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C’EST UNE QUESTION DE CULTURE. L’UNION EUROPÉENNE SOUHAITE<br />

UNIFIER LA RÉMUNÉRATION DU CONSEIL, MAIS JE PENSE QU’IL EST<br />

IMPORTANT DE RESPECTER LES CULTURES DE CHACUN. JE PENSE<br />

QU’IL EST IMPOSSIBLE AUJOURD’HUI EN FRANCE D’IMPOSER UNE<br />

RÉMUNÉRATION BASÉE SUR DES HONORAIRES.<br />

UN INTERVENANT<br />

Le sujet est d’autant plus pertinent dans une optique de démocratisation du<br />

conseil en gestion de patrimoine. De l’autre côté de la Manche, les anglosaxons<br />

ont opté pour une rémunération directe du client à l’intermédiaire, soit basée<br />

sur des honoraires.<br />

« En Angleterre, lorsqu’ils ont imposé la rémunération fixe, toute la partie basse de<br />

la gestion de patrimoine - les CGP qui traitaient les clients les moins aisés - ont<br />

disparu », argumente Serge Moreno, directeur marketing épargne et clientèle<br />

patrimoniale d’AG2R La Mondiale.<br />

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En opposition avec le Royaume-Uni, les Français ne semblent pas prêts à<br />

passer à ce système, surtout les portefeuilles les moins aisés. « Nous ne pouvons<br />

pas demander à un épargnant de payer 250 euros d’honoraires à l’ouverture d’un<br />

contrat, alors qu’il espère y déposer le même montant. Si nous voulons démocratiser<br />

la gestion de patrimoine, la rémunération par honoraire est difficile à justifier auprès<br />

du client », lance un intervenant.

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