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chets Valorlux, le métal, le bois, etc. Dans<br />
ce cadre, nous travaillons essentiellement<br />
avec deux syndicats intercommunaux<br />
pour la gestion des déchets : le SIDEC et le<br />
SIGRE », explique Patrick Federspiel.<br />
La charge de travail évolue à mesure que la population<br />
augmente et que le tri des déchets s’intensifie<br />
Les équipes du département Déchets effectuent<br />
entre 40 et 50 collectes par semaine<br />
en moyenne. « À titre d’exemple,<br />
dans certaines communes, nous ramassons<br />
45 tonnes de déchets par tournée »,<br />
précise le responsable.<br />
Bien qu’Ets. Osch et fils S.à r.l. n’enlève<br />
pas les déchets dangereux, elle propose<br />
également la location de conteneurs (de<br />
5 à 15 m 3 ) pour des clients privés, communaux<br />
et industriels. « C’est un service<br />
particulièrement plébiscité par les particuliers<br />
qui réalisent des travaux dans leur<br />
Patrick Federspiel<br />
habitation et qui souhaitent évacuer des<br />
gravats ou qui vident une maison pour la<br />
préparer à la vente, par exemple », indique<br />
Patrick Federspiel.<br />
Des véhicules à la pointe<br />
Soucieuse d’offrir une haute qualité de<br />
service à sa clientèle, l’entreprise recourt<br />
aux équipements les plus récents et appropriés<br />
selon le type de collecte choisi.<br />
Ses véhicules sont notamment munis de<br />
systèmes de pesage des bacs et d’indentification<br />
permettant la mise en pratique<br />
du principe de « pollueur-payeur » inscrit<br />
dans la loi et auquel toutes les communes<br />
doivent se conformer.<br />
« Plus généralement, nous devons veiller<br />
à maintenir notre flotte dans les meilleures<br />
conditions. Notre plus vieux véhicule<br />
affiche 450.000 km au compteur.<br />
C’est relativement peu pour un camion,<br />
mais les nôtres roulent dans des conditions<br />
particulières : les arrêts et redémarrages<br />
réguliers nécessaires à la collecte<br />
éprouvent davantage le moteur. C’est<br />
la raison pour laquelle nous les remplaçons<br />
régulièrement, ce qui nous permet,<br />
par la même occasion, d’être équipés de<br />
modèles toujours plus performants quant<br />
aux émissions de gaz à effet de serre »,<br />
déclare Patrick Federspiel.<br />
En effet, ce département, comme tout<br />
service de transport, est aujourd’hui<br />
confronté à la problématique environnementale<br />
et s’intéresse évidemment<br />
aux motorisations non polluantes. Toutefois,<br />
la transition est actuellement<br />
difficile à envisager. « Les camions qui<br />
participent à la décarbonation de notre<br />
atmosphère ont des capacités encore très<br />
limitées, voire trop limitées pour les activités<br />
de collecte des déchets. De plus,<br />
les camions à entraînement électrique<br />
ou à hydrogène coûtent actuellement le<br />
double voire le quadruple d’un camion<br />
thermique. Sans subventions, nous ne<br />
pourrons pas les déployer dans un futur<br />
proche », remarque le responsable.<br />
Un métier exigeant et qui évolue<br />
À bord de ces véhicules : une trentaine de<br />
chauffeurs et de convoyeurs dont les tournées<br />
sont organisées au siège de la société<br />
par deux collaborateurs. « C’est un travail<br />
réputé difficile, qui souffre d’une mauvaise<br />
image et qui nécessite, comme dans tous<br />
les métiers, de maîtriser des compétences<br />
particulières. Nos chauffeurs ont des<br />
responsabilités : leurs yeux doivent être<br />
partout et surveiller la route, le trafic, les<br />
piétons et les systèmes de caméra arrière.<br />
Certains passages dans des rues étroites<br />
peuvent être dangereux et requièrent une<br />
certaine habileté dans les manœuvres. Les<br />
convoyeurs, quant à eux, manœuvrent et<br />
vident les poubelles de chaque côté de la<br />
rue. Ils doivent faire preuve d’autant plus<br />
de vigilance que le trafic augmente. Tous<br />
les membres de l’équipage doivent faire<br />
attention les uns aux autres et travailler<br />
en équipe », souligne Patrick Federspiel.<br />
De par son caractère essentiel, ce travail<br />
ne connaît pas de répit. « Nos employés<br />
ne bénéficient pas de congés collectifs<br />
puisque les déchets arrivent sans discontinuer,<br />
été comme hiver ; et par tous<br />
les temps : sous la pluie, la neige ou en<br />
pleine canicule, le service doit être assuré<br />
quoi qu’il arrive. Et la charge de travail<br />
évolue elle aussi à mesure que la population<br />
augmente et que le tri des déchets<br />
s’intensifie ! », conclut-il.<br />
LE CHIFFRE<br />
entre<br />
40 Et 50<br />
collectes par semaine<br />
Ets. Osch et fils S.à r.l.<br />
4, ZAE - route de Bettel<br />
L-9415 Vianden<br />
www.osch.lu