un arrimage insuffisant entraîne un<br />

risque mortel pour le conducteur et pour les autres usagers de la route.<br />

Des dommages risquent d’être occasionnés sur le véhicule concerné et<br />

sur les véhicules de tiers. À cela s’ajoutent les dénonciations pénales,<br />

amendes, prétentions d’assurance et litiges avec les clients, qui génèrent<br />

des coûts élevés. « En conclusion, un chargement non arrimé<br />

est la pire des solutions et aussi la plus chère », peut-on lire dans une<br />

brochure de l’association suisse des transports routiers ASTAG, téléchargeable<br />

gratuitement. <strong>AUTOINSIDE</strong> a discuté de l’arrimage du chargement,<br />

de ses défis et des solutions possibles avec trois experts. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

astag.ch<br />

ABARTH - ALFA ROMEO - BANNER - BRIDGESTONE - CASTROL - CHRYSLER - CONTINENTAL - COOPER - DAIHATSU - DODGE - DUNLOP - FALKEN - FIAT - FIAT PROFESSIONAL - FORD - G<br />

Vous cherchez des pièces d‘auto, nous avons le webshop.<br />

Chez nous vous recevez des pièces détachées d‘origine, pneus, lubrifiants, batteries et accessoires - tout d‘une seule<br />

source. Produits de qualité à des prix honnêtes - livrés dans toute la Suisse jusqu‘à trois fois par jour.<br />

ABARTH - ALFA ROMEO - BANNER - BRIDGESTONE - CASTROL - CHRYSLER - CONTINENTAL - COOPER - DAIHATSU - DODGE - DUNLOP - FALKEN - FIAT - FIAT PROFESSIONAL - FORD - G


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Sortimo Walter Rüegg AG<br />

Würth AG<br />

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes<br />

que vous constatez au quotidien<br />

dans l’arrimage du chargement ?<br />

Claude Pribitzer :<br />

La sécurité des véhicules<br />

a connu une<br />

évolution positive<br />

ces dernières années.<br />

La sécurité active<br />

mais aussi passive<br />

Claude Pribitzer,<br />

Marketing Product Manager<br />

chez Sortimo.<br />

des véhicules a été<br />

constamment améliorée,<br />

notamment au niveau<br />

des ceintures de sécurité, des systèmes<br />

d’airbag, des entretoises de portière, des habitacles<br />

renforcés ou des systèmes d’avertissement<br />

de distance. Mais ces évolutions positives<br />

sont quasiment inutiles si le chargement<br />

n’est pas correctement arrimé. L’arrimage du<br />

chargement est malheureusement souvent<br />

négligé en raison de l’insuffisance, voire de<br />

l’absence, des équipements nécessaires.<br />

Il existe des dispositions légales claires<br />

concernant l’arrimage du chargement pour<br />

les camions et les véhicules utilitaires<br />

lourds. Selon vous, de telles règles seraient-elles<br />

opportunes pour les utilitaires<br />

légers jusqu’à 3,5 tonnes ?<br />

Des directives claires permettraient d’éliminer<br />

les ambiguïtés relatives à l’arrimage<br />

du chargement. Sortimo Walter Rüegg AG<br />

organise déjà des formations sur le thème<br />

de l’arrimage du chargement dans les entreprises<br />

et les associations et propose différentes<br />

solutions permettant d’arrimer rapidement<br />

et simplement le chargement et<br />

les outils.<br />

Pour quels types de véhicules votre entreprise<br />

propose-t-elle des systèmes d’arrimage<br />

du chargement ?<br />

L’installation des systèmes d’arrimage du<br />

chargement et des équipements pour véhicules<br />

n’est pas réservée aux utilitaires. Sortimo<br />

propose aussi des solutions spéciales<br />

pour un arrimage optimal du chargement<br />

pour les voitures de tourisme. Grâce aux Wor-<br />

kerbox très pratiques, les outils à manche<br />

et les outils manuels sont fixés sur les véhicules<br />

à plate-forme et protégés du vent et<br />

des intempéries. Les objets encombrants qui<br />

doivent être transportés sur le porte-charge<br />

se fixent rapidement sur le support grâce au<br />

système d’arrimage intégré. Une fois les précautions<br />

nécessaires prises, le transport peut<br />

être effectué en toute sécurité.<br />

L’aluminium, l’acier ou le plastique sont aujourd’hui<br />

des matériaux « de pointe ». Quelle<br />

est la tendance du développement ?<br />

« Keep it simple ! » : par comparaison avec<br />

les solutions d’équipement de véhicules proposées<br />

sur le marché, la tendance est à la simplification<br />

du système. Le mélange d’aluminium,<br />

d’acier et de matériaux composites garantit<br />

une construction légère et une grande qualité,<br />

sans perdre de vue la sécurité.<br />

Ces systèmes d’arrimage du chargement<br />

doivent toujours concilier la stabilité et le<br />

poids des équipements avec la charge utile<br />

disponible. Comment Sortimo relève-t-elle<br />

ce défi complexe ?<br />

Le concept Sortimo consiste à simplifier<br />

l’équipement en utilisant moins de composants<br />

et à intégrer davantage de fonctions et<br />

d’extensions.<br />

Comment définissez-vous votre USP ?<br />

Des concepts novateurs, des solutions<br />

d’équipement de véhicules fiables, 30 ans<br />

d’expérience et une production propre font de<br />

Sortimo Walter Rüegg le partenaire idéal de la<br />

mobilité intelligente. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

sortimo.ch<br />

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes<br />

que vous constatez au quotidien dans l’arrimage<br />

du chargement ?<br />

Michael Rutz : La négligence<br />

et la sous-estimation<br />

du danger. On<br />

se dit : « Je fais juste<br />

quelques kilomètres,<br />

il ne peut rien arriver<br />

sur un trajet aussi<br />

Michael Rutz,<br />

responsable Aménagements<br />

de véhicules chez Würth AG.<br />

court. » Ou encore :<br />

« Un si petit objet<br />

ne peut pas faire de<br />

gros dégâts. » Et puis un enfant ou un chien<br />

déboule devant la voiture, on freine brusquement<br />

et c’est là que l’accident se produit.<br />

Il existe des dispositions légales claires<br />

concernant l’arrimage du chargement pour<br />

les camions et les véhicules utilitaires<br />

lourds. Selon vous, de telles règles seraient-elles<br />

opportunes pour les utilitaires<br />

légers jusqu’à 3,5 tonnes ?<br />

Nous voyons les choses les plus insensées<br />

dans notre activité quotidienne : des<br />

pièces éparses, des objets non fixés, de<br />

lourdes armoires à vis d’atelier, des équipements<br />

bricolés ou en bois, et j’en passe.<br />

Lorsqu’on leur demande pour quelle raison<br />

le chargement n’a pas été arrimé dans les<br />

règles de l’art, les clients répondent généralement<br />

: « On a toujours fait comme ça et il<br />

n’est jamais rien arrivé. »<br />

Pour quels types de véhicules votre entreprise<br />

propose-t-elle des systèmes d’arrimage<br />

du chargement ?<br />

Pour les utilitaires légers jusqu’à 3,5 tonnes<br />

et les voitures de tourisme.<br />

L’aluminium, l’acier ou le plastique sont aujourd’hui<br />

des matériaux « de pointe ». Quelle<br />

est la tendance du développement ?<br />

L’industrie travaille au développement<br />

de nouveaux matériaux ou matériaux com-<br />

Suite page 16<br />

OODYEAR - JEEP - LANCIA - LEXUS - MG - MICHELIN - MOBIL - MOTOREX - NOKIAN - OSRAM - PANOLIN - PIRELLI - ROVER - THULE - TOYOTA - VREDESTEIN - WYNNS - YOKOHAMA<br />

et et et...<br />

Commandez maintenant:<br />

> E-Shop: shop.fibag.ch<br />

> E-Mail: orders@fibag.ch<br />

> Hotline: 062 285 61 30<br />

Fibag SA<br />

Lischmatt 17<br />

4624 Härkingen<br />

OODYEAR - JEEP - LANCIA - LEXUS - MG - MICHELIN - MOBIL - MOTOREX - NOKIAN - OSRAM - PANOLIN - PIRELLI - ROVER - THULE - TOYOTA - VREDESTEIN - WYNNS - YOKOHAMA


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

posites. Les impulsions viennent souvent<br />

de la technologie aéronautique et astronautique.<br />

Würth se concentre sur de nouveaux<br />

développements visant à concevoir des produits<br />

innovants dans ses propres services de<br />

développement.<br />

Ces systèmes d’arrimage du chargement<br />

doivent toujours concilier la stabilité et le<br />

poids des équipements avec la charge utile<br />

disponible. Comment Würth relève-t-elle ce<br />

défi complexe ?<br />

Würth propose deux systèmes d’aménagement<br />

de véhicules. Le premier, appelé système<br />

variable, se compose d’un mélange intelligent<br />

d’aluminium, d’acier et de plastique. Le<br />

gain de poids obtenu a une influence positive<br />

sur les coûts de carburant. Pour les secteurs<br />

comme la construction, il existe un système<br />

modulaire extrêmement robuste et stable<br />

composé d’éléments de construction en acier<br />

qui résistent sans problème aux contraintes<br />

mécaniques élevées. Mais pour ces deux systèmes,<br />

la sécurité reste la priorité. Nous ne<br />

faisons aucun compromis.<br />

Comment définissez-vous votre USP ?<br />

Je soulignerais trois aspects. Premièrement,<br />

la proximité avec le client : les clients<br />

Würth suisses profitent des conseils rapides<br />

et compétents des quelque 400 vendeurs du<br />

service extérieur et des 36 Shops des Artisans.<br />

Un appel téléphonique ou un simple clic<br />

permettent par ailleurs aux clients de contacter<br />

les collègues du service intérieur, de la<br />

boutique en ligne et de l’appli Würth. Deuxièmement,<br />

l’offre globale : les aménagements<br />

de véhicules de Würth transforment un véhicule<br />

en atelier roulant. Ils créent un environnement<br />

de travail professionnel équipé de<br />

tous les outils et matériaux nécessaires.<br />

Würth est l’unique entreprise à proposer cette<br />

offre globale : aménagement du véhicule, accessoires,<br />

consommables, outils, machines.<br />

Troisièmement, l’individualité au lieu des<br />

marchandises standardisées : Würth adapte<br />

avec précision chaque aménagement de véhicule<br />

Orsy Mobil au type de véhicule, à la<br />

branche et aux processus de travail. Nous<br />

pouvons également satisfaire les souhaits extravagants.<br />

<<br />

Plus d’informations sur :<br />

orsymobil.ch<br />

Bott Schweiz AG<br />

Quelles sont les erreurs les plus fréquentes<br />

que vous constatez au quotidien<br />

dans l’arrimage du chargement ?<br />

Daniel Mauerhofer : La<br />

charge utile et le prix<br />

sont généralement les<br />

principaux critères<br />

pris en compte lors de<br />

l’achat d’un véhicule.<br />

Mais la question de<br />

Daniel Mauerhofer,<br />

directeur des ventes chez<br />

Bott Schweiz.<br />

l’arrimage du chargement<br />

et de la sécurité<br />

des occupants<br />

est tout aussi importante, surtout pour les<br />

voitures de tourisme et les utilitaires légers<br />

jusqu’à 3,5 tonnes ! Nous constatons souvent<br />

une méconnaissance des responsabilités incombant<br />

aux conducteurs et aux responsables<br />

des véhicules, à laquelle s’ajoute une connaissance<br />

insuffisante des bases légales. Il en résulte<br />

un dispositif d’arrimage du chargement<br />

défaillant au niveau des sangles, des filets, des<br />

tapis antidérapants, etc.<br />

Transporter un chargement en toute sécurité n’a<br />

rien de sorcier.<br />

Il existe des dispositions légales claires<br />

concernant l’arrimage du chargement pour<br />

les camions et les véhicules utilitaires<br />

lourds. Selon vous, de telles règles seraient-elles<br />

opportunes pour les utilitaires<br />

légers jusqu’à 3,5 tonnes ?<br />

Pour les transporteurs, sans aucun doute.<br />

Mais l’importance de l’arrimage du véhicule<br />

ne se limite pas aux utilitaires légers jusqu’à<br />

3,5 tonnes. Elle concerne tous les véhicules<br />

de cette catégorie qui transportent des marchandises<br />

telles que les breaks, les SUV, les<br />

camionnettes et les petits transporteurs. Une<br />

campagne d’information sur les avantages et<br />

les risques serait de ce point de vue utile.<br />

Pour quels types de véhicules votre<br />

entreprise propose-t-elle des systèmes<br />

d’arrimage du chargement ?<br />

Pour toutes les catégories de véhicules<br />

jusqu’à 3,5 tonnes, y compris les remorques<br />

utilisées pour le transport de marchandises.<br />

L’aluminium, l’acier ou le plastique sont<br />

aujourd’hui des matériaux « de pointe ».<br />

Quelle est la tendance du développement<br />

?<br />

Bott intègre des possibilités d’arrimage du<br />

chargement dans ses équipements. Actuellement,<br />

nous travaillons aussi sur la construction<br />

légère afin d’augmenter la charge utile.<br />

La sécurité, la stabilité, la capacité de charge<br />

et enfin les prix sont des axes de travail<br />

constants chez Bott.<br />

Ces systèmes d’arrimage du chargement<br />

doivent toujours concilier la stabilité et le<br />

poids des équipements avec la charge utile<br />

disponible. Comment Sortimo relève-t-elle<br />

ce défi complexe ?<br />

Bott relève ce défi avec son mélange<br />

unique de matériaux à base d’acier, d’aluminium<br />

et de plastique.<br />

Comment définissez-vous votre USP ?<br />

Bott est leader dans le domaine de la sécurité<br />

et de l’arrimage du chargement, comme<br />

le prouvent les crash-tests actuellement réalisés<br />

par le groupe Bott mais aussi par Bott<br />

Schweiz AG. À cela s’ajoute notre structure<br />

commerciale, avec le réseau national de partenaires<br />

Bott et ses équipes de montage certifiées<br />

pour l’installation. Les aménagements<br />

de véhicules Bott sont fabriqués dans un mélange<br />

de matériaux unique. En plus des aménagements<br />

de véhicules conçus comme des<br />

univers de travail mobiles, Bott Schweiz AG<br />

propose également des aménagements d’entreprise<br />

et d’atelier, ainsi que des systèmes<br />

de poste de travail, c’est-à-dire des environnements<br />

de travail stationnaires. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

bott-schweiz.ch<br />

16<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


Stocker vos<br />

données en Suisse.<br />

Notre métier.<br />

Au bénéfice de la certification de sécurité<br />

maximale Tier IV, nos centres de calcul en<br />

Suisse protègent les données de votre entreprise<br />

contre la perte et les accès indésirables.<br />

swisscom.ch/IT<br />

PME


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Petit-déjeuner des garagistes au garage Pieren AG à Thierachern<br />

« L’honnêteté est la valeur<br />

cardinale en affaires »<br />

Qashqai, Juke, X-Trail : le cœur de Manfred Pieren bat pour Nissan. Le garagiste de Thierachern près de Thoune s’est mis<br />

à son compte il y a bientôt 30 ans. Avec sa marque, il a trouvé une niche qui lui garantit une formidable prospérité : les<br />

superstructures pour véhicules utilitaires. Sandro Compagno, rédaction<br />

Outre les modèles de voitures cités, Nissan propose une large<br />

gamme de véhicules utilitaires légers tels que le Navarra, le NT 400,<br />

le NV 200, le NV 300 et le NV 400 : des utilitaires polyvalents qui<br />

conviennent aussi bien aux artisans qu’aux communes.<br />

De moins de 3,5 tonnes, ils représentent environ 40 % des 400 véhicules<br />

neufs que vend le garage Pieren. Comme ces véhicules ont des<br />

missions spécifiques, ils sont rarement vendus en l’état. Ils subissent<br />

souvent d’abord une conversion. Manfred Pieren dit de lui qu’il aime<br />

les défis : « J’aime déterminer les besoins du client pour ensuite développer<br />

la bonne solution avec lui. » Il peut s’agir de véhicules munis<br />

d’un chasse-neige, d’une saleuse, de grues, de bennes ou de platesformes<br />

de levage. « Nous venons d’équiper un Nissan Navarra capable<br />

de tracter six tonnes. Il a fallu installer un frein pneumatique spécial »,<br />

explique l’entrepreneur. Le pick-up ainsi transformé rend aujourd’hui<br />

de bons et loyaux services à une entreprise de construction.<br />

Une niche lucrative<br />

Les entreprises de construction et les communes font partie des<br />

principaux clients du garage Pieren dans le domaine des utilitaires.<br />

Manfred Pieren s’est constitué une niche très lucrative. « Une voiture<br />

rentre à l’atelier tous les ans pour une révision ou un changement de<br />

pneus », déclare le patron. « Mais les utilitaires sont utilisés tous les<br />

jours comme leur nom l’indique, ils sont sales et parfois maltraités.<br />

Nous voyons ces véhicules beaucoup plus souvent à l’atelier. » Manfred<br />

Pieren estime que son atelier serait plus petit sans les utilitaires. L’entreprise<br />

de la banlieue thounoise emploie 22 personnes. Un peintre<br />

automobile et un tôlier en carrosserie, qui travaillent à leur compte et<br />

dont l’atelier est implanté dans le bâtiment de Pieren AG, font partie<br />

de l’équipe.<br />

Manfred Pieren affirme que son personnel représente son capital le<br />

plus important. « Notre fierté, c’est de proposer l’ensemble des services<br />

portant sur le véhicule. Tout sauf les travaux de remorque », préciset-il.<br />

Nous n’avons encore jamais eu à confier un véhicule à un autre<br />

garage pour un diagnostic.<br />

M. Pieren attache ainsi beaucoup d’importance à la formation initiale<br />

et continue. « Les véhicules évoluent. Nous devons nous y adap-<br />

Sur mesure : un Nissan Navarra qui a été muni d’un pont de chargement<br />

pour la commune grisonne de Churwalden.<br />

Langwiesenstrasse 2 | CH-8108 Dällikon | Téléphone 044 847 64 64 | www.baumgartnerag.ch | garagen@baumgartnerag.ch<br />

GRAND SERVICE<br />

BAUMGARTNER SA <strong>–</strong> APPAREILS DE GARAGE ET D’ATELIER


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

ont pu exprimer leurs souhaits : « Un atelier lumineux, agréablement<br />

chauffé et des outils propres et de qualité font aussi en sorte que le travail<br />

relève du plaisir. » Plusieurs collaborateurs travaillent depuis vingt<br />

ans pour et avec Manfred Pieren et son épouse, Regula, qui s’occupe<br />

des finances au sein de la direction. « Nous voulons aussi offrir des<br />

perspectives aux personnes plus âgées et socialement plus faibles. »<br />

Vue sur l’atelier lumineux et ordonné de Pieren AG à Thierachern.<br />

ter. » Le chef d’atelier et copropriétaire Marco Boschi s’est récemment<br />

qualifié pour les championnats d’Europe des mécatroniciens d’automobiles<br />

Nissan à Paris. Quatre collaborateurs de M. Pieren se sont hissés<br />

d’emblée aux premières places de la compétition des mécaniciens<br />

Nissan. Cette année, le garage a été lui-même désigné pour la deuxième<br />

fois concessionnaire Nissan affichant le meilleur niveau de satisfaction<br />

de la clientèle. Mais ce ne sont pas uniquement les qualifications de<br />

ses collaborateurs qui permettent des performances de pointe. Il importe<br />

également à M. Pieren que son personnel se sente à l’aise au travail.<br />

Lorsqu’il a transformé son atelier il y a cinq ans, les mécaniciens<br />

« Au début, les gens se sont moqués de nous »<br />

En 1989, Manfred Pieren, alors chef d’atelier de la représentation<br />

principale Nissan de Thoune, se met à son compte et rachète à un revendeur<br />

d’occasions le bâtiment du garage situé non loin de la place<br />

d’armes. Sept ans plus tard, son ancien employeur met la clé sous la<br />

porte et aujourd’hui, le garage Pieren AG est le représentant principal<br />

de la marque japonaise dans la région, et donc la plaque tournante<br />

pour les pièces de rechange d’origine Nissan destinées aux garages<br />

de l’Oberland bernois jusqu’en Valais germanophone. « Au début, les<br />

gens se sont moqués de nous lorsque nous avons ouvert un garage ici,<br />

à Thierachern », se souvient-il. Personne ne rit plus aujourd’hui. L’implantation<br />

dans la zone industrielle de la commune de 2000 habitants<br />

est une mine d’or : les problèmes de circulation et même les embouteillages<br />

sont inconnus, l’autoroute A6 est toute proche et le service des<br />

automobiles est à deux pas. L’inscription en allemand « Encore une<br />

Nissan de chez Pieren à Thierachern » trône sur de nombreux véhicules<br />

neufs qui quittent le garage sur la route de Thoune.<br />

« Le slogan a été inventé spontanément il y a 30 ans », affirme<br />

Manfred Pieren avant d’ajouter, rigolard : « Mais nous avions déjà affublé<br />

la première Nissan vendue de cette inscription ! »<br />

Suite page 20


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Le slogan du garage Pieren AG est omniprésent dans l’Oberland bernois.<br />

Après 30 ans à leur compte, Manfred et Regula Pieren cherchent à régler leur succession.<br />

La prochaine génération est déjà dans les starting-blocks : leur fils Andreas Pieren, responsable<br />

des ventes et du marketing, et membre de la direction, est fin prêt.<br />

Les nombreux véhicules neufs, mais aussi et, surtout, un grand chantier témoignent de la<br />

bonne santé de l’entreprise. M. Pieren construit deux parkings distincts pour ses véhicules<br />

neufs et d’occasion. Ces parkings sont conçus de telle sorte qu’ils puissent aussi faire office de<br />

showroom. Lors de la visite d’<strong>AUTOINSIDE</strong>, des artisans étaient déjà à l’œuvre<br />

pour poser des dalles couleur crème à l’étage inférieur.<br />

« Le client voit bien qu’il est entre de bonnes mains<br />

chez nous »<br />

« Le plus important en affaires, c’est l’honnêteté », pense Manfred<br />

Pieren. Avec ses clients, il cherche la meilleure solution répondant à<br />

leurs besoins. « Le client voit bien qu’il est entre de bonnes mains<br />

chez nous et que nous trouvons de bonnes solutions pour lui. »<br />

Cela renforce les liens de confiance. » Ces relations avec la<br />

clientèle se manifestent dans le petit bureau du patron<br />

entre le showroom et l’atelier. Des dizaines de plaques<br />

d’immatriculation du monde entier sont accrochées au<br />

mur. Autant de cadeaux de clients satisfaits. « Tout a<br />

commencé ici », affirme M.Pieren en pointant du doigt<br />

une plaque d’immatriculation ayant la forme d’un ours<br />

polaire issue de la province canadienne des Territoires du<br />

Nord-Ouest ».<br />

Mais il n’y a pas que l’honnêteté et l’intégrité qui jouent<br />

un grand rôle dans la vie professionnelle de Manfred Pieren.<br />

Sur le site Internet du garage, le patron admet qu’il dirige<br />

l’entreprise familiale conformément à des « valeurs chrétiennes<br />

», ce qui signifie notamment que des projets, des<br />

institutions et des individus chrétiens dans le besoin sont<br />

soutenus financièrement. La foi en Dieu et le maintien de<br />

valeurs chrétiennes se cristallisent au quotidien à Thierachern,<br />

puisque tous les lundis matin, une prière collective a<br />

lieu dans le bureau du patron. « On est plutôt à l’étroit quand<br />

on se rassemble ici », rie Manfred Pieren. <<br />

« Tout a commencé avec cette plaque d’immatriculation » :<br />

Manfred Pieren devant le mur orné des souvenirs de clients satisfaits.<br />

AUTEF Sàrl | Kreuzmatte 1D | 6260 Reiden<br />

Technique automobile à portée de main:<br />

Formations pour <strong>–</strong> Véhicules hybrides et électriques<br />

<strong>–</strong> Véhicules à gaz<br />

<strong>–</strong> Véhicules conventionnels<br />

www.autef.ch<br />

20<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Entretien avec René Wasem, responsable de la communication chez Matik AG<br />

« Les pneus doivent retrouver<br />

la route le plus vite possible »<br />

Plus sûrs, plus performants, plus durables : l’évolution des pneus pour véhicules utilitaires place l’économie et l’écologie<br />

au premier plan. René Wasem, responsable de la communication chez Matik, le spécialiste du véhicule utilitaire, évoque<br />

les enjeux liés aux pneus et les opportunités de ventes supplémentaires. Sandro Compagno, rédaction<br />

Les spécialistes des véhicules utilitaires : René Wasem (à gauche), responsable de la communication, et Baskim Begzati, dirigeant de Matik AG, lors du Swiss Automotive Show <strong>2018</strong>.<br />

Monsieur Wasem, un pneu de poids lourd est bien autre chose<br />

qu’un pneu de voiture juste un peu plus grand. Quelles sont les<br />

principales différences, en termes de matériau et de technologie?<br />

René Wasem : Les matériaux et les technologies de base sont<br />

comparables à ceux des pneus des véhicules légers. La différence se<br />

joue au niveau des différents composants, car un pneu de camion a<br />

d’autres défis à relever. Outre les caractéristiques classiques comme<br />

la tenue de route, le faible bruit de roulage, la<br />

performance au freinage et l’adhérence, la durée<br />

de vie, la stabilité et surtout le prix sont<br />

au premier plan. Le type d’utilisation est également<br />

un critère essentiel.<br />

Certains pneus ne conviennent pas à tous les<br />

usages. Il existe des pneus conçus pour les<br />

longs trajets, pour les transports locaux sur<br />

routes montagneuses, ou encore pour les chantiers. Quel type de<br />

pneus est le plus vendu en Suisse ?<br />

Cela dépend des cantons et de la clientèle. Les transports régionaux<br />

occupent une large part, ainsi que les livraisons et le secteur de<br />

la construction. Les longs trajets sont moins importants.<br />

« Je suis certain que les<br />

poids lourds qui roulent en<br />

Suisse sont très sûrs. »<br />

René Wasem<br />

Dans cinq ans, quelles seront les nouvelles qualités d’un pneu de<br />

poids lourd ?<br />

Chaque fabricant a sa propre philosophie. Dans la recherche et<br />

le développement, l’accent est mis sur les coûts et le recours à des<br />

composants toujours plus respectueux de l’environnement. L’un des<br />

facteurs principaux est certes la durée de vie, mais également la sécurité<br />

et le confort, pour des performances toujours plus grandes.<br />

Tout cela vise à réduire les coûts de transport<br />

et à améliorer le bilan écologique.<br />

Le temps, c’est de l’argent, surtout dans le<br />

transport. Comment la société Matik aidet-elle<br />

les garages et les transporteurs à<br />

maîtriser leurs coûts grâce aux pneus ?<br />

Grâce à une logistique unique en Suisse,<br />

nous sommes en mesure de livrer nos clients<br />

dans des délais très courts, ainsi nos pneus sont à nouveau très<br />

vite sur la route. Notre site étant idéalement situé près de l’échangeur<br />

autoroutier d’Egerkingen, les clients peuvent venir chercher les pneus<br />

au dépôt central.<br />

22<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

En logistique, quelles sont les différences entre les pneus de véhicules<br />

utilitaires et de véhicules légers ?<br />

Principalement le poids et la taille. Un pneu d’utilitaire a un diamètre<br />

de 22,5 pouces et peut peser entre 70 et 80 kg en fonction du<br />

profil. Il faut donc être équipé de camions possédant la charge utile<br />

et le volume de chargement adéquats.<br />

Comment se comporte le secteur du transport suisse concernant le<br />

choix des pneus ? Le critère principal est-il le prix d’achat, ou plutôt<br />

la sécurité et la protection de l’environnement ?<br />

De nos jours, ces deux derniers aspects sont incontournables.<br />

Mais le plus important reste d’offrir le pneu adéquat à l’utilisation<br />

prévue, avec une durée de vie élevée, à la fois économique et écologique.<br />

Une résistance au roulement plus faible signifie moins de<br />

frottement, moins de bruit et une consommation réduite.<br />

On voit souvent des débris de pneus sur l’autoroute. Les camions<br />

qui circulent sur nos routes sont-ils sûrs ?<br />

Je suis certain que les poids lourds qui roulent en Suisse sont<br />

très sûrs. La plupart des morceaux de pneus que l’on voit résultent<br />

de problèmes mécaniques qui peuvent détériorer le pneu. Le pneu<br />

ne cède pas forcément immédiatement, mais au bout d’un certain<br />

temps, lorsque les facteurs environnementaux pénètrent à l’intérieur<br />

du pneu et l’endommagent. Cela peut être dû à des contrôles insuffisants<br />

de la pression des pneus. Ces circonstances ont donné récemment<br />

naissance à un système de contrôle de pression obligatoire sur<br />

les nouveaux véhicules. Les débris de pneus sur les bas-côtés devraient<br />

peu à peu disparaître, car on sera capable de détecter plus tôt<br />

un pneu abîmé, avant qu’il éclate.<br />

Matik vend exclusivement des pneus pour véhicules utilitaires de<br />

la marque Hankook. Pourquoi êtes-vous lié à un seul fournisseur ?<br />

Hankook est une marque connue depuis des années chez Matik.<br />

Nous voulions offrir à nos clients une marque haut de gamme, or,<br />

Hankook a une excellente renommée dans le domaine du poids lourd.<br />

Lorsqu’on démarre un nouveau produit, il est préférable de se concentrer<br />

sur une marque. Cela simplifie l’introduction sur un nouveau segment.<br />

Nous pouvons ainsi marquer des points chez nos clients avec<br />

une marque bien établie et devenir rapidement distributeur.<br />

Concernant les pneus des voitures particulières, le commerce en<br />

ligne a déjà grignoté une belle part de marché. Qu’en est-il des<br />

utilitaires ? La concurrence (à bas coûts) de la toile est-elle un sujet<br />

de préoccupation ?<br />

Le commerce en ligne préoccupe tout le monde. Concernant les<br />

pneus pour utilitaires, la taille et le poids posent un problème. Le<br />

distributeur doit savoir gérer ces contraintes.<br />

Que doit faire un garagiste pour véhicules utilitaires s’il veut réussir<br />

dans le commerce de pneus ?<br />

Il devra s’appuyer sur la disponibilité des livraisons et sur un partenaire<br />

solide, comme Matik.<br />

Quels investissements sont pertinents pour un garagiste ?<br />

De nombreuses tâches accompagnent les pneus : les pièces de<br />

montage, les jantes, etc. Le mécanicien a bien entendu besoin d’outils<br />

et d’appareils dédiés au changement de pneus.<br />

Plusieurs fabricants proposent rechapage et recreusage. Un pneu<br />

recreusé est-il réellement aussi performant qu’un pneu neuf ?<br />

Nous n’effectuons pas de rechapage, nous n’avons pas d’expérience<br />

en la matière et ne pouvons pas juger. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

matik.ch<br />

Nous offrons des solutions<br />

pour toutes les exigences<br />

AUGMENTATION DE L‘EFFICACITÉ<br />

AUGMENTATION DE LA PRODUCTIVITÉ<br />

MOYENS RAPIDES<br />

Martin Jungi<br />

Fleet Project Manager<br />

RÉDUCTION DES RISQUES<br />

Sortimo Walter Rüegg AG<br />

Bernfeldweg 34 | 3303 Jegenstorf<br />

Tel. 031 760 30 00 | E-Mail info@sortimo.ch<br />

Z.I. en Burdon B5 | 1052 Le Mont-sur-Lausanne<br />

Tel. 021 653 51 52 | E-Mail info@sortimo.ch


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Le plus gros camion électrique au monde<br />

Travail de pionnier suisse<br />

Le camion-benne « eDumper » est en service depuis cinq mois dans une carrière à Péry (BE). Le plus gros véhicule<br />

électrique au monde a été développé et construit en Suisse. Sascha Rhyner, rédaction<br />

Chaque année, Ciments Vigier SA produit environ 800 000 tonnes<br />

de ciment et nécessite pour cela près de 500 000 tonnes de matières<br />

premières sous la forme de calcaire et de marne. Des camions-bennes<br />

les transportent par équipes de huit heures. La cimenterie était à<br />

la recherche d’alternatives pour réduire la consommation de gazole<br />

et les émissions de CO 2<br />

. Sur la base de ces contraintes, la Haute<br />

école spécialisée bernoise (BFH), la Haute école interétatique technologique<br />

de Buchs (NTB) et l’Empa ont développé l’« eDumper »<br />

écologique en 18 mois avec des partenaires industriels suisses, un<br />

exemple de recherche appliquée fructueuse.<br />

La collaboration interdisciplinaire donne lieu à trois records<br />

du monde simultanés : l’« eDumper », qui pèse 58 tonnes à vide et<br />

peut transporter une charge de 65 tonnes, est le véhicule à roues<br />

électrique alimenté par batterie le plus gros et le plus puissant au<br />

monde. Il est en outre doté de la batterie pour véhicule électrique<br />

la plus grande jamais construite : elle pèse 4,5 tonnes, soit le poids<br />

de deux voitures de tourisme. Enfin, aucun véhicule comparable n’a<br />

jamais été en mesure d’économiser autant de CO 2<br />

. L’« eDumper »<br />

transportera tous les ans plus de 300 000 tonnes de matériaux, économisant<br />

ainsi jusqu’à 1300 tonnes de CO 2<br />

et 500 000 litres de gazole<br />

d’après les prévisions.<br />

Un mouvement perpétuel mobile<br />

L’« eDumper » est surtout une sorte de mouvement perpétuel<br />

mobile : le camion-benne électrique transportera du calcaire et de<br />

la marne issus d’une région minière d’altitude vers une installation<br />

de traitement située à une altitude inférieure. Lorsque le camion<br />

dévale la pente chargé à plein, ses batteries se rechargent grâce à<br />

la récupération de l’énergie de freinage. D’après des calculs, le courant<br />

ainsi produit suffit largement pour que le véhicule à vide remonte<br />

la pente jusqu’à la mine. Cette technologie pionnière a déjà<br />

été distinguée d’un prix de l’innovation. L’eDumper écologique a été<br />

intégralement réaménagé sur la base d’un camion-benne diesel de<br />

type Komatsu HD 605-7. Pour dimensionner au mieux le moteur<br />

électrique, les chercheurs de la BFH ont équipé le modèle ordinaire<br />

de nombreux capteurs à l’Institut pour la recherche sur l’énergie et<br />

la mobilité afin de rassembler de nombreuses données de mesure.<br />

Le Centre BFH Stockage d’énergie s’est par ailleurs penché<br />

sur l’évaluation de cellules de batterie adaptées et sur le refroidissement<br />

d’un module de batterie. Pour garantir la sécurité d’une cellule<br />

de batterie d’une telle taille en cas d’incendie, les chercheurs de<br />

l’Empa ont étudié le comportement des cellules Li-Ion utilisées en<br />

cas de court-circuit ou d’endommagement mécanique.<br />

La transformation proprement dite a eu lieu chez Kuhn Suisse<br />

SA à Lommis (TG) et à Heimberg (BE). Aussi bien le moteur d’entraînement<br />

synchrone (Oswald Motoren GmbH), les boîtes de<br />

vitesses (Puls Getriebe GmbH) et les batteries (Lithium<br />

Storage GmbH) que les onduleurs (Aradex AG)<br />

ont été fabriqués sur mesure sur la base de<br />

produits industriels de dernière génération.<br />

Les pompes hydrauliques du système de<br />

freinage à lamelles, la commande de basculement,<br />

la direction assistée et la mise en<br />

tension préalable du frein de secours sont<br />

actionnées par un autre moteur électrique<br />

de 200 kW en provenance de l’Oberland<br />

bernois (Brienzer Motoren AG). Ce projet<br />

bénéficie du soutien de l’Office fédéral de<br />

l’énergie (OFEN). <<br />

24<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SPONSORED CONTENT<br />

AutoScout24 - Nouvelle évaluation des annonceurs<br />

Instaurez la confiance en vous laissant<br />

évaluer!<br />

Depuis cet été, les clients d’AutoScout24 ont la possibilité d’évaluer leurs entreprises automobiles. Cela<br />

offre aux entreprises la possibilité de renforcer la confiance de leurs clients et de se démarquer de la<br />

concurrence.<br />

Garage Exemple<br />

1003 Lausanne<br />

4,2<br />

Note sur 946 évaluations<br />

Quel véhicule me convient le mieux,<br />

quelle offre est la plus rentable et<br />

quel annonceur est le plus fiable? À<br />

une époque où la numérisation prend<br />

une place croissante dans notre vie<br />

quotidienne, les clients recherchent<br />

toujours plus de réponses à ces<br />

questions sur Internet. En un rien de<br />

temps, les conseils et les évaluations<br />

sont disponibles sur ordinateur ou<br />

smartphone. Des options d’évaluation<br />

de ce type offrent aux entreprises la<br />

possibilité de renforcer leur image et<br />

donc la confiance de leurs clients, et de<br />

se démarquer de la concurrence.<br />

Des avantages des deux côtés<br />

Depuis environ deux mois, les<br />

personnes faisant des recherches sur<br />

AutoScout24 ont la possibilité d’évaluer<br />

la façon dont elles perçoivent l’interaction<br />

avec leurs concessionnaires.<br />

D’une part, cette nouvelle fonction<br />

donne des repères à l’automobiliste<br />

et davantage de transparence, et peut<br />

l’aider à prendre une décision et à<br />

étayer cette dernière. L’évaluation de<br />

l’annonceur ne confère pas seulement<br />

des avantages aux potentiels acheteurs<br />

de voitures. Les entreprises peuvent<br />

également saisir l’occasion de se<br />

démarquer de la concurrence grâce à<br />

des évaluations positives et de renforcer<br />

la confiance des clients grâce à un canal<br />

de commercialisation supplémentaire.<br />

9 annonceurs sur 10 obtiennent 4 ou 5<br />

étoiles<br />

De fin août à début novembre,<br />

AutoScout24 a collecté les premières<br />

évaluations des entreprises suisses.<br />

Entre-temps, les retours recueillis ont<br />

été mis en ligne et sont visibles sur<br />

la plateforme. Toutes les évaluations<br />

reçues jusqu’à présent brossent un<br />

tableau très positif dans toute la Suisse.<br />

Jusqu’à présent, 89% des annonceurs<br />

évalués ont obtenu 4 ou 5 étoiles.<br />

Inciter les clients et bénéficier<br />

d’évaluations<br />

Afin de s’assurer que les évaluations<br />

soient vraiment utiles, la personne qui<br />

évalue doit avoir eu une interaction avec<br />

l’entreprise. On entend couramment par<br />

interaction le fait que le client ait écrit<br />

à l’entreprise en utilisant le formulaire<br />

de contact, soit allé voir un véhicule<br />

en concession, ait effectué un essai sur<br />

route ou ait acheté un véhicule dont<br />

l’annonce était publiée sur AutoScout24.<br />

Les entreprises ont la possibilité<br />

d’inviter directement leurs clients à<br />

donner leur évaluation sur la plateforme<br />

AutoScout24. Les clients peuvent ainsi<br />

devenir des ambassadeurs et attirer de<br />

nouveaux acheteurs potentiels. De plus,<br />

l’annonceur a la possibilité de réagir aux<br />

évaluations et d’encourager l’échange<br />

avec ses clients.<br />

Saisissez cette chance directement dans<br />

votre espace membre sur AutoScout24<br />

et encouragez vos clients à vous évaluer.<br />

Pour en savoir plus:<br />

www.autoscout24.ch/evaluation<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>25


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

« Les attentes ont été<br />

dépassées »<br />

Pour faire baisser les émissions de CO 2<br />

, différents tests visant à recharger les véhicules électriques pendant la conduite<br />

sont menés en Suède. Sascha Rhyner, rédaction<br />

Il y a deux ans, la Suède a inauguré le premier tronçon d’essai au<br />

monde comprenant un rail à conduction pour véhicules utilitaires.<br />

Depuis, deux camions empruntent régulièrement cette portion de<br />

l’autoroute E16, à proximité de Gävle, afin de vérifier si l’installation<br />

fonctionne sans heurt dans le trafic quotidien et quelle que soit la météo.<br />

L’objectif du projet est de réunir le savoir-faire, l’expérience et des<br />

conditions optimales en vue d’élaborer une base de décision et de présenter<br />

une plate-forme pour l’électrification des principaux segments<br />

de transport. Le projet est financé par des fonds publics à hauteur de<br />

7,7 millions de francs, auxquels s’ajoutent 4,8 millions de francs provenant<br />

de l’industrie et de la région. <strong>AUTOINSIDE</strong> s’est entretenu avec le<br />

chef de projet, Magnus Ernström.<br />

Magnus Ernström,<br />

chef de projet.<br />

Magnus Ernström, vous gérez depuis deux ans<br />

un tronçon électrifié de l’autoroute E16 près de<br />

Gävle. En outre, un nouveau projet portant sur la<br />

technologie de recharge inductive est en cours<br />

à Arlanda. Pourquoi la Suède est-elle leader<br />

dans ce domaine ?<br />

Magnus Ernström : Essentiellement parce que<br />

les autorités en charge du transport ont misé très<br />

tôt sur la mobilité électrique. En collaboration avec l’agence suédoise<br />

de l’énergie et Vinnova, l’agence pour les systèmes d’innovation, une<br />

étude en amont a été menée pour vérifier s’il était possible d’électrifier<br />

une route.<br />

La portion dotée du rail à conduction sur l’E16 est opérationnelle<br />

depuis deux ans. Pouvez-vous tirer un premier bilan ?<br />

Les attentes ont été dépassées. Nous avons utilisé les technologies<br />

les plus en vue. Les camions électriques, y compris avec rail<br />

de conduction, existent depuis plus de 100 ans. Cependant, personne<br />

n’était capable d’assurer une transition fluide entre les différents<br />

types de motorisation à grande vitesse sur l’autoroute. Les<br />

camions testés pour le projet sont des hybrides classiques dotés de<br />

la possibilité de se rallier à une source d’énergie externe via un bras<br />

amovible (pantographe). Le système permet le rechargement et la<br />

motorisation. La bascule s’effectue également à vitesse normale. Ce<br />

projet s’est penché sur la législation, la technique de construction et<br />

les nouvelles infrastructures tout en testant une nouvelle forme de<br />

dialogue entre les infrastructures et les véhicules. Il y a eu quelques<br />

défis de taille, mais dans l’ensemble les résultats sont très positifs.<br />

Notre mission consistait à cerner les difficultés, les problèmes et les<br />

26<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

enjeux. À ce jour, nous n’avons décelé aucun obstacle insurmontable,<br />

au contraire.<br />

Quels sont les points problématiques ?<br />

Notre principal problème a été le premier hiver qui, paradoxalement,<br />

était trop doux, presque sans neige (rires). La technologie a<br />

parfaitement fonctionné, bien que plusieurs composants aient dû être<br />

revus, mais c’est le cas pour tous les prototypes. Les petits soucis que<br />

nous avons rencontrés sont tous liés à la neige : difficulté de trouver le<br />

rail de conduction lors de fortes chutes de neige, amoncellements de<br />

neige sur l’installation et risque que ceci se répercute sur la circulation.<br />

Il existe des solutions pour chacun de ces points et la recherche progresse<br />

à grands pas. L’avenir se présente sous de bons augures.<br />

Quelles conclusions en tirez-vous ?<br />

La technique des routes électrifiées ouvre certainement des perspectives<br />

pour réduire les émissions à court terme et de manière rentable,<br />

et ce d’un point de vue technologique, économique, pratique et<br />

écologique. Un projet de plus grande ampleur concernant un système<br />

global est nécessaire pour vérifier les questions de propriété, le modèle<br />

économique, les coûts d’exploitation et d’entretien ainsi que les<br />

normes et procédures avant la mise en œuvre complète. Les différents<br />

systèmes partiels sont sur le point d’être commercialisés.<br />

Votre projet est indéniablement intéressant pour l’environnement,<br />

mais esthétiquement étrange...<br />

Avant que la région du Gävleborg décide de participer à ce projet,<br />

nous avions pensé que le facteur « laideur » était une réelle menace.<br />

Cela reste le point le plus critique, car la technologie, la législation et<br />

le fonctionnement se sont révélés remarquables. Nous pouvons sans<br />

conteste affirmer que l’apparence de l’infrastructure constitue l’une des<br />

principales perspectives de développement pour le futur. C’est un sujet<br />

important. Ce serait dommage pour l’environnement comme pour<br />

l’économie que cette technologie prometteuse échoue en raison de critères<br />

secondaires. Nous travaillons sur ce problème.<br />

Près de l’aéroport de Stockholm, le tronçon d’essai « E-Road Arlanda » est alimenté<br />

par induction.<br />

Avez-vous prévu de nouveaux tronçons de test ? Comment allez-vous<br />

poursuivre ce projet ?<br />

Les autorités de transports suédoises envisagent un projet pilote<br />

global en vue de tester le système complet. Parallèlement, grâce aux<br />

premières expériences menées, nous allons développer un plan d’investissement<br />

pour l’aménagement de voies spéciales en collaboration<br />

avec d’autres régions de Suède et d’Europe. Nous avons déjà des<br />

contacts avec plusieurs régions et projets dans toute l’Europe.<br />

Quelles avancées ont vu le jour ces deux dernières années ?<br />

Nous nous sommes penchés essentiellement sur les aspects juridiques,<br />

réglementaires et sur les processus en vue de créer un tout<br />

nouveau type d’infrastructure. Tout s’est bien déroulé. Le développement<br />

technique s’appuie sur le fait que nous avons une véritable entreprise<br />

de transport qui achemine des marchandises chez les clients.<br />

Les systèmes sont intégrés au quotidien dans un environnement exigeant,<br />

ce qui fait avancer la technologie. Si je compare ce que l’on savait<br />

il y a deux ans et ce que l’on sait aujourd’hui, je suis satisfait. Je suis<br />

convaincu que dans deux ans nous aurons les réponses à nos interrogations<br />

actuelles et que nous serons en mesure de décider si la technologie<br />

des routes électriques peut être étendue en Europe.<br />

Le rail de conduction a fonctionné parfaitement, même en cas de neige.<br />

Quel regard portez-vous sur le projet E-Road d’Arlanda ?<br />

Notre travail dans la région du Gävleborg est indépendant sur le<br />

plan technologique. Nous collaborons très bien avec le projet cousin<br />

« E-Road Arlanda ». Nous évaluons ensemble les processus, les directives,<br />

etc. Nous sommes indépendants mais poursuivons les mêmes<br />

objectifs : assurer la construction de routes électrifiées sûres sur le réseau<br />

des transports publics ainsi que le bon fonctionnement de l’interface<br />

route/véhicules. Les différentes technologies ont des avantages<br />

et des inconvénients. Plusieurs techniques de rechargement et de motorisation<br />

viendront probablement à coexister. Nous avons beaucoup<br />

de choses en commun. Et concernant la région de Gävleborg, nous<br />

sommes très intéressés par la technologie mise en avant dans le cadre<br />

de ce projet et par ses évolutions futures. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>27


LES MÉTIERS<br />

viva.ch<br />

DE L’AUTOMOBILE<br />

ONT DE L’AVENIR<br />

Bienvenue dans le monde fascinant de l‘automobile ! La branche automobile recherche des talents<br />

amateurs de technique ultramoderne. Tous les jours, tu trouveras dans un garage des activités stimulantes<br />

et d’une grande diversité ainsi que des collègues partageant ta passion pour les voitures.<br />

Une formation professionnelle initiale dans l‘une des six professions automobiles proposées sera<br />

un véritable tremplin pour ta carrière dans une branche polyvalente et passionnante. Les professions<br />

automobiles ont de l‘avenir. www.metiersauto.ch


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

L’électromobilité chez les poids lourds<br />

Un tracteur à sellette avec dynamo<br />

Freiner requiert de l’énergie. Mais ce n’est pas le cas chez Bosch : en freinant, de l’énergie électrique propre est créée,<br />

avec laquelle il est possible, par exemple, d’alimenter la remorque réfrigérée. L’économie de carburant est considérable.<br />

vb./pd. Lors de l’IAA Véhicules utilitaires d’Hanovre, Bosch a présenté<br />

un concept épatant : en fixant une machine électrique sur les<br />

essieux d’une semi-remorque, de l’énergie peut être produite et stockée<br />

dans une batterie haute tension lors du freinage. Cette invention<br />

s’avère particulièrement utile pour les remorques réfrigérées, car la<br />

batterie permet dans ce cas des économies allant jusqu’à 9000 litres<br />

de diesel par an, soit un total de 14 000 francs. Grâce au soutien électrique,<br />

il est également possible d’économiser jusqu’à quatre pour<br />

cent au démarrage, lors d’accélérations ou dans les montées. Selon<br />

Bosch, ce modèle devrait être amorti après deux ans d’utilisation au<br />

maximum, ce qui est considéré tout à fait réaliste pour les remorques<br />

réfrigérées notamment. Une bonne chose pour le porte-monnaie et<br />

pour l’environnement (les émissions de CO 2<br />

sont plus faibles).<br />

Quelles sont les caractéristiques de cette technologie qui permettent<br />

ces économies ? Les moteurs sur l’essieu électrifié ne sont<br />

pas actif en permanence : ils ne sont mis à contribution que si nécessaire,<br />

c’est-à-dire uniquement en descente ou lors du freinage. On<br />

peut donc recourir à des composants relativement bon marché destinés<br />

aux voitures de tourisme et testés en série, qui sont encore suffisamment<br />

puissants pour cette fonction. Bosch utilise par exemple<br />

son moteur électrique SMG180, qui est déjà utilisé partout dans le<br />

monde sur des milliers de voitures hybrides et électriques.<br />

« Bosch rend la remorque indépendante »<br />

« Avec l’essieu électrifié, Bosch rend la remorque indépendante.<br />

En électrifiant la remorque, Bosch fait un grand pas en direction du<br />

parcage automatique dans les gares de triage », affirme Markus Heyn,<br />

membre de la direction de Robert Bosch GmbH. Autre avantage : la<br />

conduite automatique dans les dépôts devient possible sans aucun<br />

engin de traction et beaucoup plus silencieuse, ce qui est très utile<br />

pour les livraisons tôt le matin ou tard le soir. Bosch conseille par<br />

ailleurs un essieu avec deux moteurs électriques, ce qui n’est pas indispensable<br />

; un seul moteur suffit pour réduire les coûts. L’avantage<br />

de deux moteurs est que la puissance de récupération nettement plus<br />

élevée pour des coûts supplémentaires relativement faibles permet<br />

des économies bien plus importantes. Lorsque l’essieu est pourvu à<br />

chaque extrémité d’un moteur électrique, les manœuvres automatiques<br />

dans le dépôt sont nettement plus aisées car le rayon de braquage<br />

est réduit.<br />

Seconde monte possible<br />

Un autre avantage important est que les tracteurs à sellette<br />

peuvent être équipés après coup. Pour électrifier un essieu, il faut<br />

un onduleur, le calculateur associé et la Vehicle Control Unit (VCU).<br />

Le moteur-générateur électrique séparé (SMG) est disponible sous la<br />

forme d’un moteur électrique complet à fixer, ou de composants actifs<br />

à intégrer dans l’essieu, à savoir rotor, stator et résolveur. Il faut<br />

en outre un système de batterie qui puisse stocker l’énergie.<br />

Bosch s’efforce d’atteindre une mobilité sans émissions par le<br />

biais de l’automatisation et de l’électrification. Le marché pour la<br />

nouvelle technologie des essieux électrifiés est grand : rien qu’en Europe,<br />

quelque 250 000 remorques avec un poids total autorisé de plus<br />

de dix tonnes sont immatriculées chaque année. Une sur cinq est<br />

équipée d’une remorque réfrigérée. <<br />

Plus d’informations sur:<br />

bosch-mobility-solutions.de<br />

D’une grande utilité pour les remorques réfrigérées, les essieux<br />

de remorques peuvent être électrifiés en seconde monte.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>29


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

« Une équipe, c’est toujours une usine à idées »,<br />

souligne Erhard Luginbühl (au milieu).<br />

Équipements d’ateliers pour les garages pour véhicules utilitaires<br />

« Les véhicules doivent passer par nos<br />

installations de manière rapide et efficace »<br />

Depuis 40 ans sur le marché, mais pas du tout fatiguée. C’est ainsi qu’Erhard Luginbühl décrirait son entreprise de Möriken,<br />

Luginbühl Fahrzeugtechnik AG. La raison ? Les clients non plus ne se fatiguent pas. Le propriétaire de l’entreprise et président<br />

du Swiss Automotive Aftermarket (SAA) se livre à un plaidoyer pour l’innovation, l’audace et, surtout, l’efficacité à l’ère<br />

du numérique. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Monsieur Luginbühl, si l’on pense à aménager un garage pour<br />

véhicules utilitaires en Suisse, impossible de ne pas penser à vous.<br />

Comment êtes-vous parvenu à cette position sur le marché ?<br />

Erhard Luginbühl : Les fondements de cette entreprise ont été<br />

posés il y a bientôt 40 ans. Depuis, nous travaillons exclusivement<br />

dans le secteur des véhicules utilitaires et exclusivement avec des<br />

collaborateurs formés et titulaires d’un diplôme fédéral. Pour nous,<br />

ce secteur ne comprend pas uniquement le marché des camions, car<br />

il s’étend toujours plus au domaine des machines de chantier, des<br />

machines-outils, des machines agricoles et des véhicules spéciaux.<br />

Grâce à mes deux secteurs d’entreprise, la technique pour véhicules<br />

et pour ateliers, nous sommes très proches des besoins des clients.<br />

Nous savons, par notre propre expérience professionnelle,<br />

ce qui est efficace au sein d’un atelier<br />

et ce qui ne l’est pas.<br />

« Pour contrer le manque<br />

de main-d’œuvre qualifiée,<br />

il faut investir dans<br />

un environnement de<br />

travail moderne. »<br />

Dans quelle direction l’atelier devrait-il se<br />

développer ?<br />

Nous défendons un atelier qui soit axé sur<br />

les clients, pour que leur visite chez nous soit<br />

des plus intéressantes et agréables. Dans tous<br />

nos projets, nous mettons les bénéfices des<br />

clients au premier plan. Au niveau de l’équipement d’atelier, tous<br />

les processus qui ne peuvent pas satisfaire à ce principe d’efficacité<br />

ne correspondent pas au souhait du client, engendrent des coûts et<br />

n’ont aucune utilité. Il faut identifier ces modèles erronés et développer<br />

des solutions d’équipement avec le client. Dans le cadre des<br />

exigences de numérisation justement, nous nous définissons comme<br />

un prestataire absolu. Chez nous, la demande du client précède clairement<br />

notre offre de fourniture. Là aussi, nous souhaitons apporter<br />

des avantages au client. Nous éliminons les craintes liées à la collaboration<br />

avec les fournisseurs ou les concurrents. Dans ce domaine,<br />

nous voulons être encore plus forts afin d’offrir à nos clients des prestations<br />

de qualité à des prix compétitifs.<br />

Quels produits et concepts les garages utilitaires peuvent-ils acquérir<br />

ces prochains mois ?<br />

Difficile de mettre un seul produit en avant. De nombreux exploitants<br />

d’ateliers utilitaires ont déjà beaucoup<br />

investi dans le renouvellement ces dernières<br />

années. Nous travaillons ainsi sur des solutions<br />

globales autour de l’efficacité de l’atelier,<br />

du levage aux gaz d’échappement.<br />

Remarquez-vous des problèmes récurrents en<br />

matière d’efficacité ?<br />

Nous constatons qu’au vu du manque actuel<br />

de mécatroniciens d’automobiles, il faudrait<br />

investir beaucoup dans un environnement de travail de qualité et<br />

moderne. C’est la seule façon de pouvoir proposer des places de travail<br />

attrayantes aux collaborateurs. Prenons un exemple : lorsqu’un garagiste<br />

planifie et fait poser une installation d’aspiration de gaz d’échap-<br />

30<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

pement efficace, il n’investit pas uniquement pour être aux normes<br />

avec les exigences légales, mais aussi pour améliorer le bien-être des<br />

employés.<br />

Quelle est la tendance actuelle en matière d’équipement d’atelier<br />

pour les garages utilitaires ?<br />

Comme partout à l’ère du numérique, la devise est « vite, vite, vite » !<br />

Combien de temps faut-il pour élever un véhicule en toute sécurité ?<br />

L’installation d’aspiration au pot d’échappement est-elle efficace ? Comment<br />

intégrer le pistolet de distribution pour huile que nous livrons<br />

ou la quantité de liquide lave-vitre écoulée<br />

sans charger davantage la facture du client ?<br />

Comment exploiter la gestion de l’huile avec<br />

efficacité ? Nous coopérons avec des fournisseurs<br />

nationaux et internationaux dont les<br />

solutions nous ont convaincus.<br />

Les véhicules utilitaires sont souvent euxmêmes<br />

des ateliers mobiles. Quels changements<br />

dans les concepts d’installation<br />

avez-vous observés ces dernières années ?<br />

La palette des possibilités est énorme ! Mais un coup d’œil aux ateliers<br />

montre également que les ateliers mobiles sont très intéressants.<br />

Personnellement, je trouve formidable que les garages utilitaires soient<br />

devenus si innovants en matière de services mobiles. À cet égard, le<br />

secteur des voitures de tourisme est bien plus à la traîne.<br />

« L’innovation n’est pas<br />

toujours à attendre du côté<br />

des clients : nous pouvons<br />

nous-mêmes imaginer<br />

des concepts de véhicules<br />

utilitaires audacieux. »<br />

Existe-t-il des options erronées ou des erreurs typiques dans<br />

l’équipement d’ateliers et d’utilitaires ?<br />

Je ne crois pas. Ce qui est important, c’est que les ateliers soient<br />

conscients, en s’équipant, de la finalité des véhicules sur lesquels ils<br />

travaillent. Comme leur nom l’indique, ces véhicules doivent pouvoir<br />

être utilisés. Un camion, une machine de chantier ou une moissonneuse-batteuse<br />

ne rapportent de l’argent que s’ils fonctionnent. Pour<br />

nous, cela signifie qu’ils doivent passer par nos installations de manière<br />

rapide et efficace. Voilà la grande différence avec d’autres ateliers<br />

de mobilité.<br />

Enfin, pour terminer : auriez-vous un conseil<br />

à donner à nos membres de l’UPSA sur le<br />

thème des véhicules utilitaires ?<br />

Henry Ford a dit : « Si j’avais demandé à<br />

mes clients ce qu’ils voulaient, ils auraient répondu<br />

: des chevaux plus rapides. » Ce que je<br />

veux dire par là, c’est que l’innovation n’est<br />

pas toujours à attendre du côté des clients :<br />

nous pouvons nous-mêmes imaginer des<br />

concepts de véhicules utilitaires audacieux.<br />

Et lorsqu’il s’agit de les mettre en œuvre, nous sommes en mesure de<br />

le faire de manière innovante et nous pouvons fournir les éléments<br />

nécessaires. <<br />

La sécurité, une question de réglage<br />

Des phares mal réglés constituent un véritable<br />

risque pour la sécurité des conducteurs <strong>–</strong> mais<br />

aussi une source de revenus pour le garagiste.<br />

À condition que vous ayez un outil simple à<br />

utili ser, capable de donner rapidement des<br />

résultats fiables. Les réglophares de la série<br />

SEG d’Hella Gutmann correspondent exactement<br />

à ces critères : en suivant les instructions<br />

étape par étape et les conseils de régla ges,<br />

vous obtiendrez au plus vite des phares parfaitement<br />

réglés. Conformes aux dernières<br />

normes en vigueur, ils sont aussi rigoureusement<br />

en phase avec les diagnostics et documentations<br />

de la série mega macs. Découvrez<br />

la série SEG d’Hella Gutmann pour votre entreprise<br />

et pour vos clients chez votre distributeur<br />

Hella Gutmann ou sur notre page internet.<br />

medienformer.de<br />

Tel.: 041-630 45 60<br />

E-Mail: swiss@hella-gutmann.com<br />

Votre partenaire commercial Hella Gutmann :


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Réparation et compétences<br />

Qui décide de quoi ?<br />

Eurotraining GmbH organise régulièrement des cours pour les garagistes travaillant sur les véhicules utilitaires.<br />

« La discussion sur les compétences en matière de réparation est un sujet souvent évoqué dans ce cadre », déclare le<br />

responsable de cours Beat Baumgartner. Aperçu des questions et réponses majeures.<br />

tki/bb. « Pour que les travaux de réparation et d’entretien des véhicules<br />

utilitaires soient effectués efficacement, les compétences doivent<br />

être clairement définies », explique Beat Baumgartner, propriétaire de<br />

la société Eurotraining GmbH. En tant que chargé des courses, il relève<br />

cependant souvent des ambiguïtés et des processus inefficaces dans<br />

les garages pour utilitaires.<br />

Exemple type : le gestionnaire du parc automobile<br />

d’une entreprise de transport prend rendez-vous<br />

dans un garage pour préparer un véhicule au<br />

CVM. Il amène le véhicule au garage un jour<br />

avant le CVM. Le lendemain de la présentation<br />

au CVM, le véhicule est réintégré dans le<br />

planning de transport de l’entreprise. Lorsque<br />

Beat Baumgartner,<br />

Eurotraining GmbH.<br />

le chauffeur remet le véhicule au responsable de<br />

l’atelier, il signale en outre que celui-ci émet un<br />

bruit et demande à ce que le véhicule tracteur et la semi-remorque<br />

soient nettoyés pour qu’ils puissent être réutilisés immédiatement<br />

après la restitution. « La question qui se pose est la suivante », poursuit<br />

Beat Baumgartner : « Quels travaux peuvent être effectués et qui les<br />

paie ? »<br />

Le garage a été mandaté uniquement pour la préparation au CVM.<br />

Celle-ci comprend, selon le modèle du véhicule, le nettoyage du moteur<br />

et du châssis, un contrôle complet du véhicule et le réglage des<br />

feux de croisement et de route. Le mécanicien établit donc une liste<br />

des travaux à effectuer pour remettre le véhicule en parfait état. Les<br />

points suivants y sont notamment mentionnés :<br />

• travaux de préparation au CVM ;<br />

• présentation au CVM ;<br />

• bruit provoqué par le bras de suspension de l’essieu arrière ;<br />

• freins usés, à changer certainement avant le prochain entretien ;<br />

• balais d’essuie-glaces à remplacer ;<br />

• niveau de liquide à remplir ;<br />

• véhicule à nettoyer.<br />

Les incertitudes surgissent rapidement<br />

« Le responsable de l’atelier tente alors de joindre le gestionnaire du<br />

parc automobile par téléphone afin d’obtenir son aval, mais en vain »,<br />

enchaîne Beat Baumgartner pour compléter l’exemple. À cela s’ajoutent<br />

les points suivants, qui viennent compliquer les choses :<br />

• le temps presse ;<br />

• le responsable de l’atelier est-il en mesure de décider lui-même,<br />

rapidement, des travaux à effectuer ?<br />

• les freins doivent-ils être remplacés immédiatement afin d’éviter<br />

une immobilisation ultérieure ?<br />

• la société de gestion du parc automobile paie-t-elle le nettoyage<br />

du véhicule demandé en sus par le chauffeur ?<br />

« Les situations décrites ici et d’autres, similaires, conduisent sans<br />

cesse à des conflits entre les garages et les exploitants d’utilitaires »,<br />

résume le chargé de cours. L’expérience montre que tous les garages<br />

n’ont pas clairement défini la répartition des compétences avec leurs<br />

clients, ce qui entraîne souvent des conflits et des pertes de revenus<br />

pour les garages.<br />

La définition claire des compétences, source de confiance<br />

« Ces situations peuvent être clarifiées : il faut que le conseiller à la<br />

clientèle du garage définisse clairement les compétences avec le gestionnaire<br />

du parc automobile et/ou le propriétaire », conseille l’expert.<br />

Les aspects suivants méritent d’être clairement précisés :<br />

• qui décide de l’exécution des réparations relevant de la sécurité ?<br />

• quels travaux peuvent être effectués en plus de l’entretien ?<br />

• à partir de quel montant faut-il informer le gestionnaire du parc<br />

automobile ?<br />

• le chauffeur peut-il acheter des accessoires pour le véhicule ?<br />

• le chauffeur peut-il demander des travaux de nettoyage, le<br />

contrôle des niveaux et autres ?<br />

Une définition claire des compétences instaure la confiance<br />

et épargne bien du travail et des ennuis à toutes les personnes<br />

concernées. <<br />

32<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GESTION TEMPLATES DE PARC LAYOUT<br />

Étude<br />

La numérisation permet<br />

d’économiser des milliards<br />

L’Office fédéral du développement territorial (ODT) a publié une pré-étude sur les conséquences de la numérisation<br />

dans le secteur de la mobilité. Les gains d’efficacité dans le trafic voyageurs devraient continuer de dépasser ceux du<br />

transport de marchandises. Sandro Compagno, rédaction<br />

Le travail, que l’ODT a confié au cabinet de conseil bernois Ecoplan,<br />

est une pré-étude qui repose sur des hypothèses qui se caractérisent<br />

encore par de fortes incertitudes. Selon l’hypothèse de base, la numérisation<br />

permettrait la conduite autonome. « Les voitures et les bus<br />

n’auraient alors plus de volant et pourraient par exemple faire office<br />

de taxis groupés sans chauffeurs. » Sur des plateformes Internet, les<br />

prestataires de mobilité proposent des solutions de mobilité qui remplacent<br />

le véhicule que chaque particulier possède comme unique<br />

moyen de mobilité individuelle. Deux questions sont décisives concernant<br />

les scénarios de la mobilité digitale à venir : dans quelle mesure<br />

les véhicules entièrement automatisés pénétreront le parc automobile<br />

et comment évoluera la part des véhicules à usage partagé.<br />

Plusieurs dizaines de milliards par an<br />

Malgré ces incertitudes, les auteurs de l’étude estiment qu’un parc<br />

de véhicules entièrement automatisés qui seront utilisés de manière<br />

partagée et comme éléments de nouveaux services de mobilité pourrait<br />

générer tous les ans une activité économique de plusieurs dizaines<br />

de milliards de francs. Grâce à la conduite autonome, le temps de<br />

parcours à bord d’une voiture pourrait potentiellement être réaffecté<br />

à d’autres tâches plus productives. Autre bienfait de cette approche,<br />

les personnes âgées pourraient se déplacer davantage grâce à des liaisons<br />

de porte à porte et au partage des trajets et des véhicules, une<br />

source d’économies. Des économies dans les transports publics dues<br />

à l’automatisation en raison d’accidents moins nombreux et de capacités<br />

routières accrues et donc d’embouteillages moins fréquents sont<br />

également envisagées. L’impact le plus important serait alors constaté<br />

lorsque le parc automobile suisse se composerait uniquement de véhicules<br />

entièrement automatisés et partagés, ce qui ne devrait se produire<br />

qu’à partir de 2050 d’après les experts interrogés lors de l’étude.<br />

Effets plus modestes dans le transport de marchandises<br />

L’étude estime les gains d’efficacité dans le trafic voyageurs à plus<br />

de 50 milliards de francs. La conduite autonome améliorera également<br />

l’efficacité du transport de marchandises mais les gains y seront toutefois<br />

largement inférieurs à ceux observés dans le trafic voyageurs.<br />

Le chiffre d’affaires du transport de marchandises sur rail et sur route<br />

s’est élevé à environ <strong>11</strong>,4 milliards de francs en 2008 (Office fédéral<br />

de la statistique, 20<strong>11</strong>). Près de la moitié des tonnages transportés en<br />

Suisse sont attribués au secteur de la construction (au sens large) et<br />

concernent « le minerai, la pierre, la terre, d’autres produits miniers »<br />

et « d’autres produits minéraux (matériaux de construction transformés,<br />

verre, etc.) ». Les gains de productivité potentiels seraient plutôt<br />

faibles pour ces types de marchandises, en particulier parce qu’ils<br />

voyagent sur des distances inférieures à la moyenne et que la numérisation<br />

ne pourrait avoir qu’un impact modeste sur la logistique qui leur<br />

est nécessaire.<br />

Le rail risque de perdre des parts de marché<br />

Il est possible que le transport ferroviaire perde encore des parts de<br />

marché suite à la numérisation, en particulier du fait de camions entièrement<br />

automatisés. Les temps de conduite et de repos ne seraient<br />

plus un problème si les camions pouvaient circuler sans chauffeurs. Un<br />

assouplissement de l’interdiction de circuler la nuit serait également<br />

envisageable si des camions électriques silencieux et largement dépourvus<br />

d’émissions se frayaient un chemin dans ce nouveau décor.<br />

Selon l’étude, « cela permettrait non seulement d’exploiter des potentiels<br />

totalement nouveaux, mais conduirait également à une meilleure<br />

utilisation des capacités de l’infrastructure routière existante », ce qui<br />

s’accompagnerait d’une nouvelle baisse de la compétitivité du transport<br />

ferroviaire de marchandises. <<br />

Les capacités de l’infrastructure<br />

routière existante pourraient<br />

être mieux utilisées si les<br />

parcs automobiles étaient<br />

entièrement automatisés.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>33


GESTION DE PARC<br />

L’autopartage dans l’univers de la mobilité : pour optimiser la capacité de transport, tous les moyens de transport doivent être organisés par une mise en réseau au moyen<br />

d’applications et de bases de données.<br />

Les opportunités de la numérisation pour l’autopartage<br />

L’univers du partage de<br />

véhicules <strong>–</strong> et le garagiste ?<br />

En Suisse, l’autopartage fait partie de l’offre de mobilité depuis des décennies. Il est possible de réserver et d’utiliser<br />

les voitures rouges de Mobility depuis 1997 déjà. Les constructeurs automobiles suivent la tendance de l’autopartage et<br />

proposent des flottes ou explorent de nouvelles voies pour faire apprécier la mobilité individuelle aux personnes ne possédant<br />

pas de voiture. Qu’est-ce que cela implique pour les garagistes dans un avenir proche et plus lointain ? Andreas Senger, rédaction<br />

La société coopérative Mobility est le plus grand prestataire de services<br />

d’autopartage en Suisse. Quelque 1500 emplacements proposent<br />

actuellement environ 3000 véhicules à la location. Le parc de véhicules<br />

ne cesse de s’étoffer grâce à l’augmentation annuelle du nombre<br />

de membres (environ 100 000 à l’heure actuelle). En Suisse, la situation<br />

économique et les prix des places de stationnement dans les villes relativement<br />

bon marché par rapport à l’étranger font que de nombreux<br />

automobilistes urbains possèdent toujours leur propre voiture.<br />

Dans les mégapoles en pleine croissance autour du globe, on observe<br />

le contraire. En raison de la faible capacité de stationnement,<br />

soit on partage les véhicules, soit on sollicite des services de transport<br />

comme Uber. En Suisse, des plates-formes telles que sharoo (près de<br />

1700 véhicules enregistrés) se sont également établies sur le marché<br />

pour proposer la location de voitures privées à des prix avantageux<br />

Intéressant pour les constructeurs automobiles également<br />

Si l’on jette un œil au-delà de nos frontières, on constate que les<br />

constructeurs automobiles allemands essaient de maintenir les émissions<br />

de CO 2<br />

de la flotte de leur marque aussi basses que possible en<br />

proposant de petits véhicules en autopartage. Mercedes-Benz propose<br />

notamment des flottes de Smart sous le label « Car2go » dans différentes<br />

grandes villes.<br />

Le bilan des émissions de CO 2<br />

n’est pas le seul à en bénéficier.<br />

D’autres concepts de marketing sont aussi mis en œuvre. Le fabricant<br />

Réserver une voiture rapidement : un jeu d’enfant grâce aux smartphones et aux tablettes. Derrière l’interface utilisateur se cache une bonne dose de technologie numérique.<br />

34<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GESTION DE PARC<br />

de voitures de sport Porsche essaie d’attirer davantage de clients et<br />

lance deux nouveautés aux États-Unis : d’une part, un abonnement<br />

mensuel permet d’accéder à une flotte de véhicules de la marque.<br />

D’autre part, les détenteurs de Porsche peuvent proposer leurs voitures<br />

à la location par le biais d’une application. « J’ai toujours été amateur de<br />

Porsche et j’aime l’idée de pouvoir confier la clé de ma 9<strong>11</strong> à un autre<br />

connaisseur l’espace d’un instant », confie Andre Haddad, CEO de la<br />

plate-forme d’autopartage Turo.<br />

Est-ce possible en Suisse aussi ?<br />

Les applications qui mettent en relation les fournisseurs et les<br />

demandeurs font partie des technologies essentielles pour la location<br />

de son propre véhicule ou l’autopartage. Les constructeurs et les<br />

fournisseurs automobiles achètent des start-up qui poussent comme<br />

des champignons pour asseoir leur position sur un marché en pleine<br />

croissance.<br />

Mais cela ne suffit pas pour les plates-formes de réservation : il faut<br />

pouvoir ouvrir, faire démarrer et refermer la voiture souhaitée sans<br />

clé. À l’heure actuelle, deux technologies permettent l’ouverture des<br />

véhicules en autopartage. Le véhicule peut être ouvert au moyen d’une<br />

carte à puce NFC (la voiture doit être équipée d’une antenne dans la<br />

poignée de la portière, d’un logiciel et de matériel informatique ou<br />

d’un boîtier supplémentaire) ou directement via une application sur<br />

smartphone.<br />

Une fois que les plates-formes se seront répandues auprès des utilisateurs<br />

potentiels, une question se posera : le marché suisse est-il prêt<br />

pour des offres d’autopartage aussi étendues ? Et le garagiste, peut-il<br />

fournir des prestations d’autopartage ? Dans AUTOINSISDE, Rene<br />

Degen, garagiste et membre du comité central de l’UPSA s’exprime<br />

clairement : « C’est très difficile. En termes de prix, le garagiste ne peut<br />

pas concurrencer des prestataires d’autopartage comme Catch a Car.<br />

Peut-être faudrait-il que le garagiste se transforme en centre de renfort<br />

pour les voitures partagées autonomes. Les voitures pourraient être<br />

chargées par induction à la borne de rechargement et se rendre chez<br />

les clients qui les auraient commandées via une application. En cas de<br />

problème technique, la voiture retournerait toute seule chez le garagiste<br />

qui la réparerait<br />

Regard sur l’avenir et les tendances<br />

Il s’agit pour les FEO et les fournisseurs de maintenir l’attractivité<br />

de la vente de véhicules dans le marché européen en stagnation.<br />

L’autopartage se prête également à l’acquisition de clients qui n’ont pas<br />

besoin d’une voiture au quotidien. « Nous sommes convaincus que le<br />

marché de l’autopartage a encore du potentiel. C’est pourquoi nous<br />

proposons un concept global qui couvre tous les besoins en matière<br />

de mobilité, que ce soit pour un parcours de quelques minutes ou un<br />

voyage de plusieurs semaines. Pour nos flottes de services de Vehicleon-Demand,<br />

nous misons entièrement sur des véhicules électriques<br />

et proposons ainsi une mobilité durable et sans émissions. De cette<br />

manière, nous désengorgeons intelligemment les espaces urbains »,<br />

déclare Jürgen Stackmann, directeur des ventes de Volkswagen.<br />

Si les FEO ou les importateurs mettent également les voitures en<br />

circulation pour l’autopartage, le garagiste sera toujours la pierre angulaire<br />

de tous les travaux d’entretien, de réparation et de nettoyage<br />

des véhicules. Actuellement, l’autopartage est encore contraignant, car<br />

l’utilisateur doit d’abord se rendre à l’endroit où le véhicule est parqué.<br />

Les véhicules autonomes rendront cela beaucoup plus simple à l’avenir.<br />

Il sera possible de faire venir le véhicule choisi chez soi et à l’heure<br />

désirée en pressant sur un simple bouton. Dans le taxi robot, le client<br />

pourra alors se rendre du point A au point B sans avoir à se concentrer<br />

sur le trafic.<br />

Le marché suisse est-il prêt ?<br />

Bien que les applications et les plates-formes d’autopartage soient<br />

de plus en plus nombreuses, à la campagne le client souhaite toujours<br />

posséder son propre véhicule. En milieu urbain, le partage de véhicule<br />

s’impose de plus en plus. AMAG a donc rejoint les rangs de la plateforme<br />

sharoo. Les privés peuvent y proposer leur véhicule à la location.<br />

AMAG se sert de la plate-forme pour mettre en ligne des véhicules de<br />

son stock ou d’occasion ou proposer des véhicules de l’entreprise de<br />

location Europcar, qui appartient également au groupe AMAG.<br />

Pour les véhicules autonomes, l’autopartage va se renforcer grâce<br />

à une logistique résolument plus simple. Dans le Magazine Volkswagen<br />

Suisse, Martin Haefner, président du Conseil d’administration<br />

d’AMAG, prend fermement position à ce sujet. Quand on lui demande<br />

s’il prendrait place dans un véhicule autonome, il répond : « Probablement,<br />

oui. À condition que ce soit mon propre véhicule. Je tiens à ma<br />

sphère privée et ne partagerais pas un véhicule autonome avec quatre<br />

personnes inconnues. »<br />

En Suisse, les jeunes citadins ne partagent pas l’opinion de Martin<br />

Haefner, 64 ans. Ils sont toujours plus rares à vouloir passer le permis<br />

de conduire et sont satisfaits de l’offre de transport public. La branche<br />

doit s’établir en tant que prestataire de mobilité et a encore de belles<br />

perspectives d’activités rentables. Car même un véhicule électrique, un<br />

hybride ultramoderne ou un modèle à combustion, qu’il soit autonome<br />

ou non, nécessitera toujours un entretien professionnel. La branche est<br />

à l’orée de l’ère passionnante de la numérisation. <<br />

Les FEO font avancer l’électromobilité et l’autopartage : Volkswagen présente une<br />

nouvelle plate-forme numérique et lancera le modèle d’autopartage WE en 2019, en<br />

Allemagne dans un premier temps.<br />

Manque de place de parc dans les mégapoles : les surfaces de stationnement se<br />

raréfient et leur prix devient exorbitant, comme à New York. L’autopartage résout<br />

partiellement le problème.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>35


GESTION DE PARC<br />

Les opportunités de la numérisation pour l’autopartage<br />

La technologie qui se cache derrière<br />

Partager les véhicules implique une mise en réseau numérique mais aussi des systèmes d’ouverture, de fermeture et<br />

de démarrage sans clé. Pour cela, il y a deux solutions : en ligne ou hors ligne. Et le smartphone est de plus en plus<br />

la clé du système. Andreas Senger, rédaction<br />

Technologie blockchain<br />

Grâce à la numérisation, le propriétaire d’un véhicule privé pourra à<br />

l’avenir autoriser temporairement ou sur une plus longue durée l’accès à<br />

sa voiture sur une plate-forme au moyen de la technologie blockchain.<br />

La base de données décentralisée fonctionnant aussi sans connexion à<br />

Internet simplifiera considérablement l’accès aux véhicules et le rendra<br />

plus rapide. Le contrôle de déblocage d’un smartphone jusqu’à l’ouverture<br />

du véhicule dure environ 1,6 seconde et, selon Porsche, il<br />

est six fois plus rapide que la procédure de déblocage par Internet.<br />

La tendance à davantage de numérisation et de mise en réseau d’entreprises<br />

les plus diverses, et donc à plus de services, donne naissance à<br />

de nouvelles prestations. Comme cela a été démontré dans la branche<br />

financière (crypto-monnaies comme le Bitcoin), la technique est sûre. À<br />

l’avenir, les FEO et les fournisseurs pourront ainsi procéder en toute<br />

Porsche a réalisé avec succès de premiers tests avec la technologie blockchain. La<br />

base de données décentralisée et infalsifiable permet de contrôler l’accès au véhicule.<br />

sécurité à des mises à jour logicielles, et le garagiste pourra proposer<br />

des services complémentaires à ses clients. <<br />

L’importance du smartphone<br />

Le contrôle à distance du véhicule via smartphone ne se limitera pas à l’ouverture et à<br />

la fermeture des portières. Grâce à une connexion permanente à Internet, le véhicule<br />

pourra également être parqué ou autorisé à démarrer à distance.<br />

Le smartphone compte aujourd’hui parmi les accessoires électroniques<br />

dont on ne peut plus se passer. L’univers des véhicules sera également<br />

toujours plus connecté à l’IoT (Internet of Things) grâce aux<br />

nouvelles possibilités techniques. Une couverture de réseau mobile<br />

rapide est nécessaire à cet effet (technologie 5G). Grâce à la connexion<br />

ultrarapide (jusqu’à 1,25 Go par seconde) et à la consommation moindre<br />

d’énergie, le temps de réponse (ping) devrait être considérablement raccourci.<br />

Le véhicule sera ainsi dans l’IoT. Le partage de véhicules sera<br />

non seulement facilité, mais d’autres possibilités d’utilisation accessibles<br />

(dépôt de paquet à une heure déterminée, etc.). Les taxis robots<br />

deviendront une réalité grâce à la conduite autonome. Ainsi, le smartphone<br />

sera optimisé avec son application de planification de la mobilité<br />

et la mise en réseau des transports publics et des transports individuels<br />

motorisés (TIM). <<br />

Systèmes d’autorisation<br />

Actuellement, la technologie d’accès au moyen de cartes à puce<br />

NFC est répandue. NFC est l’abréviation de « Near Field Communication<br />

», ce qui signifie communication en champ proche.<br />

Il s’agit d’un standard de transmission des données radio lors duquel<br />

l’énergie électrique est transmise par induction sur une carte.<br />

La carte en plastique contient une antenne qui convertit les ondes<br />

électromagnétiques en tension et alimente brièvement en énergie<br />

la puce intégrée.<br />

L’énergie du transpondeur suffit pour lire le contenu et renvoyer<br />

l’information au véhicule. Elle permet, après authentification,<br />

d’ouvrir la portière du véhicule et de désactiver le système<br />

antidémarrage. Pour que la transmission des données fonctionne, il<br />

faut tenir la carte à 10 cm au maximum de l’appareil. Les systèmes<br />

de paiement tels que les cartes de crédit fonctionnent aussi avec ce<br />

standard. Les puces NFC peuvent être intégrées dans les clés des<br />

véhicules ou les smartphones. <<br />

La société coopérative Mobility mais aussi les FEO tels que BMW, Hyundai et Mercedes-Benz<br />

permettent l’accès au véhicule avec une carte à puce. À l’avenir, l’accès<br />

devrait être simplifié grâce à l’utilisation des smartphones.<br />

36<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


NOUS FAISONS<br />

PASSER LES<br />

CLIENTS DU WEB<br />

AU MAGASIN.<br />

Grâce à nos solutions innovantes en matière<br />

de présence sur Internet, de publicité en ligne<br />

et de gestion de la clientèle, vous êtes trouvé<br />

et pouvez acquérir de nouveaux clients et les<br />

fidéliser. Profitez de nos conseils personna lisés<br />

sur place et de nos services de qualité suisse<br />

à un prix fixe équitable.<br />

En savoir<br />

plus sur<br />

localsearch.ch<br />

Le succès des PME dans le monde numérique<br />

LCS_001621-03_Anz_Brand_18_210x146_co3_DF.indd 2 06.09.18 17:30<br />

Structure de mise en réseau numérique<br />

Le partage du véhicule est loin d’être réglé avec une application.<br />

Pour partager un véhicule, il faut non seulement une plateforme<br />

de réservation, mais aussi un système permettant d’ouvrir,<br />

de faire démarrer et de fermer le véhicule.<br />

Actuellement, la plate-forme est exploitée de manière à ce<br />

qu’un serveur observe les mouvements des véhicules concernés.<br />

Grâce à un système de navigation GPS intégré et à la géolocalisation,<br />

le système sait toujours où se trouve le véhicule. L’utilisateur<br />

de l’application d’autopartage peut ainsi réserver le véhicule<br />

libre le plus proche au moyen de son smartphone. <<br />

Sur la base de l’exemple de la structure de mise en réseau de Toyota, on peut se demander quels défis numériques attendent les FEO et les fourniseurs pour établir le partage de<br />

véhicules. Le garagiste se trouve en bas à droite. Il joue un rôle clé entre le véhicule et le client.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>37


GESTION DE PARC<br />

La flotte de BFS comprend 130 solutions de transport, de la bétonneuse au véhicule de livraison, en passant par le semi-remorque.<br />

L’autopartage pour les véhicules utilitaires<br />

« Share is the new have »<br />

L’achat d’un véhicule utilitaire est un gros investissement qui mobilise des capitaux importants. Une tendance déjà établie<br />

pour les voitures se diffuse désormais aux utilitaires : partager au lieu de posséder. Sandro Compagno, rédaction<br />

« Une tendance nette à la location de véhicules utilitaires se dessine<br />

depuis trois à quatre ans », affirme Beppi Dillier. Depuis qu’il a<br />

créé la « Business Fleet Swiss » en 2006, l’évolution ne suit qu’une seule<br />

direction. À l’heure actuelle, la flotte de BFS comprend environ 130 véhicules,<br />

des tracteurs à sellette, des camions frigorifiques, des bétonneuses,<br />

des bennes, mais aussi des remorques et divers véhicules de<br />

livraison de moins de 3,5 tonnes. « Nous ne parlons pas de véhicules,<br />

mais plutôt de solutions de transport », précise M. Dillier. Le parc fluctue,<br />

car de nouveaux véhicules s’y ajoutent continuellement et parce<br />

que des véhicules usagés sont vendus.<br />

Le fait que les véhicules soient vendus après la location réfute la<br />

thèse selon laquelle le partage et la vente empiètent l’un sur l’autre.<br />

Dans les faits, ce n’est pas possible, affirme M. Dillier : « Chaque véhicule<br />

de location a une deuxième ou une troisième vie une fois vendu. »<br />

Avec la conséquence parfaitement désirée que les véhicules loués par<br />

BFS ont en moyenne deux ans, si bien qu’ils correspondent toujours à<br />

l’état le plus récent de la technique.<br />

Évolution sociale<br />

La tendance de la propriété à l’utilisation suit une évolution sociale<br />

à laquelle la branche automobile ne peut se soustraire. L’importance<br />

de la propriété faiblira pour les générations à venir. À l’heure actuelle<br />

déjà, les gens louent et partagent au lieu d’acheter et de posséder dès<br />

que le besoin se manifeste. M. Dillier cite à ce sujet une phrase du<br />

président central de l’UPSA parue dans l’éditorial d’<strong>AUTOINSIDE</strong> 9/18 :<br />

« Une partie des clients de demain ne veulent pas forcément posséder<br />

leur propre véhicule, mais cherchent plutôt à exploiter autant de services<br />

que possible et, bien évidemment, à ne payer que pour le temps<br />

d’utilisation. » Le directeur de BFS estime qu’il a vu juste.<br />

Ce qui est déjà bien établi pour les voitures de tourisme en matière<br />

de mobilité s’insinue également dans l’univers des utilitaires. « Share<br />

is the new have : le partage est la nouvelle forme de propriété », affirme<br />

M. Dillier avec justesse. Il prédit d’ailleurs une croissance vivace<br />

pour le marché suisse. Environ 4500 véhicules utilitaires de plus de<br />

3,5 tonnes ont été immatriculés en Suisse en 2017. D’après lui, environ<br />

3 % sont des véhicules de location. Ce chiffre monte à 12 % en<br />

Allemagne. M. Dillier table sur une croissance de 7 % à moyen terme.<br />

« Il va de soi qu’un transporteur ne louera qu’une partie de son parc. »<br />

« Plus forts ensemble »<br />

BFS cherche à simplifier la vie de ses locataires autant que possible.<br />

Si une entreprise a besoin de capacités pour répondre à des pics de<br />

demande, par exemple, elle peut faire son choix parmi un vaste catalogue<br />

et prendre en charge le véhiculé désiré dans l’une des cinq<br />

agences. Les sites de location d’Emmen, de Kägiswil, d’Egerkingen, de<br />

Mörschwil et de Bulle sont également des centres de distribution et<br />

38<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GESTION DE PARC<br />

de service MAN. Les établissements d’Emmen et de Kägiswil appartiennent<br />

à la holding familiale et les trois autres sites sont exploités de<br />

manière indépendante par les entreprises partenaires. « Nous tirons<br />

notre force de la communauté. Cela vaut pour les affaires, mais aussi<br />

pour la famille », affirme Beppi Dillier. Le membre de longue date<br />

du comité de la section UPSA Suisse centrale représente la quatrième<br />

génération à la tête de l’entreprise familiale. Son arrière-grand-père a<br />

fondé l’entreprise de transport Dillier en 1840 à une époque où des<br />

chevaux tractaient encore les véhicules.<br />

« Ce n’est qu’en 1917 que mon grand-père a vendu ses derniers<br />

chevaux, sept ans après avoir acheté son premier camion », explique<br />

M. Dillier. La famille fonde une succursale MAN en 1979, entreprise<br />

d’où surgira plus tard Nutzfahrzeuge AG Zentralschweiz qui est actuellement<br />

dirigée par Hans Peter Geser, un ancien apprenti de M. Dillier.<br />

Il convient de noter que la location a toujours été un pilier de l’entreprise.<br />

En créant BFS il y a douze ans, il a voulu organiser proprement<br />

l’activité : « J’aime les structures claires. C’est pourquoi j’ai voulu organiser<br />

cette activité sous la forme d’une personne morale autonome, et<br />

non pas comme un centre de coûts ou de profits. »<br />

Les clients de BFS sont des sociétés de logistique, des entreprises<br />

du secteur de la construction au sens large, des cantons et des communes,<br />

des entreprises d’élimination, aussi bien suisses qu’étrangères.<br />

« Le budget de ces entreprises n’augmente pas. » Louer au lieu<br />

d’acheter permet d’accéder à des véhicules dernier cri techniquement,<br />

de conserver ses liquidités et même de réduire ses impôts, poursuit<br />

M. Dillier en énumérant les avantages du système. Le fait que BFS ait<br />

enregistré une croissance jusqu’à présent montre que de plus en plus<br />

de clients misent sur ces avantages. M. Dillier souhaite poursuivre sa<br />

croissance avec son partage d’utilitaires. Il prévoit deux nouveaux sites<br />

pour être en mesure de réagir aux besoins de ses clients avec encore<br />

plus de flexibilité. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

bfs-swiss.ch<br />

La flexibilité comme principal avantage<br />

La flexibilité n’est pas seulement assurée par l’important parc de véhicules,<br />

mais par les durées de location : elles vont d’une journée à une<br />

période illimitée. M. Dillier le confirme : « En moyenne, un véhicule se<br />

loue pendant six mois. » Ce sont surtout les jeunes entrepreneurs qui<br />

considèrent la location comme un outil adapté, affirme M. Dillier. « Ils<br />

décrochent une commande et ont tout de suite besoin d’un véhicule.<br />

Lorsque le travail est terminé mais qu’il n’y a pas de nouveau mandat,<br />

le véhicule est restitué. Si le carnet de commandes est bien garni, il<br />

peut acheter le véhicule. »<br />

La location revêt un autre avantage de taille pour les clients de BFS :<br />

« Les locataires bénéficient constamment de véhicules dernier cri, ils<br />

conservent leurs liquidités et utilisent chaque fois un véhicule adapté à<br />

leur mission », explique Beppi Dillier. Et ils ne doivent se préoccuper ni<br />

du financement, ni de l’entretien, ni des réparations, ni des assurances,<br />

ni d’une vente ultérieure.<br />

Beppi Dillier est sur la route de la croissance avec BFS.<br />

www.osram.ch<br />

NIGHT BREAKER ® LASER<br />

L’halogène OSRAM le plus<br />

puissant de l’éclairage automobile<br />

Avec un débit de lumière jusqu’à 150 % supérieur, NIGHT BREAKER ® LASER<br />

renvoie toutes les autres lampes halogènes dans l’ombre.<br />

— Une luminosité jusqu’à 150 % supérieure<br />

pour une meilleure visibilité*<br />

— Un faisceau lumineux jusqu’à 150 m plus long<br />

pour repérer plus tôt les obstacles<br />

— Une lumière jusqu’à 20 % plus claire*<br />

La lumière est OSRAM<br />

* Par comparaison avec le réquisitions<br />

minimal du ECE R<strong>11</strong>2 / R37<br />

NOUVEAUTÉ


GESTION DE PARC<br />

Économies de carburant<br />

Bénéfices économiques<br />

et écologiques<br />

Le prix du pétrole a augmenté de 160 % sur les trois dernières années au point d’agacer les automobilistes aux stationsservice<br />

et encore plus la branche des transports. Le carburant est une grosse source de dépenses. Sandro Compagno, rédaction<br />

Consommation réduite de carburant = rentabilité accrue : chaque litre de diesel compte pour les constructeurs (visualisation Mercedes-Benz).<br />

Le calcul est très simple : chaque litre de carburant qui n’est pas<br />

brûlé favorise directement la rentabilité. Sur l’ensemble de la durée<br />

d’utilisation d’un camion, la consommation de diesel représente 30 %<br />

des coûts. Bien que le propriétaire suisse d’un parc de véhicules n’ait<br />

aucune influence sur la situation géopolitique en Arabie Saoudite, en<br />

Iran ou au Venezuela, il peut agir sur ses dépenses de carburant.<br />

Les économies de carburant constituent le mot d’ordre de notre<br />

époque alors même que l’industrie travaille depuis des décennies sur<br />

l’efficacité du carburant, et donc sur le rapport coût/efficacité. Lorsque<br />

le moteur diesel a été inventé en 1893, son rendement thermique s’élevait<br />

à 26 %. À l’heure actuelle, ce dernier est de 47 % et des experts tels<br />

que Peter Krähenbühl, le directeur de FPT Motorenforschung à Arbon,<br />

estiment qu’il passera à 50 % en 2020 (voir AI 7-8/18). La thermodynamique<br />

ne laisse que peu d’espoirs, mais les développements des matériaux<br />

sont prometteurs. Le diesel peut encore être optimisé grâce aux<br />

lubrifiants, aux pneus, aux réductions de poids et aux systèmes de<br />

télémétrie et de navigation.<br />

Les économies de carburant combinent des exigences économiques<br />

et des objectifs écologiques, car chaque litre de diesel non brûlé protège<br />

non seulement la rentabilité du transporteur mais aussi l’environnement.<br />

« Nos clients exigent de nous une consommation minimale,<br />

et donc des émissions minimales, pour des raisons purement économiques.<br />

C’est pourquoi nous nous efforçons tous les jours de fournir<br />

des véhicules correspondants », a affirmé Andreas Renschler, le responsable<br />

de la division Véhicules utilitaires au comité directeur de<br />

Volkswagen AG, lors du symposium VDA sur les véhicules utilitaires<br />

en 2015, où il parlait au nom de toute l’industrie. « D’autant plus que<br />

nous avons pu réduire la consommation de carburant d’un camion par<br />

kilomètre-tonne d’environ 60 % sur les 50 dernières années », poursuit<br />

M. Renschler.<br />

KG<br />

Aérodynamique<br />

La physique ne peut être modifiée. L’industrie dispose toutefois<br />

encore de quelques leviers sur lesquels elle peut agir. Le fameux « Platooning<br />

», la conduite en convoi, est l’un de ces leviers qui seront<br />

40<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FOCUS GESTION DE PARC<br />

KG<br />

Dans le cas du « Platooning », seul le chauffeur du véhicule de tête conduit. La technique s’occupe de la propulsion, du<br />

freinage et de la direction sur les véhicules suiveurs.<br />

disponibles dans un futur proche. Plusieurs<br />

camions se suivent sur l’autoroute : si trois<br />

camions se déplacent en convoi, ils prennent<br />

d’une part moins de place, ce qui soulage l’infrastructure,<br />

et ils économisent d’autre part<br />

jusqu’à 7 % de carburant grâce au sillage.<br />

L’aérodynamique est une problématique<br />

aussi bien dans le convoi que lors de la<br />

conception. Les grands constructeurs travailleront<br />

bientôt avec des caméras latérales<br />

en lieu et place de rétroviseurs. Bien que la<br />

sécurité soit ici au cœur des préoccupations<br />

(il s’agit d’éviter les accidents survenant en<br />

prenant des virages), remplacer les grands<br />

rétroviseurs par des caméras bien plus petites<br />

réduira également la résistance au vent.<br />

Huile<br />

Les lubrifiants font eux aussi l’objet de recherches<br />

intenses. Des huiles synthétiques<br />

et à faible viscosité, c’est-à-dire plus liquides,<br />

réduisent les frottements. Les huiles des moteurs<br />

et des boîtes de vitesses modernes allongent<br />

en outre les périodicités de vidange.<br />

Poids<br />

Mercedes était déjà parvenu, il y a quelques<br />

années, à transporter une charge utile d’une<br />

tonne sur 100 km avec 0,8 litre de diesel sur<br />

un itinéraire d’essai en conditions optimales.<br />

Les gains de poids représentent un problème<br />

permanent sur les utilitaires lourds. En tant<br />

que l’un des principaux fournisseurs de roues<br />

en alliage léger pour véhicules utilitaires, remorques<br />

et autocars de tourisme, le Ronal<br />

Group mise exclusivement sur les roues forgées.<br />

Ces roues de la marque Ronal Speedline<br />

Truck sont jusqu’à 45 % plus légères que les<br />

roues en acier ordinaires et contribuent ainsi<br />

à une forte réduction de la consommation.<br />

KG<br />

Pneus<br />

La rentabilité et le respect de l’environnement<br />

occupent également le devant<br />

de la scène du développement des pneus.<br />

POUR VOS GRANDS PROJETS.<br />

Si vous aimez relever des défis, vous avez besoin d’un partenaire solide et fiable. C’est pourquoi MOTOREX<br />

permet aux véhicules de donner leur meilleur, même dans les situations difficiles, grâce à un assortiment<br />

complet de lubrifiants et produits d’entretien ainsi qu’à un excellent support. Faites confiance à un partenaire<br />

complètement engagé depuis 100 ans. www.motorex.com


GESTION DE PARC<br />

KG<br />

Navigation<br />

Les systèmes modernes de navigation permettent eux aussi d’économiser<br />

du carburant : Mercedes-Benz a appelé son système « Predictive<br />

Powertrain Control ». Le système relie les données GPS et les<br />

cartes topographiques à la boîte de vitesses automatique et assure une<br />

conduite adaptée à l’itinéraire, par exemple en prenant de l’élan dans<br />

les pentes ou en décélérant à temps avant un dos d’âne.<br />

Scania a reçu le Deutschen Telematik Preis <strong>2018</strong> » (prix allemand<br />

de la télématique) pour sa solution de télémétrie. La télémétrie fournit<br />

aux responsables de parc des données sur l’état des véhicules et sur<br />

le comportement de conduite des chauffeurs. Une interprétation en<br />

temps réel permet à ces derniers de conduire plus économiquement, et<br />

donc plus écologiquement.<br />

Forgée au lieu d’être moulée : une roue en alliage léger Speedline Truck.<br />

Avec son concept d’utilitaire « e-cube », Hankook vise par exemple<br />

trois stratégies de développement équivalentes comme l’explique<br />

Andreas Wirth, son Key Account Manager Suisse : « Energy, pour une<br />

moindre consommation d’énergie grâce à une résistance au roulement<br />

réduite ; Economy, pour la rentabilité grâce à un kilométrage élevé ;<br />

Environment, grâce à une baisse des émissions de polluants et de bruit<br />

dû au roulement. »<br />

Avec la « ToolBox », Bridgestone donne accès à ses conseillers de<br />

service à une multitude d’informations sur les pneus. Le pack logiciel<br />

permet de suivre l’usure des pneus et les normes de maintenance, ainsi<br />

que de prendre des mesures pour optimiser la consommation de<br />

carburant et pour réduire l’usure et les dommages sur les pneus.<br />

Potentiel des VU légers et lourds<br />

370 000 véhicules de livraison ainsi que 60 000 camions et semi-remorques<br />

circulent en Suisse. L’efficacité peut aussi être améliorée sur<br />

ces véhicules utilitaires légers : certaines entreprises verrouillent en<br />

effet leurs véhicules de livraison pour que leur vitesse ne dépasse pas<br />

100 ou <strong>11</strong>0 km/h. Bien que cette mesure ne plaise pas aux collaborateurs,<br />

la limitation de la vitesse prévient les amendes et réduit la<br />

consommation de carburant.<br />

« Aérodynamiquement, les véhicules de livraison ne sont rien<br />

d’autre que de grosses armoires », affirme Markus Peter, responsable<br />

Technique et Environnement à l’UPSA. Sans oublier que les véhicules<br />

de livraison conduits à tombeau ouvert sont préjudiciables à l’image de<br />

l’entreprise. <<br />

Résistance au roulement, kilométrage, réduction des émissions : les pneus jouent un rôle important dans l’efficacité énergétique.<br />

42<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GESTION FOCUS DE PARC<br />

Au diapason avec le numérique<br />

La gestion de flotte « on the road »<br />

Les pannes de véhicules et les dépenses imprévues de maintenance empoisonnent la rentabilité. Au salon IAA, Bridgestone<br />

a présenté une solution numérique de gestion de flotte qui devrait précisément prévenir de telles déconvenues.<br />

sco/pd. La solution trois-en-un « FleetPulse<br />

» comprend une appli mobile, un site Internet<br />

central et le logiciel de contrôle de la<br />

pression des pneus (TPMS). Grâce aux progrès<br />

de la technique des capteurs, cette solution<br />

numérique permet à Bridgestone d’améliorer<br />

la transparence sur les différents véhicules<br />

de la flotte et de réduire considérablement la<br />

probabilité de pannes imprévues, coûteuses<br />

et potentiellement dangereuses, quelle que<br />

soit la marque du véhicule ou du pneu.<br />

Les gestionnaires de flotte et de maintenance<br />

peuvent accéder aux mises à jour de<br />

statut de tout leur parc via le cloud sur le<br />

portail en ligne central et ainsi consulter les<br />

défauts, les dommages et les données de performances.<br />

L’appli leur permet d’envoyer directement<br />

aux chauffeurs et aux techniciens<br />

des demandes individuelles telles que de<br />

nouvelles check-lists ou des réservations de<br />

service ainsi que de donner lieu au retrait de<br />

véhicules. « FleetPulse » fournit en outre aux<br />

chauffeurs et aux techniciens des renseignements<br />

détaillés sur l’état des pneus des véhicules.<br />

Des données relatives à la pression des<br />

pneus sont collectées lors du branchement au<br />

système de contrôle de la pression des pneus<br />

puis communiquées en temps réel aux chauffeurs<br />

et au gestionnaire de la flotte sur l’appli<br />

et le tableau de bord en ligne, ce qui permet<br />

de détecter les variations et d’éviter les dégâts<br />

dus à une pression des pneus insuffisante.<br />

Cette dernière est en effet à l’origine de 30 %<br />

des pannes, sans oublier qu’une pression des<br />

pneus correcte permet d’économiser du carburant<br />

et donc de l’argent. <<br />

More-than-CAR-WASH-AQUATUS-CH-210_146_AI-FR.qxp_Layout Données en 1 temps 29.01.18 réel : « FleetPulse <strong>11</strong>:23 Seite » devrait 1 diminuer la fréquence des pannes et des réparations.<br />

Plus d’informations sur :<br />

fleetpulse.app<br />

The Real Car Wash Factory<br />

More than<br />

CAR WASH<br />

It’s FULL POWER.<br />

Tel. +41 56 648 70 80 • verkauf-ch@christ-ag.com<br />

www.christ-ag.com


GESTION DE PARC<br />

Solutions IT<br />

Tout est affaire d’efficacité<br />

Exploiter un parc de véhicules signifie manœuvrer avec une assurance entrepreneuriale, ce qui n’est pas simple car simple<br />

car cela ne se limite pas à réduire le nombre de kilomètres parcourus. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Fêtant bientôt leurs 30 ans, les systèmes GPS ont aplani le terrain<br />

pour les exploitants de parcs de véhicules. Les domaines d’application<br />

des systèmes informatiques de gestion de parcs sont variés, ils<br />

s’étendent du simple « Track and Trace » jusqu’à la gestion en temps<br />

réel des commandes, en passant par le carnet de route électronique.<br />

Une gestion de parc exhaustive nécessite de toujours avoir une longueur<br />

d’avance sur la maintenance. Au niveau de base, une planification<br />

automatisée de la maintenance et des modalités de télédiagnostic<br />

contribuent à la prophylaxie et à l’identification plus rapide et<br />

moins onéreuse des problèmes.<br />

Éviter les malentendus et la fraude<br />

Les solutions informatiques de disponibilité des statuts et des<br />

données permettent de bénéficier à un tout autre niveau de coûts<br />

inférieurs liés aux chauffeurs, d’une meilleure fidélisation de la clientèle<br />

et d’une productivité accrue des chauffeurs et des véhicules. Ces<br />

solutions planifient les ressources sur la base de la disponibilité des<br />

chauffeurs et des véhicules et surveillent les tournées pour respecter<br />

les horaires d’arrivée prévus. Il en résulte une durée réduite de<br />

recherche à la gestion, une facturation autonome, la justification des<br />

temps d’attente et un respect optimisé des délais.<br />

Pour améliorer la valeur des systèmes de gestion de parcs, les<br />

éditeurs de logiciels travaillent sur la transmission automatisée de<br />

données liées aux commandes et aux modifications. Celle-ci réduit<br />

d’une part l’effort de communication et prévient d’autre part les<br />

malentendus comme des adresses erronées ou des doublons. Le portefeuille<br />

de solutions informatiques destinées à la gestion de parcs de<br />

véhicules cherche toutefois également à éviter la fraude. Comment ?<br />

Par des contrôles. Alors que les exploitants de parcs doivent mettre<br />

la main à la poche suite à des vols de carburant commis par des tiers,<br />

les éditeurs de logiciels sont à l’œuvre pour empêcher le personnel<br />

de voler leur employeur, en surveillant les itinéraires et le style de<br />

conduite. Une thématique que l’UPSA, associée à l’association des<br />

propriétaires suisses de parcs de véhicules (sffv), aborde activement.<br />

L’UPSA a d’ailleurs invité les personnes intéressées à l’atelier « Voici<br />

comment motiver les gestionnaires de flottes de véhicules à saisir<br />

l’opportunité d’un comportement énergétiquement efficace » en fin<br />

d’année dernière (cf. <strong>AUTOINSIDE</strong> 12/17).<br />

Impliquer le chauffeur et son véhicule<br />

« La tendance est clairement au comportement lié au chauffeur et<br />

aux données liées au véhicule », explique Nina Fischer, porte-parole<br />

de Logifleet. « Les données collectées permettent en effet d’avoir une<br />

vue d’ensemble complète de l’utilisation du véhicule par le chauffeur<br />

», ajoute le spécialiste des données. D’après Nina Fischer, il importe<br />

d’impliquer activement les chauffeurs dans cette approche. Le<br />

logiciel est ainsi rendu accessible à l’aide de tableaux de bord, de rapports<br />

simples et d’analyses exhaustives de trajets. « Dans le domaine<br />

des véhicules neufs, les constructeurs poursuivent le développement<br />

en direction de systèmes entièrement fermés », indique Ronald Langmaier<br />

de l’éditeur de logiciels de gestion de parcs de véhicules Müllerchur<br />

: « Pour des raisons de sécurité, l’utilisateur, le chauffeur ou l’entrepreneur<br />

n’a accès qu’aux informations les plus importantes. Toutes<br />

les autres données sont collectées et naturellement valorisées par les<br />

AUTO ZÜRICH<br />

8 <strong>–</strong> <strong>11</strong> novembre <strong>2018</strong><br />

Le plus grand salon de l’automobile<br />

de Suisse alémanique avec de nombreuses<br />

Premières Suisses, Trend Shows et des attractions pour toute la famille.<br />

Billets à gagner :<br />

auto-zuerich.ch<br />

Messe<br />

Zürich<br />

AZ18_210x101DF_InsAGSV-Mag.indd 2<br />

16.10.18 10:48 Uhr<br />

44<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GESTION DE PARC<br />

constructeurs. » Il s’agit de surveiller les véhicules indépendamment<br />

du constructeur et de les utiliser en toute flexibilité. Il est clair que<br />

les éditeurs de logiciels se sont depuis longtemps spécialisés dans le<br />

service intégral au bénéfice des gestionnaires de parcs. « Toutes les<br />

activités manuelles de gestion de parc, du service à la gestion des<br />

sinistres en passant par l’approvisionnement en carburant, sont de<br />

plus en plus numérisées et automatisées », conclut M. Langmaier.<br />

Quelle marge de progression ?<br />

Dans quel domaine les éditeurs de logiciels discernent-ils encore<br />

de la marge de progression en Suisse ? Nina Fischer estime que les<br />

gestionnaires de parcs de véhicules dans le secteur de la construction<br />

au sens large disposent encore d’un énorme<br />

potentiel. En revanche, Ronald Langmaier<br />

conseille généralement d’utiliser un logiciel<br />

pour dépasser les limitations de capacité apparentes<br />

: « Tous les professionnels ne sont pas<br />

encore au courant de la plus-value qui découle de<br />

l’obtention immédiate en ligne de messages de<br />

Ronald Langmaier,<br />

Müllerchur/Consilio.<br />

statut pour tous les véhicules et de la consultation<br />

directe des statistiques de charge. La possibilité<br />

d’interagir rapidement à l’ère de l’Internet des objets (IoT), c’est-à-dire<br />

des systèmes intégralement interconnectés, constitue un facteur pertinent<br />

de réduction des coûts. » Les gestionnaires de parcs s’inquiètent<br />

souvent de la protection des données lorsqu’il s’agit d’outils de surveillance,<br />

par exemple des itinéraires et du style de conduite. Nina Fischer<br />

se veut rassurante : « Il y a ici des directives claires pour que ce sujet<br />

ne pose plus aucun souci aux entreprises. Il existe des solutions qui<br />

protègent largement la vie privée des collaborateurs. »<br />

La collecte de données doit être ouvertement communiquée<br />

Müllerchur AG réfute elle aussi les éventuelles craintes. « La surveillance<br />

du style de conduite n’est en grande partie utilisée dans les parcs<br />

que pour obtenir des données pertinentes pour les études statistiques<br />

et éventuellement aussi pour la formation », déclare Ronald Langmaier.<br />

« Il est préférable de récompenser le chauffeur s’il améliore son style de<br />

conduite que de le pénaliser pour avoir consommé trop de carburant »,<br />

affirme le spécialiste en conseillant d’utiliser les systèmes informatiques<br />

pour améliorer la motivation. Cela vaut aussi pour la surveillance<br />

des itinéraires qui devrait être mise en œuvre pour calculer les flux de<br />

circulation et pour obtenir des avis d’embouteillages. « Dans le domaine<br />

de la protection des données, il faut s’assurer ici que les données correspondantes<br />

soient rendues anonymes avant qu’elles soient transmises »,<br />

prévient M. Langmaier. Un règlement interne relatif à la protection des<br />

données doit être rédigé et communiqué ouvertement aux personnes<br />

concernées par l’emploi de tels systèmes de surveillance.<br />

Les garagistes doivent connaître la palette des systèmes<br />

En résumé, la diversité de l’offre de systèmes informatiques de gestion<br />

de parcs est énorme. Elle recèle pour les garagistes une opportunité<br />

de s’impliquer dans le débat avec les grands comptes grâce à leur<br />

expertise. D’après l’Unternehmerzeitung, la plupart des parcs suisses<br />

comptent entre un et cent véhicules. « Le garage est mieux utilisé et le<br />

potentiel pour de nouvelles relations avec des clients s’accroît. L’utilisation<br />

de solutions sur les véhicules loués et de remplacement permet<br />

en outre d’optimiser les processus de l’entreprise et donc son résultat »,<br />

indique Nina Fischer pour énumérer les effets secondaires positifs<br />

dont les garagistes bénéficient lorsqu’ils travaillent avec des systèmes<br />

de gestion de parcs et des solutions informatiques. « Les garagistes<br />

peuvent parfaitement signer un partenariat avec des prestataires »,<br />

ajoute Ronald Langmaier : « Le savoir-faire concernant les véhicules<br />

ainsi que les prestations au contact direct de la clientèle ainsi que la<br />

coordination sont les grands points forts des garagistes. Aucun fournisseur<br />

de systèmes de gestion de parc ne bénéficie d’un contact aussi<br />

direct avec les chauffeurs, contrairement au garagiste. Dans nos activités,<br />

nous décelons une certaine peur de la numérisation, ou du passage<br />

à celle-ci. » Et Logifleet conseille aussi aux garagistes de faire preuve<br />

de courage et de se pencher activement sur ces logiciels. « Les clients<br />

et les partenaires perçoivent en effet le garagiste comme un prestataire<br />

innovant. Les utilisateurs de systèmes de suivi et de gestion<br />

de parc considèrent par conséquent le garage comme un partenaire<br />

compétent », conclut Nina Fischer. <<br />

La plus grande plateforme B2B de ventes<br />

aux enchères de véhicules en Suisse<br />

Ici se rencontrent l‘offre et la demande<br />

Nous soutenons les importateurs, les sociétés de leasing<br />

et les propriétaires de flottes dans le Remarketing des<br />

véhicules avec succès.<br />

Transport - Expertise - Commercialisation -<br />

Encaissement - Reporting<br />

www.carauktion.ch / Tél. 055 533 40 00 / info@carauktion.ch<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>45


NOUVEAUTÉS<br />

Osram<br />

osram.ch<br />

> « Truckstar Pro » <strong>–</strong> la lampe pour poids lourd la plus éclatante d’Osram<br />

pd. Osram est le leader mondial<br />

manière qu’ils peuvent fournir<br />

de l’éclairage automobile. une lumière parfaite jusqu’à la<br />

Les constructeurs automobiles fin de chaque cycle.<br />

les plus importants du monde Avec jusqu’à 100 % de lumière<br />

comptent parmi nos clients. La<br />

en plus que les ampoules<br />

moitié des véhicules de tourisme<br />

standard, une très longue<br />

fabriqués chaque année durée de vie et une très grande<br />

dans le monde sont équipés de résistance aux vibrations, elles<br />

sources lumineuses Osram. représentent la solution idéale<br />

Les ampoules pour phares de pour les chauffeurs professionnels<br />

poids lourds et de véhicules utilitaires<br />

en réduisant les temps<br />

sont souvent poussées d’arrêt et les coûts liés au parc<br />

dans leur usage quotidien à leur de véhicules.<br />

limite de performance. Les systèmes<br />

Les conducteurs de véhi-<br />

d’éclairage doivent donc cules et les gestionnaires de<br />

être extrêmement résistants et flottes peuvent choisir parmi<br />

filables, ce n’est que de cette une large gamme de lampes<br />

haute performance pour poids<br />

lourds chez Osram. Toutes les<br />

solutions d’éclairage répondent<br />

non seulement aux exigences<br />

les plus élevées de qualité et<br />

proposent une qualité OEM,<br />

mais elles dépassent également<br />

les normes européennes. <<br />

Gamme de produits<br />

« Osram Truckstar Pro ».<br />

Brembo<br />

brembo.com/fr<br />

> Système de stationnement électromécanique<br />

pd. Brembo présente le<br />

nouveau Electric Parking Brake<br />

(EPB), qui offre plus de confort,<br />

de sécurité et de fonctionnalité<br />

aux conducteurs de véhicules<br />

utilitaires, aussi bien en phase<br />

de conduite que de freinage. Le<br />

système de frein de stationnement<br />

électromécanique comprend<br />

un bouton de commande<br />

en cabine, un logiciel, une unité<br />

de commande et des actionneurs<br />

électromécaniques sur les<br />

étriers de frein.<br />

Un bouton de commande<br />

électrique, compact et facile à<br />

utiliser, encastré dans les éléments<br />

de commande remplace<br />

le frein de stationnement à main.<br />

L’intégration de l’EPB avec le<br />

système ESC (Electronic Stability<br />

Control) améliore considérablement<br />

la performance des<br />

freins de stationnement dans<br />

des conditions particulièrement<br />

difficiles comme le glissement<br />

du véhicule ou le freinage en<br />

cas de déformation thermique<br />

des étriers et des plaquettes.<br />

En situations d’urgence, l’EPB<br />

garantit un stationnement<br />

sécurisé au moyen d’un freinage<br />

d’urgence généré par le système<br />

d’antiblocage des roues.<br />

L’utilisation et la sécurité<br />

de fonctionnement de l’EPB<br />

sont certifiées selon la norme<br />

ISO 26262, le logiciel de contrôle<br />

répond aux exigences de la<br />

norme ISO 15504. <<br />

Exide Technologies<br />

exide.com<br />

> Nouvelle batterie VRLA GEL pour les camions<br />

pd. Exide Technologies lance<br />

« Endurance+Pro GEL » pour<br />

camions, une batterie VRLA<br />

(au plomb-acide régulée par<br />

soupape) innovante basée sur la<br />

technologie gel et conçue pour<br />

un cyclage extrême. La nouvelle<br />

batterie ne nécessite aucune<br />

maintenance, elle offre une<br />

excellente tenue à la décharge<br />

profonde tout en assurant un<br />

démarrage sûr et fiable.<br />

L’amélioration de la disponibilité<br />

en énergie permet de garantir<br />

une durée de vie prolongée.<br />

Cette batterie est donc idéale<br />

pour alimenter les équipements<br />

à haute consommation d’énergie,<br />

installés, par exemple, sur<br />

les camions longue distance<br />

équipés pour la vie à bord ou<br />

sur les véhicules de livraison en<br />

ville. Le lancement des batteries<br />

« Endurance+Pro GEL » signifie<br />

qu’Exide élargit sa gamme pour<br />

camions et offre désormais<br />

aux exploitants de parcs, aux<br />

distributeurs de pièces et aux<br />

ateliers d’entretien un choix<br />

complet de batteries pour<br />

véhicules utilitaires répondant à<br />

tous les besoins. Les exploitants<br />

de parcs peuvent en profiter par<br />

une réduction possible du coût<br />

total de propriété de leurs actifs<br />

et des risques de pannes. <<br />

46<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


NOUVEAUTÉS<br />

Sortimo Fahrzeugeinrichtungen Walter Rüegg AG<br />

sortimo.ch<br />

> Solutions qui répondent à toutes les exigences<br />

pd. Les gérants des grands<br />

parcs de véhicules sont<br />

unanimes quant à la définition<br />

d’un aménagement intérieur<br />

novateur et unique et ils misent<br />

sur les solutions de ce concepteur<br />

automobile leader. Sortimo<br />

Walter Rüegg AG a pour ambition<br />

de mettre à disposition des<br />

véhicules qui soient opérationnels<br />

rapidement et facilement.<br />

L’aménagement de véhicules<br />

Globelyst est la solution<br />

toute trouvée pour transporter<br />

sans danger des outils et des<br />

marchandises de toutes sortes.<br />

Le nouveau porte-charges<br />

ProTopRack offre un espace de<br />

rangement supplémentaire sur<br />

le toit du véhicule. Une charge<br />

maximale est à respecter à<br />

cause du faible poids de ce toit<br />

de conception légère. De plus,<br />

en raison de sa conception de<br />

qualité et des matériaux résistants<br />

à la corrosion, il dispose<br />

d’une durée de vie très longue.<br />

Grâce à la fixation par serrage<br />

de la nouvelle échelle de porte<br />

arrière, il n’est pas nécessaire<br />

de percer le hayon et l’assemblage<br />

est un jeu d’enfant. <<br />

L’aménagement selon Sortimo :<br />

pratique, clair et novateur.<br />

Bridgestone<br />

bridgestone.ch<br />

> Le RW-Drive 001<br />

pd. Le Bridgestone<br />

RW-Drive 001, qui succède au<br />

W990, se caractérise par un<br />

meilleur profil axial d’entraînement<br />

en hiver pour une traction<br />

fiable et une utilisation sûre<br />

dans des conditions hivernales<br />

normales.<br />

La conception du profil<br />

réduit par ailleurs la distance<br />

de freinage et améliore la<br />

tenue de route sur la neige. Les<br />

lamelles en zigzag assurent une<br />

meilleure traction sur la neige.<br />

Ce pneu convient pour l’hiver,<br />

la route, le transport régional<br />

et le transport longue distance<br />

modéré.Par rapport à d’autres<br />

pneus de camion d’hiver, la<br />

particularité de ce pneu réside<br />

dans la technologie « Tie Bar »<br />

associée à une conception de<br />

bloc convexe, qui réduit le frottement<br />

irrégulier et augmente le<br />

rendement kilométrique. <<br />

Cromax<br />

cromax.com/ch<br />

> Les surfaceurs à poncer Imron Fleet HS P742 et P746<br />

pd. Cromax, une des marques<br />

internationales de finition d’Axalta,<br />

l’un des principaux fournisseurs<br />

mondiaux de peintures liquides<br />

et en poudre, présente ses nouveaux<br />

surfaceurs à poncer Imron<br />

Fleet Line HS P742 et P746. Les<br />

surfaceurs 2K sont spécialement<br />

conçus pour les grandes surfaces<br />

qui doivent être poncées et qui<br />

sont destinées à une peinture de<br />

haute qualité, comme celle d’une<br />

voiture de tourisme. Grâce à leur<br />

bonne refonte, ils garantissent<br />

une surface lisse et durable avant<br />

de les recouvrir.<br />

Les surfaces à poncer Imron<br />

Fleet HS P742 et P746 constituent<br />

la parfaite sous-couche pour les<br />

grandes surfaces, notamment<br />

pour les autocars de luxe et les<br />

cabines de conduite de véhicules<br />

utilitaires. Clint Kaufmann,<br />

directeur technique chez Cromax<br />

Suisse, explique : « Les surfaceurs<br />

peuvent être utilisés sur presque<br />

toutes les sous-couches de<br />

fond, y compris sur du polyester<br />

renforcé de fibre de verre. Il est<br />

même possible de les utiliser sur<br />

les anciennes peintures et les<br />

peintures d’origine si les souscouches<br />

ont bien été poncées<br />

et nettoyées. » Le surfaceur à<br />

poncer Imron Fleet Line HS P742<br />

est disponible en blanc cassé, le<br />

surfaceur à poncer Imron Fleet<br />

Line HS P746 en gris foncé. Ainsi,<br />

ils constituent la sous-couche<br />

idéale pour la laque de finition 2K<br />

Imron Fleet Line suivi d’un vernis<br />

incolore Imron Fleet Line. Les<br />

surfaceurs peuvent également<br />

être teintés avec les PowerTints<br />

Imron Fleet jusqu’à une masse<br />

maximale de 10 %.<br />

Les surfaceurs à poncer<br />

Imron Fleet Line HS P742 et P746<br />

peuvent être mélangés pour une<br />

large gamme de températures<br />

ambiantes et sont très polyvalents.<br />

De plus, ils assurent<br />

un beau dégradé de couleurs<br />

ainsi qu’une excellente tenue<br />

après l’application de la laque de<br />

finition. Afin d’obtenir une opacité<br />

idéale, l’application s’effectue en<br />

deux ou trois couches avec un<br />

temps de séchage intermédiaire<br />

de cinq à dix minutes et un temps<br />

de séchage final de dix à quinze<br />

minutes. Les surfaceurs à poncer<br />

Imron Fleet Line HS P742 et P746<br />

sont disponibles dès maintenant<br />

en pack de trois pots de<br />

3,5 litres. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>47


JOURNÉE DES GARAGISTES SUISSES<br />

Entretien avec Magdalena Martullo-Blocher, dirigeante d’EMS-Chemie et conseillère nationale UDC GR<br />

« Les embouteillages sont insensés ! »<br />

Magdalena Martullo-Blocher est à la tête d’EMS-Chemie et représente l’UDC Grisons au Conseil national. Elle est en<br />

outre mère de trois enfants. Lors de la Journée des garagistes suisses, l’entrepreneuse de l’année 2017 a dévoilé les<br />

secrets de son succès. Sandro Compagno et Reinhard Kronenberg, rédaction<br />

Madame Martullo, en quelques mots, que fait le groupe EMS ?<br />

Magdalena Martullo-Blocher : Nous sommes spécialistes de solutions<br />

en polymères haut de gamme. Nous concevons des pièces<br />

automobiles pour les rendre plus légères et moins coûteuses. Nous<br />

travaillons avec des constructeurs et des sous-traitants dans le<br />

monde entier. Je connais pratiquement toutes les usines automobiles<br />

du monde.<br />

Le groupe EMS est l’un des principaux équipementiers de<br />

l’industrie automobile. Sur quoi se penchera-t-on au cours des<br />

prochaines années ?<br />

La légèreté reste essentielle, pour les voitures comme les camions.<br />

De nombreux pays ont des directives très strictes en matière d’émissions<br />

de CO 2<br />

. Les constructeurs doivent se consacrer au développement,<br />

mais subissent des coûts supplémentaires. Notre expérience<br />

forte de plusieurs décennies et nos polymères spéciaux nous permettent<br />

de réaliser des pièces critiques en matières polymères, et non<br />

plus en métal, comme les coques des sièges ou les systèmes de guidage.<br />

Le client économise ainsi 50 % des coûts et jusqu’à 70 % du poids.<br />

Sur les 2,146 milliards de francs<br />

générés par EMS en 2017,<br />

quelle est la part de la branche<br />

automobile ?<br />

Plus de 60 %. Les polymères<br />

d’EMS sont intégrés partout<br />

où de hautes exigences sont<br />

attendues. Nos matières sont<br />

robustes et résistent aux fortes<br />

températures et aux produits<br />

chimiques. Dans la construction<br />

de machines et l’automatisation,<br />

les polymères EMS interviennent<br />

dans les composants de structure<br />

et les unités de commande. Pour<br />

les lunettes de marque, le design<br />

est au premier plan. Dans le domaine du sport, EMS est présent dans<br />

les chaussures de ski ou les composants de vélo.<br />

Les mauvaises langues prétendent que la construction automobile<br />

d’aujourd’hui n’est qu’une question de logistique : les fabricants ne<br />

seraient en réalité que des assembleurs de pièces sous-traitées.<br />

Êtes-vous de cet avis ?<br />

Cela dépend. Certains constructeurs sont très compétents et se<br />

consacrent amplement au développement. D’autres, en effet, soustraient<br />

presque tout. EMS collabore étroitement avec tous les acteurs.<br />

En tant que fournisseur de matières, nous faisons bien plus que<br />

simplement livrer. Une entreprise suisse, avec des coûts élevés, doit<br />

être capable d’offrir plus. C’est le secret de nombreuses entreprises<br />

suisses prospères. À la fin la facture doit tomber juste.<br />

Quels sont les principaux défis de l’industrie dans un avenir proche,<br />

notamment pour la branche automobile ?<br />

L’industrie automobile doit continuer d’améliorer les moteurs à<br />

combustion, ainsi que l’électromobilité, notamment en termes d’autonomie<br />

et de coûts. Avec la conduite autonome, la connectivité,<br />

c’est-à-dire toutes sortes de liaisons de communication, ainsi que le<br />

confort prendront de l’importance. EMS accompagne toutes ces<br />

évolutions. Je montrerai des exemples dans mon intervention<br />

lors de la Journée des garagistes suisses, le 15 janvier 2019.<br />

EMS fabrique par exemple des matériaux d’étanchéité<br />

et des polymères résistants à la chaleur pour le secteur<br />

automobile. Quel impact a la tendance vers le moteur<br />

électrique sur votre activité ?<br />

Par rapport aux véhicules à moteur à combustion, le système<br />

de refroidissement et de régulation des voitures électriques<br />

est plus grand et plus complexe. EMS développe actuellement<br />

de nouvelles solutions de câbles de refroidissement, de<br />

valves et de thermostats.<br />

Magdalena Martullo-Blocher<br />

Magdalena Martullo-Blocher (49 ans) est la<br />

dirigeante d’EMS-Chemie, l’un des principaux<br />

fournisseurs au monde de polymères haut de<br />

gamme. Depuis son arrivée en 2004, elle a fait<br />

grimper le chiffre d’affaires de 70 % et a multiplié<br />

le profit par quatre.<br />

Martullo-Blocher est membre du comité directeur<br />

de Scienceindustries et d’Economiesuisse. Elle<br />

est vice-présidente de l’UDC Suisse, où elle est<br />

responsable de la politique économique. En<br />

tant que conseillère nationale, elle s’engage pour<br />

le libre échange et l’amélioration des conditions<br />

économiques.<br />

48<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


JOURNÉE DES GARAGISTES SUISSES<br />

Vous êtes entrepreneuse, mais également une femme politique.<br />

Comment la politique peut-elle aider les entreprises en Suisse à<br />

profiter des bonnes conditions-cadres ?<br />

Justement parce que les salaires sont élevés, nous avons besoin<br />

de meilleures conditions. La bureaucratie galopante, qui envoie<br />

chaque semaine 150 pages depuis Berne, doit être freinée !<br />

J’aimerais que, pour l’adoption de toute nouvelle règle, ce qui a<br />

été fait avant soit supprimé. Les entreprises ont besoin de plus<br />

de liberté pour répondre au marché. Les entrepreneurs ne sont<br />

pas tous des gratte-papiers ni des juristes ! Et c’est bien ainsi. Je<br />

constate tous les jours à Berne à quel point les juristes manquent<br />

d’idée et ont une vision étriquée. Nous, les entrepreneurs, voulons<br />

saisir les opportunités ! 55 % des règles sont importées de l’étranger.<br />

Les bureaucrates de l’UE, de l’OCDE, de l’ONU ou de l’OMC<br />

produisent chaque jour des milliers de pages de nouvelles lois, de<br />

directives, d’interprétations. La législation étrangère nous limite<br />

toutes et tous, et dans tous les domaines : loi sur la protection des<br />

données, règles fiscales, droits aux assurances sociales, non-expulsion<br />

des criminels étrangers, obligations en réglementations<br />

d’aménagement des territoires, émissions de CO 2<br />

, etc. Partout<br />

nous croulons sous les injonctions internationales ! Jusqu’où cela<br />

nous mènera-t-il ?<br />

Votre parti, l’UDC, défend l’initiative pour l’autodétermination<br />

pour renforcer la place économique de la Suisse. Le PLR et<br />

Economiesuisse se sont exprimés contre l’initiative populaire.<br />

Pourtant, ces deux formations ne sont pas particulièrement<br />

des ennemies de l’économie … M<br />

Malheureusement, le PLR et l’Economiesuisse, qui ne représentent<br />

pas le métier à Berne, courent aveuglément au moindre<br />

appel de l’UE. La Suisse connaît l’autodétermination depuis plus de<br />

150 ans, outil unique de la démocratie directe. Ce système a fait ses<br />

preuves. Les citoyens suisses décidaient ainsi en toute indépendance<br />

des règles qui devaient s’appliquer ou non dans leur pays. La<br />

population suisse bénéficie de conditions-cadres remarquables :<br />

prospérité inégalée, système d’apprentissage unique, taxes et impôts<br />

faibles, hautes écoles d’excellence, etc. En 2012, le tribunal<br />

fédéral a inutilement modifié sa justice et a décidé d’attribuer au<br />

droit étranger la prédominance sur le droit suisse. Les électeurs<br />

peuvent encore s’exprimer, mais le résultat n’est plus valide en<br />

justice. Bientôt, le peuple ne pourra plus modifier ni dénoncer les<br />

traités internationaux. Au fil du temps, la Suisse adopte ainsi la<br />

législation étrangère en matière de fiscalité, de droit du travail,<br />

des droits sociaux, de protection de l’environnement, alors que le<br />

peuple n’en veut pas ! La Suisse perd tous ses avantages. L’initiative<br />

pour l’autodétermination<br />

veille à redonner à la constitution<br />

fédérale la primauté sur le<br />

droit étranger. Ce principe est<br />

le cas dans tous autre pays du<br />

monde ! Il est essentiel d’obtenir<br />

un « oui » à cette initiative<br />

pour que la Suisse poursuit sa<br />

démocratie directe !<br />

Vous êtes une femme politique,<br />

entrepreneuse, mère de famille.<br />

Que représente pour vous la<br />

mobilité individuelle ?<br />

La mobilité est très importante.<br />

Je voyage beaucoup, en<br />

Suisse comme ailleurs, pour<br />

Thème clé 2019<br />

Une question<br />

de confiance.<br />

Le garagiste,<br />

votre partenaire<br />

de mobilité.<br />

mon travail et mon engagement politique. Les déplacements sont<br />

cruciaux pour les citoyens comme pour l’économie. Les embouteillages<br />

sont insensés. La plupart des politiques sont des urbains,<br />

ils se laissent influencer par l’écologie, et le réseau routier a été<br />

négligé au cours des dernières années. Les infrastructures doivent<br />

être améliorées, les goulots d’étranglement enfin éliminés.<br />

Vous aimez conduire ? Qu’attendez-vous d’une voiture ?<br />

Je conduis volontiers, mais j’occupe généralement la place du<br />

passager, car je profite des trajets pour travailler. Pour les déplacements<br />

professionnels, je privilégie les déplacements calmes et<br />

sûrs. En famille, nous avons un minibus, pour emmener les enfants,<br />

leurs amis, et un volume de bagages incroyable … Si j’étais<br />

seule, je choisirais une voiture de sport. Ce sera peut-être pour la<br />

retraite … <<br />

Inscrivez-vous maintenant !<br />

Réservez sans tarder votre billet d’entrée pour la Journée des garagistes<br />

suisses 2019, qui aura lieu le mardi 15 janvier au Kursaal de Berne !<br />

Le programme et la carte-réponse sont joints au présent numéro. Vous<br />

pouvez également vous inscrire via upsa-agvs.ch/fr/colloque2019.<br />

Partenaire pour la présentation<br />

Journée des garagistes suisses Partenaire pour les navettes Partenaires<br />

Partenaire pour la présentation<br />

Dîner des garagistes<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>49


ASSOCIATION<br />

Dossiers UPSA<br />

Support utile au quotidien<br />

dans l’entreprise<br />

Le domaine de la représentation de branche fournit une multitude de services aux membres de l’UPSA et donc à la<br />

branche automobile nationale. Des dossiers sur les questions actuelles en sont un exemple. Sandro Compagno, rédaction<br />

Quatre dossiers qui analysent des sujets<br />

d’actualité ont été créés en collaboration avec<br />

Viva AG für Kommunikation jusqu’à présent.<br />

Ces dossiers UPSA se penchent sur les thèmes<br />

suivants :<br />

1. Acheter une voiture chez un garagiste<br />

UPSA<br />

2. Personnel qualifié<br />

3. Défense des intérêts et politique<br />

4. Succession<br />

« Les dossiers devraient fournir des informations<br />

de fond utiles aux membres<br />

concernant des sujets importants de leur vie<br />

professionnelle », déclare Markus Aegerter,<br />

responsable de la représentation de branche<br />

au sein de la direction de l’UPSA. « Grâce à<br />

elles, le garagiste s’épargne des recherches<br />

MIDLAND.CH<br />

fastidieuses sur ces sujets. » Les quatre dossiers<br />

peuvent être téléchargés gratuitement<br />

au format PDF sur le site Internet de l’UPSA<br />

dans la rubrique « Union - Publications ».<br />

« Acheter une voiture chez un<br />

garagiste UPSA »<br />

Le premier dossier, « Acheter une voiture<br />

chez un garagiste UPSA », paru uniquement en<br />

allemand, a été publié en février 2016 et est le<br />

fruit de la crise de l’euro. Alors que la Banque<br />

nationale suisse a abandonné sa résistance<br />

de longue date contre le franc en hausse et a<br />

supprimé le plancher de 1,20 franc par euro,<br />

introduit en septembre 20<strong>11</strong>, les importations<br />

parallèles issues de l’UE ont explosé. L’euro<br />

valait temporairement un franc et les voitures<br />

importées parallèlement de l’UE étaient 15 %<br />

moins chères que celles importées officiellement<br />

en moins de deux semaines.<br />

Les prix des voitures neuves et des occasions<br />

ont subi une pression à la baisse et de<br />

nombreux garagistes UPSA ont connu des<br />

difficultés. Leur parc existant de véhicules<br />

perdait d’une part de la valeur et ils devaient<br />

d’autre part expliquer aux clients les prix élevés<br />

comparés à ceux des importations parallèles<br />

(et aussi dans les garages étrangers, à<br />

proximité de la frontière). Le premier dossier<br />

UPSA a fourni l’argumentaire nécessaire à cet<br />

effet aux garagistes. L’économie suisse et donc<br />

aussi la branche se sont heureusement révélées<br />

robustes pendant la crise de l’euro. Malgré tout<br />

et en dépit de ses trois ans, le dossier compact<br />

« Acheter une voiture chez un garagiste UPSA »<br />

reste somme toute actuel et pertinent. Le cours<br />

de l’euro est de nouveau plus proche de 1,10<br />

que de 1,20 franc à l’automne <strong>2018</strong>.<br />

« Défense des intérêts et politique »<br />

Un sujet qui prend de l’importance pour<br />

l’UPSA, en tant qu’association sectorielle et<br />

professionnelle. La politique des transports<br />

et la politique industrielle ainsi que la formation<br />

occupent le devant de la scène. Au niveau<br />

national, l’UPSA s’est engagée avec succès ces<br />

dernières années en faveur de la rénovation<br />

du tunnel routier du Saint-Gothard (2 e tube),<br />

du fonds pour les routes nationales et le trafic<br />

d’agglomération (FORTA) qui a permis de supprimer<br />

l’embouteillage de planification et d’investissement<br />

dans l’élimination de nombreux<br />

goulets d’étranglement. En matière de formation<br />

de l’option politique, l’UPSA collabore avec<br />

des associations partenaires telles que l’Association<br />

suisse des transports routiers (ASTAG),<br />

la fédération des importateurs auto-suisse<br />

ou encore l’association faîtière routesuisse.<br />

50<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION<br />

Les objectifs politiques ne peuvent en effet être atteints qu’en travaillant<br />

avec des partenaires. L’UPSA argumente factuellement et se veut la<br />

« voix de la raison ».<br />

Le dossier « Défense des intérêts et politique » a été publié en janvier<br />

2017. « Certains combats liés à des votations cités en exemples sont<br />

certes de l’histoire ancienne maintenant, mais les contextes décrits<br />

n’ont pas changé », affirme Markus Aegerter.<br />

Les chambres fédérales seront réélues en 2019. Dans le dossier, l’UP-<br />

SA invite ses membres à s’engager politiquement. Il est dans l’intérêt<br />

de l’UPSA et de ses sections que les garagistes suisses s’engagent dans<br />

leurs sections, dans leurs communes et dans les associations régionales<br />

et cantonales de branche. La politique commence à petite échelle : dans<br />

un club de sport, à une table d’habitués, etc. Le garagiste peut aussi<br />

et surtout y sensibiliser son environnement aux préoccupations de la<br />

branche.<br />

« Personnel qualifié »<br />

La formation initiale et continue est une préoccupation centrale de<br />

l’UPSA et des sections. Le dossier UPSA « Personnel qualifié » publié en<br />

décembre 2016 a été rédigé en étroite collaboration avec le centre de<br />

compétences Formation de l’UPSA. Il se penche sur la situation tendue<br />

qui caractérise l’acquisition et la fidélisation de professionnels. Il montre<br />

les facteurs qui influencent la situation du personnel qualifié dans l’entreprise<br />

et cherche à répondre à la question de savoir où le membre<br />

individuel peut agir. Lors d’une enquête interne à l’UPSA, près de 70 %<br />

des garagistes interrogés en 2014 ont estimé que le recrutement de personnel<br />

qualifié était « difficile » ou « très difficile ». Dans ce contexte, la<br />

formation initiale et continue est un élément central permettant d’avoir<br />

assez de personnel qualifié dans l’entreprise.<br />

« Succession »<br />

Le quatrième dossier, le plus complet jusqu’à présent, a été publié<br />

en septembre 2017 et est consacré à un sujet qui préoccupe la branche<br />

automobile, mais aussi d’autres secteurs. Comme la création et l’expansion,<br />

la succession fait partie des phases décisives dans le cycle de vie<br />

d’une entreprise. Un changement de génération à la tête d’une entreprise<br />

est un processus complexe qui recouvre des aspects financiers,<br />

mais aussi des idéaux. Pour beaucoup de chefs d’entreprises, elle est<br />

l’œuvre d’une vie.<br />

Plus de la moitié des dirigeants respectivement propriétaires de PME<br />

ont aujourd’hui entre 50 et 65 ans. Le départ à la retraite de cette génération<br />

de chefs d’entreprise engendrera un nombre croissant de relèves<br />

au cours des prochaines années. Le dossier « Succession » aborde les<br />

questions du moment adéquat et de la durée nécessaire d’un changement<br />

de génération. Il dévoile les pièges susceptibles de faire échouer<br />

une succession et constitue un mode d’emploi pour réussir un transfert<br />

d’entreprise. Le service Formation de l’UPSA a également joué un rôle<br />

de premier plan dans la rédaction de ce dossier. Le document contient<br />

une base théorique et devrait aider concrètement les garagistes à régler<br />

leur succession à l’aide d’exemples pratiques et de conseils. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

agvs-upsa.ch/fr/union/publications/dossier-de-lupsa<br />

Informez-vous<br />

maintenant<br />

Contactez dès<br />

aujourd’hui votre<br />

succursale ESA!<br />

Créé pour votre réussite. Disponible auprès de votre ESA.<br />

Technique de lavage auto pour les meilleurs résultats de lavage avec la plus grande efficacité et<br />

une rentabilité optimale.<br />

esa.ch | esashop.ch


SECTIONS<br />

Coup de maître à l’Auto Zürich Car Show<br />

> L’Auto Zürich propose le Brain-Village, une plate-forme de 400 m² dédiée à la formation et au perfectionnement<br />

sco/tki. Partie intégrante de l’Auto Zürich<br />

Car Show, le salon autotecnica.ch sera présent<br />

en plein cœur de la halle 6. Les 1400 mètres<br />

carrés de surface seront avant tout occupés<br />

par des fournisseurs régionaux qui présenteront<br />

leurs produits et prestations ; le directeur<br />

du salon, Peter Krieg, mise sur quelque 25 exposants.<br />

Sur l’estrade se tiendront divers exposés<br />

spécialisés et démonstrations, animés<br />

notamment par des sociétés de tuning, qui<br />

bénéficient d’une proximité immédiate avec<br />

l’autotecnica.ch. Peter Krieg se réjouit particulièrement<br />

de leurs « concours de démarrage » :<br />

« Nous devons rendre ce salon plus vivant ! »<br />

UPSA et les écoles professionnelles techniques<br />

TBZ, STFW, GBW et BB.<br />

Les championnats cantonaux des métiers<br />

de l’automobile seront en outre organisés dans<br />

ce cadre. À côté d’un forum destiné aux exposés<br />

et des surfaces d’exposition pour les<br />

partenaires du « Brain Village », cinq postes de<br />

travail parfaitement équipés seront installés.<br />

Après un processus de sélection, 60 professionnels<br />

ont été retenus parmi quelque 350 apprentis<br />

et diplômés autorisés à participer aux<br />

championnats cantonaux des métiers. Outre<br />

l’opportunité de gagner de séduisants prix,<br />

les vainqueurs pourront également participer<br />

à la sélection nationale des SwissSkills. Ces<br />

dernières années, le « Brain Village » a toujours<br />

attiré entre 250 et 300 élèves du niveau<br />

secondaire II qui venaient s’informer sur les<br />

métiers de l’automobile.<br />

Grâce à un emplacement sensiblement<br />

plus attractif cette année, de nombreux<br />

autres visiteurs pourront aussi bien découvrir<br />

les prestations des sous-traitants que les efforts<br />

déployés par la branche pour promouvoir<br />

la relève. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

brain-village.ch<br />

Au cœur de l’action et pas en marge<br />

Le « Brain-Village » fera également son apparition<br />

remarquée : alors que la relève professionnelle<br />

se tenait jusqu’ici un peu à l’écart<br />

sous un chapiteau monté sur l’esplanade du<br />

Centre de Foires de Zurich, le « Brain-Village »<br />

sera nettement mieux mis en valeur puisqu’il<br />

sera intégré à l’autotecnica.ch.<br />

Durant les quatre jours du salon, le « Brain<br />

Village » proposera, du jeudi au dimanche,<br />

des exposés spécialisés d’experts prestigieux<br />

et servira de plate-forme d’information aux<br />

écoles professionnelles et hautes écoles spécialisées<br />

du canton de Zurich. Les partenaires<br />

du « Brain Village » sont le canton de Zurich,<br />

la section UPSA Zurich, l’association faîtière<br />

L’automobile dans la peau : (de g. à dr. :) Christian Müller (président UPSA ZH), Andreas Billeter (président commission de la<br />

formation professionnelle UPSA ZH), Alexander Suter (2 e place de mécatronicien d’automobiles), Joel Flückiger (1 re place) et<br />

Marc Lindauer (3 e place) avec Karl Bieri (président de l’Auto Zürich) au « Brain Village » 2017 (photo mise à disposition).<br />

Flexible et durable : la mobilité de demain<br />

> Grenchen invite les écoles et la population à la Journée de la mobilité<br />

Livio Musacchio, conseiller de vente en formation (sur la photo), et Alessandro Fragale, le meilleur vendeur, font en<br />

sorte de mieux diffuser auprès de la population les conseils d’économies CEA pour conduire de manière plus économe.<br />

tki/kb. En septembre, tous les indicateurs<br />

pointaient vers l’avenir sur la Zytplatz de<br />

Granges. Quatorze exposants ont transformé<br />

la cinquième Journée de la mobilité de<br />

Granges en découverte : avec le Carbobike, les<br />

essais de vélos électriques, le simulateur d’impacts<br />

du TCS, des informations sur les véhicules<br />

électriques, roulebiogaz.ch, l’autopartage<br />

et le CheckEnergieAuto (CEA), les nombreux<br />

visiteurs et classes d’école ont pu découvrir la<br />

mobilité et la durabilité sous forme informative<br />

ou ludique. L’équipe du Jura-Garage d’Oliver<br />

et de Susanne Frei à Bellach a représenté<br />

magnifiquement l’UPSA et ses services et a<br />

même offert une Fiat 500 pour un week-end à<br />

un visiteur qui a été particulièrement attentif<br />

concernant le CEA. <<br />

52<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SECTIONS<br />

Focus sur les jeunes, les parents et les enseignants<br />

> Atelier « Focus technique » à Mobilcity<br />

sco. Face à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans les métiers<br />

techniques, on peut soit se lamenter, soit agir. Le 14 novembre<br />

prochain, l’atelier « Focus technique », un projet commun<br />

à l’UPSA, l’USIC et l’ASTAG, aura lieu pour la sixième fois déjà à<br />

Mobilcity.<br />

Ce projet, mis sur pied en 2013 par la Chambre économique<br />

Bienne-Seeland (CEBS), vise à faire découvrir diverses formations<br />

professionnelles techniques aux jeunes, à leurs parents, au personnel<br />

enseignant et aux conseillers/ères en orientation. Lors des<br />

ateliers, les participantes et participants peuvent ainsi se familiariser<br />

avec différents métiers dans les secteurs de l’automobile et<br />

des transports.<br />

« L’objectif est que grâce aux ateliers, les métiers deviennent une<br />

réalité tangible. Les jeunes veulent plus que des brochures et des présentations<br />

PowerPoint, ils veulent interagir », explique Ursula Grütter-Isenschmid<br />

de la section UPSA Berne. Le 14 novembre, l’atelier<br />

« Focus technique » va satisfaire ce souhait de différentes façons à<br />

Mobilcity. Les métiers de la branche automobile, du secteur de la<br />

carrosserie et de l’industrie des transports seront présents sur différents<br />

stands : à l’UPSA, on pourra par exemple changer des roues ou<br />

diagnostiquer un défaut. À l’association des transports routiers AS-<br />

TAG, les jeunes pourront conduire un chariot élévateur et à l’Union<br />

des carrossiers USIC, ils pourront débosseler une aile de voiture. Au<br />

total, 15 à 20 métiers seront présentés et pourront être testés de la<br />

sorte. Du côté de l’UPSA, il s’agira des métiers de mécatronicien(ne)<br />

d’automobiles, de mécanicien(ne) en maintenance d’automobiles et<br />

d’assistant(e) en maintenance d’automobiles.<br />

Les organisateurs attendent 40 à 60 jeunes à Mobilcity et espèrent<br />

en motiver autant que possible à choisir un métier dans le<br />

secteur automobile. Il est possible de s’inscrire en ligne, même à<br />

la dernière minute. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

fokus-techik.ch/fr<br />

Les jeunes unissent leurs forces pour monter une roue lors de l’atelier « Focus technique ».


SECTIONS<br />

Championnats des métiers des deux Bâle<br />

> Seize candidats mis à l’épreuve d’une réparation<br />

Marcel Hollenstein. La section UPSA des<br />

deux Bâle a organisé pour la deuxième fois<br />

les championnats à l’occasion du salon Auto<br />

Basel du 13 au 16 septembre, quatre journées<br />

passionnantes et variées, ponctuées de<br />

concentration, d’ambition et d’efforts.<br />

Le salon Auto Basel est le troisième salon<br />

spécialisé par l’envergure. Rassemblant plus<br />

de 30 000 visiteurs chaque année, le salon<br />

est une manifestation extrêmement réussie<br />

et importante pour les garages des deux cantons<br />

bâlois. Pour la deuxième fois, l’ouverture<br />

d’Auto Basel a coïncidé avec le coup d’envoi<br />

des championnats des métiers : lors des<br />

journées des exposants, seize candidats ont<br />

mis leurs compétences à l’épreuve juste à côté<br />

de l’entrée principale dans la halle 2.0 (voir<br />

encadre).<br />

Les visiteurs étaient enfiévrés<br />

Tout a commencé le jeudi par le tirage au<br />

sort officiel des dossards, suivi d’un apéritif.<br />

Les candidats ont été divisés en deux groupes<br />

et munis de différents t-shirts. Les spectateurs<br />

ont ainsi pu vérifier en direct sur les<br />

moniteurs quels candidats étaient affairés sur<br />

les exercices des championnats et consulter<br />

les scores intermédiaires.<br />

Les choses sérieuses ont ensuite commencé<br />

le vendredi. À partir de midi, les seize<br />

jeunes professionnels ont mis leurs compétences<br />

à l’épreuve à huit postes. Ils devaient<br />

notamment démonter une boîte de vitesses,<br />

résoudre des pannes d’un moteur et établir<br />

des diagnostics sur des éléments électriques<br />

parmi les plus modernes. Lors de deux examens<br />

oraux, les candidats ont pu faire état<br />

de leurs connaissances théoriques en plus de<br />

leur savoir-faire pratique.<br />

Benz, Nägeli, Mohler<br />

Le tout sous la supervision rigoureuse et<br />

permanente de neuf experts qui ont observé<br />

avec vigilance chaque phase du travail<br />

des candidats. Le vainqueur a été désigné le<br />

dimanche suite à trois journées de compétition<br />

exigeantes, passionnantes et très riches<br />

en enseignements. Dario Benz a décroché la<br />

première place, suivi de Louis Nägelin et de<br />

Sascha Mohler. Mais pour les organisateurs,<br />

il n’y avait que des vainqueurs car les seize<br />

jeunes mécatroniciens d’automobiles motivés<br />

et pleins d’élan ont fait état de beaucoup de<br />

courage, d’enthousiasme et d’ambition, simplement<br />

même en osant relever ce défi.<br />

« Un événement inoubliable »<br />

« Grâce au travail magnifique des candidats<br />

et des experts, cette manifestation restera<br />

gravée à jamais dans nos mémoires », a<br />

déclaré Ruedi Blaser, co-organisateur et instructeur<br />

au centre de formation automobile<br />

de Sissach. « Les apprentis ont pris du plaisir<br />

à travailler sur leurs exercices en mode de<br />

compétition. »<br />

La section UPSA des deux Bâle s’est montrée<br />

fière d’avoir formé ces jeunes motivés et<br />

avides de savoir. <<br />

Les 16 mécatroniciens<br />

d’automobiles<br />

• Dario Benz<br />

• Louis Nägelin<br />

• Sascha Mohler<br />

• Adrian Mühlheim<br />

• Mischa Dillier<br />

• Benjamin Saner<br />

• Claude Blatter<br />

• Nico Mangold<br />

• Timo Berg<br />

• Jo Scheifele<br />

• Christian Bär<br />

• Gabriele Faniuolo<br />

• Flurin Leucci<br />

• Furkan Parlak<br />

• Marc Schmidlin<br />

• Manuel Guldimann<br />

Les seize participants aux championnats des métiers des deux Bâle ont séduit leurs organisateurs par leur<br />

motivation et leur élan.<br />

54<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SECTIONS<br />

Les ventes au Salon de la voiture d’occasion de Genève ont progressé de 16 % par rapport à 2017. 35 % des acheteurs étaient des femmes.<br />

26 e Salon de la Voiture d’Occasion<br />

> Tous les indicateurs à la hausse !<br />

Corinne Druey. Débuter le Salon de la Voiture<br />

d’Occasion le jeudi soir s’est révélé être<br />

un grand succès. En quatre heures lors de<br />

cette première, pas moins de 36 véhicules ont<br />

été vendus ! D’ailleurs, les ventes ont augmenté<br />

de 16 % lors de cette 26 e édition.<br />

Le soleil n’a pas tenu les visiteurs éloignés<br />

de Palexpo ! Ils étaient nombreux à déambuler<br />

dans les allées du Salon de la Voiture d’Occasion,<br />

organisé par la section genevoise de<br />

l’Union professionnelle suisse de l’automobile.<br />

La nocturne, organisée pour la première fois<br />

cette année le jeudi, a rencontré un franc succès<br />

et devrait être reconduite l’an prochain. Ce<br />

soir-là, pas moins de 36 véhicules ont trouvé<br />

preneur. Par rapport à 2017, les ventes sur<br />

quatre jours ont été plus nombreuses avec<br />

195 véhicules vendus, pour un chiffre d’affaires<br />

global de plus de 4,186 millions de<br />

francs (+ 12,6 %), un résultat qui renoue<br />

avec les belles années d’avant 2013.<br />

Autre fait marquant : 35 % des acheteurs<br />

étaient des femmes. Ces dernières se montrent<br />

désormais concernées par l’automobile et il<br />

est bien révolu le temps où la voiture était<br />

une affaire d’hommes ! Pour sa part, la valeur<br />

moyenne des ventes a quelque peu diminué<br />

(<strong>–</strong> 3 %), une conséquence des prix bas pratiqués<br />

actuellement sur le marché de la voiture<br />

d’occasion.<br />

Les reprises ont augmenté de plus de 31 %<br />

avec 59 reprises, pour un chiffre d’affaires de<br />

425 197 francs (+ 43,7 %). Une preuve supplémentaire<br />

que l’offre proposée dans le cadre du<br />

Salon de la Voiture d’Occasion de faire expertiser<br />

sa voiture en vue d’une nouvelle acquisition<br />

répond pleinement à la demande. Enfin,<br />

la voiture la moins chère a été vendue au prix<br />

de 3500 francs, alors que le prix le plus élevé<br />

du week-end a été de <strong>11</strong>6 900 francs. <<br />

La fourchette des prix de vente s’est étendue de 3500 à <strong>11</strong>6 900 francs.<br />

AM Tacho Workshop:<br />

logiciel de calibration<br />

pour tachygraphe, enregistration de donnés d’accident<br />

et de fin de parcours, limiteur de vitesse, analyse,<br />

manipulation et plaque d’installation basé sur WEB.<br />

NOUVEAU:<br />

AM TACHO WORKSHOP<br />

Zurich, Berne, Lucerne, Bâle, Saint-Gall, Offenburg (D)<br />

www.autometer.ch • T 041 349 40 50<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>55


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Steve Rolle, Florent Lacilla et Damian Schmid (de g. à dr.) : un des trois candidats partira pour les WorldSkills à Kazan en août 2019 (photo Karl Imlig).<br />

Berne accueillera l’Eurocup<br />

« Le chemin est encore long<br />

jusqu’aux championnats du monde »<br />

Florent Lacilla, Damian Schmid et Steve Rolle : ce sont eux qui représenteront la Suisse à l’Eurocup du 8 décembre à Berne.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> présente ces trois talents en mécatronique. Sandro Compagno, rédaction<br />

La tension monte. Pour décrocher un voyage en Russie, les candidats<br />

se battent pendant plus d’un an : la prochaine épreuve a lieu dans<br />

cinq semaines seulement. La destination finale est Kazan, capitale du<br />

Tatarstan et huitième ville de Russie avec 1,2 million d’habitants.<br />

Le coup d’envoi pour participer aux épreuves au bord de la Volga<br />

avait été donné le 30 juin au centre Mobilcity, où 32 jeunes mécatroniciens<br />

d’automobiles avaient démontré leurs aptitudes et leur savoir-faire.<br />

Vingt d’entre eux devaient se qualifier pour les SwissSkills<br />

de septembre. Comme trois candidats s’étaient classés en 20 e position,<br />

totalisant exactement le même nombre de points, les responsables de<br />

l’UPSA réunis autour d’Olivier Maeder, membre de la direction, avaient<br />

décidé de qualifier 22 participants pour les championnats suisses des<br />

métiers. « Le niveau des candidats est extrêmement élevé », avait fait<br />

remarquer O. Maeder en tournant son regard vers les 21 mécatroniciens<br />

et la mécatronicienne d’automobiles.<br />

Deux fois Fribourg, une fois Saint-Gall<br />

Lors des SwissSkills de la mi-septembre, Florent Lacilla (Cottens,<br />

FR) s’est imposé devant Damian Schmid (Nesslau, SG) et Steve Rolle<br />

(Farvagny, FR). Les deux Romands et le Toggenbourgeois se sont ainsi<br />

qualifiés pour l’Eurocup qui aura lieu le 8 décembre sur la scène (suspendue)<br />

de Mobilcity. La participation sera internationale : des candidats<br />

venus d’Allemagne, d’Autriche et du Haut-Adige se mesureront<br />

ainsi aux trois Suisses.<br />

Le meilleur Suisse se rendra à Kazan en août 2019, où il concourra<br />

pour le titre de champion du monde. Les trois candidats suisses seront<br />

préparés par un véritable expert des championnats du monde : Flavio<br />

Helfenstein a en effet invité le trio à venir dans son garage d’Hildisrieden<br />

(LU) à la mi-novembre. « Je vais leur expliquer le déroulement de<br />

la compétition », affirme le champion du monde des mécatroniciens<br />

d’automobiles de 20<strong>11</strong>. F. Helfenstein a officié en tant qu’expert aux<br />

SwissSkills et le fera aussi en décembre à l’Eurocup.<br />

Même s’il a été séduit par les performances des candidats lors des<br />

SwissSkills, il reste prudent au sujet des chances de voir un Suisse<br />

marcher dans son sillon en 2019 : « Les progrès du participant et son<br />

engagement personnel durant les mois précédant le voyage à Kazan<br />

seront déterminants. » Car le chemin est encore long jusqu’aux championnats<br />

du monde… <<br />

56<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Le médaillé d’or<br />

« J’ai très vite su que c’était le métier<br />

que je voulais faire »<br />

À 19 ans, Florent Lacilla a récemment remporté le concours des Swiss Skills dans la catégorie des mécatroniciens. Le<br />

jeune Fribourgeois participera ainsi à l’Eurocup, la finale européenne, qui se tiendra à Berne en décembre. Portrait.<br />

Jean-Philippe Pressl-Wenger, rédaction<br />

Le Garage de l’Autoroute, J.-F. Lacilla, à Matran (FR) compte depuis<br />

peu un champion de Suisse parmi ses employés. En effet, Florent<br />

Lacilla a décroché la médaille d’or des Swiss Skills <strong>2018</strong>, les championnats<br />

des métiers organisés dans la capitale. Mais attention, cette<br />

récompense n’a pas fait perdre la tête au jeune mécatronicien, actif<br />

dans le garage familial. Il garde les pieds sur terre tout en conservant<br />

la passion qui l’a guidé vers son métier.<br />

« J’ai très vite su que c’était le métier que je voulais faire, explique<br />

le Fribourgeois. Lorsque j’étais à l’école, je passais mes vacances scolaires<br />

dans l’atelier à observer, à laver les voitures ou encore à donner<br />

un coup de balai. Ensuite, durant l’école secondaire, j’ai effectué des<br />

stages de mécatronicien et ça m’a tout de suite convenu. » Tombé<br />

dedans très tôt, tout lui plaît dans son métier : de la technique au<br />

diagnostic des pannes. L’automobile, c’est sa passion. D’ailleurs, il bichonne<br />

sa propre voiture, une Mazda MX-5 de 1990. « Elle est assez<br />

simple et, surtout, c’est une des seules que j’ai pu acheter avec mon<br />

salaire d’apprenti, plaisante le jeune Fribourgeois. Ensuite c’est brut<br />

comme voiture, on sent la route, on entend le bruit. Il y a aussi moins<br />

d’électronique. »<br />

Sa première place au niveau suisse lui a aussi ouvert les portes de<br />

la compétition européenne, l’Eurocup, qui aura lieu à Berne le 8 décembre<br />

prochain. Et qui sait, un bon résultat pourrait le conduire<br />

jusqu’à Kazan, en Russie, où auront lieu les World Skills 2019.<br />

Tracer son chemin<br />

Malgré ce succès, Florent Lacilla sait rester raisonnable. Lorsqu’on<br />

lui demande comment il se voit dans 5 ans, il prend quelques secondes<br />

de réflexion avant de répondre. « Dans 5 ans, j’espère avoir<br />

fini le brevet », attaque-t-il avant de poursuivre. « J’aimerais ensuite<br />

acquérir plus de responsabilités dans l’entreprise familiale en vue de<br />

la reprise du garage avec mon frère. Mais pour l’instant, j’ai encore<br />

besoin d’accumuler un peu plus d’expérience. » La tête sur les épaules<br />

et les pieds sur terre, deux bonnes raisons pour réussir. <<br />

Victoire et qualification<br />

À la mi-septembre de cette année, Florent Lacilla a donc remporté<br />

la médaille d’or des Swiss Skills. Mais il a failli ne pas y participer du<br />

tout. « Je savais que je devais aller à l’armée pour effectuer mon école<br />

de recrues (ndlr : mécanicien sur camion), détaille-t-il. On ne savait<br />

pas s’il était possible de s’inscrire en étant sous les drapeaux. » Renseignements<br />

pris, l’opportunité existait et il a su la saisir. Les Swiss<br />

Skills, au-delà de la victoire, ont apporté une expérience intéressante<br />

au jeune homme domicilié à Cottens. « On a appris plein de trucs,<br />

s’empresse de répondre le lauréat. Sur les freins, sur le démontage<br />

d’un moteur. Travailler dans le stress, c’est aussi pas mal, ça pourra<br />

être utile. Et au final, ça m’amène aussi un peu de fierté. »<br />

Au moment de décrire ce qu’il a ressenti durant le concours, les<br />

idées s’enchaînent.« Ce n’est pas un examen, mais une compétition<br />

contre d’autres spécialistes. Il ne s’agit plus que de soi, on se mesure<br />

aux autres, à mon sens, c’est plus compliqué. » Les spécialistes ont<br />

été confrontés à des problèmes de haut niveau. « C’était tendu, se<br />

souvient celui qui travaille dans le garage dirigé par ses parents, mais<br />

ça restait tout à fait réaliste. Ça pourrait arriver à l’atelier. La pression<br />

de temps a été l’élément le plus compliqué à gérer. »<br />

Le poste sur lequel Florent Lacilla s’est senti le plus à l’aise a été<br />

la recherche de panne moteur. Par contre, celui qui l’a contraint à<br />

s’occuper des freins a été le plus ardu. « Je n’avais jamais démonté<br />

une pince de frein de ma vie, rigole le champion national, c’était<br />

donc tout nouveau. J’avais entendu comment ça se faisait, mais ça<br />

a été une première ! »<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>57


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Le médaillé d’argent<br />

Le Suisse oriental qui n’abandonne jamais<br />

Calme et stoïque, il pilote un 40 tonnes en marche arrière dans l’atelier d’Altherr Nutzfahrzeuge AG à Nesslau : Damian<br />

Schmid ne laisse pas le quotidien le stresser. Ces nerfs d’acier ont permis au jeune de 19 ans de décrocher la<br />

médaille d’argent aux SwissSkills. Son employeur et ses anciens enseignants de l’école professionnelle estiment que le<br />

Toggenbourgeois a toutes les chances de faire la meilleure publicité pour son métier à l’Eurocup. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Motivé : Damian Schmid<br />

de Nesslau SG.<br />

Une vitesse de 80 km/h, pas grand monde sur la route, des pâturages<br />

luxuriants à perte de vue et les Churfirsten qui surplombent<br />

l’ensemble : dans la Haute Vallée de la Thur, la rue serpente en direction<br />

de Nesslau (SG). On comprend tout de suite que ceux qui<br />

grandissent ici développent une passion pour les moteurs. « Du vélomoteur<br />

à la voiture, puis au camion, en passant par la Yamaha »,<br />

confirme Damian Schmid, qui a grandi dans la ferme familiale située<br />

non loin de son entreprise formatrice, Altherr Nutzfahrzeuge AG.<br />

« C’était très clair, il fallait réparer nos machines. On développe une<br />

fascination pour les moteurs et la technique et on veut apprendre le<br />

métier de mécanicien en machines agricoles », ajoute le jeune homme<br />

de 19 ans, qui fait remarquer en souriant : « Ici, c’est encore un métier<br />

qui fait rêver ! » Et ardemment convoité, si bien que Damian Schmid<br />

a dû songer à un plan B.<br />

« Chez Altherr Nutzfahrzeuge AG, j’ai décroché un poste d’apprenti<br />

mécatronicien d’automobiles spécialisé dans les utilitaires. C’est<br />

ce qui aurait pu m’arriver de mieux », constate-t-il aujourd’hui. L’entreprise<br />

spécialisée créée en 1969 est unique dans la région de ce<br />

village de 3600 âmes, tant du point de vue de la diversité qu’elle<br />

offre que de celui de ses besoins de main-d’œuvre : pas moins de<br />

80 personnes y travaillent. « C’est un centre de compétences. Les apprentis<br />

sont au contact de toute la palette d’utilitaires, de camions et<br />

de véhicules spéciaux, du véhicule communal ou du chasse-neige au<br />

porte-grue », déclare D. Schmid qui a terminé sa formation initiale<br />

cet été en tant que premier du canton avec une note remarquable<br />

de 5,7. Pour Hanspeter Brunner, qui enseigne la technique automobile<br />

au centre professionnel et de formation continue de Wil-Uzwil,<br />

cela ne fait aucun doute : « Ce jeune homme doit montrer ce dont<br />

il est capable ! » Le centre professionnel et de formation continue<br />

d’inciter trois jeunes de la section UPSA Saint-Gall, Appenzell, Principauté<br />

du Liechtenstein à participer aux SwissSkills pour montrer<br />

ce dont ils sont capables. « Je considère que Damian fait partie des<br />

meilleurs », affirme H. Brunner, dont le sentiment devrait être confirmé<br />

à la mi-septembre à Berne.<br />

La ténacité porte ses fruits<br />

D. Schmid a particulièrement brillé aux postes de compétition<br />

« plus grands que nature » portant sur la gestion du moteur, damant<br />

ainsi le pion à 20 concurrents. « Et ce, malgré le fait que le Suisse<br />

oriental a été désavantagé », comme l’explique Olivier Maeder, le responsable<br />

de la formation professionnelle à l’UPSA. « En effet, bien<br />

qu’il soit spécialiste des utilitaires, il n’a eu affaire qu’à des moteurs<br />

essence aux championnats suisses. » Les défis ont l’air de bien réussir<br />

à ce jeune homme de Nesslau. « Damian est incroyablement souple<br />

dans sa réflexion. Il n’abandonne jamais », affirme H. Brunner. « Il<br />

ne supporte pas d’avoir trouvé une erreur. Il veut absolument savoir<br />

pourquoi elle s’est produite et veut explorer la technique sous-jacente,<br />

un trait de caractère qui n’a pas toujours été facile à supporter par ses<br />

camarades ni par moi-même », ajoute-t-il en riant. D. Schmid pourra<br />

compter sur le soutien total de son ancien maître d’école professionnelle<br />

lorsqu’il se préparera pour les championnats européens de début<br />

décembre. « Je suis encore en train de suivre un cours accéléré sur<br />

les moteurs à essence », déclare Damian. Il ne se laissera pas perturber<br />

dans les prochaines semaines de préparation à l’Eurocup. <<br />

58<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Le médaillé de bronze<br />

Steve Rolle a fait de sa passion un métier<br />

Médaillé de bronze des Swiss Skills cette année, le Fribourgeois Steve Rolle possède trois CFC et un bon nombre d’anciens<br />

véhicules retapés par ses soins. Sa passion pour la mécanique l’accompagne depuis de longues années déjà.<br />

Jean-Philippe Pressl-Wenger, rédaction<br />

Lorsqu’on entre dans le shop de la station-service où travaille actuellement<br />

Steve Rolle, on sait déjà que l’on va trouver à qui parler si<br />

l’on s’aventure sur le terrain de la mécanique. Passionné comme personne,<br />

le jeune Fribourgeois qui représentera la Suisse dans le cadre<br />

de l’Eurocup en décembre à Berne est intarissable lorsque l’on évoque<br />

les voitures. « D’ailleurs j’en ai plusieurs », s’empresse-t-il de préciser<br />

avant d’énumérer les carcasses qu’il a retapées au long des années.<br />

« J’ai une Golf 1 cabriolet de 1988 entièrement refaite, elle est peinte en<br />

bleu nuit, c’est magnifique. J’ai aussi refait une Golf 4 V6 4 Motion vert<br />

pomme, une VW Passat V6 qui connaissait beaucoup de problèmes et<br />

une Suzuki Swift GTI de 1994. » Voilà pour son palmarès de remise en<br />

état. « Toutes ces voitures ne valaient plus un clou », se rappelle-t-il.<br />

« Je les ai retapées et embellies. Elles ne valaient rien au moment où<br />

je les ai achetées. Et personne ne les voulait, ces V6. Mais moi, j’adore<br />

ça. » Cette passion est née très tôt, lorsque son père, chauffeur de camion,<br />

l’emmenait avec lui durant son travail.<br />

Pour rester dans le thème de la rénovation, Steve Rolle s’est également<br />

occupé d’un tracteur allemand de 1957. « C’est un Hela Diesel,<br />

monocylindre », détaille le jeune homme, tout sourire. « J’avais l’habitude<br />

de le conduire dans les réunions et les cortèges pour le compte<br />

de son propriétaire. Le jour où j’ai réussi mon CFC de mécanicien sur<br />

camion (ndlr : 1 er apprenti du canton en 2015), mes parents me l’ont offert.<br />

» Le vieux tracteur n’avait plus été immatriculé depuis 1985, mais<br />

Steve Rolle a fait le nécessaire pour qu’il passe l’expertise. Les nombreuses<br />

virées dans des rencontres de tracteurs ou de tuning ne s’effectuent<br />

pas sans sa douce moitié. « Ma copine est vraiment exceptionnelle.<br />

Elle m’accompagne toujours lors de ces sorties, même si elle ne<br />

s’intéresse pas tant à la mécanique, elle est employée de commerce. »<br />

Surpris de son résultat<br />

Sa médaille décrochée aux SwissSkills <strong>2018</strong> a été encadrée et trône<br />

dans le domicile familial. S’il en tire une certaine fierté, Steve Rolle<br />

avoue sans fard qu’il ne s’attendait absolument pas à un tel résultat.<br />

« Lors des qualifications, je ne m’étais classé que 19 e , du coup j’y suis<br />

allé sans pression », explique-t-il. Le Fribourgeois s’est montré particulièrement<br />

à l’aise sur le poste proposant de diagnostiquer une panne<br />

sur une VW Eos. « Volkswagen, c’est mon dada, du coup j’ai tout fait<br />

juste ! Ou presque. » Par contre, le problème de géométrie posé lors du<br />

concours l’a mis sur une fausse piste et tout a été compliqué.<br />

« Remporter une médaille aux Swiss Skills, c’est valorisant pour<br />

nous, explique celui qui possède trois CFC (mécanicien sur camion,<br />

mécatronicien sur camion et mécatronicien sur voiture). Et les gens<br />

dans le métier le savent, j’ai par exemple reçu plusieurs lettres de félicitations<br />

pour mon résultat, venant de différents domaines de l’automobile.<br />

» L’avenir s’annonce radieux pour Steve Rolle. À la question de<br />

savoir comment il se voit dans cinq ans, le spécialiste de Farvagny a<br />

une réponse assez précise. « J’envisage de faire le brevet léger d’abord.<br />

Normalement, ça me prendra 3 ans. Ensuite, j’aimerais pouvoir suivre<br />

les sept semaines de complément pour obtenir également le brevet<br />

lourd. » Du coup, celui qui avoue remplir tout son temps libre avec de<br />

la mécanique aura de quoi continuer de vivre de sa passion. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>59


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Les diplômés de l’UPSA et de l’USIC fin septembre.<br />

La grande première<br />

« Nous avons besoin de vous »<br />

À Zurich, douze coordinateurs d’atelier UPSA ont reçu leur diplôme. Ils ont fait partie d’une grande première dénuée<br />

de toute bureaucratie. Sascha Rhyner, rédaction<br />

La remise de diplômes aux nouveaux coordinateurs d’atelier des<br />

associations UPSA, USIC et ASMVI (Association Suisse des Maîtres<br />

Vernisseurs Industriels) a eu lieu en toute simplicité. L’aula de l’École<br />

d’arts appliqués de Zurich, à la Limmatplatz au cœur du quartier<br />

branché, a été le terrain d’une première, comme l’exprime Salvatore<br />

Berwert, responsable adjoint du secteur école supérieure TBZ (Technische<br />

Berufsschule Zürich) : « Pour la première fois, le diplôme de<br />

coordinateur d’atelier est décerné à des étudiant(e)s de l’École professionnelle<br />

technique de Zurich ».<br />

Il ajoute que l’idée est née il y a environ deux ans et qu’elle a été<br />

réalisée rapidement et sans paperasserie. « J’admire les candidats, qui,<br />

après une journée de travail de huit heures, ont encore suivi quatre<br />

heures de cours le soir », les félicite S. Berwert. « Les enseignant(e)<br />

s ont également mené de grands efforts. » Il a littéralement tiré son<br />

chapeau, qu’il avait emmené avec lui, devant les accomplissements<br />

des candidats.<br />

Andreas Billeter, responsable de la formation professionnelle de<br />

la section UPSA à Zurich, a transmis les félicitations de la part de<br />

l’UPSA : « Je vous félicite d’avoir suivi cette formation continue et je<br />

tiens tout particulièrement à vous remercier de votre fidélité envers<br />

la branche ! » Du côté de l’USCI, Sacha Walther, responsable de projets<br />

techniques et de formations continues, a félicité les candidats pour<br />

leurs efforts.<br />

Rolf Baumgartner.<br />

Salvatore Berwert, TBZ.<br />

Andreas Billeter représentait l’UPSA.<br />

60<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Konrad Kuoni, vice-recteur de l’école d’arts appliqués de Zurich.<br />

Les amuse-bouche étaient aussi de la partie.<br />

Les hôtes de l’École d’arts appliqués de Zurich ont également pris la<br />

parole. Konrad Kuoni, le vice-recteur, a ouvert la remise de diplômes<br />

par un discours divertissant. Il a choisi une approche philosophique :<br />

« Essayez d’aimer ce que vous faites. »<br />

De plus, il a invité tout le public à suivre des formations continues.<br />

« Il est peu probable que plus tard vous regrettiez ne pas avoir passé<br />

plus de temps devant la télévision ou sur Whatsapp et Facebook. »<br />

Alors que Rolf Baumgartner, responsable formation de technique de<br />

laque, a mis avant tout l’avenir proche de la branche au premier plan<br />

(« Nous avons besoin de vous ! Vous formez des professionnels ! »),<br />

K. Kuoni a terminé sur une vision plus globale : « Essayez de rendre le<br />

monde meilleur. Il en a besoin ! » <<br />

Antonio Baggieri.<br />

Thomas Dillier.<br />

Raphael Notter.<br />

Filipe Miguel Francisco Nunes.<br />

Denis Birchler.<br />

Abgar Haddad.<br />

Stapfer Thomas.<br />

Cesar Alberto Alves de Barros Bautista.<br />

Command Livré.<br />

Le N° 1 des dispositifs d’attelage et des solutions rapides. www.hirschi.com<br />

rz_28700817002_Hirschi_187x29mm_Geliefert_f.indd 1 30.08.17 10:28<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>61


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Remise de diplômes<br />

« Donner une direction<br />

à sa vie »<br />

Le grand jour pour 30 jeunes professionnels de la branche automobile. 16 conseillers/ères de vente automobile et<br />

14 conseillers/ères de service à la clientèle ont reçu leur brevet fédéral. Sandro Compagno, rédaction<br />

Les conseillers/ères de vente automobile diplômés avec Patrick Ganière (2 e en partant de la droite) et Thomas Jäggi (à dr.).<br />

« En réussissant leur examen professionnel,<br />

ils ont donné une direction à leur vie », a déclaré<br />

Thomas Jäggi, responsable de la formation<br />

initiale et de la formation professionnelle supérieure<br />

à l’UPSA, pour l’ouverture de la cérémonie<br />

de remise des brevets fédéraux, au centre événementiel<br />

d’Emil Frey Classics SA de Safenwil. Urs<br />

Wernli, le président central de l’UPSA, a salué<br />

les 15 jeunes diplômés présents pour leur dévouement<br />

pendant l’exigeante formation professionnelle<br />

supérieure qu’ils ont suivie. Une chose<br />

les unit : la passion de l’automobile.<br />

Urs Wernli a souligné que la numérisation<br />

modifie de nombreux processus au sein des entreprises.<br />

« Mais la voiture fascine toujours. Aucun<br />

autre moyen de transport ne garantit autant<br />

d’indépendance, de liberté de mouvement, de<br />

confort et de sécurité. » Le président central est<br />

en persuadé : comme auparavant, les voitures et<br />

les camions sont incontournables. « Le progrès<br />

économique et social est impensable sans la circulation<br />

routière. »<br />

le président central de relativiser dans le même<br />

temps : « Les optimistes affirment que nous<br />

nous déplacerons en voitures autonomes dans<br />

cinq ans. L’UPSA estime que nous n’y serons<br />

toujours pas dans 20 ans. La législation n’est<br />

pas encore au point et des formes mixtes de<br />

conduite autonome et non autonome coexisteront<br />

pendant longtemps. L’électrification ne progresse<br />

elle non plus pas aussi rapidement que<br />

nous le laissent croire les médias et les chiffres<br />

de croissance annoncés (dont le niveau est très<br />

bas) : « En faisant un état des lieux honnête de<br />

tout ceci, on constate que relativement peu de<br />

choses se sont passées. »<br />

« Nous ne vendons pas des pommes<br />

de terre, après tout ! »<br />

Urs Wernli a cependant souligné que la<br />

technologie, et avec elle les métiers de l’automobile,<br />

évoluent tout de même : « Vos tâches<br />

changeront elles aussi énormément. En tant que<br />

cadres commerciaux et au service clientèle, vous<br />

serez en première ligne pour répondre aux nouveaux<br />

besoins des clients et vous devrez faire<br />

en sorte que les garages proposent précocement<br />

des offres de mobilité telles que l’autopartage. »<br />

« Il s’agit d’un métier passionnant agrémenté<br />

de nombreux contacts avec les clients. Chaque<br />

client est différent », a indiqué Lars Lüscher,<br />

conseiller de vente automobile fraîchement diplômé,<br />

pour expliquer pourquoi il s’est engagé<br />

dans cette profession.<br />

Lars Lüscher a réalisé l’un de ces parcours<br />

atypiques qui correspondent si bien au métier<br />

de conseiller de vente automobile. Après un<br />

apprentissage de commerce à la commune de<br />

Rothrist, il s’est rapidement rendu compte que<br />

le travail de fonctionnaire ne lui plaisait pas : « Je<br />

m’ennuyais trop. » Aujourd’hui, Lars Lüscher<br />

vend des Volvos chez Stierli Automobile AG à<br />

Zofingue : « J’ai grandi avec Volvo. Les Suédois<br />

me fascinent depuis toujours, surtout par leur<br />

approche inconditionnelle de la sécurité. »<br />

« Il faut plus qu’un peu de fascination pour la<br />

Les cadres en première ligne<br />

Urs Wernli a rappelé aux jeunes professionnels<br />

l’acronyme mis en avant par le président du<br />

directoire sortant de Mercedes, Dieter Zetsche :<br />

« C.A.S.E. » englobe la connectivité (connected),<br />

la conduite autonome (autonomous), le partage<br />

(shared & services) et l’électrification (electric). Et<br />

« Je suis passionnée par les voitures<br />

depuis que je suis toute petite. »<br />

Chiara Marabotto,<br />

conseillère de service à la clientèle chez Amag Utoquai à Zurich.<br />

62<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Conseillers/ères de service à la clientèle avec brevet fédéral <strong>2018</strong><br />

Conseillers/ères de vente automobile avec diplôme fédéral <strong>2018</strong><br />

Nom Prénom Employeur Lieu<br />

Bühler Manuel Garage Central H.Böckmann AG Uznach<br />

Fasanella Giuseppe Margarethen-Garage AG Basel<br />

Gysel Denis Garage Harlacher AG Winkel<br />

Hidi Aslan Iveco (Schweiz) AG Kloten<br />

Hüssy Pascal Amag Utoquai Zürich<br />

Leutwiler Kevin Amag Wollishofen<br />

Lötscher Lars Garage Nepple AG Basel<br />

Marabotto Chiara Amag Utoquai Zürich<br />

Müller Tim GM US Cars Siebnen<br />

Perren Vera Ernst Ruckstuhl AG Kloten<br />

Rauber Kevin-Patrik Auto Weber AG Zuchwil<br />

Sivarajah Thusiyanthan A. & M. Bizzozero Bern<br />

Weber Silvio Seeblick Garage AG Samstagern<br />

Wüest Franz Schaffner Racing GmbH Birmensdorf<br />

Nom Prénom Employeur Lieu<br />

Blaser Silvana Garage O. Stock AG Zizers<br />

Brunner Michelle Nadine Elite Autocenter AG Wilderswil<br />

Doebeli Martina Aigner AG Frauenfeld<br />

Gähler Noemi Mercedes Halbeisen AG Füllinsdorf<br />

Hilber Patrick Hardergarage Hilber GmbH Matten<br />

Huber Marco Garage Gebrüder Huber AG Weinfelden<br />

James Jeremy Asag Basel<br />

Laouini Ray Garage Dubach AG Oensingen<br />

Lüscher Lars Stierli Automobile AG Zofingen<br />

Oroshi Edmond Auto Trachsler AG Wetzikon<br />

Röthlisberger Michael Tesla Bern<br />

Seckin Mikail Emil Frey AG St. Gallen<br />

Suter Luca Kestenholz Automobil AG Basel<br />

Tahmasebi Alireza Garage Trevisan AG Neftenbach<br />

Toma Elia Amag Bern<br />

Wyss Daniel Hügli Bahnhofgarage AG Mutschellen<br />

Les candidats ayant obtenu les meilleurs résultats ont reçu une bouteille de vin, les femmes des fleurs et plein de choses à porter : les conseillers de service à la clientèle, encadrés<br />

par Thomas Jäggi (à g.) et Peter Linder (à dr.).<br />

voiture », a clarifié Patrick Ganière, le président<br />

de la commission chargée de l’assurance qualité<br />

(CAQ) des CVA. « Vous êtes maintenant des<br />

professionnels de notre branche et votre formation<br />

vous permet d’apporter une plus-value<br />

aux clients. Cela vous différencie des nombreux<br />

dans la branche. » La<br />

passion de l’automobile constitue la base du travail,<br />

mais il en faut plus : « Après tout, ce ne sont<br />

pas des pommes de terre que nous vendons ! »<br />

Patrick Ganière a exhorté les jeunes à se tenir<br />

formés et informés.<br />

« J’ai trouvé un métier passionnant qui<br />

me permet d’être en étroit contact avec<br />

les clients.»<br />

Lars Lüscher, conseiller de vente automobile chez Stierli Automobile AG à Zofingue.<br />

« Soyez ouverts et critiques »<br />

Peter Linder, président de la CAQ-CSC, a appelé<br />

les jeunes à se montrer ouverts et tolérants :<br />

« Les psychorigides n’ont plus leur place chez<br />

nous aujourd’hui. » Les conseillers de service à<br />

la clientèle doivent être ouverts pour s’adapter<br />

aux besoins des clients, affirme Peter Linder :<br />

« Soyez ouverts et critiques. Engagez-vous pour<br />

vos clients, entretenez la relation que vous avez<br />

avec eux et offrez-leur des services modernes.<br />

Ils vous resteront alors fidèles. »<br />

Chiara Marabotto est l’une des jeunes<br />

conseillères de service à la clientèle diplômées.<br />

Chez Amag Utoquai à Zurich, elle est l’unique<br />

conseillère de service à la clientèle dans une<br />

équipe qui n’est composée que d’hommes. L’ouverture<br />

et la tolérance évoquées par Peter Linder<br />

font partie de son quotidien : « De nombreux<br />

clients ne sont pas encore habitués à parler à<br />

une femme au service clientèle. » Elle reçoit généralement<br />

des retours très positifs, « mais il y<br />

a parfois des clients qui pensent qu’une femme<br />

ne connaît pas grand-chose aux voitures ». Elle<br />

considère de telles attitudes (dépassées) comme<br />

une opportunité : « Je voudrais convaincre ces<br />

clients du contraire. »<br />

Après la cérémonie festive de remise des<br />

diplômes dans le cadre agréable des locaux<br />

d’Emil Frey Classics SA à Safenwil, cinq experts<br />

d’examens méritants sortants ainsi que Philipp<br />

Lendenmann, collaborateur de l’UPSA sur le<br />

départ, ont été invités à monter sur scène, où il<br />

leur a été rendu hommage. Les diplômés, leurs<br />

proches, les experts d’examens, les collaborateurs<br />

de l’UPSA et les invités ont poursuivi la<br />

soirée autour d’un excellent brasato di manzo<br />

arrosé de vins fins et accompagné de discussions<br />

sympathiques, tout en ayant acquis une<br />

certitude qu’ils garderont bien après la soirée :<br />

les métiers de l’automobile ont de l’avenir. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>63


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Formation turbo pour vendeur auto 2019<br />

Objectif atteint en dix jours de séminaire<br />

La formation turbo de dix jours pour les futurs conseillers/ères de vente automobile, qui a fait ses preuves, répond à un<br />

besoin de la branche. L’UPSA organisera ce séminaire en janvier 2019. Il reste encore des places.<br />

ab. Le métier de conseiller/ère de vente automobile est un métier de<br />

rêve pour nombre d’individus. Certains professionnels travaillant dans<br />

la vente dans d’autres branches, mais aussi des personnes issues d’autres<br />

professions nourrissent l’ambition de faire carrière dans la vente automobile.<br />

Dans le cadre d’un séminaire de dix jours, l’UPSA et auto-suisse<br />

permettent à toutes les personnes intéressées de se préparer pleinement<br />

à leur activité professionnelle future dans la vente automobile.<br />

Les participants au séminaire disposant déjà de solides connaissances<br />

en technique automobile en raison de leur activité professionnelle,<br />

notamment les mécanicien(ne)s en maintenance d’automobiles<br />

CFC ou les mécatronicien(ne)s d’automobiles CFC, ont la possibilité d’assister<br />

au séminaire sans la journée dédiée à la « technique automobile ».<br />

Vaste groupe cible et contenus d’apprentissage<br />

L’offre s’adresse à des personnes issues du secteur des garages, à des<br />

individus venant d’autres professions et secteurs qui souhaitent faire<br />

leur entrée dans le commerce automobile ainsi qu’à des vendeurs/euses<br />

d’automobiles ayant peu ou moins d’une année d’expérience professionnelle.<br />

En dix jours de séminaire, les jeunes ou futurs conseillers/ères de<br />

vente automobile sont préparés en détail à leur travail quotidien grâce<br />

aux véritables considérations commerciales que sont la psychologie de<br />

vente, la communication et la méthodologie de vente.<br />

Outre les matières directement liées à la vente, les participant(e)s au<br />

séminaire bénéficient d’informations et de documents importants sur des<br />

domaines qu’ils doivent également connaître : les questions d’assurance,<br />

les paiements échelonnés, le leasing, la TVA, l’évaluation de véhicules<br />

d’occasion, des connaissances en droit. Les participants font l’acquisition<br />

de connaissances de base de la vente automobile et découvrent ce qu’il<br />

faut faire, du premier contact avec le client jusqu’à la livraison du véhicule<br />

ou au service après-vente. Ils sont en mesure de conseiller les clients<br />

avec compétence et prévenance.<br />

Pédagogie active en petits groupes<br />

Le séminaire comprend des ateliers individuels et collectifs, des discussions<br />

actives ainsi qu’un travail en commun sur les bases. Le nombre<br />

de participants est limité à 22 ; l’ordre des inscriptions est pris en considération.<br />

Arjeta Berisha, conseillère UPSA, se fera un plaisir de fournir<br />

de plus amples informations par e-mail (arjeta.berisha@agvs-upsa.ch) ou<br />

par téléphone (031 307 15 45). <<br />

Aperçu détaillé du séminaire<br />

Thèmes principaux : la communication avec l’autre, la conquête et la<br />

fidélisation de la clientèle ainsi que la technique de vente constituent<br />

l’essentiel de cette formation intensive.<br />

Certificat : l’UPSA délivrera un certificat à chaque participant<br />

Date : du lundi 21 janvier au vendredi 1 er fevrier 2019, de 8 h 30 à 17 h 00<br />

Coût : CHF 2180.<strong>–</strong> (plus TVA) comprenant une documentation très complète,<br />

les repas de midi avec entrée, dessert et café, ainsi que la pause<br />

du matin.<br />

Lieux : Romandie Formation, Route du Lac 2, 1094 Paudex (au bord du lac<br />

entre Lausanne et Vevey). Parking couvert et gratuit.<br />

Délai d’inscription : 30 novembre <strong>2018</strong>. Le nombre de participants étant<br />

limité, il sera tenu compte de l’ordre des inscriptions pour l’attribution<br />

des places.<br />

Plus d’informations sur :<br />

bit.ly/2Ah1wad<br />

64<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Guide d’orientation<br />

Se positionner en tant qu’employeur<br />

« Nous formons » : offrir aux élèves de secondaire un stage de préapprentissage n’est pas seulement un bon moyen<br />

de recruter la relève de la branche, c’est aussi l’occasion de se forger une image positive au niveau régional en tant<br />

qu’employeur visionnaire. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Les entreprises de formation assument une importante mission<br />

sociale et renforcent leur réputation en s’engageant auprès de la relève<br />

professionnelle. Les journées ou les stages d’orientation sont à la<br />

fois l’occasion de trouver des candidats à des postes d’apprentissage<br />

et de faire de l’autopromotion. « Les jeunes peuvent ainsi se familiariser<br />

avec le milieu professionnel, en l’occurrence celui du garage,<br />

mais leurs compétences clés sont également observées », déclare Manuela<br />

Jost, notamment responsable de la formation professionnelle à<br />

l’UPSA. Les jeunes sont le plus souvent influencés par leurs parents<br />

ou leur famille. « Les garagistes font leur possible pour satisfaire<br />

leurs clients. Leur clientèle constitue ainsi un bon moyen de trouver<br />

des apprentis », complète Manuela Jost. Après une première découverte<br />

de l’atelier, du showroom et des collaborateurs, la question des<br />

travaux que le jeune peut effectuer se pose rapidement. Comment<br />

pouvons-nous intégrer les stagiaires dans le quotidien du garage ?<br />

C’est la raison pour laquelle l’UPSA a créé le guide « Stage d’orientation<br />

», téléchargeable gratuitement.<br />

Déroulement d’un stage d’orientation selon le guide.<br />

Il est tout d’abord important de rappeler que les portes du garage<br />

sont toujours ouvertes aux stagiaires. « Il est conseillé de contacter<br />

les services d’orientation professionnelle cantonaux et les écoles. Les<br />

après-midi d’information <strong>–</strong> parfois organisés par l’orientation professionnelle<br />

<strong>–</strong> incluant des visites d’entreprise sont en outre des opportunités<br />

passionnantes », estime Manuela Jost.<br />

Si un jeune a manifesté son intérêt pour une journée ou un stage<br />

d’orientation, il doit recevoir en amont les principaux documents relatifs<br />

à l’entreprise. « Si tout se passe bien, il est intéressant d’organiser<br />

un stage de préapprentissage et de définir un profil d’exigences<br />

pour le garage », complète Manuela Jost. Les tâches qui peuvent<br />

être confiées au stagiaire en préapprentissage ainsi que divers<br />

conseils pour le suivi des élèves sont disponibles sur metiersauto.ch.<br />

Manuela Jost : « Je conseille par ailleurs aux formateurs professionnels<br />

de suivre le cours ‹Sélection des apprentis› afin d’approfondir le<br />

sujet en une journée. »<br />

À ce propos, le test d’aptitude de l’UPSA permet de définir quelle formation<br />

de base technique convient à l’apprenti : agvs-eignungstest.ch. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

autoberufe.ch/fr/schnuppertagebuch<br />

De nouveaux projets en vue?<br />

Vous aimeriez vendre votre garage<br />

ou votre station-service?<br />

Si vous souhaitez régler votre succession, disposer de plus de liquidités ou<br />

utiliser votre objet en qualité de locataire et non de propriétaire <strong>–</strong> vous êtes la<br />

personne qu’il nous faut.<br />

Contactez-nous sans engagement. Nous nous ferons un plaisir de vous soutenir.<br />

Médias UPSA | Réf. AI-<strong>11</strong>/18<br />

Flurstrasse 50 | 8048 Zurich<br />

RZ_TERRASTAR_Anzeige_AutoInside_187x85_f.indd 2 09.08.18 10:44<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>65


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

UPSA Business Academy<br />

NOVEMBRE<br />

Occasionsmanagement<br />

Ausstellung sowie Präsentation der<br />

Occasionen und die Erarbeitung des<br />

gesamten Eintauschprozesses sind<br />

genauso Gegenstand dieses Kurses wie<br />

das Bestandsmanagement von Occasionen.<br />

Weiter stehen eine dynamische Preisstrategie<br />

anhand von Beispielen auf den<br />

Internetplattformen sowie das Gewinnen<br />

und die Pflege von CRM-Kunden auf<br />

dem Programm.<br />

> > 7. November <strong>2018</strong>, Bern<br />

Séminaire de gestion des occasions<br />

Exposer et présentater des occasions,<br />

élaborer toute la procédure de reprise,<br />

gérer les stocks de véhicules d’occasion,<br />

montrer et élaborer une stratégie tarifaire<br />

dynamique à l’aide d’exemples sur les<br />

plates-formes Internet, gagner et fidéliser<br />

les clients de CRM.<br />

> > 8 novembre <strong>2018</strong>, Paudex<br />

Chefsache! Workshop<br />

Mitarbeitergespräche<br />

Für Führungsverantwortliche, TIPP!<br />

die ihre Mitarbeitergespräche<br />

effizienter und erfolgreicher gestalten<br />

wollen und bereit sind, sich intensiv<br />

mit der wirksamen Mitarbeiterentwicklung<br />

auseinanderzusetzen.<br />

> > 13. November <strong>2018</strong>, Bern<br />

Finanzielle Führung in Garagenbetrieben<br />

Kennen Sie die Finanzzahlen in Ihrem<br />

Unternehmen und wissen Sie, wie Sie diese<br />

beurteilen müssen? Dieser Kurs richtet sich<br />

an Inhaber, Geschäftsführer und Finanzverantwortliche<br />

von Garagenbetrieben, die<br />

ihre Kompetenz in Finanz- und Controlling-<br />

Fragen auffrischen oder vertiefen wollen.<br />

Sie lernen wichtige Finanzentscheide im<br />

Betrieb zu beurteilen, vorzubereiten und<br />

durchzuführen.<br />

> > 14. November <strong>2018</strong>, Bern<br />

Direction financière dans les garages<br />

Connaissez-vous les indices financiers de<br />

votre entreprise et savez-vous comment<br />

vous devez les évaluer ? Ce cours s’adresse<br />

aux propriétaires, directeurs et responsables<br />

financiers de garages souhaitant rafraîchir<br />

ou approfondir leur compétence sur<br />

les questions de controlling et financières.<br />

Ils apprennent à évaluer, préparer et réaliser<br />

les décisions financières importantes<br />

dans l’entreprise.<br />

> > 20 novembre <strong>2018</strong>, Paudex<br />

Video-Training im Autoverkauf<br />

> > 23. November <strong>2018</strong>, Bern<br />

> > 7. Februar 2019, St. Gallen<br />

Facebook, Xing, Twitter und WhatsApp im<br />

Autoverkauf<br />

Der Workshop zeigt neuartige Möglichkeiten<br />

auf, wie die verschiedenen Plattformen<br />

eingesetzt werden können, um noch erfolgreicher<br />

zu verkaufen. Dieser Workshop ist<br />

speziell für die Automobilbranche konzipiert.<br />

> > 26. November <strong>2018</strong>, Winterthur<br />

> > 28. Januar 2019, St. Gallen<br />

66<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

AGVS-Didaktikmodul für Berufsbildner<br />

der technischen Grundbildungen<br />

Zum Ausbilden von Nachwuchskräften<br />

gehört nicht nur technisches Know-how.<br />

Machen Sie sich jetzt fit für Ihre neuen<br />

Lernenden, damit Sie gemeinsam Vollgas<br />

geben können.<br />

«Lernende selektieren»<br />

> > 27. November <strong>2018</strong>, Winterthur<br />

> > 10. Januar 2019, Goldau<br />

«Die Instrumente der neuen Bildungsverordnung<br />

kompetent einsetzen»<br />

> > 8. Januar 2019, Goldau<br />

DECEMBRE<br />

Steigerung der Produktivität und<br />

Rentabilität im Aftersalesgeschäft<br />

> > 12. Dezember <strong>2018</strong>, Bern<br />

Basisseminar für Automobil-<br />

Verkaufsberater/innen<br />

> > 14. bis 25. Januar 2019, Bern<br />

Facebook, Xing, Twitter et WhatsApp<br />

dans la vente automobile<br />

L’atelier montre de nouvelles possibilités<br />

pour utiliser ces différentes platesformes<br />

afin de vendre encore plus efficacement.<br />

Cet atelier est spécialement<br />

conçu pour la branche automobile.<br />

> > 13 mai 2019, Yverdon<br />

Formation vidéo dans la vente automobile<br />

mise en œuvre pratique et simple<br />

Cet atelier est spécialement conçu<br />

pour la branche automobile. L’accent<br />

est mis sur les points suivants : les<br />

idées, la production et l’utilisation de vidéos<br />

dans la vente automobile.<br />

> > 24 juin 2019 à Yverdon<br />

Modules didactiques de l’UPSA<br />

pour formateurs professionnels des<br />

formations initiales techniques<br />

Il ne faut pas que du savoir-faire<br />

technique pour former la relève.<br />

Préparez-vous dès maintenant pour<br />

être prêts à encadrer vos nouvelles<br />

personnes en formation afin de pouvoir<br />

foncer ensemble.<br />

« Utiliser avec compétence<br />

les instruments des nouvelles<br />

ordonnances de formation »<br />

> > Printemps 2019 à Yverdon<br />

Diese und weitere interessante Themen<br />

finden Sie online in der Business Academy.<br />

Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres,<br />

dans la Business Academy en ligne.<br />

JANVIER<br />

Formation turbo pour vendeur auto<br />

> > 21 janvier au 1 er février 2019, Paudex<br />

Die Kurse sind in der jeweiligen Kurssprache ausgeschrieben.<br />

Les cours sont proposés dans<br />

la langue correspondante. D’autres cours seront<br />

proposés ultérieurement. Mise à jour sur<br />

agvs-upsa.ch, Rubrik :<br />

agvs-upsa.ch.<br />

Berufsbildung/AGVS Business Academy<br />

FIGAS <strong>–</strong> Votre professionnel de la branche<br />

professionnel <strong>–</strong> discret <strong>–</strong> personnel<br />

FIGAS<br />

CP MOBIL, la caisse de pensions pour UPSA ASTAG 2roues Suisse USIC<br />

Fiduciaire de la Branche<br />

• Tenue de comptabilités<br />

• Conseil lors de la clôture des comptes<br />

• Révisions ordinaires et restreintes<br />

• Etablissement et vérification de décomptes TVA<br />

• Conseil fiscal et établissement de déclarations<br />

fiscales<br />

• Assistance en cas de fondation, réorganisation,<br />

assainissement et liquidation d‘entreprises<br />

• Conseil d‘entreprises et conseil financier<br />

• Prestations d‘encaissement<br />

• Comptabilité des salaires<br />

NOUS CONNAISSONS<br />

LA BRANCHE. PROFITEZ-EN.<br />

Les membres UPSA ont la chance,<br />

grâce à la CP MOBIL,<br />

de disposer en quelque sorte<br />

de leur propre caisse de pensions.<br />

FIGAS Fiduciaire de la branche automobile suisse SA<br />

Mühlestrasse 20 | 3173 Oberwangen<br />

Téléphone +41 31 980 40 50 | www.figas.ch<br />

Une entreprise du groupe OBT<br />

CP MOBIL Tél. +41 (0)31 326 20 19 pkmobil.ch<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>67<br />

91x131mm_AGVS_rot_fr.indd 1 24.08.18 08:37


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Formation initiale et continue dans la branche<br />

automobile : événements régionaux à venir<br />

LEHRGANG FAHRZEUGRESTAURATOR<br />

Die Lehrgänge starten 2019:<br />

Fachrichtung Automobiltechnik<br />

Fachrichtung Carrosseriespenglerei<br />

Fachrichtung Carrosserielackierei<br />

> > fahrzeugrestaurator.ch<br />

AARGAU<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Informationsabend:<br />

Dienstag, 13. November <strong>2018</strong><br />

Kursstart 2019: Mittwoch, 4. September<br />

Ort : Weiterbildungszentrum Lenzburg<br />

> > wbzlenzburg.ch<br />

BERN<br />

Workshops «Berufswelt<br />

Automobil & Transport»<br />

Laden Sie interessierte Jugendliche und<br />

Eltern zu uns ein, um rund 18 Berufsbilder<br />

rund um die Mobilität kennenzulernen.<br />

Mittwoch, 14. November <strong>2018</strong><br />

Ort: Mobilcity Bern<br />

> > fokus-technik.ch<br />

Radar <strong>–</strong> deine Zukunft,<br />

deine Weiterbildung, deine Karriere<br />

Komm vorbei und informiere dich über das<br />

breite Weiterbildungsangebot in der Autobranche<br />

und deine möglichen nächsten<br />

Schritte. Die Profis vom AGVS zeigen die<br />

verschiedenen Wege auf und helfen dir, auf<br />

die Karriereleiter aufzuspringen und deine<br />

Zukunft selbst in die Hand zu nehmen.<br />

Infoabend und Apéro: 15. November <strong>2018</strong>,<br />

Mobilcity in Bern<br />

> > mechanixclub.ch/radar/<br />

Kundendienstberater/in im Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang: Mittwoch, 30. Januar 2019<br />

Ort: Gewerblich-Industrielle Berufsschule<br />

Bern (GIBB)<br />

> > gibb.ch/weiterbildung<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Start Lehrgang: Mittwoch, 14. August 2019<br />

Ort: GIBB<br />

Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang: Freitag, 16. August 2019<br />

Ort: GIBB<br />

Werkstattkoordinator/in im<br />

Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang: Freitag, 16. August 2019<br />

Ort: GIBB<br />

Automobil-Verkaufsberater/in<br />

Infoabend: Donnerstag, 21. März 2019, 18 Uhr<br />

Start Lehrgang: August 2019<br />

Ort: Mobilcity Bern<br />

> > agvs-upsa.ch<br />

CHUR / ZIEGELBRÜCKE<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Lehrgangsstart: August 2020<br />

ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur<br />

> > ibw.ch<br />

HORW<br />

Automobildiagnostiker<br />

und Automobil-Werkstattkoordinator<br />

Start Vorbereitungskurs: August 2019<br />

Ort: AGVS Ausbildungszentrum Horw<br />

Infoabend: Mittwoch, 12. Dezember <strong>2018</strong><br />

> > agvs-zs.ch<br />

ST. GALLEN<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Neu mit Einführungstagen<br />

Infoabend: Mittwoch, 23. Januar 2019<br />

Lehrgangsstart: August 2019<br />

Ort: AGVS Ausbildungszentrum St. Gallen<br />

Informationsabend: siehe Website<br />

> > agvs-abz.ch<br />

THURGAU<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Lehrgangsstart: August 2019<br />

Ort : Gewerbliches Bildungszentrum Weinfelden<br />

Informationsabende:<br />

Mittwoch, 14. November <strong>2018</strong>, 19 Uhr<br />

Mittwoch, 13. März 2019, 19 Uhr<br />

> > gbw.ch<br />

WINTERTHUR<br />

Informationsanlass Weiterbildungen im<br />

Automobilgewerbe<br />

Montag, 25. Februar 2019, 19 Uhr<br />

Ort : Schweizerische Technische Fachschule<br />

Winterthur (STFW)<br />

> > stfw.ch/info<br />

68<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


PROFESSION ET CARRIÈRE<br />

Kundendienstberater/in im Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang: <strong>11</strong>. Januar 2019<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/akb<br />

Automobil-Verkaufsberater<br />

Start Lehrgang: 20. August 2019<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/aavb<br />

Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang: 21. August 2019<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/abwa<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

und Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />

Start Lehrgang: 2./3. September 2019<br />

Ort: STFW<br />

> > stfw.ch/ad<br />

> > stfw.ch/adwo<br />

ZÜRICH<br />

Infoabende Automobiltechnik<br />

Donnerstag, 15. November <strong>2018</strong><br />

Montag, 10. Dezember <strong>2018</strong><br />

Ort: TBZ Zürich<br />

> > tbz.ch<br />

Betriebswirt im Automobilgewerbe<br />

Start: 23. August 2019, berufsbegleitend,<br />

jeweils freitags<br />

Ort: TBZ Zürich<br />

Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />

Start: 16. September 2019, berufsbegleitend<br />

(montags ganztägig sowie dienstag- und<br />

donnerstagabends)<br />

Ort: TBZ Zürich<br />

Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />

mit Zertifikat AGVS<br />

Start: 16. September 2019, berufsbegleitend<br />

(montags ganztägig sowie dienstag- und<br />

donnerstagabends)<br />

Ort: TBZ Zürich<br />

ROMANDIE<br />

Brevet fédéral de conseiller de vente<br />

en automobile<br />

Séance d’information :<br />

5 novembre <strong>2018</strong>, 18 h<br />

Prochaine session :<br />

1 er mai 2019 <strong>–</strong> 25 novembre 2020<br />

Localité : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session :<br />

Janvier 2019<br />

Cours du jour : le mercredi<br />

(dernier semestre le mardi)<br />

Localité : Centre de formation UPSA-Vaud,<br />

Yverdon<br />

> > formation.upsa-vd.ch<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session : novembre 2019<br />

Centre de formation UPSA Genève<br />

> > formation-upsa-ge.ch<br />

Diplôme fédéral de gestionnaire<br />

d’entreprise de la branche automobile<br />

Prochaine session :<br />

mars 2019 <strong>–</strong> juillet 2021<br />

Localité : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

VALAIS<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session : automne 2019<br />

Localité : Ecole Professionnelle Technique<br />

et des Métiers (EPTM), Sion<br />

> > formationcontinuevalais.ch<br />

Coordinateur d’atelier automobile<br />

Prochain session : automne <strong>2018</strong><br />

Localité : EPTM Sion<br />

TESSIN<br />

Corso preparatorio all’esame per<br />

Meccanico diagnostico d’automobili<br />

Serata informativa: mercoledì,<br />

28 novembre <strong>2018</strong>, 20:00<br />

Sede dei corsi: Centro di formazione<br />

professionale UPSA, Biasca<br />

> > upsa-ti.ch<br />

Les sections nous informent<br />

Pour une publication dans <strong>AUTOINSIDE</strong>,<br />

envoyez-nous vos informations sur les événements<br />

et formations à venir<br />

dans la branche automobile à l’adresse<br />

myfuture@agvs-upsa.ch.<br />

Vous trouverez les informations relatives à toutes<br />

les formations continues sur<br />

www.agvs-upsa.ch/fr/formation/formation-<br />

professionnellesuperieure<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>69


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Auto Zürich<br />

« La vente de voitures est une<br />

chose qu’il faut vivre »<br />

L’Auto Zürich ouvrira ses portes le 8 novembre et célébrera cette année ses 30 ans d’existence. Karl Bieri, qui trouve le<br />

juste équilibre entre différents intérêts en tant que conférencier et diplomate, en est membre de la première heure. Outre<br />

un nombre stable de visiteurs, l’essentiel à ses yeux est que les concessionnaires exposants saisissent l’opportunité de<br />

vendre des véhicules. Reinhard Kronenberg, rédaction<br />

La dernière fois que vous avez juré ? Karl Bieri rit : « Je jure de temps<br />

en temps. Après tout, je viens de la branche automobile ! » Ce qui l’énerve<br />

par-dessus tout, c’est de ne pas recevoir de réponse raisonnable<br />

à une question, ou que celle-ci arrive trop tard et que cela entrave la<br />

progression de travaux urgents. Et beaucoup de choses sont urgentes :<br />

les préparatifs de l’Auto Zürich sont dans la dernière ligne droite et l’organisation<br />

bat son plein.<br />

Les jours filent et Karl Bieri est toujours sur la brèche. Il fonce à plein<br />

régime vers le 8 novembre, avec sa femme Doris pour copilote. Le couple<br />

organise depuis des années le plus grand salon automobile de Suisse<br />

après celui de Genève. Ils sont comme une équipe de rallye : il conduit,<br />

mais c’est elle qui lui indique la direction. Comme dans la plupart des<br />

couples, en fait.<br />

« Laissons le marché décider »<br />

« Bieri passe au vert », disait-on dans son dos lorsqu’il a proposé il y a<br />

15 ans de présenter, outre des véhicules à essence ou diesel, une palette<br />

aussi vaste que possible de systèmes de propulsion à l’Auto Zürich. Assis<br />

à son bureau, il constate aujourd’hui qu’il a pris la bonne décision : « Ce<br />

sont les consommateurs, et donc le marché, qui doivent décider. » Depuis<br />

des années, il conduit lui-même un véhicule au gaz naturel. « Ça n’a<br />

pas toujours été sexy », dit-il en évoquant la Fiat 500 qu’il conduisait il y<br />

a des années et qu’il avait « transformée pratiquement lui-même. »<br />

Mais les temps changent ici aussi. Avec l’Audi A3 qu’il conduit aujourd’hui,<br />

il n’a remarqué aucune différence, à part en ce qui concerne<br />

la distance : grâce à deux réservoirs, la voiture peut parcourir 1200 km,<br />

ce qui est énorme. Ce ne sont pas les uniques chevaux dont il se sert,<br />

indique-t-il en montrant le mur derrière son bureau, qui arbore la silhouette<br />

d’un cheval cabré.<br />

À 67 ans, il en a encore sous le capot<br />

Quiconque s’entretient avec Karl Bieri abordera tôt au tard le sujet de<br />

la voiture. « Ça a toujours été comme ça », dit-il. Enfant, il savait déjà qu’il<br />

travaillerait dans le monde de l’automobile. Avec pour conséquences<br />

un apprentissage commercial auprès de Binelli & Ehrsam, des séjours<br />

en France, en Angleterre et aux États-Unis, puis la responsabilité de<br />

« La mobilité va conserver<br />

son importance. »<br />

Karl Bieri, président de l’Auto Zürich.<br />

70<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

cinq garages et d’activités de leasing chez Franz SA. Vint ensuite l’Auto<br />

Zürich.<br />

Karl Bieri en a d’abord été membre fondateur et membre du comité,<br />

avant de contribuer à son succès en tant que président. Il l’organise toujours<br />

à ce jour. Combien de temps encore, il ne le sait pas. Mais pour un<br />

homme de 67 ans, il en a encore sous le capot. Par ailleurs, l’Auto Zürich<br />

est son enfant. Et ça n’est pas facile de lâcher son enfant.<br />

Aimerait-il encore aujourd’hui travailler au niveau opérationnel dans<br />

la branche automobile ? Il fronce les sourcils et met en ordre ses pensées,<br />

comme les chemises plastiques sur son bureau : « La mobilité va<br />

conserver son importance », il en est convaincu. C’est déjà une bonne<br />

nouvelle. Toutefois, Karl Bieri voit des changements, surtout lorsque leur<br />

motivation est politique, arriver dans les villes. Les offres de Mobility<br />

combinées à l’autopartage contribuent à ce que de moins en moins de<br />

personnes possèdent leur propre véhicule.<br />

Par ailleurs, l’augmentation du prix des logements dans les villes entraîne<br />

les citadins à la campagne, d’où ils font la navette avec leur voiture<br />

pour se rendre au travail. Dans l’ensemble, le futur est clair pour Karl<br />

Bieri, mais il reste tout de même quelques zones d’ombre. Et ce, également<br />

parce que certaines évolutions lui « donnent vraiment à réfléchir ».<br />

Le fait que les constructeurs exercent une pression permanente sur le<br />

commerce et qu’ils pensent pouvoir se passer des concessionnaires en<br />

est un exemple. Ou encore la pression de devoir investir toujours plus<br />

tout en réalisant toujours plus d’économies.<br />

« Vivre la vente de voitures »<br />

La pression que subissent les constructeurs eux-mêmes est notamment<br />

perceptible au Salon international de l’automobile de Genève, auquel<br />

les grandes marques comme Ford, Volvo et Opel n’assistent pas.<br />

Karl Bieri le déplore, mais pour lui l’Auto Zürich n’est pas confronté au<br />

même défi, qui consiste à devoir se réinventer dans les faits.<br />

Pour Karl Bieri, les différences entre l’Auto Zürich et le Salon de l’auto<br />

de Genève sont évidentes : à Zurich, on expose ce qui est déjà sur le marché,<br />

ou ce qui le sera prochainement. Et les visiteurs peuvent prendre<br />

place dans (presque) tous les véhicules. En outre, la numérisation a été<br />

reconnue comme un thème à part entière de la branche automobile à<br />

Zurich et intégrée de manière fixe au programme il y a trois ans.<br />

En <strong>2018</strong>, cet aspect sera encore développé en collaboration avec Euronics<br />

et Samsung. Genève ne mettra en œuvre un concept similaire qu’en<br />

2019. Mais la plus grande différence est la suivante : l’Auto Zürich est<br />

un événement commercial sous forme d’exposition destiné à conclure<br />

des affaires. Les leads, les contacts commerciaux concrets et les manifestations<br />

d’intérêt du public qui mènent ultérieurement à des ventes,<br />

sont encore plus importants. Karl Bieri ne cache pas son incompréhension<br />

quant au fait que tous les exposants n’aient pas découvert par euxmêmes<br />

cette valeur et qu’ils ne l’utilisent pas en conséquence. « La vente<br />

de voitures est une chose qu’il faut vivre », déclare-t-il.<br />

Organisateur, showman, diplomate<br />

Tout au long de l’année, Karl Bieri jongle entre différents rôles, et tout<br />

particulièrement ces jours : il est organisateur, showman, diplomate.<br />

Mais diplomate avant tout, car il s’agit de trouver le juste équilibre entre<br />

des exigences parfois très différentes : entre les importateurs, les petits<br />

et les grands exposants, entre l’offre actuelle et celle à venir, mais aussi<br />

entre un public critique et les fans de voiture. Et surtout entre le Karl<br />

Bieri qui, en tant que visage de l’Auto Zürich, est au centre de l’attention<br />

et le Karl Bieri que les feux de la rampe intimident. <<br />

Une fête pour tous les sens et tous les moteurs : l’Auto Zürich célèbre l’expérience<br />

automobile. Photo prise en 2017 (photo Auto Zürich)<br />

Auto Zürich Car Show :<br />

32 e édition<br />

Du 8 au <strong>11</strong> novembre, le traditionnel Auto Zürich, le plus<br />

grand salon automobile de Suisse alémanique, se tiendra à<br />

la place de foires de Zurich.<br />

Durant les quatre jours du salon, près de 60 000 visiteuses et visiteurs<br />

afflueront dans les sept halles d’exposition de l’Auto Zürich à la<br />

place de foires de Zurich, à Oerlikon. Outre de nouveaux modèles de<br />

voitures, le démarrage du Sauber F1 Team sera cette année encore un<br />

des moments forts du salon. Pour la troisième fois déjà, le CE Trend-<br />

Tour fera partie du salon. De grandes marques comme Samsung, LG<br />

et bien d’autres y montreront leurs nouveautés et le degré de fusion<br />

actuel entre l’électronique de divertissement et l’automobile. Le salon<br />

automobile de Zurich ne réunit pas seulement divers garagistes provenant<br />

des environs et d’un peu plus loin, mais offre également la<br />

possibilité à l’Association Suisse de l’Industrie Gazière de présenter à<br />

un large public les opportunités de la mobilité CNG.<br />

À propos : en tant que partenaire du salon, AutoScout24 tire au<br />

sort des entrées gratuites sur le site Internet de l’Auto Zürich <<br />

Assainissement<br />

de votre élévateur<br />

à une colonne<br />

500x éprouvé<br />

Plus d’informations sur :<br />

auto-zuerich.ch<br />

Est-ce que votre pont<br />

élévateur pneumatique <strong>–</strong><br />

hydraulique vous pose<br />

des problèmes?<br />

Nous vous proposons<br />

la solution idéale<br />

et économique<br />

Gouchertweg 2<br />

3252 Worben bei Biel<br />

Tél. 032 384 39 17<br />

Fax 032 384 03 69<br />

info@gesag.ch<br />

www.gesag.ch<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>71


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

WLTP et étiquette-énergie<br />

Ça bouge<br />

à Berne<br />

Nouveau procédé de mesure des gaz d’échappement,<br />

adaptation des valeurs cibles de CO 2<br />

, conséquences<br />

pour l’étiquette-énergie : il se passe des choses sur le<br />

plan politique autour de l’efficience énergétique et des<br />

émissions des véhicules. Explications. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Préparation des véhicules de test dans le « laboratoire d’émissions » du constructeur automobile Volvo (photo mise à disposition).<br />

Depuis début septembre de cette année, toutes les voitures de<br />

tourisme neuves importées en Suisse doivent disposer de valeurs de<br />

mesure WLTP. Le WLTP, ou « Worldwide Harmonized Light-Duty<br />

Vehicles Test Procedure », est introduit progressivement au sein de<br />

l’Union européenne et en Suisse depuis un an. La réception par type<br />

et la mise en circulation sont déjà effectuées selon ce procédé pour de<br />

nombreux modèles.<br />

Parallèlement, à partir de 2020, la valeur cible pour les émissions de<br />

CO 2<br />

baissera progressivement de 130 g/km à 95 g/km pour les voitures<br />

de tourisme neuves, tant dans l’Union européenne qu’en Suisse, et un<br />

objectif de 147 g/km s’appliquera en outre aux véhicules utilitaires légers.<br />

Ces valeurs cibles seront valables dans tous les États membres<br />

de l’UE et différents marchés automobiles s’équilibreront ainsi mutuellement,<br />

tandis que les importateurs suisses d’automobiles devront<br />

atteindre ces objectifs seuls.<br />

Révision de l’étiquette-énergie<br />

L’étiquette-énergie s’adaptera progressivement au WLTP. Ainsi,<br />

en2019, les valeurs dites NEDC 2.0 y figureront déjà : il s’agit de valeurs<br />

mesurées au moyen du WLTP, qui sont ensuite converties en valeurs<br />

NEDC. « En raison du passage à la nouvelle procédure de mesure en<br />

Europe, la plupart de ces données, qui sont nécessaires à la répartition<br />

en catégories, ne seront disponibles qu’au second semestre. C’est la raison<br />

pour laquelle les valeurs de l’étiquette ne seront publiées que d’ici le<br />

31 décembre <strong>2018</strong>, et non en milieu d’année comme d’ordinaire. Ces valeurs<br />

s’appliqueront alors directement dès le 1 er janvier 2019 », explique<br />

Markus Peter, responsable Technique et environnement à l’UPSA. Le<br />

passage complet de l’étiquette-énergie aux valeurs WLTP s’effectuera en<br />

2020. Par ailleurs, d’autres modifications concernant la portée, les bases<br />

de calcul et l’apparence de l’étiquette-énergie font l’objet de discussions<br />

en ce moment. Comme aujourd’hui, les voitures actuellement commercialisées<br />

seront réparties en sept catégories de taille égale (de A à G),<br />

et les avancées techniques ainsi prises en compte. Le nouveau calcul<br />

annuel se fonde sur les réceptions par type suisses.<br />

Nouvelles limites de catégories annuelles<br />

Le calcul annuel de l’émission moyenne de CO 2<br />

sera également<br />

conservé. Comme indiqué plus haut, les nouvelles valeurs pour 2019<br />

n’ont été exceptionnellement déterminées qu’au 30 septembre <strong>2018</strong>,<br />

et elles seront communiquées au plus tard le 31 décembre <strong>2018</strong>. Pour<br />

2020, les nouvelles valeurs seront à nouveau, comme de coutume, déterminées<br />

au 31 mai (date de référence), communiquées au plus tard le<br />

31 juillet 2019 et mises en vigueur le 1 er janvier 2020. Seules les valeurs<br />

NEDC 2.0 serviront de base à la définition des limites des catégories de<br />

l’étiquette-énergie 2019.<br />

La transition à l’épreuve de la pratique<br />

Ainsi, les voitures de tourisme neuves immatriculées dès le 1 er janvier<br />

2019 et qui ont fait l’objet d’une réception par type selon le WLTP<br />

seront classées correctement et les distorsions de l’étiquette-énergie des<br />

voitures de tourisme neuves seront en grande partie évitées. Seul un<br />

petit nombre de véhicules sera concerné par le changement des procédures<br />

de mesure : « Les véhicules WLTP/NEDC 2.0 immatriculés avant<br />

le 1 er janvier 2019 seront généralement attribués à une catégorie trop<br />

basse. Les véhicules NEDC 1.0 déjà dédouanés qui seront immatriculés<br />

après le 31 décembre <strong>2018</strong> auront tendance à être classés dans une catégorie<br />

trop élevée », indique le communiqué de presse relatif à la décision<br />

du Conseil fédéral. <<br />

72<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Questions-réponses avec auto-suisse<br />

« Les problèmes devraient être résolus rapidement »<br />

Le nouveau procédé de mesure des gaz d’échappement touche de plein fouet les constructeurs automobiles et les retards<br />

dans les livraisons de voitures neuves s’accumulent depuis l’introduction du procédé WLTP. Le directeur d’auto-suisse,<br />

Andreas Burgener, explique pourquoi les constructeurs automobiles ont été pris au dépourvu et précise quand les concessionnaires<br />

de marque peuvent s’attendre à voir le problème réglé. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Monsieur Burgener, dans le contexte du passage du procédé de<br />

mesure des gaz d’échappement NEDC au WLTP, on entend souvent<br />

parler de retards dans les livraisons de voitures neuves. Où est-ce<br />

que ça coince actuellement ?<br />

Andreas Burgener, directeur d’auto-suisse : Tous les constructeurs<br />

n’ont pas réussi à homologuer tous leurs modèles à temps, avec leurs<br />

variantes parfois nombreuses en termes de moteur et de transmission,<br />

jusqu’à la transition du 1 er septembre. Dans le sillage de l’adoption du<br />

WLTP, certaines de ces variantes ont donc été rayées de l’offre, car les<br />

homologations auraient pris trop de temps pour des modèles ne jouissant<br />

que d’une demande restreinte. Mais d’après nos informations, les<br />

problèmes devraient être résolus au cours du quatrième trimestre et<br />

les véhicules que les clients ont commandés pourront alors être livrés.<br />

Le groupe VW n’est parvenu à homologuer que la moitié de ses<br />

modèles selon le procédé WLTP à la fin du mois d’août. Qu’en est-il<br />

aujourd’hui ? Et où en sont les autres constructeurs ?<br />

Auto-suisse ne peut pas se prononcer sur ce qu’il se passe au sein<br />

des différentes marques ou chez les constructeurs.<br />

Que doit faire un constructeur, concrètement, pour la nouvelle<br />

certification de ses véhicules ?<br />

C’est devenu beaucoup plus complexe depuis l’introduction du<br />

WLTP. À présent, il faut des données concrètes de consommation<br />

pour toutes les variantes d’équipement. Certes, les constructeurs ne<br />

doivent pas tester chaque option une à une sur le banc d’essai <strong>–</strong> ce qui<br />

serait purement et simplement impossible pour la plupart des grandes<br />

marques, qui développent une multitude de variantes <strong>–</strong>, mais ils<br />

doivent au moins pouvoir présenter des calculs clairs, par exemple sur<br />

la variation de poids du véhicule. La taille des jantes et des pneus peut<br />

elle aussi influencer considérablement une valeur de consommation.<br />

« Les véhicules à hydrogène, par exemple,<br />

sont très mal classés, bien qu’ils n’émettent<br />

rien au niveau local, hormis de la vapeur<br />

d’eau. Cela va partiellement à l’encontre des<br />

objectifs de la stratégie énergétique. »<br />

Andreas Burgener,<br />

directeur d’auto-suisse.<br />

En Allemagne, l’État, les constructeurs et les concessionnaires offrent<br />

dans certains cas des primes élevées aux automobilistes qui passent<br />

d’un véhicule diesel répondant à une norme antipollution antérieure à<br />

Euro 6 à un véhicule de la dernière classe d’émission. Que pensez-vous<br />

de ces primes ?<br />

Auto-suisse n’a pas à commenter les processus politiques qui se<br />

déroulent à l’étranger. L’Allemagne, site majeur de la production automobile,<br />

est dans une tout autre situation que la Suisse. C’est pourquoi<br />

les mesures qui sont prises là-bas ne peuvent pas forcément être appliquées<br />

à notre pays et notre marché automobile.<br />

À votre avis, dans quel sens doit se développer l’étiquette-énergie<br />

pour les voitures de tourisme ?<br />

Chez auto-suisse, nous plaidons depuis longtemps déjà pour une<br />

suppression de l’étiquette-énergie, ou du moins pour une simplification<br />

drastique. En vue de la réduction des valeurs cibles absolues de CO 2<br />

pour<br />

les voitures de tourisme à partir de 2020, l’étiquette-énergie devrait nous<br />

aider à vendre des véhicules à faibles émissions, ce qui n’est pas toujours<br />

garanti à cause de la prise en compte de l’énergie nécessaire pour la production<br />

de carburant. Ainsi, par exemple, les véhicules à hydrogène sont<br />

très mal classés, bien qu’ils n’émettent rien au niveau local, hormis de la<br />

vapeur d’eau. Cela va partiellement à l’encontre des objectifs de la stratégie<br />

énergétique. Mais nous sommes en contact régulier avec l’administration<br />

et nous étudions comment nous pourrions réconcilier intelligemment les<br />

objectifs contradictoires pour la conception de l’étiquette-énergie. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>73


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Questions-réponses avec l’Office fédéral de l’énergie (OFEN)<br />

« Les concessionnaires jouent un rôle important »<br />

La modification des objectifs en matière d’émissions de CO 2<br />

et l’adoption du nouveau procédé de mesure des gaz<br />

d’échappement entraînent des changements pour l’étiquette-énergie. L’Office fédéral de l’énergie (OFEN) fera<br />

preuve de tolérance dans les contrôles pendant la phase de transition. Thomas Weiss, spécialiste de la mobilité, nous<br />

explique pourquoi. Il indique aussi comment les garagistes peuvent intégrer mieux encore l’aspect « développement<br />

durable » du CheckEnergieAuto (CEA) dans leurs entretiens avec les clients. Tatjana Kistler, rédaction<br />

Monsieur Weiss, qu’est-ce qui va changer pour les garagistes et<br />

les concessionnaires automobiles dans la gestion quotidienne de<br />

l’étiquette-énergie avec l’adoption du nouveau procédé WLTP ?<br />

Thomas Weiss, OFEN : Le WLTP fera son apparition sur l’étiquette-énergie<br />

dès le 1 er janvier 2020. En 2019, l’étiquette-énergie portera<br />

encore ce qu’on appelle les valeurs NEDC 2.0 : il s’agit de valeurs<br />

mesurées au moyen des données de consommation WLTP, qui sont<br />

converties en valeurs de consommation actuelles NEDC au moyen<br />

d’un processus standardisé. Jusqu’ici, l’étiquette-énergie<br />

était mise à disposition le<br />

1er août de l’année précédente pour l’année<br />

en cours. Cela n’est pas possible cette<br />

année, car il y a des retards dans les nouvelles<br />

homologations. L’étiquette-énergie<br />

2019 ne sera disponible qu’au début de<br />

décembre. Les catégories d’efficience<br />

énergétique seront donc elles aussi connues plus tard pour l’année<br />

prochaine. En ce qui concerne l’obligation de déclarer, en revanche,<br />

rien ne change en 2019 : l’étiquette-énergie doit toujours être bien visible<br />

pour toute nouvelle voiture mise en vente. Pendant la phase<br />

de transition, nous ferons cependant preuve d’une certaine tolérance<br />

dans les contrôles et tiendrons compte de la brièveté des délais de<br />

transition.<br />

« L’étiquette-énergie doit toujours<br />

être bien visible pour toute<br />

nouvelle voiture mise en vente. »<br />

Quels effets attendez-vous des dispositions transitoires ?<br />

Les dispositions transitoires déboucheront sur une meilleure catégorisation<br />

pour certains modèles et sur une catégorisation moins<br />

bonne pour d’autres. Nous avons adapté les bases juridiques de<br />

manière à éviter autant que possible de telles distorsions pour l’étiquette-énergie.<br />

Mais il y aura des questions et des incertitudes du côté<br />

des clients, en particulier s’ils commandent aujourd’hui un véhicule<br />

qui ne leur sera livré que l’an prochain. Dans de tels cas, les concessionnaires<br />

automobiles joueront un<br />

rôle important. Ils doivent attirer l’attention<br />

des clients sur cette situation<br />

particulière.<br />

Sur quels points subsiste-t-il un<br />

certain flou ?<br />

Tous les modèles n’ont pas encore passé<br />

au WLTP à ce jour ; certains constructeurs garent même leurs véhicules<br />

qui ne sont pas encore homologués au nouvel aéroport de Berlin. Les<br />

effets précis du WLTP sur les différents types de motorisation et les<br />

classes de véhicules ne sont par conséquent pas encore entièrement<br />

connus. Le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne<br />

a modélisé l’impact du passage au WLTP dans le cadre d’une<br />

étude. Pour le mix des ventes au sein de l’UE, les émissions de CO 2<br />

augmentent<br />

en moyenne de 21 % par rapport aux valeurs mesurées selon le<br />

NEDC. Le passage au WLTP n’a cependant pas le même impact sur tous<br />

les modèles. Du coup, on ne sait pas encore quels seront les effets sur le<br />

mix des ventes en Suisse.<br />

Thomas Weiss,<br />

spécialiste de la mobilité<br />

auprès de l’Office fédéral<br />

de l’énergie (OFEN).<br />

Le passage du procédé de mesure NEDC au WLTP aura-t-il les<br />

effets escomptés par l’OFEN en termes d’efficience énergétique ?<br />

La consommation et les émissions mesurées à l’aide du NEDC sont<br />

souvent nettement inférieures à celles enregistrées dans des conditions<br />

de conduite réelles. Or, l’écart ne cesse de croître depuis l’introduction<br />

du NEDC, en particulier ces dernières années. Le passage au WLTP doit<br />

permettre de réduire cet écart. En outre, la transparence vis-à-vis du<br />

client sera accrue. Il faudra cependant certainement encore des efforts<br />

supplémentaires pour améliorer l’efficience de la flotte des véhicules<br />

neufs. Les nombreux nouveaux produits annoncés ces dernières semaines<br />

me rendent confiant. En fin de compte, la qualité des produits<br />

est la clé du succès.<br />

Honnêtement, ne pensez-vous pas que l’industrie automobile est un<br />

peu à la traîne par rapport à la pratique souhaitée au niveau politique ?<br />

Le trafic routier est aujourd’hui responsable de 32 % des émissions<br />

de CO 2<br />

en Suisse, dont une grande partie est due aux voitures de tourisme.<br />

Dans tous les autres secteurs, les émissions ont été réduites<br />

ces dernières années, mais pas dans le trafic routier. Les émissions<br />

74<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

moyennes de CO 2<br />

des voitures neuves enregistrées en 2017, qui se<br />

sont élevées à environ 134,1 g/km, ont même légèrement augmenté<br />

par rapport à 2016 (133,6 g/km), et elles dépassent la valeur cible de<br />

130 g/km. Si l’on observe en outre l’écart croissant par rapport à la<br />

consommation réelle, on constate qu’il n’y a eu pratiquement aucune<br />

réduction réelle des émissions de CO 2<br />

pour les voitures neuves depuis<br />

2012. Or, pour atteindre les objectifs, il est indispensable de<br />

réduire les émissions de CO 2<br />

pour les voitures de tourisme et les véhicules<br />

de livraison.<br />

L’OFEN coopère avec l’UPSA, et même avec les différents garagistes,<br />

dans le domaine de l’efficience énergétique des véhicules,<br />

notamment en soutenant le CEA. Comment décririez-vous cette<br />

collaboration ?<br />

À notre avis, elle est très positive. L’UPSA est un partenaire important<br />

de la branche, jouissant d’une crédibilité élevée. À côté des<br />

effets énergétiques positifs du CEA, cette collaboration stimule aussi<br />

le dialogue entre l’OFEN et la branche. C’est très important pour atteindre<br />

les objectifs.<br />

Comment les garagistes peuvent-ils aborder efficacement le<br />

sujet de l’étiquette-énergie et du CEA avec leurs clients ?<br />

L’étiquette-énergie informe les acquéreurs de voitures neuves de<br />

manière transparente, aux points de vente, sur la consommation,<br />

les émissions de CO 2<br />

et l’efficience énergétique des modèles. Les garagistes<br />

et les vendeurs peuvent s’en servir lorsqu’ils discutent avec<br />

leurs clients. Les automobilistes qui optent pour une voiture efficiente<br />

économiseront de l’énergie et de l’argent tout au long de la<br />

durée de vie de leur véhicule. Le CEA est un instrument complémentaire.<br />

De nombreux propriétaires d’automobiles ne savent pas qu’on<br />

peut économiser de l’énergie et de l’argent en roulant, et surtout en<br />

entretenant son véhicule. Le CEA permet aux garagistes de se positionner<br />

comme des prestataires de services innovants. Les deux<br />

instruments favorisent ainsi la transparence et créent un climat de<br />

confiance à l’égard des concessionnaires automobiles.<br />

En Allemagne, de plus en plus d’interdictions de circuler sont prononcées<br />

pour les véhicules diesel qui ne respectent pas la norme<br />

Euro 6, ce qui fait que les gens se désintéressent des moteurs<br />

diesel. On observe le même phénomène en Suisse. Pour atteindre<br />

les valeurs cibles de CO 2<br />

, qui sont ambitieuses, le diesel présente<br />

pourtant toujours des avantages par rapport au moteur à essence.<br />

Comment les concessionnaires automobiles peuvent-ils appréhender<br />

cette situation ?<br />

Les nouvelles normes européennes permettent de réduire efficacement<br />

les émissions d’oxydes d’azote, très polluantes, dans des<br />

conditions de conduite réelles, y compris pour les véhicules diesel.<br />

Ces dernières années, le secteur a vu la confiance de ses clients s’effriter<br />

; il s’agit de la reconquérir. Les constructeurs fautifs doivent<br />

assumer leurs responsabilités et tirer les leçons qui s’imposent. Du<br />

côté du législateur, on fait en sorte, dans le cadre des mesures d’émissions<br />

en conditions de conduite réelles, que les valeurs limites des<br />

émissions de substances nocives soient respectées, et pas seulement<br />

sur le banc d’essai. Au sein de l’UE, le Parlement européen vient de<br />

décider d’étendre aux émissions de CO 2<br />

les mesures d’émissions en<br />

conditions de conduite réelles. <<br />

Des données de<br />

première qualité sur<br />

les véhicules, depuis la<br />

Suisse, pour la Suisse<br />

Des données sur les véhicules comme base décisionnelle:<br />

voici le cœur de notre métier. Nous répertorions dans<br />

notre base de données toutes les données relatives aux<br />

voitures, aux véhicules utilitaires et aux motos admis<br />

en Suisse qui remontent à 1980. Ceci constitue la base de<br />

notre vaste gamme des produits qui simplifient le travail<br />

quotidien de nos clients, et qui ont fait de nous le leader<br />

du marché suisse.<br />

auto-i-dat ag, Widmerstr. 73h, 8038 Zurich, tél. 044 497 40 40, fax 044 497 40 41, office@auto-i-dat.ch, www.auto-i-dat.ch


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Événement de branche d’Eurotax<br />

« Le contact personnel<br />

reste déterminant »<br />

« L’avenir est numérique », a constaté Martin Novak, Managing Director d’Eurotax Suisse et Autriche, lors du traditionnel<br />

événement de branche d’Eurotax. Le contact personnel conserve toutefois toute son importance. Sandro Compagno, rédaction<br />

M. Novak avait ainsi tendu une perche, que<br />

les champions de la valeur résiduelle Eurotax<br />

n’ont pas manqué de saisir. Roland Huwiler,<br />

directeur de l’Amag Audi Center de Lucerne,<br />

élue meilleure concession de voitures d’occasion,<br />

était leur représentant. Lorsque l’animatrice<br />

Sarah Andrina Schütz lui a demandé la<br />

recette de son succès, M. Huwiler a répondu :<br />

« Dans notre jargon, ce sont les deux critères<br />

du pricing et du speed. » Le garage essaie de<br />

publier une annonce numérique sur Autoscout24<br />

à peine 24 heures après la reprise de<br />

chaque véhicule. L’heureux gagnant n’a pas<br />

souhaité s’exprimer sur le pricing pour cause<br />

de secret commercial …<br />

Cap sur l’équilibre entre travail et<br />

vie privée<br />

Martin Nowak fait avancer la numérisation<br />

d’Eurotax avec beaucoup d’entrain. Vers l’extérieur,<br />

cette stratégie s’exprime par l’abandon<br />

de tous les produits imprimés et, à l’intérieur,<br />

par des modèles de travail modernes et<br />

flexibles. « Nous voulons améliorer l’équilibre<br />

entre travail et vie privée de nos collaborateurs<br />

», a affirmé M. Novak. Concrètement,<br />

cela signifie que travailler de la maison est<br />

non seulement toléré, mais encouragé. Les<br />

collaborateurs partagent par ailleurs leurs<br />

bureaux. L’abandon des produits imprimés<br />

permet à Eurotax d’investir dans son cœur<br />

de métier et de continuer de proposer à l’avenir<br />

à ses clients la meilleure base de données<br />

possible pour l’évaluation de véhicules ou le<br />

Martin Novak et Sarah Andrina Schütz.<br />

Fabian Cancellara parle d’innovation et de timing.<br />

calcul de réparations. M. Novak continue<br />

malgré tout de croire à l’importance du<br />

contact personnel, par exemple à la rencontre<br />

de branche analogique.<br />

L’événement bien fréquenté, qui s’est tenu<br />

à l’hôtel des séminaires et des congrès Seedamm<br />

Plaza de Pfäffikon (SZ), a été le deuxième<br />

événement de branche d’Eurotax en<br />

Suisse pour Martin Novak. L’Autrichien est<br />

également responsable de l’activité suisse depuis<br />

13 mois, période pendant laquelle il s’est<br />

familiarisé avec la Suisse, pays qu’il a appris<br />

à apprécier, dit-il, lui qui a fait l’éloge des exquises<br />

spécialités culinaires de notre pays.<br />

Des compliments bienvenus de la part d’un<br />

homme venant du pays qui a inventé la Sachertorte<br />

et l’escalope à la viennoise…<br />

Les défis de la conduite autonome<br />

Dans son exposé passionnant, Axel Berger,<br />

président de la direction de CG CarGarantie<br />

AG, s’est penché sur les véhicules autonomes<br />

et sur les conséquences pour l’assurance garantie.<br />

M. Berger estime que, dans un avenir<br />

proche, nous nous déplacerons déjà de manière<br />

autonome sur autoroute. « Supposons<br />

que je suis assis à l’arrière de la voiture autonome<br />

alors qu’un sanglier traverse la route<br />

en courant. La voiture et l’animal entrent en<br />

collision. À qui la faute ? » Il est clair que la<br />

conduite autonome est incapable de dépasser<br />

les lois de la physique. « Il faudra que nous<br />

intégrions tôt ou tard la conduite autonome<br />

dans un cadre juridique. » La numérisation,<br />

Ina Berger, Ivan Lattarullo und Tatjana Hambruch, CG GarCarantie.<br />

Le CEO d’ESA Giorgio Feitknecht, le directeur d’Autoscout Christoph Aebi et le<br />

secrétaire de la section zurichoise de l’UPSA Diego De Pedrini.<br />

76<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Axel Berger, président de la direction de<br />

CG CarGarantie AG (à g.), avec le président central<br />

de l’UPSA Urs Wernli.<br />

Compétence d’Eurotax :<br />

(de g. à dr.) Roland Strillka, Patricia Schaufelberger, Olivier Lourdin et Patrick Schneider.<br />

la fameuse quatrième révolution industrielle,<br />

est souvent qualifiée de « perturbation », un<br />

processus au cours duquel des modèles commerciaux<br />

existants sont détruits par une innovation<br />

en développement rapide. M. Berger<br />

a rassuré les quelque 250 auditrices et auditeurs,<br />

dont de nombreux garagistes : « Ce n’est<br />

pas une perturbation, mais plutôt une évolution.<br />

» Diverses technologies de propulsions<br />

coexisteront encore pendant longtemps. « La<br />

complexité ne cesse toutefois de s’accroître en<br />

conséquence. Autrefois, nous avions le mécanicien<br />

; aujourd’hui, c’est le mécatronicien<br />

d’automobiles. À l’avenir, nous aurons certainement<br />

besoin d’informaticiens dans les ateliers.<br />

» Le grand défi consiste à maîtriser cette<br />

complexité et à trouver des collaborateurs<br />

qualifiés.<br />

Les prestataires de garanties ne sont pas<br />

non plus épargnés par les défis. La question<br />

suivante occupe le devant de la scène :<br />

« Qu’est-ce qu’une réparation ? Comment différencier<br />

des travaux de maintenance de réparations<br />

? Concrètement, une mise à jour logicielle<br />

relève-t-elle de la maintenance ou de la<br />

réparation ? »<br />

Fabian Cancellara et le timing<br />

GC CarGarantie analyse les véhicules<br />

qu’elle assure à l’aide des sinistres les plus<br />

fréquents et établit les tendances dont la<br />

branche automobile tient largement compte.<br />

Les défaillances concernant le système de<br />

carburant (turbocompresseur inclus) restent<br />

les sinistres les plus fréquents (19,6 %), suivis<br />

de près par les défauts du système électrique<br />

(17,7 %). « Ces sinistres continueront de<br />

se multiplier à l’avenir », assure Axel Berger.<br />

Avant que les quelque 250 invités n’eussent<br />

fini la soirée par un délicieux cocktail dînatoire<br />

et par des discussions passionnantes,<br />

Eurotax a présenté une icône du sport suisse<br />

en la personne de Fabian Cancellara, double<br />

champion olympique et quadruple champion<br />

du monde de courses contre la montre. Le cycliste<br />

professionnel, qui s’est retiré du sport<br />

de haut niveau après sa victoire olympique à<br />

Rio de Janeiro en 2016, a consacré son exposé<br />

au « Timing, la clé de mon succès », après<br />

être monté sur l’estrade en boitant et en s’appuyant<br />

sur une béquille, des séquelles d’une<br />

triple fracture du pied dont il a été victime<br />

lors d’une chute de vélo. Il semblerait que son<br />

timing ait été quelque peu désaccordé... <<br />

Les gagnants du Prix Eurotax en<br />

page 78<br />

Marc Kessler, CEO de Quality1 AG (au c.) et Hanspeter von Rotz, directeur d’Auto Welt von Rotz à Münchwilen.<br />

Le président de l’Auto Zürich avec Mme Doris.<br />

depuis<br />

1964<br />

CORTELLINI &<br />

MARCHAND AG<br />

061 312 40 40<br />

Rheinfelderstrass 6<br />

4127 Birsfelden<br />

Le plus complet des<br />

services de réparation de boîtiers électroniques pour auto<br />

de Cortellini & Marchand AG<br />

www.auto-steuergeraete.ch<br />

Votre spécialiste 4x4<br />

Pour boîtes de vitesses, directions et essieux.<br />

www.zf.com/services/ch<br />

Vous cherchez, nous trouvons <strong>–</strong><br />

Votre service de recherche pour pièces automobiles d’occasion<br />

www.gebrauchte-fahrzeugteile.ch<br />

ZF Services Schweiz AG<br />

8604 Volketswil<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>77<br />

RZ ZFA_Ad_91x63mm_Suisse_CMYK_17<strong>11</strong>_FR_DE 16-<strong>11</strong>-2017.indd 2 16.<strong>11</strong>.17 <strong>11</strong>:32


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Les gagnants du Prix Eurotax, avec les représentants d’Eurotax et de CG CarGarantie.<br />

Prix Eurotax<br />

Catégorie « City »<br />

1. Toyota Yaris 54,5 %<br />

2. VW Polo 53,3 %<br />

3. Suzuki Swift 52,1 %<br />

Catégorie « Business »<br />

1. Skoda Octavia 53,5 %<br />

2. VW Passat 50,8 %<br />

3. Ford Mondeo 47,7 %<br />

Catégorie « SUV »<br />

1. Mercedes GLV 63,9 %<br />

2. Porsche Macan 63,6 %<br />

3. Dacia Duster 62,8 %<br />

Meilleure concession d’occasions<br />

1. Audi Amag Center Luzern<br />

2. M&G Automobile GmbH Kloten<br />

3. Autocenter Mels AG<br />

NE CONFIEZ PAS LA<br />

SÉCURITÉ AU TRAVAIL<br />

ET LA PROTECTION DE LA SANTÉ<br />

AU HASARD !<br />

La solution par branche aide plus de 2800 entreprises issues de la branche<br />

automobile et des deux roues à mettre en œuvre la directive CFST 6508<br />

consacrée à la sécurité au travail et à la protection de la santé.<br />

Nous vous fournissons les supports actuels nécessaires pour la mise en<br />

œuvre tels que des check-lists spécifiques à la branche, des cours,<br />

et bien plus encore. Informez-vous sur www.safetyweb.ch.<br />

Les membres de l‘UPSA bénéficient d’une réduction de 25% sur<br />

leurs frais d’adhésion et sur la cotisation annuelle pour la solution par branche.<br />

Solution par branche pour la sécurité au travail et la protection<br />

de la santé de la branche automobile et des deux-roues (SAD)<br />

Secrétariat, Wölflistrasse 5, case postale 64, 3000 Berne 22<br />

Numéro gratuit 0800 229 229, fax 031 307 15 16<br />

E-mail info@safetyweb.ch, www.safetyweb.ch<br />

be safe!<br />

78<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ATELIER ET SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Motion Moser<br />

Le Conseil national débat de la réintroduction<br />

des contrôles de gaz d’échappement<br />

Parmi les points à l’ordre du jour du Conseil national pour la session d’hiver, qui débute le 26 novembre, se trouve une motion<br />

intéressante pour la branche automobile suisse : les contrôles périodiques des gaz d’échappement. Sandro Compagno, rédaction<br />

La motion de la conseillère nationale<br />

vert’libérale Tiana Angelina Moser exige la réintroduction<br />

d’un contrôle périodique des gaz<br />

d’échappement pour les véhicules motorisés.<br />

Dans son intervention, la Zurichoise se réfère<br />

d’une part aux « manipulations » de certains<br />

constructeurs, qui avaient valu à l’industrie<br />

automobile de faire la une des journaux sous<br />

le titre de « scandale du diesel » dès 2015. « Le<br />

dépassement, parfois massif, des valeurs limites<br />

par les véhicules de plusieurs constructeurs<br />

engendre des risques intolérables pour<br />

notre santé et notre planète », affirme Tiana<br />

Moser dans sa motion, qui a été signée par<br />

ses collègues du Conseil national par-delà les<br />

limites des groupes, entre autres par Regula<br />

Rytz, présidente des Verts, et l’Argovien Ulrich<br />

Giezendanner, propriétaire d’une entreprise<br />

de transport et conseiller national UDC.<br />

Conseillère nationale<br />

Tiana Angelina Moser.<br />

L’intervention a été motivée par des analyses<br />

réalisées aux Pays-Bas, en Belgique, en<br />

Allemagne et en Suisse, qui ont révélé que<br />

les composants impliqués dans les émissions<br />

(logiciels ou matériels) de plus de 10 % des<br />

voitures de tourisme des classes d’émission<br />

Euro 5 et 6 ainsi que des véhicules utilitaires<br />

des classes Euro V et VI ont été manipulés ou<br />

endommagés.<br />

Selon Markus Peter, responsable Technique<br />

et Environnement à l’UPSA, les défauts<br />

se manifestent souvent insidieusement : le détenteur<br />

du véhicule ne les remarque que plus<br />

tard ou pas du tout, car il n’a pas de point de<br />

comparaison avec le fonctionnement idéal de<br />

son véhicule. « C’est pourquoi de nombreux<br />

conducteurs ne peuvent pas assumer leurs<br />

responsabilités », déclare Markus Peter, « ils<br />

doivent compter sur les professionnels ». En<br />

outre, l’activité d’entretien diminue de toute<br />

évidence en Suisse aussi. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>79


VENTE<br />

Prévisions conjoncturelles de BAK Economics<br />

Nouvelles immatriculations<br />

en baisse, chiffre d’affaires des<br />

ateliers en hausse<br />

Pour 2019, BAK Economics prévoit à nouveau un léger repli du marché des voitures neuves. Suite au niveau record<br />

des nouvelles immatriculations en 2015, l’activité voitures neuves se stabilisera à nouveau l’année prochaine autour<br />

de 308 000 unités environ. BAK Economics<br />

80<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VENTE<br />

A contrario, les garagistes suisses peuvent de nouveau s’attendre à<br />

une hausse du chiffre d’affaires dans leur atelier. L’évolution du<br />

chiffre d’affaires accusait une forte baisse depuis 2013, si bien que les<br />

ventes des garages avaient baissé de 13 %. D’après ses estimations,<br />

BAK Economics envisage un rattrapage dès l’année <strong>2018</strong>.<br />

La nouvelle réglementation de mesure des gaz d’échappement<br />

(basée sur le cycle WLTP) en vigueur depuis <strong>2018</strong> a laissé des traces<br />

visibles sur le marché des voitures neuves. Entre le début de l’année<br />

<strong>2018</strong> et la fin du mois de septembre, 6000 voitures neuves ont été<br />

immatriculées, soit 2,7 % de moins que sur la même période en 2017.<br />

Le mois de septembre a contribué à hauteur de près de 70 % à ce<br />

recul. Pour l’ensemble de l’année <strong>2018</strong>, BAK envisage un recul des<br />

nouvelles immatriculations de 1,3 %, qui passeraient à environ 310 000,<br />

pourvu que les retards dus à l’absence de licences WLTP puissent être<br />

compensés en grande partie d’ici la fin de l’année. Si tel ne devait pas<br />

être le cas, le marché risquerait une baisse de 6000 à 10 000 voitures<br />

neuves d’après BAK Economics<br />

Immatriculations de voitures de tourisme neuves, 2009<strong>–</strong>2024<br />

Par tranches de 1000 unités, MI = moyenne<br />

Source : BAK Economics, auto-suisse<br />

Évolution des prix à la consommation, T1 2010<strong>–</strong>T3 <strong>2018</strong><br />

Effets de saturation retardés<br />

La croissance exceptionnelle de l’économie suisse en <strong>2018</strong> est telle<br />

que la diminution du nombre d’immatriculations cette année est modérée<br />

et qu’elle restera en deçà des attentes. C’est pourquoi les experts<br />

de la conjoncture de BAK Economics estiment que la baisse des<br />

ventes de voitures particulières se poursuivra l’an prochain. Le<br />

contexte économique subira en outre un refroidissement significatif<br />

en 2019. Il faut s’attendre à une détente du cours de l’euro pertinent<br />

pour le commerce de voitures neuves.<br />

En <strong>2018</strong>, les incertitudes politiques dans la zone euro ont entraîné<br />

une valorisation récurrente du franc. BAK part toutefois du principe<br />

qu’elles sont temporaires et que le cours se situera à nouveau autour<br />

de 1,18 euro pour un franc en 2019. Le risque d’ajustements conséquents<br />

de prix sur le segment des voitures neuves est donc considéré<br />

comme faible. Pour l’ensemble de l’année 2019, BAK pronostique un<br />

recul des nouvelles immatriculations de 0,6 % à 308 000 unités.<br />

Détente sur le marché de l’occasion ...<br />

La thématique du diesel et des prix en forte baisse sur le segment<br />

des véhicules neufs ont fortement perturbé la conjoncture sur le<br />

marché de l’occasion. Les chiffres les plus récents laissent toutefois<br />

entrevoir une détente progressive. D’après les estimations de BAK, le<br />

marché de l’occasion devrait à nouveau connaître la croissance l’an<br />

prochain..<br />

Indice national des prix à la consommation ; indice, T4 2010 = 100<br />

Source : BAK Economics, OFS<br />

... et prix en hausse dans les ateliers<br />

L’évolution du chiffre d’affaires à l’atelier est en baisse depuis<br />

2013, en particulier à cause de la suppression depuis 2013 de l’obligation<br />

d’entretien du système antipollution pour toutes les voitures<br />

munies d’un système de diagnostic embarqué (système OBD). Depuis<br />

2013, les garagistes de la région ont enregistré une baisse de 13 % de<br />

leur chiffre d’affaires. Pour <strong>2018</strong>, BAK estime que l’effet de l’entretien<br />

du système antipollution sera, pour la première fois, plus faible que<br />

la hausse du chiffre d’affaires due à un parc de véhicules mieux garni<br />

et pronostique une augmentation du chiffre d’affaires des ateliers de<br />

1,6 %. Ce retournement de tendance se poursuivra aussi en 2019 et<br />

stimulera les ventes. <<br />

Votre spécialiste de l‘engrenage<br />

Révisions de boîtes automatiques et manuelles,<br />

boîtes de transfert, différentiels et convertisseurs.<br />

Venez découvrir notre nouvelle Online-Shop<br />

max-urech.shop<br />

6014 Luzern · Téléphone 041 259 09 59 · www.automaten-meyer.ch<br />

Simple et vaste choix<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>81<br />

s_auto_inside_f_91x63_rz.indd 1 07.02.17 18mu_ins_autoinside_shop_ohne_aktion_91x63_de_fr_dm.indd 06:57<br />

1 10.10.18 10:42


GARAGES<br />

Carex Autozubehör AG<br />

carex.ch<br />

> Accessoires haut de gamme pour SUV, vans, camionnettes et utilitaires légers<br />

pd. Un client souhaite<br />

relooker son SUV, son véhicule<br />

tout-terrain, son van ou sa<br />

camionnette pour lui donner une<br />

allure plus chic, mais aussi pour<br />

en améliorer la protection et la<br />

sécurité ? Il faut lui parler de<br />

Cobra Technology & Lifestyle !<br />

Carex Autozubehör AG propose<br />

d’élégantes pièces : petits et<br />

grands tubes de protection<br />

avant, arrière et de cabine, mais<br />

aussi hardtops et coffres rigides<br />

pour de nombreux pick-ups.<br />

Font aussi partie de<br />

l’assortiment : marchepieds et<br />

barres de protection latérales<br />

pour utilitaires légers tels que<br />

les camping-cars, le Citroën<br />

Jumper, le Fiat Ducato, le Ford<br />

Transit, le Mercedes Sprinter,<br />

l’Opel Vivaro, le Peugeot Boxer<br />

ou encore le VW T5 / T6.<br />

Comme le dit le fabricant,<br />

la gamme d’accessoires Cobra<br />

Technology & Lifestyle s’étend<br />

de « C à V » : de Chevrolet à<br />

Volvo. En termes de modèles, la<br />

gamme couvre non seulement<br />

les véhicules très demandés<br />

mais également ceux qui ne sont<br />

plus référencés dans les grilles<br />

tarifaires actuelles du fabricant.<br />

Enfin, Carex Autozubehör<br />

AG est aussi le partenaire idéal<br />

pour les jantes d’été et d’hiver :<br />

l’équipe veille à ce que les<br />

garagistes puissent relooker<br />

comme il se doit les véhicules<br />

de leurs clients. Pour les SUV,<br />

les camionnettes ou autres<br />

utilitaires légers, ils proposent<br />

aussi des jantes alu de chez Autec<br />

et Borbet, à des prix défiant<br />

toute concurrence et en qualité<br />

d’origine. <<br />

Total Lubrifiants<br />

lubricants.total.com<br />

> Nouveau partenaire d’Alltrucks Truck & Trailer Service<br />

pd. Total Lubrifiants, un<br />

fournisseur de premier plan du<br />

marché mondial des lubrifiants<br />

et Alltrucks Truck & Trailer<br />

Service, le système d’atelier<br />

de prestations de services<br />

complets, ont conclu un contrat<br />

de partenariat stratégique<br />

mondial de trois ans dont leurs<br />

clients européens pourront tirer<br />

de nombreux avantages.<br />

« En plus des huiles et des<br />

lubrifiants de qualité, nous<br />

pouvons désormais proposer aux<br />

ateliers partenaires d’Alltrucks<br />

un portefeuille sur mesure de<br />

services à forte valeur ajoutée<br />

Homer Smyrliadis, CEO & CFO Alltrucks<br />

Truck & Trailer Service (à g.) et Philippe<br />

Lavigne, Key Account Manager, Total<br />

Lubrifiants.<br />

qui élargit leur savoir-faire<br />

technique, notamment pour les<br />

services multimarques », affirme<br />

Thierry Gourault, vice-président<br />

Lubrifiants automobiles chez<br />

Total. Cela englobe des services<br />

ayant trait aux produits clés de<br />

Total, mais aussi de nombreuses<br />

formations et des prestations<br />

développées par les fabricants.<br />

« Nous soutiendrons également<br />

les ateliers grâce à un suivi<br />

personnalisé assuré par nos<br />

spécialistes », ajoute-il.<br />

L’importance du réseau<br />

Homer Smyrliadis, CEO<br />

et CFO d’Alltrucks Truck &<br />

Trailer Service, entrevoit de<br />

nombreuses opportunités pour<br />

toutes les parties prenantes<br />

dans cette coopération :<br />

« L’accord permet à Total de<br />

travailler directement avec un<br />

réseau d’ateliers qui est réputé<br />

pour son excellent service et ses<br />

compétences remarquables. »<br />

Cela montre qu’Alltrucks,<br />

fort de plus de 570 ateliers en<br />

Europe, constitue un partenaire<br />

important pour les entreprises<br />

de la branche. « Nous cherchons<br />

à soutenir nos partenaires dans<br />

tous les aspects de leur travail<br />

quotidien, ce qui fait de nous un<br />

réseau optimal pour Total dans<br />

le cadre de la mise en œuvre de<br />

sa stratégie visant les flottes<br />

d’ateliers et de véhicules utilitaires.<br />

» <<br />

Gyso AG<br />

gyso.ch<br />

> Le nouveau vernis incolore « Gyso Solar » pour une brillance en profondeur<br />

pd. Cet automne, Gyso part<br />

à la conquête de l’exigeant<br />

marché suisse de la peinture<br />

automobile avec un nouveau<br />

vernis incolore testé largement<br />

en laboratoire et dans la<br />

pratique.<br />

Avec un rapport de mélange<br />

de 2 :1 et une teneur en<br />

corps solides de 59 %, le vernis<br />

incolore « Solar » reproduit la<br />

brillance d’un clavier de piano.<br />

Et il réduit la consommation de<br />

plus d’un tiers par rapport aux<br />

vernis incolores ordinaires.<br />

L’application aisée, le polissage<br />

rapide et facile ainsi que le<br />

rapport qualité-prix imbattable<br />

feront de ce vernis incolore<br />

le préféré des peintres : Peter<br />

Moser, responsable du secteur<br />

automobile de Gyso AG, en est<br />

convaincu.<br />

Le nouveau verni incolore<br />

« Solar » répond également aux<br />

strictes exigences de l’industrie<br />

automobile en matière de<br />

protection contre les influences<br />

extérieures. <<br />

82<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GARAGES<br />

Rhiag Group Ltd<br />

expo-rhiag.com<br />

> Exposition de la maison Rhiag : une vraie rencontre familiale<br />

pd. L’exposition de la<br />

maison Rhiag s’est tenue pour<br />

la troisième fois les 28 et 29<br />

septembre. Plus de 30 exposants<br />

internationaux y ont rencontré<br />

des garagistes et des mécaniciens<br />

de toute la Suisse. Au<br />

programme, des aperçus saisissants<br />

ainsi que des discussions<br />

intéressantes.<br />

L’exposition de la maison<br />

Rhiag Group Ltd s’est révélée à<br />

nouveau un véritable succès et<br />

a attiré de nombreux visiteurs à<br />

Langenthal. Durant leur visite,<br />

garagistes et mécaniciens ont<br />

pu découvrir les tendances et<br />

les nouveautés de la branche<br />

automobile. Ils ont été conseillés<br />

de manière exhaustive par leurs<br />

concessionnaires. Au niveau de<br />

la restauration, la Rhiag a démontré<br />

un flair pour l’hospitalité.<br />

Le contact personnel fait la<br />

différence<br />

Les visiteurs professionnels<br />

ont pu profiter d’un vaste choix<br />

de délices et de rencontres<br />

conviviales sur fond d’accompagnement<br />

musical. La charmante<br />

halle du marché de Langenthal et<br />

l’accueil chaleureux ont contribué<br />

à une ambiance détendue.<br />

L’exposition de la maison Rhiag<br />

avait des allures de véritable<br />

Les organisateurs et les exposants de l’exposition de la maison Rhiag <strong>2018</strong>.<br />

rencontre familiale. Cela prouve<br />

que les relations personnelles<br />

restent la clé du succès d’un<br />

salon professionnel. Mathias<br />

Boos, Business Manager chez<br />

Tenneco : « C’est un honneur pour<br />

nous d’être considérés comme<br />

amis et même comme membres<br />

de la famille, cela me rend très<br />

fier en tant que responsable de<br />

Tenneco en Suisse. » <<br />

APERÇU DE L’ÉDITION 12 D’<strong>AUTOINSIDE</strong> <strong>–</strong> DÉCEMBRE <strong>2018</strong><br />

La prochaine édition paraîtra le 4 decembre <strong>2018</strong> et abordera les thèmes suivants :<br />

Protection au travail : la check-list<br />

Qu’il s’agisse de directives de la SUVA, de la<br />

CFST ou d’aides de la solution par branche pour<br />

la sécurité au travail et la protection de la santé :<br />

tout sur les EPI, les PERCO et les substances<br />

dangereuses dans l’entreprise.<br />

Arcanes juridiques : bon à savoir<br />

Que faire si un client ne paie pas ? Où sont les<br />

limites des directives s’appliquant aux concessionnaires<br />

? Comment optimiser ses impôts ?<br />

Des experts expliquent ce qu’il faut savoir et les<br />

actualités concernant le droit et les assurances.<br />

Le rendez-vous des garagistes<br />

Numérisation croissante, flux de données en<br />

hausse, demande de savoir-faire : l’interconnexion<br />

des véhicules s’accompagne d’un besoin de<br />

formation pour les appareils de diagnostic. Hella<br />

Gutmann invite à un contrôle pratique.<br />

Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse<br />

91 e année, <strong>11</strong> numéros en allemand et en français<br />

Tirage septembre <strong>2018</strong> certifié REMP : 12 725 exemplaires dont 9548 en allemand et 3<strong>11</strong>7 en français<br />

Éditeur<br />

Union professionelle suisse de<br />

l’automobile (UPSA)<br />

www.agvs-upsa.ch<br />

<strong>Édition</strong>s<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong><br />

Wölflistrasse 5, case postale 64<br />

CH-3000 Berne 22<br />

Téléphone : +41 (0)31 307 15 15<br />

verlag@agvs-upsa.ch, www.autoinside.ch<br />

Administration et gestion des abonnements<br />

Abonnement annuel<br />

CHF <strong>11</strong>0.<strong>–</strong> (TVA incluse)<br />

Numéro à l’unité<br />

CHF <strong>11</strong>.<strong>–</strong> (TVA incluse)<br />

Contact : Alain Kyd<br />

Téléphone : +41 (0)31 307 15 15<br />

alain.kyd@agvs-upsa.ch, www.agvs-upsa.ch<br />

S’abonner maintenant !<br />

www.agvs-upsa.ch/fr/abo<br />

Rédaction<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Téléphone : +41 (0) 43 499 19 81<br />

newsdesk@agvs-upsa.ch<br />

Rédaction : Tatjana Kistler (tki, rédactrice<br />

mobilité en chef), Sandro Compagno (sco,<br />

responsable Gestion du contenu), Reinhard<br />

Kronenberg (kro, responsable Journalisme),<br />

Sascha Rhyner (srh, rédacteur mobilité),<br />

Andreas Senger (se, domaine technologie),<br />

Jean-Philippe Pressl-Wenger (jppw, correspondant<br />

Suisse romande), Dr. Raoul Studer<br />

(rst, domaine spécial Politique).<br />

Autres articles de : Marcel Hollenstein et<br />

Corinne Druey.<br />

Conception : Robert Knopf, Christoph Pfister<br />

Commercialisation<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Contact : Erich Schlup, Key Account Manager<br />

Téléphone : +41 (0) 43 499 19 83<br />

Portable : +41 (0) 79 256 29 23<br />

vermarktung@agvs-upsa.ch<br />

Responsabilité générale<br />

Rédaction et commercialisation<br />

Georg Gasser<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zürich<br />

Téléphone : +41 (0)43 499 19 99<br />

ggasser@agvs-upsa.ch<br />

Impression / envoi<br />

galledia AG<br />

Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil<br />

www.galledia.ch<br />

Contact : Michael Rottmeier<br />

Téléphone : +41 (0)58 344 97 44<br />

michael.rottmeier@galledia.ch<br />

Réimpression ou reproduction d’articles,<br />

même partielle, uniquement avec l’accord<br />

des médias de l’UPSA. Nous déclinons toute<br />

responsabilité pour les manuscrits et les<br />

photos envoyés spontanément. L’administrateur<br />

des pages auxquelles renvoient les<br />

liens est seul responsable de leur contenu.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Novembre</strong> <strong>2018</strong>83


Commander<br />

on-line et<br />

collectionner des<br />

Happy Points.<br />

www.d-store.ch<br />

Plus simple <strong>–</strong> plus rapide.<br />

D-Store de Derendinger.<br />

D-Store, le nouveau shop on-line de Derendinger allie<br />

efficacité, rapidité et précision dans une nouvelle plateforme<br />

moderne et confortable. D-Store propose des informations<br />

techniques détaillées ainsi que des catalogues<br />

spécifiques pour la recherche des pneus, des batteries,<br />

des ampoules, des accessoires, des lubrifiants etc.<br />

La recherche de véhicules avec saisie du numéro de<br />

châssis (consultation VIN) vous permet une identification<br />

claire du véhicule avec toutes les caractéristiques<br />

d‘équipement et options au départ de l‘usine. Ainsi, la<br />

recherche par pièces détachées devient plus précise et<br />

les sources possibles d‘erreur sont réduites.<br />

Aller plus vite avec la recherche<br />

par «VIN»/no de châssis

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!