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venez voir les merveilles de l’Eternel , le mystère de la grandeur du sage divin
Rabbi Chimon Ben Yo’haï z’al (Rachbi)
Rabbi Chimon ben Yo’haï nous a promis, que grâce à lui, la Torah ne serait pas oubliée
d’Israël. Nos sages enseignent (Chabat 138 b): « Lorsqu’ils sont entrés dans la Yéchiva
de Yavné, ils ont déclaré : « Dans le futur, la Torah sera oubliée du peuple d’Israël ».
Rabbi Chimon ben Yo’haï affirma quant à lui, que la Torah ne sera pas oubliée, en
ramenant pour preuve le verset de la Torah: «Elle ne sera pas oubliée, de la bouche de sa
descendance». Et comme l’explique le Zohar: « C’est grâce au livre du Zohar, il (le peuple
d’Israël) sortira d’exil » (Zohar II, 124 b).
Viens donc maintenant voir et comprendre les merveilles cachées de notre sainte
Torah. Car en vérité, Rabbi Chimon ben Yo’haï lui-même, est décrit en allusion dans ce
verset, qui nous assure « de la bouche de sa descendance », car en vérité dans ce verset
lui-même est caché et allusionné ce secret. C’est-à-dire que grâce à la descendance de
Yo’haï qui est Rabbi Chimon bar Yo’haï lui-même, la Torah ne sera pas oubliée car les
lettres finales des mots du verset. «kI lo(A) tichakha’H mipY zarO/Elle ne sera pas
oubliée de la bouche de sa descendance », forment les lettres: «YO’HAÏ».
C’est ce que révèle le verset, ce à quoi il fait allusion: «Car elle ne sera pas oubliée de la
bouche de sa descendance », de « sa descendance » précisément. C’est-à-dire de celui qui
se cache dans ce verset, et auquel ce verset fait allusion — le Tana Yo’haï. C’est grâce à
la descendance de Yo’haï, auquel les dernières lettres de ce verset font allusion — Rabbi
Chimon bar Yo’haï — que la Torah ne sera pas oubliée; car grâce à ce Zohar, ils
sortiront d’exil, comme nous l’avons vu plus haut.
Sache aussi, qu’un autre verset fait allusion au mystère de Rabbi Chimon lui-même.
Sache que le saint sage Rabbi Chimon correspond à: «Ir (O) vekadich Min CHemaya Na
‘hit/Un ange, un saint, descendait du ciel» (Daniel 4:10), dont les premières lettres
forment le mot « ChIMON »
« Et maintenant, il y a le fleuve jaillissant source de toutes sagesses; et même l’ange, le saint doit
puiser de lui.... » (Hayé Moharan).
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