pour audio Kama- test

qui s’opposèrent à lui sans raison. C’est pourquoi nous fûmes contraints de museler nos
bouches et de nous retenir de raconter sa sainteté, son intégrité, sa pureté et sa véritable
humilité. Sa grandeur, la sagesse si élevée et si exaltée dont il faisait preuve dans la
Torah tout entière, la partie révélée comme dans la partie cachée, dans l’océan du
Talmud, des premiers et des derniers Décisionnaires, tous les secrets des perceptions
supérieures et profondes. « Aucun mystère ne lui échappe » (Daniel 4,6), rien ne lui était
inconnu et nul mystère ne le troublait – « là, tu trouveras son humilité » (Meguilah 31a).
Il fut simple, patient, plein d’endurance, intègre dans ses actions, servant Dieu avec un
don de soi hors du commun, sans connaitre le moindre répit, de jour comme de nuit. Il
ne s’interrompait ni ne se reposait jamais de son service envers le Saint béni soit-Il, avec
une sagesse et une compréhension extraordinaires comme vos yeux pourront le
constater dans ce saint livre. En effet, tous ceux qui approfondiront et auront à cœur de
se plonger dans ses paroles pourront juger à juste titre qu’il est impossible de
comprendre de telles notions avec un « ventre plein ». Il a réalisé cela au prix
d’innombrables efforts, en effectuant plusieurs milliers de jeûnes, d’un Chabat à l’autre,
et en réalisant de nombreuses mortifications, en passant beaucoup d’années à s’isoler
pour parler seul à seul avec Dieu, en multipliant les privations et en s’abstenant de
toutes les tentations du monde. Il se sanctifia lui-même par toutes sortes de saintetés.
Rabénou s’éleva et se sanctifia pour finalement parvenir au niveau le plus haut qui soit:
celui de la sainteté de la terre d’Israël, pour laquelle il sacrifia son âme en faisant le
voyage vers la terre Sainte en temps de guerre, à l’époque où des combats acharnés et
violents faisaient rage dans cette région. Nombreux furent les écueils rencontrés tout au
long de sa route. Dieu seul est témoin de cela. C’est ainsi que s’abattirent sur lui durant
cette période, de si nombreux malheurs et dangers tels que : les épidémies de la peste, à
Dieu ne plaise, qui sévissaient alors dans ce pays, durant la guerre (par l’invasion
Napoléonienne au Moyen Orient). A chaque instant il n’était jamais assuré de rester en
vie, ou de surmonter les terribles épreuves touchant son corps, son âme ou son argent,
qu’il est impossible de décrire par écrit. Mais le Saint béni soit-Il, dans Sa Miséricorde, lui
a donné la force de supporter toutes ces souffrances, chose impossible au commun des
mortels. Ces épreuves venues de toutes parts ne l’empêchèrent pas de réussir à les
traverser sain et sauf, de monter en terre d’Israël et d’en revenir sans encombre. Il
accéda ainsi aux domaines révélés comme aux domaines cachés.
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