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«
Ils
ont rapidement pris des positions et
tout cela en ligne. Nous ne les avons
pas accompagnés du tout, ce qui par
conséquent a provoqué beaucoup de
surinvestissements et d’erreurs. Il y a une vraie question
de pédagogie pour se mettre au niveau de ces jeunes
investisseurs novices qui n’attendent pas forcément un
rendez-vous avec un conseiller financier », complète le
fondateur de Ramify.
Les grandes institutions n’ont pas vu le phénomène
arriver. Entre les préoccupation autour d’une
nouvelle organisation, la gestion de la crise sanitaire,
le coche a été manqué. « Les jeunes s’intéressent à de
nouveaux types de placement mais pas les institutions.
Ce phénomène crée donc un nouveau mur entre eux et
nous. Néanmoins, si on suit à corps perdu les jeunes,
est-ce qu’on ne se décrédibilise pas ? Est-ce qu’on ne
prend pas des risques démesurés puisque nous-mêmes,
nous ne sommes pas prêts pour des placements comme
de la crypto-monnaie ou les NFT ? », s’interroge Alain
Regnault, senior advisor chez Ageas.
Mais d’où vient cet intérêt ? Au-delà
des crypto-monnaie et de la bourse
promus par nombre d’influenceurs
sur les réseaux sociaux – avec
rémunération à la clé – la génération future passe à
côté de toute une gamme de produits patrimoniaux
dits « clés » pour une épargne diversifiée et
personnalisée.
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