Panorama de presse quotidien du 26 08 2022

PANORAMA DE PRESSE
26/08/2022
- Politique-Vendanges………………………….………………..……………………….…...p.2-28
- Emploi-Social………………………………….……………… ….………………..……….…..p.29-39
- Viticulture-Economie-Climat.…………..………………………………………………...p.40-50
- People…………………………………………………………………………………………….….p.51-52
- Communication-Evènements- Foire…………………………………………………...p.53-55
- Environnement…………………………………………………………………………………..p.56-57
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Web
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Audience : 95992
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
25 Aout 2022
Journalistes : Laurie
Andrès
Nombre de mots : 2353
www.vitisphere.com p. 1/2
+1000kg/ha pour la réserve en Champagne
Visualiser l'article
Le bureau exécutif du Champagne a confirmé ce lundi une augmentation de la mise en réserve (+1000kgha) portant le
rendement maximal à 16500kgha.
Le rendement tirable reste fixé à 12 000kg/ha. - crédit photo : Laurie Andrès
Signe que la vendange s'annonce belle en Champagne, une augmentation de la mise en réserve a été actée ce lundi par le
Bureau exécutif du Champagne portant le rendement maximal à 16 500 kg/ha contre 15 500 kg/ha annoncée fin juillet lors de
la conférence de presse de l'interprofession.
« Cette modification temporaire du cahier des charges de l'appellation est due à la qualité exceptionnelle du raisin dans les
vignes et la nécessité pour les vignerons comme les maisons de reconstituer les réserves de vins bloqués au plus vite » , a
déclaré Maxime Toubart, co-président du Comité Champagne et président du syndicat des vignerons de la Champagne
(SGV).
Elle fait écho à une autre mesure phare votée par l'interprofession fin juillet, « la mise en réserve différée ». En cas de récolte
inférieure au rendement d'appellation fixé pour l'année N, après déblocage en février N+1, un récoltant obtient des droits de
sortie différée de réserve à hauteur du manque constaté par rapport aux décisions vendanges de l'année suivante.
Autrement dit, il pourra récolter des raisins au-delà du rendement commercialisable, dans la limite des quantités manquantes
l'année précédente. Une mesure permettant de réguler naturellement les approvisionnements, effective à partir de ces
vendanges 2022 afin de lisser une année 2021 plus que médiocre pour les récoltants champenois.
Le rendement tirable reste fixé à 12 000kg/ha
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+1000kg/ha pour la réserve en Champagne
25 Aout 2022
www.vitisphere.com p. 2/2
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En revanche, si la mise en réserve en Champagne, outil de régulation nécessaire et envié par beaucoup de vignobles
hexagonaux, augmente, le rendement tirable reste lui fixé à 12 000kg/ha, le plus élevé de ces 10 dernières années.
Alors que les vendanges ont débuté dès le 18 août dans l'Aube (elles devraient commencer autour du 28 août dans les
vignobles marnais), sauf conditions climatiques soudaines, la Champagne s'attend à une récolte exceptionnelle et devra donc
trouver un nouvel adage pour les années en « 2 » (post-covid).
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Presse écrite FRA
L'HEBDO DU VENDREDI
(EDITIONS CHALONS ET
EPERNAY)
Famille du média : Médias régionaux
(hors PQR)
Périodicité : Hebdomadaire
Audience : N.C.
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
Edition : Du 26 aout au 1er septembre
2022 P.15-17
Journalistes : Simon
Ksiazenicki
Nombre de mots : 1127
p. 1/2
Vendanges
Après le coup d'envoi de la vendange
dans l'Aube en début de semaine,
la majorité des cueilleurs démarreront
dans les jours à venir dans la Marne.
La récolte s'annonce exceptionnelle.
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L'HEBDO DU VENDREDI
(EDITIONS CHALONS ET
EPERNAY)
Au beau fixe
Edition : Du 26 aout au 1er septembre 2022 P.15-17
p. 2/2
A LA UNE
Champagne
« Scénario idéal » pour la vendange 2022
Alors qu'une grande partie
de l'Europe a souffert de
la canicule durant tout l'été,
la vigne champenoise, elle,
s'est repue de cette situation,
profitant petits orages de ponctuels.
Résultat, la vendange,
démarrée lundi dans l'Aube,
s'annonce
Pas
exceptionnelle.
besoin d’être un expert en viticul
ture pour deviner que la vendange
2022, débutée dès le lundi 22 août
dans les secteurs les plus précoces de
l’Aube, sera un cru exceptionnel. II suffit de
se balader dans les vignes de l’une des
319 communes de l’AOC Champagne pour
constater que le raisin y est très abondant.
« Les vignes sont belles, la vendange s’an
nonce volumineuse et bien plus confortable
que celle de 2021, avec un rendement agro
nomique de 14 500 kilos par hectare », avait
annoncé, il y a un peu plus d’un mois,
Maxime Toubart, président du Syndicat gé
néral des vignerons (SGV), au moment de
fixer le rendement commercialisable à l’hec
tare. Celui-ci avait été établi à 12 000 kilos,
le niveau le plus élevé depuis 15 ans,
4n!
compte tenu de l'excellent état sanitaire du
vignoble et de la forte demande des marchés
(325 millions de bouteilles prévues pour
2022).
La vendange 2022, démarrée lundi dans l'Aube, s'annonce exceptionnelle. © l'Hebdodu Vendredi
Alors que la récolte n’a débuté que jeudi
dans les communes les plus avancées de la
années, certains éprouvent toutes les peines
Ukraine. « Certains vendangeurs sont des mi
avec qui je travaille pendant le palissage. »
Marne et qu'elle ne démarrera plus généra
du monde à constituer leurs équipes.
litaires d’Europe de l’Est et ils se sont vu re
Quelles que soient les difficultés rencontrées,
lement que dans les jours à venir dans le
Un rapide coup d'œil sur le groupe
fuser leurs congés en raison du conflit,
vendange toujours se fait...
reste du département, tous les voyants sont
Facebook « Emplois Vignes et Caves
explique Éric Autréau. On a donc repris une
Simon
Ksiazenicki
restés au vert. « C’est le scénario idéal, se
en Champagne », qui rassemble plus de
équipe, via une agence d'intérim étrangère,
réjouit Sébastien Dubuisson, responsable du
31 000 membres, permet de se rendre
compte que les vignerons
service vignoble au Comité
sont encore nombreux à re
Champagne. Les conditions
100 000 à 120 000
chercher des vendangeurs,
météorologiques ont étéfa
saisonniers
attendus
malgré l'imminence du dé~
vorables, avec deforts épi
sodes chaleur de
marrage de la cueillette. Un
de et
sécheresse, entrecoupés d'orages problème chronique en Champagne, mais
tous les 15
jours. plus, l’état sanitaire est parfait
pas pour tout le monde.
En
Éric Autréau, vigneron à Champillon et à la
avec une pourriture insignifiante et très peu
1 000 kilos supplémentaires pour remplir la réserve
Depuis de nombreuses années, champenoise est dotée d’une la profession « assurance-vie »,
appelée réserve individuelle obligatoire. des années récolte exceptionnelle, tous Lors de les ex
ploitants sont tenus de constituer une réserve de vins, stockés en cuves thermo-régulées, afin
de répondre des demandes futures exceptionnelles de compenser année de dé
à ou une récolte
ficitaire. dernier, ce système avait joué à plein, notamment dans des secteurs où
L’an son rôle
certains avaient peiné à atteindre les 000 kg/ha de rendement. Cette année, l’interprofession
1
a fixé rendement 12 000 auquel s’ajoutent jusqu’à 500 kg/ha pour remplir un à kg/ha, 3 la ré
de maladies. » Contrairement à d’autres cul
tures, les n’ont pas altérés les
ceps été par
épisodes caniculaires à répétition le ter
que
ritoire subis derniers On a ces mois. « a
connu l’année la plus ensoleillée et l’une
des chaudes de l'histoire, la vigne
plus mais
est une plante méditerranéenne qui a la ca
pacité de résister à la chaleur
tête du champagne du même nom, fera
appel, cette comme les autres,
année
à 63 vendangeurs afin récolter de ses
32 hectares de « Historiquement, le
vignes.
recrutement a toujours été le moindre de
mes soucis, explique-t-il. On recrute des
gens, principalement Polonais, qui vien
des
depuis trois générations
nent
serve. Finalement. jusqu'à 4 500 kg/ha pourront être remis dans la réserve, dans la limite
des 000 kg/ha. On y dès le de on ne voulait sefermer porte, si 8 « pensait mois mai, aucune la
qualité était là, nous explique Maxime Toubart, président du Syndicat général vignerons.
des
Les vignerons observé 'elle était au rendez-vous décision été entérinée par le ont qu et la a Co
mité Champagne le 20 » De quoi se mettre pour les années futures.
août. à l’abri
Les gendarmes déploient une brigade spéciale vendanges
Pour la première la compagnie de gen
fois,
et à la sécheresse, poursuit
l’expert champenois. Et
comme a eu il y de la pluie,
Le recrutement
sujet sensible
et ça se passe toujours bien. »
Mais Éric Autréau un petit
a
secret : offre logement
il le
darmerie d’Épernay a mis en place une bri
gade mobile spécifique l’occasion des
à
vendanges, baptisée Le de
Gend-Viti. poste
mais jamais d'orage violent,
à ses saisonniers, une rareté
commandement sera installé dans un car,
avec 10 à 20 mm de précipitations, la vigne
a tenu sans dijficulté. » Devant une telle
qualité des grappes, Comité Champagne
le
a même pris la d’autoriser les décision vi
gnerons à rentrer des raisins supplémen
taires afin de reconstituer leur réserve
individuelle (lire par ailleurs).
Pour récolter tout ce raisin, il faut des sai
sonniers, 000 120 000 pour
entre 100 et
toute l'appellation, et c'est, encore une fois,
là où le bât blesse. Comme depuis plusieurs
désormais dans le milieu. II y a deux ans, le
vigneron racheté une maison voisine à son
a
exploitation, à Champillon, a réno
qu’il fait
ver entièrement pour dédier exclusive
la
ment à la vendange. C'est un « coût
important, car cet investissement ne sert
que deux semaines par an, concède-t-il.
J’entends souvent collègues se plaindre
des
des recrutement, alors dijficultés de que
moi, je n’en jamais eu. ai »
Sauf cette année, cause à de la guerre en
tandis que les cinq gendarmes, issus des
communautés de brigade territoire
du
(Avize, Aÿ-Champagne, Montmi
Dormans,
rail Sézanne), VTT élec
et disposeront de
triques et de véhicules motorisés.
légers
Déployés depuis le août. brigade
15 cette
mobile, opérationnelle 7 jours sur 7, sera
présente jusqu’au 25 septembre afin de sécuriser un territoire qui doit faire face à un afflux de
population important et donc aux désagréments qui vont Comme d'habitude, deux es
avec.
couades la Garde républicaine, des gendarmes mobiles de Reims des réservistes seront
de et
également mobilisés durant la vendange.
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Dérèglement climatique
Champagne: les vendanges lancées dès ce
lundi, à nouveau précoces après un été
brûlant
Les récoltes dans le vignoble champenois pourront commencer dès ce lundi dans certaines
communes de l’Aube. Une date précoce liée à un été chaud et sec, toutefois un tout petit peu
plus tardive qu’en 2020.
Les vendanges ont lieu au mois d'août pour la huitième fois depuis 2003. (Charles
platieau/REUTERS)
Par LIBERATION et AFP / Libération.fr
Publié le 21 août 2022 à 8h40
Les vendangeurs pourront se mettre au travail dès ce lundi 22 août dans certaines communes
de l’Aube et seront suivis au cours des jours suivants par la Marne, la Haute-Marne, l’Aisne et
la Seine-et-Marne - où trois villages font partie de l’appellation.
Les dates de début de vendanges autorisées s’échelonnent selon les communes jusqu’au 5
septembre, soit, après un été caniculaire, un coup d’envoi une quinzaine de jours plus tôt que
l’an dernier. «Ce sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août depuis 2003, cela
devient non pas la règle, mais fréquent», a commenté David Chatillon, coprésident du Comité
Champagne.
«On ne peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité»

En 2020, année marquée par un été très chaud, la vendange avait été exceptionnellement
précoce, débutant dans certaines communes dès le 20 août. L’année 2021 avait été éprouvante
pour le vignoble champenois qui n’avait pas connu une si faible récolte liée aux aléas
climatiques - gel et grêle au printemps puis été pluvieux et attaques de mildiou - depuis les
années 1950.
Toutefois, la situation actuelle est bonne pour les producteurs de champagne. «On est dans la
courbe idéale, avec un stress hydrique modéré, et il ne faut pas oublier que la vigne est une
plante méditerranéenne, le stress hydrique est bon pour elle», a-t-il ajouté. «On ne peut pas
rêver mieux, en quantité et en qualité», s’est-il félicité, notant que pour les prochains jours la
météo prévoit «un peu de pluie, des nuits fraîches».
Fin juillet, le bureau exécutif du Comité Champagne, regroupant vignerons et grandes
maisons, a décidé de fixer à 12 000 kg à l’hectare le rendement de la vendange 2022, son plus
haut niveau depuis quinze ans.
«Après la séquence de 2020 où nous avions eu une grosse récolte mais des besoins faibles
compte tenu de la conjoncture économique [liée à la crise sanitaire, ndlr] et 2021 où nous
avions eu une petite récolte et des besoins importants, cette année, on est béni, on a la
quantité et la qualité», a résumé le coprésident David Chatillon.

Premiers coups de sécateurs
De notre correspondant Dominique Berger / L’Union du 26 08 22
Premiers coups de sécateurs sous le soleil chez Beaufort... et premier marc dans le pressoir
traditionnel chez Luc Lejeune.
Tandis que les moissonneuses-batteuses travaillent dans les champs, une autre activité a
débuté hier dans les vignes autour de Trépail et Villers-Marmery.
Le moins que l’on puisse dire est que les vendanges ont débuté hier sous les meilleurs
auspices. Avec un temps sec, le soleil et du raisin de bonne qualité.
« Ici, il n’y a pas de meunier », explique Arnaud Beaufort, du champagne Beaufort et Fils. On
ne trouvera donc que du Pinot et du Chardonnay. Sur plus de 5 hectares de vignes, plus 70
ares pour la commune, 90 % sont des chardonnays. La récolte a donc commencé avec du
blanc. Un beau raisin qui titre 10,8° dès le premier jour. « On travaille auparavant le sol, sans
désherbant. »
Arnaud est satisfait de l’augmentation de l’appellation de cette année. « Avec les blocages, on
a droit à 16 500 kg à l’hectare. » Ce qui va lui permettre de récupérer un peu des problèmes
rencontrés l’an dernier : « on n’a pu engranger que 50 % de la récolte l’an dernier en raison
des forts épisodes de grêle ». Cette année, pas de gel, pas de grêle, et les quelques gouttes de
pluie qui sont tombées ont bénéficié aux grains de raisin. S’il évoque quelques problèmes de
recrutement de vendangeurs ici ou là, il emploie 18 cueilleurs, 2 porteurs et 4 pressureurs dont
la plupart viennent du Nord. Ils sont nourris et logés. Et celui-ci de narrer une anecdote
concernant un de ses ancêtres mort dans un puits. La parcelle de vigne de ce puits s’appelle «
Mon idée » car « son idée était justement de trouver de l’eau ».
La vigne n’a pas souffert de la sécheresse ; il y a eu peu de répercussions
Luc Lejeune, Villers-Marmery
Un peu plus loin, au champagne Lejeune Père et Fils de Villers-Marmery, Luc Lejeune, dans
son pressoir, attend ses premiers raisins qui seront pressurés dans un pressoir traditionnel. Lui
aussi a commencé par du chardonnay. Et ici aussi les grappes sont belles. Certes les grains ne
sont pas très gros (manque de pluie) mais s’il n’a subi qu’une légère gelée au printemps « la
vigne n’a pas souffert de la sécheresse ; il y a eu peu de répercussions. Par contre le peu de
précipitations a été bénéfique ». Pas de problème d’emploi non plus ; il a toujours la même
équipe depuis des années. Ici aussi les vendangeurs sont logés et nourris.
À Trépail, chez Michel Carré et Fils, le pressoir s’apprête à traiter les raisins d’une
cinquantaine d’hectares. En ce premier jour, on s’active autour de la toute nouvelle
installation de deux pressoirs modernes de 8 000 kg.
À Villers-Marmery, la coopérative de la Cogevi quant à elle a commencé à pressurer les
raisins. Ici sont accueillis 37 livreurs représentant une vingtaine d’hectares. « Même si l’on
trouve quelques traces d’oïdium, on espère avoir des caractéristiques aussi bonnes qu’en 2018
» espère le chef de cave Sébastien Walasiak. La vendange va durer une dizaine de jours et « il
a fallu faire appel à des agences d’intérim pour trouver les derniers vendangeurs » ajoute un
vigneron.

Le 21/08/2022 / Centre Presse
Champagne: des vendanges précoces
(Photo illustration archives NR, Thierry Roulliaud)
Le Comité Champagne a décidé de fixer le rendement 2022 à 12.000 kg à l'hectare, le plus aut
depuis quinze ans.
Le Comité Champagne a annoncé samedi que les vendanges dans le vignoble champenois
pourront débuter dès lundi 22 août dans certaines communes de l'Aube. Ils seront suivis au
cours des jours suivants par la Marne, la Haute-Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne, soit un
coup d'envoi une quinzaine de jours plus tôt que l'an dernier. L'année 2021 avait été marquée
par des aléas climatiques qui ont eu pour conséquence une très mauvaise récolte, la pire
depuis les années 1950.
12.000 kg à l'hectare
En revanche, cette vendange 2022 démarre plus tard que 2020. « Ce sont les huitièmes
vendanges qui démarrent en août depuis 2003, cela devient non pas la règle, mais fréquent »,
souligne David Châtillon, le coprésident du Comité Champagne. Pour cette année, « on ne
peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité », s'est-il félicité, notant que pour les prochains
jours, la météo prévoit « un peu de pluie, des nuits fraîches ». Le Comité a décidé de fixer à
12.000 kg à l'hectare le rendement de la vendange 2022, son plus haut niveau depuis quinze
ans.
Dans le vignoble bordelais, les premiers coups de sécateurs ont déjà été donnés dès le 15 août
dans certains domaines. Ce sont les vendanges les plus précoces jamais connues dans la
région, davantage qu'en 2003 ou en 2020, et le millésime s'annonce exceptionnel.
En Centre-Val de Loire, les vendanges sont annoncées pour la première quinzaine de
septembre.

Champagne : des vendanges précoces
Publié le 21/08/2022 https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/champagne-desvendanges-precoces
Le Comité Champagne a décidé de fixer le rendement 2022 à 12.000 kg à l’hectare, le plus
haut depuis quinze ans.
© (Photo illustration archives NR, Thierry Roulliaud)
Le Comité Champagne a annoncé samedi que les vendanges dans le vignoble champenois
pourront débuter dès lundi 22 août dans certaines communes de l’Aube. Ils seront suivis au
cours des jours suivants par la Marne, la Haute-Marne, l’Aisne et la Seine-et-Marne, soit un
coup d’envoi une quinzaine de jours plus tôt que l’an dernier. L’année 2021 avait été marquée
par des aléas climatiques qui ont eu pour conséquence une très mauvaise récolte, la pire
depuis les années 1950.
12.000 kg à l’hectare En revanche, cette vendange 2022 démarre plus tard que 2020. « Ce
sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août depuis 2003, cela devient non pas la
règle, mais fréquent », souligne David Châtillon, le coprésident du Comité Champagne. Pour
cette année, « on ne peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité », s’est-il félicité, notant
que pour les prochains jours, la météo prévoit « un peu de pluie, des nuits fraîches ». Le
Comité a décidé de fixer à 12.000 kg à l’hectare le rendement de la vendange 2022, son plus
haut niveau depuis quinze ans.
Dans le vignoble bordelais, les premiers coups de sécateurs ont déjà été donnés dès le 15 août
dans certains domaines. Ce sont les vendanges les plus précoces jamais connues dans la
région, davantage qu’en 2003 ou en 2020, et le millésime s’annonce exceptionnel.
En Centre-Val de Loire, les vendanges sont annoncées pour la première quinzaine de
septembre.

France : lancement précoce des vendanges,
dès ce lundi en Champagne
20 août 2022 à 15:11• 2 min
Par Belga
Les vendanges dans le vignoble champenois pourront commencer dès lundi dans certaines
communes de l'Aube, une date précoce liée à un été chaud et sec, mais néanmoins plus tardive
qu'en 2020, a annoncé samedi le Comité champagne, qui se réjouit d'une évolution "idéale".
Les vendangeurs pourront se mettre au travail dès lundi 22 août dans certaines communes du
département de l'Aube et seront suivis au cours des jours suivants par ceux de la Marne, la
Haute-Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne - où trois villages font partie de l'appellation.
Les dates de début de vendanges autorisées s'échelonnent selon les communes jusqu'au 5
septembre, soit un coup d'envoi une quinzaine de jours plus tôt que l'an dernier.
Dans l'Aube, quelques exploitations avaient obtenu des dérogations pour donner les premiers
coups de sécateurs dès jeudi 18. "Ce sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août
depuis 2003, cela devient non pas la règle, mais fréquent", a commenté auprès de l'AFP
David Chatillon, co-président du Comité champagne.
"On est dans la courbe idéale, avec un stress hydrique modéré, et il ne faut pas oublier que la
vigne est une plante méditerranéenne, le stress hydrique est bon pour elle", a-t-il ajouté.
"On ne peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité", s'est-il félicité, notant que pour les
prochains jours, la météo prévoit "un peu de pluie, des nuits fraiches".
L'année 2021 avait été éprouvante pour le vignoble champenois qui n'avait pas connu une si
faible récolte liée aux aléas climatiques - gel et grêle au printemps puis été pluvieux et
attaques de mildiou - depuis les années 1950.
L'année précédente, en 2020, la vendange avait été exceptionnellement précoce, débutant dans
certaines communes dès le 20 août.

Fin juillet, le bureau exécutif du Comité Champagne, regroupant vignerons et grandes
maisons, a décidé de fixer à 12.000 kilos à l'hectare le rendement de la vendange 2022, son
plus haut niveau depuis quinze ans.
"Après la séquence de 2020 où nous avions eu une grosse récolte mais des besoins faibles
compte tenu de la conjoncture économique (liée à la crise sanitaire, NDLR) et 2021 où nous
avions eu une petite récolte et des besoins importants, cette année, on est béni, on a la
quantité et la qualité", a résumé M. Chatillon.

Les premiers coups de sécateurs ont déjà été donnés dans
les parcelles les plus précoces du vignoble
https://www.champagnefm.com/decouvrez-les-dates-desvendanges-en-champagne
Elles étaient très attendue, les dates de la vendange en Champagne ont été dévoilées ce
samedi par le CIVC (Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne).
A vrai dire, les premiers coups de sécateurs ont déjà été donnés dans les parcelles les plus
précoces du vignoble dans l'Aube, notamment sur la commune de Montgueux.
Mais les vendangeurs sont principalement attendus en début de semaine prochaine;
Aisne

Aube
Marne

Champagne: lancement précoce des
vendanges, dès lundi
P.L. avec AFP Le 20/08/2022 à 16:04
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/champagne-lancement-precoce-des-vendangesdes-lundi_AD-202208200204.html
En raison d'un été chaud et sec, les vendanges pourront commencer dès ce lundi dans le
vignoble champenois.
Les vendanges dans le vignoble champenois pourront commencer dès lundi dans certaines
communes de l'Aube, une date précoce liée à un été chaud et sec, mais néanmoins plus tardive
qu'en 2020, a annoncé ce samedi le Comité champagne, qui se réjouit d'une évolution
"idéale".
Les vendangeurs pourront se mettre au travail dès lundi 22 août dans certaines communes de
l'Aube et seront suivis au cours des jours suivants par la Marne, la Haute-Marne, l'Aisne et la
Seine-et-Marne - où trois villages font partie de l'appellation. Les dates de début de vendanges
autorisées s'échelonnent selon les communes jusqu'au 5 septembre, soit un coup d'envoi une
quinzaine de jours plus tôt que l'an dernier.
Dans l'Aube, quelques exploitations avaient obtenu des dérogations pour donner les premiers
coups de sécateurs dès jeudi 18. "Ce sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août
depuis 2003, cela devient non pas la règle, mais fréquent", a commenté David Chatillon, coprésident
du Comité champagne. "On est dans la courbe idéale, avec un stress hydrique
modéré, et il ne faut pas oublier que la vigne est une plante méditerranéenne, le stress
hydrique est bon pour elle", a-t-il ajouté.
"On a la quantité et la qualité"
"On ne peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité", s'est-il félicité, notant que pour les
prochains jours, la météo prévoit "un peu de pluie, des nuits fraiches". L'année 2021 avait été
éprouvante pour le vignoble champenois qui n'avait pas connu une si faible récolte liée aux
aléas climatiques - gel et grêle au printemps puis été pluvieux et attaques de mildiou - depuis
les années 1950.
L'année précédente, en 2020, la vendange avait été exceptionnellement précoce, débutant dans
certaines communes dès le 20 août. Fin juillet, le bureau exécutif du Comité Champagne,
regroupant vignerons et grandes maisons, a décidé de fixer à 12.000 kilos à l'hectare le
rendement de la vendange 2022, son plus haut niveau depuis quinze ans.
"Après la séquence de 2020 où nous avions eu une grosse récolte mais des besoins faibles
compte tenu de la conjoncture économique (liée à la crise sanitaire, NDLR) et 2021 où nous
avions eu une petite récolte et des besoins importants, cette année, on est béni, on a la quantité
et la qualité", a résumé David Chatillon.
P.L. avec AFP

Champagne : les vendanges vont
commencer avec de l’avance, à partir de
lundi
Les vendangeurs pourront se mettre au travail dès lundi 22 août dans certaines communes du
département de l’Aube et seront suivis au cours des jours suivants par ceux de la Marne, la
Haute-Marne, l’Aisne et la Seine-et-Marne - où trois villages font partie de l’appellation.
L’année 2021 avait été éprouvante pour le vignoble champenois qui n’avait pas connu une si
faible récolte liée aux aléas climatiques. Photo FRANCOIS NASCIMBENI / AFP - AFP
https://www.lavoixdunord.fr/1218530/article/2022-08-20/champagne-les-vendanges-vontcommencer-avec-de-l-avance-partir-de-lundi
Publié : 20 Août 2022
Les vendanges dans le vignoble champenois pourront commencer dès lundi dans certaines
communes de l’Aube, une date précoce liée à un été chaud et sec, mais néanmoins plus
tardive qu’en 2020, a annoncé samedi le Comité champagne, qui se réjouit d’une évolution
« idéale ».
Des dates échelonnées
Les vendangeurs pourront se mettre au travail dès lundi 22 août dans certaines communes du
département de l’Aube et seront suivis au cours des jours suivants par ceux de la Marne, la
Haute-Marne, l’Aisne et la Seine-et-Marne - où trois villages font partie de l’appellation.
Les dates de début de vendanges autorisées s’échelonnent selon les communes jusqu’au 5
septembre, soit un coup d’envoi une quinzaine de jours plus tôt que l’an dernier.
Dans l’Aube, quelques exploitations avaient obtenu des dérogations pour donner les premiers
coups de sécateurs dès jeudi 18.
« Ce sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août depuis 2003, cela devient non pas la
règle, mais fréquent », a commenté David Chatillon, co-président du Comité champagne.

« On est dans la courbe idéale, avec un stress hydrique modéré, et il ne faut pas oublier que
la vigne est une plante méditerranéenne, le stress hydrique est bon pour elle », a-t-il ajouté.
Quantité et qualité attendues
« On ne peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité », s’est-il félicité, notant que pour les
prochains jours, la météo prévoit « un peu de pluie, des nuits fraiches ».
L’année 2021 avait été éprouvante pour le vignoble champenois qui n’avait pas connu une si
faible récolte liée aux aléas climatiques - gel et grêle au printemps puis été pluvieux et
attaques de mildiou - depuis les années 1950.
L’année précédente, en 2020, la vendange avait été exceptionnellement précoce, débutant
dans certaines communes dès le 20 août.
Fin juillet, le bureau exécutif du Comité Champagne, regroupant vignerons et grandes
maisons, a décidé de fixer à 12 000 kilos à l’hectare le rendement de la vendange 2022, son
plus haut niveau depuis quinze ans.
« Après la séquence de 2020 où nous avions eu une grosse récolte mais des besoins faibles
compte tenu de la conjoncture économique (liée à la crise sanitaire, NDLR) et 2021 où nous
avions eu une petite récolte et des besoins importants, cette année, on est béni, on a la
quantité et la qualité », a résumé M. Chatillon.

Champagne : lancement précoce des
vendanges, dès lundi
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 20/08/2022 à 13:52, Mis à jour le 20/08/2022 à 14:12
Les dates de début de vendanges autorisées s'échelonnent selon les communes jusqu'au 5
septembre.
Les vendangeurs de certaines communes de l'Aube vont pouvoir se mettre au travail en début
de semaine. Une date précoce, néanmoins plus tardive qu'en 2020.
Les vendanges dans le vignoble champenois pourront commencer dès lundi dans certaines
communes de l'Aube, une date précoce liée à un été chaud et sec, néanmoins plus tardive
qu'en 2020, a annoncé samedi le Comité champagne, qui se réjouit d'une évolution «idéale».
Les vendangeurs pourront se mettre au travail dès lundi 22 août dans certaines communes de
l'Aube et seront suivis au cours des jours suivants par la Marne, la Haute-Marne, l'Aisne et la
Seine-et-Marne - où trois villages font partie de l'appellation.
Les dates de début de vendanges autorisées s'échelonnent selon les communes jusqu'au 5
septembre, soit un coup d'envoi une quinzaine de jours plus tôt que l'an dernier. Dans l'Aube,
quelques exploitations avaient obtenu des dérogations pour donner les premiers coups de
sécateurs dès jeudi 18. «Ce sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août depuis 2003,
cela devient non pas la règle, mais fréquent», a commenté auprès de l'AFP David Chatillon,
coprésident du Comité champagne.
« On est dans la courbe idéale, avec un stress hydrique modéré, et il ne faut pas oublier que
la vigne est une plante méditerranéenne, le stress hydrique est bon pour elle», a-t-il ajouté.
«On ne peut pas rêver mieux, en quantité et en qualité», s'est-il félicité, notant que pour les
prochains jours, la météo prévoit «un peu de pluie, des nuits fraîches». L'année 2021 avait été
éprouvante pour le vignoble champenois qui n'avait pas connu une si faible récolte liée aux
aléas climatiques - gel et grêle au printemps puis été pluvieux et attaques de mildiou - depuis
les années 1950.
L'année précédente, en 2020, la vendange avait été exceptionnellement précoce, débutant dans
certaines communes dès le 20 août. Fin juillet, le bureau exécutif du Comité Champagne,
regroupant vignerons et grandes maisons, a décidé de fixer à 12.000 kilos à l'hectare le
rendement de la vendange 2022, son plus haut niveau depuis quinze ans. «Après la séquence
de 2020 où nous avions eu une grosse récolte mais des besoins faibles compte tenu de la
conjoncture économique (liée à la crise sanitaire, NDLR) et 2021 où nous avions eu une
petite récolte et des besoins importants, cette année, on est béni, on a la quantité et la
qualité», a résumé David Chatillon.

Enfin une bonne nouvelle : On vous dit
pourquoi les fans de champagne vont sauter
de joie
Cassandre Jalliffier
jeu. 25 août 2022 /https://fr.style.yahoo.com/
Une naissance à fêter ? Un mariage à célébrer ? La
bouteille de Champagne n'est jamais très loin. Encore plus
cette année où les vendanges promettent d'être
particulièrement bonnes... dans certains vignobles.
Explications.
A l'annonce des prévisions météorologiques de ces prochains jours, certains se frottent les
mains. Contre toute attente, le beau temps et les fortes chaleurs que l'on a connu depuis le
début de l'été arrangent bien les affaires des professionnels du Champagne. "Le fait d'avoir
une météo sèche nous a permis d'avoir un travail au vignoble relativement facile en particulier
pour la partie protection vis-à-vis des maladies", détaillait Benoît Velut, vigneron dans l'Aube,
à l'antenne de BFMTV et repris sur le site de BFM. Pas d'humidité = pas de parasites, donc
des vignes moins abîmées. Le dérèglement climatique et les fortes chaleurs de cet été a
bouleversé le calendrier des vendanges, qui ont commencé avec 2 semaines d'avance du fait
de la maturité précoce des raisins. Une maturité qui change le goût du vin. Plus les fruits sont
mûrs, plus ils sont gorgés de sucre et plus le vin sera doux, avec un taux de sucre plus élevé,
de l'ordre de 8,5° à 9,5° d'après les chiffres avancés par BFM.
Un bon rendement qui fait du bien à la profession
Après une année 2020 compliquée (-18% des ventes) et un retour en demi-teinte en 2021, le
Comité Champagne a bon espoir que les rendements soient très élevés ; ils espèrent 12 000
kilos par hectare, le meilleur rendement...

Champagne : vendanges précoces et qualité
au rendez-vous
Par Atabula | Août 24, 2022 |
Les vendanges dans le vignoble champenois ont démarré ce lundi dans certaines
communes de l’Aube, une date précoce liée à un été chaud et sec, mais néanmoins plus
tardive qu’en 2020.
Les vendangeurs se sont mis au travail dès le lundi 22 août dans certaines communes de l’Aube et ont
été suivis les jours suivants par la Marne, la Haute-Marne, l’Aisne et la Seine-et-Marne – où trois
villages font partie de l’appellation. Les dates de début de vendanges autorisées s’échelonnent selon
les communes jusqu’au 5 septembre, soit un coup d’envoi une quinzaine de jours plus tôt que l’an
dernier. Dans l’Aube, quelques exploitations avaient obtenu des dérogations pour donner les premiers
coups de sécateurs dès le jeudi 18 août. « Ce sont les huitièmes vendanges qui démarrent en août
depuis 2003, cela devient non pas la règle, mais fréquent », a commenté David Chatillon, co-président
du Comité champagne.
« Cette année, on est béni, on a la quantité et la qualité » David Chatillon
« On est dans la courbe idéale, avec un stress hydrique modéré, et il ne faut pas oublier que la vigne
est une plante méditerranéenne, le stress hydrique est bon pour elle », a-t-il ajouté. « On ne peut pas
rêver mieux, en quantité et en qualité », s’est-il félicité, notant que pour les prochains jours, la météo
prévoit « un peu de pluie, des nuits fraiches ». L’année 2021 avait été éprouvante pour le vignoble
champenois qui n’avait pas connu une si faible récolte liée aux aléas climatiques – gel et grêle au
printemps puis été pluvieux et attaques de mildiou – depuis les années 1950. L’année précédente, en
2020, la vendange avait été exceptionnellement précoce, débutant dans certaines communes dès le 20
août.
Fin juillet, le bureau exécutif du Comité Champagne, regroupant vignerons et grandes maisons, a
décidé de fixer à 12 000 kilos à l’hectare le rendement de la vendange 2022, son plus haut niveau
depuis quinze ans. « Après la séquence de 2020 où nous avions eu une grosse récolte mais des besoins
faibles compte tenu de la conjoncture économique et 2021 où nous avions eu une petite récolte et des
besoins importants, cette année, on est béni, on a la quantité et la qualité », a résumé David Chatillon.

INFOGRAPHIE. Champagne : des
vendanges de plus en plus précoces depuis
1950
Publié le 10/08/2022 à 17h12
Écrit par Matti Faye et Marjorie Le Meur https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-
est/marne/infographie-champagne-des-vendanges-de-plus-en-plus-precoces-depuis-1950-
2594364.html
Dans les vignes de Sézanne, dans la Marne, le 8 août 2022. • © Paul-Antoine Boudet / France
Télévisions
Les vendanges 2022 en Champagne devraient avoir lieu entre la fin du mois d'août et le début
du mois de septembre. Il y a cinquante ans, elles avaient eu lieu le 12 octobre.
Il y a plusieurs décennies, les viticulteurs récoltaient leurs raisins en septembre voire en
octobre. Les plus tardives ont eu lieu un 26 octobre, en 1852, voire même le 7 novembre en
1869 à Cramant dans la Marne. C'est dire si les temps ont changé. Les vendanges ont
désormais lieu deux semaines plus tôt qu'il y a vingt ans.
Un record en 2020

L'année charnière dans les vignes est celle de 2003. L'année de la canicule, les premiers coups
de sécateur sont donnés le 27 août. C'est inédit à ce moment-là, mais le phénomène s'est bien
installé depuis avec même un record en 2020 avec des vendanges débutées le 21 août. Une
date qui reste aujourd'hui le pic de précocité en Champagne.
Comment expliquer cette évolution ?
Cette évolution est directement liée à la hausse des températures. C'est même un marqueur du
réchauffement climatique et cela illustre la réaction du raisin face aux fortes chaleurs.
"Le climat et l'évolution du climat font que le cycle de la vigne s'accélère. On voit un
resserrement entre les différents stades de la vigne, c'est-à-dire le moment où la pousse
démarre et le moment où on va récolter le raisin. Cette évolution est due essentiellement au
climat", précise Vincent Martin, vigneron et président du groupement de développement
viticole.
"La fleur de vigne, il y a quelques années, était autour du 15 juin. Maintenant, c'est plutôt
autour du 30 mai. Quand la grappe change de couleur, c'était plutôt fin juillet ou début août.
Là, on est plutôt mi-juillet ou 20 juillet. Donc on avance pratiquement de dix jours à chaque
fois", ajoute-t-il.
Pour 2022, une chose est certaine, le record de précocité ne sera pas battu cette année. Les
quotas ont été fixés à 12 000 kilos par hectare, un chiffre inédit depuis 2007.

Délinquance : en Champagne, une brigade
de gendarmerie spéciale pour sécuriser les
vendanges
C’est une première en France : une brigade Gend’Viti
dédiée au bon déroulement des vendanges vient d’être
mise en place sur le secteur d’Epernay (Marne). Composée
de cinq militaires, elle sera en service jusqu’au 25
septembre, alors que les premiers coups de sécateurs
pourraient être donnés dès la semaine prochaine.
La brigade Gend'Viti, en fonction uniquement pendant la période des vendanges, a été mise
en place sur le secteur de la Compagnie de gendarmerie d'Epernay (Marne), dirigée par le
commandant Yann Basso ( 2e en partant de la gauche). DR
Par Marie Blanchardon
Le 18 août 2022 à 10h06 Le Parisien
Chaque année à la même période, et un peu plus tôt cette année du fait de la météo, les galipes
se remplissent de tracteurs, de caisses de raisins et de vendangeurs quand l’heure des
vendanges sonne. « Cet afflux massif de population sur le secteur coïncide avec une
recrudescence de faits de délinquance (vols, dégradations, violences…). Et la période sensible
commence même en amont de la période de vendanges », rappelle Yann Basso, le
Commandant de la Compagnie de gendarmerie d’Épernay (Marne), l’épicentre du vignoble de
champagne.

Baptisée Gend’Viti, une nouvelle brigade dédiée à la surveillance des vendanges est testée
pour la première fois. Elle dispose de divers outils : VTT électriques, ordinateurs connectés
via un réseau spécifique et surtout un bus : véritable bureau mobile, il peut accueillir les
usagers ou les vignerons pour des signalements ou encore des dépôts de plainte. Habillé de
bleu, avec une large bande blanche sur le côté et le sigle « Gendarmerie » estampillé à l’avant,
l’engin est facilement identifiable.
En attendant la Garde républicaine
« C’est symbolique pour notre action et on gagne en visibilité. C’est un point d’appui sur le
terrain qui nous permet d’être au plus proche des élus et de la population », se réjouit le chef
d’escadron. Jusqu’au 25 août, l’autocar va ainsi sillonner le secteur d’Épernay. Mais ce qui
fait la spécificité du dispositif cette année, c’est la création d’une unité dédiée à la sécurité des
vendanges. Cinq militaires, un par communauté de brigade, ont été sélectionnés pour cette
expérimentation.
Si elle est concluante, l’opération pourrait être déployée en 2023 sur d’autres territoires. «
C’est un test qui s’inscrit dans le cadre du Plan Champagne. La gendarmerie se mobilise pour
assurer la sécurité économique de la filière », explique le commandant Basso. La gendarmerie
sera épaulée, d’ici à quelques jours, par la Garde républicaine. Deux escouades viendront en
soutien au cœur du vignoble. Jusqu’au 11 septembre, ces militaires à cheval seront également
au plus près des travailleurs dans les rangées de vignes

Champagne : une brigade de gendarmes
mobile pour surveiller les vendanges
Par Benjamin Helfer
Publié le 18/08/2022 https://www.larvf.com/champagne-une-brigade-de-gendarmes-mobilepour-surveiller-les-vendanges,4803379.asp
Pour la première fois, depuis le 15 août, une brigade spécifique de gendarmes surveille les
vendanges à Épernay, en Champagne. Le but : lutter contre les vols et les dégradations
environnementales mais aussi contre le travail dissimulé ou le mauvais traitement des
saisonniers.
C'est une première ! Depuis le 15 août, la gendarmerie d'Épernay, en Champagne, a mis en
place une brigade mobile spécifique : la Gend-Viti. Comme le rapportent Yann Basso,
commandant de la compagnie de gendarmerie d'Épernay à nos confrères de L'Union, la
mission de cette brigade pas comme les autres est de "sécuriser le territoire pendant une
période sensible". "Ils vont lutter contre les vols, les dégradations environnementales, contre
les violences, le travail dissimulé et le mauvais traitement des saisonniers. Et sécuriser les
mobilités, notamment dû à l'afflux de travailleurs et lors des opérations de paie en fin de
saison" précise le gendarme. La Gend-Viti parcourra le territoire champenois jusqu'au 25
septembre.
Des gendarmes spécialement choisis pour leur
connaissance du territoire champenois
Les militaires déployés sur le terrain connaissent parfaitement le territoire. "Ils sont pris sur
les effectifs des cinq brigades de la compagnie où ils sont affectés depuis longtemps" explique
Yann Basso, à savoir : Avize, Aÿ-Champagne, Dormans, Montmirail et Épernay. Très
mobiles, les gendarmes sont équipés de VTT électriques, leur permettant de se déplacer dans

les vignobles, sept jours sur sept, y compris la nuit. Ils disposent également de véhicules
classiques, ainsi que d'un poste de commandement mobile installé dans un bus.
En ce moment :
Une expérimentation qui pourrait se renouveler dans les
années à venir
Cette première expérience servira de test pour les années à venir. "Si elle s'avère concluante,
la Gend-Viti pourrait être mise en place pour d'autres vendanges de la Champagne et à
d'autres périodes de l'année" annonce le gradé. Yann Basso est d'ailleurs chargé de mettre à
jour le Plan Champagne, cette convention signée il y a dix ans entre la gendarmerie et la
filière viticole. L'une des préconisations est notamment de mettre à disposition du comité
Champagne des spécialistes en matière de nouvelle technologie, d'analyse financière
criminelle, d'atteinte à l'environnement et à la santé publique.

Champagne
Les gendarmes surveillent de plus près les
vendanges
Du 15 août au 25 septembre, la compagnie de gendarmerie départementale d’Epernay déploie
une nouvelle brigade mobile pour assurer le bon déroulé des vendanges en Champagne.
Par Marion Bazireau Le 17 août 2022 Vitisphère.com
La brigade luttera contre les vols ou le travail dissimulé. - crédit photo : Gendinfo
La compagnie de gendarmerie départementale d’Epernay va veiller au grain jusqu’à la fin des
vendanges en Champagne. Ce 15 août, elle a déployé « Gend’Viti », une brigade mobile
composée de cinq militaires et de plusieurs réservistes.
Parmi ses missions ? La prévention et la lutte contre les atteintes aux biens, les cambriolages
dans les exploitations, les vols de véhicules, de plants de vigne, ou de raisins, la lutte contre
les atteintes aux personnes, contre les violences ou le travail dissimulé.
La brigade sera également vigilante au traitement des saisonniers et sécurisera les opérations
de paie en fin de vendanges. Comme chaque année, la gendarmerie renforcera ses contrôles
sur les axes routiers et dans les gares pour faciliter l’afflux de la centaine de milliers de
travailleurs sur le territoire.
7 jours sur 7

« La brigade sera active 7 jours sur 7 jusqu’au 25 septembre 2022. Dotée d'un poste de
commandement mobile (un bus) et de VTT électriques, les militaires sillonneront le vignoble
durant toute la période à la rencontre de la population et des professionnels du secteur. S'il
est rappelé que le seul numéro de contact de la gendarmerie en cas d'urgence est le 17, cette
unité sera joignable par téléphone (06.08.02.15.53) et par mail (vitigendepernay@gendarmerie.interieur.gouv.fr)
» détaille la gendarmerie.
Elle sera présente sur les secteurs de Dormans jusqu’au 21 août. Elle passera ensuite 6 jours à
Sézanne, puis se rendra à Aÿ-Champagne, Avizé, et terminera sa ronde à Montmirail.

Vendanges 2022 : le salaire du vendangeur
cumulé à l’allocation RSA
Le Département de l’Aube poursuit sa démarche pour inciter les bénéficiaires du RSA à
postuler pour les vendanges.
Par la rédaction
Publié: 16 août 2022
Le Département de l’Aube poursuit sa démarche lancée en 2018 pour inciter les bénéficiaires
du Revenu de solidarité active (RSA) à postuler pour les vendanges, prévues cette année fin
août. Le principe ? Permettre de cumuler son salaire de vendangeur avec le montant de son
allocation RSA. Cette mesure permet de reprendre une activité, même de courte durée, sans
réduction de son allocation RSA. Elle peut par ailleurs ouvrir droit à la prime d’activité. Les
bénéficiaires du RSA peuvent postuler au choix :
– directement auprès des viticulteurs.
– sur le site pole-emploi.fr. Taper A1401 dans le champ « métier, compétence, mot-clé, nº
d’offre » et entrer Aube dans le champ « lieu de travail ». Renseignements auprès du
conseiller dédié au 03 25 76 77 79.
– sur le site actif10.fr.

Après les vendanges, ils auront simplement à transmettre leur fiche de paie aux services du
Département qui feront directement le lien avec la CAF et la MSA, soit par courrier adressé à
l’adresse suivante : Département de l’Aube, pôle des solidarités (direction insertion
logement), Cité administrative des Vassaules, CS 50 770 10 026 Troyes Cedex ; soit par mail
envoyé à inser@aube.fr

Champagne : encore des centaines de places
à pourvoir pour les vendanges
Les recrutements vont bon train, de nombreux viticulteurs s’appliquant actuellement à
compléter leurs équipes. Et chacun d’y aller de sa recette pour attirer à lui les vendangeurs.
Cette année, le
rendement fixé par le Comité Champagne est à 12000 kilos par hectare. Du jamais vu depuis
plus de dix ans. - Malo Harmant
Par Sophie Bracquemart
Publié: 16 août 2022 L’Union
Frédéric Bourcier est serein, même si les premiers coups de sécateur approchent. Son équipe
de vendangeurs est constituée. « Nous sommes au complet depuis trois semaines, se réjouit-il.
Ce sont des habitués aux trois quarts. Je n’ai même pas eu à les relancer, c’est eux qui m’ont
appelé. »
Installé à Couvrot, le viticulteur n’a rencontré aucune difficulté pour compléter son équipe,
composée de 34 vendangeurs payés à la tâche. « Il en vient même de l’Île de la Réunion cette
année, s’étonne-t-il. Je suppose qu’ils connaissent quelqu’un dans le secteur. »
Les étudiants indisponibles
Emmanuel a attendu cette semaine pour lancer sa petite campagne de recrutement.
« Beaucoup de vendangeurs potentiels étaient absents jusqu’à la mi-août. C’était très difficile
de les joindre. »
Installé aux portes de Reims, il recherche douze cueilleurs pour vendanger ses 2,3 hectares de
vignes. « J’en ai déjà trouvé trois, annonce-t-il, des anciens m’ayant recontacté il y a un
mois. J’attends maintenant la confirmation de deux autres. »
Pas d’offres sur le site de Pôle Emploi pour compléter ses équipes. Pas plus sur les groupes
d’entraide qui fleurissent sur les réseaux sociaux, comme Emplois/Vignes et caves en
Champagne.

Le viticulteur marnais préfère s’en remettre au hasard. Pas plus tard que vendredi, il a reçu un
coup de téléphone d’une personne qui cherchait à travailler près de Reims. « J’étais le tout
premier viticulteur de sa liste. » Il mise également sur le bouche-à-oreille. Les conditions de
travail qu’il propose sont portées hors de son village par les fidèles.
Si Emmanuel rémunère son petit monde au Smic horaire, il le nourrit : deux casse-croûte sont
offerts à 8 et 11 heures, puis un sandwich complet agrémenté d’un bol de soupe. Il paie aussi
un plein d’essence à ceux qui co-voiturent. Il organise un cochelet à la fin des vendanges. Et
chacun repart avec trois bouteilles.
Pas d’appréhension pour l’heure, donc. Quoi qu’il admette que ce sera peut-être « un peu
compliqué ». Il se reposait jusqu’alors sur un noyau d’habitués. « Sans emploi, ils ont fini par
trouver du travail. Tant mieux pour eux ! Mais nombreux sont ceux qui ne peuvent pas poser
de jours de vacances. » D’autres, encore, étaient étudiants. « Comme les dernières vendanges
étaient précoces, ils étaient disponibles. Ce qui ne sera malheureusement pas le cas cette
année. »
« Chacun fait comme il peut »
À Bouzy, Henry Beaufort table sur une cinquantaine de vendangeurs. « Quatre à l’hectare »,
raisonne-t-il. Le gros de sa troupe est composé de vendangeurs expérimentés, chargés de
recruter les 40 % restants. Bref, pas d’affolement.
Comme ils sont majoritairement basés à Châlons-en-Champagne, le viticulteur affrète un bus
de 50 places, qui part traditionnellement de la gare à 6 h 45 avant d’y revenir à 17 h 30.
« Chacun fait comme il peut », synthétise-t-il.
Il lui a fallu quatre à cinq années pour arriver à ce mode de fonctionnement. Ne pouvant se
permettre de faire mettre aux normes son vendangeoir, il s’est mis à recruter des vendangeurs
locaux et véhiculés. Constatant des retards et redoutant des accidents, il s’est résolu à mettre
la navette en place.
À Oiry, des affaires qui font tache
Deux affaires judiciaires sont gravées dans les mémoires. La première concerne les fondateurs
de la société de prestation viticole Rajviti, reconnus coupables de traite d’êtres humains dans
le vignoble marnais et aubois. 29 juin 2022. La cour d’appel confirmait le jugement du
tribunal correctionnel de Reims, condamnant Chandrika Thangarajah et son époux, Pathmaja
Suntharalingam, à trois ans d’emprisonnement, dont deux ferme, avec un aménagement de la
peine sous bracelet électronique. Elle confirmait également les amendes de 50 000 euros pour
chacun des deux conjoints et la condamnation d’un donneur d’ordres à un an de prison ferme.
Le 26 août 2018, les gendarmes avaient découvert que 48 étrangers, venus pour les
vendanges, étaient logés dans des conditions indignes, dans l’Aube. Deux jours plus tard, un
autre contrôle avait permis de découvrir 77 vendangeurs logés dans des conditions contraires
à la dignité à Oiry. La seconde affaire est plus récente. À l’issue d’un coup de filet pendant les
vendanges 2021, huit personnes avaient été mises en examen pour travail illégal et
blanchiment en bande organisée. Le réseau franco-bulgare employait des centaines de
vendangeurs sous-payés, principalement en Champagne. L’opération avait été conduite le 15
septembre dans l’Aisne, l’Aube et la Marne par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS)
de Lille. L’enquête visait un système d’exploitation et de fraude, organisé depuis 2017 via des

sociétés bulgares qui détachaient frauduleusement de la main-d’œuvre sous-payée,
principalement au moment des vendanges en Champagne. En relation avec des ressortissants
français, elles mettaient chaque année à disposition entre 350 et 500 travailleurs bulgares
auprès de prestataires viticoles ou de vignerons pour un coût attractif. Les investigations,
ayant permis de caractériser des infractions de travail dissimulé au préjudice des travailleurs
bulgares et de la Mutualité sociale agricole, avaient également permis d’évaluer le montant de
la fraude sociale à plusieurs millions d’euros.
Aujourd’hui encore, l’enquête se poursuit.
Il offre café et softs à ses vendangeurs. « Quand il pleut, ils viennent manger leurs cassecroûte
à la maison. » Plus de cochelet qui tienne, « certains n’étant pas raisonnables ». Mais
« une petite réception » quand tout est fini.
Les prestataires à la rescousse
« Dans l’ensemble, ça va, résume-t-il, mais ce n’est pas toujours facile à gérer. » Il y a ceux
qui rechignent à donner tous les papiers nécessaires, il y a une conscience professionnelle qui
s’effrite, un manque de vigueur physique chez les vendangeurs… « Cela se voit surtout au
niveau des porteurs de caisses. Nous en avons de moins en moins. » Christophe Pernet, à
Chavot-Courcourt, s’est dégagé de toutes responsabilités. « Je fais appel à un prestataire qui
recrute, pour nous, près de 35 vendangeurs en Bulgarie. »
S’il le sollicite depuis une bonne quinzaine d’années, il ne lui confie ses 16 hectares de vignes
que depuis cinq ans. « Nous travaillions auparavant avec deux équipes de tâcherons qui, les
années passant, n’ont pas souhaité continuer. » Karine, qui a besoin de 24 vendangeurs, a fait
le même choix. Depuis 3 ans, la viticultrice s’en remet à un prestataire. « C’est malheureux
d’en arriver là, reconnaît-elle, mais au moins je suis tranquille. » Elle passe en revue les
sempiternelles difficultés rencontrées depuis que le logement des vendangeurs est
drastiquement réglementé. « À chaque jour, son cortège de problèmes : un décès dans la
famille, la nécessité de retourner au travail, une accumulation soudaine de fatigue… Cela
devenait bien difficile de faire une vendange avec la même équipe », résume-t-elle.
Un nombre exponentiel d’offres d’emplois
350 offres Pôle emploi sont actuellement proposées dans la Marne. « C’est bien plus que les
deux années précédentes, note la responsable d’équipe à l’antenne Pôle emploi
Reims / Bezannes, Véronique Lemaire, respectivement impactées par la pandémie du Covid-
19 et de faibles rendements. » Cette année, la récolte qui s’annonce bonne va durer plus
longtemps que précédemment. « Ce qui se traduit en nombre d’offres d’emploi. » Véronique
Lemaire fait par ailleurs remarquer que certains employeurs ne rechignent pas sur les efforts,
proposant par exemple un moyen de locomotion. « Ils peineraient, sans cela, à recruter. »
Autre particularité : ils préfèrent payer les vendangeurs à la tâche plutôt qu’à l’heure, cette
année. « C’est beaucoup plus motivant, car le salaire est supérieur. » À noter que certains
versent même quelques centimes de plus que le minimum autorisé. www.pole-emploi.fr
Rattachée à la coopérative de Nogent-l’Abbesse, elle devait livrer un quota de raisins
quotidien. « À la première défection, tout vacillait. En plus de cueillir, je devais rapidement
me retourner pour trouver un remplaçant. » Mais c’est le comportement agressif d’un
vendangeur qui a définitivement achevé de la convaincre. « Il n’avait pas accepté que je lui

interdise l’usage de l’alcool et de la drogue dans mes vignes. » Un problème auquel elle n’est
plus confrontée depuis trois ans. « Maintenant, je paie une facture et c’est le prestataire qui
gère. »
« Les tâcherons, c’est une bonne solution »
Franck Sovet est l’un d’eux. Basé à Pontfaverger-Moronvilliers, cet ancien comptable fait de
la prestation toute l’année. « Du palissage, de l’ébourgeonnage, un peu de taille… Ce, en
marge des vendanges. » Avec ses équipes, il se déploie sur deux communes marnaises :
Nogent-l’Abbesse et Vaudemange. « J’ai commencé avec une première maison de
champagne il y huit ans, raconte-t-il. Chaque année, il y en a eu une de plus. » À l’en croire,
toutes recherchent de la tranquillité. « Si des problèmes surviennent pendant la vendange,
elles s’en remettent au prestataire pour les régler dans les plus brefs délais. » Pour les
prévenir, il s’entoure de vendangeurs fidèles « qui recrutent et forment leurs propres
équipes ». « Des tâcherons, précise-t-il, payés à la quantité de raisins récoltés. Travaillant au
rendement, ils ont un mental solide. Ils ne sont pas de ceux qui abandonnent au premier jour
de vendanges parce qu’ils ont des courbatures. » Un « bon tâcheron » peut gagner jusqu’à
200 euros par jour, selon lui. C’est deux fois plus qu’au Smic horaire. Inutile d’en faire
l’article à Audrey Léger-Rondeau. « Les tâcherons, c’est une bonne solution, affirme-t-elle.
Ils ne viennent pas de très loin et se gèrent niveau nourriture. »
La viticultrice de Jouy-lès-Reims a coutume d’en embaucher une dizaine chaque année.
« Comme c’est une bonne équipe, nous faisons en sorte de la garder. » En 2021, elle dit
d’ailleurs avoir été « généreuse » avec elle. « Sans cela, on ne l’aurait pas eue cette année. »

Champagne : à chacun sa méthode pour
éviter la pénurie de bras
Le 11 Août 2022
https://jhm.fr/champagne-a-chacun-sa-methode-pour-eviter-la-penurie-de-bras/
Frédéric Thévenin
Colombey-les-Deux-Églises, Rizaucourt-Buchey
Champagne. Les vendanges du côté de Colombey devraient débuter autour du 25 août
et pour faire face à la difficulté de trouver de la main-d’œuvre, les viticulteurs adoptent
des stratégies différentes entre le recours à des relations proches et celui de personnes
venues de l’étranger.
Comme en hôtellerie, restauration, dans la santé, dans les services… la viticulture n’échappe
pas à la pénurie de main-d’œuvre. Mais comme cette tendance est réelle depuis
plusieurs années, chaque maison de champagne a sa propre stratégie pour y pallier. Autrement
dit, pour les vendanges qui devraient débuter autour du 25, 26 ou 27 août près de Colombeyles-Deux-Eglises,
les équipes sont déjà constituées.
A Rizaucourt, la famille Hudelet fait le pari des habitués, de la famille et des relations en
trouvant, d’après Henri Hudelet, tout juste le nombre de personnes soit 22 ; 20 vendangeurs et
deux porteurs. Ils seront sur le terrain durant cinq ou six jours.
« Nous n’avons pas le choix. Nous aurions du mal à trouver et ne pouvons pas prendre
des risques de sous-effectifs »
Jean-Jacques Daubanton Producteur de champagne à Rizaucourt
Mais Henri Hudelet prévient. Il se prépare à ne plus pouvoir fonctionner ainsi. Les équipes
vieillissent et ne sont pas remplacées. Il sait qu’il devra avoir recours, assez rapidement, à
une main-d’œuvre venue de l’étranger. Il s’y prépare à tel point qu’il projette avec son père
Hervé Hudelet de construire des logements pour les héberger.
Cette année, la famille est « sauvée » par la précocité des vendanges qui, du coup, ne
s’entremêlent pas avec la rentrée des classes ou le retour au travail des vendangeurs.
Du champagne récolté à la machine ?
A quelques mètres de là, la maison Daubanton développe une autre stratégie pour éviter de se
retrouver sans vendangeur le jour J. Une habitante de Rizaucourt est d’origine roumaine et
recrute dans son pays pour l’ensemble du Bar-sur-Aubois. Chez Daubanton, il est question
d’une équipe de dix à douze personnes pour une dizaine de jours de récolte.
Jean-Jacques Daubanton le dit : « Nous n’avons pas le choix. Nous aurions du mal à trouver et
ne pouvons pas prendre des risques de sous-effectifs ». Les vendangeurs sont hébergés,
embauchés comme tâcherons et sont autonomes.

Cette technique est l’assurance d’un travail bien fait et évite, avec des personnes habitant à
proximité, de se retrouver sans personne du jour au lendemain. Face à la pénurie de maind’œuvre,
Jean-Jacques Daubanton en est convaincu : « Pour l’instant, il est interdit de
vendanger à la machine dans le champagne mais nous y viendrons sans doute un jour ou
l’autre ».
Dernière ligne droite avant les vendanges
Les deux viticulteurs le précisent : « Le soleil et la chaleur ne font pas mûrir les fruits et
légumes et, en l’occurrence, le raisin. La sécheresse et donc le stress hydrique ont stoppé le
mûrissement. Les vignes sont comme bloquées ». Par contre, Henri Hudelet fait remarquer
que « si les raisins étaient mûrs, ils seraient pompés par le cep de vignes et s’assécheraient ».
Il note aussi que la vigne souffre, en observant des feuilles ternies et non pas brillantes.
Quant à la qualité du champagne, « elle ne devrait pas être mauvaise ». Henri Hudelet parle
d’une année atypique avec, peut-être, un léger déséquilibre entre le sucre et l’acidité. L’excès
de chaleur dégrade l’acidité et engendre un vin plus rond comme en 2003.
De son côté, Jean-Jacques Daubanton exprime des regrets car « le potentiel était là avant le
stress hydrique ». Le poids moyen des grappes est de 80 à 100 g. Or, pour de bons rendements
et avec dix grappes au mètre carré, il faudrait être au-dessus de 100 g. Son espoir réside dans
les pluies annoncées la semaine prochaine. 20 mm permettraient de gagner 10 % en poids et
atteindre ces fameux 100 g.

Vendangeurs d’un jour © avec les
Vignerons Indépendants de la Champagne
18 août 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
Avec l’annonce très attendue des dates de vendanges d’ici quelques jours, se profile
l’ouverture d’une activité oenotouristique qui a vocation à devenir incontournable:
Vendangeur d’un jour ©* . Pour la 4e année, les Vignerons indépendants de Champagne
attendent les amoureux du champagne et les curieux à la recherche d’authenticité pour vivre,
le temps d’une demi-journée, une immersion totale dans le vignoble, de la cueillette du raisin
à la découverte du pressurage et des caves.
« Nos Vendangeurs d’un jour viennent vivre, à notre contact, un moment fort de notre vie de
vigneron, ils peuvent sentir l’ambiance, l’excitation et l’effervescence de la vendange, et ce en
pleine nature. Notre métier, contrairement à ce qu’on pourrait penser, fait rêver… », explique
Christine Sévillano, présidente de la Fédération des Vignerons indépendants de Champagne
dans un communiqué.
Créée en 2019, en partenariat avec l’Office de tourisme de Reims, l’opération Vendangeur
d’un jour © peut compter cette année sur 12 vignerons indépendants, représentant une
grande partie de la Champagne et ils sont impatients de pouvoir communiquer leurs
disponibilités aux touristes qui ont déjà fait savoir leur intérêt pour cette activité.
Le nombre de vignerons participants est constant par rapport à l’an dernier. « L’activité a
connu des débuts difficiles en raison du Covid, mais nous sommes optimistes sur l’intérêt que
va générer Vendangeur d’un jour © car on constate actuellement un afflux important de
visiteurs cette saison », se réjouit Christine Sévillano.
Activité cueillette, visite du centre de pressurage et dégustation de jus de raisin, visite de la
cave et dégustation de champagnes, un programme riche d’environ 3h qui montre réellement
le travail du vigneron indépendant. A l’issue de l’expérience, le visiteur a le plaisir de repartir
avec quelques raisins cueillis de sa propre main, ainsi qu’un diplôme « Vendangeur d’un jour
».

C’est d’ailleurs tout naturellement, car elle met en avant le métier de vigneron indépendant,
que Vendangeur d’un jour © se déploie au-delà des frontières champenoises, dans les autres
fédérations de vignerons indépendants: en Alsace où l’activité est proposée depuis plusieurs
années, dans le Bordelais, ou encore dans les Côtes du Rhône, etc.
*Vendangeur d’un jour © est une marque déposée par les Vignerons indépendants de
France.
Informations pratiques
Deux créneaux proposés le matin ou l’après-midi
Les tarifs Adultes : 49 € Enfants : 15 €
Enfants de moins de 7 ans : gratuit
La liste des vignerons :
Champagne Couvreur Philippart
Champagne Xavier Leconte
Champagne Alfred Tritant
Champagne Guy de Chassey
Champagne Cédric Guyot
Champagne Pierre Pinard
Champagne Jean-Claude Vallois
Champagne Bernard Doyard
Champagne Piot Sevillano
Champagne Louis Brochet
Champagne Boucant Thierry
Champagne Olivier Père & Fils

Vendanges en Europe
Les fortes chaleurs estivales mettent à mal
les volumes dans la majorité des pays
viticoles
Que ce soit en Espagne, en Italie, au Portugal ou ailleurs, les températures extrêmes et
l’absence de précipitations enregistrées ces dernières semaines ont inversé les attentes initiales
de récolte. Reste à savoir quel sera le premier pays producteur européen cette année, l’Italie
ou bien la France ?
Par Sharon Nagel Le 25 août 2022 Vitisphère.com
En Californie aussi on s’attend à une récolte inférieure à la moyenne - crédit photo : Wine
Institute
Il est difficile de l’affirmer avec certitude cette année, tant les conditions météorologiques
sont inhabituelles et encore plus imprévisibles que d’habitude. Une chose est sûre :
l’ensemble des pays producteurs à travers l’Europe auront connu un millésime 2022
particulièrement précoce. En Espagne, par exemple, des régions comme Montilla-Moriles et
les îles Canaries mais aussi le Penedés ont récolté les premiers raisins avec une bonne
quinzaine de jours d’avance, les vendanges débutant avant même la fin de la dernière
campagne. « La récolte sera courte », affirme le ministre de l’Agriculture de la région de
Castilla-La Mancha, Francisco Martinez Arroyo. Et de prévoir d’ores et déjà sur le plan des
volumes, « une réduction significative de 15% par rapport à l’année dernière et de 33% par
rapport à il y a deux ans ». Que ce soit dans les vignobles irrigués ou non, le stress hydrique
et même des brûlures sur les grappes ont entraîné une forte révision à la baisse des quantités
initialement attendues cette année. Les coopératives agroalimentaires régionales évoquent à la
mi-août une récolte plutôt autour de 19-19,5 Mhl pour la première région productrice
espagnole, soit 13% de moins que l’an dernier, et 36-36,5 Mhl au niveau national, ce qui
représenterait une régression de l’ordre de 10%.

Une baisse à deux chiffres désormais prévue en Italie
Idem du côté des vignobles italiens, où la sécheresse et des températures qui ont
régulièrement frôlé les 40°C risquent d’entraîner une diminution identique. Si celle-ci se
confirme, la production nationale serait ramenée à 45,5 Mhl, selon les prévisions de
l’organisation agricole italienne Coldiretti, qui rappelle que les conditions climatiques à venir
restent déterminantes. Malgré des amplitudes thermiques plus faibles que la normale, une
recrudescence de maladies comme la flavescence dorée et des invasions de scarabées
japonais, la qualité des raisins est jugée bonne voire très bonne cette année. Tous les grands
vignobles italiens s’attendent, en revanche, à des baisses volumiques, qui pourraient atteindre
-20 à -30% dans des régions de premier plan comme l’Emilie-Romagne, notamment dans des
secteurs vallonnés où l’irrigation s’avère plus difficile à mettre en œuvre. Les vignerons
italiens rencontrent également d’énormes difficultés à faire venir des travailleurs saisonniers,
affirme la Coldiretti, la faute à des contraintes bureaucratiques qui ralentissent les embauches.
« Du Trentin à la Vénétie, en passant par l’Emilie et la Basilicate, la situation est devenue
dramatique », déplore le syndicat italien.
Le Portugal et l’Allemagne pourraient suivre le même chemin
Ailleurs en Europe, des baisses de production sont également attendues cette année. Au
Portugal, l’Institut de la Vigne et du Vin prévoit une récolte de 6,7 Mhl, soit 9% de moins que
l’an dernier. Mais la situation est disparate selon les régions : si le Douro/Porto et Lisbonne
pourraient accuser des diminutions de l’ordre de 20%, d’autres vignobles comme le Minho
devraient afficher des hausses de 10%. En Allemagne, où des prévisions n’ont pas encore été
publiées, une belle floraison laissait augurer en juin une bonne récolte, mais là aussi, les
températures élevées et de faibles précipitations cet été pourraient entraîner une baisse des
volumes. Le millésime 2022 allemand sera également marqué par sa précocité, les cépages
destinés à l’élaboration des vins nouveaux ou Federweisser étant déjà en cours de récolte.
Pour les variétés plus classiques comme le müller-thurgau et les pinots destinés aux
effervescents, les vendanges devraient également commencer tôt, vers la fin août. Enfin, de
l’autre côté de l’Atlantique, les premières estimations américaines font état d’une production
de l’ordre de 3,5 millions de tonnes en Californie. Si ces prévisions s’avèrent, la récolte serait
comparable à celle de 2021 (3,6 Mt).
Ralentissement du marché attendu, mais hausse des prix constatée
Sur le plan macroéconomique, une récolte moyenne ou légèrement inférieure à celle de 2021
ne serait pas forcément une mauvaise nouvelle. « La situation économique européenne est
tout sauf favorable », rappelle le président de la Confragicoltura, Federico Castellucci. « Il est
donc raisonnable d’imaginer un ralentissement du marché du vin à moyen terme, avec moins
d’échanges en volume et en valeur ». Et de conseiller aux opérateurs italiens de se focaliser
davantage sur les marchés d’exportation, en Europe et dans les pays tiers. En Espagne,
l’impact de la révision à la baisse des prévisions de récolte ne s’est pas fait attendre : dans
certaines régions on constate d’ores et déjà une augmentation des prix payés aux producteurs
de raisins, et le courtier international Ciatti observe une stabilisation des cours des vins rouges
et blancs en vrac, voire dans certains cas une légère augmentation. Citant la faiblesse des
stocks, le ministre de l’Agriculture de Castilla-La Mancha prédit « de la rentabilité pour tout
le monde, surtout pour les viticulteurs ».

Mauvaise passe
Contraintes hydriques et thermiques
menacent les vendanges 2022 et 2023
Combiné aux périodes de canicule, le stress hydrique qui dure dans plusieurs vignobles va
amputer la récolte à venir et complique les mises en réserve pour le prochain millésime.
Par Marion Bazireau Le 11 août 2022 Vitisphère.com
En Provence ou dans les Côtes-du-Rhône, certains vignerons n’ont pas vu une goutte d’eau
depuis la fermeture de la grappe. - crédit photo : Julie Mazeau - CA83
«Dans certains vignobles, la période de stress hydrique s’inscrit dans la durée » regrette
Alain Deloire, professeur à l’Institut Agro de Montpellier. L’expert en physiologie de la vigne
sait déjà cette situation va dégrader la quantité et la qualité des vendanges à venir.
Avant la véraison, le manque d’eau limite la biosynthèse des tanins, des acides organiques et
de certains précurseurs aromatiques, et limite le chargement en sucre du raisin et le
grossissement du fruit. « De la véraison à la maturation, le stress hydrique perturbe la
biosynthèse des anthocyanes » ajoute Alain Deloire.
« Et malheureusement, une pluie ou une irrigation durant la maturation ne permettent pas de
récupérer ses inhibitions ».
Parce que la sécheresse complique la mise en réserve du carbone, le professeur craint
également pour la récolte 2023. « Des contraintes hydriques et thermiques sévères qui

s’inscrivent dans la durée au cours d’un millésime et entre millésimes vont affecter
négativement la pérennité des vignobles ».
Pas une goutte depuis la fermeture de la grappe
En Provence ou dans les Côtes-du-Rhône, certains conseillers de l’Institut Coopératif du Vin
n’ont pas vu une goutte d’eau depuis la fermeture de la grappe. « Au bout de quelques
semaines de restriction, la vigne module sa surface foliaire mais maintient une élongation
racinaire. C'est le jaunissement et la chute des feuilles que nous commençons à observer de
manière généralisée dans la région Occitanie, sur les vignes non irriguées » expliquent-ils.
A court terme, ils préconisent aux vignerons d’ébourgeonner, le cœur de souche consommant
20% de l’eau de la plante pour seulement 5% de production de carbone organique. L’ICV
conseille en outre de limiter la concurrence des adventices, et la surface foliaire exposée « par
un rognage adapté ».
A moyen terme, il est nécessaire d’augmenter le taux d’humus dans les sols, capable de
stocker 4 fois son poids en eau, de mettre en place des mulchs, et d’adopter une taille douce.
« La plantation est le moment de jouer sur les modes de taille, l’orientation des rangs, la
fumure de fond, la densité de plantation, le matériel végétal... » concluent-ils.

Les vendanges débutent avec une
production attendue en hausse
La récolte est attendue entre 42,6 et 45,6 millions d'hectolitres, selon le service de statistique
du ministère de l'Agriculture. Elle sera supérieure à celle de 2021, affectée par un sévère gel
au printemps
Les vendanges ont débuté en avance dans l'Hérault, comme dans toute la région, à cause des
fortes chaleurs. (Sebastien ORTOLA/REA)
Par Dominique Chapuis
Publié le 12 août 2022 Les Echos
C'est parti pour les vendanges, dans l'Hérault, d'autres parties du Languedoc Roussillon ou
encore en Haute-Corse. La sécheresse a contraint certains viticulteurs à avancer leurs dates de
près de trois semaines. Car dans de nombreux bassins viticoles , les fortes chaleurs ont
accéléré la maturation du raisin.
Selon les premières estimations établies début août 2022 par le service statistique du ministère
de l'agriculture, la récolte devrait être bien meilleure que celle de l'an dernier, où un gel de
printemps avait occasionné beaucoup de dégâts. La production devrait ainsi atteindre entre
42,6 et 45,6 millions d'hectolitres pour l'ensemble du vignoble français. Ce qui représente une
progression entre 13 à 21 %.
Cette hausse concernerait tous les bassins viticoles, sauf les départements des Charentes, où
les pertes pourraient atteindre 15 % des surfaces. Mais prudence : « Il s'agit d'une première
estimation à affiner au regard de l'incertitude entourant l'évolution de la sécheresse en cours »,
insiste les experts.
Car la vigne, lorsqu'elle manque d'eau se dessèche : le « stress hydrique » lui fait perdre ses
feuilles et elle cesse de nourrir ses grappes, dont la taille diminue, a expliqué Pierre
Champetier, président de l'IGP d'Ardèche à l'AFP. « Soumis à des températures de plus de 38
degrés, le raisin brûle, il est sec, perd du volume et de la qualité ». De plus, la chaleur fait
monter le degré d'alcool à un niveau « trop élevé pour les consommateurs ».
La Charente touchée par la grêle

Ces bonnes perspectives s'expliquent selon le ministère par les conditions climatiques
observées jusque-là. Ce qui a favorisé la floraison. Par ailleurs, les vignes n'ont pas connu
autant de maladies que d'autres années. Et le gel au printemps, puis les violents épisodes de
grêle ont été très localisés, touchant surtout les vignobles du Sud-Ouest et de Charentes.
Dans le Bordelais, où près de 10.000 ha ont été affectés, « la production ne devrait pas
atteindre le niveau moyen quinquennal », note le ministère. Du côté de la Bourgogne, en
revanche, les vignerons à ce stade ont le sourire. Si la sécheresse ne perdure pas, les récoltes,
prévues fin août, devraient dépasser le niveau moyen quinquennal. Les vendanges sont
prévues fin août. Idem dans le Beaujolais, où la chaleur toutefois commence à inquiéter les
professionnels, touchés l'an dernier par le mildiou. En Languedoc et Roussillon (Aude, Gard,
Hérault...) certaines récoltes ont débuté en juillet. « La production du bassin qui s'annonçait
un peu supérieure à la moyenne quinquennale pourrait être revue à la baisse, compte tenu de
la sécheresse qui affecte les grains de raisins », souligne le ministère. Reste à savoir si la
qualité sera au rendez-vous.
Dominique Chapuis

Avec la sécheresse, les vendanges 2022
s'annoncent précoces
Malgré un début de vendanges qui s'annonce relativement tôt dans la saison, les vignerons ont
l'espoir d'un "joli" millésime cette année.
Vendanges dans un vignoble d’Espira-De-L’Agly dans les Pyrénées-Orientales, le 12 août
2020. (©AFP/Archives/Lionel BONAVENTURE)
Par Rédaction Actu Publié le 15 Août 22
https://actu.fr/societe/avec-la-secheresse-les-vendanges-2022-s-annoncentprecoces_53091944.html
Les vendanges 2022, qui ont déjà débuté dans l’Hérault ou en Haute-Corse, s‘annoncent une
nouvelle fois précoces, placées sous le signe d’une sécheresse historique qui pourrait entamer
le potentiel d’un millésime annoncé prometteur.
Les premiers coups de sécateurs
Dans de nombreux bassins viticoles du pays, les fortes chaleurs accélèrent la maturation du
raisin et contraignent à avancer les récoltes d’une à trois semaines, quelques vignerons du
Languedoc-Roussillon ayant donné les premiers coups de sécateur fin juillet.
François Capdellayre, président de la cave coopérative Dom Brial à Baixas (Pyrénées-
Orientales), a dû sortir ses outils le 3 août dans la précipitation.
« On a tous été un peu surpris, la maturité a évolué très rapidement sur les derniers jours »,
reconnaît le vigneron, qui a commencé le 3 août avec le muscat, suivi du chardonnay et du
grenache blanc.

En plus de 30 ans, je n'ai jamais commencé mes vendanges le 9 août. Jérôme
DespeyVigneron dans l'Hérault et secrétaire général du syndicat agricole FNSEA.
Vendanges dans les vignes d’appelation Crémant d’Alsace à Marlenheim dans le Bas-Rhin, le
11 août 2022. (©AFP/Archives/PATRICK HERTZOG)
Manque d’eau
La canicule a aussi accentué les effets de la sécheresse exceptionnelle en cours : même si elle
est résistante, capable de puiser de l’eau avec ses racines profondes, la vigne souffre jusque
dans des régions comme le Centre ou le Val-de-Loire.
Lorsqu’elle manque d’eau, elle se dessèche, se bloque : le « stress hydrique » lui fait perdre
ses feuilles et elle cesse de nourrir ses grappes et ses baies, dont la taille diminue.
Quand la température dépasse en plus les 38 degrés, le raisin « brûle, il est sec, il perd du
volume et de la qualité », la chaleur faisant monter le degré d’alcool à un niveau « trop élevé
pour les consommateurs », explique Pierre Champetier, président de l’IGP d’Ardèche.
Vidéos : en ce moment sur Actu
Ce vigneron a déjà commencé sa récolte lundi, alors « qu’il y a 40 ans, on vendangeait autour
du 20 septembre », s’étrangle-t-il, regrettant que le réchauffement climatique rende cette
précocité « normale ».
Au premier jour des vendanges au Château Certan de May à Pomerol en Gironde, le 27
septembre 2021. (©AFP/Archives/Thibaud MORITZ)
Millésime de qualité

Les dates ne sont pas encore arrêtées partout, et certains raisins, comme ceux des vins rouges
de l’Hérault, devraient être récoltés comme d’habitude début septembre. La situation peut
évoluer d’un jour à l’autre en fonction de la pluie, préservant l’espoir de belles récoltes.
En Bourgogne, le record de précocité du 16 août 2020 – qui avait lui-même battu celui
remontant à 1556 – ne devrait pas être dépassé à Beaune. Les premières caves, celles de
Saône-et-Loire, prévoient de commencer autour du 25 août.
Dans la Vallée du Rhône, la canicule « a engendré une avance de maturité de plus de 20 jours
par rapport à l’an dernier », indique l’interprofession Inter-Rhône, qui assure toutefois que la
qualité du vin sera au rendez-vous.
Même espoir pour le Comité Champagne (CIVC), qui prévoit de démarrer dans les dix
derniers jours d’août et affiche sa confiance dans la qualité du millésime, les pertes dues aux
gelées et à la grêle n’ayant entamé que 9% du potentiel de récolte.
Les premiers coups de sécateurs pour les crémants de Bordeaux seront donnés le 17 août.
Cette production, quasi confidentielle en bordelais où elle représente 1% de la production de
vin, ouvre traditionnellement le bal dans la région.
Suivront à la fin du mois « les blancs secs, les blancs liquoreux et enfin le rouge », égrène
Christophe Château du Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), avec une date
qui devrait pouvoir être fixée « la semaine prochaine ».
En Alsace, où il n’a pas plu « une goutte depuis deux mois », « on aura une très, très petite
récolte », regrette Gilles Ehrhart, président de l’association des viticulteurs d’Alsace (AVA),
qui prévoit de donner le coup d’envoi autour du 26 août.
Des ceps de vignes dans un vignoble à Cognac en Charente après un violent orage, le 26 mai
2018. (©AFP/Archives/GEORGES GOBET)
En attendant l’orage

Au 1er août, le service statistique du ministère de l’Agriculture, l’Agreste, a estimé entre 42,6
et 45,6 millions d’hectolitres la production 2022 – en hausse de 13 à 21% par rapport à la
faible récolte 2021, marquée par un gel printanier désastreux.
Cette première évaluation, proche de la moyenne quinquennale, reste « à affiner » avec la
sécheresse, prévient l’Agreste.
Année après année, les vignerons subissent les à-coups du changement climatique: la grêle de
juin a détruit 15% des surfaces viticoles des Charentes, selon l’Agreste, et le gel a causé des
pertes allant jusqu’à « 40% » sur certaines parcelles en Alsace.
Grâce à l’irrigation, développée sur environ 10% des surfaces viticoles en France, certains
vignobles n’ont par chance « pas eu de choc hydrique », comme celui des Costières de Nîmes,
se félicite Aurélie Pujol, directrice de l’AOC.
Maigre soulagement, en Alsace : les raisins devraient être « très sains, sans pourriture »,
souligne l’association des viticulteurs.
Tout le contraire de l’année dernière où pluies et mildiou avaient gâché la saison, dit Pascal
Doquet, président de l’association des champagnes bio.
Pour les cépages plus tardifs (grenache, cabernet), reste encore l’espoir d’avoir de la pluie
pour faire grossir les raisins.

Les AOC viticoles. (©AFP/Cléa PÉCULIER)
Source : © 2022 AFP

Décès de Christian de Billy (Champagne Pol
Roger), un emblématique Champenois
26 août 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
Une page de la Champagne se tourne avec cette triste nouvelle en cette période de vendange :
Christian de Billy est décédé hier.
Petit-fils de Maurice Pol Roger, né en 1928 à Epernay, Christian de Billy est fils d’Officier
d’aviation (Jean de Billy) et d’Antoinette Pol-Roger. Après des études parisiennes à l’école
Bossuet il intègre la Maison Pol Roger, puis épouse en 1955 Chantal Budin dont la famille
était propriétaire d’une maison voisine, également très prestigieuse : Perrier-Jouët. Cette
heureuse union leur donnera cinq enfants.
Conjointement à sa mission à la direction de Pol Roger dont il sera Président en 1977, il
répond aux propositions de ses collègues qui le sollicitent d’assumer de nombreuses activités
bénévoles, à la Chambre de Commerce, au Medef, au Comité Champagne, à l’Ordre des
Coteaux, au Rotary … et dans diverses Académies etc.
Ces diverses responsabilités confirment ses compétences et altruisme reconnus par
l’attribution de la Légion d’honneur, et l’Ordre National du Mérite. Ces qualités sont doublées
d’une fort aimable courtoisie naturelle non dénuée de malice. Ses loisirs étant le plus souvent
consacrés à la nature et à la chasse, il fut également promu lieutenant de Louveterie.
Adorable, charmant et charmeur, emblématique Champenois, représentant de la grande
époque d’une Champagne aux domaines familiaux, Christian de Billy a été présent jusqu’au
bout dans la maison Pol Roger que cela soit pour les grands évènements ou les dégustations.

Jérôme Durand nommé directeur général
de la maison de Champagne Canard-
Duchêne
Par Benjamin Helfer
Mis à jour le 25/08/2022 https://www.larvf.com/
A ce titre, il supervisera l’ensemble des pôles approvisionnement, œnologie, production,
supply-chain et marketing.
Jérôme Durand va prendre les commandes des champagnes Canard-Duchêne. C'est ce
qu'indique dans un communiqué diffusé ce 25 août la célèbre maison fondée en 1868.
L’ancien directeur des cognacs Larsen et Renault a été nommé directeur général et débutera
sa nouvelle mission à partir du 5 septembre. A ce titre, il supervisera l’ensemble des pôles
approvisionnement, œnologie, production, supply-chain et marketing.
Une expérience de plus de 25 ans dans les champagnes et
spiritueux
Auparavant, Jérôme Durand a été directeur marketing et du développement des champagnes
Lanson, Besserat de Bellefon, Tsarine et Alfred de Rothschild pendant quatre ans. Il ensuite
pris en 2015 la direction générale de la société Larsen SAS qui possède notamment les
cognacs Larsen, Renault et les Brandy Ibis et Louis Chevallier.
"Rejoindre la Famille Thienot est une chance. Je suis fier que l’on me confie la Direction de
Canard-Duchêne, une des grandes Maisons historiques de la Champagne. Le modèle familial
au temps plus long doit permettre de maintenir la belle dynamique notamment engagée en
2018 lors de la célébration du 150e anniversaire de la fondation de la Maison et de
développer son potentiel" indique Jérôme Durand dans ce communiqué.
Canard-Duchêne, une maison champenoise historique
La maison Canard-Duchêne a été fondée en 1868 et est située à Ludes, dans le parc naturel de
la montagne de Reims. Née d’une romance entre Victor Canard et Léonie Duchêne, la maison
est détenue par la société Arvitis, fondée en 1985 par Alain Thiénot. Cette société familiale
regroupe plusieurs maisons de champagnes (Thiénot, Joseph Perrier, Canard-Duchêne…) et
de vins (CVBG, Dourthe, Kressmann et L’Aventure) et est présente dans 120 pays.

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Famille du média : Médias institutionnels
Audience : 54594
Sujet du média : Actualités-Infos Générales
25 Aout 2022
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Nombre de mots : 2341
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Foire de Châlons 2022
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Du 2 au 12 septembre 2022 retrouvez-nous sur le stand du Grand Reims et de
Reims !
76e Foire de Châlons-en-Champagne Avec Reims et le Grand Reims « l'art de
vivre au coeur de la Champagne »
La ville de Reims et le Grand Reims seront présents à l'occasion de l'événement incontournable de cette rentrée. L'espace
accueillera chaque jour des acteurs du territoire pour vous inviter à goûter, à vous impliquer ou encore à jouer, mais surtout à
découvrir les nombreuses facettes de la communauté urbaine du Grand Reims.
Venez buller !
Reims et le Grand Reims à la Foire c'est aussi chaque jour un bar à champagne* avec le champagne Nathalie Liébart à
accompagner de tapas proposées par le chef de Zodio, Mathieu Labassé (les samedis et dimanches).
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Foire de Châlons 2022
25 Aout 2022
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Laissez la magie opérer !
Différentes animations seront proposées tout au long de la semaine : des concerts, des concours, de la magie, des portraits en
aquarelle et des dégustations commentées de champagne* proposées par le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne
, sous sa bannière collective « Champagne de Vignerons ».
Retrouvez-nous du 2 au 12 septembre, parvis, N° 817
Site officiel de la foire de Châlons
Programme complet des animations sur le stand à venir
Les invités et partenaires présents sur le stand
• L'Office de Tourisme du Grand Reims
• SJR
• Secrets de Choue
• La comédie
• Mécénat rénovation American Memorial Hospital
• OSCARIA
• Stade de Reims boutique & billetterie
• CRIJ
• Vel'oxygène
• L'Odyssée des jeux
• Studio Riddle
• Vitrines de Reims
• Champagne Nathalie Liébart
• Zodio
• Reims Campus
• Syndicat Général des Vignerons
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Opération « Villages et Coteaux Propres »
en Champagne le samedi 1er octobre
19 août 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
L’objectif de l’opération « Villages et Coteaux propres » en Champagne est de sensibiliser la
profession viticole et les citoyens au nécessaire respect de notre cadre de vie. Il s’agit
d’organiser une journée de nettoyage et de collecte des déchets (chemins, bords de route,
lisières, vignoble, etc.) en mobilisant les habitants, les élus, les vignerons et maisons, dans un
élan de civisme et un esprit de convivialité. Pour créer l’évènement, il est proposé une date
unique pour l’ensemble du vignoble champenois, le premier samedi d’octobre. C’est donc le
samedi 1er octobre 2022 que l’édition 2022 aura lieu.
Et cette année encore, les communes adhérentes à la Mission Coteaux, Maisons et Caves de
Champagne qui participent à l’opération de nettoyage bénéficieront d’une dotation de rosiers
de la part de la CSGV (Coopérative du syndicat général des vignerons) pour embellir la
commune (entre 60 et 100 rosiers en fonction du nombre de communes participantes). Les
partenaires de cette journée sont le Comité Champagne, La Mission Coteaux Maisons et
Caves de Champagne, Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims et la CSGV.

• APPELLATION
Préserver l’eau en Champagne
18 août 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
L’état des cours d’eau et des nappes phréatiques a conduit à la prise d’arrêtés préfectoraux
visant à limiter les usages de l’eau dès le début de l’été. La plupart des communes du vignoble
champenois sont a minima concernées par les mesures de vigilance sur la consommation
d’eau. Pour certaines, en situation plus critique, les limitations et les seuils d’alerte ont été
renforcés début août. Les usages de l’eau dans les établissements vinicoles, en tant
qu’entreprise, sont soumis à restriction.
Le Comité Champagne explique que pour les mesures générales, les restrictions portent sur :
• l’interdiction en journée voire l’interdiction totale d’arrosage des pelouses, massifs
fleuris et des espaces verts ;
• la restriction du nettoyage des surfaces imperméabilisées (voiries) à des entreprises de
nettoyage voire à l’interdiction en dehors d’impératifs sanitaires ou sécuritaires ;
• la restriction du lavage des véhicules avec du matériel haute pression équipé d’un
recyclage de l’eau.
Pour les mesures plus spécifiques aux établissements vinicoles relevant des installations
classées pour la protection de l’environnement (ICPE), il est demandé une vigilance accrue

sur les opérations du process consommatrices d’eau et génératrices de rejets pollués. Il peut
être demandé d’établir un plan d’actions sécheresse, plan qui vise à définir les besoins en eau
en situation normale et en période critique. Ce plan expose les mesures mises en œuvre pour
réduire les prélèvements et rejets en période de sécheresse en fonction des différents niveaux
d’alertes. Bien évidemment, ces mesures doivent être compatibles avec le niveau sanitaire
attendu. Une fiche sur la gestion de l’eau dans les centres de pressurage est disponible (ici)
Enfin, la surveillance des rejets d’assainissement des effluents vinicoles est accrue
(autosurveillance, contrôle des services de la Police de l’eau). En situation extrême de
sécheresse, les rejets dans le milieu naturel peuvent être limités et voire interdits.
Le détail des restrictions et les communes concernées sont consultables sur les sites des
préfectures départementales :
• Pour l’Aisne Arrêtés de restriction des usages de l’eau en vigueur / Sécheresse / L’eau
/ Environnement / Politiques publiques / Accueil – Les services de l’État dans l’Aisne
• Pour l’Aube Sécheresse / Ressource en eau / Eau / Environnement / Politiques
publiques / Accueil – Les services de l’État dans l’Aube
• Pour la Haute-Marne Sécheresse en Haute-Marne : Environnement, eau, biodiversité,
pêche, chasse / Politiques publiques / Accueil – Les services de l’État dans le
département de la Haute-Marne
• Pour la Marne Arrêté préfectoral du 5 août 2022 appliquant des restrictions des usages
de l’eau / Arrêtés préfectoraux appliquant les restrictions des usages de l’eau en cours
/ Sécheresse / Politique de l’Eau et planification / Gestion de l’Eau et des milieux
aquatiques / Environnement / Politiques publiques / Accueil – Les services de l’État
dans la Marne
• Pour la Seine et Marne Sécheresse : la mise en œuvre des mesures en Seine-et-Marne /
Sécheresse / Gestion de crise / Eau / Environnement et cadre de vie / Politiques
publiques / Accueil – Les services de l’État dans le département de Seine-et-Marne
Le non-respect de ces restrictions est susceptible d’entrainer des sanctions financières
(contravention de classe 5 soit un montant maximum de 1500 €)