08.04.2020 Views

Touring Avril 2020

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ÖBB<br />

Ulm–Munich en EC 113<br />

Le restaurant est déjà très fréquenté à 11 h 30,<br />

bien que la plupart des clients ne sont attablés que<br />

pour boire un verre. Le plafond argenté, le placage<br />

de bois et les fauteuils en simili cuir noir<br />

confèrent à l’intérieur un design sobre. La jeune<br />

serveuse est très vive. A peine commandé, le petit<br />

déjeuner viennois à 5 euros est déjà servi. Le petit<br />

pain semble être précuit, mais le beurre bio et<br />

surtout la confiture d’abricot de marque «d’arbo»<br />

sont de bonne qualité. Les plus grands mangeurs<br />

ne se contenteront probablement pas d’un seul<br />

petit pain, mais il existe trois autres offres de<br />

petit déjeuner plus complètes. Le café – dans ce<br />

cas un allongé – est inclus et surprend très positivement.<br />

Il provient d’une culture équitable, ce<br />

que nous fait savoir la serveuse lorsque nous lui<br />

posons la question. Cela vaut donc la peine d’en<br />

prendre une seconde tasse.<br />

Conclusion: convenable, bon petit déjeuner et<br />

excellent café.<br />

goût, et sont du niveau d’un restaurant Migros<br />

ou Coop. Pour 12,20 euros, la portion est correcte.<br />

Le vin blaue zweigelt (0,25 l pour 3,80 euros)<br />

de Basse-Autriche est également parfaitement<br />

consommable. Cependant, s’agissant du joyau de<br />

l’ÖBB, on pourrait s’attendre à un meilleur service<br />

et à un cadre plus soigné.<br />

Conclusion: la nourriture est correcte, l’ambiance<br />

et le service insuffisants.<br />

Feldkirch–Zurich en Railjet 368<br />

Le train part de Feldkirch avec un retard de plus<br />

de 40 minutes, ce qui n’est pas vraiment réjouissant.<br />

La situation ne s’améliore pas non plus<br />

lorsque l’on entre dans la voiture-restaurant car,<br />

avec ses parois grises, ses cinq tables de couleur<br />

anthracite et ses sièges en simili cuir rouge, elle<br />

ressemble à un triste Mini-Diner américain de<br />

province. De plus, elle est relativement petite<br />

pour un train longue distance. Il est plus de<br />

12 h 30 et un seul voyageur y est assis. Il n’y a pas<br />

de nappes en tissu, juste des sets de table en papier.<br />

Le serveur, un jeune homme, souhaite<br />

prendre la commande de suite, mais il ne semble<br />

pas remarquer les miettes sur la table. Lorsque<br />

nous lui demandons de la nettoyer tout d’abord, il<br />

réagit immédiatement et vaporise le dessus de la<br />

table avec un spray à l’odeur incommodante<br />

de désinfectant. Pas vraiment appétissant! Le serveur<br />

est sympathique, mais pas tout à fait à la<br />

hauteur. Il n’apporte qu’un verre pour l’eau et le<br />

vin, nous sert une soupe de goulasch en lieu et<br />

place du goulasch avec spätzle que nous avions<br />

commandé. Finalement, le repas souhaité arrive<br />

tout de même rapidement, dans un bol en plastique.<br />

La viande de bœuf et les spätzle ont bon<br />

CFF<br />

Berne–Bâle en IC 6 1060<br />

Des parois rouges à l’entrée, des cloisons en plexiglas,<br />

des chaises à un pied disposées en cercle<br />

autour de grandes tables pouvant accueillir 5 personnes:<br />

l’agencement intérieur est adorable et<br />

constituerait le cadre idéal pour le tournage d’un<br />

film des années 1970. Avant même le départ du<br />

train, la serveuse, très affairée, change rapidement<br />

toutes les nappes tachées précédemment<br />

utilisées. Le «petit» déjeuner à 9 fr. 80 se révèle<br />

abondant, avec son croissant et ses quatre<br />

tranches de pain – pain bis et pain complet –,<br />

deux portions de beurre, de la confiture et du<br />

miel, tous deux de marque Hero. Une boisson<br />

chaude est également incluse dans le service.<br />

Le cappuccino est correct et le croissant se révèle<br />

très fin. Nous faisons remarquer à la serveuse<br />

que les tranches de pain sont un peu sèches. Elle<br />

répond que le pain pour les trains partant de<br />

Berne et Bâle provient de Zurich. Mais que les<br />

CFF allaient trouver des fournisseurs régionaux.<br />

Conclusion: au petit déjeuner* déjà, les passagers<br />

sont bien servis.<br />

68 touring | avril <strong>2020</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!