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4-2 TARIFICATION VS DÉMOCRATISATION
À
vouloir trop en faire, on oublie d’assurer ses arrières.
Un comble pour un intermédiaire d’assurance ? Quel
que soit le modèle utilisé, il ne faut pas en oublier les
raisons principales, la rémunération d’un service rendu.
« Démocratisation ne rime pas avec gratuité », lance un
intervenant.
Alors qu’une majorité des acteurs tricolores se positionnent sur un
modèle de rémunération basé sur les commissions, la concurrence se
joue aussi au niveau de la tarification. « Il y a une trilogie assureur, manager,
distributeur qui existe et au sein même de celle-ci, le client qui doit avoir son
bénéfice », ajoute le directeur général adjoint du groupe Matmut.
Le modèle de commission permet de motiver les intermédiaires et
d’engranger un facteur de confiance chez le client. Accepter de payer
des frais régulièrement est « un système gagnant-gagnant », d’après un
intervenant. « Je défends ce système en tant qu’intermédiaire, mais aussi en
tant que client. Les clients sont contents de savoir que si leurs placements
sont rémunérateurs, la personne qui les a accompagnés, gagne également.
C’est logique et je pense que ça optimise le niveau de conseil et surtout la
confiance », commente Olivier Farouz, président du groupe Premium.
Quasi indolore dans le secteur bancaire, les frais font grand bruit du côté
des assureurs. Le sujet a été soulevé par le gouvernement qui a convenu
avec la place un accord permettant aux clients une lecture plus claire de
ces derniers. Avec transparence en maître mot, les assureurs peuvent
se refaire une réputation. « À l’époque toutes les banques privées étaient
paniquées de devoir dévoiler le montant des frais relevés. Ils craignaient la
réaction des clients. Finalement, il ne s’est absolument rien passé », explique
Serge Moreno.
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