pour audio Kama- test

tous ces mauvais traits de caractère et s’entretenir devant un Sage en Torah, c'est-à-dire
en avouant verbalement (ses fautes). Et cet érudit lui révélera et lui clarifiera le chemin
correspondant à la racine de son âme.
Or il existe trois aspects dans la manière de se rapprocher des Justes et par ces trois
aspects, tout (cela) est rectifié :
Le premier aspect s’opère lorsque l’homme voit le Juste, comme il est écrit : « Tes yeux
verront Tes Maîtres » (Isaïe 30 :20). Cette étape élimine les mauvais traits de caractère
issus des deux éléments fondamentaux : le minéral et le végétal, soit la tristesse et ses
dérivés, ainsi que les mauvaises passions. Le Juste de la génération est appelé en effet
« Mère », dans le sens qu’il « allaite » le Peuple d’Israël à la lumière de sa Torah. Et la
Torah est à ce titre désignée « lait », comme il est écrit : « Du miel et du lait coulent sous
ta langue » (Cantique 4:11). Or nous pouvons constater que, lorsque le nourrisson est
triste et léthargique, dès qu’il aperçoit sa mère, il s’éveille et s’empresse aussitôt d'aller à
sa rencontre, c'est-à-dire à la rencontre de son origine. Et nous pouvons également
constater que lorsque le nourrisson s’adonne à ses jeux futiles, bien qu’il en retire
beaucoup de plaisir, dès (l'instant où) il aperçoit sa mère, il délaisse tous ses jeux et se
précipite vers elle. Il en ressort que les deux mauvais traits de caractères liés aux deux
(premiers) éléments fondamentaux : minéral et végétal, s’éclipsent grâce au regard
porté sur le visage du Juste. Et c’est là le sens des termes de la parabole : « Il craignait
les ronces », représentant le règne végétal, « et les fossés », représentant le règne
minéral. « Et lorsqu’il trouva une torche », c’est le Sage en Torah qui brille de la lumière
de la Torah, et grâce auquel l’homme est sauvé des défauts issus des deux éléments
fondamentaux : minéral et végétal, le sauvant ainsi des ronces et des fossés.
Le second aspect s’opère par la charité que l’homme donne au Sage en Torah. En
agissant ainsi, il est préservé des mauvais traits de caractère issus des deux éléments
fondamentaux que sont l’animal et le parlant (l’humain), correspondant « aux bêtes
sauvages et brigands », c’est-à-dire : paroles futiles et orgueil, ainsi que leurs dérivés.
En effet, les paroles futiles et la médisance entraînent la pauvreté, comme le texte
biblique le relate (au sujet des délateurs) : « Car tous les gens qui en veulent à ta vie sont
morts » (Chémot 4:19), « la mort ne désignait ici que la pauvreté » (Nédarim 64b). Il est
enseigné également au sujet de l’orgueil : « Un signe d’orgueil, que la pauvreté »
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