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Production Maintenance n°51

L'outil GMAO sur plusieurs sites

L'outil GMAO sur plusieurs sites

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DOSSIER 35<br />

L’outil GMAO<br />

sur plusieurssites<br />

MAINTENANCE<br />

ExPO<br />

exclusif !<br />

un point sur le marché<br />

de la maintenance<br />

TEChNOlOgIEs<br />

solutions<br />

et pratiques<br />

de maintenance<br />

en zone atex<br />

n° 51 | octobre-novembre2015 | trimestriel | 20€<br />

12 18 54 68<br />

MAINTENANCE<br />

MéCANIqUE<br />

éléments<br />

de transmission<br />

et éoliennes à l’honneur<br />

PRévENTION<br />

DEs RIsqUEs<br />

répondreaux<br />

exigences de la<br />

sécurité des machines


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éditorial<br />

Les années se suivent etse<br />

ressemblent pour la maintenance<br />

Depuis larécente crise économique etindustrielle qui a<br />

frappé le monde ces dernières années et dont les conséquences<br />

ontdumal àdisparaître,laproductionindustrielle<br />

françaisen’a toujours pas–contrairementàun bonnombre de ses<br />

voisinseuropéens –retrouvéson niveau de 2007. Et la maintenance<br />

lui emboîte le pas avec des chiffres pour l’année écoulée qui ont<br />

encore du malàsortirdurouge.<br />

Olivier guillon<br />

Rédacteur en chef<br />

Àl’occasiondeson numéro de fin d’année, le magazine <strong>Production</strong><br />

<strong>Maintenance</strong> publie en exclusivitélasynthèsedel’étude menéepar<br />

l’Observatoire Réseau maintenance, brillammentrédigée parJean-<br />

Jacques Enrich, fondateur et gérant du cabinet Valouy Conseil.<br />

Lesrésultats parlentd’eux-mêmes(voir en pages12à16) et maintiennent<br />

l’idée d’un climat encore morose pour les métiers dela<br />

maintenanceetles investissements réalisés dans le secteur.<br />

Espérons néanmoins que l’avenir sourira àlamaintenance mais,<br />

comme les éditoriaux des derniers numéros ont eul’audace de<br />

prédire àlamaintenance une nouvelle année bien meilleure que<br />

la précédente, nous préférons nous abstenir cette fois-ci denous<br />

poser endevin malheureux ;cequi ne prive pas la rédaction de<br />

souhaiteràchaque professionnel de la maintenanceetaux fidèles du<br />

magazineune bonnelecture àtravers les pagesdecenuméroorné<br />

d’une maquette entièrement revisitée. Cenouvel habillage pourrait-ils’accompagnerd’une<br />

embellie pour l’avenir de la maintenance<br />

industrielle ?Nepas être trop optimiste n’interdit pasd’espérer ●<br />

envie de réagir ?<br />

@Olivier Guillon<br />

éditeur<br />

Mrjinformatique<br />

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direction :<br />

MichaëlLévy<br />

directeur de publication :<br />

JérémieRoboh<br />

rédacteur en chef :<br />

Olvier Guillon<br />

coMMercialisation<br />

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Sonia Cheniti<br />

s.cheniti@mrj-corp.fr<br />

diffusion et abonnements:<br />

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dépôtlégal : à parution<br />

périodicité : Trimestrielle<br />

numéro : 51<br />

date : Octobre-novembre2015<br />

rédaction<br />

ont collaboréàce numéro :<br />

Rabah Achemaoui<br />

(CofelyEndel – groupe Engie)<br />

Christophe Szymaniak<br />

(ifm electronic)<br />

Jean-JacquesEnrich<br />

(Valouy Conseil)<br />

Membre du réseau REPM-EMPN<br />

crédits<br />

photodecouverture:<br />

.shock (iStock)<br />

créditsphotos : iStock<br />

Toutereproduction, totale ou<br />

partielle, estsoumise à l’accord<br />

préalable de la société MRJ.<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I1


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sommaire<br />

dossier<br />

MAINTENANCE<br />

EXPO<br />

Exclusif !<br />

Un point du marché<br />

de la maintenance<br />

TECHNOLOGIES<br />

Solutions<br />

et pratiques<br />

de mantenance<br />

en zone Atex<br />

N° 51 | Octobre-Novembre2015 | Trimestriel | 20€<br />

DOSSIER 35<br />

L’outil GMAO<br />

sur plusieurssites<br />

12 18 54 68<br />

MAINTENANCE<br />

MÉCANIQUE<br />

Éléments<br />

de transmission<br />

et éoliennes àl’honneur<br />

PRÉVENTION<br />

DES RISQUES<br />

Répondreaux<br />

exigences de la<br />

sécuritédes machines<br />

Déployer l’outil gMAO<br />

34<br />

à traversune gestion multisites<br />

36 Une GMAO communepour unedizaine de sites<br />

40 Un déploiementmultisitechez Turbomeca<br />

46 Une même GMAO pour lessites suisseetfrançais de Stryker<br />

49 La suite logicielleGMAOetQHSEdeDSDSystem au service<br />

de l’industrie 4.0<br />

Actualités<br />

Entreprises &marché<br />

06 ServiceMaxorganiseson<br />

événement MaxLiveEurope à<br />

Paris<br />

06 Creative IT poursuit son chemin<br />

dans l’industrie du futur<br />

08 <strong>Maintenance</strong> en ligneA350:<br />

AFIKLM E&Mlance sonoffre<br />

de services<br />

08 ProcessVue amélioreletemps<br />

de dépannage à la centrale<br />

électrique de Drax<br />

spécial <strong>Maintenance</strong>Expo 2015<br />

10 Retour en novembredusalon<br />

100%maintenance<br />

12 ObservatoireRéseau<br />

maintenance:tendances<br />

économiques du marché de la<br />

maintenanceindustrielle…12<br />

Technologies<br />

18 Êtes-vous sûrdetout savoir<br />

sur lesatmosphèresexplosives<br />

(Atex) ?<br />

20 Un point surlezonage<br />

et le marquagedumatériel Atex<br />

26 Panorama des solutions à utiliser<br />

en zone Atex<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

en production<br />

29 La mobilité fait sa révolution dans<br />

la maintenance<br />

<strong>Maintenance</strong>des éoliennes<br />

58 Sinbad, logiciel de prévision de<br />

la fiabilité des éoliennes,sur les<br />

rails!<br />

60 La maintenance, un enjeucrucial<br />

pour l’éolien<br />

66 Fairelepari de remettre à neuf<br />

un parc d’éoliennes…66<br />

Prévention des<br />

risques au travail<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

mécanique<br />

52 Actualitésdenotrepartenaire<br />

Artema<br />

54 Mieuxconnaîtreles systèmesde<br />

transmission pourmieux<br />

lespréserver<br />

57 (Publi-communiqué)…57<br />

spécialsécurité Machines<br />

68 Sécurité desmachines,nepas<br />

en sous-estimer lesrisques<br />

70 Les sept cléspourréussir votre<br />

conceptdesécurité machine<br />

73 Conseils et bonnes pratiques en<br />

matièredeSécurité des machines<br />

Magazine<br />

78 Focus Produits…78<br />

79 Agenda…79<br />

80 Répertoiredes annonceurs<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I3


La GMAO mobile pensée pour le terrain<br />

CARL Touch bouscule les codes convenus de la GMAO mobile : Tactile, utilisable sans formation,<br />

CARL Touch fonctionne même sans réseau. Dès qu’un réseau est disponible, ilsesynchronise automatiquement<br />

avec le back office.<br />

CARL Touch assiste les techniciens lors de leurs interventions (historique maintenance, description technique des<br />

équipements, dictée vocale du compte rendu ...). Il optimise leurs déplacements (navigation outdoor etindoor) tout en<br />

assurant leur sécurité (notification entemps réel des zones dangereuses et des préventions à appliquer). CARL Touch<br />

permet d’inventorier lepatrimoine etdegérer les stocks. Ilsolde les interventions enenregistrant lasignature du client.<br />

Grâce àune saisie simple sur le terrain, les comptes rendus gagnent en pertinence, lestock évolue en<br />

temps réel etvos données de maintenance et de stock sont fiabilisées.<br />

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nos dossiers en 1clind’œil<br />

technologie<br />

solutions et bonnes pratiques<br />

en zoneatex p. 18 à 27<br />

Les activitésdeproduction et de maintenanceenzones<br />

industrielles en atmosphères explosives sont régies par une<br />

réglementation très stricte. Mais en connaissez-vous toutes les<br />

subtilités?Cefocus sur leszones Atex apporteralalumièresur<br />

lestechnologies utiles et présentes sur le marché et lesbonnes<br />

pratiques d’utilisation.<br />

management<br />

déployerl’outil de gMao<br />

à traversune gestion multisites<br />

p. 35 à 50<br />

Ce dossier consacréàla GMAOmettraenavant trois cas<br />

d’application de gestion multisites d’un parcd’équipements, et<br />

ce dans trois domaines d’activitéstrèsdifférents:l’aéronautique<br />

avec Turbomeca, le médical avec Stryker et, enfin, le monde de<br />

l’acier avec le géant ArcelorMittal.<br />

maintenance mécaniQue<br />

élémentsdetransmission<br />

et éoliennes à l’honneur p. 54 à 67<br />

Indispensables au bon fonctionnement des installations<br />

mécaniques, les élémentsdetransmission font bien souvent<br />

l’objet d’un manque de connaissance. Pourtant, ils sont très<br />

présentsdans de nombreuses machines, à commencer par les<br />

éoliennes. Alorsque de nouveaux parcs s’apprêtent à sortir de<br />

terre – et de mer –,lamaintenanceest au cœur du sujet.<br />

préVention des risQues<br />

répondreaux exigences<br />

de la sécurité des machines p. 68 à 77<br />

Comment bien respecter la loiqui encadrelasécurité des<br />

machines ?Auprogramme :trois spécialistesdonneront un<br />

aperçudumarché et lesclésderéussitedans le but d’être<br />

en conformité avec la directiveeuropéenne et d’intervenir en<br />

permanenceavecunmaximum de sécurité.<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I5


actualités maintenance expo<br />

conjoncture<br />

ObservatoireRéseau maintenance:<br />

tendances économiques du marché<br />

de la maintenanceindustrielle<br />

UNE REPRIsEENzONE EURO,<br />

MAIs UN ENvIRONNEMENT<br />

INTERNATIONAlINCERTAIN<br />

L’économie européenne, soutenue<br />

parledesserrementdes politiques<br />

budgétairesetpar les faibles taux<br />

d’intérêt, prix du pétrole ettaux<br />

de change, confirme son redémarrage<br />

malgré un environnement chahutéducôté<br />

des émergents. Cettereprise aété initiée<br />

par undécollage de la demande interne<br />

des ménages, quiapermisderegarnir un<br />

peules carnets de commandes. Mais l’environnement<br />

internationalreste délicat,avec<br />

un commerce mondialtrèsaffaibli,etdes<br />

récessions auBrésil etenRussie notamment.LaChineest<br />

entrée dans unephase<br />

de croissance moins dynamique, avec la<br />

transition délicateversunmodèledecroissanceaxé<br />

surlademande interne, dans un<br />

contextedesurcapacitésetdecorrection<br />

de bulleimmobilière. Toutefois, les autorités<br />

chinoises disposent des marges de<br />

manœuvre budgétaire et monétairepour<br />

combattreleralentissement. Reste àsavoir<br />

si l’économie nord-américainerésistera au<br />

dollar fort,comme le prédit le consensus.<br />

Les prévisions decroissance de l’économie<br />

française sont de +1,1 %en2015 et<br />

+1,5 %en2016. L’emploi se redresserait<br />

modérémentfin2015 et la progressiondu<br />

revenu disponible des ménages reprendra<br />

quelques couleurs. De plus avec uneinflation<br />

quirestera faible,les ménages enrel’équipe<br />

de l’observatoireréseau maintenance, spécialiséedans le marché de la maintenance<br />

industrielledepuis 1988, réalise chaque annéeune enquêtedeconjonctureauprès des<br />

donneursd’ordres industriels afind’avoir une vision précise de l’évolution des dépenses de<br />

maintenanceetdes budgetsdesous-traitancequi en résultent. le résultat de cestravaux est<br />

mis en perspectiveavecles prévisions macroéconomiques et sectorielles réalisées par pairconseil<br />

et lesanalyses de Valouy conseil.<br />

gistreront des gains depouvoir d’achat.<br />

Cela devrait permettre de confirmer<br />

poursuite del’expansion delaconsommation.<br />

Après des années de crise, l’investissement<br />

logement devrait entamer<br />

un rebond,initiépar les bastauxd’intérêt<br />

et le dispositif Pinel. Face àcette reprise<br />

de la demande finale, le scénario consensuel<br />

table sur àune reprise progressive<br />

de l’investissement des entreprises<br />

(besoin derenouvellement dustock de<br />

capital). Heureusement,les<br />

margesdes<br />

entreprises hexagonales<br />

ont vivement<br />

rebondi au<br />

1 er semestre 2015<br />

grâce au pétrolebon<br />

marché, àl’amélioration<br />

de l’activité, àlamodération salarialeetaux<br />

mesuresd’offreàla française<br />

(CICE, pactederesponsabilité).<br />

Les risques de remontée des taux d’intérêt<br />

(historiquement bas actuellement)<br />

sont faibles etleresteraient, malgré des<br />

niveauxdedettespubliques en proportion<br />

du PIBtoujours en hausse.Dansunenvironnement<br />

d’inflation très faible et d’excès<br />

d’épargneenzoneeuro(ou d’insuffisance<br />

de l’investissement), la BCE poursuivra<br />

sa politiquemonétaire très agressive. Les<br />

agents économiques ne seront donc pas<br />

contraints dans leurs décisions d’investissement<br />

parles conditions de financement.<br />

La reprisedelaconfiance industrielle, induite<br />

par le redressementdes carnets de commandes<br />

et la baisse descoûts desmatièrespremières,<br />

est visibleaussipourl’industriefrançaise<br />

Il est ànoter que les coûts salariaux<br />

unitaires hexagonaux progressent dorénavant<br />

moinsviteque ceux de l’Allemagne,<br />

nous permettant de retrouverunpeu de<br />

compétitivité etdevoir enfin nos parts<br />

de marchésindustrielles en zone euro se<br />

stabiliser un peu. De ce fait,lareprise de<br />

la confiance industrielle, induite par le<br />

redressement des carnets de commandes<br />

et la baisse des coûts des matières<br />

premières, est visible aussi pour l’industrie<br />

française. Face àceredressement, les<br />

anticipations d’une reprise del’investissement<br />

productif sont fondées, mais les<br />

entrepreneurs pourraient redoubler de<br />

précautionface auxincertitudes (Chine,<br />

impact du scandale Volkswagen…). Seuls<br />

des grands plans d’investissement public<br />

en infrastructures, R&D paneuropéens<br />

semblentenmesurededissiperdéfinitivement<br />

les incertitudes des entrepreneurssur<br />

leurscarnets de commandes futurs,mais<br />

les autoritéseuropéennes ne semblentpas<br />

prêtes, comme entémoignentles faibles<br />

fondspublics mobilisés dans le cadredu<br />

Plan Juncker.<br />

12 IPRODUCTION &MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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actualités maintenance expo<br />

DEs PERsPECTIvEs D’ACTIvITé DE l’INDUsTRIE<br />

MIEUx ORIENTéEs POUR2015 APRès UNE<br />

CROIssANCE NUllE EN 2014<br />

Les perspectives del’activité industrielle s’inscrivent dans une<br />

dynamique plus favorable pour 2015 après avoir marqué une<br />

stagnation en 2014.Lepremiersemestre2015, comparéaumême<br />

semestre de l’année précédente, montre une progression dela<br />

production industrielle de+1,3 %pour l’ensemble del’industrie.<br />

Celle del’industrie manufacturière (champ hors énergie,<br />

eau etindustries extractives) est plus modérée et néanmoins<br />

positive (+0,7 %).<br />

Avec un acquis de croissance de +1,1 %sur les huit premiers<br />

mois de l’année, marqué parunralentissementdel’activitéenjuin<br />

et juillet, mais une reprise plus vigoureuse en août, laproduction<br />

industrielle devrait, suivantles prévisions de l’observatoire<br />

connaîtreune croissance estiméeà+1,5 %en2015. Cetteévolution<br />

d’ensemble masquenéanmoins des situations hétérogènes<br />

suivantles différentesbranchesd’activités commeentémoigne<br />

le graphique ci-après.<br />

L’activité industrielle reste notammentpénalisée parune conjoncture<br />

fortementdégradéedanslesecteur de la construction qui<br />

pèse surles débouchésdenombreusesactivités (bois, produits<br />

métalliques pour la construction,peintures et vernis,équipements<br />

électriques, éléments en plastique pour laconstruction, tubes,<br />

plaques et profilés…). Cesactivités devraientcontinuer àpâtir<br />

d’uneconjoncture toujours dégradéedans les prochainsmois.<br />

légèRE CONTRACTION DEs DéPENsEs DE<br />

MAINTENANCEDANs l’INDUsTRIEMANUfACTURIèRE<br />

EN 2014<br />

Tout au long de l’année2014, les industries manufacturières ont<br />

continué àconsentir des efforts pour rationaliser les dépenses<br />

de maintenance, dans un contexte d’activité<br />

àvisibilitéréduite. Cettetendances’est<br />

inscrite dans la logiqueglobalederéduction<br />

des coûtsfixesadoptée parl’industrie<br />

et àlaquellelamaintenance n’apas échappé.<br />

Ainsi, les dépenses demaintenance ont<br />

marqué unenouvellecontraction de l’ordre<br />

de -0,3 %dans le secteur manufacturier<br />

consécutiveàunebaissede-1,7 %en2013.<br />

En revanche,dans les secteursdel’énergie,<br />

la croissance desdépensesdemaintenance<br />

estrestéedynamique (+5,4 %) portée parles<br />

dépenses du grandcarénageencours dans<br />

le nucléaireetd’undéploiementdes énergies<br />

renouvelables (éolien terrestreetphotovoltaïque)<br />

quiest resté dynamique.Aufinal,<br />

pour l’ensemble de l’industrie, lesdépenses<br />

de maintenance(hors travauxneufs) auront<br />

marqué uneprogressionestimée à+0,8 %par<br />

l’observatoire réseau <strong>Maintenance</strong>.<br />

Les dépenses totales de maintenance<br />

(horstravauxneufs)nedevraient connaître<br />

qu’une croissance modéréeen2015<br />

vERs UNE CROIssANCE MODéRéEDEs DéPENsEs DE<br />

MAINTENANCEEN2015<br />

Selonles résultatsdel’enquêtedel’observatoireauprèsdes responsables<br />

maintenancedans l’industrie, les dépenses totales de maintenance<br />

(hors travaux neufs) ne devraient connaître qu’une<br />

croissance modérée en 2015.<br />

Cettetendanceest àl’image des niveauxd’activitédans les différentes<br />

branches industrielles :<br />

–D’une part,les industries quisetrouvent encore confrontées à<br />

uneconjoncture difficile poursuivent des efforts de réductionde<br />

coûtspoursepréserver de l’impact d’unenouvelledégradation<br />

d’activité surleursbilans.Mêmesiles budgets de maintenancene<br />

sont jamais sacrifiés, ilscontinuentàfairel’objet d’unerationalisation<br />

drastique permettant auxéquipes de maintenancedese<br />

concentrer surles actifs stratégiques sans pour autant mettre en<br />

péril l’appareil de production.Les économies portentnotamment<br />

surlarenégociation des prix avec la sous-traitance,l’optimisation<br />

des stocks de pièces de rechange, des arbitragessur la stratégiedemaintenance<br />

paréquipement(criticité, obsolescence).<br />

–D’autre part,les industries quibénéficientd’une conjoncture<br />

plus favorablesouhaitentconserver unemaîtrisedes coûtsde<br />

maintenance etont pour leur grande majorité reconduit des<br />

budgets àl’identique de l’année précédente, considérant que<br />

ces derniersétaientsuffisammentoptimisés pour répondre àla<br />

sollicitation de l’appareil de production en débutd’année.Mais<br />

14 IPRODUCTION &MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


maintenance expo actualités<br />

Évolution desvaleurs et desgrands ratios de la maintenancesur longue période<br />

Source :Observatoire Réseau <strong>Maintenance</strong> 2015 –Prévisions de production réalisées par Pair-Conseil –Prévisions maintenance enquête Afim –Valouy Conseil<br />

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actualités maintenance expo<br />

cette catégoried’industriels aprévu des<br />

marges demanœuvre pour accompagner<br />

unesollicitation plus intensive de<br />

l’appareil productif et prévoit de débloquer<br />

au «coup par coup »des crédits<br />

de maintenancesupplémentaires pour<br />

accompagnerl’activité.<br />

–Autres types de comportements, qui<br />

restent cependant plus marginaux :<br />

certains sites ont prévu d’accroître<br />

leurs dépenses de maintenance. Il s’agit<br />

pour l’essentiel desites qui avaient dû<br />

consentir des efforts importants dans<br />

leurs dépenses demaintenance et qui<br />

ontgénérédes back-logs (reports d’opérations<br />

planifiées de maintenance)<br />

pouvants’avérercomplexes et coûteux<br />

àgérer dans le cadre d’une utilisation<br />

plus intensive des capacitésdeproduction.<br />

Àtitre d’exemple, on peut citer<br />

le secteur du raffinage qui pendant<br />

une longue période produisait avec<br />

des marges déficitaires en raison d’un<br />

prix du pétrole élevé. Depuis l’inversion<br />

decette tendance en juillet 2014<br />

et le maintien d’un prix du baril inférieur<br />

à60euros, l’industrie duraffinage<br />

arenouéavecles bénéficesetune<br />

activité mieux soutenue en Europe.Les<br />

raffineurs ont revu leurs budgets de<br />

maintenanceàlahausseetprofitentde<br />

cette éclaircie pour réaliser une maintenanceplusintensive,maiségalement<br />

des travauxneufs.<br />

–Enfin, les dépenses demaintenance<br />

dans le secteur de l’énergie (qui pèse<br />

pour près de 20 %des dépensestotales<br />

de maintenanceindustrielle en France)<br />

vont continuerdeconnaître uneévolution<br />

positive, maisàun rythme moins<br />

dynamique,notamment en raison d’un<br />

lissage dans le tempsdes dépensesliées<br />

au grandcarénagenucléaire.<br />

La conjonction de ces différents jeux d’acteursconduit<br />

àune prévisiondecroissance<br />

de l’ordrede+0,7 %des dépensestotales<br />

de maintenanceen2015. ●<br />

Jean-Jacques Enrich<br />

Valouy Conseil<br />

Contact:jjenrich@valouy.com<br />

Baromètredelamaintenance industrielleen2015<br />

(Tauxdecroissance annuel 2014/2015 en %)<br />

quelques<br />

informations<br />

sur l’Observatoire<br />

Réseau <strong>Maintenance</strong><br />

Source :<strong>Production</strong> Pair-Conseil d’après Insee –Enquête de conjoncture Afim-Valouy 2015<br />

Évolution de la structuremoyenne du budgetdemaintenance industrielle<br />

Source :Valouy Conseil<br />

L’ObservatoireRéseau<strong>Maintenance</strong>de<br />

l’Afimest réalisé en partenariat avec<br />

Valouy Conseil et Pair-Conseil. Il fédère<br />

des décideurs industriels autour de<br />

la veille économique surl’industrie et<br />

lesmarchésdelamaintenanceafinde<br />

favoriser le débat et l’échangeentre<br />

professionnels acteursdeces marchés.<br />

Valouy Conseil estune société<br />

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et responsables de maintenance(Afim)<br />

estune associationloi 1901qui fédère<br />

1600 adhérentsappartenant à 1100<br />

entreprises industrielles.Elleavocation<br />

de promouvoir et de faire évoluer les<br />

métiers liés à la maintenance,fonction<br />

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16 IPRODUCTION &MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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ACTU-INTER<br />

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« xxx. »


technologies<br />

dossier atex<br />

avis d’expert<br />

Êtes-vous sûrdetout savoir<br />

sur lesatmosphères explosives (Atex) ?<br />

on entend souvent parler de zone «atex »,mais qu’estceque cela signifie?Quelles sont les<br />

principales directives européennes et comment éviter une explosion en zone atex ?depuis<br />

plus de vingt-cinq ans, denios s’engage à accompagner ses clientsdans la sécurisation des<br />

entreprises et dans la protection de l’environnement. de nombreux produitsdenotregamme<br />

sont adaptésetcertifiéspour une utilisation en zone atex.<br />

que signifie “Atex” ?<br />

Une atmosphère explosive (Atex) est unmélange dans l’air,<br />

dans l’atmosphère,desubstances inflammables sous formede<br />

gaz, vapeurs oupoussières dans lequel, après inflammation,<br />

la combustionsepropageàl’ensembledumélangenon brûlé.<br />

La réglementation Atex impose aux responsables de sites de<br />

maîtriserles risques relatifs àl’explosion de ces atmosphères,<br />

au même titreque tous lesautresrisques professionnels. Pour<br />

cela,ilconvientd’évaluer le risque d’explosionausein du site<br />

pour identifier les lieux où peuvent se former des atmosphères<br />

explosives:il s’agit du DRPCE (Documentrelatif àlaprotection<br />

contre les explosions). Selonàla directive 1999/92/CE et<br />

àl’article R.4227-50 du Code du travail, les zonesAtexdoivent<br />

être identifiées parsecteurs:0, 1ou2pour les gaz, 20, 21 ou<br />

22 pour les poussières.<br />

quelles sont lescaractéristiques des zones Atex ?<br />

Il faut la présenced’uncomburant et d’un combustible :dans<br />

un mélange formant une zone Atex, l’oxygène del’air est le<br />

comburant,les substances inflammables sous forme de gaz, de<br />

vapeursoudepoussières sont le combustible. Le mélangedoit<br />

être explosif.Pourêtreexplosif,lemélange ne doit être ni trop<br />

pauvre et ni trop richeencombustible. Pour être explosif, le<br />

mélangeavecl’air doit remplir la conditionsuivante:<br />

LIE


quelles sont les substances inflammables les plus<br />

dangereuses ?<br />

La dangerosité d’un mélangeavecl’air dépenddesaconcentration<br />

en substanceinflammablemaiségalementdes caractéristiques<br />

propresàcette substance. Il estdoncnécessairedeclasser<br />

cesdifférents combustibles suivantleur niveau de dangerosité.<br />

Comment éviter l’explosion d’une zone Atex ?<br />

On peut éviter uneexplosionenagissantsur l’unedes composantes<br />

suivantes:<br />

•Suppressiondel’atmosphèreexplosive<br />

•Suppressiondelasourced’inflammation<br />

•Non-propagation de l’inflammation<br />

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aujourd’hui !<br />

Comment travailler dans une zone Atex ?<br />

Le personnel travaillantdans des zonesAtexdoitêtreinformé<br />

et formé aux mesures àprendre pour éviter des explosions.<br />

Mettez àdisposition le matériel nécessaire pour travailler en<br />

toutesécurité. Le plus souvent,ilest nécessairedesupprimer<br />

Il faut prendreencompte un grand nombre<br />

de facteurs propres à votreentreprise :<br />

Quels produits stockez-vous ?Comment sont<br />

aérésvos locaux ?Manipulez-vous les produits<br />

dans les zonesdestockage?<br />

toutesourced’inflammation potentielle. Parexemple,choisissezdes<br />

équipementsetoutilsadaptés pour uneutilisationen<br />

atmosphère explosive.Cette protection peut être assuréepar<br />

l’étanchéité des divers matérielsaux poussières ainsi que par<br />

des mesures visant àlimiter des températures maximales de<br />

surface en fonctionnement normal.<br />

qui doit identifier leszones Atex dans votreentreprise ?<br />

L’identificationdes zonesAtexest unemesuredesécuritéessentielle<br />

pour la sécurité du personnel et du site. Il faut prendre<br />

en compte un grandnombre de facteurspropres àvotre entreprise:Quelsproduitsstockez-vous<br />

?Commentsontaérés vos<br />

locaux ?Manipulez-vousles produitsdans les zonesdestockage<br />

?Ledirecteur du site al’obligation de fairelenécessaire<br />

afindepermettre àses employés de travailler dans des conditionssécurisées.<br />

L’identificationdes zonesdoitêtreréaliséepar<br />

une personne formée etexperte, souvent par le responsable<br />

sécurité ou même parunexpertexterne. ●<br />

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technologies<br />

dossier atex<br />

décrYptage<br />

Un point sur le zonage<br />

et le marquage du matériel Atex<br />

le spécialiste des capteursetdes automatismes dédiés à l’industrie, la logistique et<br />

l’automatisation des procédés, arécemment fait la synthèse des dispositions à prendresur<br />

des sites dangereux et des zones potentiellement explosives ou reconnues atex.cet article<br />

concerne ainsi, tout particulièrement le zonage et le marquage du matériel.<br />

Il est de la responsabilité de l’employeur<br />

que d’identifier les zones<br />

du lieu de travail oùpeuvent se<br />

former des atmosphèresexplosives.<br />

Ce zonage permet, par lasuite, de réaliser<br />

l’adéquation del’ensemble dumatériel,<br />

électrique etnon-électrique, avec le<br />

type de zone,afin qu’ilneconstitue pasla<br />

source d’inflammation potentielle.<br />

Définitionsdezones ATEX selonlaréglementation<br />

Nota :Les couches, dépôts et tas de poussières combustibles doivent également<br />

être traités comme source susceptible de former une atmosphère explosive.<br />

Pour cela,une évaluation du risque d’explosion<br />

dans l’entreprise estdoncnécessairepourpermettre<br />

d’identifier tous les<br />

lieux où peuvent se former des atmosphères<br />

explosivesAtex:il s’agit du DRPE<br />

(Documentrelatif àlaprotectionexplosion).<br />

Conformément àladirective<br />

1999/92/CE et àl’article R.232/12/28 du<br />

Code du Travail, les emplacementsAtex<br />

doiventêtresubdivisésenzones :0,1ou<br />

2pourles gaz, 20, 21 ou 22 pour les poussières.<br />

ExEMPlEs DE lOCAlIsATION<br />

DEs zONEs gAz/vAPEURs ET<br />

POUssIèREs<br />

•Zone0:éventspermanents, soupapes,<br />

intérieur de citernes, intérieur de<br />

pompes pour les gaz, mais aussi intérieur<br />

de réacteur,silos.<br />

•Zone1:proximité immédiate de la Zone<br />

0, évents, vannes de prises d’échantillons<br />

ou de purge,ouverturesderemplissage<br />

et de vidange, points bas des installations<br />

(fosses de rétention, caniveaux),<br />

soupapes ou trémie…<br />

•Zone 2:emplacements entourant les<br />

zones 0et 1, zones àproximité immédiate<br />

des brides, des connexions, des<br />

vannes et raccords detuyauterie, des<br />

tubes deniveau enverre, des appareils<br />

en matériauxfragiles…<br />

•Zone20:évents permanents, soupapes,<br />

intérieur de citernes, intérieur de pompes<br />

pour les gaz, mais aussiintérieur de réacteur,silos.<br />

•Zone 21:emplacements àproximité<br />

immédiate des points de remplissage<br />

ou de vidange de poudre, des emplacements<br />

dans lesquels des couches de<br />

poussières apparaissent et sont susceptibles,<br />

en fonctionnement normal, de<br />

conduire àla formation d’un nuage de<br />

poussières combustibles en mélangeavec<br />

l’airdeconcentrationsuffisante.<br />

•Zone22:emplacements au voisinaged’appareils,<br />

systèmesdeprotectionetcompo-<br />

20 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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dossier atex<br />

G:gaz/vapeurs<br />

D:poussières<br />

santscontenant de la poussière, àpartirdesquelsdelapoussière<br />

peut s’échapper en casdefuite et former des dépôtsdepoussières<br />

(par exempleles ateliersdebroyage dans lesquelslapoussière<br />

peut s’échapper desbroyeursetensuite se déposer notamment<br />

surles éléments de charpente).<br />

ChOIx DE l’éqUIPEMENT :<br />

REsPECTER lE MARqUAgE ATEx<br />

Tous lesmatériels,électriques et non-électriques, présents dans<br />

les zonesàrisques d’explosion, ainsique les systèmesdeprotection,doivent<br />

être conformesaux prescriptions techniques liées<br />

auxtypes de zone.Troiscatégories sont ainsidéfinies, correspondant<br />

aux niveaux desécurité exigés pour les matériels.<br />

Un marquage spécifique permet d’identifier ces matériels et<br />

leurs caractéristiques. C’est par ailleurs une obligation pour<br />

les constructeursque d’apposercemarquageCEqui certifie la<br />

conformité du matériel.<br />

ChOIx DE l’éqUIPEMENT :<br />

REsPECTER lE MARqUAgE NORMATIf<br />

Le marquage réglementaire Atex doit généralement être<br />

complété par un marquage normatif, permettant devérifier<br />

la comptabilité du matériel avec les caractéristiques physicochimiques<br />

des constituants de l’atmosphère explosive.<br />

Plusieurscritèressontàprendre en compte pour vérifier l’adéquationdumatérielaux<br />

produits :<br />

•le(s) mode(s) de protection(s) utilisés pour garantir le niveau<br />

de sécurité du matériel. Ilexiste différents modes adaptés,<br />

Tous les matériels, électriqueset<br />

non-électriques,présents dans les zones à<br />

risquesd’explosion, ainsi que les systèmes<br />

de protection,doivent êtreconformes aux<br />

prescriptionstechniques liées aux typesdezone.<br />

selonles cas, auxgaz/vapeurs, auxpoussières, auxmatériels<br />

électriques ou nonélectriques,<br />

•les familles de gaz/vapeursetdepoussières, •les gaz/vapeurs<br />

sont classés notamment en fonction de leur sensibilité à<br />

l’inflammation en troisfamilles, ii Cétant la famillelaplus<br />

dangereuse,<br />

•les poussières sont classées,notamment en fonction de leur<br />

état de division(tailledeparticules) et de leur conductivité,<br />

en troisfamilles,<br />

•latempérature de surface du matériel, àcomparer avec les<br />

températuresd’auto-inflammation des produits. Pour les poussières,<br />

la température maximalepouvant être atteinte estdirectement<br />

indiquée.Pourles gaz/vapeurs, elle estindiquée via<br />

un code numérique.<br />

•l’indice de protection (étanchéité aux poussières et aux<br />

liquides), indiqué parles lettres «iP»suiviesdedeux chiffres,<br />

le premier concernant l’étanchéité auxpoussières et le second<br />

celleaux liquides. Plus le chiffre estgrand,plusl’étanchéité<br />

estimportante. ●<br />

Exemple de marquage Atex<br />

22 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


6 EPEM<br />

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dossier atex<br />

intervieW<br />

Entretien avec Didier Novat,<br />

responsableproduitssécurité<br />

chez le fabricant Sick<br />

<strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong><br />

Commentdéfinit-onunezoneAtex ?<br />

Quellessont lesparticularitésdeces<br />

sites et où lestrouve-t-on(dans quels<br />

secteurs d’activité) ?<br />

Didier Novat<br />

En tant que fabricant de solutions de<br />

capteurs, ce n’est pas ànous dedéfinir<br />

ce type de zones mais aux exploitants<br />

eux-mêmes dans la mesure où ce sont eux<br />

quidoivent se conformeràlaréglementation<br />

et donc mettre en œuvreles mesures<br />

de préventionetchoisir les équipements<br />

de protection répondantàleursbesoins de<br />

sécurité conformément auxexigences de<br />

la directive Atex.Une zone Atex présente<br />

un risque plus ou moinsélevé d’explosion ;<br />

nous mettonsdoncaupoint des solutions<br />

de capteursdontleniveaudeprotection<br />

ATEX correspond au niveau requis par<br />

l’évaluation du risque effectuée préalablement.<br />

Comment fairefaceaurisqueAtex ?<br />

Il estimportant de déterminer la probabilité<br />

d’occurrence du risque et la nature du<br />

produit pouvant générer unrisque d’explosion.<br />

Qu’ils’agissedegaz ou de poussière,<br />

ilsprésententdes risques différents ;<br />

ilsfontbien entendul’objet d’uneclassification<br />

en fonction de leur nature (explosibles<br />

àpartird’une certaine température<br />

parexemple).<br />

Pour le personnel de maintenance, on peut<br />

direque celui-ci estdavantage exposéque les<br />

autres dans la mesure où il intervient directement<br />

surles installations et donc àproximité<br />

des zonesdangereuses, voiredirectement<br />

surleconduit présentantune fuiteafin d’y<br />

effectuer uneopération de soudage. Mais<br />

s’il estpleinement explosé, le technicien de<br />

maintenancen’intervientpas commeça, sans<br />

formationpréalableousans avoirrespecté<br />

àlalettreune procédurepropre àchaque<br />

entreprise et àlanaturedurisque.<br />

Comment évolue la réglementation<br />

concernant leszones Atex ?<br />

La directive ATEX (Directive 1999/92/CE)<br />

fixeles prescriptions visant àl’amélioration<br />

de la protectionenmatière de sécurité et<br />

de santédes travailleurssusceptibles d’être<br />

exposés au risque d’atmosphère explosive.<br />

Si cette réglementation se montre contraignante<br />

pour les exploitants, on ne peut<br />

pas dire que celle-ci afortement évolué.<br />

Malgré certaines évolutions technologies<br />

de production, àl’exemple de l’extraction<br />

pétrolière etdes forages profonds<br />

commeonleconnaît avec le gaz de schiste<br />

–, bien que cette directive Atex remonte<br />

à1999, les exigences demeurent identiques<br />

!D’éventuels amendementspourrontintervenir<br />

au fil du temps, en fonction<br />

des nouveauxbesoins.<br />

Quellessont lescontraintes de cette<br />

réglementation jugée parfois excessive<br />

?<br />

Pour moi, la sécurité au travailest primordiale<br />

etprioritaire. Sides personnes<br />

expertes dans ce domaine ont longuement<br />

réfléchi aux contenus des directives<br />

européennes et, plus globalement,<br />

de la législation qui encadre les zones à<br />

risques et Atex, dans le but de réduireau<br />

Didier Novat<br />

responsableproduits<br />

sécurité chez le fabricant<br />

Sick<br />

maximum les risques d’accidents, il me<br />

semble qu’onpeut leur faire confiance.<br />

Ces réglementations sont certes parfois<br />

très contraignantes et engagent descoûts<br />

souvent importants par rapport àdes<br />

installations nonsécurisées, mais elles sont<br />

nécessaires. D’autant qu’auniveau européen,<br />

nous sommes tous concernéspar les<br />

directivesqui s’imposent dans chaque État,<br />

l’égalité de traitement estdoncrespectée.<br />

Parailleurs, il ne faut pasoublier qu’une<br />

directive fixeavant tout les exigences en<br />

matièredepréventiondes accidents mais<br />

pasles solutions pour yparvenir.Ilenest<br />

Sick Detec4 EX<br />

24 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier atex<br />

technologies<br />

de même pour la sécurité des machines.<br />

Ainsi, les industriels concernés ont le<br />

choixd’opter pour les solutions et les technologies<br />

quileur semblentles plus appropriées.<br />

Quelles sont ces solutions ?Et<br />

comment lesutiliser et bien lesmettre<br />

en œuvre ?<br />

La nouvelle directive «Matériel Atex »<br />

(directive 2014/34/CE) concerne les matériels<br />

et systèmesdeprotection destinésà<br />

être utilisés en atmosphère explosible.<br />

Sick GM32<br />

Sick LFV300<br />

Les fournisseurs detechnologies tels que<br />

Sick proposent aujourd’hui des solutions<br />

decapteurs ainsi que des barrières<br />

immatérielles de sécurité, conformes<br />

aux exigences de ces directives, utilisées<br />

par exemple dans les cabines de<br />

peinture (dans l’automobile notamment)<br />

qui ont souvent recours àdes<br />

poudres explosibles. Il est avant tout<br />

important debien avoir connaissance<br />

et définir le niveau Atex nécessaire, ce<br />

qui revient àsedemander où, précisément,<br />

ondoit intégrer un composant et<br />

le niveau de protection du composant à<br />

sélectionner. Concernant les barrières<br />

de sécurité, il est nécessaire desonger à<br />

la pérennité et àlafiabilité du système<br />

et de sa maintenance ;àtitre d’exemple,<br />

dans une zone soumise àd’importants<br />

brouillards de poussière, il convient de<br />

choisir des systèmes protégés contre l’infiltration<br />

de ces poussières mais aussi<br />

capables d’émettre sans que lebrouillard<br />

en question ne vienne perturber la<br />

capacité de l’équipement àassurer son<br />

rôle de protection. Ilvadesoi qu’il faut<br />

positionner labarrière aubon endroit,<br />

en fonction de tous les paramètres et de<br />

l’environnement du site. ●<br />

Propos recueillis<br />

parOlivierGuillon<br />

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DOSSIER TECHNOLOGIES<br />

Intégrer les risques<br />

d’échauffement dans<br />

une démarcheMBF<br />

page >18<br />

DOSSIER MANAGEMENT<br />

Spécial TPM :<br />

Décrypter le pilier 5<br />

de la conception<br />

page > 28<br />

TRANSMISSIONS -ÉTANCHÉITÉ<br />

ROULEMENTS<br />

Focus technique<br />

sur la maintenance<br />

des échangeurs<br />

page > 50<br />

PRÉVENTION DES RISQUES<br />

AU TRAVAIL<br />

Innocuité des matériaux<br />

Où en est-on ?<br />

page > 57<br />

INTERVIEW EXCLUSIVE<br />

Alain LeVern, président de<br />

la région Haute-Normandie,<br />

s’exprime sur la réforme<br />

STI2D<br />

>page 8<br />

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DOSSIER TECHNOLOGIES<br />

Lutter contre le fléau<br />

de la corrosion des<br />

installations<br />

page > 20<br />

SOLUTION<br />

Rentabiliser sa GMAO<br />

àtravers la gestion<br />

de ses stocks<br />

page > 39<br />

TRANSMISSIONS -ÉTANCHÉITÉ<br />

ROULEMENTS<br />

Comment assurer le<br />

taux de disponibilité des<br />

transmissions<br />

page > 48<br />

DOSSIER<br />

PRÉVENTION DES RISQUES<br />

AU TRAVAIL<br />

Dossier spécial<br />

consignation des<br />

machines<br />

page > 59<br />

Ressources humaines :<br />

Barème des salaires<br />

des non-cadres dans la<br />

maintenance.<br />

>page 8<br />

10 ans d’AZF :<br />

Quels changements<br />

dans la prise en compte<br />

des risques ?<br />

page > 68<br />

PRÉVENTION DES RISQUES<br />

AU TRAVAIL<br />

Retrouvez en exclusivité<br />

le rapport du Bipe sur le<br />

marchédelamaintenance.<br />

>page 6<br />

DOSSIER TECHNOLOGIES<br />

Optimiser la<br />

maintenance dans les<br />

milieux difficiles<br />

page > 22<br />

DOSSIER MANAGEMENT<br />

GMAO :pratiques<br />

d’utilisation et bonnes<br />

surprises<br />

page > 38<br />

TRANSMISSIONS -ÉTANCHÉITÉ<br />

ROULEMENTS<br />

DirectiveMachines :ce<br />

qui va changer en 2012<br />

page > 60<br />

Lutter contreles échauffements<br />

dans lesinstallations industrielles >page 14<br />

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dossier atex<br />

Des actionneurs<br />

linéaires<br />

anti-explosion<br />

certifiésatex<br />

Les actionneurslinéaires<br />

EL120 de marque Exlar<br />

remplissentles critères<br />

Atex pour l’utilisation<br />

dansles atmosphères<br />

potentiellement explosives<br />

et sont conformes à la<br />

directive Atex européenne<br />

94/9/CE et au programme<br />

IECEx.Ils sontpar ailleurs<br />

homologuéspour la classe I,<br />

division 1, groupes B, C,<br />

Detpeuventêtreutilisés<br />

dansles environnements<br />

dangereux T4.Cettegamme<br />

d’actionneurslinéaires<br />

intègredans un seul boîtier<br />

autonome un mécanisme<br />

de vis à rouleaux satellites<br />

et un servomoteur à couple<br />

élevé.Leurconception<br />

extrêmement robusteaété<br />

penséepour garantir un<br />

fonctionnement fiable et<br />

précis pendant des milliers<br />

d’heures et supporterdes<br />

charges élevées,même<br />

dansdes conditions<br />

difficiles. ●<br />

Un système d’analyse<br />

par caméra canty<br />

Rénovation<br />

sans démontage<br />

sous atex<br />

Le systèmeRockzed<br />

Bardages’appliqueaux<br />

bardages métalliques des<br />

bâtimentsnon résidentiels<br />

(industriels, commerciaux<br />

et de stockage…)datant<br />

d’avant lesannées 2000, et<br />

nécessitant d’importantes<br />

rénovations, pour des<br />

raisons énergétiques, de<br />

sinistres ou d’esthétisme.<br />

Lesbardages simplepeau,<br />

non isolés:l’intégration de<br />

Rockzed Bardagepermet<br />

unetransformation de<br />

l’usage desbâtiments<br />

ou tout simplement une<br />

valorisation énergétique<br />

avec un niveau répondant<br />

auxexigencesdelaRT2005.<br />

Constitué de bardages<br />

doublepeau, peu isolés, la<br />

solutionRockzed Bardage,<br />

intégrée à ce type de<br />

bâtiments, leur permet<br />

d’atteindredes niveauxde<br />

performance équivalents à<br />

ceux de la RT2012. ●<br />

La seulesoupape<br />

proportionnelle<br />

«fail freeze »<br />

au mode<br />

certifiéeatex<br />

MI Precision Engineering,<br />

spécialiste mondial du<br />

contrôle des fluides et du<br />

mouvement, précédemment<br />

connu souslenom de<br />

Norgren, aprésenté la seule<br />

soupape proportionnelle<br />

«fail freeze » (c’est-à-dire<br />

qui maintient sa position<br />

en casdedéfaillance du<br />

signal de commande) au<br />

monde qui soit certifiée<br />

intrinsèquement sûre (IS)<br />

par Atex pour uneutilisation<br />

dansles environnements<br />

dangereux. La soupape Fail<br />

Freeze 422IS estagrééepar<br />

Atex pour fonctionner dans<br />

leszones certifiées et elle<br />

peut également piloter des<br />

gaz inflammables plutôt<br />

que de l’air comprimé,<br />

supprimant l’obligation de<br />

générerdel’air comprimé<br />

sur lessites éloignés. ●<br />

Surveiller<br />

lesmachines<br />

inaccessibles<br />

OneProd Eagle estun<br />

système de surveillance<br />

continuedes machines<br />

tournantes utilisantdes<br />

capteurssans fil. L’ajout<br />

d’Expanders permetde<br />

relayerles transmissions<br />

de données entre les<br />

capteursetlelogiciel<br />

d’analyse.Lasurveillance<br />

des machinesles plus<br />

isolées devient possible.<br />

L’intelligence embarquée<br />

dansles capteurspermet la<br />

surveillance des machines<br />

les plus complexes.<br />

La certification Atex<br />

Zone0permet à Eagle une<br />

solution très économique<br />

en environnement sévère,<br />

notamment pourles<br />

secteursdel’oil &gaz ou de<br />

l’industrie minière. «Onne<br />

voulait pas se limiter au suivi<br />

des machines simples, mais<br />

permettre auxexploitants<br />

industriels de fiabiliser<br />

l’ensemble de leur parc sans<br />

contrainte de déploiement,<br />

expliqueGuillaume Lavaure,<br />

chef de produitOneProd.<br />

L’intelligence embarquée<br />

et lescapacitésdemesure<br />

d’Eaglecouplées à<br />

l’utilisation des Expanders<br />

ouvrent des portes à<br />

une très large gamme<br />

d’applications ». ●<br />

Les appareils «Inflow » sont conçus pour lesanalyses dans le domaine «Oil &Gaz ».Ils détectent la présence<br />

de pétrole, d’eau,desable et de gazpar traitement d’images vialelogiciel Cantyvisionclient.Ils combinent une<br />

technologieEthernet,unverrespécial de protection, unelampe de hauteintensité et le logiciel de calcul afin<br />

d’effectuerune analyseentempsréel de la concentration d’eau dans le pétrole, de pétroledansl’eau et de<br />

solide dans le pétrole. Ils bénéficient d’une précision de +/-1%de l’échelle calibréeetmesurent jusqu’à une<br />

concentration de 5%de particule.L’appareil estadapté pour desconduites de ½’’ à 12’’enligne avec ou sansBypass.<br />

Ce type d’application estparticulièrement adapté dans le domaine pétrochimique en zone Atex. ●<br />

26 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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entretien<br />

la mobilité fait sa révolution<br />

dans la maintenance<br />

àdes solutions innovantesetdes engagementsderésultats<br />

sécurisés.<br />

Cofely Endelopère dans des environnementsparticulièrementexigeants,<br />

avec des<br />

impératifs constantsdequalité,desûreté<br />

et de sécurité.<br />

Leséquipes de Cofely Endelmaîtrisentun<br />

ensemble complet de compétences indusrabah<br />

achemaoui nous expliquecomment, au sein d’un desplus importantsspécialistes<br />

de la maintenanceindustrielleenfrance, la mobilité estentréedans le quotidien<br />

destechniciens. si lesannées 1990 ont vu apparaîtreles premiersoutils de mobilité,<br />

la révolution internet,associéeausmartphoneetautres tablettesnumériques,apermis<br />

d’exploiter au maximumcette technologie, au pointdemettreaupoint des solutions«maison ».<br />

Rappelez-nous les activités de Cofely<br />

Endel etles secteurs auxquels appartiennent<br />

vosclients ?<br />

Rabah Achemaoui<br />

Directeur du<br />

département <strong>Maintenance</strong><br />

au sein de Cofely Endel<br />

(groupe Engie)<br />

trielles telles que lepilotage deprojets<br />

complexes, l’ingénierie, laréalisation et<br />

la logistique. Elles disposent également<br />

de nombreusescompétences spécifiques<br />

commelatuyauterie, le soudage, la chaudronnerie,<br />

l’électromécanique,les automatismes,<br />

la radioprotection ou le contrôle<br />

nondestructif.<br />

Cofely Endelest unefilialedelaBranche<br />

Énergie Services du groupe Engie. Elle<br />

réalise unchiffre d’affaires deplus de<br />

700 millions d’euros, compte 6000 collaborateurs,<br />

plus de 140 implantations en<br />

France et 2500 clients.<br />

Elle se développeàl’international.<br />

Cofely Endelest leader français de l’intégrationdeprestations<br />

industrielles autour<br />

d’un cœur de métier de spécialistes du<br />

métal, pour des environnements imposant<br />

sûreté, sécurité et qualité.<br />

L’entreprise opère sur trois grands<br />

domaines :construction, maintenance<br />

et démantèlement. Elle intervient majoritairementdans<br />

le secteur énergétique:<br />

nucléaire, oil &gas, thermique, hydroélectricité.<br />

Elleest aussiunacteur de référence<br />

ensidérurgie, aérospatial, chimie,<br />

agroalimentaireetpharmacie.<br />

Cofely Endel, partenaire privilégié des<br />

industriels,améliore la performancedes<br />

installations de productiondeses clients<br />

et leur efficacité énergétique, tout en optimisant<br />

leur équation économique,grâce<br />

28 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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> Travaux de maintenance > Fourniture de produits et outillages > Lubrification > Fabricants et<br />

loueurs dematériels > Logistique et manutention > GMAO > TMAO > EAM > Aides au diagnostic<br />

> NTIC > Traçabilité > Outils de mobilité > Énergies et utilités > Sécurité au travail > Contrôle<br />

> Qualification > Hygiène, santé > Ingénierie, conseil > Formation > Documentation technique<br />

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Àquelles problématiques êtes-vous<br />

confrontés au quotidien ?<br />

Lesattentesdenos clients, les exigences<br />

réglementaires et normatives imposent<br />

toujours plus de traçabilité. Nous devons<br />

rendre compte de notreactivité, de notre<br />

maîtrise des processus, de notre suivi<br />

qualitéque ce soit auprèsdenos clientsou<br />

des autoritésdesurveillance. Mais au-delà,<br />

nous recherchons àaméliorersans cessela<br />

performanceopérationnelle de noséquipes<br />

et àgarantirlasécuritédenos collaborateursainsi<br />

quedetousceux qui, de prèsou<br />

de loin, peuvent subirles conséquencesde<br />

notreactivité. Notremétierpasse donc par<br />

l’établissement d’un grandnombre de documents,<br />

de préparation, d’analyses de risque,<br />

de suivi, de validation, d’enregistrement…<br />

La réalisationdetousces documentsest<br />

génératrice d’uneactivitéchronophage.<br />

La documentationtechniqueaumomentde<br />

l’intervention pose égalementproblème;il<br />

n’estpas toujours commodedeladéplacer<br />

et parfois, malgré tout le soin apportéàson<br />

rassemblementpréalable, il arrive qu’elle<br />

ne soit pascomplètecequi nécessite un<br />

déplacementjusqu’aulocal destiné àson<br />

archivage. Tout cela génère énormément de<br />

tempssans valeur ajouté. Lessolutions de<br />

mobilité associées àdes applications développéesspécifiquementànotremétier<br />

de<br />

service àl’industrie facilitent l’accès àl’informationetàl’expertise.<br />

Et plus particulièrementenmatière de<br />

mobilité :quelles sont lescontraintes de<br />

vostechniciensdemaintenance ?<br />

mentsparticuliersouaux effets consécutifs<br />

de l’intervention.Àcelailconvientd’ajouterles<br />

différentesinterfacesqui consomment<br />

énormément de ressourceetvalider:<br />

la mise àdisposition deséquipements, les<br />

consignations, les autorisationsdetravail,<br />

les permis divers et variés,etc.<br />

Resterenseignercorrectementles documents<br />

opérationnels, par les bonnes<br />

personnes, au bonmomentetrien alorsne<br />

garantit vraiment quechacune des étapes<br />

soit chronologiquementrespectée (volontairementrarementmaisplutôt<br />

paroubli,<br />

par manque dedisponibilité des acteurs<br />

ou parmauvaiseconnaissanceduprocessus<br />

deréalisation). Par exemple, dans le<br />

planning deréalisation, nous pouvons<br />

avoir des points d’arrêt imposés par nos<br />

clients, le responsablequalité,leresponsable<br />

sécurité ouunorganisme certificateur<br />

mais aussi par le management de<br />

Cofely Endel. Les solutions de mobilité<br />

nous «libèrent »de ces contraintesassociées<br />

au support«papier »etfacilitent le<br />

respectdes processusderéalisationafin de<br />

garantir qualité, sécurité, sûreté.<br />

D’une manière générale, quelle place<br />

occupe la mobilité dans lesateliersde<br />

maintenance ?<br />

Il ne faut pas croire que les solutions de<br />

mobilité sont présentes dans tous les ateliers<br />

et les services maintenance. Néanmoins,<br />

elles commencent àapparaître car, tout<br />

d’abord,nousdisposons de magnifiques<br />

moyens de communication etensuite à<br />

un tarif raisonnable. Jemerappelle ily<br />

aplusdevingt ans j’ai utilisédes bipeurs<br />

TAM-TAM de Cegetel. Le principe était<br />

d’appeler un téléopérateur pour luidicter<br />

« Les solutions de mobilité<br />

se démocratisent. Ellesvont<br />

progressivementreléguer le papier<br />

aux archives, et êtrelesupport<br />

principal du suivi du travail, et<br />

de la communication. »<br />

Lesinterventions en maintenancenécessitent<br />

la mise en place d’une logistique<br />

importante.Ilfautdéplacer des pièces de<br />

rechange, des consommables et parfois<br />

dans des grandes quantités, desoutillages,<br />

des moyens de levage et de manutention,<br />

des moyens d’accès parfois monter ou<br />

descendretout cela pour des durées limitées<br />

dans le temps. Et commenousl’avons vu,<br />

il faut aussidéplacer unedocumentation<br />

(qui peut être conséquente), sans la salir<br />

ni la détruireoul’exposer àdes environnele<br />

message qu’il devait ensuite écrire<br />

et envoyer sur le numéro qu’onavait<br />

mentionné. L’équipe quirecevaitlemessage<br />

n’avaitpas d’autrechoix quedemerappeler<br />

depuis unecabinetéléphonique. Déjà,grâce<br />

àcette seuleinnovation, j’avaisamélioré très<br />

sensiblementlaréactivité de meséquipes de<br />

dépannage.Ensuite, il yaeules téléphones<br />

portables quiont aussiencore amélioré la<br />

qualitédenos services.<br />

Aujourd’hui, l’avènement des technologies<br />

numériques, associées àdes réseaux<br />

de communication, tant interne que par<br />

l’intermédiairedes grands opérateursdela<br />

télécommunication, la mise àdisposition<br />

surlemarchédematériels,robustes, adaptésaux<br />

pirescontraintes d’intervention et<br />

l’ensemble àdes prix quideviennentabordables,<br />

font queles solutions de mobilitése<br />

démocratisent.Elles vont progressivement<br />

reléguer le papier auxarchives, et être le<br />

supportprincipal du suividutravail,etde<br />

la communication.<br />

Quellestechnologies (oumoyens «rudimentaires<br />

»)utilisiez-vousauparavant ?<br />

Comme nous l’avons déjà abordé, le<br />

premier moyenétait le même quecelui que<br />

nosancêtresutilisaient:le papier.Àcela,<br />

s’estajoutélebipeur,letéléphone portable,<br />

ensuitelesmartphoneetlatablette PC qui<br />

sont une révolution fondamentale dans<br />

l’industrie. La tailledes écrans des tablettes<br />

actuelles permet de mettre àdisposition<br />

des documentstelsque des plans,des éclatésoudes<br />

modes opératoires complexes,<br />

ce quiétait impossiblejusqu’ici avec des<br />

écrans de téléphonesoudePDA.<br />

Quelsproblèmes posaient-ils (entermes<br />

de rapidité,dequalitédes interventions,<br />

de confortdetravail etc.) ?<br />

Le papier estunsupport exceptionnel qui<br />

arendu et rend encore de grands services.<br />

En grande quantité, il est plus difficile à<br />

utiliser (poids, temps de recherchepour<br />

identifier le bondocument…). Le technicien<br />

de maintenancenepeutpas se déplacer<br />

surles lieux d’intervention avec tous<br />

30 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


maintenance en production<br />

les classeursqui composentladocumentation<br />

technique (plan, schémas, etc.).<br />

De la même manière, lorsqu’il abesoin<br />

d’unepièce de rechange,ilperdbeaucoup<br />

de tempsàretrouverleconstructeur et les<br />

références. Quandbien même il possède<br />

les références, il doit aussisedéplacer vers<br />

tion de l’équipement et obtenir immédiatement<br />

unetéléassistance. Cela nous permet<br />

d’être plus réactif, d’accroître la compétence<br />

denos techniciens, d’améliorer la<br />

traçabilitéetlapréventiondes accidents.<br />

Argoïa estune solution d’optimisation des<br />

co-activités. Elle comprend un plan interactif<br />

identifiant toutes les autres entreprises<br />

en co-activitéssur le site (facteur de<br />

risque importantentermesdesécurité).<br />

Nous développonsaussi les échangesavec<br />

tous les typesd’équipements ou outillages<br />

industriels connectés comme les puces<br />

RFID. L’Opérateur Industriel Connecté<br />

estdéployé surnos activitésdeconstruction,demaintenance<br />

et de démantèlement<br />

industriel.Ilaétélauréat des Trophées de<br />

l’Innovation Engieen2015.<br />

Les applications disponibles les plus<br />

emblématiques sont lessuivantes :Nurse<br />

qui est le compagnon virtuel du technicien.<br />

Ill’accompagne numériquement à<br />

toutes les étapes de réalisationd’une interventionetceladès<br />

la phasedepréparation<br />

et d’ordonnancementjusqu’à la réception<br />

finaledel’intervention. Nous digitalisons<br />

le dossier d’intervention, les plans des<br />

bâtiments, des salles, des équipements, le<br />

mode opératoired’intervention, étapepar<br />

étape. Nosclients peuvent valideretsigner<br />

directement surlatablette àchaqueétape.<br />

TED estune solutiond’expertise àdistance<br />

et en temps réel dans l’usine, au pied de<br />

l’équipement,envisioconférence avec un<br />

expert enbase arrière. Nos techniciens<br />

peuventidentifier le bonexpertenfoncle<br />

magasin pour voir si la pièceest disponible.<br />

Si les difficultéscontinuent, il faut<br />

trouver lefournisseur qui dispose dela<br />

pièceetlancer le processusdecommande.<br />

La rapidité, la qualitéetleconfort ne sont<br />

pastoujours au rendez-vous. Lesnouveaux<br />

outils de mobilité permettent denous<br />

«libérer »decertaines contraintes et<br />

d’améliorerl’efficacité de la maintenance.<br />

Quellessolutionsutilisez-vous ?<br />

L’Opérateur Industriel Connecté estune<br />

innovation brevetéepar Cofely Endel. Il<br />

s’agit d’unesolutionunique,etàce jour non<br />

développée parles autres acteurs, de digitalisationdes<br />

métiersdeservice industriel.<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I31


maintenance en production<br />

Cessolutionssont-elles desoutils standardsque<br />

l’on trouve surlemarché,ou<br />

plutôt dessolutions «maison »?<br />

Nurse etArgoïa sont des solutions<br />

«maisons »que nous avons développées<br />

en fonction des besoins etdes<br />

contraintes del’industrie. Nous avons<br />

développé ces applications sur labase<br />

d’une expression des besoins denos<br />

équipes pour répondre àdes besoins<br />

très opérationnels.<br />

TED est une intégration deproduits et<br />

solutions sélectionnés sur lemarché,<br />

interfacée àune base d’experts de Cofely<br />

Endel. Nous pouvons garantir ànos<br />

intervenants un fonctionnement de l’expertise<br />

àdistance dans 100 %des cas et<br />

des configurations industrielles et cela<br />

sans difficulté decommunication.<br />

Plus précisément, pourquoi avoirvousmêmes<br />

développédes outils spécifiques ?<br />

Qu’est-cequi manquait auxsolutionsdu<br />

marché ?<br />

Les solutions du marché ne répondaient<br />

pas ànos attentes et sont le plus souvent<br />

rattachées àune GMAO. Chaque éditeur<br />

de GMAO adéveloppé sa propre solution<br />

de mobilité pour l’industrie etle<br />

tertiaire. Nous avons donc voulu des<br />

applications qui nesoient pas dépendantes<br />

de telle outelle solution de<br />

GMAO etqui soient potentiellement<br />

compatibles avec toutes les GMAO et<br />

plus globalement aux différents systèmes<br />

d’informations denos clients. L’avenir<br />

est àl’interopérabilité des outils etdes<br />

applications. Nous pouvons aussi fonctionner<br />

enparallèle delaGMAO denos<br />

clients lorsque ceux-ci ne veulent pas<br />

d’interconnexions compte tenu de leur<br />

politique desécurité informatique.<br />

Comment utilisez-vous ces outils ?<br />

Existe-t-il des règles d’utilisation et<br />

desbonnespratiques àrespecter pour<br />

chaque type de matériel ?<br />

Nous avons développé un équipement<br />

adapté comprenant un harnais etun<br />

casque antibruit afin d’utiliser TED en<br />

« Le smartphone et la tablette<br />

PC quisontune révolution<br />

fondamentale dans l’industrie »<br />

toute sécurité etdans debonnes conditions<br />

deconfort et d’échanges audio<br />

et vidéo pour nos opérateurs etnos<br />

experts.<br />

Concernant les tablettes PCutilisées<br />

nous avons sélectionné des produits du<br />

marché très robuste et si l’environnement<br />

le nécessite, il existe aussi des produits<br />

ATEX.<br />

Ces outils font-ils toujours preuve de<br />

fiabilité ?Ya-t-ildes risques d’incertitudesvoire<br />

d’erreurs ?<br />

La fiabilité deces outils est la même que<br />

celle des autres solutions informatiques<br />

en mobilité. La fiabilité dépend aussi<br />

grandement delaqualité des informations<br />

renseignées par les différents intervenants<br />

comme pour le fonctionnement<br />

avec le papier.<br />

Quelles sont leserreurs d’utilisationà<br />

ne pascommettre ?<br />

Le plus grand défi posé par ces solutions<br />

demobilité est celui del’indispensable<br />

transformation des modes<br />

d’organisation et des méthodes d’in-<br />

« Avanttout, il est<br />

essentiel de chercher à simplifier<br />

tous les processus en s’appuyant<br />

sur ces nouveaux outils<br />

de mobilité »<br />

tervention pour obtenir tous les gains<br />

qu’elles permettent :sécurité, qualité,<br />

productivité, traçabilité.<br />

Les bénéfices de l’utilisation des outils de<br />

mobilité sont nombreux. D’une part, ces<br />

outils permettent d’optimiser les interventions<br />

:rapidité, productivité, qualité,<br />

sécurité et suivi des avancements, éviter<br />

l’arrêt industriel encas d’anomalies non<br />

identifiées aupréalable pouvant représenter<br />

une perte de centaines de millions<br />

d’euros. D’autre part, leur utilisation<br />

améliore l’allocation des ressources.<br />

Étant donné la rareté de ces métiers,<br />

cette optimisation du temps permet de<br />

mieux allouer les ressources nécessaires<br />

aux différentes interventions.<br />

Que conseillez-vousaux responsables<br />

de maintenancequi souhaitentselancer<br />

dans lesoutilsdemobilité ?<br />

Mes conseils pour l’utilisation des outils<br />

de mobilité sont les suivants :bien<br />

entendu, il faut d’abord s’assurer que<br />

l’on peut utiliser un réseau de communication<br />

(3ou4G, Wifi…), ensuite<br />

redéfinir les différents process liés àla<br />

maintenance enintégrant ces nouveaux<br />

outils. Il convient aussi de numériser<br />

toute ladocumentation opérationnelle.<br />

Pour finir, ilest important dene<br />

pas oublier de former les utilisateurs et<br />

de les accompagner. Les jeunes générations<br />

utilisent facilement ces nouveaux<br />

outils mais cen’est pas lecas des générations<br />

qui sont nées avant l’ère des smartphones.<br />

Mais mon plus grand conseil<br />

est dechercher surtout àsimplifier<br />

tous les processus ens’appuyant sur ces<br />

nouveaux outils. ●<br />

Propos recueillis<br />

par Olivier Guillon<br />

32 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


GMAO CORIM : QUALITÉ,SÉCURITÉ, TRAÇABILITÉ.<br />

Vous êtes exigeants.Nous aussi.<br />

TRAÇABILITÉ<br />

Suivi des lots,<br />

Signatureélectronique,<br />

norme FDA21,<br />

CFR PART 11.<br />

SÉCURITÉ<br />

Réglementation ATEX,<br />

autorisation de travail,<br />

permis de feu...<br />

QUALITÉ<br />

Identification des<br />

zones sensibles,suivi<br />

du plan de prévention.<br />

HABILITATION<br />

Contrôle compétences,<br />

gestion de la<br />

sous-traitance,<br />

conformité<br />

fournisseurs.<br />

CONFORMITÉ<br />

Suivi des contrôles<br />

réglementaires,<br />

ISO 9001, ISO 14001.<br />

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versions pour les métiers de l'indutrie, des services et<br />

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sécurité, environnement etfinancier de votre activité<br />

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normes IFS et FDA, traçabilité et conformité des<br />

fournisseurs, traçabilité des interventions, suivi des lots,<br />

consignes de sécurité (permis de feu,permis de fouille…).<br />

Outrelatraçabilitédelavie de voséquipements,CORIM<br />

Progress garantit une optimisation des stocks et une<br />

réduction des coûts, une planification et un suivi de<br />

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financière delamaintenance, CORIM Progress est la<br />

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dossier gmao<br />

management<br />

déployerl’outil gMao<br />

à traversune gestion<br />

multisites<br />

Lesecteur de la gestiondelamaintenance<br />

assistée par ordinateur<br />

(GMAO) évolue très vite, àl’image<br />

du monde informatique etdu<br />

numériqueengénéral, plus rapidementd’ailleurs<br />

quelesecteur de la maintenanceindustrielle<br />

en lui-même. Mais il faut admettre<br />

queles évolutions technologiques, si elles ont<br />

pour but de stimuler la demande parl’offre,<br />

sont contraintesdesuivrelaconjoncture<br />

industrielle et les grandes tendancesqui la<br />

rythment au fil desannées. Si le marché de la<br />

GMAOest arrivé àmaturité, il n’en reste pas<br />

moinssoumisàune fortemutationliéeen<br />

grande partie àladéferlantedesolutions de<br />

mobilité,répondant auxbesoins destechniciensdemaintenance<br />

d’établir –demanière<br />

simple et rapide –des rapports précisd’intervention<br />

de maintenancedirectement au<br />

pied de la machineetainsi enrichir l’historiquedechaqueéquipement.<br />

Mais àces besoinss’est ajoutéelavolonté de<br />

bonnombre d’entreprisesd’optimiserleurs<br />

politiques de maintenanceafin de réduire,<br />

notamment, les coûts liés aux stocks de<br />

pièces détachées et de mieux suivre leurs<br />

installations ainsique la qualitédes interventions.<br />

Pour les plus grandes d’entre<br />

elles, la GMAOetledéploiementdel’outil<br />

àtravers différents sitesdeproduction<br />

et leursservices de maintenance, leur ont<br />

permis d’améliorer considérablement la<br />

fiabilité de leurséquipements et de réduire<br />

le curatif auprofit de la maintenance<br />

préventive et conditionnelle…comme en<br />

témoignent troisreportagesréalisés dans<br />

des secteursd’activitétrèsdifférents :l’aéronautique,les<br />

dispositifs médicauxetl’acier.<br />

OlivierGuillon ●<br />

36 Une GMAO commune pourune dizaine de sites<br />

40 Un déploiementmultisitechez Turbomeca<br />

46 Une même GMAOpour lessites suisse et françaisdeStryker<br />

49 La suitelogicielleGMAOetQHSEdeDSDSystem au servicedel’industrie 4.0<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I35


management<br />

dossier gmao<br />

en application<br />

Une gMAOcommune<br />

pour une dizaine de sites<br />

et de la partie électrique. Auparavant, le<br />

champd’actionduchefdeprojet concernait<br />

égalementl’ancien outil de GMAO, la<br />

solutionCarlMaster qui, malgré les avancées<br />

–àl’époque –decette solution, n’était<br />

pasutilisée au maximum de sescapacités.<br />

C’esttout naturellementque la direction<br />

de l’usinerémoise afaitappel àses compétences<br />

pour meneràbien l’implémentaentre2013et2015,pas<br />

moins de dixsites de production de la branche sscd’arcelormittal se<br />

sontdotésd’unenouvelle solution de gmao. contrairement aux outils du passé (de pluspetite<br />

envergure)qui enfermaientchaque site dans son propresystème de gestion de la maintenance,<br />

la solutiondegmaonouvellement déployéepermet aux différentes usines d’échanger surles<br />

retoursd’expérienceetd’augmenterlapart de préventifdansl’ensemble desinterventions.<br />

ArcelorMittal AM/NS Calvert<br />

Dans lalogique d’harmoniser<br />

les sites d’ArcelorMittal, le<br />

groupeachoisideles équiper<br />

d’une solution commune de<br />

GMAO. Basé àReims, AnthonyMeurin,<br />

chef de projet ausein des services techniques<br />

pour la brancheSSC France (Steel<br />

Service Centres), est encharge del’automatisme<br />

industriel, de l’informatique<br />

tion d’unenouvellesolutiondeGMAOet<br />

sondéploiementsur les neuf autres sites<br />

de production français de la brancheSSC.<br />

Quelle estlaraisondecegrand tournant ?<br />

La volonté expriméeen2012 parladirection<br />

nationale delamaintenance d’uniformiser<br />

les donnéesetles informations<br />

de l’ensemble des interventionsdemaintenanceausein<br />

d’un seul et même outil ;<br />

36 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier gmao<br />

management<br />

Anthony Meurin,<br />

chef deprojet au<br />

sein des services<br />

techniques<br />

pour la branche<br />

SSC France<br />

d’ArcelorMittal<br />

l’objectifétant notammentd’optimiserla<br />

fiabilité et la disponibilitédes équipements<br />

ainsique de réduireles coûtsdemaintenance.<br />

«Les grands groupes mondiaux tels<br />

qu’ArcelorMittal cherchentenpermanenceà<br />

se réorganiserpouraméliorerleursprocess,<br />

indique AnthonyMeurin. Auparavant,les<br />

directionstechniques françaises travaillaient<br />

indépendammentles unes des autres. La<br />

direction nationaleadoncchoisidecréer<br />

un ensemble àlafoisglobal et cohérent ».<br />

« Les grands groupes mondiaux<br />

tels qu’ArcelorMittal cherchent<br />

en permanence à se réorganiser<br />

pouraméliorer leursprocess. »<br />

UN OUTIl gMAODEvENU<br />

vIEIllIssANT ET PAsbIEN UTIlIsé<br />

Premier site historique deCarl Master,<br />

Reims exploite l’outil de GMAO depuis<br />

une dizaine d’années afin d’assurer la<br />

traçabilité des équipements (représentant<br />

environ200 références) et le suivides<br />

opérations demaintenance préventive,<br />

d’analyser et de diagnostiquer les pannes<br />

ou encore de gérerl’interfaceSAP de l’entreprise.<br />

«Mais l’outil était mal exploité<br />

car ila,aufinal, été mis en place avant<br />

toutpoursuivreles interventionsdemaintenance<br />

curative,etplusparticulièrement<br />

lesordresd’interventionetles tempspassés<br />

sur chaque opération, concède Anthony<br />

Meurin. Justifierletemps de travaildenos<br />

techniciens étaitàl’époquejugéprioritaire<br />

toutcomme la gestion descoûts internes ».<br />

« Le projet étaitambitieuxmais<br />

il nous apermis de mettreenplace<br />

une GMAOtrèsperformante<br />

et de la pérennise.r »<br />

Avec plusieurs dizaines de milliers d’interventions<br />

effectuées sur les quelque<br />

soixante-quinze ponts roulants, les<br />

compresseurs, les dérouleuses detôles,<br />

les refendeuses, un laminoiretles unités<br />

àfroid pour latransformation àfroid<br />

ainsi que les outils detraitements ther-<br />

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PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I37


management<br />

dossier gmao<br />

Le service maintenance réalise plusieurs dizaines de milliersd’interventions chaque année<br />

miques, le servicedemaintenance réunit<br />

àReimsprèsdevingt-cinqpersonnes pour<br />

des tâches de maintenancecurative mais<br />

aussi –et surtout –préventive, auxquels<br />

s’ajouteunpôledédié auxméthodes et aux<br />

projets venant en soutien de la maintenance<br />

;mais Reims, comme chacun des<br />

autres sites, en disposantdesapropresolution<br />

de GMAO, avaitunbesoindeplusen<br />

plus pressantd’échanger sesinformations<br />

et sesretours d’expérience,enparticulier<br />

La direction adécidé en 2012 d’uniformiser<br />

les données et les informations<br />

de l’ensemble desinterventions<br />

de maintenancedans un seul outil<br />

surdes plans de préventiféquivalents lorsqu’ils’agitd’équipements<br />

similaires. Autre<br />

problématique,celle desstocks ;«le coût<br />

d’exploitation des stocks nous apoussé à<br />

réfléchir sur des solutions permettant de<br />

pouvoirstocker certainespiècesdansunseul<br />

endroitpourl’ensembledes sites, de savoir<br />

où ellessesituent exactement et de lestransférersibesoin<br />

».<br />

« Il n’yapas si longtemps,<br />

nous travaillions à partir<br />

d’unebase papier. »<br />

Par ailleurs, Anthony Meurin souhaitait<br />

pérenniser l’outil dans le temps.<br />

Pour cela, ildevait semontrer àlafois<br />

convivial etsimple d’utilisation. Enfin,<br />

la GMAO devait mettre davantage l’accent<br />

sur le préventif. Celui-ci comprend<br />

notamment lecontrôle dethermographie,<br />

legraissage, lecontrôle des balais<br />

en raison de l’importantparcdemoteursà<br />

courant continu, l’analysedes huiles pour<br />

les réducteurs etautres tâches plus standard<br />

;«auparavant,ilyalongtemps, nous<br />

utilisions encore du papier avec descartesà<br />

trous !C’est terminédepuisdes années mais<br />

nous travaillions encore àpartird’une base<br />

papier », déplore le chef de projet. Il est<br />

donc devenu urgent d’intégrer le préventif<br />

dans un outil puissant de façon àêtre<br />

assuré par les opérateurs deproduction<br />

(pour lamaintenance de niveau 1) ;une<br />

manièredefaire entrer la GMAOdans le<br />

cadred’une démarcheWorld ClassManufacturing<br />

(WCM) mise en place dans l’entreprise.<br />

OblIgATION DE RésUlTATs<br />

Unefoisl’équipeprojetconstituéeautour<br />

d’Anthony Meurin (et composée des<br />

responsables de maintenance issus des<br />

différents métiers*, assistés àl’occasion<br />

de quelques spécialistescomme SAP), le<br />

groupedetravail afaitletourdumarché<br />

où pasmoins d’unecinquantained’outils<br />

de GMAOétait en lice.Bien sûr, le choix<br />

s’esttrèsviteresserréautourdequelques<br />

solutions en fonction des exigences d’ArcelorMittal,<br />

àsavoir:un outil full Web,<br />

multisite, pouvantfacilements’interfacer<br />

avec SAP, convivial et multilingue, pour<br />

anticiper d’éventuels développements<br />

européens. Mis en service en2013, l’outil<br />

Carl Source ad’abord ététesté àReims<br />

avantd’êtreprogressivement déployé dans<br />

38 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier gmao<br />

management<br />

outre l’usine pilotedereims,les dixsites de production<br />

françaisconcernéspar le déploiementdecarlsource<br />

sontles suivants:<br />

• Reims (deux sites)<br />

• Saint-Nazaire<br />

• Ottmarsheim (Haut-Rhin)<br />

• Pontcharra(Isère)<br />

• Woippy<br />

• Bruyère/Oise (Val-d’Oise)<br />

• Denain (Nord)<br />

• Gray (Haute-Saône)<br />

• Montataire(Oise)<br />

les autres sites français. « C’était primordial pour nous, d’autant<br />

que sur certains sites, il afallu refondre tout lepréventif,<br />

révèle le chef de projet. Le projet étaitambitieux mais il nous a<br />

permis,grâce àson importantpérimètre,demettreenplace une<br />

GMAOtrèsperformanteetdelapérenniser ;c’estcrucial pour<br />

le groupecar la GMAOreprésenteunoutil centraldecertification<br />

:nousavons en effet uneobligationderésultats et nonplus<br />

seulement de moyens ».<br />

Et desrésultats, il en estquestion !Ceux de la GMAOdeCarl<br />

Softwarefontétatd’une véritablesimplicité d’utilisationetd’un<br />

accès rapide auxdifférents espaces de travaildédiés :«en deux<br />

clics, on sait où on en est !», résume AnthonyMeurin, quiajoute<br />

que Carl Source «répond ànos objectifs dedépart ». Tout le<br />

préventifest désormais intégrédans le logiciel, auquel s’ajoutent<br />

les contrôles périodiques qu’ilest désormais aisé de gérer. C’est<br />

le caségalement lesactions menées en matièredecorrectif et<br />

des interventionsdemaintenance curative.Enfin,laGMAO,<br />

et c’estlàl’undeses rôles premiers,apermisdesupprimer la<br />

demande d’intervention papier.Unchangement (culturels’il<br />

en est) quiexigetoutefoisunvraitemps d’adaptation pour les<br />

collaborateurs, « et qu’ilnefautpas sous-estimer », averti toutefois<br />

AnthonyMeurin… N’oublions pasque même avec la meilleuresolution,<br />

le management humain primetoujours dans la<br />

réussite d’un telprojet.<br />

*Les différents métiersenquestionvontdel’automobileàla<br />

transformation en passantpar les activitésdeparachèvement.<br />

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PRODUCTION &MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I39


management<br />

dossier gmao<br />

retour d’expérience<br />

Undéploiementmultisite<br />

chez Turbomeca<br />

À partir des années 2005-2006, le motoriste adécidé de reconsidérerlepositionnement<br />

de la maintenancedes moyens de production de manière à répondre à l’évolution de son<br />

organisation industrielle. cettetransformation estpasséepar la mise en cohérenceet<br />

l’harmonisation des pratiques, et notamment par la remise à plat de la problématique<br />

«gmao » et du déploiement d’une nouvellesolution commune, pleinement exploitée<br />

par des équipes de maintenanceaux compétences fortes.<br />

Assurer le suividepas moinsde<br />

1200 équipementsdeproduction,dontprèsde250<br />

moyens<br />

stratégiques, n’est pas une<br />

mince affaire, surtout lorsque l’outil de<br />

productionest répartiàtraverstroissites :<br />

Bordes (Pyrénées-Atlantiques), Tarnos<br />

(Landes) et Buchelay (dans les Yvelines,<br />

site quisuccède àcelui de Mézières-sur-<br />

Seine). Qu’il s’agisse deJérôme Dufort,<br />

responsable <strong>Maintenance</strong> Centrale, ou<br />

de Cécile Menini, ingénieur méthodes<br />

maintenanceetréférentGMAO, tous s’accordentàdireque<br />

le leader mondialdans<br />

le domainedes moteursd’hélicoptères est<br />

aujourd’hui confronté àune complexité<br />

de la gestiondeson parc d’équipements,<br />

lesquels peuvent en outre fortementvarier<br />

©Studio Pons<br />

Usinage de pièces dans l’usineTurbomeca de Bordes<br />

40 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier gmao<br />

management<br />

d’un site àl’autre.C’est ainsiqu’en 2005 a<br />

étécréée unenouvellefonction –lamaintenancecentrale–dont<br />

le but étaitde«mieux<br />

structurerlamaintenance en l’organisant<br />

autourdel’outil industrieletdes méthodes<br />

communes, souligne Jérôme Dufort. De<br />

plus,lamaintenance centrale apourbut de<br />

fédérerl’activitédemaintenance opérationnelleautourd’unoutil<br />

de GMAOcommun<br />

auxusinesdeBordes, Tarnos et Buchelay ».<br />

Il faut direque les troisstructuresn’avaient<br />

pas non plus la même expérience de la<br />

gestion delamaintenance assistée par<br />

ordinateur. Leplus petit site, Buchelay,<br />

abritait égalementlapluspetiteéquipede<br />

maintenance (cinqpersonnes àl’époque<br />

sursitedeMézières avantd’êtretransféré<br />

àBuchelay il yaquatreans)etnedisposait<br />

pasdesolutiondeGMAO. Quant aux<br />

deux autres entités implémentées dans<br />

le sud-ouest (Bordes et Tarnos*), leurs<br />

équipes demaintenance travaillaient à<br />

partir de logiciels vieillissants développéspar<br />

uneSSIIlocaleetqui ne communiquaientpas<br />

entreeux ;ces solutions ne<br />

pouvaient dès lors pas faire l’objet d’un<br />

déploiementmultisite, déploiementpourtant<br />

devenu nécessaireetqui apoussél’entreprise<br />

àmener en 2007 uneréflexionsur<br />

l’implémentation d’uneGMAOcommune.<br />

lA gMAO, UN OUTIl<br />

COMMUNMIs EN PlACE PAR<br />

ET POURlEs TEChNICIENs<br />

DE MAINTENANCE<br />

Le choix dumotoriste s’est porté en<br />

mars 2008 sur une solution commune<br />

aux trois sites. Répondant parfaitement<br />

auxcahiersdes charges, mais aussijugée<br />

parl’équipeprojet (composée des équipes<br />

maintenance dechacun des trois sites)<br />

particulièrement intuitive, c’est la solution<br />

OptiMaintd’Apisoftqui aété choisie<br />

parmid’autreslogiciels concurrents. « Nos<br />

exigences étaientclaires :disposerd’unoutil<br />

commun aux trois sites, pas trop lourd à<br />

utiliser, tout enn’étant, bien entendu, pas<br />

trop onéreux », énumère Cécile Menini.<br />

Mais ce n’estpas la seuleraisonduchoix<br />

de Turbomecapourlasolutiond’Apisoft:<br />

« la GMAO nous aide aussi àprouver et<br />

tracernos actionsdemaintenance préventive<br />

alorsque celles-ciétaient plus ou moins<br />

formalisées.Lepréventif étaitbienréalisé<br />

surnos équipementsmaisc’était difficile à<br />

démontrer. Ce n’estpluslecas puisquenos<br />

gammes (entre 800 et 900) sont intégrées<br />

dans la GMAO ».<br />

L’équipe de la <strong>Maintenance</strong> centrale<br />

comprend aujourd’huiquatrepersonnes à<br />

la fois en chargedelagestion des contrats,<br />

Fiche d’équipement<br />

SolutionOptiMaint sur smartphone<br />

des achats, de la définition d’un référentiel<br />

s’appuyant surlepartage des méthodes<br />

et des outilscommuns,dontfaitpartiela<br />

GMAO.<br />

Une équipe projet s’est donc constituée<br />

autour d’unepersonnedechaqueéquipe<br />

de maintenanceappartenant àchacundes<br />

troissites.Leresponsablemaintenance de<br />

Buchelay aparticulièrementcontribué à<br />

l’étude et àl’analyse en étantlesitepilote<br />

pour le déploiement ;«on avaitdéjà eu le<br />

tempsdetester lasolutionetd’entirer un<br />

premierretourd’expérience,insiste Jérôme<br />

Dufort ; cela nous apermisd’affiner l’outil<br />

et d’allerplusloinentravaillantdavantage<br />

surl’arborescence,lacodification et l’identificationdes<br />

équipements. »<br />

UNE IMPlICATION TOTAlE<br />

DU PERsONNEl<br />

DE MAINTENANCE<br />

Ce quiaégalementpesédans la balance<br />

de l’éditeur nantais (plus précisément<br />

installé àCarquefou, enLoire-Atlantique),<br />

c’est sacapacité àrépondre aux<br />

besoins, comme entémoigne Cécile<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I41


management<br />

dossier gmao<br />

Fiche d’équipement<br />

Arbre de défaillance<br />

Menini :«la prise en compte des<br />

besoins des clients àtravers un<br />

forum de discussion est bien réelle<br />

chez Apisoft. L’éditeur fonctionne à<br />

partir de la remontée desinformations<br />

des utilisateurs. Ainsi, en fonction<br />

d’un nombre suffisant dedemandes,<br />

Apisoftest en mesure de faireévoluer<br />

aisément sessolutions ». Enfin, selon<br />

les membres de l’équipe projet, l’accompagnement<br />

de l’éditeur auprès<br />

de Turbomeca s’est révélé déterminant<br />

pour mener àbien la mise en<br />

œuvre d’OptiMaint, tant auniveau<br />

des paramétrages que delaformation<br />

du personnel.<br />

Mais ne nous ytrompons pas. Un<br />

tel outil n’aurait eu que peu d’impact<br />

sans l’implication dupersonnel<br />

de maintenance. Leur manière<br />

d’utiliser sérieusement le système<br />

et de l’exploiter apermis d’améliorerlecontenu<br />

descompte-rendudes<br />

interventions ;«ce sont les équipes<br />

opérationnelles qui ont fait decet<br />

outilcequ’il estaujourd’hui,s’enthousiasme<br />

JérômeDufort. Au total,nous<br />

sommes parvenus en partie grâce au<br />

travaildenos équipes, ànousappuyer<br />

sur la GMAO et àaccroître le nombre<br />

de gammes tout en augmentant le<br />

taux de réalisations depréventif ;ce<br />

Ne nousytromponspas.<br />

Un tel outil n’auraiteuque peu<br />

d’impact sans l’implication<br />

du personneldemaintenance<br />

quiacontribué àréduirelapartducuratif,<br />

et le nombre d’arrêts subis ».<br />

L’équipe projetregrettenéanmoins de ne<br />

pas avoir pu prendre en compte, dès le<br />

démarrage du projet, d’autres secteursde<br />

Bien d’équipement<br />

l’entreprise, enparticulier les moyens généraux<br />

et les bancsd’essais, lesquelsreprésentent<br />

une part non négligeable duparc etdont les<br />

opérationsd’entretien et la maintenancesont<br />

primordiales du fait du caractère stratégique<br />

de tels équipements dans le développement<br />

des moteurs. « Nous n’étions pas encore prêt<br />

àintégrerces services,d’autantque le déploiement<br />

de la GMAOest déjà un projet compliqué<br />

àmener ». C’estdésormais chose faitepuisque<br />

la solutionaété déployéeauniveau des bancs<br />

d’essais et des moyens généraux.<br />

42 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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Les essais aggravés :<br />

management<br />

dossier gmao<br />

Globalement, les résultats sesont révélés concluants car<br />

outre l’augmentation delapart depréventif face au curatif,<br />

Turbomeca est parvenu àresponsabiliser et àrendre<br />

autonomes ses équipes demaintenance autour des moyens<br />

de production, delasimple intervention àlagestion de la<br />

commande de la pièce. Au total, cenesont pas moins de<br />

deux-cents personnes utilisent lasolution OptiMaint. En<br />

effet, les services de maintenance des bancs d’essai moteur<br />

en France et dans les filiales et les moyens généraux avec<br />

leurs prestataires seservent de la même GMAO. Une solution<br />

qui apermis d’apporter delacohérence dans la mise<br />

en pratique des opérations demaintenance afin de contribuer<br />

àlaperformance de la production. Prochaine étape en<br />

vue, lamobilité.<br />

*Les services maintenance deBordes et de Tarnos sont<br />

respectivement composés de trente-deux et vingt-trois<br />

personnes.<br />

OlivierGuillon ●<br />

le quotidien des services<br />

maintenancedes moyens<br />

industriels de turbomeca,<br />

en quelques mots<br />

Sur lessites de Bordes, TarnosetBuchelay, lestechniciens de<br />

maintenanceassurent à la fois lesopérations de maintenance<br />

préventiveetcurative. Le préventif consiste essentiellement au<br />

contrôle géométrique des machines-outils capables d’usiner<br />

des pièces une toléranceaucentièmevoireaumicron, ainsi<br />

qu’au niveau de l’analysevibratoire. Dans le domaine de la<br />

maintenancecurative, les équipes interviennentnotamment sur<br />

lesbroches, ycomprisles plus complexes. Chaque intervention<br />

fait l’objet d’uneanalyseaidant ensuiteaudiagnostic des<br />

machines afindelimiter au maximum lespannes et lesarrêts<br />

de production. Quant à la <strong>Maintenance</strong>centrale, elleest chargée<br />

d’apporter des méthodes et des outils afindemener à bien les<br />

actionsdefiabilisation des moyens de production.<br />

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MÉTHODES DE MESURES<br />

Les nouveaux usages<br />

des capteurs dans les essais.<br />

Page 11<br />

Numéro spécial MesurexpoVision<br />

Page 48<br />

MÉTHODES DEMESURES<br />

N° 108 OCTOBRE, NOVEMBRE, DÉCEMBRE 2011 TRIMESTRIEL 20 €<br />

où en sommes-nous ?<br />

PRODUITS &TECHNOLOGIES<br />

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Page 30<br />

Page 14<br />

ÉTALONNAGE<br />

Systèmed’instrumentation<br />

analytique<br />

Page 20<br />

N° 109 JANVIER, FEVRIER, MARS 2012 TRIMESTRIEL 20 €<br />

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44 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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Interventions<br />

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Vosprioritésmaintenance<br />

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Industrie<br />

Maximiser la disponibilité<br />

des équipements de production<br />

Tertiaire<br />

Gérer les contrats et les soustraitants<br />

du bâtiment<br />

Transport<br />

Suivreles compteurs<br />

et mesures du parcroulant<br />

Services<br />

Communiquer avec<br />

les clients et gérerlamobilitédes équipes<br />

Médical<br />

Répondre à l’exigence<br />

de traçabilitédes obligations normatives<br />

Collectivités<br />

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management dossier gmao<br />

reportage<br />

UnemêmegMAO<br />

pour lessites suisse<br />

et français de Stryker<br />

au matériel équipant les salles blanches<br />

en passantpar les pièces mécaniques, les<br />

dispositifs médicaux etles composants<br />

destinés àêtre implantés dans le corps<br />

humain. C’estsur ce marché quel’Américain<br />

Strykers’est spécialisé.«Sur lessites<br />

suisse et bordelais, nous sommes positionnéssur<br />

leséquipementsdestinésàlacolonne<br />

vertébrale,précise Séverine Furrer,PMO<br />

chez Stryker. Plus récemment, nous produisons<br />

desimplantspourdifférentes partiesdu<br />

corpsainsi quedes implants orthopédiques ».<br />

Les deux sites enquestion –Cestas,<br />

près de Bordeaux, et La Chaux-deles<br />

filiales suisse et bordelaise du spécialiste américain<br />

des implantsont décidé d’organiser la maintenanceautour<br />

d’un outil de gmaocommun.l’objectif étant de rationaliser<br />

et d’optimiser lesopérations de maintenancemais aussi<br />

de lestracerauplus près et d’améliorer l’historique des<br />

interventions.<br />

Lesecteur du médicalest en pleine<br />

croissance ;certesmoins remarquable<br />

queles rythmeseffrénés<br />

de l’aéronautique mais les perspectivesdémographiques,<br />

marquées par<br />

le vieillissement despopulationsdes puissances<br />

occidentales mais aussil’augmentation<br />

du pouvoir d’achatdes pays émergents,<br />

stimulent unmarché qui n’acessé de se<br />

soumettreàdes réglementationsdeplus<br />

en plus contraignantes en matièredetraçabilité<br />

et de qualité des produits. Et ces<br />

produits font l’objetd’une grande variété,<br />

allant des vaccins etdes médicaments<br />

Usine de La Chaux-de-Fonds(Suisse)<br />

Fonds, en Suisse –fonctionnent tous<br />

les deux en 3-8 et en 2-8 pour la maintenance<br />

;«nous n’effectuons pas d’arrêt<br />

programmé demaintenance. Ensuisse,<br />

le responsable maintenance gère une<br />

équipe de trois personnes pour un effectiftotal<br />

de 120 collaborateurs ;ilssontau<br />

nombre de huit àCestas pour une usine<br />

qui emploie près de 350 personnes ».<br />

Les équipes assurent des opérations de<br />

maintenance curative et préventive de<br />

niveau 2, le préventif de niveau 1étant<br />

réalisé par les équipes deproduction ;<br />

celui-ci concerne les contrôles les plus<br />

simples (hebdomadaires), en particulier<br />

aumoment delamise enroute et<br />

de la chauffe des machines. Assuré par<br />

le service demaintenance, lepréventif<br />

deniveau 2concerne quant àlui des<br />

opérations plus complexes ;parmi eux<br />

figurent denombreuses machines-outils<br />

et autres centres d’usinage, des machines<br />

destinées àlafinition (sablage, marquage<br />

laser, assemblage…), sans oublier une<br />

machinelessivielle –équipementessentiel<br />

dans l’industrie dumédical –ouencore<br />

46 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier gmao<br />

management<br />

des équipements d’emballage en–ou<br />

hors –salles blanches. Quant aucuratif,<br />

il se déclenche dès qu’un opérateur de<br />

production lance une demande d’intervention(DI)laquelle,<br />

unefoisvalidéepar<br />

son supérieur hiérarchique (en fonction<br />

de son caractère d’urgence) et le service<br />

maintenance, se transforme en«ordre<br />

de travail »et peut entraîner unarrêt de<br />

production. « La part entrelepréventif et<br />

le curatif est similaire auniveau del’impact<br />

financier (pas au niveau des temps<br />

d’intervention où le curatif prend largement<br />

le dessus) –celle-ci étant respectivement<br />

d’environ47-53 % », précise Séverine<br />

Produits finis<br />

Usine de Cestas(France)<br />

Furrer,qui ne manque pasderappeler la<br />

volonté quenourritStryker de réduirela<br />

part de curatif.<br />

lE bEsOIN D’hARMONIsER<br />

lEs sITEs sUIssE<br />

ET bORDElAIs<br />

L’arrivée denouveaux équipements, en<br />

particulier dans le site de La Chauxde-Fonds<br />

qui avulejour ilyadix ans,<br />

nécessite un travailimportant de qualification<br />

pour être validésavant leur mise en<br />

production ;Stryker, comme tout fabricant<br />

dans le domainemédical,doit inévitablementmontrer<br />

–etdémontrer –qu’il<br />

estbien en mesure de maintenir seséquipementsdans<br />

le tempsetselon les règles<br />

établies. Pour cela,maisaussi pour rationaliserles<br />

travauxdemaintenance,ilétait<br />

importantpourles deux sitesdes’équiper<br />

d’une solution deGMAO, « d’autant que<br />

le site suisse n’en possédait pas encore et<br />

queceladevenaitindispensable du fait de<br />

la croissance de l’usine, et que lasolution<br />

de GMAOimplémentée àCestasprésentait<br />

des difficultés, notamment enmatière de<br />

traçabilité et de validation desdocuments.<br />

On ne pouvait en effet pas présenter àun<br />

auditeurles données de cet outil, puisqu’il<br />

n’étaitlui-mêmepas validé (nerépondant<br />

pasaux exigences desnormesFDA 21 CFR<br />

820) ;laGMAOétait donc officieusement<br />

utiliséecequi nous aidait certes àréaliser<br />

nos interventionsmaisposaitunproblème<br />

évident face àunaudit ».<br />

Àces problématiques s’ajoute la volonté<br />

de Stryker dedisposer d’une même<br />

GMAO enFrance etenSuisse. L’avantage<br />

d’appartenir àungroupe de20000<br />

personnes, qui plus est américain (et<br />

donc bien souvent, quoi qu’on en dise,<br />

en avance sur les méthodes de management<br />

et les outils employés), c’est de<br />

pouvoir aisément s’inspirer de ce qui<br />

se fait ailleurs. « Les sites de production<br />

américains étaient déjà équipés d’Infor<br />

EAM, cequi nous apermis d’aller voir<br />

chez eux comment fonctionnait cet outil<br />

en condition réelle, sesouvient Séverine<br />

Furrer. Il existait aussi une solution intéressante<br />

utilisée en Irlande, mais le support<br />

étaituniquementdisponibleenanglais,ce<br />

quiauraitinévitablementposéproblèmeà<br />

un bondenos collaborateurs d’autant que<br />

nous souhaitionsimplanter un outilconvivial<br />

et facilement utilisable ».<br />

En 2013, l’équipe de Séverine Furrer,<br />

passée de Material manager àchef de<br />

projets (PMO), se voit confier le projet<br />

et obtenir le budget nécessaire pour<br />

réunir les compétences etserendre aux<br />

États-Unis. En fin d’année, l’équipe amis<br />

environ six mois pour faire son choix et<br />

s’orienter vers lasolution d’Infor EAM,<br />

avant d’enassurer toute laplanification<br />

pour une échéance très ambitieuse :<br />

Équipements et production<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I47


management<br />

dossier gmao<br />

« nous nous étions fixé un objectif serré<br />

en voulant basculer nos deux sites sur<br />

Infor le 1 er janvier 2015, concède Séverine<br />

Furrer. Cette date claire etimpérative<br />

nous arrangeait aussi beaucoup mais<br />

c’étaitsanscompter lesinnombrablestests<br />

logicielsetles validationsinhérentes ànotre<br />

cœur d’activité ».<br />

lE ChOIxD’INfOR<br />

Le fait qu’Infor soit déjà implanté sur<br />

le site américain deStryker abeaucoup<br />

joué dans le choixdel’équipefranco-helvétique,<br />

dans la mesure où elle présente<br />

l’avantage de bénéficier déjàdenombreux<br />

retoursd’expérience.Cequi n’apas empêchéStryker<br />

de mettre la solutiondel’éditeur<br />

américain enconcurrence avec<br />

d’autres outils deGMAO mais, sur les<br />

quatre en lice, l’outil d’Infor s’est révélé<br />

être le meilleur compromis àlafois au<br />

niveau de l’ergonomie et de la convivialité,<br />

«un critère pour nous primordial<br />

dans la mesureoùnousnos opérateurs de<br />

production devaient yavoir accès pour la<br />

maintenance de premierniveauetcequotidiennement,<br />

souligne la chef de projets.<br />

Nous avions besoin d’une solution àla<br />

foisintuitive, simple d’utilisation et facilement<br />

personnalisable ;par exemple, pour<br />

qu’unopérateur puisse donner rapidement<br />

une demande d’intervention, iln’a besoin<br />

Équipements et production<br />

quedetrois champs obligatoiresàremplir.<br />

L’idée est de minimiser l’action etdonner<br />

un accès direct àla liste d’équipements<br />

dans le but d’obtenir une information de<br />

bonne qualité et qui puisse remonter sans<br />

difficulté ». Les utilisateurs bénéficient,<br />

dans ce sens,d’une page d’accueiletd’une<br />

liste de tâcheadaptéesàleur profil, qu’ils<br />

soienttechniciensdeproduction, techniciensdemaintenance,responsables<br />

maintenanceouqualité.<br />

Autres critères retenus, le côté esthétique<br />

mais aussietsurtout l’aspect «mobilité ».<br />

« Si nous hésitions unpeu au départ, on<br />

nous aconvaincu la GMAO pouvant être<br />

utilisée àdistance, sur tablettes numériques,<br />

allait forcément dans le sens du<br />

progrès. Avec la version 11, nous étions<br />

dans les premiers àutiliser une solution<br />

full Web. Surtout, unetablettenumérique<br />

adusens chez Stryker, en particulier sur<br />

le grand site deCestas etses quelque six<br />

bâtiments, àtravers lesquels lesopérateurs<br />

parcourent pas moins de 10 kilomètres à<br />

pied par jour. »Lorsqu’ils setrouvent<br />

face àunéquipement, les opérateurs<br />

peuvent ainsi accéder àdenombreuses<br />

informationsportant notammentsur les<br />

tâches àeffectuer en matière depréventif,<br />

mettre àjour unordre de travail en<br />

cochantsimplementdes casessur la liste<br />

des travauxàréaliser, permettant d’éviter<br />

Équipements et production<br />

les oublis.«Cettesimplification desopérationsdereporting<br />

apermisdefaire accepter<br />

lasolution GMAO plus rapidement,<br />

ycompris chez les personnes les plus réticentes,maisaussi<br />

de joindredes documents<br />

et des photos, puis d’éviter les erreurs ou<br />

lesre-saisies ».<br />

Globalement satisfaite delasolution<br />

implémentéedans les deux sites, l’équipe<br />

projet atoutefoisrencontré certainsobstacles,<br />

liés en particulier au fait d’avoirminimisé<br />

le temps nécessaire àlafois àla<br />

dématérialisation des cahiers de maintenanceetàla<br />

validationdulogiciel ;«cela<br />

nous aprispas moinsdetrois mois àtemps<br />

plein,regretteSéverineFurrer. Heureusement<br />

que l’onbénéficiait dusoutien d’un<br />

bon consultant. Il ne faut jamais sous-estimer<br />

letemps que vaprendre un projet<br />

d’une telle envergure, d’autant que notre<br />

deadline était très ambitieuse ». Enfin,<br />

autreconseil du chef de projet :constituer<br />

unepetiteéquipecomposéededécisionnaires<br />

;dans le cas deStryker, Séverine<br />

Furrer s’étaitentouréedeseulementquatre<br />

personnes–le responsabledeprojets IT,<br />

les deux responsables de maintenance<br />

français et suisse et le consultant d’Infor,<br />

capables de prendre de décisions…<br />

et vite !<br />

OlivierGuillon ●<br />

48 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier gmao<br />

management<br />

industrie du Futur<br />

lasuitelogiciellegMAOetqhsE<br />

de DSDSystem au servicedel’industrie 4.0<br />

l’industrie 4.0 n’estpas l’industrie de demain :c’estcelled’aujourd’hui. avec sa gamme<br />

de logiciels gmao(altair enteprise), saVetQhse(themis), dsdsystem al’ambition<br />

d’accompagner l’industrie et lesservices dans la grande migration vers l’èredunumérique<br />

et de l’internet des objets.<br />

L’utilisation croissante desdrones et autogyres<br />

pourl’inspection,lediagnostic et la surveillance<br />

permettrad’enrichirlabase de connaissance<br />

des logicielsGMAOetQHSE<br />

La4 e révolutionindustriellesefera<br />

pasàpas…maisaupas de course.<br />

Commetoutes les grandes évolutionstechniques,<br />

la transition de<br />

l’industrieélectronique vers l’industrieintelligente<br />

ne se fera pasenunjour. Cependant,<br />

là où il aura falluunsièclepourpasserdu<br />

moteur àvapeur au moteur électrique,ilne<br />

faudra pasplusdedix ans pour quel’industrie<br />

se metteàl’heuredubig data.<br />

L’industriefrançaise –incluantles entreprises<br />

de service àl’industrie –doit avancer<br />

àgrand passiellesouhaiteresterune<br />

des locomotivesdel’industrie mondiale:<br />

le conceptmêmedel’industrie 4.0 estné<br />

en Allemagne et lesprojets se multiplient<br />

déjàaux États-Unis… QuantàlaChine,<br />

elle s’appuie surlarécence de nombreux<br />

parcs industriels afin de prendre de<br />

l’avance dans la course àlanumérisation.<br />

qUEl EsT l’APPORTCONCRET<br />

DE CETTE RévOlUTION ?<br />

Si de premier abord cette révolution ne<br />

semble passiradicale, elle apparaît comme<br />

inéluctabledès quel’ons’y intéressedeplus<br />

près, carson apport d’apparencemarginale<br />

devientconsidérabledans un contextede<br />

concurrencemondialeetdemarges serrées.<br />

Voici quelques exemples d’apportsconcrets.<br />

Avanttout,lasécurité:les accidents, qu’ils<br />

engendrent desdégâts matériels ou humains,<br />

coûtenttrèscheràl’industrie. La démocratisation<br />

des capteursconnectés (détection de<br />

fuites, de fumées) et des appareilsdesurveillance(drones,<br />

camérasautonomes) permettrontd’intensifierles<br />

contrôles, ycompris<br />

dans deszones àrisqueoudifficiles d’accès.<br />

Unesolutioninformatiquedegestion QHSE<br />

telleque Themissera alorscapabledecentraliser<br />

lesinformationsetdepermettreleur<br />

interprétation en tempsréel.<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I49


management<br />

dossier gmao<br />

Ensuite viennent laproductivité etla<br />

rentabilité :avec des équipements plus<br />

intelligents, il sera possiblededévelopper<br />

la maintenanceprédictive dans les entreprises<br />

et améliorer encore davantage le<br />

taux de disponibilitédes lignesdeproduction,enplusd’allongerladurée<br />

de viedes<br />

équipements(et donc leur duréed’amortissement).<br />

Les logiciels deGMAO Web<br />

commeAltairEnterpriseaurontégalement<br />

un rôle de chef d’orchestre àjouer dans cet<br />

écosystème de données.<br />

Enfin, dernier exempleconcret, lesconditionsdetravail<br />

:les métiersqui demeurent<br />

aujourd’huiles plus dangereux touchent<br />

essentiellementaux travauxneufs et àla<br />

maintenance. Leséquipements de protection<br />

individuelle intelligents, de même que<br />

Parmi tous les outils connectés,<br />

les smartphones et les terminauxspécialisésoccupentune<br />

place de choix de par<br />

leur polyvalenceetleur intuitivité naturelle.<br />

Grâce aux capteursautonomes<br />

élaborésenpartenariat avec un<br />

spécialiste des objets connectés,<br />

DSDSystemest en mesure<br />

de proposer à ses clients<br />

le déploiement d’un réseau<br />

de capteur completclé en main<br />

lesoutilsconnectés ontpourobjectifd’assisterles<br />

technicienssur le terrain.`<br />

sE DOTER Dès AUjOURD’hUI D’UN<br />

sOClE TEChNOlOgIqUE évOlUTIf<br />

Toutes les données générées par ces<br />

nouveauxoutilsdetravail ne demandent<br />

qu’à être exploitées. Ainsi, si le charbona<br />

étélecarburant de la premièrerévolution<br />

industrielle,l’actuellesenourritdel’information.Labarre<br />

du Zettabyte(10 21 octets,<br />

soit 125 milliardsdeclés USB) de données<br />

échangées dans le monde enunanaété<br />

franchie au début de la décennie, etla<br />

croissance reste exponentielle. Pour tirer<br />

partides possibilités offertespar la technologie,l’industrie<br />

doit se doterdes logiciels<br />

capables d’interpréterune quantité importantededonnées<br />

de façonclaireetutile.<br />

OffRIR DEs sOlUTIONs<br />

MODUlAblEs POUR<br />

UNE TRANsITION EN DOUCEUR<br />

DSDSystem ainitié dès sa fondation en<br />

2003 la voie vers l’industrie4.0 :enreposant<br />

sur une technologie Weblégère, les<br />

logiciels que lasociété développe sont<br />

pensés pour être rapides àdéployer et<br />

simples àconnecter.<br />

Dès 2012, la GMAO Altair Enterprise a<br />

étédisponible en tant queservice dans le<br />

Cloud GMAO, service étendu aux logiciels<br />

Altair Service Manager (SAV) et<br />

Themis(QHSE). Àlamêmepériode,les<br />

premières intégrations de capteursautonomesconnectés<br />

ontété réalisées. « Altair<br />

aété conçue dès son origine comme une<br />

GMAO full Web prête pour la gestion<br />

globaleetcentralisée quenoussouhaitions<br />

mettre enplace », explique Jean-Marc<br />

Henaff, responsable Opération &<strong>Maintenance</strong>chezAlstomPower<br />

(Hydro)sur<br />

le barragedeBeni Haroun en Algérie, qui<br />

adéployé en 2010 un véritable système<br />

nerveux de capteurs etd’affichages, articulés<br />

autour de la solutiondeDSDSystem.<br />

« Pour tirer parti des possibilités<br />

offertes par la technologie,<br />

l’industrie doit se doter deslogiciels<br />

capablesd’interpréterune quantité<br />

importante de données de façon<br />

claire et utile. »<br />

Plus récemment, EffiaTransport aadopté<br />

la GMAOSAV Altair pour gérerlamaintenance<br />

des bornes fixes et du matériel<br />

roulant d’une dizaine deréseaux de<br />

vélo en libre-service, dont ceux de Lille,<br />

Rennes et Bordeaux. Ces appareils sont<br />

autant d’objets connectés qu’ils peuvent<br />

alorsdialoguer directementaveclelogiciel<br />

pour transmettre les informationscapitales<br />

et cibler plus rapidementles interventions.<br />

« La modularité de nos logiciels, tant du<br />

pointdevue de l’offre commercialeque du<br />

pointdevue technique, permet ànos clients<br />

de passer progressivement du papier àla<br />

gestion numérique, process par process,<br />

avantdecontinuer àévoluer en intégrant<br />

de plus en plus d’informations, explique<br />

BernardDecoster, présidentdeDSDSystem.<br />

Àchaque étape, nous savons apporterl’accompagnement<br />

nécessaire avec l’aide<br />

de nos partenaires métiers, aussi bien au<br />

niveau de l’acquisition de l’information<br />

(capteurs, interactionhumaine…) que de<br />

son utilisation (affichage, déclenchement<br />

d’actions…). »L’ambition decet éditeur<br />

de logiciel, basé àLille au cœur dupôle<br />

d’excellence numériqueEuratechnologies,<br />

n’estpas mince :amenerles entreprisesde<br />

l’industrieetdes services vers l’èredutout<br />

numériquegrâce àdes outilspenséspar le<br />

métier,pourlemétier. ●<br />

50 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


AU CŒUR DE<br />

VOTRE SYSTEME<br />

NOSCOURROIES FONT LA DIFFERENCE<br />

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améliorer leur efficienceopérationnelle et renforcer leur productivité.<br />

Depuis notrecréation, nous avonsacquisune connaissance uniquequi aenrichi notrepatrimoine.<br />

Notrepassion estdemettrelapuissance au servicedevotre performance.<br />

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Artema et WbA<br />

s’attaquent<br />

à la contrefaçon<br />

des roulements<br />

3500 accidentsindustriels par an sont dus à des produits<br />

contrefaits. un chiffrealarmant qui s’ajouteaux 4,5 Md€ par<br />

an de dommages économiques dus à la contrefaçon dans<br />

l’industrie de service. artema adécidé de réagir en lançant<br />

officiellement la campagne de WBapour lutter contrecefléau.<br />

Saisie de roulements<br />

©Schaeffler<br />

Lacontrefaçonest responsablede<br />

la destructionde200 000 emplois<br />

dans le mondechaqueannée dont<br />

près de 30 000 en France selon<br />

l‘OCDE.Dans ce contexte, Artema et les<br />

fabricants de roulements s’impliquentpour<br />

accompagnerles distributeursdans leur<br />

lutte contre les contrefaçons,etlesyndicat<br />

adécidé d’organiser une conférence<br />

le 7octobre, àParis, pour présenter ses<br />

actionsetlanouvelle campagne de WBA,<br />

association mondiale des fabricants de<br />

Roulements :«Un roulementcontrefait,<br />

un danger pour votreactivité!Quefaitesvous<br />

pour vous protéger?»…<br />

Il faut dire que le phénomène prend de<br />

l’ampleur :sicertaines contrefaçons peuvent<br />

être qualifiées de «grossières », on assiste<br />

depuisplusieursannéesàdespratiques de<br />

plus en plus trompeuses, même sur des<br />

roulements de grandestailles, quirendent<br />

la distinctionimpossiblepourunœil non<br />

averti.Aujourd’hui,mêmeles emballages<br />

sont copiés,cequi apoureffetdeduper<br />

également les douaniers. Mis àpart les<br />

experts, nuln’est capablededistinguer un<br />

roulementd’une contrefaçon àl’œil nu.<br />

Lors de cette conférence,les représentants<br />

dessociétés NTN-SNR Roulements, Schaeffler<br />

France,SKF France ontprésentédes<br />

casconcrets. Sont intervenus également<br />

M. Peugeot, président de l’Unifabetdirecteur<br />

des Affairespubliques et délégué aux<br />

Relationsextérieures chez Peugeot, Didier<br />

Sepulchre–présidentdugroupeRoulementsd’Artema<br />

et membreducomitéstratégiquedelaFédération<br />

européennedes<br />

roulements (Febma), et Laurence Chérillat,<br />

déléguéegénéraled’Artema.<br />

jAM:UN CONgRèsANNUEl PlACé<br />

sOUs lE sIgNE DE l’UsINE DU<br />

fUTUR<br />

Cette année, les Journées Artema de la<br />

Mécatronique (JAM) onteulieu àStrasbourg.<br />

Lesindustriels de la mécatronique<br />

étantaucœur de l’usinedufutur, àlafois<br />

en tant que fournisseurs etintégrateurs<br />

de solution, c’esttout naturellementque<br />

ce thème fut choisi comme fildirecteur<br />

de ces journées. Au programme pour les<br />

120 participants chefd’entreprises, responsables<br />

techniques, marketing, ou étudiants:<br />

ateliersdebrainstormingsur lesquestions<br />

àseposer pour évoluer en interne vers<br />

l’UsineduFutur,visitedelatoutenouvelle<br />

UsinedeSew UsocomeàBrumath,InterventiondeSafran,<br />

présentationdes travaux<br />

de l’Alliance du FuturetInterventions des<br />

étudiants del’Insa Strasbourg, Polytech<br />

Annecy-Chambéry, et l’UTCpourrecueillir<br />

leurspointssur le sujet. Enfin,ces journées<br />

ontété marquées parlasignature d’une<br />

intentiondepartenariat dans le domaine<br />

de la mécatronique entrel’InsaStrasbourg<br />

et Artema.<br />

sAlON EUROPéEN DE l’éDUCATION<br />

– l’AvENTURE DEs MéTIERs DE lA<br />

MéCATRONIqUE<br />

Àl’occasion delaprochaine édition<br />

du salon (du 19au22àParis Porte de<br />

Versailles), Artema réalisera un morphing<br />

technique sur l’évolution des composantsmécatroniques.<br />

Dans cette vidéo, on<br />

découvre àpartird’une chaîne d’assemblage<br />

oùles composants mécatroniques<br />

se situentetcomment ilsont évolué pour<br />

devenir plus compacts, plus performants<br />

et plus communicants dans le butd’améliorerlaperformance<br />

de l’installationtout<br />

entièreetdesamaintenance. ●<br />

52 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


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suspension pneumatique etdes pièces antivibratoires pour applications<br />

industrielles -développés avec une qualité supérieure, sans compromis.<br />

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Focus<br />

Mieux connaîtreles systèmes<br />

de transmission pour mieux<br />

lespréserver<br />

les élémentsdetransmission font appel à des technologies diverses et variées mais aussi<br />

à une connaissancebien particulière. or,comme le constatent lescentres de formation en<br />

maintenance, de moins en moins de techniciens maîtrisent cessystèmes ce qui entraîne<br />

inévitablement des défaillances mécaniques souvent prématurées et des pannes à répétition.<br />

« On assiste malheureusement<br />

à des problèmes de<br />

compétenceseninterne, voire<br />

de connaissance en tant que<br />

tellesur lesconditions de<br />

montagedes roulements ou de<br />

lignagedes accouplements. »<br />

tion premièred’unélémentdetransmissionest<br />

la transmissionouleguidage. Le<br />

problème est qu’il s’agit bien souvent de<br />

pièces d’usure quinécessitent des remplacements<br />

périodiques dans le cadred’intervention<br />

demaintenance préventive. Or,<br />

comme leconstate Jean-Marie Mottin à<br />

travers plusieurs études récentes et son<br />

expérience surleterrain,ilexisteunréel<br />

problèmedeconnaissancedeces systèmes<br />

et de maintenance. Cars’il est tout àfait<br />

possibleetrelativement simpledemaîtriserladurée<br />

de viedeces éléments, encore<br />

faut-ilenrespecter lesrèglesélémentaires<br />

de montage, de conditionnement etde<br />

service. «On assiste malheureusement à<br />

des problèmes de compétences en interne<br />

voiredeconnaissance en tant quetelle sur<br />

les conditions demontage des roulements<br />

ou de lignage des accouplements,déplore<br />

Jean-Marie Mottin. Le problème réside<br />

notamment dans lefait que les progrès<br />

Les éléments de transmission,<br />

comme leur nom l’indique,<br />

permettent, ausein d’un mécanisme,<br />

la transmission d’un<br />

effort, d’un couple ou d’un mouvement.<br />

Mais commel’indique Jean-Marie Mottin,<br />

formateur au sein du Cimi (voirencadré),<br />

il estimportant de fairedistinction entre<br />

de multiples éléments de transmissions<br />

auxtechnologies et auxfonctions radicalementdifférentes.<br />

Parmieux, on ytrouve<br />

les éléments de guidage (en rotation, les<br />

roulements, les bagues ou le guidage<br />

en translation), les éléments chargés de<br />

conserverlanaturedelatransmissionou<br />

la vitesse àl’instar des courroies ou des<br />

chaînes par exemple. D’autres éléments<br />

sont destinés au contraire àassurer le<br />

changement de nature comme lamanivelle,<br />

la came ou les pignonsàcrémaillère.<br />

On ytrouveencore des éléments destinés<br />

àtransformer les mouvementsdetrajectoire<br />

comme les indexeurs mécaniques<br />

(même sicetype decomposants accuse<br />

aujourd’hui une perte devitesse), qu’il<br />

s’agissedemouvement de rotationcontinue<br />

oudiscontinue. «Il ne faut pas non<br />

plus oublierles éléments de sécurité comme<br />

leslimiteurs d’effortetdecoupledansune<br />

optique deprotection delamachine »,<br />

ajouteJean-Marie Mottin.<br />

Tant de systèmes… pour des rôles bien<br />

divers. Mais n’oublions pas que la foncimportants<br />

réalisés par les constructeurs,<br />

dans l’optimisation des fonctions de leurs<br />

systèmes, nedoivent pas conduire àfaire<br />

l’impasse sur les réglages indispensables<br />

au bon fonctionnement global ». C’est le<br />

casnotamment pour les accouplements.<br />

« Si l’on s’en tientaux tolérances constructeurs,<br />

l’accouplementvaremplir sonrôle…<br />

en apparence du moins, et pour combien<br />

de temps ?Mais quid de la dégradationdu<br />

rendement, de l’augmentation de la puissance<br />

consommée, des échauffements ou<br />

du risque de dégradation prématurée des<br />

autres composants du système de transmission<br />

commeles roulementsoules paliers ?<br />

La durée de vied’unsystème mécaniqueest<br />

bien dépendante du maillon le plus faible !»<br />

Car ici réside le fond du problème :si<br />

Il existe un réel problème de connaissance<br />

de ces systèmes et de leurmaintenance<br />

54 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


spécial transmissions<br />

maintenance mécaniQue<br />

dans des domaines commel’électricité, la<br />

moindre irrégularité sur unmontage se<br />

traduitlaplupartdutemps parune totale<br />

absencedefonctionnement, en mécanique<br />

en revanche, unmauvais montagen’empêche<br />

pas –ou rarement –une installation<br />

d’assurerlafonctionrequise.Cen’est<br />

qu’à partir d’un certain temps (souvent<br />

très variable en fonction de la nature et<br />

de l’état descomposants) qu’apparaissent<br />

lesproblèmes.<br />

« UN ROUlEMENT =<br />

UN fROTTEMENT »<br />

Aujourd’hui, les industriels attendent<br />

des fabricants des produits moins gourmands<br />

en énergie. Cesattentesenmatière<br />

de réduction delaconsommation età<br />

l’impact environnemental plus faible ont<br />

conduitles constructeursàconcevoirdes<br />

roulements àfaibleconsommationgrâce<br />

àdes matières spécifiques visant àoptimiserlefrottementàtraversles<br />

roulements<br />

àbilles étanchepar exemple(gain jusqu’à<br />

30 %…), ou en jouant surlaviscosité du<br />

lubrifiant afin d’éviter toute déflexion et<br />

montée en température ;«n’oublions pas<br />

qu’unroulement implique inévitablement<br />

un frottement et nécessitedonc delapart<br />

des services demaintenance une bonne<br />

connaissance mécanique demanière à<br />

respecter les règles de l’art… Or, onse<br />

rend compte que c’est loin d’être le cas ».<br />

Pourtant, les risques d’une mauvaise<br />

maintenance peuvent être fatals :usure<br />

prématurée, pannes àrépétition, casse<br />

et arrêtdeproduction… L’importantest<br />

d’être en mesure de détecter auplus tôt<br />

leséventuelles défaillances afindemieux<br />

organiserlamaintenance et éviter l’arrêt<br />

subi engendrant des tempsd’immobilisation<br />

àladurée indéterminée.<br />

« Contrairement à l’électricité<br />

(qui n’accepteaucun montage<br />

approximatif),enmécanique,<br />

même si lesconsigneset<br />

lestolérances ne sontpas<br />

entièrementrespectées, ça<br />

va quand même fonctionner…<br />

mais pourcombien de temps<br />

et dans quellesconditions ? »<br />

Un des casdedéfaillancesleplusfréquent<br />

(après lamauvaise lubrification) réside<br />

dans le mauvais montage des éléments<br />

de roulage, sans prendre en compte les<br />

tolérances fines nécessaires ;«sans cette<br />

précaution, on risque de perdre le côté<br />

“serrage”sur l’élémenttournantetilarrive<br />

que labague vienne laminer lapièce »,<br />

« xxx. »


maintenance mécaniQue<br />

spécial transmissions<br />

Pompes à main acier hydrauliques<br />

souligne Jean-Marie Mottin. Parailleurs, la<br />

défaillance prématurée estsouvent causée<br />

parlemauvais lignagedechaîne, menant<br />

àune usureplusrapide.<br />

qUElqUEsCONsEIls à RETENIR…<br />

Lorsqu’onlui demande quelles bonnes<br />

pratiques on doit adopter en matière<br />

d’entretien des éléments de transmission,<br />

Jean-Marie Mottin n’yvapas par quatre<br />

chemins:«il faut avanttoutsuivrel’évolution<br />

des usures. Encore trop de services<br />

de maintenance attendent que les dégradations<br />

arrivent malgré les opérations de<br />

préventifqu’ilseffectuent régulièrement ».<br />

Ce suivi est essentiel sil’onveut détecterauplustôt<br />

les défaillances, éviter d’intervenir<br />

en «pompier »etdepénaliser<br />

les utilisateurs d’un équipement. Bien<br />

connaître une machine, c’est prévoir<br />

le changement d’un composant qui est<br />

susceptiblederendrel’âme. Cetteconnaissance<br />

des équipements permet aussi et<br />

surtout de faire évoluer etd’optimiser<br />

le préventif ;«certains services n’ont pas<br />

modifié leur maintenance préventive en<br />

dixans !Onprend de mauvaiseshabitudes<br />

commelorsque l’on remplace unecourroie:<br />

unefoiscelle-ci montée,ilest impératif de<br />

revenirdeux heures après puislelendemain<br />

pour s’assurer qu’elle n’apas bougé. Cette<br />

vérification n’est que rarement effectuée<br />

alors que l’on sait qu’une courroie s’étire<br />

toujours ».<br />

Parmi les erreurs àne pas commettre,<br />

Jean-Marie Mottin alerte surlemauvais<br />

réflexe qu’ont beaucoup d’opérateurs à<br />

« toiler les arbres sous prétexte que les<br />

roulements sont montés de façon trop<br />

serrée ;ontoile et on colle !Or cette<br />

pratique fragilise lemontage ». Autre<br />

erreur :nechanger qu’une partie des<br />

pièces d’usure ;«on remplace la chaîne<br />

mais pas les roues. Il s’agit plus d’un<br />

problème d’organisation que decoût.<br />

Il en est demême que pour certains<br />

éléments, comme les courroies trapézoïdalesjumelées,<br />

il estimpératif de changer<br />

ces deux éléments jumeauxsimultanément<br />

toutes les courroies en s’assurant qu’elles<br />

soient toute dumême bain (donc stockées<br />

ensembles…) ». Monter un roule-<br />

ment en le chauffant au chalumeau ou<br />

le frapper avec une pièce métallique est<br />

également àproscrire (même sicela se<br />

pratique encore beaucoup dans la réalité<br />

des ateliers), tout comme legraissage<br />

approximatif (trop oupas assez). Mais<br />

c’estsur le sous-équipementdes services<br />

de maintenance que Jean-Marie Mottin<br />

insiste :«pour tendre correctement une<br />

courroie et être sûr que le montage soit<br />

optimal, il existe desappareils de mesure<br />

de tension peu onéreux et quipermettent<br />

d’effectuer cette opération avec succès en<br />

àpeine trois minutes. Ilenest de même<br />

pour les ligneurs àlaser oulecontrôle<br />

sonique delafréquence de vibration :<br />

cela ne coûte, aujourd’hui, pas très cher.<br />

Enfin, les écrous hydrauliques permettent<br />

de monter les roulements spécifiques et<br />

procurent unconfort, une garantie de<br />

respect des préconisations constructeurs<br />

le tout avec gain de temps appréciable,<br />

encore faut-il enexploiter toutes les possibilités<br />

». Finalement, assurerune bonne<br />

maintenance des éléments de transmissionpasse<br />

parlaconnaissance et toujours<br />

du bon sens !●<br />

OlivierGuillon<br />

On trouveaujourd’hui sur le marché<br />

des appareils de mesuredetension<br />

peu onéreux<br />

56 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


spécial transmissions<br />

maintenance mécaniQue<br />

la fonction de jean-Marie Mottin,enquelques mots…<br />

jean-Marie Mottinadémarré sa carrière<br />

en tant qu’officier électromécanicien.<br />

ingénieur de formation, il travaille<br />

ensuitedansune société dans<br />

laquelleilforme à l’améliorationde<br />

la productivité avant de se lancer<br />

en tant qu’indépendant. il rejoint le<br />

centre national de formation dans<br />

la maintenanceindustrielle(cimi)<br />

en 2013. il yexercelaprofessionde<br />

formateur et tout particulièrementpour<br />

la partie dédiée à la mécanique, de la<br />

maintenance de niveau 1(pourles tâches<br />

relevant de la production parexemple,<br />

la connaissance technologique comme<br />

le choixdes roulements en fonction<br />

des charges, la désignationd’une<br />

courroieetdeleurs applications, etc.<br />

puislemontage, la lubrification…)au<br />

niveau 4(formations plus spécifiques<br />

aux techniciens de maintenance<br />

confirmés,traitant des choixtechniques<br />

de dimensionnement parexemple,de<br />

l’analysevibratoire, l’ultrason, l’analyse<br />

d’huile, le choix desréducteursou<br />

encorel’endoscopie).leformateur est<br />

également spécialisé danslaproduction<br />

automaintenue(ou paM) et la formation<br />

desopérateursdeproduction.<br />

publi reportage<br />

Nous exposerons à EWEA, sur le stand D15<br />

Klüber lubrication,<br />

toujours<br />

une innovation<br />

d’avance !<br />

Ai-je le bonlubrifiant,<br />

au bonendroit ?<br />

C’estlaquestionque se posent<br />

leurs clients et àlaquelle l’entreprise<br />

répond chaque jour<br />

en concevant des lubrifiants<br />

en fonction de leursexigences.<br />

Résisteraugrippage, protéger<br />

contre l’usure des engrenages<br />

et roulements et augmenter<br />

la durée devie des éoliennes<br />

constituent lapréoccupation<br />

quotidienne deleurs experts.<br />

Choisir le bon lubrifiant est<br />

donc capital pour accroître la<br />

productivité des installations.<br />

Au-delàdes produits,<br />

une gamme de services<br />

Àl’excellencedeses produits,<br />

Klüber Lubrication associe<br />

l’expertise et le conseil technique.Àl’écoutedes<br />

besoinsde<br />

sesclients, elle accompagneses<br />

donneurs d’ordre pour la rédaction<br />

de plans de graissage, le<br />

suividelalubrificationàl’aide<br />

du logiciel demaintenance,<br />

KMS. Leurs experts auditent<br />

et analysent les lubrifiants et<br />

composants mécaniques utilisésdirectement<br />

surles sitesde<br />

production. Klüber Lubrication<br />

propose aussides formationspersonnalisées.<br />

Qualité, fiabilité<br />

et performance<br />

éprouvées sans relâche…<br />

Les produits Klüber Lubrication<br />

sont régulièrement testés<br />

sur110 bancsd’essaisnormalisésetspécialementconçuspar<br />

leurs ingénieurs. Les résultats<br />

de testsprouvent le haut niveau<br />

de qualitéetoffrentdes garanties<br />

maximales pour sélectionner<br />

lelubrifiant approprié en<br />

fonction du besoin.<br />

Uneexpériencereconnue<br />

Depuis prèsd’unsiècleKlüber<br />

Lubricationtravailleenétroite<br />

collaborationavecles constructeursdematériel(OEM),<br />

leurs<br />

fournisseurs etleurs utilisateurs.<br />

Klüber Lubrication est<br />

d’ailleurschoisietagréé parde<br />

nombreux constructeursdans<br />

tous les secteursd’activités.<br />

Pour gagner du temps<br />

et de l’argent<br />

La performance des huiles et<br />

graisses optimise les process<br />

industriels. Elle génère une<br />

meilleure productivité etdes<br />

coûtsdemaintenance moindres<br />

grâce àdes interventions plus<br />

espacées. En ce sens, Klüber<br />

Lubrication sepositionne<br />

commelepartenairedes entreprises<br />

qui veulent sedifférencier<br />

de leursconcurrents.<br />

>> Nous serons exposants au<br />

salon EWEA (European Wind<br />

Energy Association) àParis<br />

Porte deVersailles –Hall 1–<br />

Stand D15●<br />

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PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I57


maintenance mécaniQue<br />

dossier eoliennes<br />

innovation<br />

sinbad, logiciel de prévision de la<br />

fiabilité des éoliennes, sur lesrails !<br />

l’éOlIEN,UNMARChé RéCENTMAIs<br />

EN PlEINEExPANsION<br />

D’aprèsl’étude de marché menéeavecle<br />

Cetim, il ressort des éléments intéressants<br />

sur ce marché àpeine vieux d’une<br />

quinzaine d’années. Tout d’abord, les<br />

parcs d’éoliennes terrestres dominent<br />

le marché français. Avec une puissance<br />

de 117 300 mégawatts installée sur le<br />

continent européen en2013 (contre à<br />

peine plus de6500 pour l’offshore), il<br />

existe une vraie industrie –bien qu’encore<br />

limitéeenraison, jusqu’àprésent,de<br />

l’absenced’une réelle politiquededéveon<br />

ne pouvait entreprendreundossier sur les éoliennes sans aborder l’innovation développée<br />

par la société acteindustrie, un logiciel d’optimisation du mcoqui permet de simuler des<br />

stratégies à des fins d’optimisation de la maintenanceetd’élaborer au traversd’algorithmes<br />

des paramètres de fiabilité qui sont utilisésdans lessimulations et les évaluations. les<br />

algorithmes permettent d’imaginer qu’elles seront lesdonnées de fiabilité dans lesannées<br />

à venir,tout particulièrement dans le domaine de l’éolien, secteur promis à un bel avenir en<br />

franceeteneurope, si l’on en croit lesmultiples projetsd’installation de parcs prévus dans les<br />

prochaines années.<br />

Alors qu’il yaplus d’un anet<br />

demi, lemagazine <strong>Production</strong><br />

<strong>Maintenance</strong> était allé<br />

àlarencontre de Daniel<br />

Lemesle, cofondateuretdirigeant d’Acte<br />

Industrie, afin d’ensavoir unpeu plus<br />

sur ceprojet innovant (voir numéro 44<br />

de mars 2014), celui-ci aconnu une<br />

accélération en septembre dernier, au<br />

moment où se sont achevées l’étude de<br />

faisabilité etl’étude de marché réalisée<br />

en collaboration avec leCentre technique<br />

des industries mécaniques (Cetim)<br />

auprès d’industriels majeurs. Les résultats<br />

sont sans appel :«Sinbad, dans un<br />

domaine oùles donnéesderetours d’expérience<br />

sont souvent agrégées, incomplètes<br />

et rares, tient ses objectifs defaisabilité<br />

technique etsuscite un réel intérêt auprès<br />

des acteurs de la filière », assure le gérant<br />

d’Acte Industrie.<br />

Un véritable atout pour la stratégie de<br />

maintenance dans la mesure où cette<br />

loppementetdenombreuses contraintes<br />

réglementaires –etdoncdes besoinsde<br />

maintenancecroissants, d’autant quebon<br />

nombre des parcsinstallés commencent<br />

àvieillir.<br />

Un autreconstat concerne cettefoisl’éolien<br />

en mer. Quasiment inexistant dans<br />

l’Hexagone, ilest néanmoins promis<br />

àd’importants développements, à<br />

commencer parles projets de parcsd’éoliennes<br />

offshore au large des côtes dela<br />

Manche, même siceux-ci accusent du<br />

retard dans le démarrage des travaux.<br />

De plus, l’éolien en mer autorise des<br />

machines de puissancebien plus importante,<br />

jusqu’à5mégawattsaujourd’hui et<br />

8mégawatts prochainement (contre 3<br />

mégawatts pour les éoliennes terrestres<br />

les plus puissantes). EnEurope (qui a<br />

exprimé sa volonté de monter la capacité<br />

installée de l’offshore à40000 mégawatts)<br />

comme enFrance, où un plan de dévesolution<br />

met notamment enœuvre une<br />

élaboration algorithmique de données<br />

de retour d’expérience et des modèles de<br />

défaillance adaptés aux systèmes réparables,<br />

dans un contextedemaintenance<br />

(préventive et corrective) dite imparfaite,<br />

de données fortement censurées<br />

et d’échantillonsdetaillelimitée, tout en<br />

intégrantl’efficacité des tâches de maintenance.<br />

« Nous sommes désormais capables<br />

de réaliser des plans deprojection sur les<br />

interventions àvenir, orienter les stratégies<br />

de maintenance et optimiser les plans<br />

de la maintenance au cours delavie des<br />

équipements selon les objectifs de production<br />

qui sont fixés ».<br />

58 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier eoliennes<br />

maintenance mécaniQue<br />

loppement Énergies renouvelables aété<br />

adopté, l’heure est àl’éolien en mer. La<br />

France, àtravers son plan sur les énergies<br />

renouvelables, prévoit l’installation<br />

prochaine de 6000 mégawatts<br />

–dont lamoitié est déjà enclenchée –<br />

sur laManche etl’Atlantique. Au total,<br />

en cumulant le terrestre etlemaritime,<br />

ce sont pas moins de 19 000 mégawatts<br />

àl’horizon 2020 qui devraient servir<br />

àalimenter lepays enénergie, soit un<br />

doublementdelacapacité actuelle.«On<br />

peut donc dire que ça s’accélère », s’enthousiasme<br />

DanielLemesle quivoitdans<br />

ces prévisions pour le moins optimistes<br />

un marché en plein essor.<br />

L’étude révèle un autre élément intéressant<br />

et quiconcernedavantage la profession.<br />

Celle-ci s’organise :«de grands<br />

opérateurs nationauxtelsque EDFÉnergie<br />

Nouvelle ou GDF-Suez (nouvellement<br />

rebaptisé Engie) s’engagent maintenant<br />

fortement dans la filière et notamment<br />

dans l’éolien offshore, exprime Daniel<br />

Lemesle. Aujourd’hui, ils sont très<br />

conscients qu’il est essentiel d’anticiper<br />

les développements àvenir et de développer<br />

des stratégies de maintenance et de<br />

soutien logistique adaptées aux enjeux.<br />

Il en est demême pour des acteurs plus<br />

modestes qui n’interviennent que sur les<br />

parcs terrestres pourlemomentmaisqui<br />

voient dans l’offshoreunintérêt certain ».<br />

lEs ENjEUx IMPORTANTs DElA<br />

qUEsTION « MAINTENANCE »<br />

La priorité pour une éolienne est de<br />

produire del’électricité et donc de<br />

maximiser par tous les moyens cette<br />

production d’énergie tout en minimisant<br />

les coûts demaintenance. Simple<br />

àcomprendre mais beaucoup plus<br />

compliqué àréaliser, et tout particulièrement<br />

dans l’éolien. Le vent ne souffle<br />

–lorsqu’il souffle –avec une intensité<br />

très variable, d’un jour àl’autre, d’une<br />

saison àl’autre. L’instant Tdoit ainsi être<br />

« xxx. »<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I59


maintenance mécaniQue<br />

dossier eoliennes<br />

retour d’expérience<br />

la maintenance,<br />

un enjeu crucial<br />

pour l’éolien<br />

exploité aumaximum ce qui sous-entend une disponibilité<br />

maximale des machines qui doivent se tenir prêtes àfonctionner<br />

àtout moment. L’emplacement duparc détermine<br />

donc la puissance que l’on va pouvoir tirer d’une éolienne,<br />

d’autant que lerégime demarche d’une telle machine débute<br />

pour une vitesse de vent entre 3à5mètres par seconde et<br />

s’arrête lorsqu’elle atteint 25 à28mètres par seconde. Ce qui<br />

nécessite une stratégie de maintenance etune organisation<br />

bien particulière. Éviter la panne àtout prix et limiter les<br />

temps d’attente implique de mener une stratégie demaintenance<br />

sur le long terme, tout au long de la vie del’éolienne.<br />

Une stratégie qui entre dans la logique d’un outil de simulation<br />

et de prévision defiabilité des équipements :Sinbad.<br />

Sinbad est unoutil d’historisation duretour d’expérience<br />

qui permet lasimulation destratégies et l’optimisation de la<br />

maintenance àpartir notamment detraitements relatifs àla<br />

fiabilité opérationnelle, aux coûts demaintenance àl’efficacité<br />

des tâches de maintenance etauniveau deproduction. Si<br />

les résultats obtenus ne s’avèrent pas satisfaisants, on cherche<br />

comment faire pour améliorer leniveau deproduction ou<br />

réduire certains coûts de maintenance enagissant sur des<br />

données qui concernent davantage lanature oul’efficacité<br />

du préventif par exemple ;puis l’outil recalcule automatiquement<br />

les éléments de fiabilité prévisionnelle, deproduction<br />

et de coût de maintenance. L’étude defaisabilité et de prospective<br />

amontré que les acteurs importants dumarché éolien<br />

terrestre ouoffshore, institutionnels ouprivés, nourrissent<br />

un vif intérêt pour la solution Sinbad qui leur permettrait<br />

d’affiner leur stratégie de maintenance etleur apporterait<br />

une aide àladécision. Les études sont déjà bien avancées<br />

sur les différents traitements de données, les modèles, les<br />

algorithmes Sinbad reçoivent une oreille attentive. Pour<br />

l’heure, Acte Industrie est àlarecherche de financement<br />

afin de développer et d’industrialiser sa solution ;«nous<br />

sommes actuellement àlarecherche de partenaires, confirme<br />

Daniel Lemesle. Et certaines entreprises françaises pourraient<br />

être intéressées ». ●<br />

OlivierGuillon<br />

acteur majeur dans la production d’énergie<br />

à partir d’éoliennes, boralex poursuit son<br />

développement dans le secteur et mise sur<br />

un marché qui n’a pas fini de voir apparaître<br />

des technologies innovantes. pour l’heure,<br />

la priorité de boralex,c’estl’exploitation<br />

de ses parcs de plus en plus nombreux et<br />

l’intégration de solutions afind’optimiser la<br />

fiabilité et le rendement de cesimposantes<br />

machines.<br />

Le18décembre2014, le groupeBoralex clôturait l’acquisitiondelabranche<br />

françaised’Enel GreenPower.<br />

Àcette date, l’exploitantd’installationsdans le domaine<br />

de l’énergie devenait letroisième acteur français de<br />

production d’énergieéolienne, et la premièresociétéprivéedans<br />

le domainedel’éolien terrestre. Aujourd’hui, Boralex totalise<br />

pasmoins de 500 mégawattsetplusde250 turbines installées.<br />

Unebelle performancepourcette sociétéspécialisée dans l’éolien<br />

depuis2001 et dont le siègesesitue àBlendecques, dans le<br />

Pas-de-Calais. L’entreprise estprésenteàlafoisauCanada, aux<br />

États-Unis etbien sûr enFrance oùleplus ancien parc d’éoliennes<br />

se situeàAvignonet-Lauragais (d’une puissance de 12,6<br />

mégawatts). Outrecette acquisition majeure, Boralex aégalement<br />

vu sesactivités évoluer puisqu’au-delà de l’exploitation, le<br />

groupeest àlafoispropriétaire,exploitantetmaintenancier de<br />

sespropresmachines, sans oublier la mise en place d’un service<br />

de développementqui permet aujourd’huiderépondreàl’ensemble<br />

des besoinsdes industriels et des collectivités.<br />

Mais il n’yapas que les activités deBoralex qui ont changé.<br />

Le métier aussiabienévolué en raison des avancées technologiques.<br />

« L’objectif d’uneéolienneest de produireunmaximum<br />

d’énergieavecleminimum de vent,rappelleDavid Dufix,directeur<br />

adjointOpérationschezBoralex. Ainsi, lesévolutions technologiques<br />

se sont orientées vers des éoliennes de plus en plus<br />

grandes. Par exemple, notre plus ancien parc, celui d’Avignonet-Lauragais,possède<br />

essentiellement deséoliennes quiatteignent<br />

60 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


75 mètresdehautalors qu’aujourd’hui lesparcs lesplusrécents<br />

comprennentdes machines dépassant les100 mètres de hauteur<br />

de mâtavecunrayon de 50 mètres ;en somme, la hauteurdenos<br />

éoliennes aquasiment doublé en l’espace d’à peine quinze ans,<br />

alorsque la puissance aété multipliée par quatre ».<br />

Mais outre la taille des machines, lapuissance et les rendements<br />

ont eux aussi fortement été améliorés. David Dufix<br />

nous livreunautre exemplesignificatif :«le parc d’Ally-Mercœur<br />

estdotédemachines de 85 mètresdehauteur, de pâlesde<br />

35 mètresd’envergure,soit77mètresdediamètrederotor,délivrantune<br />

puissance de sortie d’1,5mégawatts. Aujourd’hui, avec<br />

des éoliennes de taille similaire etdemême diamètre derotor,<br />

nous pouvonsatteindre entre2,3 et 2,5 mégawatts.Onpeutdonc<br />

dire qu’en quinze ans, lesprogrès technologiques ontété considérables.Ceux-ci<br />

concernentnotammentl’aérodynamique avec<br />

des solutions sur les revêtements des pales qui permettent de<br />

réduire lestraînées ainsique desdesigns très différents, d’inspiration<br />

aéronautique notamment. Il ne faut pasoublier quel’industrie<br />

éolienne n’en estencore qu’à sesdébutsetque lesmarges<br />

de manœuvre sont,jel’espère, devant nous ! »<br />

l’éOlIEN :UNPRODUCTEUR D’éNERgIE à PART<br />

Il va sans dire que les éoliennes répondent àdes spécificités<br />

bien particulières. Ce qu’ilfautavant tout savoir àproposd’une<br />

éolienne, c’estqu’il s’agit d’un équipement àlafoisautomatique<br />

et autonome ;«uneéoliennevachercheràproduirelemaximum<br />

d’énergiequ’elle peut,etceindépendammentdes autres.Celaveut<br />

donc dire quesur un parc quis’étend de 5à15kilomètres, il n’est<br />

pasanormal d’apercevoir certaineséoliennes àl’arrêt alorsque<br />

d’autres fonctionnent », précise DavidDufix. Cetéquipement<br />

peut donc fonctionnerseul, dès lors queleventvapermettre la<br />

production d’énergie. En matièred’autonomie,chaquemachine<br />

va chercherelle-mêmeàaccroîtreson rendementens’orientant<br />

automatiquement pour prendre le maximum d’énergie<br />

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PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I61


maintenance mécaniQue<br />

dossier eoliennes<br />

Anglars-Saint-Félix<br />

disponible du vent.«Pour notrepart, chez Boralex, nos équipementsatteignentuntauxdedisponibilitétechniquecompris<br />

entre 97%et 99 %, ce pourcentage correspond autemps pour<br />

lequel la machine estcapable de produiredel’énergie.C’est-à-dire<br />

de transformer levent enénergie électrique. ». Il faut direque<br />

d’un pointdevue technique,<br />

une éolienne possède naturellementdes<br />

spécificitéspar<br />

rapport aux installations de<br />

production d’énergie. Qu’elles<br />

soientmontées àpartird’un<br />

entraînement direct, autrement<br />

appelées «éoliennes<br />

gearless »,oubien qu’elles<br />

soientdotéesd’une boîtedevitessesindustriellemultipliant la<br />

vitessederotationpourattaquer unegénératrice (commec’est le<br />

casdes éoliennes ditesà«gearbox »), ces imposantes machines<br />

sont, qu’on le veuille ounon, soumises aux variations continues<br />

et permanentesduvent. Celles-ci doivent donc ajuster la<br />

vitessedurotor en fonction du vent,etcet ajustements’effectueenpartieauniveau<br />

des pales. Cesasservissements permanentsducouple<br />

et de la vitessesontautantdesollicitationssur<br />

le gearbox. Cetengrenage complexeest dès lors confrontéàplus<br />

La maintenance d’une éolienne requiertdes équipes<br />

flexiblesafindepouvoir la réaliser en perdantle<br />

moins de temps de production mais surtoutd’énergie<br />

éolienne possible<br />

de risques de casses lorsqu’ilsubit des variations de vitesseet<br />

de couple élevéessur des courts laps de temps.<br />

Techniquement, àl’arrêt, la palesetrouve en position dite «face<br />

au vent »oualors «endrapeau ». Dans ce cas, le vent n’exerce<br />

aucune forcesur le rotor. Mais lorsquecelui-ci se metàsouffler,<br />

l’anémomètre àultrasonintégrésur<br />

la machineindique,le<br />

sens et la direction du vent et<br />

l’éoliennepeutainsi se mettre<br />

dans la bonnedirection.Les<br />

pales se positionnent alorsde<br />

façon àoffrir un maximum<br />

de surface face au vent et le<br />

rotorsemet en rotation avant<br />

d’atteindre une vitesse suffisante pour produire del’énergie.<br />

« Nous sommes capables de mesurer et d’ajusterprécisément la<br />

vitesse ;puis les pales régulent la vitesse automatiquement ».<br />

Ce «pitch control »(ouencore «pas variable », c’est-à-direle<br />

système de régulation aérodynamique actif) tolèredes vitesses<br />

allantjusqu’à 120 km/h ;«s’il yatropdevent, on réduit le pitch;<br />

c’estaussi simple queça. La machine estdès lors complètement<br />

autonome et surveillée 24heures sur 24, 7jours sur 7depuis<br />

notresalle de contrôle àBlendecques.Undenos techniciens a,<br />

en permanence,lavue surl’ensembledenos parcs ».<br />

Centredecontrôle Chaspuzac<br />

l’ENjEU sTRATégIqUEDElAMAINTENANCE<br />

Pour Boralex,les problématiques de maintenanceseprésentent<br />

sous troisformes. Tout d’abord,les opérationsdemaintenance<br />

préventivequi représentent unepartimportantedes actionsà<br />

menerdans la mesure où il s’agit de machines tournantes et qui<br />

nécessitent donc un entretien régulier,enparticulierauniveaudu<br />

contrôle de serrage, du graissageetdunettoyage.Cette mainte-<br />

62 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier eoliennes<br />

maintenance mécaniQue<br />

nancerequiertdes équipesflexibles afinde<br />

pouvoirlaréaliser en perdantlemoins de<br />

tempsdeproductionmaissurtout d’énergieéoliennepossible.<br />

Autretypedemaintenance,<br />

la maintenancecurative.Celle-ci<br />

comprend tous les dépannagesliés notamment<br />

auxcomposantsélectriques et mécaniques<br />

:«nous ne sommes pasàl’abrid’un<br />

composant défectueux ou de tout autre<br />

défaut nécessitantune intervention humaine<br />

mais aussiune analysedes pannes dans le<br />

butd’anticiper au maximumdes éventuelles<br />

casses de pièces », concèdeDavid Dufix.<br />

Enfin, la maintenance conditionnelle<br />

se révèle être un atout stratégique pour<br />

Boralex qui, grâce àelle, peut se vanter<br />

d’atteindre aujourd’hui 99 %detaux de<br />

disponibilitétechniquesur certainsdeses<br />

équipements, « et du coup le pourcentage<br />

perdun’est utilisé quepourles maintenances<br />

quenouspouvons programmer lorsquele<br />

vent est auminimum ». Cela explique la<br />

philosophie de l’entreprise en matièrede<br />

maintenance conditionnelle, poussant<br />

Boralex àdévelopper des outilsinternes<br />

afindefaciliterlagestion et la visiondes<br />

turbines. Ainsi, toutes les données sont<br />

envoyées dans une«data base »avant d’être<br />

remontéesaux directionsopérationnelles.<br />

Aprèsanalyse,ces informationspermettent<br />

de comparer les différentes machines et<br />

turbines àtravers des indicateursrévélant<br />

leur vitessederotation, leurs performances<br />

en fonction de chaque site, puis de corréler<br />

les résultatsafin de vérifier si le fonctionnement<br />

de chaque équipement entre<br />

en adéquationavecles performances attendues<br />

parBoralex. Toutefois, Boralex ne fait<br />

pasque développer en internecetypede<br />

solutions ;comme le préciseDavid Dufix,<br />

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PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I63


maintenance mécaniQue<br />

dossier eoliennes<br />

SKF intelligence centrefor wind<br />

« si l’on trouve surlemarchéune solution efficace, nous n’allons<br />

paslaréinventer ». Et ce futlecas de la solutionWindCon de<br />

SKF, quelasociété exploitedepuis2006, au moment où sonparc<br />

d’éoliennes n’atteignait en France quesoixante-dix turbines, soit<br />

moinsdutiersdelaflotte actuelle d’actifs. L’objectifdel’époque<br />

étaitclair :anticiperles pannes.<br />

Et on peut dire qu’anticiper les pannes, l’industriel suédois,<br />

SKF, s’yconnaît.Alors queBoralex avaitdéveloppéses outils<br />

internes de suivi des données dans le but de répertorier les<br />

©SKF<br />

informations concernant la totalité deses machines installées<br />

àtravers le monde, puis stockéesetarchivées, l’exploitant<br />

avaitbesoind’unoutil permettant de rechercher des informationspertinentes<br />

surles aspects mécaniques des éoliennes. Si<br />

des solutions logicielles existaientdéjàsur le marché,Boralex<br />

avaitbesoind’unoutil entièrementdédié àl’éolien ;«n’oublions<br />

pasqu’il s’agit d’équipementsdontlahauteur atteintenmoyenne<br />

85 mètresetque le régime et le couplenesontjamaisstables si<br />

bien quelachaînemécaniqueest en permanence sollicitée différemment,<br />

contrairementaux productionsd’énergie hydraulique<br />

où l’entrée d’énergieest presquetoujoursconstante. On peut dire<br />

quepoursurveiller une chaîne mécaniqueperchée à85mètres<br />

de hauteur, SKF entant que fabricant desolutions mécanique<br />

possèdeune vraielégitimité ;il faut rappeler égalementque nous<br />

n’avions pascette expertise mécaniqueàcette époque. Donc face à<br />

ces problématiques,SKF asunousproposerunsystème quidémo-<br />

64 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier eoliennes<br />

maintenance mécaniQue<br />

SKF Insight<br />

cratisait l’analysevibratoire.C’est ainsique nous avonsbénéficié<br />

du support d’un spécialistedelamécaniqueàtravers unesolution<br />

simple d’utilisation ».<br />

DEsRésUlTATsglObAlEMENTTRèsPOsITIfs<br />

En 2006, pas moins detrente-huit systèmes (comprenant à<br />

la fois les capteurspermettantdedétecterles vibrations et le<br />

système de diagnostic) ontété misenplace et exploités pendant<br />

deux ans avec le partenaire SKF. Ensuite, les équipesdeBoralex<br />

ontpurécupérer des éléments d’analysepuisinternalisercette<br />

fonction d’analysevibratoire, tout en continuant de travailler<br />

en étroite collaboration avec lefabricant suédois. Àlafinde<br />

l’année 2014, avec le rachat d’Enel Green Power France, sur<br />

un peuplusde100 éoliennes quecontenait le portefeuille, 83<br />

turbines àgearbox ont été équipées de WindCon. Ce projet<br />

colossal est aujourd’hui encours d’installation. Les résultats<br />

sont évidents :l’exploitantadiminué de façonconsidérableses<br />

coûtsenpouvant détecterledéfaut d’un élémentdelachaîne<br />

cinématique avant qu’il ne casse, et aainsi pu apporter de la<br />

valeur ajoutée sur la production:«nous avons désormais le<br />

pouvoirdedécider du moment opportun pour intervenir.Ainsi,<br />

nous nous rendons maître denos interventions. Nous sommes<br />

égalementcapablesd’appréhender lesdéfauts, lesproblèmes et de<br />

savoir combien de tempsl’équipement va pouvoirencore tourner<br />

avantderisquer un arrêt. Cetteévaluationprécise desmachines<br />

permet uneprise de décision adaptée. On s’assure parexemple<br />

quel’équipementest en mesure de tourner pendanttoutl’hiver<br />

ou bien s’il faut intervenir avant, afin d’éviter un arrêtsur une<br />

période propiceàlaproduction. L’idée estdebiendéfinirles plans<br />

d’intervention et qu’ils se conjuguent le mieux avec lessolutions<br />

misesànotre disposition, tout en réduisant au maximuml’impact<br />

despertesdeproductions liéesàunarrêt. »<br />

clin d’œil :<br />

le nom «Boralex » trouveses racines dans l’identité respective<br />

des sociétés(laduboro, albany oil et exar) dont étaientissus<br />

lesfondateurs:laduBoro,albany oiletexar.<br />

©SKF<br />

La spécificité de WindConest de récupérerles donnéesetdes<br />

informationsàtraversdes outilsdemonitoringetdepermettre<br />

ainsid’analyserpuisdediagnostiquer àlamanièred’unmédecin<br />

les réactionsdelachaînecinématique d’uneéolienne. Ce<br />

système intelligentpermetderépondreàune problématique<br />

simple qui est celle de ne pas maîtriser les conditions de la<br />

production :«Ce système intelligent est capable deprendre<br />

desdonnéesenphase de pleine production ou de faible production,<br />

dans les conditions que l’onaura préalablement définies.<br />

End’autrestermes, le système estcapable de nous remonter des<br />

informations par tous les régimes de vents. », souligne David<br />

Dufix. Lesrésultats pour Boralex sont globalementtrèspositifs.<br />

Le partenariatetles solutions intelligentesproposéespar SKF, la<br />

proximité et de la compréhensiondubesoin, permettent ausside<br />

trouverdes innovations communes. En proposantpar exemple<br />

un roulementspécifique àlasuite d’uneavarieintervenuesur<br />

un roulementstandard… Initiative quiacertainementcontribuéàfidéliserunacteur<br />

quisepositionne aujourd’huicomme<br />

le premier producteur privé d’énergieéolienneenFrance. ●<br />

OlivierGuillon<br />

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PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I65


maintenance mécaniQue dossier eoliennes<br />

retour d’expérience<br />

fairelepari de remettre à neuf<br />

un parcd’éoliennes<br />

mistral energie, groupement d’intérêt économique (gie) franco-danois, a été créé il yaune<br />

quinzaine d’années et produit de l’électricitééolienne depuis un peu plus de dix ans ;une<br />

percéesignificativedans ce secteur avec notamment l’exploitation du parcdeport-saint-louisdu-rhône,<br />

dotésautotal de près de vingt-cinq machines et d’une puissancede21mégawatts.<br />

mais c’estunparcplus modeste qui aretenu l’attention de la rédaction, d’autant que celui-ci,<br />

jusqu’alorsenmauvais étatdefonctionnement, aentièrement été remis à neuf.unpari risqué<br />

mais qui s’estrévélé payant pour l’exploitant.<br />

Situé àune quinzaine dekilomètres<br />

de Montélimar, leparc<br />

de Montjoyer (dans la commune<br />

du même nom) est sorti de terre<br />

en 2004. Composé detreize éoliennes<br />

d’unepuissance de 750 kilowatts, ce parc<br />

éolien aensuite été mis en vente faute<br />

d’être rentable. « Nous nous sommes intéressés<br />

au parc de Montjoyerqui présentait<br />

des problèmes de fonctionnement causés<br />

en partie par l’installation de prototypes<br />

d’éoliennes qui n’étaient pas encore tout à<br />

fait au pointmalgré leur commercialisation<br />

par leconstructeur, concède Dominique<br />

Schmerber, administrateur chez Mistral<br />

Energie. Il faut avouer qu’à l’époque, ily<br />

aenviron une dizaine d’années, certains<br />

parcs étaient construits et livrés clés en<br />

main,pas toujourstrèssérieusement d’ailleurs<br />

et, surtout, àdes investisseurs qui<br />

n’étaientpas desspécialistesdecenouveau<br />

type de production d’énergie »;allusion<br />

faiteauprécédentinvestisseur,une grande<br />

société de transport. « Notreidéeétait de<br />

reprendreleparcmaissanslemodifier dans<br />

la mesureoùsionchangeait la configuration,ondevaitalors<br />

modifier le permis de<br />

construire eteffectuer unnouveau dépôt<br />

de demandecequi était inenvisageable au<br />

regard des délais qui nous étaient impartis<br />

». Ainsi, la configuration d’originen’a<br />

subi aucune modification, tant au niveau<br />

de la puissanceque de la tailledurotor.<br />

MistralEnergie adoncmis la main surce<br />

parc àlafindel’année 2013 aprèsunan<br />

de négociations, etnon sans avoir pris<br />

conscience du risque queprenait l’entreprise<br />

parrapport àsaremotorisation. «Toutreposait<br />

surlefait de bien évaluerles travauxde<br />

maintenance et de remplacement àeffectuer<br />

mais cela n’avaitriend’évident :nousétions<br />

en effet soumis àdes contrainteséconomiques<br />

fortespar rapportaurachatd’énergie et à<br />

uneéchéance de seulement quelques années,<br />

précise Dominique Schmerber. En effet,d’ici<br />

à2020,l’énergie sera vendue surlemarché<br />

avec une tarification qui n’est pas encore<br />

connue. Il nous fallait donc être rentables<br />

le plus rapidement possibleetconnaître un<br />

retoursur investissementdemoins de cinq<br />

ans, le tempsdelagarantied’achat d’énergie.<br />

Au final,avoir rachetéceparcs’est révélé pour<br />

nous économiquement rentable », se réjouit<br />

l’investisseur.<br />

UN PARTENAIREDECONfIANCE<br />

Au moment du rachat d’ensemble par<br />

Mistral Energie, cinq machines sur<br />

treize étaient hors service, tandis que le<br />

reste du parc fonctionnait mal ;bridées<br />

à500 kilowatts (sur 750 prévus), les<br />

66 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


dossier eoliennes<br />

maintenance mécaniQue<br />

machines avaientenplusune très mauvaise<br />

disponibilité«alorsqu’il s’agissait –etc’est<br />

toujourslecas –d’unbeauparc, très bien<br />

venté », insiste Dominique Schmerber.<br />

Confiant, l’administrateur de MistralEnergieetson<br />

équipe décidentdefaire appel<br />

àleur partenaire historique, Omexom<br />

(groupeVINCI Energies), pour prendreen<br />

charge la rénovation du parc :«Omexom<br />

était déjà notre fournisseur àPort-Saint-<br />

Louis, quecesoitauniveaudes postes MT,<br />

desréseaux et deséquipementsélectriques.<br />

C’estdoncnaturellement quenousles avons<br />

contactés d’autant qu’ils sont implantés à<br />

Montélimar. Outre la proximité, il s’est<br />

installéentre lesdeux entreprisesune relation<br />

de confiance de près de vingtans ». De<br />

soncôté, Alexandre Haueisen, directeur<br />

Énergies Renouvelables chez Omexom et<br />

chef de projet au moment de la première<br />

collaboration avec MistralEnergie,ajoute<br />

que «Port-Saint-Louis représentait àce<br />

moment-là ungros projet pour Omexom<br />

dans le domaine del’éolien. Ce qui afait<br />

la différence avec d’autres entreprises, c’est<br />

sans doute notre savoir-faire àlafois en<br />

hauteetmoyenne tensions ;d’ailleurs, nous<br />

nous sommes équipés àMontélimar d’un<br />

camion-laboratoire permettant d’effectuer<br />

des essais demoyenne tension etsur des<br />

réseauxenterrés ».<br />

REMPlACER UN PARC TOUT EN<br />

CONTINUANT à PRODUIRE<br />

Démarré enavril dernier (l’année 2014<br />

ayant été consacrée aux demandes d’autorisationsdiverses<br />

et àlapréparation du<br />

projet),les travauxconsistaientàremplacer<br />

l’ensemble des machines en ne conservant<br />

que lemât, etcetout engardant le<br />

parc en exploitation. En optantpourdes<br />

machines «hybrides », c’est-à-dire intégrer<br />

surl’ancien mâtune nouvelle nacelle<br />

et un nouveau rotor, Mistral Energie<br />

achargé Omexom duchangement de<br />

câbles reliant lagénératrice au transformateur.Pourcefaire,lamarquedugroupe<br />

VINCI Energies afaitappel àune équipe<br />

de cordistes afin de décâbler les nacelles<br />

et de remplacer les équipements obsolètes<br />

un àunpar des composants plus<br />

modernes comme des transformateurs<br />

àencombrement réduit et des armoires<br />

électriques de dernière génération. Une<br />

entreprise extérieureintervenait pour la<br />

dépose durotor et de l’ancienne nacelle<br />

afindeles remplacer pardumatérielneuf<br />

tandis qu’Omexomreprenait la main pour<br />

la partie câblage.<br />

La difficulté du projet résidait essentiellement<br />

dans la nécessité decontinuer à<br />

produireaumaximum. « Il afallu queles<br />

entreprisessecoordonnent parfaitement de<br />

manièreàpouvoir intervenir le plus rapidement<br />

possible sur le câblage malgré les<br />

ventsforts quidéstabilisaient le chantier en<br />

permanence,enparticulier au niveau des<br />

grues, sesouvient Alexandre Haueisen.<br />

Autredifficulté, celledel’accès auxéquipementssur<br />

le site.Maisnoussommes parvenusàtenir<br />

lesdélaiset, le 15 août dernier,<br />

le parc étaitremis àneuf ».<br />

Aujourd’hui, la totalitédes machines est<br />

en productionmêmesipas moinsdesix<br />

mois sont nécessaires pour réaliser tous<br />

les réglages (au niveau des composants<br />

comme les connecteurs etdes éléments<br />

ou capteursdemonitoringdes machines).<br />

Le parc entièrementremotoriséfonctionne<br />

désormais normalementetaumaximum<br />

de sa capacité (c’est-à-dire 750 kilowatts<br />

par éolienne), « avec des taux de disponibilité<br />

de95%à98%», précise Dominique<br />

Schmerber,qui regrette au passage<br />

ne paspouvoir,àl’avenir,agrandir le parc<br />

de Montjoyer. « Nous sommes limitésnon<br />

pas auniveau technologique mais du fait<br />

d’une réglementation trop stricte et qui<br />

bride, enparticulier en France, les autorisationsd’expansion<br />

ou de repowering ».<br />

*Omexom est la marque du groupe<br />

VINCI Energies dédiée àla conception,<br />

la construction et la maintenance des<br />

infrastructures de production, detransport,detransformationetdedistribution<br />

d’électricité. ●<br />

OlivierGuillon<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I67


préVention des risQues<br />

sécurité machines<br />

avis d’expert<br />

sécurité des machines,<br />

ne pas en sous-estimer<br />

lesrisques<br />

dans le cadredecedossier consacréàla sécurité des<br />

machines, christophe szymaniak (en photo) chef de produits<br />

chez ifm electronic, revient sur le cadredeladirectiveetles<br />

erreurs à ne pas commettre.<br />

La directive machine fixe les<br />

exigences essentielles pour la<br />

conception des machines et des<br />

composants de sécurité dans<br />

la Communauté européenne. Toutes<br />

les machines sont soumises àla directive.<br />

Leconstructeur de la machine doit<br />

déclarer sa machine conforme àcette<br />

directive (autocertification). Certaines<br />

machines jugées dangereuses (comme<br />

les presses…) et composants de sécurité<br />

font l’objet demesures spéciales et sont<br />

soumis àl’examen detype CE(attestation<br />

CE de conformité, validé si besoin<br />

par unorganisme de contrôle).<br />

La réglementation est passée dela<br />

EN954-1 àlaISO 13849-1 en ce qui<br />

concerne les produits composants. Des<br />

notions nouvelles sont ainsi apparues<br />

comme ladurée moyenne defonctionnement<br />

avant défaillance dangereuse<br />

(MTTFd), le taux de couverture du<br />

diagnostic (DC), la défaillance de cause<br />

commune (CCF) ou encore la durée de<br />

mission (TM).<br />

Afin d’apporter des solutions aux industriels<br />

en fonction de ces nouveaux<br />

besoins, les constructeurs tels qu’ifm<br />

réfléchissent etproposent denouvelles<br />

gammes et de nouveaux produits. Si la<br />

sécurité des opérateurs doit passer avant<br />

tout et qu’il n’y apas, àmon sens, de<br />

contraintes excessives, nous ne pouvons<br />

pas non plus prétendre que lasécurité<br />

n’a pas de prix… La sécurité auncoût<br />

élevé pour lefabriquant delamachine<br />

et pour les entreprises manufacturières.<br />

En tant que fournisseur, ifm doit proposer<br />

des solutions simples et économiques<br />

sans porter atteinte àlasécurité. Proposer<br />

dumatériel dehaute qualité àun<br />

coût raisonnable atoujours fait partie<br />

de la philosophie de l’entreprise. Nous<br />

continuons àrépondre aux nouveaux<br />

besoins dus àlamise enconformité des<br />

machines et installations.<br />

« Le défi résidedans la manière<br />

de concevoir le système de façon<br />

à empêcherdes défaillances<br />

dangereuses ou de les maîtriser<br />

quand elles surviennent. »<br />

Lorsque jeparle de coût, ilfaut bien<br />

entendu entendre «tous les coûts ».Bien<br />

sûr, cela comprend le matériel, mais il<br />

ne faut pas oublier le coût d’intégration,<br />

d’étude, d’utilisation ainsi que dela<br />

maintenance del’installation desécurité.<br />

lE PERsONNEl DE MAINTENANCE<br />

CONfRONTé AUxDANgERs<br />

Les systèmes desécurité ont pour objectif<br />

deréduire lerisque d’occurrence<br />

des défaillances dangereuses du matériel.<br />

L’utilisation des fonctions desécurité<br />

permet àl’opérateur d’utiliser sa<br />

machine tout en garantissant la protection<br />

des personnes. Les systèmes de<br />

sécurité couvrent des domaines variés<br />

tels que les process pétrochimiques, les<br />

machines-outils, les presses, les scies<br />

circulaires, mais aussi les systèmes de<br />

freinage automobile, les ascenseurs, etc.<br />

Ces systèmes comportent une proportion<br />

grandissante de systèmes électriques,<br />

électroniques ou encore<br />

électroniques programmables, rendant<br />

plus complexes ces nouveaux équipements.<br />

Parallèlement àceconstat, onnote la<br />

responsabilité croissante attribuéeàl’employeur<br />

vis-à-visdeson personnel. C’est<br />

pourquoi, laconception et la mise en<br />

œuvre d’un système de sécurité doivent<br />

aujourd’hui satisfaire unniveau d’exigencenon<br />

seulemententermesdesécurité<br />

mais aussientermesdedisponibilité.<br />

68 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


Avant deparler des solutions technologiques chargées de<br />

limiter ces risques, il est important de souligner que, pour<br />

répondre aux nouveaux besoins, les normes de sécurité fonctionnelle<br />

proposent denouvelles méthodes de gestion des<br />

risques dès la conception, ens’appuyant sur des notions telles<br />

que leniveau d’intégrité desécurité (SIL). D’une manière<br />

générale, les phénomènes dangereux significatifs pour un<br />

équipement et tous ses systèmes decontrôle commande<br />

associés doivent être identifiés par leconcepteur àpartir<br />

d’une analyse des phénomènes dangereux. Siune réduction<br />

des risques est nécessaire, alors lasécurité fonctionnelle<br />

doit être prise enconsidération d’une façon appropriée<br />

dans la conception.<br />

DEs MAUvAIsEs PRATIqUEs à bANNIR<br />

DéfINITIvEMENT<br />

En matière debonnes pratiques àadopter, tout le défi réside<br />

dans la manière deconcevoir le système defaçon àempêcher<br />

des défaillances dangereuses ou de les maîtriser quand elles<br />

surviennent. Les défaillances dangereuses peuvent avoir de<br />

« Chiffrez-moi le niveau maximum ! ».C’est là<br />

que par cetteapproximation, le coûtqui incombe<br />

à la sécurité devient excessif. »<br />

« xxx. »<br />

Safe Motion control<br />

Gardez le contrôle de la viteSSe !<br />

multiples causes :spécifications incorrectes dusystème, du<br />

matériel ou du logiciel, omissions dans les spécifications des<br />

prescriptions concernant la sécurité, mécanismes de défaillance<br />

aléatoire du matériel, mécanismes de défaillance systématique<br />

dumatériel, erreurs delogiciel, défaillances de mode<br />

commun, erreurs humaines, influences environnementales,<br />

perturbations du système d’alimentation électrique etc.<br />

Gagnez en efficacité etenproductivité<br />

en minimisant les temps d’arrêt des machines.<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I69


préVention des risQues<br />

sécurité machines<br />

avis d’expert<br />

les sept clés<br />

pour réussir<br />

votreconcept<br />

de sécurité machine<br />

la sécurisation de zones et points<br />

dangereux estpour tout concepteur une<br />

activité «classique » des plus exigeantes.<br />

schmersal propose son mémentodes sept<br />

pointscléàprendreencompte pour réussir<br />

la mise en conformité des machines.<br />

La plus grosse erreur commise par nos clients est du<br />

«sur-jouer »lacorde sécurité. « Qui peut leplus, peut le<br />

moins nous », disent-ils, ouencore :«chiffrez-moi le niveau<br />

maximum !». C’est làque par cette approximation, le coût<br />

qui incombe àlasécurité devient excessif. Bon nombre de<br />

nos clients refusent encore d’aller vers des systèmes basés<br />

sur les réseaux etles automates desécurité programmés. La<br />

sécurité basée sur les automatismes àrelais n’est plus envisageable<br />

dès lors que lacomplexité augmente.<br />

DEs sOlUTIONs COMPlèTEs sUR lE MARChé<br />

Je parle bien maintenant d’automatisme desécurité. Pour<br />

réaliser un automatisme, il faut un système programmé. Ifm<br />

electronic s’est lancé sur cette voie. Nous allions la programmation<br />

de sécurité au système de câblage AS-i. Ainsi, le client<br />

peut faire des gains non négligeables sur lecoût d’installation<br />

(câblage, passage decâble, modifications sur chantier…)<br />

mais gagne aussi en flexibilité grâce àlaprogrammation.<br />

L’une des forces d’ifm est d’avoir une large gamme de<br />

produits, qui offre –outre les solutions standards –des solutions<br />

pour les exigences spécifiques des secteurs industriels.<br />

La marque efector est aujourd’hui synonyme de détecteurs<br />

de position ou de capteurs pour les fluides, de reconnaissance<br />

d’objets, de systèmes dediagnostic etd’identification.<br />

La marque ecomat correspond aux systèmes decommunication<br />

et de contrôle-commande. ●<br />

Christophe Szymaniak<br />

Chef de produits, Systèmes de câblage,<br />

identification et connectique –ifm electronic<br />

xxx<br />

xxx<br />

Figure1–La sécurité machines est à intégrer<br />

au départ de la conception<br />

Généralement, le concepteur conçoit sa machineou<br />

soninstallation complètesans intégrer la sécurité,<br />

quin’est priseencompteque dans un second temps.<br />

Lessoixante-dix ansd’expérience de Schmersal en<br />

matière desécurité homme-machine font constater que c’est<br />

encore malheureusement souventlecas.Ainsi,les experts de<br />

l’entreprise nous proposentseptclés pour réussir notreprojet<br />

de sécurité.<br />

Clé N° 1<br />

Intégrer la sécurité au cœur du processus<br />

Un concept desécurité réussi etaccepté par l’opérateur doit<br />

s’intégrer de façonoptimaledans le processusdeproduction.<br />

La sécurité doit donc être conçue «dans et avec »lamachine<br />

ou le système automatisé (voirfigure1).<br />

70 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


sécurité machines<br />

préVention des risQues<br />

Figure2–Barrièredesécurité optoélectronique<br />

pour un processusplus fluide<br />

Clé N° 2<br />

Respecterles directivesetles normes applicables<br />

La problématique, détaillée dans la Directive Machines,<br />

exige enpremier lieu de « concevoir une machine inhérente<br />

sûre »avant d’appliquer toute autre mesure de sécurité. Les<br />

réglementations doivent être vues comme des atouts, et non<br />

comme des entraves. Les normes etdirectives vous accompagnent<br />

dans le choix des protecteurs fixes et mobiles (prEN<br />

14120) ou dans celui des dispositifs de verrouillage des portes<br />

(EN 14119).<br />

Clé N° 3<br />

Considérerlamaintenance et la recherche de pannes<br />

Très souvent, les risques les plus élevés ont lieu en phase de<br />

maintenance etderecherche de pannes. Ilest donc important<br />

d’évaluer ce type de risque dès la conception tout en intégrantles<br />

dangers liés au fonctionnement normal de la machine<br />

(modeautomatique).<br />

Clé N° 4<br />

Avoir connaissance detoutes les solutions de sécurité<br />

possibles<br />

Le constructeur dispose denombreuses solutions alternatives<br />

aux dispositifs de protection matériels (par exemple,<br />

la porte deprotection). En effet, il existe des dispositifs de<br />

protection immatériels qui remplacent lafonction porte<br />

de protection tels que les barrières optoélectroniques ;les<br />

tapis desécurité, les commandes bimanuelles, les boutons<br />

«homme-mort »…(voir figure 2).<br />

Pour surveiller la position d’un protecteur, les interrupteurs<br />

àclé électromécaniques sont remplacés par les capteurs<br />

sans contact àla technologie RFID plus sûrs avec différents<br />

niveaux decodage (figure 3).<br />

De nouveaux dispositifs adoptent enfin un design etprincipe<br />

de fonctionnement innovants pour un usage plus étendu<br />

et convivial comme l’interverrouillage AZM 300 RFID avec<br />

une croix de Malte (voir figure 4).<br />

Qui peut le plus...<br />

peut encore plus !<br />

www.ifm.com/fr -Tél. 0820 22 30 01<br />

sur<br />

les<br />

Garantie<br />

Le premier automate<br />

de sécurité avec<br />

câblage simplifié<br />

ans<br />

ifm<br />

produits<br />

Figure3–Capteur de sécurité RFID<br />

avec plusieursniveauxdecodage<br />

Clé N° 5<br />

Exploiterles fonctionsadditionnelles<br />

Lesdernières générationsdedispositifs de sécurité simplifientle<br />

processusd’intégration.Premièrement, la fonction inhibitionou<br />

masquagedefaisceaux des barrières optoélectroniques permet<br />

de différencier personnesetobjets. Lesflux de marchandises<br />

et la productivitésontainsi optimisés.<br />

Deuxièmement, uneforcedemaintienajustablepermetd’éviterl’ouverturedeporte<br />

aprèsdéverrouillage. Et pour finir,pour<br />

le système de contrôle-commande,ilest possibledesimplifier<br />

l’intégrationdudispositifdesécuritéauseinderéseaux ou de<br />

busdeterrain (par exemplel’AS-i Safety)voire d’améliorerle<br />

diagnostic (via le busSDdeSchmersal).<br />

Safety 4.0


préVention des risQues<br />

sécurité machines<br />

Clé N° 6<br />

Allier ergonomieetsimplicité<br />

Toutesolutionsécuritéhomme-machine devraitêtresimpleet<br />

intuitive. Parexemple,installer les organesdecommandeetde<br />

signalisation au plus prèsduprotecteurmobilepouravoir une<br />

bonnevisionsur le processus de production(voir figure 5).<br />

Il est essentiel de prendre en compte l’arrêt dumouvement<br />

dangereux en cas d’urgence, la maintenance etlarecherche<br />

de pannes. Dans le casdezones dangereuses accessibles, l’installation<br />

d’un système de déverrouillage desecours (levier,<br />

bouton ou poignée antipanique) permettra au personnel<br />

accidentellementenfermé de quitterlazoneimmédiatement<br />

et facilement.<br />

proposées… sans sous-estimer pour autant les risques liés<br />

àlafraude.<br />

En complément, il estpossibledecommander ou de téléchargerles<br />

documentssuivantsmis àladisposition des utilisateurs:<br />

documentations et brochuresproduits, sans oublier les services<br />

de formationetdeconseilssur mesure. ●<br />

Figure4–Interverrouillage de sécurité<br />

RFID AZM 300 avec croixdeMalte<br />

et levier antipanique<br />

Clé N° 7<br />

Réduireles risques de fraude<br />

Selon plusieurs études, plus de 30 %des machines industrielles<br />

sont régulièrementfraudées.Une situationdangereuse<br />

pour les utilisateurs que les concepteurs devraient anticiper<br />

en évitant toute incitation àlafraude. Parmi les solutions<br />

figurent l’intégrationdelasécurité«dans et avec »lamachine<br />

ou encore l’utilisationdedispositifs codés infraudables (ISO<br />

14119 ci-dessous).<br />

AlORs qUE vOUs sOyEz CONCEPTEURs,<br />

UTIlIsATEURs,sERvICEs DE MAINTENANCE,<br />

« à vOUs DE jOUER ! »<br />

Il est important de penser àintégrer suffisamment en<br />

amont les concepts et les dispositifs de sécurité au départ<br />

du processus delaconception machine. La maintenance et<br />

la recherche de pannes doivent être intégrées dans la phase<br />

d’évaluation de risques. Pour ce faire, une bonne évaluation<br />

préalable du risque facilitera la tâche etaidera l’utilisateur<br />

dans ses choix parmi les nombreuses solutions de sécurité<br />

Figure5–Organes de commande et<br />

signalisation BDF 200 ergonomiques<br />

brochureENIsO 14119 et livre<br />

«Sécurité Homme Machine<br />

en Europe »<br />

La nouvelle norme ENISO 14119 (qui remplace EN1088)<br />

décrit comment le concepteur devrait surveiller la position<br />

des protecteurs desécurité mobiles. Cette norme ISO est la<br />

référence mondiale applicable depuis la fin de la période de<br />

transition (1 er mai 2015). Schmersal édite une brochure avec<br />

poster qui illustre les étapes, de la définition au choix des<br />

dispositifs deprotection, en conformité avec les normes.<br />

Ce document gratuit est disponible sur simple demande<br />

en PDF ouenpapier.<br />

Pour plus d’informations, Schmersal publie le livre «Machine<br />

Safety in Europe » :30articles écrits par 26 experts sur<br />

400 pages illustrées. Disponible en librairie sous le code<br />

ISBN 978-3-935966-25-2.<br />

72 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


sécurité machines<br />

préVention des risQues<br />

entretien<br />

Conseils<br />

et bonnes pratiques<br />

en matière<br />

de Sécurité<br />

des machines<br />

olivier arbogast, manager ingénierie<br />

sécurité machine &process chez pilz,<br />

nous fait part de son point de vue sur<br />

les évolutions de la législation relative<br />

à la sécurité des machines et nous livre<br />

plusieursconseils de mise en pratique afin<br />

de respecter la loiet, surtout, d’éviter de se<br />

mettreendanger.<br />

Olivier ArbOgAst<br />

Responsable pRestations de seRvices chez pilz<br />

<strong>Production</strong> <strong>Maintenance</strong><br />

Décrivez en quelques mots l’activité de Pilz et sesdomaines<br />

de compétences.<br />

OlivierArbogast<br />

Pilz est unfournisseur de solutions complètes d’automatisation.<br />

Notre offre comprend des produits etdes systèmes<br />

d’automatismes pour des tâches de commande de sécurité et<br />

standard :capteurs, systèmesdecontrôle-commande,Motion<br />

Control, systèmes decommande etdevisualisation et des<br />

logiciels d’automatismes. Nous accompagnons égalementnos<br />

clients par lebiais de prestations de conseils et d’ingénierie<br />

en Sécurité des Machines et en Procédés :del’appréciation<br />

« Pilzadéveloppé avec l’organisme allemand TÜV<br />

un programme de formation relatif à la sécurité<br />

des machines à l’étape de la conception. »<br />

La sécurité pour les hommes<br />

et les machines<br />

www.euchner.fr<br />

EUCHNER est une entreprise internationale<br />

dans le domaine des technologies<br />

de sécurité pour l’industrie. EUCHNER<br />

développe et produit des systèmes de<br />

commutation de haute qualité pour l’ingénierie<br />

des systèmes automatisés depuis<br />

plus detrois générations. Les interrupteurs<br />

de sécuritéEUCHNER contrôlent<br />

l’état des protecteurs et portes sur les<br />

installations et lesmachines, de manière<br />

àminimiser les risques et les dangers, et<br />

par conséquent de protéger en toutefiabilité<br />

les personnes, les machines et la<br />

production.<br />

EUCHNER FRANCE I BP30326 ERAGNY SUR OISE I 95617 CERGYPONTOISE CEDEX I 0139099090 I INFO@EUCHNER.FR


préVention des risQues<br />

sécurité machines<br />

des risques àlavalidation des sécurités enpassant par les<br />

solutions d’améliorationsetl’intégration des systèmes. Nous<br />

prenons également encharge le marquage CE en tant que<br />

mandataire et nous réalisons des analyses de la sécurité du<br />

parc machines.Ledéveloppement de procéduresLoTo(Lock<br />

OutTag Out) estégalementproposé. De nombreusesformations<br />

sur nos produitsetsur des thématiques liées àlasécurité<br />

des machines complètentl’offre.<br />

Qu’appelle-t-on la sécurité Machines?Àquelcadrejuridiquerépond-t-elle?<br />

En France et plus généralementenEurope, l’industriereprésente<br />

la principale part de l’économie.Lorsque l’Europe s’estconstruite<br />

dans les années 1980, un des plus importants chantiersdes institutionseuropéennes<br />

aété de réduirelenombre d’accidents corporels<br />

surles équipementsdetravail.Unpremier constatapermisde<br />

mettre en évidence des dangerssur le parc de machines existantes<br />

et en particulier dans l’industriemanufacturièreetmécanique.Les<br />

autoritésont publié unedirective orientéeversles utilisateursde<br />

ces équipementsetplusparticulièrementversles chefs d’établissement,àqui<br />

il aété demandé de supprimerles principaux risques<br />

existantsur les machinesexistantes. La directive européennede<br />

1989, 89/655/CEE concernera les prescriptions de sécurité et de<br />

santépourl’utilisationd’équipementdetravail.Directive traduite<br />

en France dans sondécret93/40 de janvier1993, ce décret sera<br />

«gravé dans le marbre »ducodedutravail.<br />

Dans le même temps, les experts du Parlementsesontpenchés<br />

surles machines neuvesetleur circulation dans l’espace économique<br />

européen. Fortsd’une expérience dans la conception de<br />

machines, la France et l’Allemagne contribuentmajoritairement<br />

àl’écriture de la premièredirective Machines en 1989. La directive<br />

89/392/CEEaétéintégralement retranscrite en droitfrançais.Elleest<br />

appliquéeau1 er janvier 1993 et fixeles exigences<br />

essentielles de sécurité concernant les machines. Le but de<br />

cette directive estd’assurerune libre circulation des machines<br />

neuvesausein de l’Europe communautaireetdegarantirun<br />

niveau de sécurité.<br />

Comment aévolué la réglementation cesdernières années ?<br />

Comment yfaire face (tant d’un pointdevue du fournisseur<br />

de technologiesque desutilisateurs) ?<br />

La réglementation européenne n’est pas unlong fleuve tranquille,<br />

bien au contraire. En effet, les directives relatives à<br />

l’utilisationdes équipementsdetravail ainsique cellesur les<br />

Machines sont modifiéesàplusieursreprisesetdefaçonsubstantielle<br />

;ceci dans le but d’y apporter de la clarté en raison<br />

de l’ouverture dumarché intérieur qui comporte unespace<br />

sans frontière dans lequel la libre circulation des machines<br />

et équipements detravail est assurée. Le coût social dû au<br />

nombre d’accidents provoqués directement par l’utilisation<br />

xxx<br />

xxx<br />

Cycle de vie de la machine<br />

des machines peut être réduit parl’intégration de la sécurité<br />

dès la conception et la construction ainsique parune installation<br />

et un entretien corrects. Depuis la première publication<br />

de ladite directive Machines, deux révisionsont bénéficié<br />

d’éclaircissements qui tiennent compte majoritairement du<br />

niveau technologique existant lors de la construction ainsi<br />

quedes impératifs techniques actuels.<br />

La Commission européenne adès lors garanti un«service<br />

après-vente »enfaisant appel aux experts métier de l’organisme<br />

européen denormalisation CEN qui correspond<br />

au Comité européen denormalisation, afin d’apporter un<br />

ensemble d’outils àlahauteur des exigences des différentes<br />

directives. Ceux-ci se traduisent aujourd’hui par les normes<br />

de sécurité desmachinesqui doiventpermettre auxconcepteurs<br />

d’atteindre les objectifs fixés dans les exigences essentielles<br />

de santéetsécuritédes directivesenvigueur.<br />

74 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


L‘expertise<br />

en sécurité<br />

« xxx. »<br />

L‘héritier de l‘AZ 16:<br />

le capteur RFID RSS 16<br />

■ Boîtier identique au «best-seller »AZ16<br />

■ Avec loqueteau de maintien magnétique<br />

■ Protection antifraude élevée selon<br />

EN ISO 14119<br />

■ Codage d’actionneur standard ouindividuel<br />

■ Chaînage en série de capteur<br />

en capteur jusqu‘à PL e/SIL 3<br />

Quellessont lescontraintes de cette réglementation jugée<br />

parfoisexcessive?<br />

Commepourtoutes les règles, il yades limitesqu’il ne faut pas<br />

dépasser. Ainsi, la réglementation surles machines et les équipementsdetravail<br />

en service estrelayée parles normes de conception.Ilconvientderespecter<br />

ce quedisentces normes !Eneffet,<br />

un concepteur de machines qui est en mesure de démontrer<br />

qu’ilasuivi avec rigueur ce quelui imposent cesnormespourra<br />

apposerlamarqueCEsur sa machineetdélivrerune déclaration<br />

« Avant tout, il est nécessaired’identifier<br />

les moyens de consignation requis pour accéder<br />

dans une machine. »<br />

of<br />

safety<br />

www.schmersal.fr<br />

PRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015I75


préVention des risQues<br />

sécurité machines<br />

tous les autres modes de marche.Lamise<br />

en œuvredes fonctionsdangereusesnese<br />

fait quepar des organesdeservice nécessitant<br />

une action maintenue et àcondition<br />

que les risques soient réduits tout<br />

en évitant tout danger découlant d’un<br />

enchaînement de séquences. Parailleurs,<br />

àpartir duposte de réglage, l’opérateur<br />

doit avoirlamaîtrisedufonctionnement<br />

deséléments surlesquels il agit.<br />

« Il faut savoir se remettre<br />

en question !Lecontexte<br />

réglementaire évolue<br />

continuellementetcequi était<br />

juste et donné pouracquisily<br />

aquelques années ne l’est plus<br />

aujourd’hui!»<br />

de conformité sous formed’autocertification<br />

(exception toutefoispouruncertain<br />

nombre de machines dangereuses listées<br />

en Annexe 4deladirective Machines et<br />

pour lesquelles l’assistance d’un organisme<br />

tierce partie est requise, par exemple les<br />

machines àbois, les pressespourletravail<br />

àfroid des métaux, etc.). Pilz adéveloppéavecl’organisme<br />

allemandTÜV un<br />

programmedeformation relatifàlasécurité<br />

des machines dont l’objectifest d’appréhender<br />

les principaux aspectsrelatifs à<br />

la sécurité des machines en phaseconceptuelle<br />

en vue de produireune certification.<br />

Quelsdangers (accidents) la loimet-elle<br />

en avant, en particulier pour le personneldemaintenance<br />

?Quels en sont les<br />

enjeux ?<br />

La directive Machines 2006/42/CE qui<br />

estenvigueur impose notammentque les<br />

points de réglages soientsituésendehors<br />

des zones dangereuses. Les opérations<br />

de réglageetd’entretien, de réparation et<br />

nettoyagedoivent pouvoirsefaire machine<br />

àl’arrêt !Cequi n’estpas toujours possible,<br />

la «loi »précise quedes mesuresdoivent<br />

être prises pour queces opérationspuissent<br />

s’effectuer sans risque.Les moyens technologiques<br />

ontdecefaitici un réel intérêt.<br />

La séparation de la machinedeses sources<br />

d’énergieetles consignationsetdéconsignation<br />

sont un enjeuactuel. L’intervention<br />

d’un opérateur dans unemachinedoit être<br />

réalisée facilement et en toutesécuritéetsi<br />

elle doit se fairemachineenmarche, alors<br />

elle doit être mûrement réfléchie.<br />

Si, pour certaines opérations, la machine<br />

doit pouvoir fonctionner alors qu’un<br />

dispositif deprotection aété neutralisé,<br />

le sélecteur de mode de marche doit assurer<br />

lafonction de sécurité et désactiver<br />

Par quelles solutions technologiques<br />

peut-onlimiterces risques ?Comment<br />

ces technologies ont-elles évolué ces<br />

dernières années ?<br />

Avanttout,ilest nécessaired’identifier les<br />

moyens de consignation requis pour accéder<br />

dans unemachine. Toutes les énergies<br />

doiventêtrepassées en revue et la documentationdelamachinedoit<br />

clairement<br />

indiquer les moyens de séparation des<br />

énergies. Des solutions technologiques<br />

doiventêtremises en œuvrepourcontrôler<br />

la dissipationdes énergies résiduelles<br />

ou encore la mise en place de moyen de<br />

rétention, parexemple pour les pressions<br />

résiduelles dans les tuyauteries ou encore<br />

le maintien en position d’une structure<br />

mécanique soumise àlagravité (exemple:<br />

tableélévatrice de palettiseur).<br />

Desfabricantsproposent des détecteursà<br />

basesdeconnexionRFID ou Ethernet, là<br />

où il yaencore unedizained’annéesun<br />

fin de course mécanique étaitimplanté. De<br />

la même manière, les sélecteursdemode<br />

de marche qui étaient àclé, disposent<br />

aujourd’hui des dernières technologies<br />

(RFID) et sont devenusinfraudables. Ces<br />

nouveauxsystèmespermettentd’assurerun<br />

degré de fiabilité élevéempêchant l’homme<br />

de commettredes erreursdemanipulation<br />

préjudiciableetdangereuse.<br />

Durant les dernières cinq années les<br />

fabricants de moteurs etdevariateurs<br />

ont implanté les dernières technologies<br />

de contrôles dans les variateursavecdes<br />

fonctions desécurité appropriées àla<br />

marche dégradée d’une machine. Ainsi,<br />

est-oncapableaujourd’hui de garantir une<br />

coupure sûre du couple,une décélération<br />

contrôlée, unevitesse lente maintenue, un<br />

arrêt desécurité, une direction de sécurité,<br />

unelimite de position et de course,la<br />

commande du frein de sécurité.<br />

Sélecteur de modedemarche et/ou système de commande MotionControl<br />

76 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


sécurité machines<br />

préVention des risQues<br />

Comment bien installer et mettre en<br />

œuvreces équipements?Surtout, quelles<br />

bonnes pratiques (ou bons réflexes)<br />

adopter ?<br />

Ànouveau,les normes de sécurité machines<br />

sont essentielles. La conception d’une<br />

machinesefaitselon un cycledeconception<br />

défini,etl’appréciationdes risques préliminaire<br />

estprimordiale pour identifier les<br />

dangers d’unemachineetpourtracer les<br />

contours d’un conceptdesécuritépermettant<br />

la réductiondes risques àunniveau<br />

acceptable. De ce fait,lorsque desmoyens<br />

technologiques sont requis,lanorme EN<br />

ISO 13849 donneles outilsdecalibration<br />

des systèmesdesécuritéqui doivent entrer<br />

dans le circuit de contrôle/commande de la<br />

machine. On détermineàce stade le niveau<br />

de performancedes circuitsdecommande<br />

relatifs àlasécurité, ce quicorrespondau<br />

degré de sécurité de la machine.<br />

Àl’inverse,quelles sont leserreurs àne<br />

pascommettre ?Avez-vousdes exemples<br />

de mauvaisespratiques ànousrévéler ?<br />

Il faut savoir se remettre en question !En<br />

effet, le contexte réglementaire évolue<br />

continuellement, les normes également.<br />

Ainsi, ce qui était juste et donné pour<br />

acquis ilyaquelques années nel’est<br />

plus aujourd’hui !Les normes suivent<br />

les évolutions technologiques et non<br />

pas l’inverse, prenez l’exemple de l’automate<br />

dédié àlasécurité ;il yaquinze<br />

ans, ilétait difficilement concevable<br />

qu’un automate puisse gérer une fonction<br />

de sécurité, or aujourd’hui, l’utilisation<br />

d’un automate dit desécurité est<br />

normale dès l’instant qu’il yaquatre ou<br />

cinq fonctions de sécurité ou plus sur<br />

une machine. Ces nouvelles technologies<br />

imposent de la formation etune<br />

expertise accrue dans des domaines<br />

nouveaux tels que l’informatique etles<br />

réseaux (sécurité vs sûreté). La notion<br />

d’appréciation du risque et la fiabilité<br />

des composants sont également des<br />

critères actuels qui n’étaient pas habituels<br />

en2010 ;par conséquent, il est<br />

encore fréquent devoir des industriels<br />

se poser des multitudes de questions sur<br />

ces sujets. ●<br />

Propos recueillis<br />

par Olivier Guillon<br />

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13849-1 sans exclusion de défaut<br />

supplémentaireetrépond aux exigences<br />

de la norme EN ISO 14119. Il peut être<br />

utilisé idéalement pour lesapplications<br />

nécessitant un niveau de performance<br />

élevé ainsi qu’une forcederetenue<br />

jusqu’à 2500 N. Le CTPest équipé de<br />

fonctions détaillées de diagnostic. Il est<br />

également possiblederaccorder des<br />

sorties de signalisation et une sortie de<br />

diagnostic directement à l’automatede<br />

commande.<br />

corim solutions dévoilelanouvelleversion 3.0<br />

de son application mobile<br />

nouvellesérie de scanners laser de sécurité RSL 400<br />

Corim Touch ajoutedenouvelles cordes à son arc. Grâce à l’accèsen<br />

permanenceaux stocks, quel que soit l’appareil et quel que soit le lieu où<br />

se trouvel’utilisateur,laconsultation et la saisie s’effectuent en temps<br />

réel. L’utilisateur se laisse guider dans ses tournées grâce à L’Interface<br />

GPS Maps, encoreplus intuitive. L’installation et la mise à jour de Corim<br />

Touch se font par simplelectureQrcode.Demême, un équipement<br />

peut directement êtreidentifié par Flash code depuis l’écran d’accueil,<br />

afindeconsulter lesen-coursenuncoup d’œil. La dictéevocalepour<br />

le renseignement du compte-rendu d’activité estencoreplus fluide,<br />

et l’information en temps réel sur le déroulement d’une intervention<br />

complètement intégrée à l’application, en fait un outil réactif.<br />

texrope redéfinit<br />

sa gamme<br />

synchrone<br />

Dernièrearrivéedans<br />

la famillesynchrone Texrope,lacourroie<br />

premium Texrope UltraDriv estdédiéeaux<br />

transmissionsdehauteperformance, à<br />

couple élevé requérant un fonctionnement<br />

silencieux. Parailleurs, lesperformances<br />

de la Texrope ExtraDrive3 ont été<br />

sensiblement augmentées grâceune<br />

nouvelle combinaison de matériaux. De<br />

nouvelles longueursont enrichi la gamme<br />

TexropeSupraDrive.Lefabricantaaussi<br />

amélioré la disponibilité de sa gamme<br />

synchrone. Lestrois lignessont disponibles<br />

de stock aux pas de 8M et de 14M, dans<br />

uneplage commune de longueurs.<br />

La Texrope SupraDrive est également<br />

disponibleaupas de 5M. Les transmissions<br />

par courroies synchrones permettentde<br />

réaliser de substantielles diminutions<br />

desconsommations énergétiques. Moins<br />

énergivores que lestransmissions par<br />

courroiespar adhérence, elles offrent une<br />

alternativeplus économique en améliorant<br />

l’efficacité globale du système.<br />

La sérieRSL 400 de LeuzeElectroniccomprend 16 modèlesavecdes portées<br />

allantjusqu’à 8,25M. Malgré le grand nombredepairesdechampspossibles (100),<br />

la créationdeconfigurationsindépendantes estplus simpleque jamais grâce à la<br />

configuration en une étape, orientéeapplication.Legrand angled’ouverture de 270<br />

degrésdémontreici pleinementses avantages, parexemple lors du montage dans<br />

descoins ou surdes arêtes pour la sécurisation frontaleetlatérale,etpermet de<br />

remplacer un deuxième scanner laser selon lesapplications. Avec deux fonctions<br />

de protection autonomes, deuxpairesdesorties de commutation de sécurité et<br />

neuf autres sorties de commutation paramétrables, le modèle RSL430 suit la<br />

mêmelogique :unappareilqui remplit deuxtâches de protection simultanément.<br />

Huit nouvelles<br />

caméras<br />

infrarouges Fluke<br />

sur le marché<br />

Désormais, Flukecompte<br />

8nouveaux modèles<br />

qui viennent enrichir<br />

sa gamme de caméras<br />

infrarouges :FlukeTiS10, TiS20, TiS40,<br />

TiS45, TiS50, TiS55, TiS60 et TiS65. Ces<br />

nouvelles camérassont dotées d’une<br />

résolution amélioréequi offreune<br />

meilleurequalité d’image pour établir le<br />

bon diagnostic :<br />

•Jusqu’à 2,5 fois plus de pixels et un<br />

ratio D:Samélioré jusqu’à 70 %par<br />

rapport à la FlukeTi125<br />

•Réduction du temps nécessairepour<br />

obtenir une image nettegrâce aux<br />

options mise au point manuelleoufixe<br />

•Création de rapportssimplifiée et<br />

envoi de ceux-ci par e-mail depuis<br />

le sited’intervention grâce à Fluke<br />

Connect<br />

•Enregistrement et gestion des images<br />

en toutesécurité<br />

78 IPRODUCTION MAINTENANCE • N°51 • octobre2015


agenda<br />

17 au 20 novembre2015<br />

midest – maintenanceexpo<br />

Du 17 au 20 novembre prochain se<br />

déroulerontlesalon Midest(le salonn° 1<br />

de la sous-traitanceindustrielle) et l’édition<br />

2015 de <strong>Maintenance</strong>Expo, rendez-vous<br />

annuel destiné aux professionnels en charge<br />

de patrimoines industriels. L’événement<br />

ouvrirases portesauparcdes expositionsde<br />

Paris-Nord-Villepinteetabritera en parallèle<br />

le Forum annuellementorganisé parl’Afim.<br />

Il rassembleraplus de 3000 professionnels<br />

issus de tous lessecteursd’activité sont<br />

attendus durant lesquatrejours de salon,<br />

ajoutésauplusde40000 visiteursduMidest.<br />

À villepinte – parc desexpositions<br />

www.midest.com<br />

18 novembre2015<br />

Journéespéciale<br />

«emploi &formation »<br />

Sur le salon Midest-<strong>Maintenance</strong>Expo,<br />

la journéedumercredi 18 novembresera<br />

spécifiquement dédiée à la thématique de<br />

l’emploi et de la formation, en partenariat<br />

retrouvez toutes lesdates<br />

de manifestations sur:<br />

www.maintenanceandco.com/agendas<br />

avec la Fabrique de l’Industrie. De nombreuses<br />

animations seront proposées ce jour-là avec,<br />

en particulier, un cycledeconférences quise<br />

dérouleratoute la journéesur le plateauTV.<br />

26 au 28 septembre2016<br />

sepem rouen<br />

Alorsque lesorganisateurs des Sepem<br />

Industries, dontlesuccèsnecesse de se<br />

confirmeraufildes éditions,faisaientface à de<br />

plus en plus de demandes pour la créationd’un<br />

événement complètement ouvert surlenordouestdupays,<br />

de la Normandie à la valléedela<br />

Somme, et intégrant la valléedelaSeine jusqu’à<br />

l’Ile-de-France… C’est désormais chose faite!<br />

La zonenord-ouest vient compléterl’ensemble<br />

dessix régionscouvertespar le salon, lesquelles<br />

représentent au total10534 sitesdeproduction<br />

et 35 615décideurs industriels concernés.<br />

L’agglomération rouennaise est très centrale,<br />

au cœur d’un réseauroutieretautoroutier<br />

quipermettra aux industriels de la zonede<br />

chalandise,deserendre surlesalon en moins<br />

de deux heures. À seulement135 kilomètres de<br />

Paris, lesFranciliens se voient ainsiproposer un<br />

saloncœur d’usine accessible en moinsd’1 h30<br />

par le train,avectous lesavantages d’unSepem<br />

Industriesenrégion.<br />

À rouen<br />

www.sepem-industries.com<br />

Du 17 au 19 novembre<br />

europack-euromanut-cFia<br />

Le salonfédère à Lyon Eurexpo les<br />

professionnels et équipementiers pour<br />

proposeraux industriels une gamme<br />

complète de solutions.<br />

3décembre2015<br />

in Machine on process<br />

Le rendez-vous de la performancedes<br />

systèmes automatiséssedéroulerale<br />

3décembre 2015 à ParislaDéfense, Cœur<br />

Défense.<br />

4au8avril 2016<br />

industrieparis2016<br />

L’édition parisienne rassembleraprèsde<br />

1000 exposants surcinq jours de business<br />

où lesdernièresnouveautésseront<br />

exposées.<br />

du 8au10mars2016<br />

cFiarennes<br />

Le saloncœur d’usine dédiéà<br />

l’agroalimentaire fêtera en mars sa<br />

20e édition,auparcdes expositionsde<br />

rennes aéroport.


GATES VOUS<br />

PROPOSE UNELARGE<br />

GAMME DE PRODUITS<br />

conçus pour atteindredes<br />

performances optimales,<br />

réduireles temps d’arrêt et<br />

respecter l’environnement.<br />

›Composantsdesystèmes<br />

hydrauliques<br />

›Composantsdesystèmes de<br />

transmission par courroies<br />

›Tuyauxindustriels<br />

Pour en savoir plus, rendez-vous<br />

sur le site Gates.com/europe<br />

POWERING PROGRESS <br />

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