BatiMag97 Guyane Numéro 2
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Brèves<br />
De la biomasse liquide pour<br />
la future Centrale du Larivot<br />
Celle-ci, chargée de remplacer la centrale existante<br />
de Dégrad-des-cannes qui fonctionnait au fuel, devra<br />
respecter les recommandations du ministère de la<br />
transition écologique (déc. 2019).<br />
En réponse cet avis, l’énergéticien annonçait « faire sa<br />
priorité de la mise en place d’une filière d’approvisionnement<br />
respectueuse de l’environnement et cohérente avec<br />
le cadre réglementaire exigé par l’Union européenne et<br />
l’État ».<br />
EDF PEI s’approvisionnera donc en biomasse liquide<br />
exclusivement via des filières compatibles avec la<br />
directive européenne « RED II ». Les critères de<br />
durabilité et d’exigence environnementale de cette<br />
directive sont :<br />
Quantitatif : avec une réduction des émissions CO2<br />
de la production à la combustion dans les moteurs,<br />
en passant par son acheminement. Ceci est possible<br />
notamment grâce à la quantité de CO2 absorbée<br />
par les plantes pendant leur croissance qui permet<br />
de compenser celle émise lors de la production<br />
d’électricité<br />
Qualitatif : Tout produit compatible avec la directive<br />
« RED II » fait l’objet d’un certificat délivré par des<br />
organismes agréés. En complément, le Ministère<br />
demande la mise en place de procédures de traçabilité<br />
et un système de management de la durabilité.<br />
EDF PEI prévoit d’exclure de son approvisionnement<br />
les combustibles non éthiques et controversés, en<br />
particulier ceux à base d’huile de palme.<br />
Sources : EDF <strong>Guyane</strong> / Actu environnement - Presse nationale<br />
Les travaux du nouveau<br />
commissariat de Cayenne<br />
devraient être terminés fin 2022<br />
Situés sur le site du campus Saint-Denis, les travaux<br />
devraient démarrer au début de l’année 2021 et<br />
s’étaler sur une vingtaine de mois environ.<br />
Ce projet, attendu depuis plus de 20 ans par les<br />
Guyanais, a réellement pris forme en 2018 et le coût<br />
total s’élèvera à 48 millions d’euros, dont 30 millions<br />
en construction pure.<br />
Ces locaux sont prévus pour accueillir un peu plus de<br />
600 agents dans leur configuration définitive, 450 à<br />
l’ouverture du commissariat. La question se pose déjà<br />
de cette taille jugée par certains syndicats insuffisante<br />
pour loger l’ensemble des fonctionnaires de polices<br />
(PAF, Sécurité Publique, Renseignements territoriaux…)<br />
estimés rapidement à plus de 800.<br />
Après toutes ces années d’attente on ne peut<br />
qu’espérer que l’ensemble des personnels puissent<br />
travailler dans de bonnes conditions et ainsi offrir à<br />
tous les Guyanais un hôtel de police conforme aux<br />
normes en vigueur.<br />
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