LG255 - Mai / Juin 2023

MAI / JUIN 2023 - N˚255 

www.gemengen.lu 

CLAUDE TONINO, MIKE REIFFERS 

ET GEORGES MISCHO 

skeeled | Digitaliser le recrutement des communes 

FABIO SECCI 

CMCM 

Voyager couvert avec la CMCM 

D. MAGITTERI ET C. CHAFFANET 

Telkea Group 

Partenaire ICT du secteur médical 

PAULETTE LENERT 

Ministères de la Santé et de la 

Protection des consommateurs 

Ce que la reconnaissance doit au 

travail appliqué

Rénovation énergétique 

Du conseil 

au financement, 

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3 

EDITO 

Arithmétique électorale 

Comme chaque rendez-vous électoral, les élections communales 

apportent leur lot d’incertitudes et d’interrogations dans 

les sphères politiques. Si, généralement, personne ne peut prévoir 

l’issue du scrutin avant que ne soit comptabilisé le dernier 

bulletin, les électeurs et les candidats de six communes du pays 

ne connaîtront ni l’indécision dans l’isoloir ni l’effervescence du 

dépouillement. Bourscheid, Nommern, Stadtbredimus, Vichten, 

Weiler-la-Tour et Winseler n’ont effectivement pas appelé leurs 

citoyens aux urnes en raison d’un nombre de candidats ne dépassant 

pas celui des mandats à pourvoir. Pour ces communes, les dés 

sont déjà jetés! 

Mais les ressortissants des 96 autres communes ne peuvent se 

soustraire à l’exercice démocratique. Cette année, 56 conseils 

communaux seront élus selon le système de la représentation proportionnelle 

quand les 40 autres communes, dont la population 

est inférieure à 3.000 âmes, recourent au principe de la majorité 

relative. Parmi ces dernières : les quatre communes qui sont destinées 

à fusionner. Ainsi, le 1 er septembre, celles de Grobous-Wal 

et de Bous-Waldbredimus verront le jour, portant le nombre de 

communes de 102 à 100. 

Quant aux candidats, ils ne sont pas moins de 3.847 à défendre les 

couleurs de leur parti et à se dévouer pour représenter les intérêts 

de leurs concitoyens durant les six prochaines années. Parmi ceuxci, 

seuls 38,55% sont des femmes. Bien que ce taux ait progressé 

vers plus de parité depuis les dernières élections (35,6%), l’évolution 

est encore dérisoire. Un état de fait qui a poussé le Conseil 

national des femmes du Luxembourg (CNFL) à organiser, le 13 

mai dernier, un événement pour encourager les électeurs à voter 

paritairement une fois reclus dans l’isoloir. Lors de la mandature 

2017-2022, le taux global des femmes titulaires d’un mandat communal 

n’était que de 24,8%. Si l’idéal 50-50 – qui serait dans l’esprit 

d’une démocratie représentative – ne sera probablement pas 

atteint de sitôt, le CNFL se bat aux côtés d'autres associations et 

institutions pour que la voix féminine compte toujours davantage 

dans la prise de décision politique locale. 

Mais pour qu’élus et électeurs reflètent toute la diversité de la 

population, la part des non-Luxembourgeois doit également être 

représentée. 379 d'entre eux se portent candidats aux côtés des 

3.468 Luxembourgeois inscrits. Si ce nombre semble peu élevé, les 

responsables politiques misent tout de même sur l’implication des 

étrangers et le rôle déterminant qu’ils détiennent dans la prise de 

décision au niveau local. En témoigne la récente modification de 

la loi électorale du 18 février 2003 indiquant que les non-Luxembourgeois 

ont la possibilité de s’inscrire et de participer aux élections 

communales même s’ils résident dans le pays depuis moins 

de cinq ans. La loi a ainsi ouvert les portes des bureaux de vote à 

252.464 nouveaux électeurs. Cependant, seulement 50.084 étrangers 

se sont inscrits pour déposer leur bulletin dans les urnes. Ce 

premier pas souligne l’idée qu’un potentiel électoral encore inexploité 

pourrait bien se renforcer dans les années à venir. Les résidents 

étrangers font en effet partie intégrante d’une commune 

et participent à la vie locale, associative ou sportive. Les intégrer 

dans les processus décisionnels et politiques ne doit pas être perçu 

comme une contrainte ou un levier électoraliste, mais bien 

comme un devoir et une décision juste. 

Au-delà des chiffres, le rendez-vous démocratique du 11 juin est 

porteur d’attentes pour les électeurs et de défis pour les élus. 

L’amélioration de la cohésion sociale, l’ajustement des infrastructures 

à la croissance démographique galopante, la participation 

aux pactes (Logement, Climat, Nature) conclus avec l’État, sont 

autant de dossiers qui s’empileront sur les bureaux des nouveaux 

responsables communaux. Des questions qu’il faudra bientôt traiter 

de concert avec un gouvernement qui sera à réélire prochainement 

lui aussi…

4 

| DOSSIER 

LËTZEBUERGER GEMENGEN 

Publication éditée par Living Green sàrl-s 

www.gemengen.lu 

Société éditrice 

Living Green sàrl-s 

24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange 

Régie publicitaire 

Julien Malherbe 

julienm@livinggreen.lu 

Administration 

Lucia Ori 

Tél. 58 45 46 29 

secretariat@livinggreen.lu 

Rédaction 

Pierre Birck 

pierreb@livinggreen.lu 

Adeline Jacob 

adelinej@livinggreen.lu 

Pauline Paquet 

paulinep@livinggreen.lu 

Chris Mick 

Julien Menegalli 

Conception et réalisation graphique 

Anna Arbizzoni / Bianco Design 

Photographie 

Made Creative 

Eric Devillet 

Nader Ghavami / Photopro Luxembourg 

Julian Pierrot 

Yves Kortum 

Agence Kapture 

Joanna Hudyka 

Impression 

Imprimerie Centrale 

SÉCURITÉ & SANTÉ 

DIGITALISATION 

SOMMAIRE 

10 

COVERSTORY 

SKEELED 

Digitaliser le recrutement des communes 

SÉCURITÉ ET SANTÉ 

14 | BDO LUXEMBOURG - ESST 

Sécurité et santé au travail : des conseils et solutions 

« made in Luxembourg » 

16 | VISION ZERO 

Objectif zéro accident sur le lieu de travail 

18 | CMCM 

Voyager couvert avec la CMCM 

20 | LUXEMBOURG AIR RESCUE 

Un vent de nouveautés souffle sur LAR 

22 | ADAPTH 

Design for all – Conception pour tous 

24 | AGENCE ESANTÉ 

Les services eSanté, au cœur de l’écosystème de la santé 

26 | EY LUXEMBOURG 

Santé : entre enjeux de taille et grandes ambitions 


30 | TELKEA GROUP 

Telkea Group, partenaire ICT du secteur médical 

32 | LHISP 

Un hébergement sécurisé grâce à LHISP 

© Living Green 

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. 

Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la 

rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord 

de leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas 

restitués. Les reportages signés n’engagent que 

leurs auteurs. 

Les prix figurant dans cette revue sont indicatifs et 

peuvent être sujets à des variations dont l’éditeur ne 

pourrait nullement être tenu pour responsable. 

36 | FUJITSU LUXEMBOURG 

Le low-code, la solution pour accélérer la digitalisation 

des entreprises ? 

CONSEIL ET FINANCE 

40 | PWC LUXEMBOURG 

La crise, nouvelle normalité 

42 | BGL BNP PARIBAS 

Banque privée : et si vous aviez le profil ?

5 

IMMOBILIER ET CONSTRUCTION ENVIRONNEMENT ACTUALITÉS COMMUNALES 

IMMOBILIER ET CONSTRUCTION 

46 | SCHROEDER & ASSOCIÉS 

Sécurité et santé : allier compétences, expérience, 

gestion et engagement 

50 | FONDATION POUR L’ACCÈS AU LOGEMENT 

Les avantages de la gestion locative sociale 

52 | DAEDALUS ENGINEERING 

Le meilleur des deux mondes 

56 | VIESSMANN LUXEMBOURG 

Une nouvelle étape pour le groupe Viessmann 

58 | CBL 

Marier l’ancien et le moderne 

62 | ADB LUX 

ADB Lux Services : qualité et réactivité 

64 | SOCIÉTÉ CLOOS 

Transformer les résidus en matière première 

66 | JULIEN CAJOT 

Production et application d’enrobés : quelques procédés particuliers 

68 | ETS. OSCH ET FILS S.À R.L. 

Un duo spécialisé dans la protection périphérique des bâtiments 

70 | TK ELEVATOR 

Combilift : le parking sous-terrain de demain 

72 | LSC ENVIRONMENTAL ENGINEERING 

Construire selon les lois de la nature 

ENVIRONNEMENT 

78 | SUPERDRECKSKËSCHT 

Vers l’optimisation du tri en résidence 

80 | MOUVEMENT ÉCOLOGIQUE 

Les communes : acteurs clés d’une transition écologique 

en vue d’assurer une meilleure qualité de vie 

ACTUALITÉS COMMUNALES 

86 | COMMUNE DE CONTERN 

Contern se met à la page pour ses citoyens 

90 | COMMUNE DE SANDWEILER 

Valoriser la qualité de vie et le bien-être des habitants 

94 | COMMUNE DE SCHIFFLANGE 

Schifflange, force de la nature 

98 | COMMUNE DE DIFFERDANGE 

Differdange, entre paysage urbain et scène culturelle 

102 | COMMUNE DE REMICH 

Polir la « Perle de la Moselle » 

106 | COMMUNE DE GREVENMACHER 

Grevenmacher, le « Miseler way of life » 

110 | COMMUNE DE RUMELANGE 

Un avenir coloré pour la ville des roches rouges 

114 | COMMUNE DE RUMELANGE 

Sport et culture : deux leviers d’attractivité pour Rumelange 

118 | COMMUNE DE FRISANGE 

Des projets pour répondre aux défis futurs 

122 | COMMUNE DE STRASSEN 

Strassen mise sur la participation citoyenne 

126 | COMMUNE DE SANEM 

Une commune soucieuse du bien-être de ses habitants 

130 | COMMUNE DE DIEKIRCH 

Une progression galopante pour Diekirch 

134 | COMMUNE DE MERTZIG 

Inauguration officielle de la Maison communale 

rénovée, réaménagée et accessible à tous 

82 | MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET LUXINNOVATION 

Cinq lauréats récompensés lors du Circular by Design challenge 

140 Ce 

PORTRAIT 

PAULETTE LENERT – Ministères de la Santé et de la Protection des consommateurs 

que la reconnaissance doit au travail appliqué

6 

10 | MIKE REIFFERS 

CEO et cofondateur 

skeeled 

10 | ERIC LEHMEIER 

Business Development 

Manager 

skeeled 

INDEX 

12 | CLAUDE TONINO 

Bourgmestre 

Commune de Vianden 

12 | KEVIN ESTEVES 

Échevin 

Commune de Vianden 

13 | ANDRÉ ZWALLY 

Échevin 

Commune d’Esch-sur- 

Alzette 

13 | GEORGES MISCHO 

Bourgmestre 

Commune d’Esch-sur- 

Alzette 

14 | PATRICK THÉVENOUX 

OHS Project Manager 

eSST 

14 | ERIC OSCH 

Director Accounting & 

Corporate Services 

BDO Luxembourg 

18 | FABIO SECCI 

Directeur général 

CMCM 

20 | FRANK HALMES 

Luxembourg Air Rescue 

Chief Executive Officer 

22 | OLIVER THOMAS BÖHM 

Architecte et formateur 

ADAPTH 

26 | PIERRE-JEAN FORRER 

Partner, Public Sector 

Leader 

EY Luxembourg 

26 | ROSE SEMAAN 

Consultant for Health 

Industry Transformations 

EY Luxembourg 

30 | DANIEL MAGITTERI 

Managing Director 

Telkea Group 

30 | CHRISTOPHE CHAFFANET 

Account Manager 

Telkea Group 

32 | XAVIER MAQUIL 

Directeur technique, 

système et réseaux 

Lineheart

7 

36 | YANN DAGORN 

Head of Managed 

Application Services 

Fujitsu Luxembourg 

36 | STEVE HEGGEN 

Head of HyperAutomation 


40 | HANNAH FELSTEAD 

Senior Associate 

PwC Luxembourg 

40 | GUY BRANDENBOURGER 

Partner 


42 | VINCENT VILLEBESSEIX 

Directeur 

BGL BNP Paribas Banque 

Privée 

46 | VANESSA MICHEL 

Chef de service et cadre 

dirigeant 

Schroeder & Associés 

50 | GILLES HEMPEL 

Directeur 

Fondation pour l’Accès au 

Logement 

52 | MARC 

PROMMENSCHENKEL 

Ingénieur-conseil, 

associé-gérant 

Daedalus Engineering 

52 | PATRICK HAUSEN 

Ingénieur-conseil, 

associé-gérant 

Daedalus Engineering 

56 | GUNTER KRINGS 

Directeur d’agence 

Viessmann Luxembourg 

58 | FRÉDÉRIC REUMONT 

Project Manager 

CBL 

62 | WILLY BRAUN 

Gérant 

ADB Lux 

64 | TIM SCHLINK 

Administrateur délégué 

Société CLOOS S.A. 

66 | AXEL BURKEL 

Directeur technique 

Julien Cajot S.e.c.s. 

68 | JOHANNES WALLESCH 

Responsable département 

Électriciens 

Ets. Osch et fils S.à r.l. 

68 | ELIO DE OLIVEIRA 

Responsable département 

Clôture 


70 | VINCENT SARAZAIN 

Responsable commercial 

TK Elevator 

72 | MARKUS QUACK 


LSC Environmental 

Engineering S.A. 

72 | SAMUEL MAJERUS 


LSC Environmental 

Engineering S.A. 

78 | BOB VANDENBOSCH 

Consultant 

environnemental 

SuperDrecksKëscht

8 

78 | DANIEL BRONDEN 

Responsable de SDK 

Residenzen 

SuperDrecksKëscht 

86 | MARION ZOVILÉ- 

BRAQUET 

Bourgmestre 

Commune de Contern 

90 | SIMONE MASSARD-STITZ 

Bourgmestre 

Commune de Sandweiler 

94 | AURÉLIE DRULANG 

Conseillère écologique 

Commune de Schifflange 

94 | ALBERT KALMES 

Échevin 

Commune de Schifflange 

98 | TOM ULVELING 

Échevin 

Commune de Differdange 

102 | JACQUES SITZ 

Bourgmestre 

Commune de Remich 

106 | LÉON GLODEN 

Bourgmestre 

Commune de 

Grevenmacher 

110 | HENRI HAINE 

Bourgmestre 

Commune de Rumelange 

114 | GÉRARD JEITZ 

Échevin 

Commune de Rumelange 

118 | ROGER BEISSEL 

Bourgmestre 

Commune de Frisange 

122 | NICO PUNDEL 

Bourgmestre 

Commune de Strassen 

126 | SIMONE ASSELBORN- 

BINTZ 

Bourgmestre 

Commune de Sanem 

130 | CLAUDE THILL 

Bourgmestre 

Commune de Diekirch 

134 | MIKE POIRÉ 

Bourgmestre 

Commune de Mertzig 

140 | PAULETTE LENERT 

Ministre de la Santé et 

de la Protection des 

consommateurs

9 

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10 

| COVERSTORY 

DIGITALISER 

LE RECRUTEMENT 

DES COMMUNES 

Créée en 2014, skeeled est aujourd’hui ancrée au Luxembourg et se 

positionne comme une référence en matière de logiciel de recrutement. 

Flexible, digitale, collaborative, mais avant tout centrée sur 

l’humain, cette solution offre de nombreux avantages, à la fois pour 

les recruteurs et les candidats. Mike Reiffers, CEO et cofondateur, et 

Eric Lehmeier, Business Development Manager, nous en disent plus 

et reviennent sur leur collaboration croissante avec les communes. 

Pouvez-vous retracer brièvement 

l’histoire de skeeled et son évolution 

jusqu’à aujourd’hui ? 

MR : L’idée de l’entreprise a été conceptualisée 

en 2014 lorsque Nicolas Speeckaert 

et moi-même étions en master. 

Nous avions constaté que les processus de 

recrutement étaient pour la plupart mal 

structurés ou trop traditionnels. En tant 

que passionnés de technologie, nous souhaitions 

apporter notre pierre à l’édifice 

en créant un logiciel d’aide au recrutement 

qui va plus loin que la simple transmission 

d’un CV et d’une lettre de motivation. 

Notre idée s’est concrétisée en 2015 

avec la création de skeeled. Depuis, nous 

nous sommes développés et travaillons 

désormais avec plus de 100 entreprises et 

20 communes. 

Quelles sont les fonctionnalités de 

skeeled et ses avantages pour les recruteurs, 

mais aussi les candidats ? 

EL : Balayons déjà les deux idées reçues 

à propos de notre logiciel : il n’est ni un 

outil de gestion de volume, ni réservé à 

une certaine catégorie d’entreprises ou de 

candidats. Notre solution digitale permet 

aux postulants de soumettre leurs candidatures 

de façon standardisée, mais offre 

également la possibilité aux recruteurs de 

recourir à d’autres moyens pour aller plus 

loin dans le processus de recrutement. Il 

peut s’agir de tests de personnalité, d’entrevues 

vidéo préenregistrées avec des 

questions prédéfinies ou de simples formulaires 

à remplir. Notre outil évaluera 

ensuite le niveau de correspondance des 

candidatures en fonction du profil recherché. 

skeeled a donc l’avantage d’analyser 

à la fois les «soft» et les «hard skills» de 

chaque candidat mettant ainsi en avant 

les plus pertinents. 

Nous sommes en mesure 

de nous occuper 

de la gestion du recrutement 

de plusieurs entités au sein 

des communes 

Certes, notre solution est digitale, mais 

elle est optimisée et intuitive. Les processus 

diffèrent en fonction du public ciblé: 

des secteurs du transport, de la finance en 

passant par celui du nettoyage, notre logiciel 

s’adapte à tous les profils. Les candidats 

ont ainsi plus de chances de dévoiler 

leurs qualités qu’un CV ne pourrait révéler. 

Quant aux recruteurs, ils ont davantage de 

données à leur disposition pour prendre 

de meilleures décisions. 

MR : Ajoutons que le recrutement est la 

première porte d’entrée vers une entreprise. 

skeeled permet d’améliorer l’image 

de marque d’une société en proposant 

des processus de recrutement pertinents, 

innovants et adaptés à la stratégie de 

chaque département RH. Nous accompagnons 

ce dernier à travers notre service 

d’aide au recrutement pour tout autre type 

de demandes comme le sourcing de candidats 

ou le suivi régulier de nos clients qui 

dépassent le côté digital car, dans ce cadre, 

nous sommes plus axés sur le côté humain 

du métier. 

Notre plateforme est la clé pour offrir une 

expérience de candidature optimale. En 

améliorant les processus de communication 

et de suivi, elle permet aux candidats 

de se sentir valorisés et impliqués, augmentant 

ainsi leur engagement et leur satisfaction. 

Notre solution offre également 

un grand avantage pour les équipes de 

ressources humaines en automatisant certaines 

tâches chronophages. Les recruteurs 

peuvent ainsi se concentrer sur leur véritable 

cœur de métier et ainsi améliorer la 

qualité du recrutement dans son ensemble. 

Vous travaillez avec une vingtaine 

de communes. Quelles plus-values 

pouvez-vous leur apporter au quotidien 

dans leur processus de recrutement ? 

EL : Nous les aidons dans leur transition 

digitale car celles-ci ont encore souvent 

recours au papier. Outre les autres 

avantages précités, cela leur permet de 

rester conforme au Règlement général 

sur la protection des données (RGPD) et 

d’adapter les fonctionnalités de notre 

plateforme à leurs spécificités. Certaines 

d’entre elles gèrent, en plus des employés 

communaux, des maisons relais ou des 

écoles de musique. Nous sommes en mesure 

de nous occuper de la gestion du 

recrutement de plusieurs entités au sein 

des communes. 

MR : Nous travaillons également sur la 

visibilité des annonces sur leur site. En 

proposant une telle solution, nous pouvons 

contrer la pénurie de demande que 

les communes rencontrent car il n’est plus 

suffisant de prendre les canaux de communication 

traditionnels pour être visible 

et attirer les candidats. 

Vous avez mentionné le RGPD et brassez 

énormément de données personnelles. 

Qu’en est-il de leur utilisation 

chez skeeled ?

11 

Mike Reiffers et Eric Lehmeier 

MR : Dès notre création, nous avons 

travaillé en collaboration avec un avocat 

spécialisé en la matière. Nous étions 

conformes à ses exigences avant même 

que le RGPD ne soit mis en œuvre officiellement. 

La gestion, le traitement et 

le suivi des données des candidats, dans 

une entreprise ou une commune, sont 

gérés par l’environnement sécurisé skeeled. 

Leur maintenance et leur destruction 

conformément au RGPD sont aussi entièrement 

automatisées, ce qui permet ainsi 

d’éviter de potentielles erreurs humaines 

pouvant intervenir au cours des processus. 

Un dernier mot sur les futurs défis qui 

attendent skeeled à moyen et long 

termes ? 

MR : L’innovation ne s’arrête jamais 

chez skeeled. Nous sommes en constante 

évolution. Ce mois de juin, nous annoncerons 

l’arrivée de la version 4 de notre 

logiciel qui sortira en 2024. Celle-ci améliorera 

les fonctionnalités par rapport aux 

attentes et aux besoins de nos clients. 

Nous profiterons aussi de cet événement 

pour présenter le rebranding de notre 

marque avec la création d’un nouveau 

logo. Nous ne nous positionnons plus 

comme une startup, mais bien comme une 

entreprise qui arrive désormais à vivre et 

innover par ses propres moyens. 

Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être une 

entreprise luxembourgeoise bien ancrée 

sur le marché et nous souhaitons, à plus 

long terme, nous développer davantage 

à l’international. 2022 a été l’une de nos 

meilleures années. La crise du Covid-19 

a entraîné un changement de priorités et 

de préoccupations pour les responsables 

des ressources humaines. Néanmoins, la 

crise aura entraîné un changement de paradigme 

en permettant le déploiement des 

outils et des habitudes digitales des entreprises, 

des communes et des candidats. 

LE CHIFFRE 

20 

le nombre de communes qui font 

confiance à skeeled 

skeeled 

79, Avenue Grande-Duchesse Charlotte 

L-3441 Dudelange 

www.skeeled.com

12 | COVERSTORY 

« SKEELED TRANSFORME 

ET OPTIMISE LE PROCESSUS 

DE RECRUTEMENT » 

Témoignage de Kevin Esteves, échevin de la commune de Vianden 

qui vient d’intégrer l’outil skeeled pour gérer ses processus de recrutement. 

Comment skeeled vous accompagne 

tout au long de l’implémentation et du 

suivi de votre stratégie de recrutement ? 

skeeled nous accompagne tout au long de 

l’implémentation et du suivi de notre stratégie 

de recrutement en mettant l’accent 

sur la rapidité du processus, l’adéquation 

des candidats et leur expérience positive. 

L’équipe de skeeled nous a aidés à mettre 

en place sa plateforme en tenant compte 

de nos besoins spécifiques et en nous formant 

pour l’utiliser efficacement. 

Comment skeeled parvient-elle à répondre 

aux défis actuels de l’emploi 

rencontrés par le secteur public et notamment 

les communes ? 

skeeled parvient à répondre aux défis actuels 

de l’emploi rencontrés par le secteur 

public, et notamment les communes, en 

proposant des solutions innovantes et en 

facilitant la recherche de profils adéquats 

pour occuper les postes vacants. La plateforme 

skeeled permet aux candidats de 

remplir la majorité de leurs informations 

en utilisant leur profil LinkedIn, ce qui facilite 

la recherche de talents qui ne sont 

pas nécessairement à la recherche active 

d’un emploi. 

Que diriez-vous aux autres communes 

pour les persuader d’utiliser skeeled ? 

Pourquoi avoir choisi de collaborer 

avec skeeled ? 

En tant que collège échevinal, nous avons 

constaté que notre recrutement était géré 

manuellement, ce qui rendait le processus 

lent et les dossiers incomplets. Nous manquions 

d’un moyen d’interagir facilement 

avec les candidats et de réaliser des tests 

préalables. C’est alors que nous avons découvert 

skeeled, une plateforme offrant 

une transformation numérique du recrutement 

et facilitant l’évaluation des candidats. 

Après avoir examiné les avantages 

de skeeled, nous avons décidé en tant que 

collège échevinal que cette solution répondait 

à nos besoins et serait un atout 

pour notre commune. 

Claude Tonino et Kevin Esteves 

En quoi la digitalisation via skeeled 

permet-elle de mieux gérer vos processus 

de recrutement ? 

La digitalisation via skeeled permet de 

mieux gérer nos processus de recrutement 

en automatisant et centralisant 

les tâches auparavant réalisées manuellement. 

Un autre aspect important 

pour nous était de rendre notre 

processus de recrutement conforme au 

RGPD (Règlement général sur la protection 

des données). Grâce à cette 

plateforme, nous pouvons suivre les 

candidatures de manière plus structurée, 

transparente et conforme aux réglementations 

en matière de protection 

des données. 

Nous sommes très satisfaits de notre choix 

de collaborer avec skeeled. Nous dirions aux 

autres communes que skeeled transforme et 

optimise le processus de recrutement, tout 

en améliorant l’expérience des candidats. 

C’est une solution moderne et efficace pour 

relever les défis du recrutement dans le secteur 

public. 

« La recherche de collaborateurs fiables 

et motivés est une tâche qui demande 

beaucoup de temps, une documentation 

correcte et rigoureuse ainsi qu'une 

bonne connaissance des ressources 

humaines. D'un point de vue technique, 

skeeled nous aide à obtenir une bonne 

vue d'ensemble et différenciée afin d'optimiser 

notre processus de décision ». 

Claude Tonino, 

bourgmestre de Vianden

13 

« GAGNER DU TEMPS 

AU NIVEAU DU TRAITEMENT 

DES CANDIDATURES » 

Témoignage d’André Zwally échevin de la commune d’Esch-sur- 

Alzette qui vient d’intégrer l’outil skeeled pour gérer ses processus 

de recrutement. 

très rapidement étant donné que trois 

séances de deux heures sur site ont suffi 

pour apprendre à utiliser l’outil. Cette 

solution présente l’avantage d’être assez 

intuitive, ce qui a permis un apprentissage 

rapide et efficace. 

Comment skeeled parvient-elle à répondre 

aux défis actuels de l’emploi 

rencontrés par le secteur public et notamment 

les communes ? 

Comme déjà évoqué, skeeled permet de 

toucher un grand nombre de personnes 

et de cibler des candidats ayant des compétences 

très spécifiques, notamment via 

la possibilité d’adapter les campagnes de 

recrutement au poste déclaré vacant. Ainsi, 

les offres d’emploi peuvent facilement 

être partagées via les réseaux sociaux 

par exemple. D’ailleurs, étant donné que 

l’origine de la candidature est tracée dans 

skeeled, nous espérons, à terme, avoir la 

possibilité d’identifier les canaux de recrutement 

qui sont les plus efficaces. Un 

autre avantage important de l’outil est la 

conservation des candidatures reçues au 

sein d’une base de données à laquelle nous 

pourrons avoir recours pour des postes vacants 

à venir. 

Pourquoi avoir choisi de collaborer 

avec skeeled ? 

À la suite d’une démonstration de l’outil 

qui a eu lieu fin 2022, nous avons décidé de 

sauter le pas et de mettre en place skeeled 

dans notre commune. La rapidité d’implémentation, 

ainsi que les possibilités qu’il 

offre nous ont convaincus que notre processus 

de recrutement devait se moderniser 

et que l’outil nous aiderait à revoir 

activement nos procédures de travail en 

rapport avec le recrutement. Nous avons 

démarré l’implémentation mi-mars 2023. 

En quoi la digitalisation via skeeled 

permet-elle de mieux gérer vos processus 

de recrutement ? 

Elle nous permet de ne plus accumuler 

un grand nombre de candidatures papier 

et donc d’être en conformité avec les exigences 

du règlement relatif à la protection 

des données. Par ailleurs, la digitalisation 

André Zwally et Georges Mischo 

permet de toucher un très grand nombre de 

personnes et de limiter les erreurs de saisie 

lorsque le contenu des candidatures reçues 

sous format papier doit être reporté sur 

des listings. Le partage des candidatures 

dématérialisées avec les chefs de service 

concernés par les vacances de postes participe 

à faciliter la collaboration sur le projet 

de recrutement ; cette fonctionnalité est 

particulièrement utile et intéressante pour 

notre administration qui dispose de nombreux 

bâtiments éparpillés à travers la ville. 

Finalement, la digitalisation permet l’automatisation 

des tâches répétitives et chronophages, 

telles que l’envoi de courriers 

ou les demandes de pièces manquantes, et 

permet de gagner du temps au niveau du 

traitement des candidatures. 

Comment skeeled vous accompagne 

tout au long de l’implémentation et du 

suivi de votre stratégie de recrutement ? 

L’implémentation de skeeled a été faite 

Que diriez-vous aux autres communes 

pour les persuader d’utiliser skeeled ? 

En tant que nouvel utilisateur de skeeled, il 

nous faudra encore du temps pour appréhender 

toutes ses fonctionnalités et maîtriser 

parfaitement l’outil. Néanmoins, son 

apprentissage est aisé et permet d’être opérationnel 

très rapidement. Les fonctionnalités 

que nous utilisons déjà nous permettent 

de constater que nous gagnons du temps au 

niveau des échanges avec les candidats et 

que ces échanges sont optimisés. 

« Esch se mobilise pour l’avenir. Dans le 

contexte de la Smart City, nous nous efforçons 

de développer et d’optimiser en 

permanence nos services aux citoyens. 

Ce nouvel outil de recrutement nous aidera 

à atteindre cet objectif ». 

Georges Mischo, 

bourgmestre d’Esch-sur-Alzette

14 

| SÉCURITÉ ET SANTÉ 

SÉCURITÉ ET SANTÉ 

AU TRAVAIL : 

DES CONSEILS ET 

SOLUTIONS « MADE 

IN LUXEMBOURG » 

Si le rapport annuel 2022 de l’ITM fait état de certaines améliorations 

dans le respect des lois et réglementations du travail, le Luxembourg 

fait toujours figure de mauvais élève à l’échelle européenne en ce qui 

concerne la sécurité et la santé au travail (SST). Pour aider les administrations 

publiques et les entreprises établies sur le territoire, BDO 

Luxembourg s’est associé à eSST, plus grand cabinet du pays dédié 

à la sécurité et la santé au travail, pour proposer à sa clientèle une 

large gamme de services en la matière. Explications avec Eric Osch, 

Director Accounting & Corporate Services chez BDO Luxembourg, et 

Patrick Thévenoux, OHS Project Manager pour eSST. 

Une alliance stratégique 

5 e réseau fiduciaire au monde, fort de plus 

de 600 collaborateurs au Luxembourg, 

BDO y offre depuis 1975 une large gamme 

de services en matière de comptabilité, 

fiscalité, audit et conseil, avec des spécialisations 

en ressources humaines (RH), 

notamment. Dans ce domaine, le cabinet 

propose des prestations en matière de 

calcul et de conseil en ce qui concerne la 

fiscalité des salaires, le droit du travail et 

de la sécurité sociale ou des services de 

consultance RH, avec l’accent sur le marché 

local luxembourgeois, dont le secteur 

public et conventionné. « BDO entretient 

une approche proactive qui vise à accompagner 

ses clients dans leur stratégie 

d’amélioration continue afin d’accroître 

leurs performances et leurs résultats, notamment 

via le déploiement de pratiques 

et de solutions RH permettant aux collaborateurs 

de travailler dans des conditions 

optimales. C’est pourquoi, en 2019, BDO a 

conclu un partenariat avec le spécialiste 

luxembourgeois de solutions en matière 

de santé et sécurité au travail, eSST. Cette 

alliance est véritablement stratégique à 

nos yeux. Notre coopération, qui a vocation 

à évoluer parallèlement aux thématiques 

des responsabilités sociales et environnementales 

(RSE), taillera en effet les 

briques qui permettront de construire les 

réponses à ces nouveaux défis de gestion», 

explique Eric Osch. 

Une solution conçue au Luxembourg, 

pour le Luxembourg 

« L’histoire d’eSST commence en 2016, 

lorsqu’un chef d’entreprise féru d’informatique 

rencontre un responsable des ressources 

humaines très sensible à la sécurité 

et à la santé au travail. Ensemble, ils ont 

mis au point un système permettant d’aider 

les salariés désignés ou les délégués à 

la sécurité à remplir plus facilement leurs 

obligations légales en la matière grâce 

au numérique. eSST a ensuite développé 

toute une méthodologie autour de cet outil. 

Son activité principale est désormais 

le conseil, la prévention et la formation. 

La société emploie aujourd’hui onze col- 

laborateurs et est non seulement le plus 

grand cabinet de SST au Grand-Duché, 

mais aussi le seul à proposer une solution 

informatique luxembourgeoise, conçue 

pour le cadre légal national et adaptée 

à ses spécificités. En plus de prendre en 

considération les réglementations locales, 

les recommandations de l’AAA et de l’ITM, 

celle-ci est aussi multilingue et peut traduire 

toute information en français, allemand, 

anglais et portugais », indique Patrick 

Thévenoux. 

L’outil logiciel se décline en deux solutions 

: eSST monitoring et eSST companion. 

La première, disponible directement 

sur le cloud sécurisé eSST ou installée sur 

des serveurs propres au client, permet de 

gérer sur ordinateur tout le volet administratif 

: plan d’action SST de l’entreprise et 

sa mise en œuvre, inventaires des postes 

à risques, évaluation des risques professionnels 

selon la méthode Kinney et le 

référentiel préconisé par l’ITM, gestion 

des registres de sécurité des installations 

et des équipements, de formation, des accidents, 

des fiches de données de sécurité 

avec l’analyse des risques chimiques, gestion 

des risques psychosociaux, etc. 

eSST companion, son corollaire pour tablette/mobile, 

permet quant à lui de gérer 

la SST sur le terrain en recueillant certaines 

informations et en en fournissant 

d’autres (autorisations patronales, état 

des formations, fiches de données de sécurité 

des produits chimiques, état des registres 

de sécurité, etc.). Ainsi, il procure 

une vision globale de la situation SST de 

l’entreprise et planifie les actions à entreprendre 

via un système d’alertes. Conçue 

pour permettre un travail collaboratif 

entre les différents acteurs de la SST au 

sein d’une organisation, la solution a été 

développée sur base d’un système de rôles 

et de permissions afin que chacun n’ait 

accès qu’aux informations nécessaires à 

l’exercice de son métier. 

« L’échange constant entre les informations 

administratives et celles recueillies sur le 

terrain permet de documenter finement et 

électroniquement les activités des salariés 

et de disposer à tout moment de données 

à jour à fournir aux autorités compétentes 

en cas de besoin. Ce système génère également 

des rapports sur les performances 

SST de l’organisation (taux de fréquence, 

taux de gravité, etc.). Ces statistiques

15 

Patrick Thévenoux et Eric Osch 

doivent permettre d’identifier les principaux 

risques et de déterminer comment les 

pallier », déclare Patrick Thévenoux. 

salariés), privés ou étatiques, sans oublier 

des syndicats et des communes, lui ont 

déjà fait confiance. 

thématiques RSE, pour trouver des solutions 

innovantes et plus performantes et, 

par conséquent, de limiter le turnover », 

précise Eric Osch. 

Une plus-value pour chaque secteur 

d’activité 

« Lorsque nous conseillons à nos clients 

de recourir à ces outils, nous les invitons 

à voir au-delà de la charge administrative 

et du coût des solutions proposées. Les 

euros consacrés à la sécurité et à la santé 

au travail ne sont pas dépensés à fonds 

perdus: ils généreront des rendements en 

réduisant les accidents de travail, l’absentéisme, 

la démotivation, la désorganisation 

ou encore la rotation du personnel. 

En bref, il s’agit d’un investissement dans 

la productivité », souligne Eric Osch. 

De nombreuses organisations l’ont déjà 

bien compris puisqu’eSST a déployé avec 

succès ses solutions auprès d’importants 

acteurs, tant dans le secteur privé que public. 

BDO Luxembourg recourt lui-même 

au système de son partenaire. Des entreprises 

et organismes des plus petits (dès 1 

salarié) aux plus grands (de plus de 5.000 

Entre obligations et opportunités 

Fin avril, à l’occasion de la journée mondiale 

de la santé au travail, les deux partenaires 

ont organisé un salon SST lors 

duquel ont été présentées les nouveautés 

introduites dans le logiciel et dans 

la législation. Après avoir assisté à diverses 

interventions et ateliers, les participants 

ont été invités à débattre sur 

le thème « Sécurité, Santé et Environnement 

sur les lieux de travail, contraintes 

ou opportunités pour les employeurs ? ». 

Conclusion : tout en faisant l’objet d’obligations 

légales, ces sujets sont aussi 

porteurs d’opportunités en termes de 

compétitivité. « Au niveau financier, une 

bonne gestion de la SST permet de réduire 

considérablement sa contribution 

obligatoire à l’AAA et à la Mutualité des 

employeurs. De plus, c’est une opportunité 

opérationnelle qui permet de motiver 

et d’impliquer ses salariés, notamment 

la nouvelle génération très sensible aux 

« Les transmutations sociétales, démographiques 

et environnementales 

sont autant de défis que les employeurs 

doivent affronter à coups d’actions 

concrètes, sans verser dans le green- ou 

le socialwashing. Les entités qui sortiront 

gagnantes de ces transitions sont celles 

qui conjugueront de manière responsable 

et sincère le projet de leur organisation, 

l’implication des parties prenantes, la 

responsabilité sociétale et environnementale, 

et la santé et sécurité au travail 

», conclut Patrick Thévenoux. 

BDO Luxembourg 

1, rue Jean Piret 

L-2350 Luxembourg 

www.bdo.lu 

eSST 

49, rue Gabriel Lippmann 

L-6947 Niederanven 

www.esst.lu

16 


OBJECTIF ZÉRO 

ACCIDENT SUR 

LE LIEU DE TRAVAIL 

© AAA 

La VISION ZERO est une stratégie 

nationale de prévention des 

accidents du travail, de trajet et 

des maladies professionnelles, 

ceux-ci générant des tragédies 

humaines et familiales considérables. 

De plus, leur impact 

socio-économique sur les entreprises 

et sur la société est substantiel. 

Tout accident est évitable 

et aucun risque n’est acceptable 

sur le lieu du travail. Le seul objectif 

admissible ne peut être que 

la VISION ZERO, c’est-à-dire zéro 

mort, zéro blessé grave. Un lieu 

de travail sain et sécurisé relève 

d’une volonté commune et d’une 

responsabilité partagée entre 

toutes les parties prenantes. Les 

initiateurs de la VISION ZERO organisent 

chaque année le Forum 

Sécurité-Santé au travail pour 

inciter les entreprises à s’engager. 

Focus sur l’édition 2023 et la 

nouvelle stratégie nationale. 

Forum Sécurité-Santé au travail 2023 

Le 11 mai dernier a eu lieu la 16 e édition 

du Forum Sécurité-Santé au travail 

(SST) sous la forme d’une conférence à 

la Chambre de Commerce. Le Forum est 

organisé par les initiateurs de la VISION 

ZERO au Luxembourg, c’est-à-dire l’Association 

d’assurance accident (AAA), 

l’Union des Entreprises Luxembourgeoises 

(UEL) et l’Institut National pour le 

Développement durable et la RSE (INDR), 

le tout en collaboration avec les partenaires 

de l’événement : l’Organisme allemand 

d’assurance accident pour les secteurs 

de l’énergie, du textile, des produits 

électriques et des médias et de la section 

Électricité de l’Association internationale 

de la sécurité sociale. 

Plus de 30 orateurs nationaux et internationaux 

sont intervenus sur scène parmi 

lesquels les ministres Claude Haagen, 

Georges Engel et Paulette Lenert lors de 

l’introduction de la session plénière. Les 

organisateurs et partenaires du Forum 

SST ont également mis en place des stands 

pour informer et conseiller les visiteurs. 

Le programme de la journée a commencé par 

une session plénière et s’est poursuivi dans 

l’après-midi par trois sessions thématiques 

consacrées aux secteurs de la construction, 

de l’agriculture et de l’énergie. 

Cette édition a réuni plus de 400 participants. 

Chaque personne impliquée dans la 

sécurité et la santé au travail est déjà invitée 

au prochain Forum SST qui se déroulera

17 

plan d’action qui tient compte des quatre 

principes et des sept règles d’or de la 

VISION ZERO. Les premiers comprennent 

notamment les idées selon lesquelles 

la vie est un bien non négociable et que 

chacun a droit à un lieu de travail sain et 

sécurisé. Les secondes demandent entre 

autres la manifestation de l’engagement, 

la définition d’objectifs précis ou encore le 

développement des compétences. Les intéressés 

peuvent compléter le formulaire 

disponible sur le site www.visionzero.lu. 

Une fois l’inscription validée, ils recevront 

un certificat attestant de leur engagement 

et figureront sur la liste officielle des adhérents 

à la VISION ZERO. 

le 15 mai 2024 sous la forme d’un salon à 

LUXEXPO THE BOX. 

De nouvelles ambitions pour la stratégie 

2023-2030 

Lors de la session plénière, l’AAA a présenté 

la nouvelle VISION ZERO qui est une 

stratégie nationale de prévention des accidents 

du travail, de trajet et des maladies 

professionnelles. Elle se fonde sur le principe 

que tout accident est évitable et qu’aucun 

risque n’est acceptable sur le lieu de 

travail. Elle souhaite faire comprendre aux 

entreprises que chaque euro investi dans 

la prévention a des impacts socio-économiques 

largement bénéfiques, autant pour 

les salariés que pour la société elle-même. 

L’objectif pour la période 2023-2030 est 

double. D’une part, l’AAA a pour ambition 

la décroissance continue des accidents 

graves et mortels. D’autre part, elle vise la 

diminution de 20% du taux de fréquence 

national, tous secteurs confondus, par 

rapport à 2019 (3,73%) en dirigeant un 

effort particulier sur les secteurs à risque 

à travers la mise en place d’un ensemble 

d’actions ciblées. 

Cependant, la réussite de cette stratégie ne 

peut être envisagée sans l’engagement des 

entreprises et des partenaires institutionnels. 

Pour y adhérer, un certain nombre de 

critères doit être respecté : il est nécessaire 

de contribuer activement à l’atteinte des 

objectifs nationaux, de réduire le nombre 

et la gravité des accidents au sein de l’entreprise, 

de poursuivre et d’intensifier les 

efforts entamés en la matière, de promouvoir 

et d’assurer une gestion efficace de 

la sécurité, de la santé et du bien-être au 

travail, ou encore de mettre en œuvre un 

LA DATE 

15 mai 2024 

17 e Forum SST à LUXEXPO THE BOX 

Association d’assurance accident 

(AAA) 

www.aaa.lu 

Stratégie nationale VISION ZERO 

www.visionzero.lu

18 


VOYAGER COUVERT 

AVEC LA CMCM 

Un voyage à l’étranger est souvent synonyme de plaisir et de bons 

souvenirs. Mais nul n’est à l’abri d’un problème de santé qui pourrait 

les gâcher. Comment réagir en cas de blessure sur une piste 

de ski, d’opération d’urgence ou d’intoxication à l’autre bout 

du monde ? Fabio Secci, directeur général de la Caisse Médico- 

Complémentaire Mutualiste (CMCM), répond à ces questions et explique 

l’aide que peuvent trouver les affiliés auprès de la mutuelle 

en cas de complications médicales en dehors du Luxembourg. 

Comment la CMCM vient-elle en aide à 

ses membres rencontrant un problème 

de santé à l’étranger ? 

Il existe deux cas de figure distincts déterminant 

la prise en charge de la CMCM. Le 

premier implique exclusivement une intervention 

ambulante : la personne blessée ou 

malade a besoin d’être transportée jusqu’à 

un centre hospitalier pour y bénéficier de 

soins, mais n’y passe pas la nuit. Dans ce 

type de situation, chaque membre de la 

CMCM a droit à la somme de 1.250 euros 

par an. Par exemple, si vous avez une rage 

de dent à l’étranger et qu’il est nécessaire 

de procéder à une intervention médicale, la 

CNS couvre la partie habituelle et nous indemnisons 

le reste sans poser de questions 

et à hauteur de 1.250 euros. 

Le deuxième cas possible est celui impliquant 

un séjour d’au moins une nuit à 

l’hôpital. La prise en charge de la CMCM 

est alors tout autre : nos membres sont 

indemnisés des frais encourus jusqu’à 

100.000 euros par personne et par incident 

! Donc, si vous partez quatre fois à 

l’étranger dans la même année et que, par 

une malchance extrême, il vous arrive un 

problème nécessitant une hospitalisation 

d’au moins une nuit durant chaque séjour, 

vous serez couvert quatre fois de 100.000 

euros maximum ! 

Prenons un exemple concret dans une situation 

accidentogène : les vacances au 

ski. En descendant l’une des pistes, vous 

chutez et vous blessez. La CMCM prend 

en charge les frais de transport de la piste 

jusqu’au centre de soins, qu’il s’effectue 

par la terre ou par les airs. Vous vous faites 

opérer et n’êtes plus en mesure de rentrer 

chez vous avec le moyen utilisé pour 

l’aller ? Nous vous ramenons vous et votre 

véhicule. Si vous êtes parti en avion, nous 

nous occupons de changer le vol. Dans le 

cas d’un rapatriement par avion médicalisé 

ou en position allongée, nous faisons 

également tout le nécessaire. 

Si la situation est malheureusement plus 

grave et qu’un décès survient, nous nous 

chargeons du rapatriement de la dépouille 

et prenons contact avec la compagnie funéraire 

choisie par la famille. 

Notre partenaire, l’IMA, 

dispose de réseaux 

internationaux et offre 

une assistance médicale 

24h/24 et 7j/7 partout 

dans le monde 

Tous ces avantages sont inclus dans le package 

de base de tous nos affiliés et s’y ajoute 

une assurance annulation voyage – en collaboration 

avec la Baloise – d’un montant de 

1.500 euros par voyage et par personne. 

Cette large couverture est notamment rendue 

possible grâce à notre partenariat avec 

le groupe Inter Mutuelles Assistance (IMA). 

Cet acteur majeur dispose de réseaux internationaux 

et offre une assistance médicale 

24h/24 et 7j/7 partout dans le monde. 

Quelles démarches doivent entreprendre 

vos membres pour bénéficier 

de votre indemnisation et de l’aide de 

l’IMA ? 

Il est très important de contacter l’IMA le 

plus rapidement possible ! C’est elle qui 

gérera le dossier et qui nous transmettra 

les informations dont nous avons besoin 

pour couvrir les dépenses de nos affiliés. 

Si l’Agence est joignable à tout moment 

et peut intervenir à l’international, le rapatriement 

d’une personne malade et/ou 

blessée exige certaines démarches administratives. 

Pour les affiliés de la CMCM, 

le rapatriement mondial est illimité en 

termes de coûts !

19 

Fabio Secci 

En amont de ce rapatriement, l’IMA assure 

la prise en charge sur place et permet ainsi 

au ressortissant luxembourgeois membre 

de la CMCM de ne rien débourser. De 

plus, certains pays comme les États-Unis 

ne prennent en charge un patient étranger 

que s’il est capable de payer comptant 

20.000, 30.000 ou 40.000 euros ! L’IMA 

est également d’un grand soutien dans ce 

type de situation puisque, grâce à ses réseaux 

internationaux, elle est capable de 

négocier les frais de soins avec les autorités 

compétentes. 

Quels sont les éléments auxquels vos 

membres doivent prêter une attention 

particulière ? 

Dans certains pays, comme l’Autriche 

ou la Suisse, certains hôpitaux privés recourent 

à des pratiques abusives. Ils font 

tout pour que les touristes soient amenés 

chez eux, en allant parfois jusqu’à payer 

les ambulanciers et les taxis ! Une fois le 

blessé transporté dans leur établissement, 

ils feront en sorte de prodiguer le plus de 

soins possible afin de faire gonfler la facture. 

Si les hôpitaux publics ne procèdent 

à une opération qu’en cas d’extrême nécessité, 

chez leurs homologues privés, les 

voyageurs pourraient se retrouver dans 

une salle de réveil sans qu’on leur ait demandé 

leur avis. Pour ne rien arranger, 

ils sont libres de pratiquer les prix qu’ils 

souhaitent et, si le patient ne dispose pas 

d’une complémentaire santé, il risque de 

devoir régler une note très salée ! 

En résumé, il est donc essentiel pour nos 

affiliés de contacter l’IMA le plus vite possible 

et en premier lieu ainsi que de veiller 

à être transporté dans un établissement de 

santé publique. 

LE CHIFFRE 

Indemnisation de max. 

100.000 € 

par personne et par incident 

en cas de nuitée à l’hôpital 

Caisse Médico-Complémentaire 

Mutualiste (CMCM) 

32-34, rue de Hollerich 


www.cmcm.lu

20 


UN VENT 

DE NOUVEAUTÉ 

SOUFFLE SUR LAR 

Depuis 1988, Luxembourg Air Rescue (LAR) sauve des vies au 

Grand-Duché et intervient pour le rapatriement en transport aérien 

médicalisé aux quatre coins de la planète. Depuis peu, l’asbl a 

réceptionné une nouvelle machine au sein de sa flotte d’avions et 

prévoit de faire très prochainement de même pour celle des hélicoptères. 

Le tout s’inscrit dans son plan stratégique 2023-2027. Explications 

avec Frank Halmes, Chief Executive Officer de LAR. 

Vous avez récemment réajusté votre 

stratégie quant à vos flottes d’avions et 

d’hélicoptères de sauvetage. Quelles en 

sont les raisons ? 

y a plus de vingt ans. Une modernisation 

était donc indispensable. 

Toute société doit savoir quels sont ses 

objectifs et quel est son plan pour les atteindre. 

En ce sens, nous avons élaboré 

un plan stratégique – « notre plan de vol » 

– pour les cinq années à venir. Celui-ci a 

pour but le développement et l’amélioration 

continue des services offerts à nos 

membres, nos patients et nos clients. Il 

comprend cinq axes principaux, dont un 

qui concerne les avions : nous souhaitons 

remplacer successivement notre flotte 

existante constituée de Learjet par des 

Challenger 605, c’est-à-dire des avions 

long-courrier. L’implémentation de cette 

partie du plan de vol est en cours depuis 

l’an dernier et nous entamerons très prochainement 

le deuxième volet qui a pour 

objet le renouvellement partiel de notre 

flotte d’hélicoptères. 

Une première machine arrivera en ce mois 

de juin et une seconde suivra cet automne. 

Nous avons opté pour l’acquisition de 

deux appareils dans un premier temps car 

un hélicoptère nécessite une maintenance 

importante et régulière, il est donc souvent 

indisponible. Ce choix nous permet 

de garantir nos services offerts tous les 

jours de l’année. Ces nouveaux modèles, 

des H145 D3, remplaceront partiellement 

notre ancienne flotte constituée de cinq 

MD902. Ces derniers ont été développés il 

Notre plan stratégique 

2023-2027 a pour but le 

développement et l'amélioration 

continue des services offerts à 

nos membres, nos patients et 

nos clients 

Quelles nouveautés apporte ce modèle 

dernier cri ? 

La différence est particulièrement remarquable 

au niveau du cockpit. Nos hélicoptères, 

contrairement aux avions, sont dirigés 

en mode monopilote, c’est-à-dire par une 

seule personne aux commandes sans le soutien 

d’un copilote. Grâce au nouveau modèle, 

celle-ci sera notamment aidée par la 

technologie moderne de l’autopilote quatre 

axes. Tous nos pilotes sont dorénavant qualifiés 

pour le vol aux instruments (IFR). Ce 

dernier, contrairement au vol à vue qui était 

en vigueur auparavant, permet de naviguer 

dans des conditions météorologiques limitant 

la visibilité, tout comme les avions. 

Bien sûr, les Airbus H145 sont également 

équipés de deux moteurs plus puissants. Cet 

élément peut paraître quelque peu anodin, il 

Frank Halmes 

est pourtant essentiel car les équipes médicales 

emportent de plus en plus de matériel 

pour venir toujours mieux au secours des 

personnes. 

Pour finir, la cabine est bien plus spacieuse, ce 

qui permettra aux soignants de disposer d’un 

meilleur accès au patient lors du transport. 

L’acquisition des Airbus H145 vous a-telle 

demandé certains ajustements, par 

exemple pour la formation de vos pilotes 

ou de vos services de maintenance ? 

Tout à fait ! Le remplacement de notre flotte 

est un projet d’envergure, pas uniquement 

en termes d’investissement. Nos pilotes 

avaient besoin d’une nouvelle qualification, 

ainsi que nos techniciens, nos ingénieurs, 

mais aussi les TCM (Technical Crew 

Member). Ces derniers sont des infirmiers 

qui disposent des compétences nécessaires 

pour assister le pilote durant le voyage aller.

21 

Toutes les équipes assignées au pilotage ont 

pu être formées en interne. Nous disposons 

de notre propre ATO (Approved Training Organisation) 

pour pilotes et TCM : nous nous 

occupons de la partie théorique et puis nous 

envoyons les concernés dans un simulateur 

en Allemagne pour la partie pratique. 

Certains équipements ont également dû 

être adaptés, notamment les bouteilles 

d’oxygène. Les nouvelles machines disposent 

d’armoires d’un format différent 

des anciennes. Nous avons donc réorganisé 

notre stock en conséquence. Les anciennes 

ne seront pas jetées, elles serviront pour 

nos plus vieux modèles. D’ailleurs, les anciens 

hélicoptères qui seront remplacés par 

les H145 D3 ne seront pas vendus mais démontés 

pour servir de pièces détachées et 

mis à disposition du service technique. 

Ce renouvellement dans votre flotte 

représente l’un des plus importants 

investissements de l’histoire de LAR. 

Comment a-t-il été rendu possible ? 

LAR repose sur plusieurs piliers de financement. 

Le principal est celui des membres et 

des donateurs. Sans eux, le sauvetage aérien 

au Luxembourg aurait tout simplement cessé, 

ou tout du moins ne se serait jamais développé. 

Nous sommes donc particulièrement 

reconnaissants de la fidélité de nos 180.000 

membres surtout en temps de crises. Le 2 e 

pilier est celui des activités d’intérêt général 

que nous accomplissons pour le SAMU et le 

transfert de patients entre hôpitaux qui, eux, 

sont partiellement rémunérés par la CNS. Finalement, 

en récompense des activités d’intérêt 

général, nous obtenons chaque année 

une aide financière sous forme de subside 

de l’État. En ce moment, nous sommes en 

pourparlers avec notre ministère de tutelle, 

le ministère de l’Intérieur, afin qu’il nous octroie 

une aide à l’investissement comme l’obtiennent 

normalement les sociétés commerciales 

de la part du ministère de l’Économie. 

Un autre pilier de la nouvelle stratégie 

porte sur l’affiliation LAR. Quels en sont 

les objectifs pour l’avenir ? 

Dans un avenir plus ou moins proche, 

nous souhaiterions nous adresser davantage 

aux étrangers vivant au Luxembourg 

ainsi qu’aux frontaliers parce que, grâce à 

notre collaboration avec le CGDIS et nos 

relations avec les pays voisins, nous espérons 

être capables d’offrir nos services 

dans toute la Grande Région, comme 

nous le faisons depuis plus de quinze ans 

en Rhénanie-Palatinat et en Sarre. Nous 

encourageons également les chefs d’entreprise 

à souscrire une affiliation LAR 

au profit de leurs salariés dans le cadre de 

leur politique RSE. 

Luxembourg Air Rescue asbl 

Luxembourg Airport Gate E13 

L-1110 Findel 

www.lar.lu

22 


DESIGN FOR ALL – 

CONCEPTION 

POUR TOUS 

Oliver Thomas Böhm

23 

En mettant en application la 

convention relative aux droits 

des personnes handicapées des 

Nations Unies, le Luxembourg 

s’était engagé à se doter d’une 

nouvelle législation sur l’accessibilité. 

Déposé à la Chambre des 

députés le 27 juillet 2018, le projet 

de loi portant le numéro parlementaire 

7346 est publié le 7 janvier 

2022 et accompagné depuis le 

8 février 2023 de trois règlements 

Grand-Ducaux. La loi, abrogeant 

la précédente du 29 mars 2001, 

entre en vigueur le 1 er juillet 

2023. Oliver Thomas Böhm, architecte 

et formateur de l’ADAPTH, 

a conseillé divers acteurs du domaine 

du bâtiment et des infrastructures, 

formé de nouveaux 

contrôleurs techniques en accessibilité, 

informé architectes et 

ingénieurs-conseils tout comme 

maîtres d’ouvrage, administrations 

communales et promoteurs 

sur la nouvelle loi portant sur l’accessibilité. 

Il nous en dit plus. 

Quel sera l’impact de cette nouvelle loi 

sur les communes, les particuliers et les 

professionnels du bâtiment ? 

En conclusion, l’accessibilité est devenue un 

domaine à part entière des projets et est à 

étudier dès le démarrage. 

Est-ce que tous les bâtiments existants 

doivent être accessibles à l’avenir ? 

Seule l’accessibilité des lieux ouverts au 

public existants est à réaliser avant le 1 er 

janvier 2032. Un bâtiment d’habitation collectif 

existant n’est pas à rendre accessible. 

Et en ce qui concerne les nouveaux bâtiments 

et les voies publiques, quelle 

est la date à prendre en compte ? 

Les exigences d’accessibilité relatives aux 

nouvelles constructions de lieux ouverts au 

public, aux nouvelles constructions de bâtiments 

d’habitation collectif, aux nouvelles 

constructions de voies publiques et aux transformations 

importantes des voies publiques, 

prévues aux articles 2, 4 et 5, sont applicables 

à tous les projets dont la demande d’autorisation 

des travaux est introduite après l’entrée 

en vigueur de la présente loi. 

Quels nouveaux outils vont être mis en 

place ? 

de création de lieux ouverts au public et de 

bâtiments d’habitation collectifs par voie 

de changement d’affectation. Une partie 

des exigences d’accessibilité prévues par 

la présente loi peut être mise en œuvre 

moyennant des solutions d’effet équivalent. 

La demande d’autorisation d’exercer 

en tant que contrôleur technique en accessibilité 

peut également être introduite. 

À quelle autorité s’adresser ? 

Au ministre ayant la Politique pour personnes 

handicapées dans ses attributions 

– le ministère de la Famille, de l’Intégration 

et à la Grande Région. 

Un site dédié permettra de déposer tout 

type de demande en relation avec la loi, 

aides financières incluses. 

Quelle nouvelle structure sera créée ? 

Le Conseil consultatif de l’accessibilité, 

qui sera placé sous la tutelle du ministre 

ayant la Politique pour personnes handicapées 

dans ses attributions, statuera 

entre autres sur les demandes de dérogation 

et de solution d’effet équivalent. 

Tout d’abord, il faut faire la distinction 

entre un bâtiment existant ou situé 

dans un cadre bâti existant et une nouvelle 

construction. De même, il convient 

d’identifier s’il s’agit d’un lieu ouvert au 

public (LOP) ou d’un bâtiment d’habitation 

collectif (BHC) au sens de la loi. Des 

situations d’affectations mixtes sont également 

fréquentes et il faudra bien définir 

les zones ou étages du bâtiment ou l’affectation 

que l’on va considérer et y appliquer 

le règlement adéquat. 

La définition du projet est importante: quel 

type de bâtiment et d’affectation ? Est-il 

prévu de changer une affectation ? Est-ce 

un lieu de travail ou dédié à une utilisation 

privée ? Par conséquent, quel règlement 

appliquer : RGD - LOP ou BHC – éventuellement 

par zones ou par étages. Considérer 

également l’affectation à l’avenir, l’évolution 

potentielle du bâtiment selon les besoins 

futurs. Ceci est à définir par le maître 

d’ouvrage, le client ou l’utilisateur. 

À prendre en compte également : est-ce 

que d’autres compétences, lois et règlements 

sont à considérer ? 

La loi prévoit de nouvelles démarches qui 

pourront être effectuées à partir du 1 er 

juillet 2023. Parmi celles-ci, nous pouvons 

citer une aide financière pour inciter les 

titulaires d’un bien à procéder à sa mise en 

accessibilité avant le 1 er janvier 2032, une 

autre pour la réalisation d’aménagements 

raisonnables – sans délai quant à l’introduction 

ou un contrôle de conformité des 

plans de construction qui doit être effectué 

par un contrôleur technique en accessibilité. 

En outre, une personne dont 

le handicap est particulièrement lourd ou 

spécifique à un point tel que les exigences 

d’accessibilité prévues par la loi ne suffisent 

pas pour lui permettre d’accéder à 

un lieu ouvert au public peut demander 

un aménagement raisonnable. Des dérogations 

aux exigences d’accessibilité prévues 

par la loi peuvent être accordées pour 

les lieux ouverts au public existants ou 

situés dans un cadre bâti existant ainsi 

que pour les transformations importantes 

des voies publiques. Aucune dérogation 

n’est accordée pour les projets de nouvelles 

constructions de lieux ouverts au 

public, de voies publiques et de bâtiments 

d’habitation collectifs, sauf pour les projets 

Une nouvelle activité va être créée ? 

Le contrôleur technique en accessibilité, 

dont le contenu de la formation complémentaire 

est fixé à l’annexe A de la loi du 7 

janvier 2022. Celui-ci délivre aux personnes 

auxquelles incombe la charge des travaux 

d’accessibilité des certificats de conformité 

des plans et des travaux qui attestent le 

respect des exigences d’accessibilité. 

Quel interlocuteur pourra-t-on contacter ? 

L’ADAPTH qui propose de conseiller tout 

intervenant au cours des projets ; des 

séances d’information pour l’application 

de la loi et des règlements d’une durée de 

deux à six heures, dont le mot d’ordre est 

« Nul n’est censé ignorer la loi ». 

ADAPTH asbl 

36, route de Longwy 

L-8080 Bertrange 

T: +352 43 95 58 - 1 

www.adapth.lu/loi

24 


LES SERVICES 

ESANTÉ, AU CŒUR 

DE L’ÉCOSYSTÈME 

DE LA SANTÉ 

L’Agence eSanté a pour mission 

principale de faciliter le partage 

et l’échange de données de santé 

du patient entre les professionnels 

intervenant dans son 

parcours de soins. Les divers 

services eSanté facilitent ainsi le 

suivi et la coordination de votre 

prise en charge médicale, et 

vous permettent en tant que patient 

de jouer un rôle actif dans 

votre suivi médical. Tout cela au 

travers d’un seul compte, votre 

« compte eSanté ». Petit tour 

d’horizon des services eSanté à 

votre disposition. 

Le Dossier de Soins Partagé (DSP) est 

votre dossier de santé électronique personnel 

et sécurisé qui regroupera, dès 

son activation, vos données de santé essentielles 

déposées par les professionnels 

qui vous suivent. Il est sous votre contrôle 

direct : l’accès à votre DSP est réservé à 

vous-même ainsi qu’aux professionnels 

de santé agréés au Luxembourg à qui vous 

donnez un droit d’accès. Tout accès à votre 

DSP (consultation/dépôt de données) est 

tracé, avec indication du nom de la personne, 

de la date et de l’heure. 

Actuellement, quatre types de documents 

sont envoyés automatiquement dans le 

DSP : les résultats de laboratoire, l’imagerie 

médicale et les rapports y liés, le 

résumé patient et le résumé prestations 

pour les patients suivis par un médecin 

référent. D’autres documents, tels que la 

lettre de sortie d’hôpital, vont suivre prochainement. 

Et, en tant que patient, vous 

pouvez vous-même déposer des informations 

de santé dans l’espace personnel de 

votre DSP. 

Saviez-vous que … 

- un professionnel de santé a l’obligation 

de déposer une donnée de 

santé dans votre DSP dans les 15 

jours suivant votre demande (article 

9 du règlement grand-ducal du 6 

décembre 2019 précisant les modalités 

et conditions de mise en place 

du DSP), 

- vous pouvez donner un droit d’ac 

cès permanent à un professionnel 

de santé en l’enregistrant dans le 

Cercle médical de confiance de 

votre DSP, 

- si vous ne vous sentez pas à l’aise 

avec les outils digitaux, vous pouvez 

désigner un « assistant DSP » pour 

vous accompagner dans la gestion 

de votre DSP. Celui-ci bénéficie 

des mêmes droits d’accès que vousmême.

25 

Le DSP en quelques chiffres 

plus d’un 

million 

de DSP ouverts 

plus dE 9,4 

millions 

de documents 

dans les DSP 

plus dE 

440.000 

consultations 

des DSP en 2022 

plus dE 

703.000 

DSP contenant 

au moins un 

document 

plus dE 

70.700 

droits d’accès 

permanents accordés 

aux professionnels 

de santé par 

les patients 

moins de 

0,19% 

de demandes de 

fermeture du DSP 

Le Carnet de Vaccination Electronique 

(CVE), qui est en déploiement progressif depuis 

2022, dématérialise la carte jaune actuelle. 

Il offre plusieurs avantages : une consultation 

de vos vaccins possible à tout moment, des notifications 

de rappel vaccinal, des recommandations 

vaccinales personnalisées. 

Le service MaSanté@UE est un service 

d’échange de données de santé au sein de 

l’UE via un réseau sécurisé reliant les Points 

de Contact Nationaux pour la e-santé. Il permet 

de partager un résumé patient contenant 

les informations de santé essentielles 

avec un médecin à l’étranger et de récupérer 

un médicament dans une pharmacie 

d’un autre pays européen grâce au transfert 

d’une prescription digitale. En tant qu’affilié 

luxembourgeois, vous pouvez bénéficier de 

l’échange du résumé patient en enregistrant 

votre consentement dans votre DSP (Configurateur 

de profil/ Droits d’accès). 

plus de 

18.000 

CVE créés 

plus de 

50% 

des pédiatres 

formés au CVE 

Le CVE en quelques chiffres 

plus de 

85.000 

vaccins 

enregistrés 

Plus d’infos ou besoin d’assistance ? 

Tél. : (+352) 2712 5018 33 

E-mail : helpdesk@esante.lu 

Web : www.esante.lu

26 


SANTÉ : ENTRE 

ENJEUX DE TAILLE ET 

GRANDES AMBITIONS 

La transition digitale tend à rendre toutes sortes d’activités humaines 

plus intelligentes. C’est pourquoi « nous ne devrions attendre 

rien de moins que des systèmes de santé qui s’efforcent 

d’atteindre la maturité numérique en étant adaptatifs, intelligents 

et interconnectés », selon Pierre-Jean Forrer, Partner, Public Sector 

Leader, et Rose Semaan, Consultant for Health Industry Transformations 

chez EY Luxembourg. Tous deux reviennent sur le potentiel 

des nouvelles technologies dans ce secteur plus que stratégique 

pour le Grand-Duché. 

Faire place au changement 

Accoutumés aux expériences à la demande 

et autodirigées dans d’autres domaines de 

leur vie numérique, bénéficiaires et prestataires 

en attendent toujours plus du 

système de santé. Les patients, à l’instar 

de consommateurs habitués à la personnalisation 

dans la plupart de leurs expériences 

de consommation de services, 

s’attendent aujourd’hui à plus de commodité, 

de fluidité, de prédictibilité, de transparence, 

de choix et de personnalisation. 

Ils contestent les parcours de soins standardisés 

et aspirent à une prise en charge 

qui réponde à leurs besoins spécifiques, 

voire à leurs préférences et à leur situation 

personnelle. Quant aux professionnels de 

santé, ils visent à améliorer l’expérience 

du patient, à personnaliser le traitement 

médical, à rationaliser les flux de travail 

afin de consacrer plus de temps aux soins, 

à mieux utiliser les ressources, mais aussi 

à minimiser les erreurs. 

La technologie intelligente de la santé, 

associée à des contacts humains empathiques, 

est en mesure de concilier ces 

attentes et de transformer la façon dont 

les soins sont organisés et vécus. « Les 

nouvelles technologies sont déjà des moteurs 

du changement. Aujourd’hui, chacun 

peut surveiller son rythme cardiaque, 

l’oxygénation de son sang ou sa glycémie 

via montres connectées et autres patchs. 

À l’avenir, notre corps sera cartographié 

par des innovations aussi surprenantes 

que des implants bioélectroniques, des 

vêtements intelligents, des capteurs ingérables, 

des nanorobots ou de la poussière 

intelligente. De ce fait, le patient pourra 

non seulement accéder à une gestion individualisée 

et préventive de sa santé, mais 

aussi, par exemple, bénéficier d’un suivi à 

domicile plutôt qu’à l’hôpital. Bien entendu, 

il reste encore beaucoup à faire pour y 

parvenir », explique Rose Semaan. 

L’intelligence artificielle (IA) – bien qu’elle 

soulève de nombreuses questions actuellement 

– laisse entrevoir elle aussi des 

perspectives plus que prometteuses dans 

le monde médical. Déjà, elle contribue 

à réduire les coûts et les inefficacités du 

système de santé en permettant une gestion 

plus efficace des ressources et une 

automatisation de certaines tâches administratives. 

Dans l’assurance, elle joue un 

rôle dans la détection et la prévention des 

fraudes. Mais, bien sûr, elle suscite aussi 

beaucoup d’espoirs en ce qui concerne 

l’amélioration de la précision et de la rapidité 

des diagnostics ou encore l’accélération 

de la recherche. «L’intelligence artificielle 

permet d’identifier les moments 

de la vie d’une personne où elle pourrait 

être plus à risque de développer certaines 

conditions ou de voir progresser une maladie 

existante et donc d’intervenir en 

amont pour changer le cours de sa vie. Les 

retours d’expériences sont déjà concluants 

dans le dépistage de certains cancers, par 

exemple. Mais tout cela devrait encore 

évoluer avec une utilisation beaucoup plus 

poussée en matière de génétique notamment. 

L’IA aidera à collecter et analyser des 

volumes de données bien plus importants, 

à améliorer la prise de décision médicale, 

à personnaliser les soins, à organiser une 

surveillance des patients encore plus large 

et à gérer des maladies chroniques grâce 

à un certain nombre d’automatismes», indique 

Pierre-Jean Forrer. 

Ambitions d’une petite nation 

En matière de santé intelligente, le 

Grand-Duché affiche de grandes ambitions. 

À la fois au service des résidents et 

des frontaliers, le secteur est très particulier 

pour le pays. Le vivier local ne pouvant 

répondre à l’intégralité des besoins, 

le Luxembourg fait face à des enjeux majeurs 

de recrutement des talents et d’organisation 

des compétences nécessaires au 

bon fonctionnement du système de soins 

et au développement de l’innovation. « Le 

système de santé est une infrastructure 

critique pour le pays et nous avons encore 

pu constater récemment qu’il était considéré 

en tant que tel avec l’inauguration 

du Health And Life science Innovation 

(HE:AL) Campus, preuve que le Luxembourg 

tient à proposer un écosystème à 

la pointe aux assurés, aux patients et aux 

professionnels de santé », souligne Pierre- 

Jean Forrer. 

« Les acteurs du secteur, notamment le 

ministère de la Santé, la CNS et l’Agence 

eSanté, ont d’ailleurs consenti à d’importants 

investissements au cours des cinq 

dernières années, ne serait-ce qu’avec la 

mise en place du dossier de soins partagé 

(DSP) qui permet au patient d’avoir accès 

à toutes ses données de santé et résultats 

médicaux et d’éviter la duplication inutile 

de certains examens. Par ailleurs, l’Agence 

eSanté a investi dans un « data lake », une 

immense base de données qui, traitée par 

l’intelligence artificielle, permet d’organiser 

une veille sur les maladies chroniques 

et les pathologies rares. Citons également 

l’avènement de l’e-prescription, du paiement 

immédiat ou encore les efforts de 

modernisation de la CNS sur ses chaînes 

de traitement. En parallèle, le Luxembourg 

investit énormément pour protéger

27 

Pierre-Jean Forrer et Rose Semaan 

l’infrastructure et le système d’information 

de santé et éviter des cyberattaques 

similaires à celles dont ses voisins ont pu 

être victimes », ajoute Pierre-Jean Forrer. 

Si le secteur public investit massivement 

dans la transition numérique, le secteur 

privé n’est pas en reste. L’industrie luxembourgeoise 

des technologies de la santé 

connaît une croissance constante depuis 

quelques années, au point de devenir un 

important pilier économique. « Le Luxembourg 

entend faire de l’industrie de la 

santé un pôle économique majeur. Cette 

ambition a été réaffirmée lors de la création 

du HE:AL : le pays veut voir émerger 

des startups et des sociétés innovantes qui 

amélioreront la qualité des soins, créeront 

de l’emploi et renforceront son autonomie 

», remarque Pierre-Jean Forrer. 

Facilitateur de transition 

Les services de transformation d’EY soutiennent 

les acteurs du monde de la santé 

dans leur transition « intelligente » en 

élargissant leurs capacités numériques, 

en tirant parti des technologies et en leur 

permettant d’atteindre leur plein potentiel 

d’amélioration de l’expérience des 

soins aux patients, de meilleurs résultats 

et une réduction des coûts. « Nous travaillons 

depuis de nombreuses années 

avec des acteurs privés et publics comme 

l’Agence eSanté, la CNS ou encore le ministère 

de la Santé. C’est un secteur qui 

exige un haut niveau de fiabilité mais qui, 

une fois la confiance établie, est en réalité 

plutôt enclin au changement. Cette 

année, nos missions en la matière ont 

considérablement augmenté. Grâce à une 

approche pragmatique fondée sur l’écoute 

et la bonne compréhension des intérêts de 

toutes les parties prenantes, nous accompagnons 

actuellement de nombreuses initiatives 

en matière de refonte de chaînes 

de traitement et de cybersécurité. Dans 

le même temps, nous nous préparons à 

intervenir davantage à l’avenir dans la digitalisation 

du parcours des patients dans 

les hôpitaux », déclare Rose Semaan. 

Les experts d’EY Luxembourg s’appuient 

également sur les expériences et résultats 

de leurs collègues à l’international 

et peuvent ainsi proposer au Grand- 

Duché certains services développés outre- 

Atlantique. « Globalement, nous explorons 

les possibilités de collaboration et 

utilisons notre expérience en matière de 

technologie, de planification stratégique, 

de conception organisationnelle et de 

transformation des processus pour obtenir 

de meilleurs résultats pour tous : acteurs 

publics, patients et professionnels 

de santé », conclut Rose Semaan. 

EY Luxembourg 

35E, Avenue John F. Kennedy 


www.ey.com/lu

28 

BRÈVES 

MINISTERIELLES 

PAR PAULINE PAQUET 

MINISTÈRE DE L’ÉGALITÉ ENTRE 

LES FEMMES ET LES HOMMES 

Seuls 20% des spécialistes TIC (technologies 

de l’information et de la communication) 

étaient des femmes au 

Luxembourg en 2022. En réaction à ce 

déséquilibre, Taina Bofferding, ministre 

de l’Égalité entre les femmes et les 

hommes, a organisé le lancement officiel 

de la plateforme girlsindigital.lu le 

28 avril dernier. Celle-ci constitue une 

source d’informations regroupant des 

activités, interviews et ressources pour 

apprendre à programmer en s’amusant 

ou trouver les études liées au numérique 

au Grand-Duché. Cette initiative 

a pour but d’encourager et de soutenir 

les filles et les femmes intéressées par 

les opportunités de ce milieu. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION 

NATIONALE, DE L’ENFANCE 

ET DE LA JEUNESSE 

Restopolis, le service de la restauration 

scolaire et universitaire du ministère, 

lance la plateforme d’approvisionnement 

digitale Supply4Future. Cette dernière 

permettra de maximiser l’utilisation de 

produits bio, locaux et durables dans 

les milieux éducatifs. Y seront listés tous 

les appels d’offres pour les producteurs 

et les fournisseurs sur le marché public 

lancé par Restopolis. Chaque offre sera 

évaluée électroniquement par souci 

d’objectivité. Les critères d’attribution 

seront prioritairement fondés sur le développement 

durable et les échanges 

entre tous les participants se feront dans 

la plus grande transparence. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR 

Le 11 mai, la ministre de l’Intérieur Taina 

Bofferding a présenté un projet de 

loi qui a pour but de répondre à l’attachement 

grandissant des citoyens pour 

la vie locale et leur désir de s’y impliquer 

activement. « Certaines communes 

(…) ont bâti des projets d'une certaine 

envergure en comptant sur la participation 

citoyenne. Toutefois, faute 

d'encadrement législatif, beaucoup n'y 

ont pas recours, malgré les avantages 

qu'elle offre pour mieux définir la démocratie 

locale. Le présent projet entend 

y remédier afin que les citoyens, 

auteurs de l'intérêt général, aient leur 

mot à dire », a déclaré la ministre. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE LA FAMILLE, 

DE L’INTÉGRATION ET À LA 

GRANDE RÉGION 

Les communes de Pétange et de Mertert 

ont signé le « Pakt vum Zesummeliewen 

» avec le ministère de la Famille, 

de l’Intégration et à la Grande Région 

et le Syvicol. Ainsi, elles expriment leur 

engagement dans un processus pluriannuel 

qui repose sur trois piliers, à 

savoir la communication, l’accès à l’information 

et la participation de toutes 

les personnes résidant ou travaillant 

sur leur territoire. Les deux communes 

sont assistées par des conseillers à l’intégration 

qui accompagnent le processus 

ainsi que par le ministère en étroite 

collaboration avec ses partenaires 

conventionnés CEFIS et ASTI. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DU LOGEMENT 

Le 11 mai 2023, les organisations sociales 

du domaine du logement abordable, 

les promoteurs publics et les 

conseillers logement des communes, 

ainsi que bon nombre d’architectes et 

d’urbanistes se sont retrouvés lors des 

3 e Assises du Logement avec les représentants 

du ministère compétent pour 

une journée d’échange. L’événement 

s’est déroulé sous la forme d’ateliers 

lors desquels ont été discutés les aspects 

techniques de la réforme du logement 

abordable et de l’application du 

Pacte Logement. En outre, les conseillers 

logement ont participé à une demijournée 

de formation abordant la gestion 

locative sociale et la mise en œuvre 

du Programme d’action local logement 

(PAL) des communes. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE 

LA DIGITALISATION 

Le ministère de la Digitalisation a récemment 

mis à la disposition du secteur 

public la toute nouvelle application 

Luxchat4Gov. Lors de la présentation 

officielle, Marc Hansen, ministre délégué 

à la Digitalisation, a insisté sur le 

fait que Luxchat4Gov est opérée entièrement 

au sein de centres de données 

du Luxembourg. De plus, ce moyen de 

communication est 100% sécurisé et 

sans aucune utilisation des données 

personnelles. Les utilisateurs y retrouvent 

toutes les fonctionnalités habituelles 

: messages textes et vocaux, 

appels audio et vidéo, envoi de fichiers, 

etc. Ils ont également la possibilité de 

créer des sondages ou bien de partager 

leur position. 

Source : SIP

29 

CLOUD & 

INFRASTRUCTURE SYSTÈME 

RÉSEAU, 

SÉCURITÉ & CONNECTIVITÉ 

POSTE DE TRAVAIL 

& MULTIMÉDIA 

UNIFIED COMMUNICATIONS 

& OPÉRATEUR 

SÉCURITÉ PHYSIQUE 

(BIENS & PERSONNES) 

SERVICES MANAGÉS, 

PROJETS & FORMATIONS 

DÉVELOPPEMENT WEB 

Plus de services sur telkea.com ou à info@telkea.com

30 

| DIGITALISATION 

TELKEA GROUP, 

PARTENAIRE ICT 

DU SECTEUR MÉDICAL 

En près d’un siècle d’existence, le groupe Telkea a connu d’importantes 

transformations, à l’instar des domaines d’activité dans lesquels 

il opère. Aujourd’hui structuré autour de trois sociétés sœurs, 

il agit comme intégrateur de solutions, opérateur et éditeur de logiciels 

auprès d’une large clientèle. Daniel Magitteri, Managing Director, 

et Christophe Chaffanet, Account Manager, retracent l’histoire 

du groupe et illustrent de quelle manière ses multiples métiers soutiennent 

les activités de secteurs cruciaux comme celui de la santé. 

Histoire et ADN 

Créée en 1929, l’actuelle Telkea, alors Société 

Luxembourgeoise de Téléphonie, est 

à l’origine une entreprise spécialisée dans 

les centrales téléphoniques. Au fur et à mesure, 

elle se diversifie et ajoute des cordes 

à son arc : centrales d’alarme, câblage, réseaux 

informatiques, multimédia, services 

cloud, sécurité des bâtiments, édition de 

logiciels, etc. C’est pourquoi, il y a une dizaine 

d’années, elle abandonne son nom 

historique devenu trop réducteur et adopte 

son nom actuel. Aujourd’hui, le groupe rassemble 

une quinzaine de métiers différents 

répartis en trois piliers – Telkea ICT (l’intégrateur), 

Telkea Telecom (l’opérateur) et 

Telkea Soft (l’éditeur de logiciels) – lui permettant 

de répondre de façon cohérente 

aux besoins de sa large clientèle. 

Daniel Magitteri et Christophe Chaffanet

31 

Le groupe s’adresse à une variété de clients 

actifs dans tous les secteurs d’activité 

luxembourgeois : de la petite fiduciaire aux 

institutions européennes en passant par 

les PME et PMI, les communes et administrations 

publiques, le secteur bancaire 

ou encore médical. « Telkea travaille avec 

de grands noms, comme CISCO, Fortinet 

ou Alcatel-Lucent Enterprise, et, avec un 

tel choix de solutions et de produits, est 

en mesure de répondre à tous les besoins 

ICT », précise Daniel Magitteri. 

« Si l’entreprise bénéficie de près d’un 

siècle d’expérience, elle veille à ne pas 

s’endormir sur ses lauriers », poursuit-il. En 

effet, la société effectue une veille technologique 

permanente et recrute régulièrement 

de nouveaux profils. « Parmi nos dernières 

recrues, certaines viennent parfois 

de très loin et s’installent au Luxembourg 

avec leur famille. Telkea met tout en œuvre 

pour faciliter leur intégration. Elle demeure 

une entreprise familiale qui entretient des 

valeurs humaines et qui a à cœur de maintenir 

une certaine proximité avec ses employés 

», déclare le directeur général. 

Parallèlement, Telkea Group reste attentif 

à toute possibilité de croissance économique 

et organique par le biais d’une 

acquisition. « Nous nous remettons continuellement 

en question et explorons la 

meilleure manière d’aller vers de nouveaux 

métiers, que ce soit en rachetant une société 

existante (comme nous l’avons fait 

en acquérant le groupe Treetop en 2019) 

ou en développant nous-même une nouvelle 

activité (comme lorsque nous avons 

créé la Telkea Academy pour répondre à 

un besoin de formation de nos clients). Il 

est dans l’ADN de Telkea d’évoluer ainsi », 

indique Daniel Magitteri. 

Un allié du monde médical 

Les solutions de Telkea se déclinent en 

six spécialisations métiers. Parmi elles, 

certaines sont dédiées à des secteurs qui 

rencontrent des besoins très spécifiques, 

comme celui de la santé. Dans ce domaine, 

la société est capable de travailler 

à la fois avec des structures à taille 

humaine comme des centres médicaux, 

mais aussi avec des maisons de soins ou 

de grands hôpitaux qui, selon leur dimension, 

ont différents besoins en matière de 

communication unifiée, d’hébergement, 

Une offre packagée, complète et sans discontinuité 

en matière de communication unifiée et de cybersécurité 

d’intégration réseau, de sécurité physique 

et informatique, etc. 

« Notre travail passe par l’intégration cohérente 

de solutions en hébergeant des 

données localement (chez le client), dans 

des clouds publics qui mettent à disposition 

des applicatifs adaptés à ce secteur 

(pour le séquençage d’ADN par exemple), 

et/ou dans notre propre cloud. Celui-ci a la 

particularité d’être délivré dans différents 

data centres Tier IV basés au Luxembourg 

et entre lesquels tout est intégralement 

redondant. Un back-up supplémentaire 

est même réalisé dans un centre tier. Bien 

entendu, notre priorité est de sécuriser à 

la fois le réseau de notre client, mais aussi 

les outils externes utilisés par celui-ci. 

Depuis quelques années, nous disposons 

de plateformes de gestion unique pour administrer 

la sécurité de l’ensemble de ses 

données, où qu’elles soient hébergées. La 

force de Telkea réside véritablement dans 

l’unification des services au client. En 

travaillant avec une entreprise comme la 

nôtre, qui est à la fois intégrateur et opérateur, 

celui-ci s’assure de recevoir une offre 

packagée, complète et sans discontinuité 

en matière de communication unifiée et 

de cybersécurité », explique Christophe 

Chaffanet. 

Via Telkea Soft, le groupe propose également 

une gamme de logiciels dédiés au 

secteur médical. Éditée pour les cabinets 

spécialisés (par exemple pour les dentistes, 

kinés et ostéopathes), la solution 

GestoMed permet d’administrer intégralement 

une structure à taille humaine en 

facilitant la gestion de la facturation ou du 

dossier patient. AssDep, une suite applicative 

développée par la société depuis 20 

ans, en est le pendant pour les maisons de 

soins. Elle permet de gérer ces établissements 

de A à Z, du personnel aux dossiers 

patients, de la gestion financière au bâtiment 

ou encore la restauration. 

Pour ces institutions mais aussi pour les 

hôpitaux, Telkea ICT déploie en outre des 

solutions d’appel infirmière, de vidéosurveillance 

ou encore de contrôle d’accès. 

Au-delà de ces environnements médicalisés, 

l’entreprise fournit des solutions de 

téléalarme destinées aux patients des réseaux 

de soins à domicile et compte parmi 

les leaders du marché luxembourgeois en 

la matière. 

« Bien sûr, intégrer une nouvelle solution 

dans ce type de structure ne suffit pas. Il 

convient également de former ses futurs 

utilisateurs aux bonnes pratiques et d’accompagner 

le changement pour rendre le 

passage à ce nouvel environnement plus 

fluide. C’est la Telkea Academy qui joue 

un rôle transverse dans l’intégration de 

nos solutions et optimise l’expérience utilisateur 

», souligne Christophe Chaffanet. 

Le regard tourné vers l’avenir 

Le monde médical, comme les autres secteurs 

auxquels Telkea propose ses services, 

est en transformation perpétuelle et a soif 

d’innovation. Impression 3D, séquençage 

d’ADN, recours à l’intelligence artificielle 

et à la réalité virtuelle sont autant d’évolutions 

qui seront prochainement incontournables. 

Telkea, loin d’être simple 

spectatrice de ces transformations, devra 

réfléchir à l’intégration des futurs besoins 

des hôpitaux, cliniques et autres centres de 

recherche. « C’est pourquoi la veille technologique 

est si importante pour nous. Nos 

clients nous demandent constamment de 

les tenir informés des dernières évolutions 

qui pourraient les intéresser et nous devons 

pouvoir anticiper leur intégration », 

conclut Daniel Magitteri. 

Telkea Group 

1, rue de Bitbourg 


www.telkea.com

32 


UN HÉBERGEMENT 

SÉCURISÉ 

GRÂCE À LHISP 

Lineheart croque la pomme à pleines dents depuis plus de 30 ans. 

Principale revendeuse des produits Apple au Grand-Duché, l’entreprise 

s’appuie sur de solides compétences techniques pour mener à 

bien tous ses projets. Afin de soutenir et de prolonger son développement, 

elle a créé il y a dix ans une société indépendante dédiée à 

ses services de fournisseur d’hébergement et d’accès internet : LHISP 

(Luxembourg Hosting Internet Service Provider). Xavier Maquil, directeur 

technique, système et réseaux, nous détaille les compétences et 

les plus-values de LHISP. 

Pouvez-vous présenter la société LHISP 

et le groupe auquel elle appartient en 

quelques mots ? 

Lineheart a ouvert ses portes en 1991. Au 

départ spécialisée en produits Apple, elle 

a petit à petit diversifié sa gamme de produits 

et de services jusqu’à devenir le premier 

distributeur de la marque américaine 

au Luxembourg et le leader des services 

après-vente. Ce développement important 

a demandé de multiples restructurations 

pour continuer à proposer le meilleur accompagnement 

aux clients. C’est ainsi 

qu’aujourd’hui on trouve huit magasins sur 

le territoire luxembourgeois qui sont les 

lieux de rencontre pour les particuliers et 

les professionnels avec le monde Apple. 

À Leudelange se trouvent le siège du 

groupe et les différents départements 

B2B, B2E, B2G qui s’adressent surtout 

aux mondes professionnel, institutionnel, 

éducatif, gouvernemental, communal, etc. 

Finalement, si nous hébergions des serveurs 

d’application, mail et web bien 

avant le cloud, il devenait indispensable 

d’ouvrir une structure y dédiée pour répondre 

à la demande croissante et développer 

nos compétences. En 2013, nous 

avons donc créé la société Luxembourg 

Hosting Internet Service Provider (LHISP). 

Celle-ci gère aujourd’hui les services hébergés 

dans un data centre haut de gamme 

de niveau Tier IV à Bettembourg et bénéficie 

de la force grandissante du groupe 

Lineheart. LHISP est un prestataire de 

service web indépendant, membre du 

RIPE Network Coordination Center (un registre 

régional d’adresses IP) et de LU-CIX 

(point d’échange au Luxembourg). 

Aujourd’hui, LHISP est capable de proposer 

ses services d’hébergement en direct à une 

clientèle variée. En même temps, elle se 

positionne comme entité complémentaire 

à Lineheart. Ainsi, cette dernière accompagne 

le client en tant que prestataire de 

services informatiques pour l’infrastructure 

locale tandis que LHISP s’occupe de la 

partie hébergée, ou cloud comme on a tendance 

à la nommer aujourd’hui. 

Le monde du travail est en pleine mutation 

au Luxembourg et ailleurs. La 

digitalisation y prend une place toujours 

plus importante. Lineheart et 

LHISP sont-elles en mesure de soutenir 

cette transition ? 

La pandémie de Covid-19 a en effet changé 

nombre d’habitudes des travailleurs 

luxembourgeois. La transition digitale a 

connu une avancée sans précédent et le 

télétravail s’est largement généralisé. Pour 

permettre la mise en place et le soutien 

de ces changements, il est indispensable 

de garantir la fiabilité du réseau internet 

et la sécurité des données et des fichiers, 

que ce soient des photos, un site web, des 

échanges d'e-mails, des coordonnées, etc. 

La perte, même partielle, de ces éléments 

peut avoir des conséquences dramatiques 

à l’heure du numérique ! En passant par 

LHISP, nos clients ont la possibilité de 

délocaliser leurs données, systèmes ou 

applications et, ainsi, de minimiser les 

dommages causés par un cambriolage, un 

incendie, un dégât des eaux ou encore une 

cyberattaque dans un réseau informatique 

peu sécurisé. 

C’est là tout l’enjeu de 

l’hébergement délocalisé 

de données, de systèmes ou 

d’applications : les protéger, 

tout en les rendant accessibles 

de n’importe où, chez 

un partenaire de confiance

33 

Xavier Maquil 

Notre clientèle est avant tout constituée 

d’entreprises et d’indépendants, mais des 

communes font aussi appel à nos services. 

Ainsi, nous avons contribué à réaliser un 

projet d’archives photos, vidéos et documents 

numérisés qui sont en partie stockés 

localement et, pour la partie accessible 

au public, délocalisés chez LHISP 

(www.dap-preizerdaul.lu). 

Nous offrons également une grande fiabilité 

grâce au data centre de niveau Tier IV. 

Celui-ci offre des lignes internet redondantes, 

c’est-à-dire répliquées. En outre, 

nous garantissons à nos clients un service 

24h/24 et 7j/7 pour répondre à chacune de 

leurs urgences. 

Nous échangeons le plus possible avec 

notre clientèle afin d’identifier ses besoins 

réels et d’adapter nos solutions au cas par 

cas. Grâce à une collaboration étroite avec 

chaque bénéficiaire, nous établissons une 

hiérarchie des données nous permettant 

d’élaborer un package de services pertinent. 

Notre expérience de dix ans dans 

l’hébergement nous permet aujourd’hui 

de proposer un accompagnement toujours 

plus personnalisé et adapté à tout type et 

toute taille de client. Si nous avons commencé 

avec un seul rack informatique, 

nous possédons désormais une cage privative 

hautement sécurisée avec un large 

équipement qui nous permet de proposer 

des solutions d’hébergement (web, e-mail, 

backup et serveur délocalisé, serveur virtualisé, 

SaaS, IaaS, VPN) sur mesure à une 

clientèle diversifiée. 

LHISP se dédie avant tout à une stratégie 

cloud basée sur la confidentialité et 

la sécurité des données. Dites-nous-en 

plus… 

C’est là tout l’enjeu de l’hébergement 

délocalisé de données, de systèmes ou 

d’applications : les protéger, tout en les 

rendant accessibles de n’importe où – 

sans toutefois les stocker n’importe où 

– mais chez un partenaire de confiance 

au Luxembourg. Le client sait donc où il 

se trouve, dans quel lieu géographique et 

sous quelle juridiction. Et pour couronner 

le tout, notre infrastructure d’hébergement 

consomme à 100% de l’électricité 

verte. 

LE CHIFFRE 

10 ANS 

d’expérience 

dans l’hébergement 

LHISP 

1, rue Drosbach 

L-3372 Leudelange 

Tél.: (+352) 44 68 44-1 

contact@lhisp.com 

www.lhisp.com

34 


Yann Ramspacher, Solutions & Scan Sales 

Coordinator, CK Office Technologies 

JEUDI 27 AVRIL 2023 

CK GROUP OUVRE LES PORTES DE LA DIGITALISATION 

AUX COMMUNES 

Philippe Schweitzer, Advisory & Document/ 

Managed Services Manager, CK Office Technologies 

Le 27 avril 2023, CK Office Technologies – l’une des filiales de CK Group 

dédiée aux produits, services et solutions pour le monde bureautique – 

organisait l’événement « Projetez-vous dans les communes de demain : 

donnez-vous les moyens de simplifier votre quotidien ». L’objectif de la 

matinée était de montrer tout le potentiel de la digitalisation pour les 

administrations communales du Grand-Duché. Après un accueil avec 

petit-déjeuner, les participants ont pu découvrir de quelle manière fiabiliser 

et faciliter le traitement des courriers entrants. Ils se sont ensuite 

penchés sur la numérisation de leurs archives en lien avec la loi du 17 

août 2018 relative à l’archivage. Pour clôturer la rencontre, CK Offices 

Technologies a montré l’envers du décor avec une visite de ses ateliers.

35 

With growing health needs, 

is digital the best medicine? 

The future of health is bright and EY is partnering 

with the health industry in building the peoplecentered, 

data-enabled health ecosystem of tomorrow 

ey.com/lu 

© 2023 Ernst & Young S.A. All Rights Reserved. ED None.

36 


LE LOW-CODE, 

LA SOLUTION POUR 

ACCÉLÉRER LA 


DES ENTREPRISES ? 

Dans un monde en constante évolution digitale, trouver des solutions 

techniques simples et efficaces est devenu un enjeu crucial pour les 

entreprises qui souhaitent rester compétitives. C’est dans ce contexte 

que le « low-code » émerge comme une réponse innovante, pour faciliter 

le développement d’applications et accélérer la transformation 

digitale des organisations. De plus en plus utilisée, cette technologie 

émerge progressivement au Grand-Duché. Fujitsu Luxembourg s’est 

penché sur ce sujet avec le regard des experts Steve Heggen, Head 

of HyperAutomation, et Yann Dagorn, Head of Managed Application 

Services. 

loppeurs de les utiliser pour accélérer leur 

travail. Les intervenants métiers peuvent 

également être intégrés dans le cycle de 

vie du projet via la plateforme low-code 

qui offrira des possibilités d’interactions 

avancées beaucoup plus fonctionnelles. 

YD : Les plateformes de low-code peuvent 

également offrir des fonctionnalités de collaboration 

en temps réel pour permettre à 

plusieurs utilisateurs de travailler en même 

temps sur un même projet, ce qui représente 

un gain de temps considérable. 

C’est une approche ouverte. Le lowcode 

n’est donc pas réservé aux 

développeurs ? 

SH : Les plateformes de low-code sont 

conçues pour être accessibles aux personnes 

sans connaissances approfondies 

en programmation, grâce à une interface 

visuelle intuitive et à des modèles préconstruits. 

YD : Cependant, les développeurs professionnels 

peuvent également utiliser ces 

plateformes pour créer des applications 

plus complexes et spécifiques, en utilisant 

des fonctionnalités avancées de la plateforme 

ou en écrivant du code personnalisé. 

Qu’est-ce que le low-code ? 

SH : Le low-code est une approche de développement 

d’applications permettant 

de créer rapidement des applications avec 

peu voire pas de codage, en utilisant des 

composants existants et une interface utilisateur 

facile d’accès. Cette technologie 

se distingue par le fait qu’elle n’est pas 

réservée aux développeurs professionnels, 

ce qui ouvre la voie à ce que l’on appelle le 

« citizen development ». Les développeurs 

expérimentés ont malgré tout une place à 

prendre dans ce type de projet, car le lowcode 

n’est pas du « no code ». Il demande 

souvent des besoins ponctuels de développement 

plus spécifiques. 

YD : Le low-code va au-delà d’une simple 

plateforme. Souvent, il s’agit également 

d’une solution d’hébergement, incluant 

le « DevOps », c’est-à-dire la fusion des 

tâches de développement et d’opérations 

informatiques. Cette technique est intégrée 

directement dans les plateformes de 

low-code, ce qui offre un gain de temps 

considérable aux développeurs et permet 

une gestion simplifiée des applications. 

Comment fonctionne cette technologie ? 

SH : Elle permet de capitaliser sur des éléments 

courants, tels que des formulaires 

ou des modules d’authentification, afin de 

se concentrer sur la valeur métier, plutôt 

que de perdre du temps sur du développement 

sans valeur ajoutée. Cette méthode 

utilise une interface graphique intuitive 

et fournit des composants préconçus pour 

assembler intuitivement une application. 

YD : Si des besoins spécifiques surviennent, 

les développeurs peuvent tout 

de même créer de nouveaux composants 

et les partager avec la communauté d’utilisateurs, 

pour enrichir ainsi les librairies 

disponibles et nourrir la plateforme. 

SH : L’aspect collaboratif du low-code représente 

un de ses avantages. Le partage 

de composants permet aux autres déve- 

On dirait qu’il n’y a pas limite au lowcode. 

La technologie se prête-t-elle à 

tous les types de projets ? 

YD : Le low-code a de moins en moins de 

limites aujourd’hui, grâce à une bibliothèque 

de composants de plus en plus 

dense. Il a été constamment amélioré 

depuis les années 2000. Son utilisation 

connaît un regain d’intérêt en raison de 

sa capacité à faciliter et accélérer la digitalisation, 

répondant ainsi à la demande 

croissante de nombreux acteurs. 

SH : Les plateformes de low-code sont de 

plus en plus ouvertes et permettent l’intégration 

de codes personnalisés, enrichissant 

ainsi les modèles existants pour 

répondre aux besoins spécifiques. 

YD : Pour en tirer plein potentiel, il est 

important de concevoir les plateformes de 

low-code pour un écosystème évolutif plutôt 

que pour une seule application, et ainsi 

optimiser les coûts.

37 

SH : Lorsqu’il s’agit de se lancer dans le 

low-code, les projets d’applications de gestion 

interne sont souvent les plus adaptés. 

En effet, ils permettent aux entreprises de 

tester les risques éventuels liés à l’adoption 

de ce type de nouvelle technologie en 

interne, pour ensuite en tirer les bénéfices 

et améliorer les fonctionnalités au besoin. 

À court ou à moyen terme, 

le Luxembourg n’aura d’autre 

choix que d’adopter lui aussi 

cette technologie parce que 

le paysage informatique actuel 

est en rapide évolution 

Comment le Luxembourg accueille-t-il 

le low-code ? 

SH : Les pays voisins ont déjà adopté le 

low-code depuis quelques années, notamment 

nos collaborateurs de Fujitsu 

au Royaume-Uni qui ont mis en place une 

équipe dédiée en étroite relation avec des 

experts du secteur comme OutSystems. 

YD : Le low-code va répondre à une problématique 

de « time-to-market » qui se fait 

de plus en plus pressante. Avec l’accélération 

digitale, le marché exige des technologies 

rapidement. Nous devons donc nous 

montrer agiles et trouver des solutions. Le 

low-code proposera une solution complète, 

rapide, qualitative et évolutive, permettant 

de gérer à la fois la conception, le déploiement 

et l’infrastructure, tout en maîtrisant 

les coûts. 

SH : À court ou à moyen terme, le Luxembourg 

n’aura d’autre choix que d’adopter, 

lui aussi, cette technologie, parce que les 

compétences professionnelles sur le marché 

dans le domaine du développement applicatif 

se raréfient et le paysage informatique 

actuel est en rapide évolution. Cela demande 

aux développeurs de maintenir une veille 

technologique constante. Les plateformes 

low-codes, de mise à jour en mise à jour, 

vont embarquer ces nouvelles technologies 

de manière transparente pour l’utilisateur, 

le configurateur et le développeur. 

YD : Le sujet révèle ici une réalité qu’il ne 

Yann Dagorn et Steve Heggen 

faut pas ignorer : celle de la dette technologique. 

Le choix d’une solution non 

adaptée ou peu agile peut entraîner une 

surcharge de travail liée au support et au 

maintien des compétences sur l’ensemble 

des couches technologiques adoptées au 

fil du temps. Le low-code devrait réduire 

cette dette en gardant la solution à jour 

par rapport aux technologies du marché. 

Comment choisit-on la plateforme lowcode 

la plus adaptée à ses besoins ? 

SH : Avant de se lancer, plusieurs points 

sont à considérer. Il faut évaluer la réputation 

du produit, étudier le nombre de composants 

disponibles, analyser les modules 

d’intégration mis à disposition, lister les 

technologies sous-jacentes (en cas de migration 

d’une plateforme low-code à une 

autre) et comparer les modèles de prix. 

YD : Se faire accompagner par des experts 

de la digitalisation est alors une nécessité 

pour concevoir l’application et pour assurer 

une expérience utilisateur optimale. 

Le low-code se positionne donc comme une 

solution technique simple et efficace, facilitant 

le développement d’applications et 

accélérant la transformation digitale. 


89C, rue Pafebruch 

L-8308 Capellen 

www.fujitsu-luxembourg.lu

38 

BRÈVES 

ÉCONOMIQUES 


SMART MANUFACTURING 

WEEK 2023 

Pour créer des usines durables et intelligentes, 

l'innovation tout au long de 

la chaîne de fabrication est essentielle. 

Afin de lui donner un coup de boost, la 

Smart Manufacturing Week 2023, qui 

a lieu du 6 au 9 juin, propose un programme 

promouvant la durabilité et 

l'efficacité de la fabrication d'un point 

de vue commercial et pratique. Au cours 

de ces quatre jours et au travers d’activités, 

de tables rondes thématiques ou 

encore de témoignages, les entreprises 

découvriront des moyens innovants de 

réduire leur impact environnemental, 

tout en minimisant les coûts et en augmentant 

leur compétitivité. 

Source : Luxinnovation 

LUXEMBOURG SUPERCOMPUTING 

DAY 2023 

« Je ne pense pas qu’une entreprise 

sera compétitive dans moins de trois 

ans sans une stratégie d’utilisation de 

ses propres données », a déclaré Alban 

Rousset, Business Development Executive 

and Scientific Advisor chez Luxprovide, 

lors de son discours d’ouverture 

au Luxembourg Supercomputing Day 

2023. Cet événement a été conçu pour 

aider les entreprises, les chercheurs et 

les organismes publics à exploiter le 

potentiel des données et à développer 

des solutions innovantes en utilisant la 

puissance des supercalculateurs. Sa 2 e 

édition, divisée entre un programme 

axé sur la recherche et un autre sur les 

entreprises, a enregistré plus de 160 

inscriptions. 

Source : Luxinnovation 

LE PREMIER MAGASIN 

« CFL CACTUS SHOPPI » EN 

GARE DE LUXEMBOURG 

Le 10 mai dernier, le premier commerce 

de proximité « CFL cactus shoppi » 

a ouvert ses portes au public. Sur une 

surface de 134 m², ouverte 7j/7, du lundi 

au vendredi de 5h30 à 21h30 et du 

samedi au dimanche de 6h00 à 21h30, 

les visiteurs peuvent trouver les traditionnels 

journaux et autres revues ainsi 

que de quoi se sustenter avec des 

sandwichs frais, des viennoiseries ou 

encore un stand de sushis. Les groupes 

CFL et Cactus répondent ainsi à la demande 

des clients de se voir offrir une 

offre commerciale dans le cadre de 

leurs déplacements quotidiens. 

Source : CFL et Cactus 

DBRS MORNINGSTAR CONFIRME 

LE «AAA» DU LUXEMBOURG 

L’agence de notation DBRS Morningstar 

a confirmé le 12 mai 2023 la notation 

« AAA » du Luxembourg, avec perspective 

stable. Malgré la détérioration de 

la situation économique mondiale liée 

aux pressions inflationnistes actuelles, 

l’agence considère que les fondamentaux 

de l’économie luxembourgeoise 

restent solides. La ministre des Finances, 

Yuriko Backes, a commenté : 

« Cette excellente note illustre la pertinence 

de l’ensemble des mesures 

instaurées pour soutenir le pouvoir 

d’achat des ménages et la compétitivité 

des entreprises en cette période d’inflation 

élevée. Elle nous rappelle également 

l’importance d’une politique responsable 

et prévoyante pour conserver 

des finances solides et affronter les défis 

futurs ». 

Source : SIP 

LE BUSINESS CLUB BELGIUM- 

LUXEMBOURG (BCBL) FÊTE 

SON 5 E ANNIVERSAIRE 

Le 22 mai dernier, le BCBL a organisé 

une réception afin de souffler sa 5 e bougie 

en présence de S.A.R. le Grand-Duc 

héritier Guillaume de Luxembourg, du 

ministre de l’Économie Franz Fayot et 

des membres du club. Fondé en 2017, 

quelques années après ses équivalents 

en Allemagne (2012) et en France 

(2015), le BCBL est une initiative de la 

Chambre de Commerce et de l’Ambassade 

du Luxembourg en Belgique ayant 

pour but de créer une communauté 

entre les acteurs économiques des 

deux pays et, ainsi, de constituer une 

aide pour la réalisation des projets de 

ceux-ci. 

Source : Chambre de Commerce 

DAVANTAGE DE JOURS DE 

TÉLÉTRAVAIL POUR LES 

FRONTALIERS FRANÇAIS 

Le 3 mai 2023, la Chambre des députés 

a donné son approbation à l'avenant 

augmentant le nombre de jours de 

télétravail et de déplacement professionnel 

pour les travailleurs frontaliers 

français. Ainsi, le seuil de tolérance 

passe de 29 à 34 jours. Ces dispositions 

seront applicables de manière rétroactive 

à partir du 1 er janvier 2023. « Je suis 

ravie de l'adoption unanime de cet avenant 

(…) qui illustre notre engagement 

commun à adapter nos accords aux 

transformations du monde du travail », 

a déclaré Yuriko Backes, ministre des 

Finances. 

Source : SIP

39 

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40 

| CONSEIL ET FINANCE 

LA CRISE, 

NOUVELLE NORMALITÉ 

Les mots trop usités finissent-ils par perdre de leur sens ? La question 

se pose à l’heure où le terme « polycrise » s’est vu dépoussiérer pour 

remplacer celui de « crise » éculé en trois ans à peine. C’est que les 

crises sont multiples – sanitaire, énergétique, géopolitique, humanitaire, 

financière – et se succèdent, bouleversant ainsi les règles du 

jeu. Y être préparé et anticiper des réponses à diverses formes de menaces, 

semble plus que jamais indispensable. Guy Brandenbourger, 

Partner, Government and Public Sector Leader, Health Industries 

Leader, et Hannah Felstead, Senior Associate, Industries & Public 

Sector, Health Industries chez PwC Luxembourg, évoquent la gestion 

des crises auxquelles nous sommes déjà confrontés et de celles qui 

se profilent à l’horizon. 

Aujourd’hui, qu’entend-on par « crise », 

un mot utilisé quotidiennement pour 

définir des situations très diverses ? Et 

quels sont les différents types de crises 

que nous sommes susceptibles de rencontrer 

à l’avenir ? 

HF : La crise étant devenue en quelque 

sorte notre nouvelle normalité, ce terme a 

presque perdu sa signification ; à tel point 

qu’un autre mot, « polycrise », tend à s’y 

substituer. Formulé pour la première fois 

dans les années 1970, ce terme a refait 

surface cette année lors du Forum économique 

mondial tant il décrit précisément 

le contexte actuel. 

GB : Les crises auxquelles nous pourrions 

être confrontés dans le futur sont 

de tous types. Le risque de catastrophe 

est croissant et bien plus inquiétant que 

par le passé en raison de la mondialisation 

; les menaces deviennent hybrides, 

sont interconnectées et, ce faisant, notre 

vulnérabilité augmente. Être préparé à 

toute éventualité tout en restant efficient 

dans les tâches quotidiennes requiert des 

compromis, mais ceux-ci sont nécessaires 

compte tenu des perspectives d’avenir qui 

sont relativement sombres. 

Quelles sont les principales leçons que 

nous avons tirées des dernières crises ? 

HF : Je mettrais en lumière trois éléments 

clés dans une perspective européenne. 

Le premier est la résilience de l’UE dans 

son ensemble, et plus spécifiquement en 

matière d’autonomie stratégique. Axé à 

l’origine sur des questions de sécurité et 

de défense, le concept d’autonomie stratégique 

ouverte de l’UE englobe aujourd’hui 

un large éventail de politiques pour renforcer 

l’autosuffisance et l’indépendance 

de l’Union dans des domaines critiques 

tout en assurant que celle-ci puisse toujours 

coopérer avec ses voisins. Ensuite, 

en réaction directe à la pandémie de 

Covid-19, la Commission a mis en place un 

nouveau service : l’Autorité européenne 

de préparation et de réaction en cas d’urgence 

sanitaire (HERA). Elle a aussi doté le 

dispositif rescUE de davantage de moyens, 

en faisant une réserve européenne de 

ressources permettant de faire face à des 

menaces comme une pandémie, des feux 

de forêts et, depuis janvier, des incidents 

chimiques, biologiques, radiologiques ou 

nucléaires. Ensemble, ces trois éléments 

permettent d’affronter un large éventail 

de dangers et renforcent la préparation de 

l’UE à d’éventuelles crises. 

Or, l’importance de la préparation est 

l’une des principales leçons que nous 

avons tirées de la pandémie. Avant celleci, 

la gestion de crise était plus réactive 

qu’anticipative. De nombreuses mesures 

sont aujourd’hui en place et il est important 

de maintenir la connaissance des mécanismes 

qui ont été déployés. Certaines 

entreprises peuvent se demander s’il est 

raisonnable de se passer de certains dispositifs 

ou d’outils mis en place pour faire 

face à des crises. Avant cela, il est important 

pour ces entreprises de considérer l’analogie 

suivante : on ne se « débarrasse » pas de 

ses extincteurs après un incendie, parce 

qu’on estime qu’un autre incendie ne se reproduira 

pas. Ce raisonnement s’applique à 

toutes échelles et à tous types de menaces. 

Il est préférable de mettre certains mécanismes 

en hibernation plutôt que de les démanteler, 

car il ne s’agit pas d’être préparé 

à l’inattendu mais d’être prêt à faire face 

aux menaces prévisibles, ce qui requiert 

certains investissements. 

GB : Par ailleurs, la crise Covid nous a appris 

que le dialogue entre le secteur public 

(le gouvernement, le Haut-Commissariat à 

la protection nationale ou encore le Corps 

grand-ducal d’incendie et de secours) et le 

secteur privé, notamment sur l’exposition 

aux risques et leurs capacités à répondre à 

la crise, était véritablement essentiel. 

Enfin, notons que la crise a accentué l’importance 

de la digitalisation : du télétravail 

à la télémédecine, des avancées considérables 

ont été réalisées et il convient de ne 

pas perdre de terrain dans cette course à la 

digitalisation. Il est désormais clair que la 

transformation digitale est indispensable 

à la survie des entreprises. En parallèle, 

la digitalisation fait naître de nouveaux 

risques en termes de protection des données 

de santé et de sécurité. Ces menaces 

ne doivent pas être appréhendées après 

coup, mais en parallèle de toute transformation 

digitale via une approche « privacy 

by design » et « security by design ». 

Le système de santé luxembourgeois estil 

sorti de la crise renforcé ou affaibli ? 

HF : Dans son évaluation de la réponse du 

Grand-Duché à la crise sanitaire, l’OCDE 

tire des conclusions positives en ce qui 

concerne la résilience du système de santé 

luxembourgeois. En début d’année 2022, 

le taux de mortalité était de 60% inférieur 

à la moyenne de l’OCDE. Des résultats 

remarquables que le Luxembourg doit à 

l’application de mesures de santé publique 

taillées sur mesure et fondées sur des 

preuves. En marge de son analyse, l’OCDE 

a également émis quelques recommandations 

susceptibles d’accroître la résilience

41 

Hannah Felstead et Guy Brandenbourger 

du système de santé. Parmi celles-ci : le 

renforcement des systèmes d’information, 

la mise en place d’une unité centrale d’approvisionnement 

et de logistique pour les 

produits essentiels et le renforcement de 

la main-d’œuvre dans le secteur médical. 

En temps de crise, quelles sont les 

forces et les faiblesses d’un petit pays 

comme le Luxembourg ? 

GB : L’indépendance, qu’elle soit énergétique, 

manufacturière ou autre, a été identifiée 

comme une force. Or, le Luxembourg 

est dépendant de ses voisins dans bien des 

domaines, notamment en matière d’approvisionnement 

en matériel médical et 

en main-d’œuvre. En 2020, il a été pour 

lui primordial de s’assurer que les professionnels 

de santé puissent continuer à 

traverser les frontières. Et pour cause : non 

seulement le Grand-Duché manque de 

main-d’œuvre locale, mais est aussi l’un 

des pays européens comptant le moins de 

médecins par habitant et ceux-ci, comme 

le reste de la population, vieillissent. Avec 

une population qui devrait évoluer vers le 

million d’habitants et 50% de médecins 

proches de la retraite, le pays est donc de 

plus en plus vulnérable à cet égard. 

Sur une note plus positive, l’une des forces 

du Luxembourg est de pouvoir compter 

sur le soutien d’organisations supranationales, 

qu’il s’agisse d’agences européennes 

ou de l’OTAN. De par sa taille, le 

Grand-Duché a aussi la capacité d’amorcer 

des changements rapidement : il a l’avantage 

de devoir coordonner un nombre 

d’acteurs relativement restreint, ce qui lui 

confère une certaine agilité. Ce sont là 

des atouts considérables sachant qu’il est 

confronté aux mêmes types de problèmes 

que tout autre État, petit ou grand. Si le 

Luxembourg a démontré sa capacité à affronter 

une crise aussi unique que celle du 

Covid-19, il doit désormais prouver qu’il 

est encore mieux préparé à faire face à 

toutes sortes de menaces. 


2, rue Gerhard Mercator 


www.pwc.lu

42 

| CONSEIL ET FINANCE 

BANQUE PRIVÉE : 

ET SI VOUS AVIEZ 

LE PROFIL ? 

Vincent Villebesseix, Directeur de BGL BNP Paribas Banque Privée 

Services financiers premium, 

gestion de patrimoine, accompagnement 

sur mesure, palette 

diversifiée d’investissements… 

et si l’expertise de la banque 

privée n’était pas uniquement 

réservée aux grandes fortunes ? 

Vincent Villebesseix, Directeur 

de BGL BNP Paribas Banque 

Privée, nous en dit plus. 

Quelle est la différence majeure entre 

une banque privée et une banque 

classique ? 

La plus grande différence se situe dans 

l’accompagnement réalisé par un banquier 

privé y dédié, qui est certifié par un 

organisme indépendant et épaulé par de 

nombreux experts internes (ingénieurs 

patrimoniaux, gérants de portefeuille, 

spécialistes produits, etc.). Une relation 

personnalisée est alors établie dans une 

optique patrimoniale globale combinant 

trois aspects : financier, fiscal et juridique. 

Qu’en est-il des placements risqués ? 

La Banque Privée de BGL BNP Paribas 

couvre non seulement les services ban- 

caires du quotidien et les placements 

bancaires « standards », mais aussi les besoins 

les plus sophistiqués. Elle propose 

une offre très large pour tous les profils 

d’investissement, du plus conservateur au 

plus dynamique. 

La palette des services 

proposés est extrêmement 

large et permet de couvrir 

l’entièreté des besoins 

du client, que ce soit pour 

les financements, la banque 

au quotidien ou les placements 

les plus sophistiqués

43 

L’échange avec le banquier privé est fondamental 

pour définir l’horizon d’investissement 

et les risques associés aux 

différentes poches d’investissement, afin 

de définir une allocation répondant aux 

attentes du client. 

Quelles sont les conditions d’accès ? 

Au sein de BGL BNP Paribas Banque 

Privée, le seuil d’accès est fixé à 250.000 

euros d’actifs confiés et à 5 millions 

d’euros pour la gestion de fortune. 

Outre ces seuils quantitatifs, notre prestation 

peut également se justifier en 

amont d’opérations ou d’évènements 

futurs tels qu’une cession d’entreprise, 

par exemple. 

De quelle manière ont évolué les habitudes 

des clients de la banque privée ? 

Celles-ci ont évolué de deux façons. Premièrement, 

du côté des investissements 

et des placements, durant ces dernières 

années, nous avons observé une progression 

significative des investissements socialement 

responsables (ISR) et non cotés 

(Private Equity notamment). Ces thématiques 

devraient continuer d’être au 

centre des discussions dans les années à 

venir. 

Deuxièmement, du côté comportemental, 

et notamment depuis la crise sanitaire, la 

relation physique avec le banquier privé 

s’est couplée à un recours plus fréquent 

à la visioconférence, au téléphone, aux 

e-mails, etc., y compris avec nos différents 

experts. 

La banque privée est-elle réservée aux 

initiés ? 

Aucunement, l’une de nos forces est de 

disposer d’une palette de produits et de 

services extrêmement diversifiée, permettant 

de couvrir l’entièreté des besoins 

des investisseurs, des plus simples 

aux plus complexes et des plus conservateurs 

aux plus dynamiques. Le banquier 

privé sait adopter une approche transparente 

et pédagogique adaptée à chaque 

client. 

Une relation personnalisée 

est établie dans une optique 

patrimoniale globale 

combinant trois aspects : 

financier, fiscal et 

juridique 

Quelles sont les démarches à effectuer 

pour être éligible à la Banque Privée de 

BGL BNP Paribas ? 

Afin de découvrir notre dispositif qui 

couvre la totalité du Grand-Duché, il 

suffit de se rapprocher d’une agence 

BGL BNP Paribas de proximité, ou de 

prendre contact avec un interlocuteur de 

la banque privée via notre page dédiée sur 

le site internet : bgl.lu/fr/banque-privee. 

Une fois le contact établi, un premier 

rendez-vous permettra d’identifier les besoins, 

de découvrir l’étendue des prestations 

proposées et de définir les objectifs 

à terme. 

BGL BNP Paribas 

50, Avenue John F. Kennedy 


www.bgl.lu/fr/banque-privee

44 

BRÈVES 

COMMUNALES DU CENTRE 


HELPERKNAPP 

Le vendredi 19 mai, l’inauguration publique 

du nouveau campus scolaire 

de Helperknapp a eu lieu. Celui-ci réunit 

l’école fondamentale, la maison 

relais ainsi que le service scolaire qui 

assure l’entretien et la sécurité du site. 

Si cette nouvelle infrastructure se révèle 

particulièrement moderne sur le 

plan énergétique, avec son chauffage 

aux copeaux de bois et ses nombreux 

panneaux photovoltaïques, les pratiques 

pédagogiques qui y seront appliquées 

le sont tout autant. Celles-ci 

comprennent notamment l’application 

d’un concept de campus inclusif basé 

sur des relations bienveillantes et empreintes 

d’empathie. 

Source : Communiqué de presse 

LUXEMBOURG 

Après avoir présenté des artistes de renom 

lors des éditions précédentes, la 

Ville de Luxembourg souhaite prolonger 

le succès des concerts en plein air 

sur le champ du Glacis à l’occasion de 

la fête nationale. Les 22 et 23 juin prochains, 

la place en bordure de la capitale 

accueillera une série d’artistes nationaux 

et internationaux s’inscrivant 

dans des styles musicaux variés. Parmi 

ceux-ci, le public pourra retrouver le 

DJ belge Lost Frequencies, le groupe 

luxembourgeois Ice In My Eyes ou encore 

les rockeurs du groupe anglais The 

1975. 

Source : vdl.lu 

MERSCH 

La zone de loisirs Hunnebour à Mersch 

a fait l’objet d’un réaménagement. 

Les travaux effectués par les services 

de l’Administration de la nature et des 

forêts et le service régie de la commune 

comprennent, entre autres, le 

renouvellement du pont piétonnier, le 

désenvasement de l’étang ou encore le 

traçage du sentier « Guttlandtrail » au 

travers du site. Le Hunnebour est associé 

à de nombreux récits et légendes. 

On dit qu’Attila le Hun y désaltéra ses 

chevaux durant son expédition de 

pillage à travers l’Europe de l’Ouest. 

L’eau de la source est également réputée 

pour ses vertus curatives. Aujourd’hui, 

le Hunnebour est un lieu de 

pique-nique très apprécié. 

Source : mersch.lu 

NIEDERANVEN 

Le mois de mai 2023 est particulièrement 

marquant pour l’engagement 

environnemental de la commune de 

Niederanven. En effet, le 5 mai, elle a 

participé à la journée du Pacte Nature 

durant laquelle elle a obtenu son certificat 

: elle a réussi à mettre en œuvre 

40% des mesures et envisage désormais 

d’obtenir la prochaine certification. 

La semaine suivante, elle a réalisé 

son audit du Pacte Climat 2.0 et, alors 

qu’elle visait initialement la certification 

Gold (75%), elle a annoncé que, selon 

l’évaluation des auditrices, elle dépassera 

son objectif initial. 

Source : niederanven.lu 

HESPERANGE 

Le 22 mai, la commune d’Hesperange 

a lancé la première phase du « Hesper 

Citybus Alzingen ». Cette dernière est 

une navette qui parcourt deux boucles 

en alternance et permet l’acheminement 

vers la route de Thionville afin de 

profiter d’un raccord aux lignes RGTR à 

destination de la gare de Luxembourg 

et des diverses lignes scolaires. Une 

enquête sera prochainement organisée 

auprès des usagers afin d’obtenir 

un premier retour sur cette nouvelle 

offre et de sonder les besoins pour des 

courses de retour dans l’après-midi. 

Source : hesperange.lu 

SCHUTTRANGE 

La journée du 10 mai s’est déroulée 

sous le thème de l’inauguration pour 

la commune de Schuttrange. Cette dernière, 

en présence du ministre du Logement, 

Henri Kox, et des représentants 

de l’asbl Wunnengshëllef, a inauguré 

sept hébergements pour jeunes situés 

au Schënnbierg à Munsbach. Il en était 

de même pour les nouveaux bureaux 

du campus scolaire « An der Dält » dans 

cette localité. Ce projet avait pour objectif 

la création d’une extension « pavillonnaire 

» accueillant deux bureaux, 

une salle de réunion et des sanitaires 

accessibles depuis la cour de l’école. 

Source : schuttrange.lu

45 

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46 

| IMMOBILIER ET CONSTRUCTION 

SÉCURITÉ ET SANTÉ : 

ALIGNER COMPÉTENCES, 

EXPÉRIENCE, GESTION 

ET ENGAGEMENT 

Vanessa Michel

47 

Le service Coordination Sécurité 

Santé du bureau Schroeder 

& Associés offre un éventail de 

prestations et s’appuie sur un 

panel d’experts agréés. Un plus 

pour les clients externes et leurs 

projets ; des valeurs portées en 

interne aussi. Rencontre avec 

Vanessa Michel, chef de service 

et cadre dirigeant chez Schroeder 

& Associés. 

La stratégie nationale VISION ZERO fait 

appel à une approche commune et intégrée, 

dans le but de réduire le nombre et la 

gravité des accidents de travail, de trajet et 

des maladies professionnelles. Sur le plan 

de la sécurité et de la santé, la construction 

est un secteur à risque, particulièrement 

sensible… et sensibilisé, suivi aussi. Car, si 

le risque zéro n’existe pas, il peut être sérieusement 

amoindri. Trois piliers doivent 

être bien compris et mis en œuvre : la sensibilisation, 

la prévention et la formation. 

Viennent s’ajouter à ces concepts une approche 

pragmatique et rigoureuse, et une 

indispensable bonne coordination, à tous 

les étages. 

« Nous avons une solide équipe de coordinateurs 

Sécurité Santé : neuf personnes 

avec les diplômes techniques et l’expérience 

requis, agréées par l’ITM – et 

membres de l’Association des Coordinateurs 

de Sécurité et de Santé Luxembourg 

(ACSSL) », explique Vanessa Michel, qui a 

rejoint Schroeder & Associés en 2017. Elle 

est à présent chef du service Coordination 

Sécurité Santé et cadre dirigeant. Son service 

comprend également un travailleur 

désigné dans l’entreprise et un secrétariat. 

Un éventail de prestations, au cœur des 

projets 

Si le bien-être des collaborateurs et la santé 

au travail sont des valeurs cardinales en 

interne, le bureau Schroeder & Associés 

peut apporter son expertise en externe, au 

cœur des projets, pour ses clients. « Nous 

pouvons proposer un éventail de prestations 

très large, pour des projets très 

diversifiés et dans une vaste série de domaines 

: logements, infrastructures, ouvrages 

d’art, bâtiments publics, concepts 

de mobilité, assainissement, dépollution 

et déconstruction, maintenance industrielle… 

Nous sommes en mesure d’intervenir 

de façon très concrète, en nous 

adaptant aux contraintes techniques et 

d’agenda, de la planification au conseil, de 

l’accompagnement au contrôle en passant 

par le travail de suivi sur site, et ce sur les 

chantiers d’envergure les plus divers ». 

Les avantages d’une bonne gestion et 

coordination de la sécurité 

« Notre mission est de permettre un bon 

alignement des planètes. Le maître d’ouvrage 

doit désigner un coordinateur en 

matière de sécurité et de santé (CSS). Un 

plus, c’est que notre service peut intervenir 

de manière indépendante, c’est-à-dire 

que d’autres unités du bureau Schroeder & 

Associés soient impliquées ou non dans le 

projet. Par exemple, pour établir un PGSS 

(Plan Général de Sécurité et de Santé), soit 

l’ensemble des mesures propres à prévenir 

les risques liés aux activités simultanées 

ou successives des différents intervenants: 

inventaire et listing des impétrants 

et prestataires, services d’intervention et 

organisation des secours, autorisations, 

identification des risques liés au projet, 

mesures spécifiques de sécurité, modalités 

de coopération entre les intervenants, accès 

et circulation, entretien, installations 

et raccordements sur le chantier, stockage 

des matériaux et produits, élimination 

des déchets, etc. De même pour le plan 

particulier de sécurité et santé (PPSS) 

qui, intégré au plan général, reprend pour 

chacun des intervenants l’évaluation des 

risques auxquels seront exposés les travailleurs 

et les mesures de protection et 

de prévention à mettre en œuvre. Nos CSS 

interviennent également pour établir les 

clauses techniques dans les bordereaux 

de soumission, les propositions d’installation 

de chantier et un dossier adapté 

à l’ouvrage (DAO), rédiger l’avis préalable 

à transmettre à l’ITM, prévoir des 

plans d’évacuation ou de circulation qui 

s’adaptent à l’évolution du projet ou des 

phases de chantier par exemple, exercer 

des missions complémentaires, comme 

gérer un éclairage de chantier ou prévoir 

des installations provisoires permettant le 

maintien d’activités pendant la durée des 

travaux », explique Vanessa Michel. 

LE CHIFFRE 

9 

CSS agréés au sein du bureau 


Un management certifié 

Et si les Coordinateurs Sécurité Santé sont 

agréés (en catégorie C, la plus haute requise, 

combinant les critères de diploma-

48 

(in)formations régulières (sécurité incendie, 

équipements de protection individuels, 

etc.), un « passeport sécurité » 

obligatoire, des formations spécifiques, 

une sensibilisation des chefs de projet à 

leurs responsabilités individuelles et collectives, 

une veille de la part du travailleur 

désigné et des équipes QSE, une vigilance 

du Facility Management, etc. 

Un engagement fort 

tion et d’expérience acquise), le management 

de la santé et de la sécurité au travail 

est dûment certifié. 

« L’ISO 45001:2018 spécifie les exigences 

pour un système de management de la 

sécurité et de la santé au travail (SST), et 

fournit des lignes directrices pour son utilisation, 

afin de permettre aux organismes 

de procurer des lieux de travail sûrs et 

sains, par la prévention des traumatismes 

et pathologies liés au travail et par l’amélioration 

proactive de leur performance 

en SST. Cette certification est applicable 

à toute organisation qui souhaite établir, 

mettre en œuvre et tenir à jour un système 

de management spécifique afin d’améliorer 

la santé et la sécurité au travail, de 

supprimer les dangers et de minimiser 

les risques », rappelle Vanessa Michel. 

En outre, l’ISO 45001 permet d’intégrer, 

au travers du système de management, 

d’autres aspects de santé et de sécurité, 

tels que le bien-être et la qualité de vie au 

travail. 

Schroeder & Associés est aussi certifié 

ISO9001 (qualité) reposant sur un système 

de management documenté, ESR 

(Entreprise Socialement Responsable), 

SDK (SuperDrecksKëscht® fir Betriber) 

et est aussi le premier bureau d’études 

au Luxembourg à obtenir la certification 

BIM ISO 19650. L’entreprise est en outre 

signataire des Chartes de la Diversité, de 

la Médiation, de l’Association des Coordinateurs 

Santé et Sécurité Luxembourg, de 

« Initiativ Stroum beweegt » et de la charte 

nationale VISION ZERO. 

L’approche QSE (qualité, sécurité et santé, 

environnement) passe notamment 

par une sensibilisation de chaque collaborateur 

dès son premier jour, des 

« Bien plus que de simples certificats, 

les normes et chartes que notre bureau 

d’études adopte sont la preuve d’un engagement 

fort dans l’avenir », prolonge 

Thierry Flies, administrateur-délégué de 

Schroeder & Associés. «Il est évident que 

l’employeur doit assurer la sécurité et la 

santé de l’ensemble de ses salariés. C’est 

une obligation de résultat. Et, au sein du 

bureau, c’est une valeur cardinale. Comme 

souligné dans notre plan Stratégie 2030 et 

dans notre approche quotidienne validée 

par la labellisation ESR, en plus de vouloir 

élargir et amplifier son engagement écologique 

dans les années à venir, l’entreprise 

souhaite tenir compte de l’actualité 

sociale et des changements de paradigmes 

qui touchent le monde du travail. Nous 

sommes à l’écoute de notre personnel et 

faisons en sorte de garantir son bien-être 

et son épanouissement professionnel. 

C’est la clé pour maintenir la qualité de 

nos prestations et la satisfaction de nos 

clients. Les valeurs internes, nous voulons 

aussi les porter en externe, soucieux de 

construire des espaces accessibles à tous, 

où le bien-être des utilisateurs et la prise 

en compte de l’environnement sont primordiaux 

». 

Découvrir la stratégie 2030 de Schroeder 

& Associés en vidéo : 


13, rue de l’Innovation 

L-1896 Kockelscheuer 

www.schroeder.lu

Le logement Triple A 

49 

Accessible - Abordable - Accompagné 

Le promoteur social 

www.abitatio.lu 

Le bailleur social 

www.ais.lu 

L’inclusion sociale 

www.accompagnement.lu 

Une fondation, 3 départements 

Contactez-nous au 26 48 39 52 ou par email : info@fondation-logement.lu 

www.fondation-logement.lu 

202b, rue de Hamm L-1713 Luxembourg

50 


LES AVANTAGES 

DE LA GESTION 

LOCATIVE SOCIALE 

Gilles Hempel

51 

La Fondation pour l’Accès au 

Logement (FAL) est le gestionnaire 

de l’Agence Immobilière 

Sociale (AIS) qui œuvre à l’inclusion 

sociale par le logement. 

Gilles Hempel, directeur de la 

FAL, revient sur ses activités. Il 

présente également les avantages, 

pour les propriétaires, de 

passer par la gestion locative 

sociale de la Fondation. 

Quelles sont les activités de la FAL ? 

La Fondation pour l’Accès au Logement 

rassemble trois départements : l’Agence 

Immobilière Sociale (AIS), le promoteur 

social Abitatio et le département d’accompagnement 

social. Créée en 2009, l’AIS a 

pour objectif de louer des logements inoccupés. 

Au Luxembourg, nous comptons 

entre 10.000 et 20.000 infrastructures 

vides. Cela concerne par exemple les habitations 

des personnes âgées en maison 

de retraite ou des héritiers qui ont reçu 

en succession un bien dont ils n’ont pas 

l’utilité. Notre objectif est simple : mettre 

ces biens à disposition des habitants aux 

revenus modestes sous forme de location. 

Le propriétaire n’a rien à craindre car 

nous lui apportons certaines garanties, 

notamment en matière de loyer ou encore 

d’entretien. Tout est géré par notre 

agence sans aucune contrainte. En bref, 

nous luttons contre l’exclusion sociale par 

le logement. 

Quels sont les avantages, pour les propriétaires, 

de collaborer avec la FAL ? 

Nous nous positionnons comme un partenaire 

fiable vis-à-vis de l’État, des communes, 

des bénéficiaires et des services 

sociaux qui gravitent autour de nous, mais 

également des propriétaires. En collaborant 

avec nous, ceux-ci perçoivent leur 

loyer quoi qu’il arrive car le bail est directement 

contracté par le locataire avec la FAL. 

Les propriétaires peuvent aussi récupérer 

leur logement en cas de besoin dans 

un délai de trois à six mois puisque nous 

avons la possibilité de reloger nos bénéficiaires 

en interne. D’une part, le détenteur 

du bien immobilier n’a pas besoin 

d’entreprendre de longues procédures et 

d’attendre trop longtemps la remise de 

son habitation et, d’autre part, d’un point 

de vue moral, il sait que nos locataires ne 

seront pas mis à la rue. 

De plus, nous nous occupons de l’entretien 

technique du logement. Le propriétaire 

n’a donc pas à se soucier des tracas 

du quotidien qu’il peut rencontrer dans 

le cadre d’une location traditionnelle sur 

le premier marché immobilier comme les 

travaux d’entretien, ce qui lui assure un 

certain confort. Par ailleurs, nous encadrons 

les occupants et nous intervenons 

en cas de besoin à ce niveau, même si nous 

rencontrons rarement ce cas de figure. 

Nous nous positionnons 

comme un partenaire fiable 

vis-à-vis des propriétaires 

Enfin, dans l’accord tripartite du 3 mars 

2023, entre le gouvernement, l’Union des 

entreprises luxembourgeoises et les organisations 

syndicales, le taux d’exonération 

fiscale est passé de 50 à 75%. Cette mesure 

concerne les revenus locatifs perçus à partir 

du 1 er janvier 2023. Les propriétaires et 

nous-mêmes sommes ainsi dans une relation 

gagnant-gagnant ! 

Et pour les communes et les bénéficiaires 

de vos services ? 

Nous collaborons avec une cinquantaine 

de communes en matière de gestion locative 

sociale et nous comptons également 

coopérer au niveau de la construction de 

logements. Nous offrons une prestation 

complète à celles qui souhaitent s’engager 

dans cette voie : de la planification à 

la gestion des logements, en passant par 

le financement et la construction. Deux 

choix s’offrent aux communes: un bail 

emphytéotique de 50 à 99 ans ou la vente 

de terrains. Cela dépend de leur vision politique, 

mais, dans tous les cas, elles sont 

assurées que les habitations resteront 

toujours sociales. 

Avec le Pacte Logement 2.0, les communes 

sont incitées à créer des habitations à prix 

abordable. La plupart d’entre elles n’ont 

pas les moyens humains ou financiers de 

réaliser des projets de construction et Abitatio 

a pour objectif de les accompagner 

dans cette démarche. Nous favorisons les 

projets de six à douze biens. 

Depuis 2009, nous avons permis à 1.185 

ménages d’obtenir un toit. Plus de la moitié 

d’entre eux nous a déjà quitté pour accéder 

au premier marché immobilier et, 

parmi eux, 10% sont même devenus propriétaires 

de leur bien! 

Le projet d’inclusion sociale par le logement 

est véritablement le cœur de 

notre métier. La demande d’accompagnement 

est introduite par un service 

social externe. Nos demandeurs sont 

donc déjà suivis et se trouvent dans une 

détresse liée au logement mais pas seulement 

puisque la plupart du temps ils 

rencontrent des problèmes divers. Ces 

derniers (endettement, addiction, santé, 

etc.) ont une influence sur le logement, 

le bien-être ou la vie en général de la 

personne suivie. Chaque cas est différent 

et nécessite un accompagnement social 

sur mesure. Les services sociaux peuvent 

ainsi se décharger de la problématique 

liée au logement pour se concentrer sur 

le travail social plus classique. Même s’il 

ne dispose pas d’un accompagnement externe, 

un bénéficiaire sera toujours suivi 

par notre département en dernier recours. 

Nous ne laissons personne à la rue. 

Fondation pour l’Accès au Logement 

202B, rue de Hamm 


www.fondation-logement.lu

52 


DAEDALUS 

ENGINEERING : 

LE MEILLEUR 

DES DEUX MONDES 

Si l’activité économique du Luxembourg semble se concentrer au 

sud du pays, le nord du Grand-Duché présente lui aussi un fort dynamisme. 

Afin de mieux y servir ses clients, de renforcer son ancrage 

local et d’améliorer l’empreinte environnementale de l’entreprise, 

Daedalus Engineering a fait le choix d’ouvrir un bureau à Heinerscheid. 

Entretien avec Marc Prommenschenkel et Patrick Hausen, 

ingénieurs-conseils et associés-gérants de la société 

Pouvez-vous nous présenter Daedalus 

Engineering, votre activité, vos clients 

et quelques projets phares ? 

MP : Daedalus Engineering est présent sur 

le marché luxembourgeois depuis 23 ans. 

Nous sommes un bureau d’ingénieursconseils 

actif dans le domaine du génie civil 

pour des clients publics et privés. Nos projets 

concernent la structure de bâtiments, 

leur transformation, leur assainissement, 

ainsi que les infrastructures comprenant 

les voiries, réseaux divers, aménagements 

extérieurs et les projets liés au traitement 

de l’eau potable. Nous disposons également 

d’une équipe qui s’est spécialisée 

dans le domaine des projets en relation 

avec la distribution d’énergie. 

PH : Daedalus Engineering compte actuellement 

près de 30 collaborateurs qui ont 

des formations d’ingénieur, de technicien 

et de responsable administratif. 

MP : À titre d’exemple, Daedalus Engineering 

est très fier d’avoir pris en charge 

deux projets pilotes pour le compte de 

l’État luxembourgeois: le Lycée technique 

des professions de santé à Ettelbruck 

d’une part, et le bâtiment de l’Administration 

de la nature et des forêts à Diekirch 

d’autre part. Deux projets qui ont été loués 

et récompensés avec plusieurs prix nationaux 

et internationaux pour la durabilité 

de leur conception et de leur construction. 

PH : Dans le domaine des infrastructures, 

nous venons de terminer un important 

projet de réseau d’eau potable intercommunal 

permettant d’améliorer considérablement 

la qualité et la sécurité de distribution 

des réseaux des communes de 

Fischbach, Nommern et Larochette. Notre 

projet phare est la tour d’eau avec réservoir 

central à Altrier qui nous a été confié 

par l’administration communale de Bech 

et que nous avons terminé en 2019. 

La durabilité fait d’ailleurs partie de 

vos valeurs clés… 

MP : Absolument, nous sommes engagés 

dans la voie d’un développement durable 

et de la circularité et souhaitons nous inscrire 

dans la philosophie du Pacte Climat. 

La RSE est au centre de nos préoccupations 

et nous cherchons toujours à améliorer 

nos services et solutions dans cette 

perspective. 

PH : Nous avons à cet égard récemment 

lancé un service nommé « Énergies » spécialisé 

dans la conception de postes de 

transformation haute tension. Au vu des 

défis résultant de la situation géopolitique 

actuelle, il nous semble évident que 

chaque acteur doit mettre en évidence 

ses compétences spécifiques pour permettre 

la transition énergétique qui s’impose. 

La création de ce service répond aux 

nouveaux besoins qui émergent chez nos 

clients tout en s’inscrivant parfaitement 

dans notre vision de développement durable. 

MP : En outre, Daedalus Engineering s’est 

vu confier le projet de la déconstruction sélective 

d’une aile du Lycée Michel Lucius à 

Limpertsberg. Dans le cadre de ce projet pilote 

mené par l’État, nous avons pu acquérir 

des connaissances approfondies en matière 

de déconstruction sélective et de réutilisation 

des matériaux de déconstruction provenant 

de plusieurs sites et du site même. 

Nous avons réutilisé des éléments porteurs 

avec du béton sur base d’agrégats recyclés 

provenant des éléments en béton armé déconstruits 

sur ce site pour construire le bâtiment. 

Ce projet est aujourd’hui une référence 

en la matière. À notre préoccupation 

environnementale s’ajoute la notion d’innovation, 

autre valeur clé de l’entreprise. 

Nous pensons toujours « out of the box » 

afin de proposer de nouvelles solutions qui 

permettent d’affronter les défis de demain 

de manière plus efficace en sortant des sentiers 

battus. 

Nous pensons toujours 

« out of the box » afin 

de proposer de nouvelles 

solutions qui permettent 

d’affronter les défis de demain 

de manière plus efficace 

Daedalus Engineering a également 

obtenu les certifications ISO 9001 et ISO 

45001 en décembre 2022. Pouvez-vous 

nous en dire plus ? 

PH : La certification ISO 45001 concerne 

la sécurité au travail, tandis que la certification 

ISO 9001 porte sur la qualité 

du management. Étant donné que la 

coordination en matière de sécurité et 

de santé fait partie de la palette de nos 

prestations, obtenir ces certifications 

nous semblait indispensable et logique, 

car elles valident de manière objective

53 

Marc Prommenschenkel et Patrick Hausen à Heffingen 

tous les processus que nous avons mis en 

place sur ces sujets. 

MP : C’est une garantie forte, aussi bien 

pour nos clients actuels que pour les futurs 

clients qui ne nous connaissent pas 

encore. La documentation inhérente à la 

certification établit la société comme un 

acteur local, dont les processus liés au 

management et à la sécurité au travail 

ont été reconnus et approuvés suivant 

des standards internationaux. C’est un 

vrai gage de qualité, une plus-value pour 

notre organisation. Enfin, ces certifications 

sont également très importantes 

pour nous car nous estimons que leur 

détention sera un critère dans certains 

appels d’offres à l’avenir. 

PH : Daedalus Engineering existe depuis 

plus de 20 ans et nous avons à cœur 

de toujours nous remettre en question, 

de sans cesse faire évoluer notre structure, 

de l’améliorer. Ces certifications 

nous ont permis de faire cela, de valoriser 

l’existant et de constater que nous 

allions dans la bonne direction pour les 

années à venir. 

Nous sommes aujourd’hui à Heinerscheid. 

Pourquoi avoir ouvert ces nouveaux 

locaux ? 

MP : Alors que notre siège social se situe 

toujours à Heffingen, nous avons pris 

le parti d’ouvrir de nouveaux bureaux à 

Heinerscheid, dans le nord du pays. Une 

nouvelle adresse qui change la donne à 

tous les niveaux : pour nos clients, pour 

nos salariés, comme pour le fonctionnement 

de l’entreprise plus globalement. 

Nous sommes tout d’abord plus proches 

de certains de nos clients, notamment 

de toutes les communes situées dans les 

environs, et donc encore plus réactifs et 

disponibles. Nous travaillons par exemple 

actuellement sur un chantier à Clervaux. 

En cas de problème ou s’il faut intervenir 

rapidement, nous pouvons nous y rendre 

en quelques minutes. Cette proximité simplifie 

considérablement la conduite des 

travaux. 

PH : Pour nos collaborateurs venant de 

Belgique et de certaines régions d’Allemagne, 

cette nouvelle localisation représente 

un gain de temps considérable 

au quotidien. Je pense en particulier à 

un de nos collaborateurs de longue date 

qui gagne à présent une heure et demie 

de temps de trajet. C’est donc bien plus 

confortable et un grand pas en avant

54 

Notre dimension presque 

familiale nous permet d’être 

flexibles, réactifs, tout 

en offrant les meilleures 

prestations techniques pour 

des projets d’envergure 

Le recrutement fait-il partie des problématiques 

auxquelles vous faites face ? 

vers un équilibre de la vie personnelle et 

professionnelle de nos salariés. 

MP : Enfin, pour une entreprise très engagée 

sur la voie d’un développement responsable, 

durable, ces nouveaux locaux 

permettent de diminuer notre empreinte 

carbone de façon très significative. 

PH : C’est aussi ce qui nous distingue de nos 

concurrents sur le marché. Alors que la majorité 

de nos confrères ont décidé de centraliser 

leurs effectifs, nous avons au contraire 

décentralisé nos services pour bénéficier de 

tous les avantages que nous venons de citer. 

En quoi cet ancrage local est-il si important 

pour votre activité ? 

PH : Nous sommes une entreprise 

luxembourgeoise qui n’a pas de velléités 

internationales ou une politique de 

croissance démesurée. Cette perspective 

nous permet de rester très proches de 

nos projets, d'être totalement impliqués 

dans tout ce que Daedalus Engineering 

met en œuvre pour ses clients et de 

fournir le meilleur service possible. 

MP : En tant que dirigeants, Patrick et moimême 

sommes joignables à tout moment 

Marc Prommenschenkel et Patrick Hausen à Heinerscheid 

pour échanger et participer concrètement 

à l’avancée des projets. Nous connaissons 

tous nos clients et nous souhaitons garder 

ce rapport de proximité, cette échelle 

humaine. Cette dimension presque familiale 

nous permet également d’être plus 

flexibles, plus réactifs tout en offrant les 

meilleures prestations techniques, les services 

d’un bureau de presque 30 salariés 

pour des projets d’envergure. C’est un peu 

le meilleur des deux mondes en somme ! 

Vous travaillez également sur un 

nouveau site internet. Qu’en est-il 

aujourd’hui ? 

PH : En effet, nous développons un nouveau 

site internet qui sera mis en ligne très 

prochainement. Nous serons également 

plus présents sur les réseaux sociaux, afin 

de renforcer notre visibilité sur le marché. 

Cela nous permettra par ailleurs de mettre 

en lumière les compétences de nos salariés, 

mais aussi de faciliter le recrutement. 

MP : Ce sera un site aux lignes graphiques 

plus modernes, qui proposera une expérience 

utilisateur optimale et intuitive 

pour nos visiteurs, avec des films et des 

visuels actualisés qui présentent notre 

structure, nos services, nos projets, etc. 

MP : Notre secteur d’activité connaît des 

tensions. Nous observons ses évolutions 

et menons les actions nécessaires pour 

attirer les talents qui souhaitent nous 

rejoindre. Notre bureau à taille humaine 

nous permet d’avoir des équipes soudées 

et proches. Nous sommes attentifs au 

bien-être au travail et à la formation de 

nos collaborateurs afin de garantir la stabilité 

et l’expertise de nos équipes. 

Et demain, quelles perspectives pour 

Daedalus Engineering ? Des projets en 

cours ? 

MP : Nous sommes heureux que de nombreux 

maîtres d’ouvrage publics nous 

aient fait confiance récemment. C’est la 

confirmation que Daedalus Engineering 

est reconnu comme un acteur important 

du marché luxembourgeois pour la qualité 

de ses prestations et répond de manière 

pertinente aux demandes de ses clients 

tout en présentant les atouts d’un bureau 

d’études réactif et à taille humaine. 

Daedalus Engineering S.à r.l. 

3, um Haff 

L-7650 Heffingen 

1, Hauptstrooss 

L-9753 Heinerscheid 

www.daedalus.lu

55 

La prochaine 

génération 

des pompes 

à chaleur : 

la nouvelle 

Vitocal 250-A 

La nouvelle Vitocal 250-A atteint une 

température de départ jusqu'à 70 °C 

à une température extérieure de -10°C. 

Elle est donc idéale pour la modernisation, 

car les radiateurs existants peuvent être 

utilisés. La pompe à chaleur se présente 

dans un design attrayant et de qualité. 

Grâce à son efficacité élevée, les coûts 

d'exploitation sont réduits. La nouvelle 

Vitocal 250-A utilise le fluide frigorigène 

R290 (Propane) respectueux de 

l'environnement. 

Découvrez l'avenir des pompes à chaleur 

avec la nouvelle Vitocal 250-A sur 

www.viessmann.lu 


35 Rue JF Kennedy - L-7327 Steinsel 

Tel 26336201 - info@viessmann.lu

56 


UNE NOUVELLE ÉTAPE 

POUR LE GROUPE 

VIESSMANN 

L’entreprise familiale Viessmann associe son secteur d’activité 

« Climate Solutions » à Carrier Global Corporation, créant ainsi un 

nouveau leader mondial des solutions intelligentes en matière de 

climat et d’énergie. Gunter Krings, directeur d’agence au Luxembourg, 

présente le nouveau partenariat transatlantique qui jette 

les bases d’une croissance future et revient sur l’importance de la 

collaboration internationale dans la lutte contre le changement 

climatique. 

Une union pour préserver l’environnement 

Le 25 avril dernier, le groupe Viessmann 

a annoncé son intention de regrouper son 

secteur d’activité « Viessmann Climate Solutions 

» avec Carrier Global Corporation, 

l’un des principaux fournisseurs mondiaux 

de solutions intelligentes en matière 

de climat et d’énergie, dont le siège 

se trouve aux États-Unis. 

Ce nouveau partenariat transatlantique 

s’inscrit dans la lutte contre le changement 

climatique. Les deux entreprises 

s’engagent ainsi à assumer davantage 

de responsabilités pour une transition 

énergétique durable dans le secteur du 

bâtiment, en se concentrant sur leur objectif 

qui est de façonner activement des 

solutions écologiques pour les généra-

57 

tions futures. « Avec notre dynamique 

de croissance, notre direction a notamment 

insisté sur le fait que cette union 

donne aujourd’hui naissance à un leader 

de l’innovation à croissance rapide dans 

un environnement de marché hautement 

compétitif et maximise l’impact de notre 

entreprise pour les générations à venir », 

indique Gunter Krings. 

Un regroupement d’activités aux multiples 

avantages 

Viessmann est désormais l’un des principaux 

actionnaires de Carrier et Max Viessmann, 

PDG du groupe, siège désormais au sein 

du conseil d’administration de l’entreprise 

américaine. Ce choix garantit une forte implication 

de la famille fondatrice, avec un 

objectif clair de croissance à long terme. 

Gunter Krings 

Grâce à ce partenariat, la société allemande 

entend poursuivre sa croissance par l’agrandissement 

de son échelle et de sa portée. 

« La division HVAC du groupe Carrier occupe 

une position de leader sur les segments résidentiel 

et commercial en Amérique du Nord 

ainsi que sur le marché commercial en Europe. 

Quant à notre groupe, il est leader sur 

le segment résidentiel haut de gamme en 

Europe par son activité Climate Solutions. 

Par conséquent, la combinaison des deux 

sociétés nous place dans une position sans 

précédent sur les segments résidentiel et 

commercial », détaille le directeur d’agence 

au Luxembourg. En outre, Carrier a une 

forte empreinte en Asie via sa marque locale 

Toshiba Carrier Corporation. 

Malgré ce partenariat, 

nos façons de travailler 

et nos services à notre 

clientèle luxembourgeoise 

restent inchangés 

Par ailleurs, après la clôture de la transaction, 

qui devrait intervenir d’ici la fin 

de l’année, Viessmann Climate Solutions 

deviendra l’un des principaux moteurs de 

la stratégie de croissance de Carrier dans 

le secteur du chauffage, de la ventilation 

et de la climatisation (CVC) résidentiel et 

commercial léger en Europe, et conservera 

son siège social en Allemagne. 

Les clients et les partenaires d’installation 

des deux entreprises disposeront également 

d’une gamme de produits plus large, 

ainsi que de services après-vente, de solutions 

numériques et de solutions à valeur 

ajoutée. Ils bénéficieront également de capacités 

de production accrues et de délais 

de livraison réduits pour les solutions en 

matière d’énergies renouvelables, notamment 

une gamme plus large de pompes à 

chaleur, de batteries de stockage, de systèmes 

photovoltaïques et de solutions de 

ventilation. « Malgré ce partenariat, nos 

façons de travailler et nos services à notre 

clientèle luxembourgeoise restent inchangés 

», précise Gunter Krings. 

Enfin, les deux parties ont convenu de 

certaines assurances à long terme : pas de 

résiliation pour des raisons opérationnelles 

(trois ans), des garanties de site pour tous 

les principaux lieux de production et de 

R&D (cinq ans) ainsi que pour le siège social 

à Allendorf (dix ans). 

Conserver le statut d’entreprise familiale 

indépendante 

Le groupe Viessmann reste une entreprise 

familiale indépendante. À l’avenir, 

celle-ci construira un écosystème qui se 

concentrera sur l’évitement, la réduction 

et la capture du CO 2 

, au-delà du secteur 

du chauffage, de la ventilation et de la climatisation. 

La famille Viessmann réinvestira 

le produit principal de la fusion avec 

Carrier dans le groupe Viessmann, mais 

consacrera également un montant important 

à ses activités philanthropiques. 

Aujourd’hui, le groupe Viessmann – à l’exclusion 

de son secteur d’activité Climate 

Solutions – génère un chiffre d’affaires 

total d’un milliard d’euros avec environ 

4.000 employés. « L’objectif de notre direction 

et l’ambition du groupe Viessmann 

sont clairement d’atteindre d’ici la fin de 

la décennie une taille supérieure à celle du 

secteur Climate Solutions aujourd’hui », 

explique Gunter Krings. À l’occasion de la 

conclusion réussie du nouveau partenariat, 

une somme de 106 millions d’euros 

pour 106 années de succès sera distribuée 

sous forme de prime unique à tous les employés 

de cette branche. 

Martin Viessmann, président du conseil 

d’administration du groupe, a notamment 

indiqué que ce partenariat n’est autre 

qu’une nouvelle étape dans l’histoire de son 

entreprise familiale. Celle-ci bascule en effet 

des solutions de chauffage vers un écosystème 

de cocréateurs forts qui prennent 

leurs responsabilités pour les générations 

futures pour une énergie propre et durable. 

« Cette fusion offre les conditions idéales 

pour atteindre notre objectif en combinant 

le meilleur des deux mondes : un groupe 

Viessmann largement positionné et un partenariat 

mondial avec Carrier pour le secteur 

des solutions climatiques », conclut le 

directeur d’agence au Luxembourg. 


35, rue J-F Kennedy 

L-7327 Steinsel 

www.viessmann.lu

58 


MARIER L’ANCIEN 

ET LE MODERNE 

Frédéric Reumont

59 

Depuis 2006, CBL, filiale de l’entreprise 

de construction belge 

CIT Blaton, réalise des projets 

d’envergure aux quatre coins 

du Grand-Duché. Pour la Ville 

de Diekirch et l’Institut national 

pour le patrimoine architectural 

(anciennement Service des 

sites et monuments nationaux), 

elle supervise et effectue en ce 

moment le chantier de la future 

maison relais. Celui-ci est 

particulièrement représentatif 

du panel de compétences de 

l’entreprise car il regroupe les 

exigences d’un bâtiment public, 

éducatif et du patrimoine. 

Frédéric Reumont, Project Manager, 

revient sur les éléments 

marquants de ce projet. 

Pouvez-vous nous présenter la future 

maison relais de Diekirch en quelques 

mots ? 

Au lancement du projet en 2020, la commune 

prévoyait d’entreprendre des travaux 

lourds : l’intérieur de la structure 

existante – d’une surface de 2.000 m² 

– devait être complètement abattu pour 

être reconstruit à neuf. Toutefois, l’Institut 

national pour le patrimoine architectural 

(INPA) n’a pas donné son aval, 

le bâtiment étant classé au patrimoine 

national. Il s’agit en effet d’une ancienne 

résidence pour les sœurs datant des années 

1870 qui a ensuite été utilisée par 

ces dernières comme pensionnat pour 

jeunes filles pendant 50 à 60 ans. Nous 

avons donc formulé une nouvelle offre en 

2021 en tenant compte des exigences de 

l’INPA qui imposait la conservation de la 

quasi-totalité de l’intérieur du bâtiment, 

dont les carrelages, les plafonds ou encore 

les portes. 

Quelles sont les spécificités de ce 

chantier ? 

À l’extérieur, nous avons tout d’abord 

procédé au sablage complet des façades 

avec une réparation ponctuelle des 

pierres d’époque qui ne pouvaient évidemment 

pas être remplacées. Les entrées 

du bâtiment ont été repensées afin 

d’en permettre l’accès aux personnes 

à mobilité réduite et de répondre aux 

normes en vigueur. Nous avons entre 

autres installé une passerelle de 14 m 

pour rejoindre la chapelle par l’extérieur. 

Cet élément du patrimoine constitue 

un bon exemple du concept architectural 

appliqué au projet. L’objectif était 

de marier l’ancien avec le moderne. L’accès 

extérieur de la chapelle est donc fait 

de métaux noirs contrastant avec l’édifice 

du 19 e siècle et ajoutant, ainsi, une 

touche contemporaine. Les vitraux, eux, 

ont été conservés et restaurés. 

Grâce à ce projet 

particulièrement exigeant, 

nos méthodes et 

nos compétences se sont 

diversifiées et étoffées 

La toiture a quant à elle été entièrement 

démontée et refaite en ardoise. La charpente 

a dû être conservée, mais nous 

l’avons dotée d’un isolant en fibre de bois. 

En ce qui concerne les châssis, nous avons 

installé des fenêtres en bois sur demande 

de l’INPA. 

À l’intérieur, nous avons expérimenté pour 

la première fois le principe des planchers 

sur poutres en bois. Ces éléments devant 

être conservés, nous avons dû adopter de 

nouvelles techniques qui nous ont donné 

un peu de fil à retordre, notamment en ce 

qui concerne les niveaux, mais, grâce à ce 

projet particulièrement exigeant, nos méthodes 

et nos compétences se sont diversifiées 

et étoffées. 

La ventilation a représenté un autre défi 

de taille. Nous étions contraints de nous 

conformer à des murs existants, il était 

donc compliqué d’y amener des groupes 

de ventilation. Cependant, nous avons 

réussi en nous adaptant à ce que nous 

avions à notre disposition. La mise en 

conformité du réseau éléctrique et des 

coupe-feux indispensables dans un bâtiment 

public relevait en outre de notre 

responsabilité. Cette procédure nous est 

familière, car nous nous occupons régulièrement 

d’infrastructures de ce type. Par 

exemple, le dernier projet sur lequel nous 

avons travaillé était celui du Parlement 

européen à Luxembourg.

60 

Au sous-sol, nous installons pour le 

moment une cuisine industrielle qui 

permettra de préparer les repas des 355 

enfants qui profiteront des services de 

la future maison relais. S’ajouteront à 

cela quatre salles de restaurant au rezde-chaussée. 

Malheureusement, 

notre entreprise, comme toute 

société de construction, 

n’a pas été épargnée par 

la hausse des coûts et 

les pénuries de matériaux 

Une autre exigence de l’Institut était de 

sauvegarder l’escalier en chêne absolument 

remarquable dans le cœur du bâtiment. 

Nous l’avons donc remis à neuf 

en le décapant, le traitant et l’enduisant 

d’une lasure, un produit de protection 

opaque pour matériaux poreux. 

Comment avez-vous fait face aux différentes 

crises que le secteur de la 

construction a rencontrées ? 

Malheureusement, notre entreprise, 

comme toute société de construction, n’a 

pas été épargnée par la hausse des coûts 

et les pénuries de matériaux. Pour ces 

dernières, nous avons dû faire preuve de 

la plus grande flexibilité. Par exemple, le 

délai pour recevoir les câbles électriques 

a été fortement retardé. En attendant ces 

éléments, nous avons continué à tracer 

les saignées, repoussé la venue de l’électricien 

et avancé celle du chauffagiste à la 

place. Quand le matériel est arrivé, il n’y 

avait plus qu’à tirer les câbles et, en deux 

semaines, ce volet du chantier était clôturé. 

Aujourd’hui, les problèmes de délai 

ne sont clairement pas réglés dans tous 

les domaines, notamment pour des matériaux 

comme le cuivre ou l’aluminium, 

mais d’autres ont retrouvé leur production 

d’avant la crise. La situation s’est donc 

améliorée mais n’est pas revenue à la normale 

pour autant. 

La fin du chantier approche désormais à 

grands pas, la livraison du bâtiment étant 

prévue à la fin du mois de mai, et je suis 

satisfait de la capacité de résilience dont 

nous avons fait preuve. La situation n’était 

pas facile, mais les résultats sont là ! 

2.000 m 2 

CBL S.A. 

Rue Hahneboesch 

L-4578 Niederkorn 

www.cbl-sa.lu 

LE CHIFFRE 

de surface

The art 

61 

of Building 

Urbaterre

62 


ADB LUX SERVICES : 

QUALITÉ ET RÉACTIVITÉ 

Face aux changements économiques, environnementaux et pour 

satisfaire les demandes de leurs clients comme de leurs salariés, les 

entreprises s’adaptent et adoptent de nouveaux modèles de développement. 

Willy Braun, gérant de la société ADB Lux Services, nous 

en parle au travers de la digitalisation de sa société et d’une récente 

fusion de ses départements. 

Pouvez-vous nous présenter la société 

ADB Lux Services, son activité, ses 

clients ? 

L’entreprise est née en 2007 et compte aujourd’hui 

près de 35 salariés. Au départ, 

notre activité s’articulait autour d’une 

thématique : l’électricité industrielle. Nos 

clients étaient des industriels comme Arcelor 

Mittal ou Goodyear par exemple. 

Dès 2008, nous avons diversifié nos activités 

afin de proposer un service clé en main 

complet, s’adressant à la fois aux entreprises 

et aux particuliers. Nous avons par 

exemple ouvert un département « Énergies 

» qui va de la réalisation d’études 

énergétiques avec nos partenaires, jusqu’à 

l’installation du matériel adéquat selon 

les besoins en jeu: isolation, installation 

de matériels photovoltaïques,… Enfin, un 

département nommé « Fermetures industrielles 

» a ensuite vu le jour. Ce dernier 

s’est par la suite développé, en particulier 

grâce à l’expertise de deux nouveaux collaborateurs 

en maintenance et assistance 

industrielle, jusqu’à accoucher d’un département 

indépendant nommé « Industrie 

», qui propose un service de support 

à 360°. Ces deux départements ont aujourd’hui 

fusionné. 

Peut-on justement revenir sur la genèse 

de cette récente fusion ? 

C’est une fusion née d’un constat simple : 

les interactions entre ces départements 

étaient de plus en plus nombreuses. Les 

rassembler simplifiait donc considérablement 

notre fonctionnement interne d’un 

point de vue administratif, logistique et 

comptable. Nous sommes plus réactifs et 

flexibles face aux demandes de nos clients 

et de nos fournisseurs, pour qui il est plus 

commode de n’avoir qu’une seule entité 

de contact pour prendre en charge leurs 

demandes de renseignements ou lors 

d’une prestation. 

Je tiens à préciser que cette fusion ne fait aucun 

compromis sur la qualité de nos services. 

Nous avons veillé à ce que l’intégration 

des deux départements se fasse de la meilleure 

façon possible, afin de créer une 

nouvelle cohésion au sein des équipes. Les 

échanges sont nombreux, les idées émergent 

et circulent plus facilement aussi. 

La fusion stratégique de deux 

entités du groupe révèle notre 

intention de toujours améliorer 

nos services, d’être encore plus 

réactifs pour nos clients 

C’est une fusion stratégique finalement. 

Absolument, et elle révèle bien l’idée que 

nous nous faisons de notre entreprise, de 

notre mission et aussi de notre éthique. 

Qualité et flexibilité sont dans notre ADN. 

Nos services ne sont peut-être pas les moins 

chers, ils se situent sur la moyenne globale 

du marché, mais nous revendiquons leur 

excellence et leur adaptabilité. Nous nous 

remettons constamment en question afin 

de fournir la meilleure prestation possible 

à nos clients, c’est-à-dire celle qui comblera 

parfaitement leurs attentes. Cette stratégie 

de fusion entre deux entités de nos services 

révèle notre intention de toujours améliorer 

nos prestations en ce sens. 

Cela passe également par une utilisation 

croissante des outils numériques ? 

En effet, nous avons entamé notre digitalisation 

il y a quelques années déjà. La pandémie 

de Covid-19 et ses conséquences diverses 

nous ont montré que nous devions 

aller plus loin encore. La visioconférence, 

qui était rare par le passé, montre bien 

nos avancées sur le chemin du numérique 

puisqu’elle est aujourd’hui régulièrement 

utilisée par nos collaborateurs. Certains 

d’entre eux sont à Liège et les réunions digitalisées 

sont beaucoup plus simples pour 

eux. 

D’un point de vue administratif, logistique 

et comptable, nous avons également 

digitalisé nos outils et nos procédures. 

Nous disposons aujourd’hui d’une seule 

et même plateforme dématérialisée, en 

ligne, sur laquelle la gestion de nos projets 

a migré. Le personnel peut s’y connecter 

depuis son domicile ce qui simplifie le 

quotidien. 

D’autres projets sont à venir, mais nous 

sommes sur la bonne voie. 

Sur quoi travaillez-vous pour avancer 

encore dans cette direction ? 

Nous travaillons notamment à l’élaboration 

d’un nouveau site internet qui présentera 

de manière égale nos services 

dédiés à l’industrie et ceux pour les particuliers. 

Le site devrait être en ligne dans le 

courant du mois de juin. 

ADB Lux Services est également présent 

sur les réseaux sociaux comme Instagram, 

LinkedIn et Facebook bien sûr. Une société 

spécialisée en communication a pris en 

charge cette dimension qui est très importante 

pour nous. 

Quelles tendances voyez-vous émerger 

sur le marché aujourd’hui ? 

La crise énergétique et environnementale 

a entraîné de nouvelles demandes de la

63 

part de notre clientèle, celle constituée 

d’entreprises ou de particuliers. La création 

de notre département « Énergies » 

résultait d’ailleurs de cette problématique. 

La motivation de nos collaborateurs est intrinsèque 

à l’évolution de l’entreprise de nos collaborateurs 

est intrinsèque à l’évolution de l’entreprise 

Les besoins en matière d’isolation ou 

d’installation de matériel photovoltaïque 

et de pompes à chaleur ont fortement augmenté. 

Nous travaillons beaucoup avec 

des bureaux d’architectes à ce sujet, car 

l’enjeu est de répondre de manière globale 

à ces questions. Il ne s’agit pas de « colmater 

» à certains endroits, mais bien de 

penser l’ensemble de manière cohérente 

et pertinente. Cela vaut d’ailleurs pour les 

infrastructures des États qui ne sont aujourd’hui 

pas adaptées à l’utilisation massive 

de ces nouvelles sources d’énergies. Il 

faut se poser les bonnes questions pour ne 

pas créer de nouveaux problèmes. 

Et demain ? Quelles sont les perspectives 

pour l’entreprise ? 

La conjoncture actuelle n’est pas mauvaise, 

le marché luxembourgeois en particulier 

reste très dynamique. Notre flexibilité nous 

permettra encore de rebondir si des changements 

inattendus devaient survenir. 

Des projets sont en cours et nous allons 

développer encore les prestations liées 

aux énergies vertes, des équipements 

comme les pompes à chaleur par exemple. 

Nous avons pour ambition de devenir un 

des leaders en la matière. 

Willy Braun 

ADB Lux 

54, ZAE Op Zaemer 

L-4959 Bascharage 

www.adblux.lu

64 


TRANSFORMER 

LES RÉSIDUS EN 

MATIÈRE PREMIÈRE 

Fondée en 1902 par Félix Cloos et implantée depuis plus d’un 

siècle au Luxembourg, la société CLOOS S.A. est riche d’un long 

savoir-faire. Spécialisée dans la production de granulats, l’entreprise 

fournit aujourd’hui des matériaux indispensables au secteur 

de la construction tout en lui apportant une plus-value économique 

et écologique. Explications avec Tim Schlink, administrateur délégué. 

Celles-ci sont constituées d’un jeu de 

concasseurs et de cribles qui permettent 

respectivement de réduire la taille des 

blocs et de les trier en fonction de leur calibrage 

». Les granulats ainsi produits sont 

par la suite revendus, principalement aux 

secteurs des routes et de la construction. 

Depuis la fermeture des haut-fourneaux 

dans les années 1990 et leur remplacement 

par des fours électriques, les derniers gisements 

de laitier arrivent à épuisement. 

Toutefois, les fours électriques génèrent, 

à l’instar des anciens hauts-fourneaux, 

des sous-produits valorisables de la même 

manière que le laitier : ce sont les scories 

de fours électriques. 

En parallèle, l’entreprise CLOOS S.A. a 

développé une autre activité qui renforce 

son engagement dans le domaine de l’économie 

circulaire et de la réutilisation des 

matériaux. En effet, Tim Schlink et son 

équipe récupèrent le béton issu des déconstructions 

des bâtiments. Après un 

contrôle de qualité de la matière, celle-ci 

passe par le même procédé que les résidus 

métallurgiques et se transforme en granulats 

recyclés qui permettront de bâtir de 

nouveaux édifices. 

Ces activités répondent à deux enjeux 

principaux : l’un économique, l’autre environnemental. 

« En réalité, les deux sont 

intrinsèquement liés : lorsque les matériaux 

sont réutilisés, l’homme exploite ce 

qu’il possède déjà et il minimise son impact 

sur son écosystème », indique l’administrateur 

délégué. « Une tonne recyclée, 

c’est donc une tonne directement économisée 

sur les ressources naturelles ». 

Au sein de ses quatre sites implantés au 

Luxembourg et dans la Grand Région, la 

société CLOOS S.A. produit des granulats 

à destination du secteur des routes 

et de la construction. Historiquement, la 

société exploitait les crassiers de laitier 

de haut-fourneaux apparus avec le développement 

de l’activité sidérurgique. 

Le laitier, sous-produit de l’industrie 

sidérurgique, était généré au cours du 

processus de fabrication de l’acier. Ce 

dernier était séparé de la fonte et était 

déversé dans des lieux définis qui sont 

devenus des crassiers. Le laitier en fusion 

cristallisait au cours de son refroidissement 

à l’air libre pour donner un 

matériau induré grisâtre similaire à une 

roche. 

Si cette dernière peut s’apparenter à une 

pierre naturelle, son accumulation en 

crassier est donc d’origine purement anthropique 

et cela représente un enjeu de 

taille pour l’industrie sidérurgique, dont la 

valorisation de ces volumes est la finalité 

ultime. « Notre travail consiste à exploiter 

le crassier. Cela se fait couche par couche, 

à l’aide de plusieurs engins de chantier : 

un bulldozer désolidarise les masses et 

les pousse pour qu’ensuite un autre engin 

de chantier récupère le tout-venant et 

alimente des installations de traitement. 

S’adapter aux difficultés 

La pénurie des matériaux représente une 

problématique importante à l’heure actuelle. 

« Il est important de souligner 

qu’en tant que fournisseur, nous arrivons 

à maintenir une production suffisante 

pour approvisionner et livrer nos clients 

en temps et en heure. Toutefois, il faut 

préciser que les délais de livraison de 

toutes les pièces de rechange, et globalement 

tous les équipements de travail, se 

sont considérablement rallongés. Afin de 

pallier les pénuries et leurs impacts, nous 

mettons un point d’honneur à anticiper le 

plus possible. De la sorte, nous sommes en

65 




mesure de contrôler les aléas du marché. 

Par exemple, si avant nous commandions 

quatre pièces, maintenant nous en commanderons 

six, ce qui nous permet d’optimiser 

notre stock et de l’adapter à nos 

besoins », souligne Tim Schlink. 

Une tonne recyclée, 

c’est une tonne économisée 

sur les ressources naturelles 

Toutefois, le véritable défi que rencontre 

l’entreprise productrice de granulats 

prend sa source dans l’augmentation du 

prix des énergies puisque les machines 

ont besoin d’électricité et de carburants 

pour fonctionner. « Les fournisseurs développent 

petit à petit des solutions, telles 

que les carburants verts. De notre côté, 

nous avons récemment acquis des petits 

engins électriques, ce qui réduit notre 

consommation de carburant et diminue 

les émissions de CO 2 

. En outre, nos engins 

sont renouvelés en permanence afin 

de nous conformer aux dernières normes 

et d’augmenter l’efficience de nos équipements 

», expose l’administrateur délégué. 

L’utilisation de panneaux photovoltaïques 

n’est malheureusement pas envisageable 

à l’heure actuelle pour les installations 

de la société CLOOS S.A., car celles-ci 

demandent trop d’énergie et un approvisionnement 

constant. Toutefois, les sites 

d’exploitation, une fois arrivés au bout 

de leurs capacités, sont réaménagés. Ces 

changements sont envisagés en collaboration 

avec les administrations communales. 

Par exemple, à Mondercange, la commune 

réfléchit à transformer le site de stockage 

de déchets inertes en parc photovoltaïque. 

Des projets pilotes 

Le fournisseur de granulats en tout genre 

s’y connaît donc bien en seconde vie. D’ailleurs, 

il développe actuellement un nouveau 

produit : jusqu’à présent, les terres 

d’excavation étaient mises à la décharge, 

mais, au vu des quantités importantes qui 

y étaient jetées, l’idée est née de trouver 

un moyen de les recycler. 

Pour ce faire, la société centenaire se 

penche pour le moment sur une production 

de briques en terre crue. En s’associant 

à un partenaire suisse, Terrabloc, 

qui l’accompagne dans le développement 

technique, et un partenaire luxembourgeois, 

Neobuild qui assure une partie du 

développement ainsi que la coordination 

du projet, CLOOS S.A. a créé la société 

Géobloc, entièrement dédiée à celui-ci. 

Afin de mettre à l’épreuve ses briques, 

deux projets pilotes sont en cours de réalisation. 

Le premier prend place dans la 

commune de Bissen et les plans sont actuellement 

en réflexion. Le second est 

plus avancé puisque ses plans sont terminés 

et que la production des briques a 

commencé. Ce projet a été envisagé pour 

la nouvelle crèche de Roodt-sur-Syre, dans 

la commune de Betzdorf. Un édicule sera 

construit à partir des blocs de terre crue. 

La mise en service de cette crèche est 

prévue pour 2024 et elle permettra à Tim 

Schlink et ses équipes de montrer toute 

la qualité et le potentiel de ces matériaux 

durables, tournés vers l’avenir. 

CLOOS S.A. 

33, route de Belval 

L-4024 Esch-sur-Alzette 

www.cloos.lu

66 


PRODUCTION 

ET APPLICATION 

D’ENROBÉS : 

QUELQUES PROCÉDÉS 

PARTICULIERS 

L’entreprise Julien Cajot, du 

nom de son fondateur, est une 

société familiale née en 1967 et 

spécialisée dans la production 

et l’application de bétons asphaltiques 

– des revêtements 

bitumeux servant à recouvrir 

routes, trottoirs, parkings, 

pistes cyclables, cours d’école 

ou encore allées privées. Axel 

Burkel, directeur technique, 

revient sur l’un de ces produits, 

l’enrobé percolé, et sur 

un moyen de mise en œuvre 

unique au Luxembourg, un 

camion-distributeur avec bras 

télécommandé que l’entreprise 

met à disposition de ses clients. 

L’enrobé percolé : la résistance avant tout 

Parmi la large gamme de produits proposée 

par l’entreprise Julien Cajot, l’enrobé 

percolé est certainement l’un des plus 

résistants. Certaines surfaces, comme 

les sols industriels, les aires de stockage, 

les parkings pour poids-lourds, les 

stations-service ou encore les couloirs et 

les zones d’arrêt de bus, nécessitent un 

revêtement permettant de supporter des 

charges lourdes et à une fréquence importante. 

« Plus résistant que le béton ou 

qu’un enrobé bitumeux, l’enrobé percolé 

– sorte de combinaison des deux – est 

le matériau de choix pour ce type de surfaces. 

On l’obtient en comblant les interstices 

d’un enrobé bitumeux avec un « coulis 

de percolation », à savoir un mélange 

de ciment, de résines, d’eau et d’additifs. 

Il résulte de la percolation un enrobé à la 

résistance mécanique très élevée. Cette 

technique permet d’accroître les performances 

en compression tout en limitant 

l’orniérage », explique Axel Burkel. 

Sa mise en œuvre diffère quelque peu de 

celle d’un enrobé classique. Elle nécessite 

d’abord l’application d’une couche de 

base (en bitume), pour garantir la rigidité 

du support, puis l’étanchéification de la 

surface (bords, regards et joins compris). 

C’est sur cette base que peut être appliqué 

le châssis support en asphalte. La percolation 

peut commencer après refroidissement 

de ce dernier. Sa mise en œuvre se 

fait généralement de nuit, pour éviter une 

évaporation trop rapide et les risques de 

fissure. Un temps de séchage de trois à 

cinq jours est nécessaire pour permettre la 

circulation sur la surface. 

L’entreprise Julien Cajot a notamment eu 

recours à cette technique pour le Centre 

national d’incendie et de secours de Gasperich 

où elle a appliqué quelque 12.000 m 2

67 

d’enrobé percolé. « Nous avons également 

réalisé la sortie de CFL multimodal où 

circulent chaque jour une centaine de camions 

qui empruntent toujours la même 

voie. D’abord faite d’un enrobé classique, 

la sortie s’est trouvée fortement dégradée 

au bout de deux ou trois ans. Nous y avons 

appliqué un enrobé percolé il y a deux ans 

et le résultat est beaucoup plus résistant », 

ajoute le directeur technique. 

Un camion-distributeur unique au 

Grand-Duché 

Voilà un peu plus d’une année que l’entreprise 

est la seule du pays à posséder 

deux camions équipés de distributeurs 

d’asphalte télécommandés. Particulièrement 

recommandés pour la mise en œuvre 

d’enrobés sur des petites surfaces, ils sont 

munis d’un bras qui leur confère un rayon 

d’action de cinq mètres, à 180°, et qui permet 

de déverser de la matière en hauteur si 

le chantier se révèle difficile d’accès (derrière 

une haie ou un muret par exemple). 

« Le camion, comme le bras lui-même, est 

entièrement télécommandé. Ainsi, le chauffeur 

peut, depuis l’extérieur de la cabine, 

déplacer le véhicule et contrôler le bras. Ce 

système permet non seulement de diminuer 

la pénibilité du travail de nos collaborateurs 

en éliminant le pelletage manuel, mais aussi 

de réduire le nombre d’ouvriers nécessaires 

sur le chantier », indique Axel Burkel. 

L’autre avantage de ce camion est de 

maintenir l’asphalte à température plus 

longtemps. Le bitume dont celui-ci est 

composé demeure liquide à 180°C mais 

passe à l’état solide après refroidissement. 

Son application doit donc être effectuée 

rapidement, dans les quelques heures qui 

suivent sa production. Grâce à leur bras 

qui déverse la matière, les deux camions 

de l’entreprise Julien Cajot peuvent rester 

bâchés, ce qui permet de réduire la déperdition 

thermique. En outre, l’asphalte 

est acheminé à travers ce bras par une vis 

chauffée. Il est donc à nouveau mélangé et 

légèrement réchauffé, ce qui le rend plus 

malléable et facile à ratisser. 

« Nous n’utilisons ces distributeurs que 

sur nos projets de moindre envergure car 

c’est là qu’ils sont les mieux utilisés. Toutefois, 

les plus petits chantiers sont souvent 

mis en œuvre directement par nos 

clients. C’est pourquoi nous avons décidé 

de les proposer à la location. Ainsi, pour 

toute commande en faible tonnage, nous 

proposons de louer un de ces camions avec 

chauffeur formé à son maniement. Tous 

les matériaux que nous produisons, des 

matériaux de sous-couche aux couches de 

roulement, peuvent être mis en œuvre 

grâce à ce distributeur », déclare le directeur 

technique. Et, puisque l’entreprise 

possède le matériel en double, elle peut 

offrir à ses clients un important gain de 

temps : alors qu’un camion coule l’enrobé 

sur chantier, l’autre fait l’aller-retour à la 

centrale de Leudelange pour faire le plein 

de matériel ! 

Julien Cajot S.e.c.s. 

1, Zone Industrielle Grasbusch 

L-3370 Leudelange 

www.cajot.lu

68 


UN DUO SPÉCIALISÉ 

DANS LA PROTECTION 

PÉRIPHÉRIQUE DES 

BÂTIMENTS 

Active dans la protection périphérique des bâtiments depuis les 

années 1960, la société Ets. Osch et fils S.à r.l. est l’une des plus 

grandes entreprises luxembourgeoises dans ce secteur. Ses projets 

en la matière sont menés par deux services complémentaires composés 

d’experts dans leur domaine. Elio de Oliveira, responsable du 

département Clôture, et Johannes Wallesch, responsable du département 

Électriciens, nous présentent leurs activités. 

Experts de la sécurité 

Un des plus grands départements de la 

société centenaire Ets. Osch et fils S.à r.l., 

le service Clôture et sa trentaine de collaborateurs 

proposent leurs services et produits 

à une large clientèle composée aussi 

bien de particuliers que de professionnels 

du secteur public ou privé. Quelque 25 

ouvriers répartis en 10 équipes concrétisent 

pour celle-ci toutes sortes de projets, 

assistés par 3 chauffeurs de camion. 

7 autres collaborateurs supervisent ces 

activités depuis le siège de la société à 

Vianden. « Notre équipe est deux fois plus 

nombreuse qu’il y a quinze ans. L’évolution 

du département a été forte et rapide 

ces dernières années, c’est pourquoi nos 

directeurs, Gilles Osch et Carlos Teixeira, 

ont profité du déménagement dans nos 

nouveaux locaux pour restructurer les 

différents services de la société », précise 

d’emblée Elio de Oliveira. 

tés luxembourgeoises, c’est le matériel de 

haute qualité et sécurité que nous pouvons 

fournir et poser également, des clôtures 

aéroportuaires par exemple, avec 

leurs panneaux rigides surmontés de fil 

barbelé concertina supporté par des têtes 

en Y. Nous sommes également spécialisés 

dans les clôtures d’autoroutes. Par ailleurs, 

nous effectuons des petits travaux 

de maçonnerie, notamment les fondations 

pour nos portes coulissantes ou nos tourniquets 

», détaille Elio de Oliveira. 

Le département Clôture travaille main 

dans la main avec le service Électriciens. 

Forte de huit électriciens sur chantier et 

de deux collaborateurs au bureau, cette 

équipe apporte une dimension supplémentaire 

aux projets de la société en installant, 

maintenant et réparant des dispositifs 

de sécurité automatisés. « La haute 

sécurité évolue de plus en plus. C’est pourquoi 

nous nous sommes dotés d’un département 

Électriciens y dédié. Aujourd’hui, 

nous sommes capables de poser des portes 

automatiques coulissantes ou pliantes, 

des portails, des bornes, des tourniquets 

et des barrières automatiques, mais aussi 

des dispositifs anti véhicule bélier ou encore 

des herses crève pneus. En parallèle, 

nous installons les systèmes de contrôle 

Le département propose la fourniture et la 

pose de différents types de clôtures allant 

de la protection privée simple (grillage 

souple ou rigide, éventuellement opaque) 

au modèle haute sécurité en passant par 

les clôtures décoratives et industrielles. 

« Ce qui nous distingue des autres sociéd’accès 

nécessaires, qu’ils fonctionnent 

avec des badges, des cartes, des clés ou 

encore des smartphones. Bien entendu, 

nous fournissons un service après-vente 

et proposons des contrats de maintenance 

qui permettent une intervention 

7j/7 et 24h/24 en cas de besoin », indique 

Johannes Wallesch. 

Un gage de qualité 

Ensemble ou séparément, ces deux départements 

peuvent se targuer d’avoir installé 

différents équipements de (haute) sécurité 

pour l’aéroport de Luxembourg, le château 

de Senningen, le Stade de Luxembourg, le 

NSPA (NATO Support and Procurement 

Agency), le centre militaire de Diekirch 

ou encore pour plusieurs centres pénitentiaires 

luxembourgeois. Le service Clôture 

a également réalisé de nombreux projets 

pour l’Administration des ponts et chaussées, 

le Syndicat des eaux résiduaires du 

Nord (SIDEN) et bon nombre d’administrations 

publiques, qu’elles soient communales 

ou étatiques. 

Nos deux départements 

entendent bien suivre 

les évolutions du marché 

tout en restant fidèles 

à la philosophie de l’entreprise 

en ce qui concerne la qualité 

de ses prestations 

Bien que travaillant essentiellement en 

binôme avec le service Clôture, le département 

Électriciens a également mené 

quelques projets indépendamment de 

celui-ci, en collaboration avec 3S Tech 

S.à r.l., société sœur d’Ets. Osch et fils 

S.à r.l. Il est notamment intervenu dans 

la pose du chauffage au sol du Stade de 

Luxembourg ou l’installation d’éclairages 

sur des terrains de padel. 

Si l’entreprise a aujourd’hui de telles références, 

c’est parce qu’elle a toujours fait de 

la qualité son maître mot. « Ets. Osch et fils 

S.à r.l. se distingue de ses concurrents par 

la qualité du service et du matériel qu’elle

69 

Johannes Wallesch et Elio de Oliveira 

propose. Par exemple, si la plupart des poteaux 

de clôture ont des fixations en plastique, 

nous demandons à nos fournisseurs 

de nous en produire en acier. Celles-ci 

sont plus solides et résistent davantage à 

l’exposition aux phénomènes météorologiques 

», déclare Johannes Wallesch. 

Des ambitions pour l’avenir 

technologies. Nos deux départements entendent 

bien suivre les évolutions du marché 

tout en restant fidèles à la philosophie 

de l’entreprise en ce qui concerne la qualité 

de ses prestations. Nul doute que nous 

continuerons sur cette voie tant nos collaborateurs 

sont épanouis dans cette société 

à taille humaine qui cultive de belles valeurs 

! », conclut Elio de Oliveira. 

La forte croissance récente de ces deux départements 

présage de belles perspectives 

de développement. « Nous sommes toujours 

prêts à évoluer. Nous avons la chance 

de compter sur des collaborateurs expérimentés, 

mais aussi sur de nombreuses 

jeunes recrues qui ont une méthode de 

travail moderne et qui se familiarisent facilement 

avec les nouvelles techniques et 


4, ZAE - route de Bettel 

L-9415 Vianden 

www.osch.lu

70 


COMBILIFT : 

LE PARKING 

SOUS-TERRAIN 

DE DEMAIN 

La présence d’un parking au 

sein d’une résidence représente 

un atout certain pour chaque 

acheteur. Les promoteurs l’ont 

bien compris et ils s’efforcent de 

satisfaire cette demande dans 

la majorité des projets. Grâce 

à la solution proposée par l’ascensoriste 

TK Elevator (TKE), ils 

peuvent fournir un maximum 

de places de parking dans un espace 

restreint. Rencontre avec 

Vincent Sarazain, responsable 

commercial chez TKE, qui nous 

explique les avantages du Combilift 

542, un système de stationnement 

semi-automatique 

proposé par la marque allemande 

Wöhr, leader mondial 

dans le secteur des parkings 

automatiques. 

Un monde de possibilités 

La dernière réalisation a été effectuée au 

sein de la résidence Alhena, un immeuble 

de très haut standing idéalement situé en 

plein cœur du quartier résidentiel de Mühlenbach 

à proximité de la place d’Argent 

à Luxembourg. La vocation de ce projet 

consiste à offrir un cadre de vie agréable, 

dans un lieu très bien desservi et proche 

de toutes les commodités. Il se veut aussi 

fonctionnel pour ceux qui auront choisi 

de l’habiter. Dans un monde où la voiture 

demeure encore très présente, il a fallu 

penser à un procédé simple et pratique 

afin que les résidents puissent facilement 

accéder à leur véhicule, directement depuis 

chez eux. L’ascensoriste TK Elevator 

a été retenu comme partenaire sur 

le projet, car il a su proposer un système 

de parking innovant et peu gourmand 

en espace. Le Combilift 542 a permis de 

créer deux espaces de sept et cinq places 

de stationnement. Quels sont ses avantages 

? Vincent Sarazain explique que « le 

nouveau système de positionnement des 

vérins est intégré dans les panneaux latéraux 

des plateformes, il nécessite ainsi 

moins d’espace au sol. Tous les nouveaux 

Combilifts sont extrêmement polyvalents, 

car nous pouvons créer une nouvelle hauteur 

tous les 5 cm pour garer des véhicules 

d’une hauteur de 150 à 220 cm. Retenons 

aussi sa simplicité d’utilisation. Alors que 

d’autres nécessitent une action manuelle 

de l’usager, celui-ci est presque entièrement 

automatique. Dans la résidence Alhena, 

tous les mouvements sont dirigés 

par une télécommande qui permet aussi 

bien d’appeler son véhicule, de fermer la 

porte antivol qui le protège que d’ouvrir la 

porte commune du bâtiment. Ainsi, l’utili-

71 

Vincent Sarazain 

sateur n’a pas besoin de quitter sa voiture 

pour effectuer une action manuelle sur le 

système. Ceci permet d’en fluidifier l’utilisation 

et d’apporter davantage de confort 

à l’usager ». Ce système de stationnement 

indépendant fonctionne selon une combinaison 

de déplacements et de superpositions. 

Pour garer ou récupérer une voiture 

au niveau inférieur, les plateaux du rezde-chaussée 

coulissent horizontalement 

et permettent ainsi de dégager la place 

voulue. La plateforme du niveau inférieur 

correspondante est alors élevée et une 

voiture peut y être garée ou récupérée. 

Une solution durable et de multiples 

combinaisons 

Le Combilift se révèle idéal dans des villes 

où les prix au mètre carré s’envolent, ce 

qui est le cas au Luxembourg ! À la différence 

du Parklift, un système qui permet 

la montée et la descente de deux voitures 

superposées nécessitant une hauteur sous 

plafond de 4,3 m, il prend place dans des 

espaces de 2,35 m sous dalle. Cela constitue 

un gain d’étage non négligeable pour 

le promoteur. Le Combilift peut accueillir 

tout type de véhicule, de la petite citadine 

au SUV (jusqu’à 2,6 tonnes et 205 cm de 

haut). « C’est sans doute pour cela qu’il 

représente notre produit phare », précise 

Vincent Sarazain. 

La durabilité exige que les ressources 

soient utilisées, réutilisées et conservées 

aussi efficacement que possible. La taille 

réduite du bâtiment permet de diminuer 

les besoins en matériaux de construction 

et la quantité de déchets qui en émane. 

Elle nécessite également moins de travaux 

de terrassement et d’excavation, 

moins d’étayage et de temps de construction 

ainsi que moins de temps d’arrêt. Les 

nouveaux systèmes Combilift contribuent 

à la durabilité grâce à une utilisation efficiente 

de l’énergie. Un volume moindre 

d’installations supplémentaires minimise 

la consommation d’énergie, notamment 

dans les parkings souterrains et fermés. 

« L’évolution vers des systèmes de parkings 

automatisés contribuant à libérer de l’espace 

s’inscrit dans une tendance parfaitement 

logique dans des villes à forte densité. 

C’est le cas à Luxembourg : TK Elevator, 

distributeur exclusif de la marque Wöhr 

a su convaincre par la qualité de ses produits, 

son expertise et son savoir-faire. 

Pour chaque projet, nous réalisons les 

études et la conception en collaboration 

étroite avec l’architecte, en nous appuyant 

si nécessaire sur l’expérience et les 

conseils de Wöhr pour des configurations 

un peu plus délicates. TKE maîtrise bien 

évidemment la totalité de l’installation. 

Nous restons présents après la vente pour 

toutes les opérations de maintenance et 

de dépannage, avec un temps de réaction 

très rapide, les équipes étant basées localement. 

Chaque projet est unique et, pour 

chacun d’entre eux, il s’agit de développer 

une configuration optimale, sur mesure, 

qui permet de tirer le meilleur parti 

de l’espace disponible » conclut Vincent 

Sarazain. 

TK Elevator Luxembourg 

5, Läiteschbaach 

L-5324 Contern 

www.tkelevator.lu

72 


CONSTRUIRE 

SELON LES LOIS 

DE LA NATURE 

Markus Quack et Samuel Majerus

73 

Aujourd’hui, un projet de construction 

au Luxembourg ne peut voir 

le jour sans satisfaire toutes les 

exigences règlementaires en matière 

d’environnement. Un corpus 

législatif certes bienvenu, mais qui 

se complexifie et évolue constamment. 

Pour tous les acteurs engagés 

dans un projet, communes ou 

promoteurs, il convient donc d’être 

accompagné par des experts, à 

l’instar des ingénieurs-conseils de 

LSC Environmental Engineering 

S.A., membre de LSC Engineering 

Group que nous avons rencontré. 

Explications avec les directeurs de 

la société, Samuel Majerus et Dr. 

Markus Quack. 

Depuis quelques années déjà, le Luxembourg 

a renforcé son positionnement sur 

les questions environnementales liées à 

la construction et a durci sa législation en 

la matière. Un projet immobilier peut être 

arrêté pendant plusieurs mois, voire plusieurs 

années, s’il ne remplit pas tous les 

critères établis en matière de protection de 

l’environnement et de préservation de la 

faune et de la flore locale. « Si la dimension 

environnementale n’était, il y a dix ans, 

qu’un « nice to have » pour le secteur de la 

construction au Luxembourg, on peut clairement 

affirmer que c’est un « must-have » 

aujourd’hui », affirme Samuel Majerus. 

Cette règlementation déjà conséquente 

ne cesse, en outre, d’être augmentée par 

de nouvelles lois, règlements et des aides 

publiques qui ne sont pas forcément faciles 

à suivre. Parmi ces derniers, citons le 

Pacte Nature, le Pacte Climat, l’inventaire 

des matériaux, la loi sur les performances 

énergétiques, les normes sur l’acoustique, 

sur l’accessibilité, les certifications ESG, la 

loi sur les soumissions publiques… Bien 

que compréhensible, l’actualisation du 

corpus législatif pose de nombreuses complexités 

pour les différents protagonistes 

investis dans un projet : les communes, les 

promoteurs immobiliers et, bien sûr, les 

particuliers également. 

Un challenge pour les acteurs de la 

construction 

Les plus petites communes, notamment, 

Si la dimension environnementale n’était, il y a dix ans, 

qu’un « nice to have » pour le secteur de la construction au 

Luxembourg, c’est un « must-have » aujourd’hui 

ne disposent pas des compétences ou des 

ressources humaines et financières pour 

faire entrer ces nouvelles normes et les 

contraintes techniques qu’elles induisent 

dans leur processus de fonctionnement au 

quotidien. 

« Ces règlementations étant souvent produites 

par les institutions européennes, 

sans prendre en compte les spécificités de 

chaque pays, ce n’est pas toujours chose 

aisée de les appliquer », indique Markus 

Quack. « Prenons l’exemple du Milan 

royal, une espèce protégée dans toute 

l'Europe et qui est devenue très rare dans 

certaines régions. Au Luxembourg, en revanche, 

ces oiseaux redeviennent plus 

nombreux, mais la règlementation fait 

que leur présence peut entraver toute activité 

de construction sur les zones où ils 

se trouvent », poursuit-il. 

Selon que les clients soient des entreprises, 

des institutionnels ou bien des particuliers, 

les besoins diffèrent, mais l’objectif 

des ingénieurs demeure de trouver 

des solutions qui permettront de respecter 

les délais et les contraintes budgétaires. 

« On remarque que les promoteurs immobiliers 

sont particulièrement attentifs à 

l’obtention de certifications durables ou 

ESG alors que les communes, de leur côté, 

souhaitent particulièrement afficher un 

bilan climatique neutre », précise Markus 

Quack. 

Une mission pédagogique pour les 

ingénieurs 

Pour les ingénieurs-conseils en charge 

d’accompagner leurs clients tout au 

long du processus de conception et de 

construction, il faut aussi perpétuellement 

actualiser leur corpus de connaissances, 

déployer toutes leurs expertises. 

C’est la condition pour pouvoir assurer de 

manière efficace le suivi du projet. Tout 

l’enjeu est alors de pouvoir dresser une 

carte parfaitement exhaustive du projet, 

de toutes les possibilités et de toutes 

les contraintes possibles, au moment de 

le débuter. C’est ce qui permettra de ne 

pas interrompre les travaux plus tard car 

un des éléments clés n’a pas été pris en 

compte en amont. 

Un des enjeux quotidiens pour les ingénieurs 

est donc d’avoir toutes les procédures 

en tête mais également de les expliquer 

de manière claire à leurs clients 

afin de réduire les risques de blocage. 

« Notre mission est notamment de dresser 

ce panorama complet, afin que notre 

client puisse respecter les délais qu’il 

s’est fixés », précise Samuel Majerus. Une 

mission qui ne se fait pas sans difficultés 

car certaines communes, par exemple, 

ne sont pas au fait des règlementations 

complexes existantes. « Une des tâches 

que nous prenons en charge est de les 

former à l’application de ces normes, 

mais aussi de leur expliquer en quoi le 

non-respect des décrets pourrait entraîner 

des difficultés par la suite », précise 

Markus Quack. À cela s’ajoute l’incompréhension 

de certains clients, pour qui 

les enjeux financiers se voient contraints 

par l’application des lois en question ou 

bien par la pénurie ou la flambée des prix. 

« Certains clients sont mécontents de l’inflation 

que provoque l’application scrupuleuse 

de ces nouvelles règlementations 

environnementales. Nous devons alors 

faire preuve de pédagogie et préciser en 

quoi le non-respect des règles serait encore 

bien plus coûteux à la fin », ajoute 

Markus Quack. 

Multiplier les expertises 

En conséquence, les cabinets d’ingénieurs-conseils 

ont vu leurs ressources 

humaines dédiées à ces questions se 

multiplier de façon importante au fil des 

ans. D’un seul expert sur les questions 

environnementales il y a 30 ans, LSC 

Environmental Engineering dispose désormais 

de 32 spécialistes répartis en 4 

équipes (procédures environnementales,

74 

Années 2000 Années 2010 Années 2020 

PERSONNEL MUNICIPAL ET EXTERNE NÉCESSAIRE 

ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX À PRENDRE EN COMPTE 

• Loi relative aux établissements classés 

(Commodo/Incommodo) 

• Premiers règlements grand-ducaux 

concernant la performance énergétique 

des bâtiments (CPE) 

• Loi concernant la protection de la nature 

et des ressources naturelles 

• ... 

• Adaptations et nouvelles loi/règlements sur 

Commodo/Incommodo 

• Adaptations et nouvelles loi/règlements sur CPE 

• Adaptations et nouvelles loi/règlements sur la 

protection de la nature 

• Loi/règlements sur l’EIE 

• Marchés publics avec d’autres critères 

d’adjudication que le prix 

• Subsides de rénovations (PRIMeHouse) 

• Loi relative à la gestion des déchets 

• Acoustique environnementale 

• ... 

• Adaptations et nouvelles loi/règlements sur CPE 

• Inventaire des matériaux (passport) 

• Inventaire de déconstruction 

• Rapport environnement et bilan carbone 

• Économie circulaire 

• Certifications durables 

• Suivi écologique de chantier 

• Pacte Climat, Logement et Nature 

• Adaptations des subsides de rénovations 

• Concepts adaptation climatique 

• Acoustique environnementale 

• Taxonomie ESG 

• Nouvelle loi et soumissions photovoltaïque 

• Adaptations ECOPOINTS 

• ... 

évaluations et audits, énergies, économie 

circulaire), ce qui en fait le groupement 

d’experts environnementaux le 

plus large du Luxembourg. Un nombre 

en perpétuelle augmentation puisque la 

société devrait encore être rejointe prochainement 

par d’autres spécialistes. Au 

regard de la complexité des questions et 

de l’incessante évolution de la littérature 

juridique, il semble en effet impossible 

d’avoir une personne qui centralise 

toutes les connaissances, mais bien des 

experts dans chaque domaine. « Nous 

disposons de plusieurs équipes d’experts 

spécialisés sur la thématique de l’énergie 

par exemple, ou bien de la faune et 

de la flore, et qui sont formés en continu 

sur ce sujet précis. Ils sont ainsi toujours 

à la pointe des connaissances pour aider 

au mieux les clients », indique Samuel 

Majerus. 

Notre mission est de former 

nos clients à l’application des 

normes environnementales, 

pour éviter que le non-respect 

de celles-ci entraîne 

des retards pour leur projet 

Cette extension des directives liées à 

la protection de l’environnement ne va 

probablement pas cesser, et c’est une 

bonne chose convenons-en, en particulier 

dans le contexte d’un environnement en 

constante évolution et dans la perspective 

des défis à venir. Il faut en revanche que 

les acteurs de la construction, quels qu’ils 

soient, gardent toujours un œil sur l’actualité 

de ces lois afin de s’y conformer et 

de ne pas freiner l’évolution de leurs projets. 

« C’est d’autant plus vrai que la philosophie 

actuelle n’est pas seulement de 

diminuer le bilan carbone d’une ou l’autre 

action, mais bien d’avoir un impact positif, 

d’entrer dans une réelle circularité pour 

chaque projet », conclut Samuel Majerus. 

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76 

BRÈVES 

COMMUNALES DU SUD 


HABSCHT 

Lutter contre le gaspillage alimentaire 

est l’un des défis auxquels s’attaque 

la commune d’Habscht. Cette dernière 

vient d’ailleurs de mettre en place son 

projet « Frigo-antigaspi – Vill Genoss fir 

wéineg Goss ! » en installant un réfrigérateur 

à proximité de l’école fondamentale. 

Celui-ci est d’ores et déjà alimenté 

chaque jour ouvrable par les plats excédentaires 

produits par la cuisine scolaire. 

Les repas non consommés, notamment 

en cas d’absence imprévue, 

sont retirés avant le service, emballés 

immédiatement et étiquetés. De plus, 

les produits utilisés proviennent de 

producteurs régionaux et sont issus de 

l’agriculture biologique. 

Source : SYVICOL 

BETTEMBOURG 

Le dernier week-end d’avril, le sentier 

découverte interactif « De Ris geet op 

d’Rees » a été officiellement ouvert au 

sein de la commune de Bettembourg, 

à deux pas du Parc Merveilleux. Il propose 

de vivre le voyage du géant imaginé 

dans la bande dessinée du même 

nom au travers d’œuvres d’art reprenant 

des scènes de l’histoire ainsi qu’en 

expérimentant la réalité augmentée. Le 

parcours propose deux circuits – un petit 

de 6,7 km et un plus long de 9,7 km 

– et est adapté aux vélos, poussettes et 

chaises roulantes. 

Source : bettembourg.lu 

DIPPACH 

Le samedi 13 mai dernier, les nouveaux 

terrains de tennis de Schouweiler, localité 

de la commune de Dippach, ont 

été inaugurés. Après les discours de 

la bourgmestre Manon Bei-Roller, de 

l’échevin en charge du sport Max Hahn, 

et du président du TC Dippech Luca 

Polverari, les habitants de la commune 

ont pu évaluer leurs courts de tennis 

flambant neufs en disputant quelques 

matchs sur ceux-ci. Pour leur permettre 

de se restaurer, des grillades ont été 

servies par le club de la ville. 

Source : dippach.lu 

STEINFORT 

La commune de Steinfort a lancé la 6 e 

édition de son concours de sculpture. 

L’œuvre gagnante sera exposée dans 

la zone d’activité de la région Ouest à 

Grass. Elle devra s’intégrer au contexte 

historique, culturel et naturel du village 

et résister durablement aux intempéries. 

Le gagnant bénéficiera d’un budget 

de 30.000 euros pour réaliser sa sculpture 

et acquérir le matériel nécessaire, 

y compris le socle et la fixation. La commune 

soutiendra l’artiste en mettant à 

sa disposition la main-d’œuvre de ses 

services techniques. La fin des travaux 

d’installation est fixée à avril 2024. 

Source : Communiqué de presse 

ESCH-SUR-ALZETTE 

La nuit du samedi 13 mai a été marquée 

par les sports à Esch, à l’occasion 

de la 14 e édition de la célèbre Nuit du 

Sport qui s’est déroulée sur la place de 

la Résistance. Cette soirée a été un véritable 

succès, attirant de nombreuses 

personnes venues s’essayer à diverses 

disciplines sportives. Cet événement 

a permis aux petits et aux grands de 

découvrir et de pratiquer de nouveaux 

sports, tels que le BMX, le discgolf, le 

yoga, la capoeira, le parkour, le monkey 

climbing, le teqball, les échecs, la boccia 

et bien d’autres encore. 

Source : citylife.esch.lu 

ROESER 

En décembre dernier, le conseil communal 

de Roeser avait pris la décision 

d’arrêter un nouveau règlement relatif 

à la participation citoyenne. Celui-ci 

introduisait notamment un budget 

participatif offrant la possibilité aux habitants 

de proposer différents projets 

et de voter pour ceux qu’ils préfèrent. 

Récemment, la commune a annoncé le 

premier appel à projets. Ces derniers 

peuvent être déposés du 1 er juin au 31 

août 2023. Les lauréats bénéficieront 

d’une enveloppe de 100.000 euros. 

Toutes les informations sont disponibles 

sur le site de l’administration 

communale. 

Source : roeser.lu

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v

78 

| ENVIRONNEMENT 

VERS L’OPTIMISATION 

DU TRI EN RÉSIDENCE 

Au Luxembourg, les immeubles d’appartements fleurissent pour rationaliser 

l’utilisation des terrains à bâtir et combler le manque de logements. 

Cette nouvelle réalité a poussé la SuperDrecksKëscht à développer 

un projet d’accompagnement des résidences dans la mise 

en place d’infrastructures de tri, à laquelle la législation les oblige. 

Daniel Bronden et Bob Vandenbosch, respectivement consultant environnemental 

et responsable de SDK Residenzen, nous parlent de la 

panoplie de services offerts et des avantages d’un tri optimisé. 

Quelles sont les normes auxquelles 

sont soumises les résidences luxembourgeoises 

en matière de tri ? 

DB : La loi du 9 juin 2022, modifiant la 

loi du 21 mars 2012 relative aux déchets, 

impose aux résidences la mise en place 

d’équipements adéquats pour procéder à 

la collecte sélective des différentes fractions 

de déchets. Ce système est donc 

à adapter en fonction des habitudes de 

consommation des habitants. Le standard 

du tri veut que chaque commune déploie 

un service de collecte des déchets ménagers, 

des papiers/cartons, du verre creux et 

des déchets organiques. Valorlux se charge 

ensuite du ramassage des PMC. Quant à 

la SDK, elle s’occupe des déchets problématiques, 

et ce, gratuitement à raison de 

quatre fois par an dans les communes. 

Pour s’y conformer, de plus en plus de 

communes nous contactent en amont 

d’un projet de construction pour prévoir le 

dimensionnement d’un local à poubelles. 

Nous pouvons alors les aiguiller quant au 

type de tri à prévoir et aux équipements 

y correspondant, toutefois la taille d’une 

installation dépendra finalement du profil 

des résidents. 

Sur base des informations théoriques dont 

nous disposons quant à la part de déchets 

résiduels produite par ménage au cours des 

dernières années ainsi que des données 

fournies par les centres de ressources, nous 

analysons au cas par cas l’aménagement 

du local à poubelles existant et ses équipements 

par rapport au nombre de ménages 

qui l’utilisent. En tenant compte de ces 

éléments et du rythme de collecte appliqué 

dans la commune, nous proposons des améliorations 

en vue de l’optimisation de l’infrastructure 

de tri et d'une diminution de ses 

coûts de gestion pouvant aller jusqu’à 50%. 

Notre objectif est de réaliser un rapport par 

an pour évaluer les efforts fournis, les chiffrer 

et en proposer de nouveaux. 

Ce simulateur permet notamment aux 

concepteurs des projets, tels que les architectes, 

de prévoir un local optimal qui 

répond aux besoins des habitants de la résidence 

dès la phase de conception. 

Quels sont les services que vous offrez 

dans ce cadre ? 

DB : À travers notre panoplie de services 

gratuits, nous réalisons d’abord un état 

des lieux des résidences existantes et 

orientons nos conseils vers des propositions 

réalistes en fonction de l’espace 

disponible et qui pourraient rendre l’installation 

plus efficace et donc, moins coûteuse. 

Nous développons sur cette base un 

concept individuel de tri. 

Nous offrons également une documentation 

explicative illustrée à destination 

des résidents. Chaque possibilité de tri y 

est présentée en détaillant quel type de 

produit doit être déposé dans quel bac. 

Nous proposons par ailleurs des formations 

via la SDK Académie tant aux habitants 

qu’aux gestionnaires de bâtiments 

pour les sensibiliser au tri et leur exposer 

ses nombreux avantages écologiques et 

économiques. Le seul moyen de réduire 

les coûts est de s’assurer que les résidents 

appliquent les consignes! Un grand tra- 

vail de sensibilisation reste donc encore 

à opérer. 

Nous formons aussi nos partenaires, tels 

qu’ista, E-trash, Ady’s, Brunata Metrona 

et la Ville de Luxembourg. Le syndic 

peut également obtenir une certification 

« Lizenzéiert bei SDK Residenzen ». Celleci 

indique donc que le personnel des syndics 

de copropriété a été formé et dispose 

des connaissances techniques nécessaires 

à une gestion sûre et durable des déchets. 

Notre première certification a été délivrée 

en fin d’année 2021. 

BV : Pour renforcer notre accompagnement, 

nous offrons un boîtier protégé 

par un code, dans lequel les syndicats 

peuvent ranger une clé d’accès au bâtiment 

et à son local à poubelles. Ainsi, 

nous pouvons y accéder une fois par an 

pour vérifier l'état des lieux, remplacer 

des équipements abimés et proposer de 

nouveaux aménagements. 

De plus, notre site internet, constamment 

mis à jour, permet de regrouper toutes les 

informations concernant la gestion du tri 

dans les résidences. Celui-ci, en plus d’une 

vidéo explicative et d’une page LinkedIn 

dédiée, permet de sensibiliser les syndics 

et les habitants par rapport au tri. 

Enfin, les résidences peuvent également 

obtenir notre label SuperDrecksKëscht en 

faisant évaluer la conformité de leur installation. 

En plus de réduire leurs coûts, 

ce label peut aussi être un argument de 

vente ou de location pour les agences 

immobilières : les charges d’un bâtiment 

disposant d’un bon système de tri sont

79 

forcément moins importantes ! Pour le 

moment, 32 résidences se sont vues décerner 

ce label. 

Vous proposez également l’installation 

de poubelles intelligentes. Quels sont 

leurs avantages ? 

DB : Les poubelles intelligentes sont accessibles 

à l’aide d’un badge d’identification 

individuel. Ce système permet de comptabiliser 

la quantité de déchets produite 

par ménage et d’appliquer la politique du 

pollueur/payeur. En les motivant à payer 

moins, la résidence a ainsi un impact sur 

leur consommation et leurs habitudes de 

tri. Si cette poubelle a un coût initial, elle 

peut très vite être rentabilisée grâce à la 

forte réduction de la quantité de déchets 

ménagers. En effet, au moins une poubelle 

est sortie, au moins la commune facturera 

ce service à la résidence. De plus, l’anonymat 

des résidents est garanti puisqu’ils 

sont identifiés à l’aide d’un numéro, ce 

sont ensuite les syndicats qui éditent les 

factures en faisant coïncider chaque résident 

avec son numéro. La poubelle intelligente 

est une solution à l’article 15 de la 

loi du 9 juin 2022 qui stipule que « lorsque 

plusieurs détenteurs de déchets utilisent 

en commun un même récipient de collecte, 

une répartition des taxes au moins 

pour les déchets municipaux ménagers en 

mélange sur les différents détenteurs de 

déchets en fonction des quantités réellement 

produites doit être assurée ». 

BV : Le vrai avantage pour l’utilisateur final 

est économique, les fournisseurs d’énergie 

utilisent d’ailleurs déjà cet argument : en informant 

leurs clients de leur consommation, 

ils insistent sur les économies qui peuvent 

être réalisées. Notre objectif est le même, 

nous voulons conscientiser les habitants des 

résidences et les inciter à réduire autant que 

possible leur part de déchets résiduels. Pour 

ce faire, nous les encourageons à interpeller 

leur syndicat quant à la politique de tri appliquée 

dans leur résidence et à nous contacter 

pour obtenir des conseils, car l’économie 

de coûts les concerne également ! 

Découvrez la gestion du tri dans les 

résidences en vidéo : 

Ainsi que le fonctionnement de la poubelle 

intelligente : 


Zone Industrielle Piret 

L-7737 Colmar-Berg 

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80 


LES COMMUNES : ACTEURS CLÉS 

D’UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE 

EN VUE D’ASSURER UNE 

MEILLEURE QUALITÉ DE VIE 

Les élections communales sont un moment clé non seulement pour 

choisir les responsables politiques des années à venir, mais aussi 

pour faire le point : quelles sont les avancées dans les communes 

pour assurer une meilleure qualité de vie aux citoyennes et citoyens, 

quels (nouveaux) défis doivent être assumés par les communes et 

comment peuvent-elles participer à la transition juste et durable de 

notre société au niveau communal et régional ? Le Mouvement Écologique 

a répondu à ces questions en publiant une roadmap de 156 

pages pour promouvoir les idées de communes durables. Interview 

avec sa présidente, Blanche Weber. 

Qu’est-ce qui a poussé le Mouvement 

Écologique à rédiger un document si 

volumineux ? 

Il est vrai que nos propositions sont assez 

vastes et détaillées. Mais nous voulions 

donner à tout un chacun désireux de s’engager 

au niveau communal un support 

concret et pratique – allant au-delà des 

slogans – sur les différents thèmes clés du 

développement durable. 

C’est pour cela que nous avons développé 

des idées concrètes dans des domaines allant 

de la démocratie à la mobilité en passant 

par le logement, la biodiversité, l’économie, 

la protection de l’eau et la santé. 

Quelle est la réflexion de base qui vous 

a orientés ? 

Notre conviction fondamentale est la suivante: 

surtout en ces temps de crise, il faut 

développer des visions d’avenir positives 

pour les générations à venir ; visions qui 

constituent en même temps une amélioration 

à court terme et qui prônent le respect 

des limites naturelles de la planète, la 

justice sociale, la qualité de vie plutôt que 

la consommation matérielle, la cohésion 

sociale par une participation accrue et une 

meilleure cohabitation – soit des objectifs 

qualifiés de transition socio-écologique. 

La verdurisation peut réduire la température dans nos villes et villages de façon substantielle, ce qui 

devient de plus en plus important, autant pour la santé que le bien-être. 

Un rôle clé revient aux communes dans la 

mise en œuvre très concrète de ces principes, 

ceci avec les citoyennes et citoyens. 

Tout en sachant que les grandes décisions 

se font au niveau national, voire européen 

et international, ce sont les communes

81 

qui sont les plus proches des citoyennes 

et citoyens et qui peuvent montrer sur 

le terrain que nous disposons, en tant 

que société, d’une multitude d’instruments 

pour faire avancer les choses. 

Trouvez-vous que les communes actuelles 

n’en font pas assez ? 

Non, ce n’est pas notre message. Notre 

message est le suivant : il devient de plus 

en plus évident que nous devons repenser 

de façon plus fondamentale notre mode 

de vie. Il ne suffit plus d’entreprendre une 

initiative positive par ci par là, mais il faut 

se repositionner. 

Prenons un exemple : la verdurisation de 

nos villes et villages. Ces dernières années, 

des communes ont bien évidemment 

entrepris des efforts en la matière. Mais, 

nous savons qu’avec le changement climatique 

les villes vont se réchauffer et que 

nous aurons de plus en plus de canicules 

en été, de périodes où l’eau nous manquera 

et d’autres où il y en aura trop. De 

plus, nous connaissons le bienfait que des 

espaces verts constituent pour la santé et 

la qualité de vie. Dès lors, les communes 

ont la chance de pouvoir relever ce défi. 

Une verdurisation poussée va de pair avec 

plus de biodiversité, un apaisement de la 

circulation, la création d’une limite à 30 

km/h au sein des agglomérations, l’aménagement 

d’espaces-rues invitant à y séjourner, 

à se rencontrer, à échanger… C’est 

tout un changement de paradigme pour 

notre vivre-ensemble. 

Pensez-vous que les gens soutiennent 

ces idées ? C’est une question clé… 

Je crois que votre question tourne aussi autour 

du rôle de la voiture dans nos villages, 

car qui dit verduriser et créer de nouveaux 

espaces communs veut aussi dire repenser 

le rôle de la voiture et lui donner moins 

d’espace, promouvoir la mobilité active 

et les transports publics. Des analyses 

montrent que de plus en plus de gens attendent 

des responsables politiques de ne 

pas subordonner tout le développement 

des localités aux voitures. D’ailleurs, ils 

veulent aussi redonner de l’espace aux 

enfants pour jouer. Ceci vaut autant pour 

de nouveaux lotissements que pour le bâti 

existant. L’idée des circuits courts est une 

idée maîtresse, qui implique aussi une revalorisation 

des centres des agglomérations 

du point de vue du commerce et des 

services. Mais nous en arrivons à un autre 

thème clé : la participation citoyenne. 

Les élections sont une 

opportunité pour thématiser 

des visions d’avenir 

prometteuses aussi pour 

les habitants d’aujourd’hui 

Le Mouvement Écologique est un 

adepte de cette participation… 

Oui, depuis belle lurette. Je ne peux plus 

guère compter les conférences, prises de 

position et autres que nous avons organisées 

en la matière. Pour nous, le défi clé de 

la période législative dans les communes 

est d’organiser une réelle participation citoyenne. 

Mais celle-là devrait absolument 

tenir compte de critères de qualité et les 

responsables politiques doivent vraiment 

souscrire à 100% à cette participation : il 

faut choisir une approche permettant de 

s’adresser à différents groupes de la population, 

s’assurer qu’on ne collecte pas 

seulement des idées, mais qu’il y ait un 

réel échange, aussi entre les citoyennes 

et citoyens. Ceci est trop rarement le cas. 

L’idée de faciliter des référendums ou des 

comités de citoyens, tel que l’a fait récemment 

la ministre de l’Intérieur, ne remplace 

pas une politique de participation 

continue dans les différents champs d’action 

communale. 

Ce débat est indispensable car tous les 

défis qui se posent à notre société nécessitent 

des discussions bienveillantes sur 

des priorités à se donner. Ce sont les communes 

qui peuvent organiser un échange 

aussi important, car ce sont elles qui sont 

« au front », au plus proche des réalités, si 

l’on peut le dire comme cela. 

La roadmap est disponible sur www. 

meco.lu en langue allemande et 

française et peut être commandée en 

version imprimée par meco@oeko.lu.

82 


CINQ LAURÉATS RÉCOMPENSÉS 

LORS DE LA REMISE DES PRIX 

DE LA 3 E ÉDITION DU CIRCULAR 

BY DESIGN CHALLENGE 

Le mardi 16 mai avait lieu la cérémonie de remise des prix de la 3 e 

édition du Circular by Design Challenge, à laquelle le ministre de 

l’Économie, Franz Fayot, et le ministre des Classes moyennes et 

ministre du Tourisme, Lex Delles, ont assisté. Cette initiative, lancée 

par Luxinnovation, avec le soutien du ministère de l’Économie, 

a pour but de permettre le développement de nouvelles solutions 

de design et des modèles d’entreprise innovants qui sont en accord 

avec les principes de l’économie circulaire. 

Cette cérémonie marque la fin d’un processus 

au cours duquel les huit projets sélectionnés 

(sur un total de 30 candidats), 

start-up et entreprises confirmées, toutes 

confondues, ont suivi un programme intensif 

de coaching de 12 semaines, accompagnés 

par 17 coachs, avec comme objectif 

celui de développer leurs projets et d’en 

faire une réalité économique concrète. 

Cinq partenaires publics sont par ailleurs 

associés à cette 3 e édition, pour laquelle 

quatre défis ont été définis: trouver des 

solutions durables qui peuvent contribuer 

à la coopération au développement 

et à l’aide humanitaire, en collaboration 

avec la Direction de la coopération au 

développement et action humanitaire du 

ministère des Affaires étrangères et européennes 

; trouver des solutions innovantes 

contribuant à réduire l’empreinte carbone 

des événements d’affaires et à les rendre 

plus éco-responsables, en collaboration 

avec la Direction générale du tourisme du 

ministère de l’Économie ; trouver des solutions 

innovantes, circulaires et durables 

pour un mobilier urbain multifonctionnel 

qui contribuera à limiter l’empreinte écologique, 

en collaboration avec l’exposition 

Luxembourg Urban Garden 2025, LUGA, 

et les organisateurs du pavillon national 

du Luxembourg à l’exposition universelle 

2025 d’Osaka ; concevoir et développer des 

produits qui représentent le Luxembourg 

et la marque « LuXembourg » en conformité 

avec les principes de l’économie circulaire, 

en collaboration avec l’équipe de la 

Collection « Luxembourg » du ministère 

des Affaires étrangères et européennes. 

« Les conséquences du changement climatique 

et du manque de ressources deviennent 

de plus en plus évidentes, tout 

comme la nécessité de changer nos modes 

de production et de consommation 

actuels», explique Anja Hoethker, Project 

Manager – Flagship Projects chez Luxinnovation, 

en charge de la coordination 

de cet événement. « Ce Circular by Design 

Challenge a pour but d’inciter les entreprises 

et les entrepreneurs à développer 

des produits et des services qui contribueront 

à un monde plus circulaire et plus 

durable. » 

Dans son allocution d’ouverture, le ministre 

de l’Économie, Franz Fayot, a déclaré 

: « Le succès de cette 3 e édition du 

Circular By Design Challenge atteste de 

la réussite de l’initiative et du fait que la 

circularité est devenue un enjeu majeur 

pour l’ensemble de l’économie. Les quatre 

thèmes choisis pour les défis reflètent 

parfaitement la demande croissante pour 

des solutions durables.» Il a ajouté: «La 

prise de conscience de l’importance de 

la durabilité ne cesse de croître dans un 

large éventail de domaines, allant de l’architecture 

et de l’agriculture à la défense, 

aux sciences de la vie et à la mobilité. Le 

Circular By Design Challenge permet ainsi 

de contribuer de façon concrète à la transition 

vers une économie et une société 

plus durable, qui est au cœur des actions 

du gouvernement ». 

Cinq lauréats 

Lors de la cérémonie de remise des prix 

qui s’est déroulée à la Philharmonie, les 

lauréats suivants ont été récompensés: 

Angelika Bocian-Jaworska (Äerd Lab, catégorie 

« Mobilier urbain multifonctionnel 

») pour son projet Eggshell Wonders 

d’impression 3D de mobilier urbain à 

partir d’un mélange de coquilles d’œufs, 

d’argile et d’autres matériaux 100% naturels 

; Cheryl Ury et Kevin Behaegel (Luloop, 

catégorie « Événements commerciaux 

durables») pour leur projet Luloop 

de mise en place d’un écosystème international 

de réutilisation, pratique, abordable 

et accessible à tous, pour soutenir 

la transition vers l’abandon du plastique 

à usage unique dans le secteur Horeca ; 

Martin Dieterle (Carrerouge, catégorie 

« Collection Luxembourg ») pour son 

projet Quattromania de jeu de société,

83 

©Luxinnovation/Sophie Margue 

fabriqué à 100% au Luxembourg 100% à 

partir de plastiques recyclés et avec des 

partenaires sociaux comme l’ASBL Autisme 

Luxembourg ; Dean Kauffmann 

(Amsol, catégorie « Coopération au développement 

et aide humanitaire ») pour 

son projet Imprimante 3DField de solution 

d’impression 3D robuste et déployable 

sur laquelle les organisations 

d’aide humanitaire pourront s’appuyer 

et qui résistera aux environnements difficiles 

causés par les désastres naturels 

ou autres catastrophes dans le monde ; 

Loise Wandera et Oscar Rombo (Metricsat, 

prix coup de cœur du jury) pour leur 

projet TopFodder qui vise à promouvoir 

l’agriculture régénératrice parmi les petits 

agriculteurs du Rwanda. 

Le jury était composé de douze experts 

internationaux, présidé par le Prof. Martin 

Charter, directeur du Centre for Sustainable 

Design de la University for the 

Creative Arts à Farnham (Angleterre). 

Luxembourg pour parvenir à l’implémentation 

de l’Agenda 2030. La qualité des 

projets récompensés dans cette troisième 

édition du Circular by Design Challenge, 

montre une fois de plus la richesse et la 

force qui peuvent émaner de collaborations 

étroites entre les entreprises qui 

développent des solutions durables et les 

institutions publiques et autres acteurs 

du monde économique », a indiqué Johnny 

Brebels, Director Company Relations 

and Support chez Luxinnovation. « Cela 

s’inscrit parfaitement dans la mission 

de Luxinnovation de sensibiliser et d’accompagner 

les entreprises, mais aussi 

l’ensemble de l’économie, dans la mise 

en œuvre de projets innovants pour créer 

l’économie digitale, compétitive et durable 

de demain. » 

Communiqué par le ministère de l’Économie et 

Luxinnovation 

« La mise en œuvre des principes d’économie 

circulaire contribue aux efforts du

84 

BRÈVES 

COMMUNALES DE L'EST 


SCHENGEN 

Le 10 juin, la commune de Schengen 

organise une randonnée guidée. Ce 

sera l’occasion pour les marcheurs de 

découvrir la réserve naturelle du Haff 

Réimech et sa zone humide ainsi que 

la réserve du Hammelsberg avec ses 

pelouses calcaires et son magnifique 

panorama sur la Moselle. Le parcours 

s’étendra sur 20 km et sera animé par 

le guide Luc Gossmann. Les inscriptions 

sont obligatoires et ouvertes jusqu’au 9 

juin. Les participants devront penser 

à s’équiper correctement et à prévoir 

leur propre repas. 

Source : schengen.lu 

ECHTERNACH 

La commune d’Echternach possède 

dix terrains situés dans le lotissement 

dit « Oachtergäiert » qu’elle souhaite 

mettre à disposition de sa population 

dans le cadre d’un bail emphytéotique 

de 99 ans. Les baux portent uniquement 

sur les terrains qui n’accueillent 

actuellement aucune construction 

et qui sont cédés en vue d’y bâtir des 

maisons en tant que résidences principales. 

Les personnes intéressées 

doivent introduire un dossier de candidature 

comprenant une demande 

écrite ainsi qu’une série de pièces justificatives 

auprès de la Ville au plus tard 

le 3 juillet 2023. Plus d’informations sur 

le site de l’administration communale. 

Source : echternach.lu 

ROSPORT-MOMPACH 

Comme les années précédentes, l’accès 

au « Sauerpark » à Rosport est interdit 

dans les deux sens aux conducteurs de 

véhicules – à l’exception des riverains 

et de leurs fournisseurs, de deux roues 

ainsi que de tracteurs et de machines 

agricoles, du samedi 27 mai jusqu’au 

jeudi 14 septembre 2023 inclus. En 

contrepartie, un parking provisoire est 

aménagé dans la rue Neuve à côté de 

la station-service, depuis lequel les visiteurs 

ont accès à pied au « Sauerpark ». 

Dans la rue de la Gare, deux emplacements 

sont réservés aux personnes à 

mobilité réduite. 

Source : rosportmompach.lu 

JUNGLINSTER 

Afin de s’adapter à l’augmentation 

constante de sa population et de répondre 

au mieux aux besoins de celleci, 

la commune de Junglinster a décidé 

d’agrandir sa mairie. Le 25 mai, cette 

dernière a été inaugurée en présence 

de la ministre de l’Intérieur, Taina Bofferding, 

et des élèves de l’école de musique 

de la ville d’Echternach qui ont 

assuré l’accompagnement musical. La 

nouvelle aile est divisée en deux niveaux 

et accueille 18 bureaux. Si une 

cour pavée sépare les deux bâtiments, 

une verrière longue de 18 m crée un 

passage entre les deux. 

Source : junglinster.lu 

MERTERT 

Le 11 mai a eu lieu l’inauguration du service 

SIPO à Mertert. Celui-ci, faisant partie 

des Services d’Aide à l’Enfance et à la 

Famille (SAEF) du groupe Elisabeth, offre 

une intervention précoce pour enfants 

à besoins spécifiques de la naissance 

à l’âge de six ans, une assistance psychique, 

sociale ou éducative en famille 

ainsi que des consultations psychologiques 

et psychothérapeutiques pour 

enfants, jeunes et familles. Le ruban a 

été coupé après de courts discours du 

bourgmestre Jérôme Laurent, de Laurent 

Mersch, directeur général adjoint d'Elisabeth 

Luxembourg, et de Joa Baum, directeur 

de l’enseignement fondamental de 

la région 10 Grevenmacher. 

Source : mertert.lu 

MONDORF-LES-BAINS 

Le 21 juin prochain, le Digibus fera une 

halte sur la place des Villes jumelées 

à Mondorf-les-Bains de 10h à 16h. Il 

offre des conseils gratuits aux seniors 

en matière d’utilisation des smartphones, 

tablettes et ordinateurs. Cette 

initiative s’inscrit dans une volonté de 

rendre le monde numérique plus inclusif. 

Il s’adresse autant aux débutants 

qu’à ceux jouissant déjà d’une certaine 

connaissance de ces technologies. En 

cas d’indisponibilité lors de cette première 

rencontre, pas d’inquiétude : le 

Digibus reviendra le 26 juillet, même 

adresse même horaire. 

Source : mondorf-les-bains.lu

Liebe Bewohner, 

Ihr Abfallraum wird mit einer 

Sammelstation ausgestattet. 




04.01.2019 

Ihr Sammelstation Abfallraum wird ausgestattet. mit einer 


04.01.2019 

04.01.2019 

Das Luxemburger Abfallwirtschaftsgesetz vom 21. 

März 2012 (Artikel 13, Absatz 3) gibt vor, dass Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) mit den notwendigen lorlux für Verpackungen, Ecotrel für elektrische und 

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Das 

Luxemburger 

Luxemburger ausgestattet Abfallwirtschaftsgesetz 

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Mehrfamilienhäuser 

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Prinzipiell geht es darum, die Restab- 


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verschiedene Altprodukte separat erfasst 

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verschiedene Altprodukte separat er- 

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Mehrfamilienhäusern jeder jeder Größe Größe eingesetzt eingesetzt werden. werden. 

Mehrfamilienhäusern jeder Größe eingesetzt werden. 

Prinzipiell geht es es darum, die die Restabfallmenge 

Sicherheit und Sauberkeit 

Die Organisation der Sammlung und der Abfuhr der 

Weitere unter . 

fasst und wiederverwertet werden. Weitere Informationen unter residenzen.sdk.lu . 

Durch die getrennte Erfassung verringert 

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sich sowohl die Menge als auch waltung, der Eigentümergemeinschaft und externen 


Durch das Gefahrenpotential die getrennte Erfassung des Restabfalls. 

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der Eigentümergemeinschaft und externen 

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das Gefahrenpotential des Restabfalls. 


Verwertung 

Verwertung 

Verwertung 

Die getrennte Sammlung ermöglicht 

Die erst getrennte das Recycling Sammlung und ermöglicht 

Die getrennte Sammlung ermöglicht somit die Gewinnung 

das Recycling von Sekundärrohstoffen. 

somit die Ge- 

erst 

winnung 

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von 

Recycling 

Sekundärrohstoffen. 

somit die Gewinnung 

von Sekundärrohstoffen. 

Was wird gesammelt? 

Neben Was wird den klassischen gesammelt? 

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und Neben Karton, den klassischen Glas, Metalle Wertprodukten, und und Verpackungen 

wie Papier 

(Valorlux) und Karton, soll Glas, auch Metalle „Biomüll“, und vor Verpackungen 

vor allem allem Lebensmittelabfälle, 

(Valorlux) soll separat auch „Biomüll“, gesammelt vor werden. allem werden. Lebens- 

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Hinzu Tonerkar- 

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kommen Spraydosen, die Problemprodukte Schadstoffverpackungen. 

wie z.B. Tonerkartuschen, 

Spraydosen, 

tuschen, Spraydosen, Schadstoffverpackungen. 

Schadstoffverpackungen. 

Beiliegend finden Sie den Benutzerleitfaden 

für Beiliegend Ihre Sammelstation. finden Sie Sie den den Dieser Benutzerleitfaden 

Benutzerleitfaden 

enthält Informationen 

für Ihre Sammelstation. über die Altprodukte, Dieser Dieser enthält die enthält bei Informationen 

derzeit über gesammelt die Altprodukte, werden. die die bei bei Ih- 

Ihnen 

derzeit gesammelt werden. 

Ih- 

Infor- 

In Zusammenarbeit mit den Verantwortlichen - das 

sind die Gemeinden, die Produzentensysteme (Va- 

85 

04.01.2019 

Conservation des ressources dans les résidences 

Évitez les déchets et collectez-les séparément 

Rejoignez-nous ! 

Initiative 

Contactez votre association 

de propriétaires ou votre 

gestionnaire de biens 

(syndic), car ce sont eux 

qui sont responsables de 

l‘organisation. 

Exemple Local poubelle 

Enlèvement communal 

Sammelplaz 

Point de collecte 

residenzen.sdk.lu sdk.lu shop-green.lu 

Déchets résiduel 

Papier/carton 

Verre creux 

Déchets organiques 

Consultation gratuite 

Analyse individuelle 

Développement du concept 

Matériel d‘information 

Orienté vers la pratique 

Tel: (+352) 488 216 - 1 

residenzen@sdk.lu 







04.01.2019 

Ihr Sammelstation Abfallraum wird ausgestattet. mit einer 


04.01.2019 

Das Luxemburger Abfallwirtschaftsgesetz vom 21. In Zusammenarbeit mit den Verantwortlichen 

März 2012 (Artikel 13, Absatz 3) gibt vor, dass Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) mit den notwendigen lorlux für Verpackungen, Ecotrel für elektrisc 

sind die Gemeinden, die Produzentensystem 

Einrichtungen Das 

Das 

Luxemburger 

Luxemburger ausgestattet Abfallwirtschaftsgesetz 

Abfallwirtschaftsgesetz werden müssen, vom 

vom 

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Zusammenarbeit elektronische mit Geräte, mit 

den 

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getrennte März 2012 2012 Sammlung (Artikel (Artikel 13, 13, Absatz Absatz der verschiedenen 3) 3) gibt gibt vor, vor, dass dass anfallenden 

Mehr- 

Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) 

sind sind die sowie 

die Gemeinden, Gemeinden, 

dem Verband die die Produzentensysteme Produzentensysteme 

der Wohnungsverwa (Valorlulorlux 

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mit mit den den notwendigen notwendigen 

(GSPL) Verpackungen, Verpackungen, 

und der Ecotrel Ecotrel 

Chambre für elektrische für elektrische 

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Objectif Einrichtungen ausgestattet : 

werden müssen, müssen, die die eine eine elektronische elektronische 

SuperDrecksKëscht Geräte, Geräte, Ecobatterien Ecobatterien ® ein für praxiskonforme 

Batterien), für Batterien) 

getrennte Sammlung der der verschiedenen anfallenden sowie sowie dem dem Verband Verband der der Wohnungsverwaltungen 

Restabfall Réduire verringern 

Abfallfraktionen/Produkte ermöglichen. les déchets résiduelszept entwickelt. 

(GSPL) (GSPL) und und der der Chambre Chambre immobilière immobilière - hat - hat die die 

Prinzipiell geht es darum, die Restabfallmenge 

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und stark wiederverwertet zu zu verringern, werden. indem Das Das Weitere System der Informationen der getrennten unter Abfallsammlung residenzen.sdk.l 

kann kann in in 

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Mehrfamilienhäusern 

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jeder Größe eingesetzt w 

Prinzipiell geht es es darum, die die Restabfallmenge 

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verschiedene Altprodukte separat Mehrfamilienhäusern jeder jeder Größe Größe eingesetzt eingesetzt werden. werden 


Die Organisation der Sammlung und der Abf 

Weitere unter . 

fasst und wiederverwertet werden. Weitere Informationen unter residenzen.sdk.lu . 

Durch die getrennte Erfassung verringert 

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des déchets résiduels. 

Verwertung 

Verwertung 

Verwertung 

Die getrennte Sammlung ermöglicht 

Die erst getrennte das Recycling Sammlung und ermöglicht 

Die getrennte Sammlung ermöglicht somit die Geerst 

das Recycling und somit die Geerst 

das Recycling und somit die Ge- 

SuperDrecksKëscht ® 

Recyclage 

La collecte sélective est ce qui rend le recyclage 

possible en premier lieu, et donc l‘extraction de 

matières premières secondaires. 

Was wird gesammelt? 

Neben Was wird den klassischen gesammelt? 

Wertprodukten, wie Papier wie Papier 

und Neben Karton, den klassischen Glas, Metalle Wertprodukten, und und Verpackungen 

wie Papier 

(Valorlux) und Karton, soll Glas, auch Metalle „Biomüll“, und vor Verpackungen 

vor allem allem Lebensmittelabfälle, 

(Valorlux) soll separat auch „Biomüll“, gesammelt vor werden. allem werden. Lebens- 

Hinzu Hinzu 

kommen mittelabfälle, die Problemprodukte separat gesammelt wie wie werden. z.B. z.B. Tonerkar- Hinzu Tonerkar- 

Lebenskommen 

die Problemprodukte wie z.B. Tonerkar- 

Beiliegend finden Sie den Benutzerleitfaden 

für Beiliegend Ihre Sammelstation. finden Sie Sie den den Dieser Benutzerleitfaden 

Benutzerleitfaden 

enthält Informationen 

für Ihre Sammelstation. über die Altprodukte, Dieser Dieser enthält die enthält bei Informationen 

derzeit über gesammelt die Altprodukte, werden. die die bei bei Ih- 

Ihnen 

derzeit gesammelt werden. 

Ih- 

Infor- 

En collaboration avec : 

Collections via SDK fir Bierger, 

Centre de ressource, porte-à-porte (4x/an), 

*Veuillez jeter les piles sèches dans les points de 

collecte publics. ou des centres de recyclage 

Médicaments, bombes aérosol, 

cartouches d’encre et de toner, 

huiles et graisses alimentaires, 

emballages de produits nocifs 

Produits pollués par de la peinture 

Tubes fluorescents, Lampes à basses 

consommation d’énergie 

Petit électroménager 

sdk_superdreckskescht 

VALORLUX (emballage) 

Bouteilles et flacons en plastique 

Emballages métalliques 

Cartons à boisson 

Film et sacs en plastique 

Pots, gobelets et barquettes en 

plastique 

Poubelle intelligente 

Au moins 50% de déchets résiduels, 

les ressources sont préservées 

réduction des taxes sur les déchets, 

simplicité opération 

facturation selon le principe du 

pollueur-payeur 

la facturation individuelle par 

utilisateur, transmission sécurisée 

des données 

Solution pour l'intérieur et l'extérieur 

de bâtiments 

residenzen.sdk.lu

86 

| ACTUALITÉS COMMUNALES 

CONTERN SE MET 

À LA PAGE POUR 

SES CITOYENS 

À deux pas de la capitale, la commune de Contern prospère et se 

développe rapidement. Avec sa population en constante augmentation, 

elle est aujourd’hui confrontée à des problématiques de 

taille : service à la population, éducation, logement abordable, mobilité, 

attractivité… Autant de dossiers auxquels elle doit s’attaquer 

pour assurer le bien-être de ses habitants. Marion Zovilé-Braquet, la 

bourgmestre, présente les projets passés, actuels et futurs qui ont 

joué ou joueront un rôle dans l’évolution de sa commune. 

Un hôtel de ville pour héberger tous les 

départements 

Lors du mandat 2011-2017, le collège des 

bourgmestre et échevins avait réalisé le 

projet de rénovation et d’agrandissement 

de l’hôtel de ville. Celui-ci n’avait cependant 

pas pris en compte le développement 

exponentiel de la commune qui a gagné 

environ 700 habitants en cinq ans, et cette 

croissance n’est pas prête de ralentir, bien 

au contraire. Pour répondre de la manière 

la plus adaptée aux besoins actuels de sa 

population, l’administration communale 

s’est dotée de nouveaux départements, 

tels que des services communication, financier 

ou encore scolaire, et le manque 

de place se fait sentir. « Les bureaux qui 

ont été conçus pour accueillir deux employés 

sont désormais occupés par trois 

personnes et la grande salle sert à la fois 

de salle de réunion, de réfectoire pour le 

temps de midi et de salle des mariages ! 

Nous avons donc entamé un projet de 

création d’un nouvel hôtel de ville. 

Celui-ci devrait prendre place dans l’ancienne 

école au cœur de notre commune. 

Ce bâtiment était occupé par le comité 

de la BD et l’office social qui ont déménagé 

il y a peu. Il est donc vide pour le 

moment. Nous avons lancé un concours 

d’architectes pour concevoir le projet. La 

présentation publique des propositions 

a eu lieu très récemment. Toutefois, la 

décision sera prise lors du nouveau mandat 

», explique la bourgmestre. 

Une commune au service de ses habitants 

L’augmentation de la population implique 

une croissance équivalente du nombre 

d’enfants. Une adaptation des services de 

garde et des infrastructures scolaires, périscolaires 

et sportives est donc indispensable 

pour continuer à encadrer les jeunes 

habitants dans les meilleures conditions. 

En ce sens, le collège communal a planifié 

l’agrandissement de la crèche, en attente 

de validation du ministère compétent. « Je 

tiens à entretenir un échange constant 

avec la population et, dans ce contexte, un 

de mes administrés m’a informée que son 

enfant ne pouvait être pris en charge par 

la crèche en raison d’un manque de place. 

Cette problématique constitue pour nous 

une situation d’urgence. Nous prévoyons 

donc la démolition du mur séparant les 

locaux de la crèche et la salle de réunion 

mise à disposition des associations locales. 

Une fois l’agrément du ministère accordé, 

nous pourront mettre à exécution cette 

solution. Ainsi, les capacités d’accueil seront 

suffisantes pour soutenir les familles 

de Contern en attendant la réalisation de 

travaux plus importants », détaille Marion 

Zovilé-Braquet. 

La commune a un rôle 

primordial à jouer pour 

soutenir le marché immobilier 

et donner la possibilité 

aux jeunes habitants 

de passer leur vie dans 

leur village d’origine 

École « Um Ewent » 

L’école centrale « Um Ewent » et la maison 

relais, située sur le même campus, font 

elles aussi l’objet d’un agrandissement. 

Les travaux, qui débuteront en fin d’année, 

permettront d’accueillir 500 enfants 

au lieu de 320 actuellement. « Nous avons 

rapidement constaté qu’il était également 

nécessaire de proposer davantage d’activités 

physiques à destination des élèves de 

la commune. Pour ce faire, nous avons élaboré 

un projet de construction d’un deuxième 

hall sportif à côté de l’école et de la 

maison relais. Le chantier, retardé par la 

pandémie de Covid-19, devrait commencer 

avant l’été », expose la bourgmestre.

87 

Marion Zovilé-Braquet

88 

Conter Stuff 

Conter Stuff 

Hall sportif 

La croissance démographique que connaît 

Contern demande également une adaptation 

des offres de logement. « La commune 

a un rôle primordial à jouer pour soutenir 

le marché immobilier et donner la possibilité 

aux jeunes habitants de passer leur 

vie dans leur village d’origine. Dans cette 

dynamique, nous avons fait bâtir cinq 

maisons sur nos propres terrains qui ont 

été vendus par bail emphytéotique à prix 

très abordables. De plus, nous avons vendu 

une vingtaine de terrains sur base d’un 

système de points : un bureau d’études 

s’est chargé de réaliser une séance d’information 

pour la population durant laquelle 

les participants pouvaient compléter un 

questionnaire. Il leur était demandé s’ils 

travaillaient, s’ils avaient des enfants, s’ils 

étaient nés à Contern, s’ils y avaient des 

parents, etc. Chaque critère accordait des 

points et les personnes en ayant accumulés 

le plus devenaient éligibles à l’acquisition 

des terrains. Toutefois, le projet 

est actuellement en pause car, lors de la 

construction des habitations, nous avons 

trouvé des vestiges d’un cimetière mérovingien. 

Le chantier a donc pris un an et 

demi de retard », raconte Marion Zovilé- 

Braquet, non sans regret. Pour pallier ce 

contretemps, son administration a encore 

acquis de nouveaux terrains et envisage 

d'y bâtir des résidences avec des appartements 

à prix abordable ainsi qu’un parc 

intergénérationnel. Ce dernier devrait disposer 

d’espaces destinés aux enfants en 

bas âge (des modules de jeux), aux adolescents 

(un skate-park ou des installations 

de sport) et aux personnes âgées (des 

équipements de détente). Ce projet sera 

voté très prochainement. 

Contern est une commune 

rurale et familiale 

et sa bourgmestre tient 

à ce qu’elle demeure 

un lieu paisible 

Réorganiser le centre 

Contern est avant tout une commune rurale 

et familiale et sa bourgmestre tient 

particulièrement à ce qu’elle demeure 

un lieu paisible. Pour la préserver, il a 

donc été essentiel de repenser ses quatre 

centres de village. Le système de parking 

résidentiel y a tout d’abord été introduit. 

Ensuite, des travaux sont actuellement 

en cours afin d’établir une zone 30 et de 

construire de nouveaux trottoirs plus 

larges et plus hauts. « Je souhaiterais également 

que le gouvernement revoie son 

projet d’aménagement pour y inclure une 

connexion entre le zoning et l’autoroute 

et, ainsi, empêcher les embouteillages 

entre notre territoire et Sandweiler », souligne 

la bourgmestre. 

Mais la sécurisation du centre n’est pas le 

seul défi auquel s’attaque l’administration 

communale. Sa dynamisation est également 

essentielle pour le rendre attractif. 

Le Conter Stuff, qui se trouve en plein 

cœur de Contern et qui abritait jusqu’alors 

le restaurant du même nom, sera complétement 

rénové. Les services de restauration 

y seront conservés, mais la salle sera 

agrandie par une véranda et une terrasse. 

S’y ajouteront des salles de réception, un 

grand espace pour la Bibliothèque de la 

BD et ses activités (ateliers, soirées de 

lecture,…) ainsi qu’une micro-brasserie. 

Cette dernière sera partiellement vitrée 

afin que les passants puissent observer 

le processus de fabrication. À l’arrière 

prendra place un « Biergarten » – ou jardin 

à bière – où les habitants et les visiteurs 

pourront pique-niquer et passer 

un agréable moment en plein air. Finalement, 

un parc sera installé pour faire la 

connexion entre le centre-ville et les nouveaux 

quartiers qui seront prochainement 

construits. 

Administration communale de Contern 

4, Place de la Mairie 


www.contern.lu

89 

adapth 

centre de compétence national pour l'accessibilité des bâtiments 

1.07.2023 

Entrée en vigueur de la 

Loi du 7 janvier 2022 

portant sur l’accessibilité à tous 

des lieux ouverts au public, des voies publiques 

et des bâtiments d’habitation collectifs. 

Tous les textes, illustrations et informations sur 

www.adapth.lu/loi 

36 route de Longwy 

L-8080 Bertrange 

T 43 95 58 

architecte@adapth.lu 

le ccnab, une initiative du

90 


SANDWEILER : 

VALORISER LA QUALITÉ 

DE VIE ET LE 

BIEN-ÊTRE DES 

HABITANTS 

Si ses 7,7 km² la classent parmi les plus petites communes du 

Luxembourg, sa proximité avec la capitale et son cadre préservé la 

rendent très attrayante pour tous ceux qui cherchent un équilibre 

entre dynamisme urbain et tranquillité champêtre. Sandweiler se 

distingue par la modernité de ses infrastructures tout en conservant 

son esprit de village. Riche de son patrimoine qu’elle souhaite 

protéger, elle n’en est pas moins tournée vers l’avenir. Rencontre 

avec sa bourgmestre, Simone Massard-Stitz. 

Un accès facilité dans un cadre préservé 

Sa situation géographique est enviable! 

Luxembourg-Ville est très facilement 

accessible et pourtant, elle donne l’impression 

d’être plongée au cœur d’un 

village verdoyant. « Nous avons pleinement 

conscience de cette richesse, et nous 

cherchons bien sûr à la conserver. Nous 

possédons deux zones industrielles très 

développées qui contribuent fortement au 

dynamisme de la commune. Nous cherchons 

à maintenir cet équilibre et cette 

qualité de vie en optant pour une croissance 

démographique et économique raisonnée 

pour les années à venir », indique 

la bourgmestre Simone Massard-Stitz. 

Précisons que Sandweiler comptait 3.800 

habitants au 1 er janvier 2023. 

Des infrastructures scolaires et de loisirs 

de qualité 

Malgré sa taille modeste, la commune 

possède un nombre d’infrastructures modernes 

qui répond aisément aux besoins 

des habitants. La priorité de ces dernières 

années était d’ériger une nouvelle école 

pour le cycle 1, la précédente n’ayant 

plus la capacité d’accueillir tous les enfants. 

La maison relais dispose de salles 

à utilisation spécifique pour des activités 

de musique, bricolage… Elle réunit 

aussi un espace détente avec un coin lecture 

et une salle de repos. Un soin tout 

particulier a été accordé à l’acoustique 

des lieux. Elle comprend également une 

cuisine de production pour 120 repas et 

une salle de sport qui demeure accessible 

en dehors des heures d’ouverture 

de l’école et de la maison relais grâce à 

un sas indépendant. Et parce que jouer 

reste un besoin fondamental, elle est dotée 

d’une aire de jeux dernière génération 

pour le plus grand plaisir des plus 

jeunes. L’école « Um Weier » ouvre sa 

cour de récréation en dehors des heures 

de cours pour recevoir un public désireux 

de profiter de ses infrastructures. 

« Nous cherchons à satisfaire les besoins 

des enfants et des parents en leur offrant 

des possibilités de loisirs accessibles, situés 

à quelques pas de leurs habitations. 

N’est-il pas agréable de se rendre sur 

une aire de jeux pour profiter du beau 

temps ou des toboggans ? », plaisante 

Simone Massard-Stitz. 

Sandweiler recense neuf aires de jeux sur 

son territoire, dont un skatepark permettant 

de pratiquer à la fois le skateboard, le 

waveboard, le rollerblade et le vélo. Idéal 

pour les débutants, il s’adresse aussi aux 

plus aguerris grâce à ses « tables » à hauteurs 

différentes, « curbs » et « ledges ». La 

vocation de cette place urbaine va plus 

loin que l’idée de s’amuser, elle s’impose 

également comme un lieu rassembleur et 

fédérateur nécessaire pour l’intégration 

sociale et le vivre-ensemble. 

La maison des jeunes s’inscrit dans la 

même philosophie. Destinée aux jeunes 

de 12 à 26 ans, elle leur permet de participer 

à des ateliers créatifs et de loisirs 

tout en développant leur esprit citoyen 

avec les valeurs de respect, de tolérance 

et de confiance. 

De nombreuses infrastructures sportives 

sont réparties sur l’ensemble de la commune 

de Sandweiler, mais la bourgmestre 

insiste sur la nécessité d'étoffer cette 

offre dans les six années à venir avec notamment 

la rénovation du site dédié au 

football. Elle complète le propos avec un 

projet qui lui tient à cœur depuis longtemps, 

à savoir celui du Hentzen Haus. « Il 

s’agit d’une ancienne ferme classée, avec 

des possibilités d’intervention limitées, 

mais un agrandissement est possible. 

Nous prévoyons d’y installer l’école de 

musique qui compte 130 élèves. Il nous 

manque des salles pour les accueillir, soit 

pour les leçons individuelles soit pour les 

cours collectifs. Cette solution me semble 

optimale pour pallier cette carence. Ce 

lieu multiculturel pourrait avoir d’autres 

fonctions, il pourrait recevoir d’autres organisations. 

Je pense au club de photo ou 

d’histoire. Sa vue sur le futur parc le rend 

vraiment unique et je ne vous cache pas 

que ce projet d’agrandissement me tient 

vraiment à cœur », complète la bourgmestre. 

Ce dernier est en phase de réalisation, 

il regroupera des aires de jeux, des 

espaces de détente et des points d’eau. Ce 

parc est très important : il a pour vocation 

de réunir les gens en favorisant les rencontres, 

avec un côté résolument intergénérationnel. 

Les projets immobiliers 

La présence de l’aéroport limite de fait le 

développement de la commune en matière

91 

Simone Massard-Stitz

92 

de constructions. Mais comme le dit très 

justement Simone Massard-Stitz : « C’est 

ainsi et cela ne changera pas, à nous de 

nous en accommoder et de nous adapter. 

Nous devons faire en sorte de trouver des 

solutions habiles pour des constructions 

de logements au sein de la commune ». Récemment, 

ce sont treize maisons unifamiliales 

qui ont été vendues avec le concours 

de la SNHBM dans la rue d’Oetrange. Il 

s’agit d’une première pour la commune 

qui ne compte pas s’arrêter là. Ces maisons 

se caractérisent par leur excellent rapport 

qualité-prix. Le projet, étudié dans les 

moindres détails, offre des biens de qualité 

avec des matériaux haut de gamme répondant 

aux normes environnementales 

actuelles. Consciente de la difficulté de 

se loger, la commune de Sandweiler envisage 

de développer d’autres programmes 

immobiliers afin de satisfaire les besoins 

en matière de logements. Le PAP voté en 

2022 acte la construction de 100 habitations 

(unifamiliales, appartements et commerces) 

sur la zone proche de la station de 

contrôle. Un autre PAP « Duefkäer » prévoit 

la construction de 25 appartements situés 

au centre de la commune. 

La Green Attitude 

Sandweiler a obtenu la certification de catégorie 

2 du Pacte Climat. Elle rejoint la liste 

des communes engagées et, pour continuer 

sur sa voie verte, elle s’est dotée de vélos 

électriques pour ses employés et ouvriers. 

Elle étudie aussi la possibilité d’installer 

des cellules photovoltaïques sur certaines 

toitures de ses bâtiments et bascule son 

éclairage public vers la LED et des lampadaires 

à gradation lumineuse. En parallèle, 

elle s’assure que les travaux de rénovation 

des bâtiments communaux soient réalisés 

dans le respect des critères de conformité 

énergétique. « L’environnement et la préservation 

de la nature sont des préoccupations 

majeures qui nous concernent tous. 

Nous travaillons activement à la mise en 

place de politiques visant à les protéger, il 

faut poursuivre l’ensemble des chantiers », 

indique l’élue. 

Sandweiler est rattachée au centre de recyclage 

de Munsbach avec les communes de 

Niederanven, Schuttrange et Contern. Dans 

un futur proche, le centre de recyclage sera 

remplacé par un centre de ressources. Les 

habitants peuvent non seulement y déposer 

leurs déchets, mais aussi profiter d’un 

magasin de seconde main dans lequel des 

objets réutilisables peuvent être récupérés. 

Ils pourront aussi louer des outils et 

faire réparer des articles endommagés. Ce 

nouveau centre fonctionnera comme une 

bourse d’échange locale et totalement 

gratuite qui contribuera largement à la 

gestion des déchets. Une règle cependant 

que chaque visiteur doit respecter : celle 

de n’emporter que trois objets au maximum 

à chaque visite. « Nos habitudes de 

consommation sont en pleine mutation, 

ce type d’enseigne rencontre un grand succès, 

on ne peut que se féliciter de la prise 

de conscience collective sur l’enjeu des déchets 

», conclut Simone Massard-Stitz. 

Administration communale de 

Sandweiler 

18, rue Principale 

L-5240 Sandweiler 

www.sandweiler.lu

93 

MÉI WÉI EE 

BAUPROJET – 

GEMEINSCHAFTLECH 

PROJETEN AN 

D’WEEËR LEEDEN 

www.fondsdulogement.lu 

EMPFÄNKEN, LOGÉIEREN A BEGLEEDEN

94 


SCHIFFLANGE, 

FORCE DE LA NATURE 

Connue pour être l’une des communes les plus durables du Luxembourg, 

Schifflange œuvre depuis de nombreuses années en faveur 

du climat et de la nature. Même si la petite localité située au sud 

du Grand-Duché a déjà déployé de nombreux projets pour la préservation 

de la faune et de la flore, elle n’est paradoxalement toujours 

pas certifiée par le Pacte Nature. Les responsables travaillent 

d’arrache-pied pour encoder et valoriser toutes les données nécessaires 

à l’obtention de la certification. Albert Kalmes et Aurélie 

Drulang, respectivement échevin et conseillère écologique, présentent 

les projets mis en œuvre à Schifflange et reviennent sur les 

processus longs et minutieux à suivre pour entrer définitivement 

dans le cercle des communes certifiées par le Pacte Nature. 

Quels sont les grands projets en lien 

avec l’environnement et le Pacte Nature 

déployés à Schifflange ? 

AD : Notre commune travaille déjà depuis 

de très longues années en faveur de la nature. 

Nous avons d’abord renaturé tous 

les cours d’eau se trouvant sur notre territoire. 

Ainsi, l’an dernier, le Kiemelbaach 

a été replacé dans son lit d’origine et le 

dernier tronçon de l’Alzette renaturé. Au 

sujet de ce second projet, le cours d’eau a 

été remodelé afin de lui conférer à nouveau 

un caractère naturel. En créant des 

méandres, des différences de niveau dans 

le lit, des berges douces et abruptes, nous 

parvenons à dynamiser le cours d’eau et 

ainsi à protéger la faune et la flore qui s’y 

trouvent. De l’autre côté du terre-plein 

de la voie ferrée de la société Cimalux, en 

grande partie territoire de la ville d’Eschsur-Alzette, 

des éléments bétonnés ont 

été retirés et des mesures identiques ont 

été appliquées. Un bras mort tout comme 

un étang ont été créés. Enfin, un bassin de 

rétention des eaux de pluie a été aménagé 

aux abords de la cimenterie. 

tion des espaces naturels et verts afin de 

contrebalancer le scellement des sols. 

Nous avons également créé des mares et 

mardelles et nous travaillons en collaboration 

avec le Sicona (Syndicat intercommunal 

pour la conservation de la nature) 

dans le cadre de la gestion des paysages 

ouverts. 

Nous misons aujourd’hui sur 

la valorisation, le développement 

et l’optimisation des espaces 

naturels et verts afin 

de contrebalancer 

le scellement des sols 

Nous possédons également deux étangs 

dans la réserve naturelle « Am Brill ». L’un 

d’entre eux a été agrandi et clôturé afin de 

protéger la biodiversité présente sur place. 

Les promeneurs pourront toujours apprécier 

les charmes auditifs et visuels du lieu 

grâce à la piste cyclable les longeant. 

Le Pacte Nature englobe également 

AK : Par nos initiatives, nous pouvons 

désormais certifier que l’ensemble des 

cours d’eau a retrouvé son état naturel. 

Nous misons aujourd’hui sur la valorisation, 

le développement et l’optimisad’autres 

thématiques comme le milieu 

forestier et urbain… 

AD: Oui. Comme notre commune est 

relativement petite en superficie et dispose 

donc de peu d’espaces ouverts (agricoles), 

c’est dans le milieu urbain que 

nous pouvons développer notre potentiel 

par rapport aux recommandations 

du Pacte Nature. L’objectif, à l’heure 

actuelle, est donc de cartographier les 

espaces verts présents sur le territoire 

communal et plus particulièrement en 

ville. Le recueil et le traitement de ces 

données nous permettra de découvrir le 

potentiel d’amélioration pour créer des 

zones naturelles et aussi de lutter contre 

les îlots de chaleur lorsque les températures 

sont élevées. 

AK : La certification du Pacte Nature est 

octroyée à l’aide d’une base documentée.

95 

Aurélie Drulang et Albert Kalmes 

La commune a entrepris de nombreux 

projets depuis plusieurs décennies en 

faveur de la nature et de la biodiversité. 

Malheureusement, nous n’avons jamais 

retranscrit nos initiatives. Une analyse 

est indispensable pour effectuer l’état 

des lieux actuel et le potentiel d’amélioration. 

Ce travail long et minutieux ne se 

réalise pas du jour au lendemain, mais il 

est nécessaire pour obtenir la certification. 

Même si nous souhaitons vivement 

l’obtenir, nous ne sommes pas aveuglés 

par celle-ci. Nous préférons d’abord établir 

une base solide, bien documentée, 

avec une stratégie réfléchie pour avancer 

progressivement. S’il existe de bonnes 

initiatives ou de bonnes pratiques, mais 

qui ne marquent pas de points pour l’obtention 

du Pacte Nature, nous les déploierons 

quoi qu’il arrive. Le but est bien 

plus grand que la simple certification et, 

à Schifflange, nous n’avons pas attendu le 

Pacte pour réaliser de nombreux projets 

en faveur de la nature. 

Même si cette cartographie n’est pas 

entièrement finalisée, avez-vous déjà 

des pistes d’amélioration ou des idées 

à mettre en place prochainement ? 

AD : Même si nous préférons attendre 

l’état des lieux définitif pour définir nos 

priorités futures, nous avons quelques 

pistes. Nous prévoyons d’approfondir 

l’usage de l’entretien extensif et le catégoriser 

selon les surfaces. Une aire de jeux 

ne sera pas traitée de la même façon qu’un 

îlot vert. L’idée est de laisser la nature 

évoluer par elle-même à certains endroits 

tandis que d’autres nécessiteront des entretiens 

plus régulés. 

L’un des derniers grands volets qui 

composent le Pacte Nature est celui de 

la communication. Qu’avez-vous entrepris 

à ce niveau ? 

AD : Nous travaillons avec nos citoyens 

pour leur proposer des idées et les soutenir 

dans une démarche plus verte. Notre 

tissu urbain est dense. C’est pourquoi 

nous aimerions que nos habitants privilégient 

la création d’espaces naturels plutôt 

que l’empierrement pour leurs extérieurs. 

Nous avons d’ailleurs changé le règlement 

des bâtisses à ce propos en réduisant la 

possibilité de créer des jardins empierrés. 

Notre but n’est pas d’interdire mais 

d’établir un pourcentage de zone verte sur 

chaque nouveau projet en fonction de la 

surface. 

AK : Le Pacte Nature comprend également 

le volet éducation. Celui-ci concerne les 

activités pédagogiques avec les jeunes

96 

Schifflangeois et Schifflangeoises, mais 

aussi les plus âgés. De plus, notre équipe 

Pacte Nature est pluridisciplinaire 

puisqu’elle se compose de personnes de 

tous horizons, à savoir des experts, des 

politiques et même des citoyens qui fourmillent 

d’idées pour notre commune ! Tout 

le monde peut être force de proposition. 

S’il existe de bonnes 

initiatives ou de bonnes 

pratiques, nous les déploierons 

quoi qu’il arrive, même 

si elles ne marquent pas 

de points pour l’obtention 

du Pacte Nature 

Avez-vous un exemple concret de 

proposition de votre population sur 

la politique environnementale de 

Schifflange ? 

AD : Une habitante nous a récemment 

fait part que des écureuils se faisaient régulièrement 

écraser sur l’une des routes 

de notre commune. Elle nous a indiqué 

qu’elle était en contact avec une société 

qui fabrique des écuroducs. Nous espérons 

pouvoir installer cette construction cette 

année. Ce cas de figure très concret nous 

démontre que les habitants ont un rôle 

important à jouer dans la protection de la 

biodiversité locale car nous n’avions pas 

forcément conscience que des écureuils 

mourraient sur ce tronçon ! 

Quelles sont les autres initiatives 

concernant la protection de la faune à 

Schifflange ? 

AK : Dès lors qu’une surface peut être 

utilisée, nous installons des hôtels à insectes, 

des nichoirs pour les oiseaux, des 

abris pour les hérissons, etc. Un apiculteur 

se trouve également à Schifflange et 

ses ruches sont installées sur le territoire 

communal. Nous lui avons construit un 

abri pour qu’il puisse exercer ses activités. 

Nous soutenons aussi la biodiversité grâce 

aux entretiens extensifs et en développant 

des prairies fleuries pour la protection 

de la micro faune. Malheureusement, 

et comme évoqué précédemment, nous 

n’avons jamais compilé toutes ces données 

qui sont nécessaires à l’obtention du 

Pacte Nature. 

AD : Celui-ci prévoit un audit obligatoire 

que nous avons réalisé avec un score de 

32% et le premier niveau de certification 

est à 40%. Nous sommes ainsi très proches 

de la certification, il suffit seulement d’encoder 

et de cartographier toutes les données. 

Un dernier mot sur les projets liés à la nature 

en cours, déjà finalisés ou que vous 

souhaitez mettre en place à l’avenir ? 

AK : Chaque année, nous plantons des 

arbres pour la journée des nouveaux nés à 

Schifflange. Depuis que nous avons lancé 

cette initiative, nous avons mis en terre 

environ 1.500 arbres sur notre territoire. 

Nous offrons aussi des arbres fruitiers 

aux jeunes parents et souhaitons lancer 

le concept de « tiny forest ». De plus, nous 

avons lancé le projet d’« urban gardening » 

en proposant des potagers surélevés à nos 

citoyens qui n’ont pas les terrains adéquats. 

Nous disposons aussi de jardins 

communaux que nous louons à nos habitants. 

Malheureusement, la liste d’attente 

s’agrandit car la demande est très forte. 

Nous interdisons les pesticides ou les 

engrais chimiques pour tous les produits 

qui poussent dans la commune. Même si 

nous ne pouvons pas tout vérifier, nous 

comptons sur le bon sens de nos citoyens 

qui n’ont aucun intérêt à utiliser des substances 

toxiques pour leur consommation 

personnelle ! 

AD : Par ailleurs, nous avons réalisé un 

sentier thématique sur l’eau qui se veut

97 

ludique et pédagogique. Celui-ci vient 

d’être inauguré le 18 mai dernier. Il comprend 

deux chemins : l’un qui est accessible 

à tous et l’autre qui s’adresse aux 

randonneurs. Ce projet s’inscrit dans le 

cadre des initiatives d’Esch2022 avec la 

légende « D’So vum Marxeweier ». Nous 

souhaitons effectivement valoriser nos 

espaces naturels en nous inspirant d’un 

ancien conte presque oublié. Selon la légende, 

le Marxeweier, un étang désormais 

disparu, était situé en haut d’une colline 

à Schifflange. Il était si profond que personne 

n’a réussi à plonger jusqu’au fond. 

Les nuits de pleine lune, le chant des sirènes 

pouvait être entendu. Cette eau 

avait un pouvoir magique : celui qui en 

buvait huit soirs de suite ne mourrait pas 

célibataire. De nombreux couples se formaient 

à mesure que les filles et garçons 

venaient boire à l’étang. Rempli par les 

larmes des sirènes, et à cause des années 

de sécheresse, le Marxeweier est progressivement 

devenu le seul point d’eau de 

la région. Les habitants se sont mis à en 

chercher d’autres, mais dès qu’ils en trouvaient, 

le niveau de l’étang baissait. 

Les habitants ont un rôle 

important à jouer 

dans la protection 

de la biodiversité locale 

Nous allions ainsi la culture et le tourisme 

à la préservation de la nature car ce chemin 

pédagogique passera par cette source. 

Cette initiative a été réalisée en collaboration 

avec le Syndicat des eaux du sud qui 

nous a fourni, en partie, les informations 

se trouvant sur les différents panneaux 

qui longent le sentier. 


Schifflange 

BP, 11 Avenue de la Libération 

L-3801 Schifflange 

www.schifflange.lu

98 


DIFFERDANGE, ENTRE 

PAYSAGE URBAIN ET 

SCÈNE CULTURELLE 

Depuis la prise de fonction de l’équipe dirigeante, le panorama urbain 

de la Ville de Differdange, qui s’est vu redessiné suite à l’émergence 

de nombreux chantiers, a bien changé ! N’en déplaise à Tom 

Ulveling, échevin aux bâtiments publics, qui a multiplié les projets 

pour que les infrastructures communales épousent au mieux l’évolution 

de la population. Par ailleurs, le 1 er échevin, également en 

charge de la culture, a eu à cœur d’élargir les horizons culturels des 

Differdangeois, mis à l’honneur l’année dernière dans le cadre de 

la Capitale européenne de la Culture. Retour sur quelques grands 

projets en la matière. 

Dans l’accord de coalition 2017-2022, 

la majorité affirmait sa volonté de proposer 

la « culture pour tous » en misant 

sur la participation des enfants et des 

jeunes et en promouvant les échanges 

interculturels et intergénérationnels. 

Qu’avez-vous pu réaliser en ce sens ? 

Presque tout ce que nous désirions. En 

tant qu’échevin, ce qui m’importe c’est 

que la culture soit immersive et participative. 

C’est pourquoi j’ai tenu à amener la 

culture auprès des citoyens, par exemple 

en déplaçant des sculptures dans les différents 

quartiers. J’ai également voulu 

donner l’opportunité aux habitants de 

prendre part au processus de création 

culturelle. Grâce à Esch2022, Capitale européenne 

de la Culture, nous avons eu la 

chance de mener de nombreux projets et 

d’expérimenter de nouvelles approches 

immersives et participatives. Dans ce 

Tom Ulveling

99 

cadre, nous avons invité les Differdangeois 

à partager leurs idées pour la transformation 

de leur quartier. Afin d’élargir 

les horizons des jeunes, nous avons notamment 

organisé des stages de football 

ou de handball dans différentes villes jumelées, 

un moyen de leur faire découvrir 

d’autres cultures. 

Nous concevons également la culture 

comme un facilitateur d’intégration et 

organisons des événements susceptibles 

de parler à chacune des nationalités qui 

composent notre communauté, comme un 

festival du film italien pour ne citer qu’un 

exemple. Promouvoir les échanges interculturels 

n’est pas chose aisée mais nous 

y travaillons ! 

Vous souhaitiez également mettre en 

valeur l’histoire de la commune. Quels 

types d’initiatives avez-vous pris à cet 

égard ? 

C’était un processus assez long mais qui 

a finalement abouti. Tout d’abord, nous 

avons rénové tous les mémoriaux dressés 

sur notre sol, comme le monument 

Hondsbësch ou la Croix de la Peste. Dans 

quelques semaines, nous inaugurerons 

également un mémorial de la grève du 2 

septembre 1942 hors les murs d’Arcelor- 

Mittal. Pour rendre accessible ce monument 

qui a été érigé à l’intérieur de l’enceinte 

de l’usine à l’origine, nous en avons 

réalisé une copie conforme que nous accolerons 

au dos de l’original, dans un petit 

parc situé à proximité de l’entrée principale. 

Il sera ainsi accessible à tous, notamment 

aux jeunes et aux élèves des écoles 

alentours. Le lieu de mémoire intégrera 

également un panneau explicatif sur l’histoire 

de l’usine de ses débuts à nos jours. 

Précédemment, nous avions déjà disséminé 

dans la commune des panneaux de ce 

type narrant l’histoire de personnalités 

differdangeoises qui se sont distinguées 

ou qui ont contribué à donner une image 

de marque à la ville. L’un d’entre eux retrace 

la vie de John E. Dolibois à qui nous 

devons l’implantation du campus de la 

Miami University, par exemple. 

Si j’avais la chance de rempiler pour un nouveau mandat, 

j’aimerais réaliser l’agrandissement de l’hôtel de ville 

2022. Pouvez-vous revenir sur le programme 

mis en place dans ce cadre ? 

30 projets culturels supplémentaires ont 

vu le jour spécialement pour Esch2022. 

Citons notamment la création d’une scène 

de théâtre au Lommelshaff, des stages pour 

jeunes, le Diff Dance, des concerts, un impressionnant 

spectacle son et lumière sur 

l’église rénovée de Lasauvage, etc. Ces événements, 

qui ont coûté à la Ville la somme 

de 1,2 million d’euros, ont globalement 

rencontré un grand succès bien qu’ils 

n’aient peut-être pas eu le rayonnement 

international escompté. Le public était 

essentiellement composé d’habitants de 

la commune ou des localités limitrophes. 

Esch2022 n’a eu qu’une portée régionale, 

ce qui est dommage puisque l’idée de la 

Capitale européenne de la Culture est de 

promouvoir un territoire par-delà ses frontières, 

mais qui n’enlève rien à la qualité du 

programme proposé ! 

En parallèle, dans le cadre du programme 

Man & Biosphere et en vue d’accueillir les 

visiteurs d’Esch2022, nous avons créé un 

gîte étape à Lasauvage, aux abords du sentier 

de randonnée du Minett-Trail. C’est 

un des projets qui survivra à l’événement, 

comme celui du théâtre immersif et participatif 

de Lommelshaff. 

Les bâtiments publics relèvent également 

de vos attributions. Avant d’évoquer 

quelques projets spécifiques, pourriez-vous 

revenir sur « le standard pour 

la construction et l’exploitation de bâtiments 

publics » que les partenaires de 

coalition projetaient d’établir ? 

Nous avons consigné nos exigences dans 

une sorte de guide pratique que nous 

transmettons aux maîtres d’œuvre. Globalement, 

nous y avons indiqué notre intention 

de privilégier le bois au béton au 

niveau des structures ou au PVC dans les 

menuiseries, notre volonté de recourir à 

des matériaux qui puissent être facilement 

recyclés une vingtaine d’années après leur 

mise en œuvre ou encore notre ambition 

d’installer des panneaux photovoltaïques 

là où c’est possible. Naturellement, ces 

exigences rendent les projets plus onéreux 

et nous avons parfois dû faire des 

concessions en raison de la conjoncture 

actuelle. 

Par ailleurs, nous sommes occupés à créer, 

pour chaque bâtiment communal, une 

charte qui nous renseigne aussi bien sur 

les réparations effectuées ou à réaliser que 

sur les frais liés à l’approvisionnement 

en eau, en électricité, en chauffage, etc. 

Cette forme de monitoring nous permettra 

d’identifier exactement combien nous 

coûte (ou éventuellement nous rapporte) 

chaque édifice et de déterminer comment 

réaliser des économies. 

Souhaitez-vous évoquer l’un ou l’autre 

grand projet public ? 

Précisons qu’il faut distinguer les projets 

que nous menons pour la commune de 

ceux que nous réalisons pour le compte 

de l’État. Pour ce dernier, nous avons dû 

construire tout le campus de l’École internationale 

Differdange et Esch-sur-Alzette 

(EIDE) avec son école primaire, son lycée 

et une structure intermédiaire, ainsi que 

Comme dix autres communes de la région 

Sud et huit communes françaises 

frontalières, Differdange a été désignée 

Capitale européenne de la Culture 

Urban art école garçons Niederkorn 

École de Mathendahl

100 

Théâtre immersif au Lommelshaff (Esch2022) 

Lycée EIDE Differdange 

manque de moyens, le projet d’élargissement 

de l’hôtel de ville a été mis à l’arrêt. 

Les plans étaient prêts et prévoyaient 

la mise en conformité de l’édifice actuel 

et une extension devant permettre de 

rassembler tous nos services en un lieu 

unique pour le confort de la population. 

Si je suis personnellement favorable à la 

concrétisation de ce projet, il reviendra 

à la nouvelle coalition de décider de son 

avenir. 

Centre sportif de Niederkorn 

le nouveau commissariat de police qui est 

aujourd’hui en phase d’achèvement. L’État 

a confié la réalisation de ces projets à la 

commune car il estime qu’elle est la mieux 

placée pour les mener à bien. Bien entendu, 

il s’agit d’une opération nulle pour la 

Ville de Differdange puisque tous les frais 

(notamment de prêt et de personnel) sont 

entièrement à charge de l’État. 

En parallèle, la commune a mené de nombreux 

projets de construction pour son 

propre compte, notamment en ce qui 

concerne les infrastructures scolaires et 

sportives. Depuis ma prise de fonction, je 

mise à la fois sur des projets neufs et sur 

la rénovation et la mise en conformité 

du bâti existant. Nous avons par exemple 

construit la nouvelle école de Mathendahl 

et nous rénovons et agrandissons 

l’école de filles de Niederkron et l’école 

Um Bock d’Oberkorn pour accompagner 

la croissance de notre population. En plus 

de reconstruire le hall sportif de l’école 

Um Bock, nous rénovons le hall omnisport 

John-Scheuren devenu vétuste. Le stade 

Thillebierg, qui a eu 100 ans l’année dernière, 

va aussi faire l’objet d’importants 

travaux : nous en sécuriserons l’enceinte, 

qui est assez unique, rénoverons la pittoresque 

tribune à l’anglaise et agrandirons 

les vestiaires. 

Ce qui m’importe 

c’est que la culture 

soit immersive 

et participative 

En parallèle, nous avons également érigé 

la salle polyvalente Hall O où s’organisent 

des événements culturels, des fêtes, des 

marchés ou des foires. De plus, nous dirigeons 

un vaste chantier à Niederkorn où 

sera érigé le CID. L’idée est de regrouper 

tous nos services techniques sur un seul et 

même site. Les ateliers dont nous disposons 

actuellement ont été conçus pour accueillir 

80 employés, mais nous en avons 

aujourd’hui plus du double! Le coût du 

projet est évalué à 75 millions d’euros. 

Malheureusement, nous avons aussi été 

contraints d’abandonner un de nos grands 

projets. En raison de la pandémie et d’un 

Quel bilan pouvez-vous dresser de vos 

actions dans les domaines qui relèvent 

de vos attributions ? 

Je n’ai personnellement aucun regret : j’ai 

fait tout ce que j’ai pu avec les moyens qui 

étaient à ma disposition, sans trop m’avancer 

dans des emprunts qui coûteraient les 

yeux de la tête à la commune ou qui hypothèqueraient 

l’équipe qui nous succèdera. 

Bien sûr, il y a toujours à faire et on ne réalise 

jamais tout ce qu’on avait prévu, mais 

nos priorités ont été concrétisées : tous les 

grands projets d’infrastructures communales 

ont été réalisés. La population dispose 

désormais d’installations scolaires et 

sportives adaptées. Nous n’avons donc pas 

chômé ! Pour faire davantage, nous aurions 

dû disposer de plus de moyens, mais 

il faut dire que la pandémie nous a forcés à 

revoir certains budgets. Si j’avais la chance 

de rempiler pour un nouveau mandat, j’aimerais 

réaliser l’agrandissement de Hôtel 

de ville. 


Differdange 

40, Avenue Charlotte 

L-4530 Differdange 

www.differdange.lu

101

102 | ACTUALITÉS COMMUNALES 

POLIR LA 

« PERLE DE 

LA MOSELLE » 

Nichée à l’est du pays, dans la Moselle luxembourgeoise, Remich 

est entourée de vignobles et attire chaque année de nombreux visiteurs 

pour ses promenades, ses espaces naturels et son patrimoine 

culturel et viticole. En déployant des projets, comme le masterplan 

« Réimeich 2035 », son bourgmestre, Jacques Sitz, a contribué à 

l’amélioration du bien-être de ses citoyens et à rendre la « Perle de 

la Moselle » plus brillante qu’elle ne l’est déjà. Il nous en dit plus. 

Pouvez-vous présenter brièvement la 

commune de Remich ? 

Remich est une ville touristique de la Moselle 

luxembourgeoise. Agréable et entourée 

par les vignes, la nature et les forêts, 

notre commune attire chaque année de 

nombreux touristes. Ceux-ci peuvent à la 

fois visiter la ville, se promener sur l’esplanade 

unique au Luxembourg, flâner le 

long de la Moselle, boire un verre sur les 

terrasses orientées vers le fleuve ou encore 

découvrir nos vignobles ainsi que notre 

patrimoine culturel. 

C’était votre premier mandat à la tête de 

la commune. Quels sont les initiatives 

et les projets que vous avez déployés à 

votre arrivée en tant que bourgmestre ? 

J’ai été élu en 2017. Mon équipe et moimême 

avons démarré notre mandat avec 

un programme destiné à développer Remich, 

notamment en établissant un masterplan, 

« Réimech 2035 », en partie dédié 

à l’optimisation des infrastructures communales 

et à l’amélioration de la qualité 

de vie. Il a été conçu en collaboration 

avec l’ensemble de nos citoyens, jeunes et 

moins jeunes, commerçants, membres des 

clubs sportifs, etc. 

L’un des projets principaux que nous 

avons déployé concerne la construction du 

nouveau campus scolaire « Gewännchen ». 

Celui-ci a été développé avec le soutien de 

la population, des clubs, des associations 

et de professionnels des structures éducatives 

pour proposer une stratégie qui 

réponde aux besoins de nos habitants. Le 

campus s’étend sur 14.500 m 2 et comprend 

plusieurs bâtiments dont une crèche et 

une structure d’accueil pour le précoce, 

une maison relais, des locaux administratifs 

et un espace de conférence, une bibliothèque, 

une cantine avec cuisine, une 

école fondamentale (cycle 1 à 4) pouvant 

accueillir jusqu’à 550 enfants, un hall 

sportif avec un double terrain de sport 

de plus de 1.000 m 2 , un hall de tennis de 

table et un parking souterrain avec une 

capacité nominale de 50 emplacements. 

Le campus est actuellement en phase de 

planification finale. Les travaux démarreront 

d’ici quelques mois et se dérouleront 

en plusieurs phases pour une durée qui 

oscille entre six et huit ans. 

Établir un masterplan, 

« Réimech 2035 », en partie 

dédié à l’optimisation des 

infrastructures communales 

et à l’amélioration de 

la qualité de vie 

Ce projet nous permet de rassembler 

tous les services éducatifs sur un seul et 

même site. De notre point de vue, éparpiller 

ces structures dans la commune 

était une aberration. L’école « Enz » qui 

se situe aujourd’hui près de la route nationale 

n’est plus sécurisée en raison des 

dangers qu’encourent les enfants au beau 

milieu du trafic. La maison relais actuelle, 

mise en service en 2014, est d’ores et déjà 

trop petite. Quant à la crèche qui se situe 

à côté de la maison de retraite, elle devrait 

être démolie car le bâtiment est très 

ancien. 

Les architectes du cabinet Architecture + 

Aménagement ont misé sur la durabilité, 

l’écologie et l’innovation pour remporter 

le concours. Le nouveau campus a en effet 

été conçu pour répondre aux problématiques 

environnementales et énergétiques 

actuelles car les infrastructures seront 

construites de façon hybride : en béton 

et en bois. Les terres qui seront excavées

103 

Jacques Sitz 

pourront même servir à la fabrication de 

briques ! Le projet a aussi été pensé pour 

sa future déconstruction grâce au principe 

d’économie circulaire. 

En quelques mots, quels sont les autres 

projets qui entrent dans le cadre de 

« Réimech 2035 » ? 

Nous souhaitons promouvoir la mobilité 

douce dans notre commune avec la création 

d’un réseau de chemins pédestres et 

cyclistes au centre de la ville et trouver 

des solutions pour réduire voire détourner 

le trafic de transit. Nous établirons également 

une connexion piétonne entre l’esplanade 

et le parc Brill pour permettre aux 

touristes de découvrir la vieille ville, ses 

ruelles anciennes et ses lieux magnifiques. 

Toujours en matière de mobilité, nous 

avons opté pour le concept de décentralisation 

des parkings pour libérer le centre 

des voitures et ainsi le revitaliser. 

De plus, notre commune dispose de deux 

points d’intérêts complémentaires : la 

Place Dr. F. Kons, dédiée principalement 

au tourisme et à l’événementiel, et la 

Place de la Résistance qui est plutôt perçue 

comme étant le centre administratif 

de Remich. Notre objectif est de renforcer 

l’identité de chacune d’elles. 

Le bâtiment qui abrite la maison communale 

sera rénové. Pouvez-vous nous 

en dire plus ? 

L’infrastructure existe depuis plusieurs 

décennies. Elle ne répond logiquement 

plus aux exigences actuelles en matière 

d’énergie, de sécurité ou d’aménagement. 

Nous avons par exemple récemment 

changé le matériel informatique de l’ensemble 

de nos employés communaux, 

mais les nouveaux équipements performants 

sont freinés par les problèmes de 

réseaux que rencontre cette ancienne 

bâtisse. Malgré son inscription au patrimoine 

architectural, celle-ci sera entièrement 

réaménagée à l’intérieur et mise aux 

normes à tous les points de vue. 

Les travaux de rénovation démarreront 

dans le courant du mois de juin pour une 

durée de deux ans. Durant cette période, 

nous déménagerons dans un bâtiment 

dans lequel se trouvait une banque, qui 

a aujourd’hui déménagé à Mondorf-les- 

Bains, et se situant à quelques mètres de 

l’actuelle administration communale. 

Nous avons loué l’emplacement à son 

propriétaire pour nos besoins le temps 

des travaux. L’ensemble de nos services 

sera accessible à nos concitoyens qui au-

104 

ront toujours la possibilité de profiter des 

places de stationnement existantes. 

Vous êtes candidat à votre propre succession. 

Quels sont vos objectifs et les 

défis qui vous attendent si vous êtes 

réélu ? 

Je suis très motivé à l’idée de me représenter 

afin de continuer à développer des projets 

pour le futur de Remich. La conjoncture 

et les crises que nous avons connues 

ces dernières années, comme celles du 

Covid-19, de l’énergie ou la guerre entre 

l’Ukraine et la Russie, ont ralenti nos projets, 

mais nous avons tout de même mis 

en place des initiatives intéressantes pour 

l’avenir de notre commune. Ce serait formidable 

si nous pouvions les poursuivre et 

les finaliser ! 

Le défi de ces prochaines 

années sera de maintenir 

et d’améliorer la cohésion 

sociale au sein de notre 

commune 

Le défi de ces prochaines années sera 

de maintenir et d’améliorer la cohésion 

sociale au sein de notre commune. Dans 

tous les cas, celle-ci est fragile et il est 

indispensable de travailler jour après 

jour sur cet aspect pour continuer à bien 

vivre ensemble à Remich. Notre localité 

compte plus ou moins 90 nationalités. 

Elle est passée de 3.700 citoyens en 2017 

à 4.100 aujourd’hui mais a connu un 

changement de population avec presque 

600 familles qui ont déménagé ailleurs et 

600 autres qui se sont logiquement installées 

chez nous. 

Administration communale de Remich 

B.P.9 

L-5501 Remich 

www.bierger.remich.lu

INSTALLATIONS INDUSTRIELLES 

HVAC • CHAUFFAGE • SANITAIRE 

PHOTOVOLTAÏQUE • CLIMATISATION 

PORTES • ASSISTANCE INDUSTRIELLE 

105


GREVENMACHER, 

LE « MISELER 

WAY OF LIFE » 

Léon Gloden

107 

Grevenmacher, métropole de 

la Moselle luxembourgeoise et 

commune frontalière avec l’Allemagne, 

possède de nombreux 

atouts liés à sa situation géographique. 

Ses infrastructures 

modernes et son cadre naturel 

entre le fleuve et les vignes en 

font une ville dans laquelle il 

fait bon vivre. D’autre part, elle 

occupe un rôle majeur au sein 

du territoire en tant que centre 

d’attractivité régional. Le défi 

est ainsi de concilier la qualité 

de vie avec un potentiel de croissance 

démographique et économique 

durable. Rencontre avec 

Léon Gloden, le bourgmestre. 

Une commune dynamique 

Grevenmacher compte la présence de deux 

poids lourds de la production vinicole 

luxembourgeoise, à savoir les Domaines 

Vinsmoselle et les Caves Bernard Massard. 

Les 57 ha de vignes de son territoire font 

d’elle la capitale du vin. Mais ce n’est pas 

tout ! Il y a aussi l’agriculture, le tourisme, 

l’artisanat, des PME et un marché tertiaire 

toujours en développement. « Nous nous 

positionnons comme un centre d’attraction 

régional en témoignent les antennes 

ministérielles qui se trouvent ici. Du point 

de vue de l’extension de la commune, 

notre défi consiste à optimiser la surface 

de 16,48 km² située entre la Moselle et le 

vignoble et accolée à l’Allemagne », souligne 

le bourgmestre. La commune dépasse 

aujourd’hui les 5.000 habitants et 

poursuit son développement en matière 

de logement et de zone d’activité économique. 

Sur ce point, elle dispose d’un tissu 

commercial et industriel important notamment 

avec la zone du Potaschbierg qui 

recense de nombreuses entreprises leader 

sur le marché mondial, comme Webasto 

ou SAB. Une nouvelle zone artisanale devrait 

voir le jour, avec la venue d’artisans 

et de startups. « L’idée, en créant un tel 

complexe, serait d’attirer les entreprises 

avoisinantes et leurs collaborateurs ici », 

indique le bourgmestre. En face du nouveau 

centre médical avec IRM, des espaces 

de bureaux sont prévus. Ils pourraient être 

occupés par des entreprises desireuses de 

décentraliser une partie de leurs activités 

pour faciliter la vie de leurs salariés. 

En effet, la question de la mobilité reste 

cruciale et le bourgmestre s’est toujours 

attaché à « travailler au désengorgement 

de la ville de Luxembourg ». En effet, 

chaque jour entre 15 et 20.000 frontaliers 

allemands traversent la ville. Ils n’ont pas 

d’autre choix que d’emprunter le pont qui 

enjambe la Moselle avant de gagner le 

centre-ville qui les mène vers l’autoroute 

pour atteindre la capitale. Pour réduire ce 

flux de véhicules, les solutions émergent 

des deux côtés de la frontière. L’implantation 

de magasins de détail au centre est 

aussi une préoccupation permanente. 

Des logements supplémentaires 

Après plus de dix ans de travail pour 

trouver des accords avec les propriétaires, 

le projet d’aménagement « Unter 

Dem Piertert » a enfin abouti. Il revêt une 

importance particulière pour la ville, car 

il se place sous le signe de la mixité. «Personnellement, 

je suis opposé à la ghettoïsation 

des populations. Séparer les plus 

riches des plus modestes ne fait pas partie 

de ma vision. C’est pourquoi nous misons 

sur une politique de mixité sociale, 

cela passe notamment par la création de 

logements à coût modéré», précise Léon 

Gloden. Ce nouveau quartier prendra 

place dans un endroit idyllique à côté 

des vignobles et proche du centre-ville, à 

proximité de l’écluse de Grevenmacher. Il 

verra le jour sur une surface brute de 3,72 

hectares. Des logements mixtes y seront 

créés, avec 45 maisons unifamiliales, 6 

résidences et 50 à 60 appartements offrant 

une possibilité d’accueil de plus de 

250 habitants. Autre projet important : 

celui de l’agrandissement des structures 

scolaires. « Aujourd’hui, nous accueillons 

entre 600 et 700 élèves, notre capacité 

va devoir atteindre les 900 à 1.000 enfants. 

Nous avons déjà fait l’acquisition 

des terrains au niveau du centre-ville 

pour atteindre cet objectif », complète 

le bourgmestre. Il ajoute que d’importantes 

mesures en matière de sécurité 

ont été prises à proximité des écoles. La 

commune a récemment obtenu l’accord 

de l’Administration des ponts et chaussées 

pour l’aménagement d’une zone à 

vitesse réduite aux abords de l’établissement 

afin de garantir la sécurité des 

enfants. L’agrandissement provisoire de 

la maison relais sera achevé d’ici le mois 

de septembre, plus de 60 enfants seront 

accueillis. « Pour résumer, nous aurons 

investi plus de 130 millions d’euros pour 

le développement des infrastructures 

de la commune, nous avons à cœur de 

répondre aux besoins de nos habitants 

dans tous les domaines. Sur le plan des 

services, nous avons constaté l’augmentation 

des besoins, c’est la raison pour laquelle 

nous avons notamment recruté un 

nouvel urbaniste et un collaborateur en 

charge de la gestion des finances », précise 

le bourgmestre. 

PAP Pietert

108 

© Ville de Grevenmacher 

Maison d’Osbourg 

Certifiée à 50% du Pacte Climat 

« Si le flux de voitures incessant entraîne 

forcément des pics de pollution sur le tronçon 

le plus fréquenté de la commune, la 

qualité de l’air est tout de même très bonne 

ailleurs. Nous sommes certifiés à 50% du 

Pacte Climat » indique Léon Gloden. Ce 

résultat se traduit par de nombreuses initiatives 

comme la technologie LED qui a 

été intégrée il y a quelques années à l’ensemble 

de l’éclairage public. De nouveaux 

panneaux photovoltaïques trôneront sur le 

centre culturel. « Nous figurons parmi les 

premières communes ayant opté pour les 

mesures en faveur des économies d’énergie. 

Nous avons réduit l’éclairage et le 

chauffage, en témoigne notre contrat avec 

la station d’épuration qui permet en partie 

de chauffer la piscine municipale. La charte 

«commune sans pesticides » signée par 

l’administration communale prolonge ces 

initiatives durables : les raisins plantés au 

centre sont par exemple tous bios », poursuit 

le bourgmestre. 

La Maison d’Osbourg (école régionale 

de musique de Grevenmacher) 

Depuis sa construction à la fin du 14 e 

siècle, la maison d’Osbourg au centre 

de Grevenmacher constitue l’un des bâtiments 

historiques les plus importants 

de la Moselle luxembourgeoise. Depuis 

que l’homonyme, le noble Peter von 

Osburg, a remis le bâtiment à la ville 

de Grevenmacher en 1418 par acte de 

donation et par testament en 1439, elle 

a été exploitée à des fins très diverses. 

Un hospice civil, une maison pour les 

pauvres et même une caserne de gendarmerie 

se trouvaient à cette adresse. 

Deux ans après le grand incendie, en 

1822, une partie du lieu a été transformée 

en bâtiment scolaire. Depuis lors, la 

maison d’Osbourg a été utilisée comme 

école de filles, centre culturel, bibliothèque 

municipale et également pour ce 

qui représentait l’équivalent du collège 

à l’époque. Lieu d’apprentissage et de 

promotion des arts et des sciences, cet 

édifice unique occupe toujours ces fonctions 

à l’heure actuelle. En 2016, la ville 

de Grevenmacher, en coopération avec 

l’Institut national pour le patrimoine architectural 

a entamé une vaste rénovation 

du bâtiment et du jardin d’Osbourg 

associé. Le bâtiment historique est devenu 

un point architectural culminant de 

la métropole mosellane qui revendique 

ses racines historiques. Lors de la rénovation, 

il était très important pour la 

ville de Grevenmacher de conserver les 

traces de la longue histoire de la maison 

d’Osbourg et de les combiner avec des 

matériaux et des méthodes de construction 

modernes pour obtenir une symbiose 

entre l’ancien et le neuf. Accessible 

au public pour des concerts et des événements, 

la maison accueille aussi l’école 

régionale de musique. Le jardin nouvellement 

créé avec ses mille couleurs qui 

changent au fil des saisons, devient un 

lieu de détente pour les citoyens et les 

touristes. L’ensemble est inscrit sur la 

liste des monuments nationaux proté-

109 



© ROMAIN SCHMIZ architectes & urbanistes 

© ROMAIN SCHMIZ architectes & urbanistes 



Centre culturel 

Centre culturel 

gés depuis 2017. « Cette bâtisse et son 

jardin sont un trésor de la région, et témoignent 

de leur importance pour le patrimoine 

de notre commune », complète 

Léon Gloden. 

Une ville tournée vers la culture 

La Ville de Grevenmacher ainsi que la 

Ville de Trèves fêteront ensemble la 

Journée de l’Europe le mardi 9 mai 2023 

de 14h à 21h sur la place du marché à 

Grevenmacher. Au programme de ce 

moment placé sous le signe de l’unité 

et de la diversité? Un spectacle avec 

des concerts d’associations et groupes 

musicaux venus du Luxembourg et de 

Trèves. « Riches d’une amitié avec nos 

voisins allemands, nous avons décidé 

entre bourgmestres de célébrer cette 

journée à Grevenmacher et de renouveler 

l’expérience l’année prochaine à 

Trèves », indique le bourgmestre. Un 

peu plus tard (le 27 mai), la commune 

organisera la 1 ère édition du «Maacher 

Musekfestival» sous la forme d’une journée 

de concert en plein air. Au parking 

Laangwiss, le site du quai du bateau M.S. 

Princesse Marie-Astrid, des concerts 

pour petits et grands auront lieu à partir 

de 17h. Avec Seed To Tree, Daniel 

Balthasar et Le Vibe, entre autres, l’accent 

est clairement mis sur la musique 

luxembourgeoise. Les artistes nationaux 

y auront une tribune pour présenter le 

large spectre du paysage musical grandducal. 

En plus des groupes bien connus, 

de jeunes artistes de l’école régionale de 

musique de Grevenmacher se produiront. 

Des animations familiales et des 

spectacles auront lieu en complément 

des concerts pour faire de cette journée 

un moment convivial et intergénérationnel. 

Le bateau M.S. Princesse Marie- 

Astrid accueillera une programmation 

musicale alternative avec un cadre plus 

intimiste, type jazz ou folk pour les 

concerts, tandis que la scène principale 

sera occupée par de la musique pop rock. 

Ça bouge pour les roses ! 

Encore un bel événement à ne pas manquer 

prochainement ! Fidèle à sa vocation 

de remettre le patrimoine rosier dans les 

têtes, les coeurs et les jardins, et en vue de 

la LUGA 2023 (Luxemburg Gartenschau), 

l’asbl « Patrimoine Roses » vise à sensibiliser 

à l’histoire rosière de la commune 

ainsi qu’à son importance pour les parcs 

et jardins. À cette occasion, l’association 

et la Ville ont imaginé la création d’une 

nouvelle rose répondant au nom de « Machera 

». Elle sera plantée un peu partout 

dans la commune. 


Grevenmacher 

6, Place du marché 

L-6755 Grevenmacher 

www.grevenmacher.lu


UN AVENIR 

COLORÉ 

POUR LA VILLE 

DES ROCHES 

ROUGES 

Rumelange a beau être l’une 

des plus petites communes du 

Luxembourg, elle entend se développer 

et renforcer son attractivité 

malgré sa superficie de 6,83 

km². La ville des roches rouges a 

investi un budget extraordinaire 

de 50,3 millions d’euros pour 

se dynamiser et répondre aux 

besoins de ses citoyens. Henri 

Haine, bourgmestre, présente 

les nombreux projets déployés 

et revient sur les défis que Rumelange 

devra relever à l’avenir. 

C’était votre 2 e mandat en tant que 

bourgmestre de Rumelange. Quel bilan 

tirez-vous de celui-ci ? 

Nous avons vécu une période difficile 

marquée par les différentes crises : le 

Covid-19, la guerre en Ukraine, l’inflation 

ou les pénuries de matériaux. Certains de 

nos projets ont ainsi logiquement pris du 

retard. Malgré tout, nous avons beaucoup 

investi pour l’avenir de Rumelange, et ce, 

dans divers domaines comme le sport, le 

tourisme, la culture, l’encadrement scolaire 

ou le logement. 

Plus précisément, notre programme d’investissement 

s’élevait à 50,3 millions 

d’euros, soit le plus grand budget jamais 

dégagé à Rumelange, car lors du précédent 

mandat nous avions investi 30 millions 

d’euros. De plus, nous avons réduit 

la dette communale. Lorsque j’ai été élu 

bourgmestre en 2011, celle-ci s’élevait 

à 11 millions d’euros. Aujourd’hui, elle 

n’est plus qu’à 4 millions. En considérant 

la conjoncture dans laquelle nous avons 

évolué et les recettes communales qui 

ont diminué à cause du confinement, je 

trouve cela remarquable. Malgré les difficultés 

rencontrées, je suis fier d’avoir 

pu réaliser autant de projets pour nos 

citoyens et l’avenir de la commune en 

général ! 

Quels ont été les principaux projets 

déployés ? 

Nous souhaitions d’abord augmenter la 

capacité d’accueil de notre maison relais. 

Actuellement, celle-ci peut héberger 168 

jeunes, mais ce n’est pas suffisant. Nous 

avons donc entamé la construction d’une 

nouvelle structure il y a deux ans afin de

111 

Malgré les difficultés rencontrées, je suis fier d’avoir pu 

réaliser autant de projets pour nos citoyens et l’avenir 

de la commune en général 

Henri Haine 

doubler le nombre d’enfants encadrés. 

Grâce à cet investissement de 9 millions 

d’euros, le nouveau bâtiment répondra à 

toutes les normes et exigences contemporaines, 

notamment en matière d’éducation 

puisqu’il comprendra une salle 

d’apprentissage, une « chill room », etc. 

Nous avons également réalisé de nombreux 

investissements dans nos installations 

sportives. En témoigne l’inauguration 

de notre hall de tennis en 

collaboration avec le Sicosport en 2018. 

Notre société de tir a également intégré 

une nouvelle discipline, le skeet, car 

nous avons aménagé les infrastructures 

nécessaires à sa pratique. Le vestiaire de 

notre club de foot a aussi été rénové. Les 

récentes analyses des besoins en matière 

d’infrastructures ont mis en lumière l’absence 

d’une piscine scolaire à Rumelange. 

Pour y remédier, nous espérons approfon- 

dir notre collaboration avec la commune 

de Kayl pour en construire une ensemble 

dans les prochaines années. 

De plus, nous avons alloué près de 12% 

de notre budget à la culture. Celui-ci 

était notamment dédié à la réalisation du 

Spektrum, un lieu réservé aux pratiques 

culturelles et artistiques expérimentales 

et immersives, à la transformation de la 

maison Gonner en un gîte et aux innovations 

apportées au Musée National des 

Mines de Fer. Ce dernier, aujourd’hui modernisé, 

intègre désormais les nouvelles 

technologies et la digitalisation pour 

proposer, par exemple, des visites en réalité 

virtuelle. 

Et en matière d’environnement et de 

climat ? 

Connue pour son histoire minière, Rumelange 

est avant tout entourée par la nature 

en raison de la présence de la réserve 

naturelle Haard-Hesselsbierg-Staebierg. 

Nous coopérons avec le Sicona (Syndicat 

intercommunal pour la conservation de la 

nature) pour les démarches liées au Pacte 

Nature. La protection de la biodiversité 

passe aussi par des petits projets comme 

les aides à la nidification, la mise en place 

d’îlots verts avec des plantes régionales ou 

le fauchage tardif. 

Au total, nous comptons près de 1.600 

arbres dans notre cadastre dont certains 

participent au verdissement de notre 

centre-ville. Une centaine d’entre eux 

se trouve même sur la réserve naturelle 

Heedbierg et forme un arboretum. Celui-ci 

a été mis en place il y a quelques 

années mais a été remis au goût du jour 

pour pouvoir accueillir les enfants rumelangeois 

dans le cadre de sorties scolaires 

par exemple. Par ailleurs, nous travaillons 

avec diverses associations et l’Administration 

de la nature et des forêts pour favoriser 

une gestion plus naturelle et diminuer 

l’impact de la main humaine sur nos différents 

sites. 

Concernant le climat et les énergies renouvelables, 

un projet de parc éolien a 

été abandonné en raison des alouettes et 

des chauves-souris qui survolent notre 

territoire. Nous misons désormais sur 

l’énergie solaire et donc l’installation de 

panneaux photovoltaïques, avec l’aide de 

SUDenergie. Notre école et les tribunes 

du club de football de l’Union Sportive 

Rumelange sont d’ores et déjà munies de 

ces panneaux. La future maison relais le 

sera également une fois que les travaux 

seront achevés. De plus, nous réduisons 

notre empreinte carbone en accélérant 

notre programme de remplacement de 

l’éclairage public par des LED. Enfin, 

nous tenons à sensibiliser nos citoyens 

au sujet des problématiques énergétiques 

et environnementales et leur proposons 

également des subsides communaux pour 

rénover leurs habitations, acheter des 

bicyclettes, etc. 

Vous êtes candidat pour un 3 e mandat 

consécutif. Quelles seront vos 

priorités pour les années à venir si 

vous êtes réélu et, plus généralement, 

quels défis devra relever la commune 

de Rumelange ? 

Nous avons entamé des réflexions 

concernant le réaménagement du 

centre-ville qui se situe derrière notre 

hôtel de ville. De ce fait, nous avons 

lancé un processus de participation citoyenne. 

Notre population a pu prendre 

part à des ateliers pour proposer des 

idées et imaginer le futur de cette place. 

Nous avons pour objectif de ralentir, 

voire de réduire, le trafic dans le centreville. 

Nous avons l’intime conviction 

que nos habitants doivent se réapproprier 

la place en privilégiant les zones 

piétonnes, car ce n’est pas évident de 

découvrir la ville avec le flux de véhicules 

qui la traverse, notamment durant 

les heures de pointe. Grâce à cette initiative, 

nous souhaitons renforcer l’attractivité 

de la grand-rue afin d’attirer 

de nouveaux commerces locaux.

112 

Rumelange est la deuxième plus petite 

commune du pays. C’est logiquement plus 

difficile de se développer et de trouver des 

terrains pour réaliser davantage de logements 

abordables. Malgré cela, j’aimerais 

que notre commune continue à se renforcer 

au niveau de la cohésion sociale. Nous 

constatons que nos citoyens ont des niveaux 

de vie très différents. En tant qu’administration, 

nous avons le devoir d’offrir 

des services et d’aider les plus modestes. 

Beaucoup de communautés cohabitent 

à Rumelange et celles-ci vivent bien ensemble. 

Nous continuerons à œuvrer pour 

l’intégration de tout un chacun. 

La mobilité sera aussi l’un des grands défis 

que notre commune devra surmonter. 

Augmenter l’offre de transports publics, le 

moderniser et créer une ligne ferroviaire 

directe vers Luxembourg-Ville sont autant 

de solutions qui régleraient plusieurs 

soucis. Nous souhaitons également créer 

davantage de pistes cyclables pour promouvoir 

la mobilité douce. 

Enfin, et comme évoqué précédemment, 

nous aimerions développer des projets 

avec la commune de Kayl pour les infrastructures 

sportives et la création 

d’un commissariat de proximité. L’actuel 

se trouve dans un ancien immeuble étatique. 

Il s’agira de construire des bâtiments 

plus spacieux pour nos policiers 

car les effectifs ont augmenté ces dernières 

années. Malgré notre superficie 

limitée, nous devons trouver des solutions 

pour continuer à nous développer 

et offrir continuellement de meilleurs 

services à nos citoyens. 

Administration communale 

de Rumelange 

2, Place Grande-Duchesse Charlotte 

L-3710 Rumelange 

www.rumelange.lu

113


SPORT ET CULTURE : 

DEUX LEVIERS 

D’ATTRACTIVITÉ 

POUR RUMELANGE 

Avec ses 5.557 habitants et ses 6,83 km 2 , Rumelange fait partie des 

plus petites communes luxembourgeoises. Le collège des bourgmestre 

et échevins a entrepris de nombreux projets pour développer 

la ville des roches rouges malgré les contraintes de superficie. 

Gérard Jeitz, échevin notamment en charge du sport et de la culture, 

revient sur les investissements effectués en la matière pour favoriser 

l’attractivité de la commune et offrir de meilleurs services à ses 

citoyens. 

Pouvez-vous revenir sur votre parcours 

dans la commune ? 

Je n’avais, pour ainsi dire, pas la vocation 

d’entrer un jour en politique. Henri 

Haine, le bourgmestre, m’avait contacté 

en 2011 pour me proposer de figurer sur 

sa liste lors des élections. En tant que directeur 

d’Indigo Park Luxembourg, je travaille 

au quotidien avec de nombreuses 

autres communes luxembourgeoises avec 

un devoir de neutralité pour éviter tout 

conflit d’intérêt. J’ai donc demandé l’autorisation 

à ma direction à Paris qui m’a 

finalement donné son feu vert pour intégrer 

la liste. 

Ce qui a fait basculer ma prise de décision, 

c’est le côté pragmatique de la politique 

au niveau local, différente de la 

nationale, et qui permet de réaliser des 

projets concrets pour la population. Je 

suis donc entré en politique en 2011 en 

devenant le 7 e membre du conseil communal. 

Lors des élections suivantes, en 

2017, j’étais le 3 e de la liste. Notre parti 

(LSAP) a conclu un accord de coalition 

avec le Parti communiste luxembourgeois 

(PCL) et nous avons laissé un poste 

d’échevin au parti PCL. En mars 2020, 

Viviane Biasini, de notre parti, a mis fin 

à son activité politique et je suis devenu 

1 er échevin. 

Un mandat d’échevin demande encore 

plus d’investissement qu’un siège au 

conseil communal, ce qui n’est pas pour 

me déplaire ! Les dix heures de congé politique 

accordées pour l’exercice de ma 

fonction publique ne sont même pas suffisantes 

! 

Vous êtes désormais 1 er échevin de Rumelange 

et êtes notamment assigné 

au sport, à la culture et à la gestion du 

personnel. Pouvez-vous nous en dire 

plus ? 

Grâce à mon expérience professionnelle 

de près de 40 ans, j’ai effectivement pu 

apporter ma contribution dans la gestion 

du personnel au sein de la commune. 

Ici, nous gérons environ 130 personnes 

depuis que nous avons intégré la maison 

relais dans nos services l’année dernière. 

Ce chiffre comprend notamment 

40 agents d’entretien pour le nettoyage 

des infrastructures communales et 30 

employés au service de la régie pour tout 

ce qui concerne les travaux du quotidien 

dans notre localité ; le tout, sans compter 

les personnes qui travaillent au bureau de 

la population, etc. 

Je suis également président de l’Union 

Sportive Rumelange, le plus grand club 

de la commune. Je connais le sport et c’est 

tout naturellement que je prends plaisir 

à œuvrer dans ce domaine. Quant à la 

culture, elle ne faisait pas partie de mes 

sujets de prédilection. Néanmoins, j’apprends 

tous les jours et j’y ai découvert un 

monde très intéressant. 

Quels sont les projets qui ont été entrepris 

dans ces deux domaines au sein 

de votre commune durant ce mandat ? 

D’un point de vue purement financier et 

tous projets confondus, nous avons investi 

50,3 millions d’euros, soit 20 millions de 

plus que lors du précédent mandat : un 

budget extraordinaire et historique ! Nous 

avons plus particulièrement consacré 9,91 

millions à la culture et 5,98 millions au 

sport, soit respectivement 20 et 12% du 

budget investi ces six dernières années. 

LE CHIFFRE 

9,91 

millions d’euros investis pour 

la culture 

Concernant le sport, nous avons réalisé 

de nombreux projets comme la construction 

d’un hall de tennis. Jusqu’il y a peu, 

nous possédions seulement quatre terrains 

extérieurs, désormais, nous en détenons 

deux de plus mais en intérieur. Par 

ailleurs, nous avons rénové le vestiaire 

de notre club de football et transformé le 

parking aux abords du stade et du hall de 

tennis. Toujours au niveau du ballon rond, 

nous avons remplacé l’éclairage par des 

LED pour diminuer notre empreinte carbone. 

Nous collaborons également avec le 

Sicosport (Syndicat intercommunal pour 

la construction et l’exploitation d’un ensemble 

d’infrastructures sportives à Kayl, 

Tétange et Rumelange) pour certains 

projets comme le centre d’entraînement 

pour la gymnastique ou la boxe et pour 

la gestion des halls sportifs intercommunaux. 

De plus, nous avons investi dans 

notre stand de tir et installé un parcours 

de fitness extérieur dans l’une de nos cités. 

Celui-ci est destiné à tous les citoyens 

et citoyennes, tous âges confondus et aux

115 

Gérard Jeitz

116 

Nous souhaiterions davantage collaborer avec la commune 

de Kayl pour établir d’autres infrastructures sportives sur 

le site du crassier entre Rumelange et Tétange. Nous 

espérons y installer une piscine scolaire ainsi qu’une salle 

de gymnastique 

personnes à mobilité réduite. Enfin, nous 

avons créé un terrain de pétanque et une 

zone dédiée à la pratique du beach-volley, 

du tennis de table et du Teqball. 

En ce qui concerne la culture, nous avons 

investi près de cinq millions d’euros 

dans la réalisation du « Spektrum », situé 

dans l’ancienne maison qui appartenait 

au sculpteur Albert Hames. Ce lieu, 

réalisé en collaboration avec les équipes 

d’Esch2022, est axé sur les pratiques 

culturelles et artistiques expérimentales 

et immersives. De plus, en transformant 

l’ancienne maison Gonner en un gîte 

pour loger huit personnes, nous pouvons 

désormais accueillir les randonneurs du 

Minett-Trail. Cette bâtisse est située sur 

le site du Musée National des Mines de 

Fer qui a lui aussi été rénové et agrandi 

pour y organiser des séminaires. 

Ces investissements doivent être jugés sur 

le long terme car ces projets renforcent 

l’image et l’attractivité de notre commune. 

Les infrastructures sportives et culturelles 

participent à l’évolution positive de Rumelange. 

Elles sont importantes pour le 

tourisme, les commerces et les restaurants 

locaux car elles attirent des visiteurs et 

nos citoyens ! 

Quel bilan tirez-vous de vos trois années 

en tant qu’échevin et comment 

voyez-vous la suite des événements ? 

Je ne m’attendais pas à ce que le poste 

d’échevin demande autant de travail! 

C’est un vrai plaisir de collaborer avec 

le bourgmestre Henri Haine et nous entretenons 

une bonne entente avec nos 

citoyens ainsi qu’avec nos partenaires 

du PCL. Tous nos efforts convergent dans 

le même sens pour le développement de 

notre commune. 

Nous espérons que la population reconnaîtra 

ce que nous avons réalisé ces dernières 

années. Nous avons énormément 

investi pour l’avenir de Rumelange. Récemment, 

nous avons convié nos citoyens 

à une réunion afin de réfléchir, ensemble, 

au devenir du centre-ville. Recueillir leur 

avis et les impliquer dans les décisions qui 

les impacteront dans le futur est essentiel 

à nos yeux. 

LE CHIFFRE 

5,98 

millions d’euros investis pour 

le sport 

Nous souhaiterions davantage collaborer 

avec la commune de Kayl pour établir 

d’autres infrastructures sportives 

sur le site du crassier entre Rumelange 

et Tétange. Nous espérons y installer 

une piscine scolaire ainsi qu’une salle de 

gymnastique. 


de Rumelange 

2, Place Grande-Duchesse Charlotte 

L-3710 Rumelange 

www.rumelange.lu

117 

Fort de 120 ans 

d’expérience dans le 

traitement et le recyclage 

de matériaux pierreux 

au Luxembourg 

CLOOS SA 

33, Route de Belval 

L-4024 Esch-sur-Alzette 

Tél. : 57 03 73 1 

www.cloos.lu


FRISANGE : DES PROJETS 

POUR RÉPONDRE 

AUX DÉFIS FUTURS 

Roger Beissel

119 

La commune de Frisange a entamé 

plusieurs projets de modernisation 

afin d’offrir de meilleurs 

services à ses citoyens, 

notamment concernant les systèmes 

scolaire et périscolaire. 

Le collège des bourgmestre et 

échevins déménagera également 

dans sa nouvelle maison 

communale dans quelques semaines. 

Roger Beissel, bourgmestre, 

nous présente les projets 

réalisés et revient sur les 

défis que Frisange devra relever 

ces prochaines années. 

Décrivez-nous la commune de Frisange 

en quelques mots. 

Frisange est une commune frontalière, 

et plus précisément l’une des entrées 

de la France vers le Luxembourg. Avec le 

développement de la région d’Esch-sur- 

Alzette, beaucoup d’Allemands transitent 

aussi par notre territoire. Nous sommes, 

pour ainsi dire, un carrefour pour les frontaliers 

qui viennent des deux pays. 

Notre population est relativement jeune. 

Notre commune attire les personnes actives 

car elle offre une situation idéale 

pour se rendre au travail au quotidien. Il 

est facile de s’y déplacer grâce aux nombreuses 

lignes de bus et de train qui la desservent. 

Quant à l’autoroute A13, elle permet 

de désengorger la ville et de faciliter 

la mobilité des personnes qui traversent 

notre commune en voiture. 

Votre commune est en croissance 

constante en raison de sa forte attractivité. 

Comment répondez-vous à 

ces enjeux de développement, notamment 

au niveau des systèmes scolaire 

et périscolaire ? 

rer nos systèmes scolaire et périscolaire, 

nous avons également sondé les principaux 

concernés. En collaboration avec le 

cabinet d’architectes witry & witry, qui a 

remporté le concours, nous avons invité 

la commission scolaire et le responsable 

de la maison relais et créé des groupes 

de travail avec un instituteur de chaque 

cycle afin de discuter de leurs besoins et 

de leurs attentes pour intégrer leurs doléances 

dans les futurs bâtiments. Certes, 

ces considérations ont légèrement fait 

augmenter les devis, en plus de l’inflation, 

mais le recueil de ces données nous a permis 

de planifier des projets optimisés et 

répondant réellement aux besoins du personnel 

enseignant et périscolaire. 

Suivant ces prédictions, nous avons voté 

le projet d’agrandissement de l’école en 

février dernier, car l’établissement actuel 

– érigé il y a 30 ans – rencontre désormais 

ses limites en matière de capacité et 

de réponses aux exigences de l’éducation 

moderne. L’extension permettra l’ajout 

de neuf salles de classe qui pourront ainsi 

accueillir environ 180 élèves du C2-C4, 

d’une salle pour les enfants à besoins spécifiques, 

d’une pour l’accueil et enfin de 

trois autres pour l’appui. Un parking souterrain 

de 49 places sera aussi construit 

pour le personnel. Les travaux démarreront 

en septembre et l’école devrait accueillir 

ses premiers écoliers à la rentrée 

de septembre 2027. 

© Doukhi Farouk 

Nous bâtirons également une maison relais 

d'une capacité de 345 enfants. Celleci 

se composera de salles à manger, de 

locaux dédiés aux activités culturelles et 

scientifiques ainsi que d’une cuisine pédagogique. 

Certains de ces espaces fonctionnels 

pourront également être utilisés par 

l’école pour les activités de bricolage, de 

science, de musique, de théâtre ou de lecture 

avec la bibliothèque. Avec une cuisine 

produisant 700 menus par jour, notre maison 

relais aura la capacité de ravitailler la 

future crèche et notre service de repas sur 

roues. 

D’ailleurs, le projet de création d’une 

crèche, d’un club senior et de logements 

sociaux à Aspelt à la « Péiter vun 

Uespelt-Strooss » a été entamé en début 

d’année. La crèche accueillera 68 enfants 

de 0 à 4 ans. À côté de celle-ci, nous établirons 

un foyer de jour pour les seniors 

(40 places) et un bâtiment accueillant 

des logements à coût modéré contenant 

trois appartements dont un répondant 

aux normes PMR (personne à mobilité 

réduite). Avec ce projet, notre but est de 

favoriser la mixité sociale et de créer un 

lien intergénérationnel quelques heures 

ou jours dans la semaine. Ce nouveau 

complexe unifié devrait être terminé en 

2026. Nous avons travaillé avec l’Institut 

national pour le patrimoine architectural 

pour conserver l’image rurale du quartier 

puisque que ce projet se trouvera au 

Effectivement, la population croît d’année 

en année à Frisange. Nous avons fait 

appel à un bureau d’études qui a d’abord 

réalisé un état des lieux avant de prévoir 

l’évolution de la commune jusqu’en 2040. 

Nous avons néanmoins privilégié l’horizon 

2035 car il aurait été trop difficile de 

calculer l’ensemble de nos besoins à plus 

long terme et parce que les bâtiments à 

prévoir auraient été tout simplement gigantesques 

! Pour développer et amélio-

120 

centre du village, à côté du château et de 

l’église. Ces nouvelles bâtisses seront munies 

de panneaux photovoltaïques afin 

de produire de l’électricité et de faire de 

l’ombre en cas de forte chaleur en été. 

De plus, nous avons inauguré la nouvelle 

cour qui se situe à côté de l’école actuelle 

en mai dernier. Celle-ci regorge de nombreux 

équipements tels qu'un mur d’escalade, 

des balançoires ou encore un terrain 

de basketball. Ce nouvel espace a été 

élaboré avec l’aide des enseignants et des 

écoliers! Nos 400 enfants participeront 

également au Zirkus ZappZarap qui aura 

lieu en avril 2024. Ils s’entraîneront pour 

réaliser des acrobaties ou des numéros de 

cirque tout au long de l’année avant de 

présenter leur spectacle à leurs parents le 

vendredi après-midi puis le samedi matin. 

Enfin, toujours en matière d’enseignement, 

nous souhaitons approfondir l’aide 

aux devoirs. En ce sens, nous avons distribué 

des flyers à nos étudiants qui ont 

plus ou moins 18 ans. Ceux qui le désirent 

peuvent s’inscrire sur une liste pour que 

les parents d’élèves puissent trouver une 

aide bienvenue. Les étudiants pourront 

alors gagner un peu d’argent de poche 

tout en contribuant au développement 

scolaire des enfants de notre commune ! 

La nouvelle maison communale est en 

construction. Pouvez-vous nous en dire 

plus sur l’avancement de ce chantier 

qui devait s’achever en début d’année ? 

Effectivement, la fin des travaux était prévue 

pour janvier 2023. Nous avons pris 

du retard au début de la construction en 

raison du Covid-19. De nombreux ouvriers 

sont tombés malades, ce qui a ralenti la vitesse 

d’exécution du chantier. L’hiver très 

humide a également compliqué l’excavation 

des terres. Nous avons rattrapé une 

partie du retard ces douze derniers mois. 

Néanmoins, la fin des travaux est prévue 

pour juillet 2023 et nous envisageons de 

déménager pendant les congés collectifs. 

L’inauguration de la nouvelle maison 

communale aura lieu le 22 septembre 

prochain et nous organiserons une journée 

portes ouvertes pour nos citoyens le 

lendemain. L’immeuble actuel sera détruit 

dès septembre pour laisser place à un parking 

souterrain de 49 places au-dessus 

duquel se trouveront une place de village 

et un parc. Ces travaux dureront environ 

une année. Avant de démolir l'ancien bâtiment, 

nous souhaitons le conserver pour 

l’inauguration. Il sera aussi un lieu où les 

artistes pourront réaliser des graffitis et 

laisser libre cours à leur imagination. 

Quelles seront les principales caractéristiques 

de cette nouvelle maison 

communale ? 

Nous misons sur l’économie circulaire car 

nous utilisons des matériaux qui nécessitent 

peu de transport tout en privilégiant 

les ressources et les circuits locaux comme 

le bois pour la toiture. En nous basant sur 

un tel concept, nous prévoyons déjà la déconstruction 

du bâtiment puisque les matériaux 

qui ont été utilisés pourront être 

réemployés sur d’autres chantiers. 

Nos bureaux seront façonnés à l’aide de 

cloisons en plâtre qui seront facilement 

modulables pour s’adapter aux évolutions 

de nos besoins. À l’intérieur, certains sols 

et murs seront en bois pour offrir un caractère 

chaleureux à nos locaux. 

D’un point de vue énergétique, nous exploiterons 

la géothermie pour chauffer la 

nouvelle mairie. Cela nous permettra de 

gérer le chaud et le froid. En cas d’hiver 

trop rude, nous aurons tout de même la 

possibilité de profiter du chauffage au gaz 

naturel du centre sportif. Enfin, nous récupérerons 

l’eau de pluie pour les sanitaires. 

Comme le stipule la loi, la nouvelle maison 

communale s’adaptera aussi aux personnes 

à mobilité réduite pour faciliter 

l’accès à tous nos services à l’ensemble de 

nos citoyens. La mairie sera par ailleurs 

pourvue d’un grand Bierger Center. 

Actuellement, nous sommes quatorze employés 

et fonctionnaires dans la commune 

et nos locaux ont désormais atteint leur 

capacité maximale. Le nouveau bâtiment 

pourra en accueillir 22 de plus. Grâce à 

nos futurs bureaux et à la finalisation progressive 

de nos chantiers, nous pourrons 

davantage nous occuper du Pacte Climat 

et du Naturpakt, puisque nous aurons la 

possibilité d’engager des collaborateurs 

supplémentaires qui se dédieront entièrement 

à ces projets. Nous lancerons les démarches 

de recrutement une fois que nous 

serons installés dans la nouvelle structure. 

D’autres projets sont à l’étude ou en 

cours de finalisation, comme le nouveau 

terrain de football, le centre de recyclage 

ou encore le chalet des scouts… 

Concernant le terrain de football, nous 

discutons actuellement pour établir une 

modification ponctuelle du PAG. Cependant, 

nous devons renaturer les environs 

pour que le ministère de l’Environnement 

puisse nous accorder le droit de réaliser 

cette nouvelle infrastructure. 

Quant au centre de recyclage, il est plus ou 

moins terminé et nous souhaitons collaborer 

davantage avec la SuperDrecksKëscht 

pour améliorer nos services. Nous avons 

aussi pris contact avec une startup luxembourgeoise, 

WeThink, qui recycle le papier 

pour fabriquer des sacs poubelles. Nous 

étofferons l’usage de ces sacs et nous les 

proposerons à nos citoyens à un prix abordable 

afin d’œuvrer en faveur du développement 

durable.

121 

de voirie ou encore le réaménagement de 

la N13. Notre commune n’a jamais réalisé 

autant de changements en un seul mandat. 

Nous avons eu la chance que la réglementation 

communale ait changé pour 

profiter davantage des revenus afin d’entamer 

et financer nos initiatives. 

Le chalet des scouts a été voté en septembre 

2022. Les travaux seront terminés 

courant de l’année 2024. Nous avons alloué 

une somme pour louer des conteneurs qui 

permettront l’installation d’un local provisoire. 

Ainsi, l’association pourra continuer 

ses activités le temps des travaux. 

Nous misons également sur la durabilité 

pour ce projet. Si le rez-de-chaussée et 

les fondations seront construits de façon 

traditionnelle, les étages seront en bois. 

Le chauffage du bâtiment sera assuré par 

un système de pompe à chaleur combiné 

à un stockage d’énergie par la glace dans 

un réservoir enterré. Ce nouveau procédé 

permet de chauffer la structure en hiver et 

de la refroidir en été. 

Un mot sur l’intégration récente de l’application 

Hoplr dans votre commune ? 

Hoplr est un réseau social fermé et limité 

aux habitants d’une même commune 

et, en tant que bourgmestre, je suis très 

heureux d’offrir cette application à nos 

citoyens. Son objectif est de renforcer les 

liens dans la « vraie vie ». Cette initiative 

a été lancée à la demande de la Commission 

de l’intégration pour échanger des 

informations locales, favoriser l’entraide, 

proposer des services sans démarche 

commerciale ou encore permettre à nos 

citoyens de se rencontrer plus facilement. 

Dès le premier jour, nous comptions déjà 

250 inscrits ! Nous prenons en charge l’entièreté 

des coûts dans le cadre de notre 

politique de renforcement de la cohésion 

sociale. 

Quel bilan tirez-vous de votre mandat 

et quels sont les futurs défis que 

Frisange devra relever ces prochaines 

années ? 

Nous avons réalisé de nombreux projets 

à Frisange, tels que ceux évoqués précédemment, 

sans compter les petits travaux 

Si je suis réélu, j’espère pouvoir réussir et 

réaliser les grands projets entamés durant 

le premier mandat et me concentrer davantage 

sur divers points comme l’adaptation 

des taxes sur la construction, les 

poubelles ou l’eau. Nous cherchons une 

solution pour vendre cette ressource indispensable 

à prix coûtant pour ne pas trop 

peser sur le portefeuille de nos habitants. 

Nous avons d’ailleurs reçu notre certificat 

d’excellence eau potable « Drëpsi » en mars 

dernier et nous souhaitons continuer dans 

ce sens. En évoquant l’or bleu, nous réalisons 

actuellement une étude de faisabilité 

pour déterminer le niveau de nos réserves. 

Notre château d’eau, d’une capacité de 

854.000 litres, a été conçu pour subvenir 

aux besoins de nos citoyens durant trois 

jours. Aujourd’hui, la réserve ne tient 

qu’une journée car notre consommation 

moyenne journalière s’élève à 750.000 

litres. Nous étudions ainsi la possibilité 

de créer un château d’eau supplémentaire 

ou d’installer un bassin souterrain afin de 

pouvoir disposer de 400.000 litres supplémentaires. 

Enfin, j’ai récemment été invité à la communauté 

de communes de Cattenom en 

France pour discuter d’un projet en matière 

de mobilité : la création d’une ligne 

de bus à côté de la route départementale 

qui va d'Evrange à Frisange afin de lutter 

contre les embouteillages aux heures de 

pointe. Nous nous sommes engagés à l’aider 

financièrement car une telle mesure 

améliorerait le bien-être de nos citoyens. 

Nous discutons aussi avec l’Administration 

des ponts et chaussées pour remettre 

le projet du P+R en selle. 


de Frisange 

10, Munnerëferstrooss 

L- 5750 Frisange 

www.frisange.lu


STRASSEN MISE 

SUR LA 

PARTICIPATION 

CITOYENNE 

Impliquer les citoyens dans la 

prise de décision et dans la réalisation 

des projets d’avenir fait 

partie des priorités du collège 

des bourgmestre et échevins 

de Strassen. En avril dernier, 

les élus ont invité les habitants 

à une réunion concernant le 

réaménagement du centreville. 

Nico Pundel, bourgmestre, 

revient sur son déroulement et 

présente les nombreux autres 

projets de sa commune dans le 

cadre de la stratégie « Strassen 

2030 », également établie grâce 

à la participation des citoyens. 

Pouvez-vous présenter la commune de 

Strassen en quelques mots ? 

Strassen est nichée au centre du pays, à 

quelques kilomètres de la capitale. Géographiquement 

bien située, elle compte 

aujourd’hui 10.500 habitants. Parmi eux, 

61% sont des résidents étrangers. Notre 

commune s’est fortement développée ces 

dernières décennies, si bien qu’elle se 

classe en 12 e position parmi les plus peuplées 

alors qu’elle est l’une des plus petites 

du Luxembourg en superficie. Il fait 

bon vivre à Strassen, même si des pistes 

d’amélioration sont toujours à l’étude ! 

Quels sont les projets phares menés actuellement 

par votre commune, notamment 

ceux qui entrent dans le cadre de 

« Strassen 2030 » ? 

Depuis environ six ans, nous travaillons 

sur le développement du centre de 

Strassen, s’étendant de la route d’Arlon 

jusqu’au centre aquatique « Les Thermes », 

qui fait partie de notre stratégie « Strassen 

2030 ». Le terrain de football se trouvant 

juste derrière notre administration communale 

sera remplacé par une école et 

une maison relais pouvant accueillir 450 

élèves. Le projet a été planifié et remporté 

par le cabinet BFF… de l’architecte Tom 

Beiler. Cette infrastructure sera dédiée aux 

élèves du cycle 1. 

Nous nous devions donc d’établir de nouvelles 

infrastructures pour les footballeurs. 

Nous avons planifié la construction 

de deux terrains près du centre aquatique : 

l’un avec une pelouse hybride et une tribune 

pouvant accueillir 350 personnes et 

l’autre avec un revêtement synthétique.

123 

Réunir et écouter les doléances de nos citoyens au sujet 

du réaménagement du centre de Strassen nous tenait 

à cœur 

Nico Pundel 

Ces chantiers ont déjà démarré. Le ministre 

des Sports, Georges Engel, a donné 

le premier coup de pelle le 19 avril dernier 

! Dès lors que le premier match de 

football sera joué sur le nouveau terrain, 

nous pourrons démarrer la construction 

de l’école, si tout va bien, en 2025. 

Un peu plus loin, là où se trouve déjà le 

terrain de beach-volley, nous souhaitons 

aménager une zone entièrement dédiée à 

la jeunesse. Nous avons déjà voté la création 

d’un skate-park qui sera établi dans 

cette zone, ainsi qu’un centre pour les 

jeunes Strassenois avec une salle polyvalente 

où jouer de la musique, au billard,… 

ou se rencontrer tout simplement ! Les 

services techniques se trouvent non loin 

de là. Nous envisageons de les déplacer et 

sommes en discussion avec des propriétaires 

pour acheter d’autres parcelles où 

les installer. En lieu et place, nous souhaiterions 

créer des courts de tennis par 

exemple ou d’autres infrastructures sportives 

ou de loisirs. 

Avez-vous sondé les citoyens pour déployer 

ces projets ? 

Oui, nous impliquons toujours les habitants 

dans la réalisation de nos projets. 

L’école est pensée en collaboration avec le 

personnel enseignant et périscolaire ainsi 

que les parents à travers des ateliers et 

des réunions d’information par exemple. 

Les jeunes ont également pu donner leurs 

idées pour le skate-park qui, après concertation, 

sera également muni de parcours 

pensés pour la pratique du BMX. 

À la fin du mois d’avril, nous avons convoqué 

nos citoyens pour discuter et animer 

des ateliers autour du nouveau centre de 

Strassen situé devant l’administration 

communale. 

Pouvez-vous revenir sur cette réunion, 

son déroulement et les aspirations des 

habitants présents en ce qui concerne 

le réaménagement du centre de la 

commune ? 

Réunir et écouter les doléances de nos citoyens 

par rapport à ce projet nous tenait 

à cœur. Grâce à cette initiative, nous pouvons 

élargir notre champ d’action, découvrir 

de nouvelles idées et animer des discussions 

et des débats sur des sujets qui 

impacteront nos citoyens à plus ou moins 

long terme. Une centaine d’entre eux, de 

tous âges et de tous horizons, nous a rejoint 

durant cette réunion qui s’est avérée 

très productive. Celle-ci s’est déroulée 

en collaboration avec le bureau allemand 

Ernst + Partner. 

Nous avons commencé par une présentation 

générale du projet avant d’approfondir 

différents points importants tels que 

la mobilité, les fonctionnalités et services 

disponibles ou éléments écologiques qui 

se trouveront sur la place. Nous avons ensuite 

réparti les participants à des tables 

de dix afin qu’ils débattent entre eux pour 

retenir, au final, les idées qui leur semblaient 

pertinentes. La très grande majorité 

souhaitait y créer une place de marché 

et y trouver des solutions d’aménagement 

où la terre est moins scellée, avec des espaces 

verts et des arbres. Deux tiers des 

habitants présents à l’événement aimeraient 

fermer la route principale pour la 

transformer en une zone plus sécurisée et 

dédiée à la mobilité douce. Certains ont 

aussi émis le souhait de ne pas perdre les 

emplacements de stationnement existants 

et d’y créer un parking souterrain, ce qui 

permettrait de ne pas gâcher le potentiel 

de la place. L’idée d’une brasserie ou d’un 

café pour amener plus de vie, en lieu et 

place de l’actuelle maison relais, a aussi 

fait surface car ce lieu offrirait une belle 

terrasse. 

En fin de séance, nous avons placé toutes 

les idées sur des panneaux thématiques. 

Chaque citoyen a ensuite reçu trois autocollants 

rouges et pouvait ainsi les coller 

sur les étiquettes qui l’intéressaient. Le 

bureau Ernst + Partner fera l’analyse de 

toutes les données récoltées, dressera les 

possibilités et les priorités avant d’établir 

un bilan sur base d’un code de couleur : 

vert si c’est réalisable, orange si c’est plus 

compliqué ou rouge si c’est impossible. 

Ceci fait, le bureau d’études nous fera part 

des conclusions et nous organiserons une 

nouvelle réunion avec nos habitants dans 

le courant du mois de septembre pour discuter 

de ces résultats. 

L’avancement du projet dépendra du résultat 

des élections mais nous continuons 

à travailler dessus et à établir des plans. 

En raison des différentes infrastructures 

qui composent la place, nous n’aurons pas 

d’autres choix que de réaliser les travaux 

par phases. 

Enfin, nous discutons avec la Spuerkeess 

qui possède un bâtiment en face de notre

124 

maison communale. L’idée sera d’étudier 

les possibilités qui existent afin de réaliser 

quelque chose ensemble à plus long 

terme. 

Nous impliquons toujours 

les habitants dans 

la réalisation 

de nos projets 

de naissance, c’est une immense fierté 

d’œuvrer en faveur de ma commune. Nous 

avons réalisé des projets, grands ou petits, 

parfois même minimes, mais qui participent 

à l’amélioration du bien-être de 

nos citoyens comme la construction d’une 

rampe destinée aux personnes à mobilité 

réduite située au niveau de la pharmacie. 

Je me suis representé aux élections en 

double tête de liste avec Anne Arend avec 

pour objectif de finaliser les projets entamés. 

Nous continuerons de nous concentrer 

sur les détails pour faire de Strassen 

une commune encore plus agréable. 

qui ont besoin d’une structure de soins 

plus poussés pour leur permettre de rester 

dans notre commune. Cette infrastructure 

modulaire qui comptera environ 60 lits est 

en cours de planification avec un bureau 

d’architectes. Nous estimons sa finalisation 

dans quatre ans. 

Quel bilan tirez-vous de vos deux années 

à la tête de Strassen ? 

Je suis arrivé à la tête de la commune en 

février 2021 et, en tant que Strassenois 

Enfin, en dehors de notre plan « Strassen 

2030 », nous développerons un Centre 

intégré pour personnes âgées (CIPA). 

Celui-ci sera établi à côté de la résidence 

actuelle. Il pourra accueillir les seniors 

Administration communale de Strassen 

1, Boulevard Grande-Duchesse Charlotte 

L-8041 Strassen 

www.strassen.lu

125 

UN ACCIDENT 

DU TRAVAIL 

PEUT ÊTRE… 

des employés traumatisés 

une équipe culpabilisée 

du matériel endommagé 

un arrêt de travail indéterminé 

la fin d’une carrière 

du retard dans le projet 

ÉVITÉ ! 

Ensemble, grâce à une culture de prévention. 

Adhérez à la VISIONZERO.lu


SANEM : 

UNE COMMUNE 

SOUCIEUSE 

DU BIEN-ÊTRE 

DE SES HABITANTS 

Sanem et les localités de Belvaux, Ehlerange et Soleuvre forment 

ensemble la plus grande commune du canton d’Esch-sur-Alzette. 

Ce territoire, résolument inscrit dans la modernité et tourné vers 

le futur, répond aux besoins de ses 18.300 habitants avec des projets 

d’avenir. Gros plan sur l’engagement de la commune en faveur 

de l’éducation et des services seniors avec Simone Asselborn-Bintz, 

bourgmestre de Sanem depuis juillet 2020. 

Une vision d’avenir pour l’éducation 

Les sept sites éducatifs répartis sur la commune 

de Sanem (Kannercampus, Bieles- 

Post, Ehlerange, Roude Wee, Scheierhaff, 

Suessem, Zolwer 2000) comptaient 1.693 

écoliers au 21 décembre 2022 et 1.421 enfants 

inscrits dans les maisons relais, soit 

84% de l’effectif global ce qui est assez 

exceptionnel car il n’y a pas de liste d’attente. 

Pour l’année scolaire 2023/2024, 

les données sont déjà connues : 162 enfants 

répartis en 10 classes rejoindront 

le précoce, avec un accès aux maisons 

relais. Les préscolaires seront au nombre 

de 441, les primaires 1.189 (inscrits dans 

77 classes) avec un total de 123 intervenants. 

Ce qui représente au total 1.752 

enfants, un nombre en augmentation 

par rapport à la rentrée précédente. La 

bourgmestre précise : « conscients de la 

croissance démographique de la commune, 

nous avons établi un masterplan 

éducation 2035 avec un état des lieux de 

tous les bâtiments scolaires et parascolaires 

existants. Son objectif est d’établir 

des projections afin de déterminer les 

besoins en capacité d’accueil des enfants 

de la commune d’ici 2035. Il prévoit une 

croissance maximale de 72% d’écoliers, 

ce qui implique la construction de trois 

écoles supplémentaires ». 

L’exercice vise à planifier de façon détaillée 

les besoins en structures à moyen et long 

termes au sein des quatre localités. Les installations 

connexes comme une piscine ou 

une salle de sport sont également prises en 

compte. Une nouvelle maison relais doit 

être construite à Sanem et le récent quartier 

de Belval nord devrait accueillir plus 

d’élèves au vu de son fort développement. 

« L’implantation et l’optimisation des futures 

structures scolaires ne sont pas faites 

au hasard car notre réflexion se base sur la 

géographie des quartiers. Ce sont les habitations 

et la répartition des rues qui la 

guident. En effet, pourquoi laisser des bâtiments 

vides à certains moments de la journée 

? L’exemple du Kannercampus montre 

qu’un seul endroit peut accueillir une école, 

une crèche, une maison relais, un centre de 

compétences pour le développement intellectuel 

et un hall sportif. Situé non loin de 

la place Marcelle-Lentz-Cornette, à proximité 

de la résidence « Op der Waassertra » 

Simone Asselborn-Bintz 

notre centre intégré pour personnes âgées, 

les quatre bâtiments occupent une surface 

de 23.150 m². Les espaces dédiés à la maison 

relais sont intégrés aux deux bâtiments 

de l’école communale afin d’assembler 

l’enseignement et la maison relais en un 

ensemble indissociable. Les instituteurs et 

les éducateurs travaillent ensemble pour 

répondre au mieux aux besoins de chaque 

enfant. L’idée de continuité dans le suivi est 

très importante pour leur épanouissement 

et leur réussite », précise la bourgmestre. 

Les activités extrascolaires ne sont pas 

en reste puisque des groupes d’éducateurs 

se chargent d’emmener les enfants 

au sport ou au conservatoire pour y suivre 

des cours de solfège et de musique. Citons 

également l’engagement de la commune 

pour la promotion d’une alimentation 

saine et variée afin de prévenir et de lutter

127 




contre les maladies telles que la surcharge 

pondérale infantile en forte hausse depuis 

plusieurs années. 

Un engagement en faveur d’une alimentation 

saine au sein des structures 

éducatives 

Un comité de surveillance se réunit régulièrement 

pour assurer l’organisation 

d’une alimentation saine au sein des maisons 

relais. Plusieurs acteurs, avec parmi 

eux des responsables politiques, des 

représentants des parents d’élèves, de la 

maison relais et du CIPA REWA, veillent à 

assurer des prestations de haute qualité. 

Les menus sont établis par les cuisiniers 

avec le soutien d’une diététicienne, ils se 

veulent équilibrés et attrayants pour les 

enfants ! La commune a signé en juillet 

2019 une convention « Natur Genéissen » 

avec le Syndicat Intercommunal pour la 

Conservation de la Nature (SICONA). 

Conscients de la croissance 

démographique de 

la commune, nous avons établi 

un masterplan éducation 2035 

avec un état des lieux de tous 

les bâtiments scolaires 

et parascolaires existants 

Cet engagement stipule que les cuisines 

de la maison relais sont approvisionnées 

en produits régionaux, saisonniers, 

équitables et biologiques. « Cela revêt 

une importance particulière pour nous. 

Les enfants sont les parents de demain, 

il est de notre devoir de leur transmettre 

toutes les connaissances liées aux enjeux 

d’une bonne alimentation. Depuis des années 

nous maintenons également le programme 

national « Fruit for school » dans 

nos écoles afin que nos enfants sachent 

que la consommation journalière de fruits 

est très importante », complète Simone 

Asselborn-Bintz. 

Une commune qui prend soin de ses 

aînés 

La résidence « Op der Waassertrap » est un 

centre intégré pour personnes âgées géré 

par le collège des bourgmestre et échevins 

de la commune de Sanem. Sa gestion

128 

quotidienne est assurée par une direction 

soucieuse d’offrir la meilleure qualité 

de vie possible à ses 120 résidents. L’accompagnement 

s’inscrit sous le signe du 

respect et se veut personnalisé et attentif 

aux besoins de chacun. Le quotidien s’organise 

autour d’activités. Chacun est actif 

et peut ainsi exprimer ses désirs et idées 

personnels. Sur place, le directeur et son 

personnel veillent au bien-être des résidents 

et de nombreux services sont disponibles 

pour leur faciliter la vie. Citons le 

salon de coiffure intégré, un petit magasin 

pour s’approvisionner avec des produits 

de première nécessité, le service de transport 

pour se rendre à des rendez-vous médicaux 

à l’extérieur et un service social et 

thérapeutique pour aider les résidents et 

leurs familles dans leurs démarches administratives. 

À cela s’ajoute une salle multifonction 

équipée, entre autres, de vélos 

connectés pour encourager l’activité des 

seniors. 

Les enfants sont 

les parents de demain, 

il est de notre 

devoir de leur transmettre 

toutes les connaissances 

liées aux enjeux d’une bonne 

alimentation 

Le vivre-ensemble se décline aussi avec 

la présence d’espaces aménagés pour 

favoriser les échanges et les rencontres 

entre résidents. La célébration des anniversaires, 

les thés dansants sont autant 

d’occasions qui contribuent au plaisir de 

se retrouver pour partager des moments 

agréables. « Nous sommes la seule commune 

à gérer directement une maison de 

ce type. Cela nous tient à cœur car nous 

sommes tous acteurs de la politique pour 

les seniors. Nous engageons du personnel 

de proximité et travaillons main dans 

la main avec lui. Rester dans une commune 

dans laquelle ils ont souvent vécu 

est capital pour l'équilibre de nos résidents. 

De plus, leurs familles habitent 

souvent à quelques kilomètres, ce qui 

leur permet de se déplacer facilement 

pour leur rendre visite. La notion de lien 

social nous est très chère », complète la 

bourgmestre. 

Le lien intergénérationnel se cultive aussi 

grâce à des rencontres régulières entre 

les enfants des écoles et leurs aînés. Ensemble, 

ils participent à des activités. 

Cette démarche a pour but de tisser des 

liens et de montrer que chacun a quelque 

chose à apprendre de l’autre. 

Dans la continuité de l’inclusion, comment 

ne pas évoquer le restaurant de 

l’asbl Trisomie21, « Madame Witzeg », 

qui se situe au rez-de-chaussée de la 

résidence « Op der Waassertrap ». Dans 

cette enseigne au cadre jovial et raffiné, 

le service, la prise de commandes et 

la cuisine sont assurés par une équipe 

de travailleurs porteurs du syndrome 

de Down, également connu sous le nom 

de trisomie 21. « Le restaurant n’en est 

qu’à ses débuts, mais le succès est déjà 

au rendez-vous. L’ambiance est positive 

et bienveillante, c’est un très bel exemple 

d’inclusion. Et tout est très bon ! » indique 

l’élue. La carte du menu est simplifiée 

et codifiée grâce à des numéros afin 

d’offrir une information fluide et adaptée 

au handicap des employés. La commune 

encourage aussi l’ouverture de la brasserie 

le soir si une association souhaite 

organiser un événement ou une partie de 

quilles ; pour l’été c’est une terrasse qui 

accueillera les promeneurs en leur suggérant 

des boissons ou une part de tarte. 

Un peu plus loin, à Soleuvre, c’est l’épicerie 

solidaire « Eis Epicerie Zolwer » qui 

propose plus de 1.000 produits pour la 

plupart bio ou locaux à des prix raisonnables. 

Ouverte à tous en plus des bénéficiaires 

de l’office social de Sanem, elle permet 

à chacun d’effectuer ses achats sans 

aucune discrimination ou stigmatisation. 

Elle vise aussi à sensibiliser les clients sur 

l’importance d’une alimentation de qualité 

et agit contre le gaspillage alimentaire. 

Là encore, la commune cultive la diversité 

et la cohésion sociale en encourageant les 

habitants à se rencontrer. 

Le service IRIS 

Les personnes qui vivent seules chez 

elles bénéficient de l’aide d’une assistante 

sociale du service Senior+ pour les 

accompagner dans leurs démarches administratives 

et orienter leurs familles 

en cas de besoin. La commune va plus 

loin puisque le service IRIS déployé par 

la Croix Rouge depuis 2012 sera prochainement 

effectif en son sein. Son objectif 

consiste à offrir une présence régulière 

à ceux qui souffrent de solitude et d’isolement, 

sans distinction d’âge, de classe 

ou de culture. Les bénévoles sont les piliers 

de cette organisation, ils partagent 

régulièrement des moments conviviaux 

lors d’une sortie, d’une balade ou d’activités 

diverses. « Les bénévoles recréent 

un lien social cher aux personnes souffrant 

de solitude. Les recevoir représente 

beaucoup : il y a certes la présence 

physique, mais le partage du vécu et de

129 

souvenirs, l’échange d’expériences sont 

des éléments très importants. C’est un 

cercle vertueux pour tous ceux qui partagent 

cette aventure », conclut Simone 

Asselborn-Bintz. 

Pour devenir bénévole, il suffit d’être majeur, 

d’être disponible quelques heures par 

semaine, de suivre une formation de 20h 

et de réaliser un stage de 2h auprès d’un 

bénévole expérimenté. 72% 

LE CHIFFRE 

le taux de croissance maximal 

des écoliers prévu dans la commune 

pour 2035 

Les espaces dédiés à 

la maison relais sont intégrés 

aux deux bâtiments de l’école 

communale afin d’assembler 

l’enseignement et la maison 

relais en un ensemble 

indissociable 


Sanem 

60, rue de la Poste 

L-4477 Belvaux Sanem 

www.suessem.lu


UNE PROGRESSION 

GALOPANTE POUR 

DIEKIRCH 

Dans le nord du pays, la commune de Diekirch ne cesse d’évoluer 

pour répondre au mieux aux besoins de ses habitants dont le 

nombre augmente de manière constante et dépasse aujourd’hui les 

7.000 âmes. Claude Thill, bourgmestre, fait le bilan de sa législature 

et revient sur les projets finalisés ou en cours de réalisation. 

rable en cas de forts intempéries. Pour le 

protéger, nous avons décidé le changement 

de classement d’un terrain au point 

le plus bas de notre ville. Il appartient 

désormais aux bâtiments et équipements 

publics et nous avons pour ambition d’y 

bâtir une station de pompage qui permettra 

de réduire considérablement les 

risques d’inondations. Toutefois, le ministère 

de l’Intérieur doit encore approuver 

ce projet. 

Le conseil communal souhaiterait également 

élargir le PAP de la rue Klein afin de 

répondre à la crise de logement que nous 

rencontrons actuellement au Luxembourg. 

À mon sens, les communes ont le 

devoir de réagir car elles ont un rôle prépondérant 

à jouer pour changer la situation. 

Le projet que nous avons pour cette 

rue permettra la construction de nouvelles 

habitations privées et devrait se concrétiser 

dans les années à venir. 

Les communes 

ont le devoir de réagir 

car elles ont un rôle 

prépondérant à jouer pour 

changer la situation 

du logement 

au Luxembourg 

Après plus d’un an au poste de bourgmestre, 

quel bilan pouvez-vous dresser 

de votre mandat ? Avez-vous atteint 

tous vos objectifs ? 

Je considère que le bilan est très positif. 

Tout du moins, nous avons réalisé la majorité 

des projets annoncés dans notre 

programme électoral : ceux-ci sont tous 

terminés ou en phase de finalisation. Les 

points noirs des six dernières années sont 

sans conteste la pandémie de Covid-19 et 

le conflit russo-ukrainien avec toutes ses 

conséquences. Ces événements imprévisibles, 

voire inimaginables, ont fortement 

perturbé nos projets et nous avons dû 

nous adapter rapidement et efficacement. 

Je tiens d’ailleurs à remercier nos collaborateurs 

dans tous les services communaux 

(administratif, technique, industriel, 

culturel, etc.) qui ont fourni un travail 

remarquable et qui ont été d’un soutien 

précieux. Nous avons essayé de répondre 

aux besoins de nos citoyens malgré les difficultés 

conjoncturelles et je considère que 

nous avons réussi. 

Le conseil communal a opéré quelques 

changements au PAG. Pouvez-vous 

nous en dire plus ? 

Le dernier PAG datait de 2016 et, pour 

l’adapter à nos besoins actuels, il nous a 

paru essentiel d’y apporter des modifications 

ponctuelles. Tout d’abord, les inondations 

de juillet 2021 ont mis en évidence 

la nécessité de développer nos installations 

anti-crues. Notre territoire, bordé 

par la Sûre, est particulièrement vulné- 

Le projet de ville sans voiture progresse-t-il 

comme prévu ? 

Tout à fait ! C’est une ambition qui demande 

du temps pour être atteinte, notamment 

parce que les routes nationales 

de Larochette, d’Echternach, de Vianden, 

de Parc Hosingen et d’Ettelbruck passent 

dans le centre de Diekirch. Cependant, 

nous avons déjà mis en place des mesures 

importantes. Par exemple, nous avons 

augmenté les services de bus et le nouveau 

quartier « Dräieck Dikrech » de l’ancienne 

brasserie sera réservé à la mobilité 

douce. En juin dernier, nous avons étendu 

le parking résidentiel à l’ensemble du territoire 

diekirchois (sauf quelques exceptions). 

Celui-ci impose l’utilisation d’une 

vignette pour les résidents qui veulent 

stationner dans l’espace public plus de 

trois heures. Les visiteurs, quant à eux,

131 

Claude Thill

132 

peuvent se garer pendant un maximum de 

trois heures et, pour eux, le stationnement 

est payant. En outre, les camionnettes de 

transport de marchandises ne sont plus 

autorisées à se garer dans la ville entre 

18h et 7h. 

Les automobilistes de passage ont de plus 

la possibilité de payer le parking grâce à 

une application partenaire, Indigo Neo 

(anciennement OPnGO). Avec cette dernière, 

ils peuvent enregistrer leur véhicule 

et leur carte de crédit. Au moment du stationnement, 

il leur suffit d’indiquer l’emplacement 

et la durée dans l’application et 

le paiement se fait automatiquement. Le 

contrôle est assuré par les agents municipaux 

qui disposent de l’équipement requis. 

Après plusieurs mois, ce système de parking 

a très nettement fait ses preuves. 

Nous constatons une large diminution de 

la présence de véhicules notamment dans 

les quartiers résidentiels et, ainsi, une 

nette amélioration de la qualité de vie. 

Le prochain projet de mobilité est le parking 

situé à côté de la gare. Les travaux ont 

débuté à la fin du mois d’avril. Ce nouvel 

espace de stationnement, associé à des 

services de transports en commun adaptés, 

devrait soulager plusieurs zones de 

notre territoire. Il pourra accueillir 650 véhicules 

et sera doté d’emplacements pour 

voitures électriques. La structure du parking 

sera montante en raison de la proximité 

avec la Sûre qui rend impossible la 

construction d’une aire de stationnement 

souterraine. 

Le développement 

de nos infrastructures est 

assurément un élément 

déterminant dans l’évolution 

positive de la commune 

Quels sont les prochains défis pour la 

ville de Diekirch ? 

Le développement de nos infrastructures 

est assurément un élément déterminant 

dans l’évolution positive de la commune. 

Par exemple, la nouvelle maison relais ouvrira 

ses portes à la rentrée scolaire prochaine 

et permettra ainsi d’augmenter la 

capacité d’accueil de nos infrastructures. 

Un autre projet de taille, dont le compromis 

de vente a été signé, permettra de développer 

la culture diekirchoise puisqu’il 

prévoit la construction du nouveau site 

du Conservatoire de musique du Nord. 

Bien que l’opposition ne soit pas en faveur 

de ce projet en raison notamment 

de l’investissement que cela demande, 

je suis convaincu de son potentiel et des 

avantages qu’il offrira sur le long terme. 

Il permettra non seulement de rassembler 

les offres de cours sur un même site, 

mais également d’inciter les plus jeunes 

à s’essayer aux arts pratiqués au sein du 

Conservatoire (musique, chant, danse,…). 

Effectivement, une fois construit, ce dernier 

se trouvera juste à côté de la maison 

relais. Les enfants auront donc un accès 

largement facilité aux services gratuits 

qui leur sont destinés et les possibilités 

de collaboration entre les deux établissements 

seront bien plus nombreuses.

133 

Selon moi, il est essentiel de promouvoir 

la culture auprès des nouvelles générations 

car elle représente un moyen extraordinaire 

de s’exprimer, se dépenser, 

développer de nouvelles compétences, 

nourrir sa créativité, etc. 

possibilité d’offrir à leur proche une sépulture 

à long terme par le dépôt des cendres 

auprès d’un arbre défini ou dans un champ 

de dispersion. Nous espérons mettre en 

service cette nouvelle infrastructure avant 

les élections communales. 

Dernièrement, nous avons également présenté 

le projet des archives communales. 

Actuellement, celles-ci sont éparpillées 

entre les différents bâtiments communaux. 

Cette nouvelle infrastructure permettra 

de les rassembler en un même lieu 

et de les valoriser. Le document le plus 

ancien date de 1422 ! Il ne faut pas perdre 

cette richesse. En ce sens, nous avons engagé 

un archiviste qui a la possibilité de 

participer activement à l’organisation des 

locaux. Les travaux débuteront à la fin de 

cette année et dureront deux ans si tout se 

passe comme prévu. 

Nous finalisons actuellement le projet de 

cimetière forestier, une alternative de plus 

en plus demandée de nos jours. Il se situera 

au nord de la commune dans la forêt « Seitert 

». Pourront s’y effectuer les cérémonies 

civiles uniquement. Les familles auront la 

Administration communale de Diekirch 

27, Avenue de la Gare 

L-9233 Diekirch 

www.diekirch.lu


INAUGURATION 

OFFICIELLE DE LA 

MAISON COMMUNALE 

RÉNOVÉE, RÉAMÉNAGÉE 

ET ACCESSIBLE À TOUS 

Le 11 novembre 2022, en présence de la ministre de l’Intérieur et de 

l’Égalité entre les femmes et les hommes, du ministre de la Fonction 

publique, du ministre délégué à la Digitalisation et à la Réforme administrative, 

du président de la Chambre des députés, du président 

du Syvicol, de nombreux députés, bourgmestres et échevins de la 

région, le collège des bourgmestre et échevins de la commune de 

Mertzig a officiellement inauguré la Maison communale rénovée, 

réaménagée et finalement accessible à tous. Mike Poiré, bourgmestre, 

revient sur ce projet de cœur et explique la démarche. 

Pourquoi avoir rénové et réaménagé la 

maison communale de Mertzig? 

Le projet trouve son origine dans notre 

programme électoral de 2017 où notre 

équipe avait indiqué dans une section dédiée 

au thème de l’inclusion – design4all 

– que toutes les infrastructures communales 

devaient être planifiées et rénovées 

de sorte à ce qu’elles puissent être accessibles 

à tout un chacun, y compris aux 

personnes à mobilité réduite. C’était le cas 

notamment pour la mairie. Suite à notre 

victoire électorale, le programme est devenu 

la déclaration échevinale, de sorte 

que ce projet peut être considéré comme 

un vrai mandat accordé par les électeurs 

de Mertzig. 

En effet, il était inacceptable que des citoyens 

doivent signer des documents administratifs 

sur le mur devant la mairie 

faute de pouvoir monter les marches, ou 

encore que des futurs mariés ou membres 

de leurs familles ne puissent pas accéder à 

la salle des séances à l’étage du bâtiment, 

faute de pouvoir monter les marches. 

D’autant plus, le bâtiment n’était plus 

conforme par rapport aux normes de sécurité 

applicables. Une mise en conformité 

s’imposait donc depuis très longtemps. 

Politiquement, le projet s’inscrit également 

dans le concept de l’Économie pour 

le Bien commun et le leitmotiv #mertzig4all. 

En effet, la dimension humaine et 

l’inclusion sont fortement ancrées dans ce 

modèle et nous guident au quotidien dans 

les actions et travaux. 

Un bâtiment qui a une riche histoire? 

En effet. Ancienne tannerie, c’est la maison 

natale de Sosthène Weis, né le 29 

janvier 1872 à Mertzig. D’où son nom 

«Wäissenhaus». Sosthène Weis est donc 

le «fils célèbre de Mertzig». Cet artiste 

s'est fait un nom à la fois en tant qu'architecte, 

comme en tant que maître de la 

technique de l'aquarelle. Après des études 

d'ingénieur du génie civil et d'architecture 

à Aix-la-Chapelle et à Munich, Sosthène 

Weis a également suivi des cours d'aquarelle. 

Nommé architecte de l'État en 1905, 

il a notamment été impliqué dans l'agran- 

dissement de la maison de santé d'Ettelbruck 

ainsi que dans la construction de la 

poste centrale de la capitale et a dessiné 

les plans de la mairie d'Ettelbruck et des 

thermes de Mondorf-les-Bains. Sosthène 

Weis s’est fait connaître pour ses constructions, 

mais il était avant tout célèbre pour 

ses peintures en aquarelle qui peuvent 

être classées dans le style du postimpressionnisme. 

Ses œuvres se distinguent par leurs couleurs 

vives, leurs variations de lumière 

évocatrices et une ambiance particulièrement 

attrayante. La plupart de ses plus de 

5.000 œuvres ont été conçues entre 1915 

et 1941. La capitale et ses faubourgs l'ont 

séduit. Il peignait aussi d'autres régions 

du pays dans ses images, mais l'Oesling l'a 

particulièrement attiré. 

Rendez-vous hommage à Sosthène Weis 

dans le cadre de la nouvelle mairie? 

Absolument. Tout d’abord, la nouvelle 

salle des séances du conseil communal 

porte le nom de Sosthène Weis. Ensuite,

135 

dans cette salle, nous intégrerons un «musée 

digital» qui mettra en lumière la vie et 

les œuvres de cette personnalité locale. Ce 

sera un projet réalisé en partenariat avec 

le Musée d'histoire de la Ville de Luxembourg, 

voire le Musée national d’histoire 

et d’art qui ont déjà digitalisé une grande 

partie de son œuvre. Les peintures, tout 

comme certains plans d’architecte, seront 

donc affichées sur le grand écran ou une 

station audiovisuelle. 

© Charles Reiser © Charles Reiser 

Finalement, à l’endroit de la nouvelle entrée 

de la mairie, un petit jardin de roses 

a été réalisé en collaboration avec l’association 

Patrimoine Roses pour le Luxembourg 

et en hommage à Sosthène Weis. 

Quel était le défi architectural? 

Afin de rendre le bâtiment accessible à 

tout un chacun, les architectes du bureau 

JONAS d’Ettelbruck ont proposé de prévoir 

une extension derrière l’immeuble 

existant composé de trois volumes distincts 

avec de nombreuses différences de 

niveaux. Ainsi, la révision de l’ensemble

136 

©Yves Kortum 

Tania Carvalho, receveur communal ; Véronique Thornton, chargée technique ; Mandy Ernster, rédactrice ; 

Isabelle Elsen-Conzemius, échevine ; Gilles Waltzing, chargé de gestion, chef de service ; Mike Poiré, bourgmestre 

; Stefano D’Agostino, échevin ; Aender Schroeder, secrétaire communal ; Michelle Thoma, rédactrice 

du bâtiment s’est imposée et un nouveau 

volume a été implanté à l’arrière, parallèlement 

à la bâtisse, afin d’intégrer les 

rampes d’accès aux différents niveaux et la 

cage d’ascenseur. C’est cette solution que 

nous avons retenue. 

Surtout, nous avons absolument voulu 

garder le cachet historique du bâtiment 

existant et donc, afin de ne pas le dénaturer, 

la nouvelle extension, qui se veut 

légère et transparente, s’en détache. Seuls 

des volumes secondaires recouverts d’un 

bardage métallique créent une liaison 

entre l’extension et le bâtiment existant. 

Les cages d’escalier sont recouvertes d’un 

bardage en métal déployé et se veulent résolument 

modernes. 

La nouvelle entrée se situe à présent à 

l’arrière au niveau de la rue et à proximité 

immédiate du nouveau parking écologique. 

Au rez-de-chaussée, on retrouve 

l’accueil avec le bureau de la population 

et un espace sanitaire public. Via l’ascenseur 

ou la passerelle, on accède aux bureaux 

du service technique, à une petite 

cuisine, d’autres espaces sanitaires, à la 

salle des séances, à un petit salon et aux 

bureaux du secrétariat et de la recette 

communaux. 

Le bâtiment existant, totalement réorganisé, 

a fait l’objet d’une rénovation 

complète: triple vitrage avec stores intégrés, 

isolation de la toiture, chauffage, 

sanitaires, ventilation, sols, aménagements 

intérieurs, réseaux et luminaires. 

L’installation photovoltaïque sur le toit a 

d’ailleurs été réalisée grâce au capital de 

la société coopérative «Greenergy» constituée 

en septembre 2020 par des citoyens 

engagés des communes de Feulen et de 

Mertzig. 1.321 parts ont été vendues pour 

un total de 142.100 euros. Avec ce capital, 

quatre installations photovoltaïques ont 

déjà pu être réalisées, dont celle sur le toit 

de la Maison communale rénovée. 

Le mot de la fin? 

Je tiens à remercier tous les acteurs engagés 

dans ce projet d’envergure. Tout 

d’abord, notre personnel communal très 

impliqué dans les différentes phases du 

chantier. Ensuite, les architectes, les 

ingénieurs, les chefs d’entreprise des 

différents corps de métier, les chefs de 

chantier, les artisans, les ouvriers, les 

équipes de nettoyage. Et finalement, 

je remercie les Mertzigeois pour leur 

confiance et leur patience. 

GEMENG MÄERZEG 

Administration communale de Mertzig 

22, rue Principale 

L-9168 Mertzig 

www.mertzig.lu

137 

WE TAKE CARE! 

4, ZAE – route de Bettel 

L-9415 VIANDEN 

Tél.: +352 83 41 41 -1 

Fax: +352 84 90 10 

info@osch.lu 

www.osch.lu

138 

BRÈVES 

COMMUNALES DU NORD 


LAC DE LA HAUTE-SÛRE 

La saison de la baignade est de retour 

au lac de la Haute-Sûre. Le ministre de 

l’Aménagement du territoire, Claude 

Turmes, a annoncé une série de mesures 

visant à améliorer l’accueil des visiteurs, 

à renforcer la sécurité et à protéger 

la nature. Celles-ci comprennent 

notamment une gestion du stationnement. 

Ainsi, les places de parking aux 

abords du lac sont limitées à 700 et 

sont payantes, et la cadence des navettes 

entre les plages et les parkings 

gratuits plus éloignés a été augmentée. 

Une présence accrue de la police sera 

également garantie les jours de forte 

affluence. 

Source : SIP 

CLERVAUX 

Le 20 mai dernier, la commune de Clervaux 

a inauguré un sentier pédestre 

thématique au cœur de son parc animalier 

en présence du ministre de 

l’Aménagement du territoire, Claude 

Turmes, et de son bourgmestre, Emile 

Eicher. Les participants à l’événement 

ont parcouru le chemin à pied en profitant 

d’explications sur celui-ci. Le même 

jour, le ministre et le bourgmestre ont 

également procédé à l’inauguration du 

renouvellement de la rue Bongert. Le 

tout s’est déroulé dans une ambiance 

festive et décontractée renforcée par 

un accompagnement musical. 

Source : clervaux.lu 

VALLÉE DE L’ERNZ 

Afin de compléter son équipe climatique, 

ayant pour mission la mise en 

œuvre du Pacte Climat 2.0, la commune 

de la Vallée de l’Ernz est à la recherche 

de citoyens motivés. Cette équipe se 

réunit bénévolement environ tous les 

deux mois à la maison communale 

pour élaborer un programme de travail 

annuel avec des propositions concrètes 

en faveur de la protection climatique et 

pour superviser les activités s’inscrivant 

dans cette même démarche. Les habitants 

intéressés peuvent contacter le 

service technique de l’administration 

communale. 

Source : aerenzdall.lu 

TROISVIERGES 

Le vendredi 16 juin, la commune de 

Troisvierges organise une randonnée 

nocturne et guidée. Avant le départ, 

les participants découvriront le courtmétrage 

« Sentier des passeurs » qui 

tire son nom du chemin qu’ils emprunteront. 

À 20h30, ils pourront se mettre 

en route et leur parcours s’étendra au 

cœur de la forêt sur 7 km. Le retour 

se fera en bus jusqu’à la gare Ëlwen 

et la soirée se clôturera à la Brasserie 

Orion où deux verres seront offerts 

aux randonneurs. Les inscriptions sont 

ouvertes jusqu’au 12 juin et le prix par 

participant est de 20 euros. 

Source : troisvierges.lu 

USELDANGE 

La traditionnelle fête médiévale est de 

retour à Useldange ces 3 et 4 juin. Les 

deux journées sont ponctuées par diverses 

activités, telles que des concerts 

de musique d’époque, des spectacles 

de feu, de jongleurs ou encore de magiciens. 

En outre, les visiteurs peuvent 

profiter d’un barbecue, de cuisine 

de camp ou, pour les gourmands, de 

gaufres et autres sucreries. Les festivités 

sont réparties sur trois lieux : le 

centre culturel, le marché et la cour du 

château-fort. Le programme détaillé 

est disponible sur le site de l’administration 

communale. 

Source : useldeng.lu 

VIANDEN 

Afin de permettre à ses habitants de 

signaler facilement un problème dans 

l’espace public, tel qu’un nid-de-poule, 

un poteau cassé ou un dépôt d’ordures 

illégal, la commune de Vianden propose 

un tout nouveau service : l’application 

BetterStreet. Pour en profiter, il suffit 

de la télécharger sur un smartphone et 

de s’inscrire gratuitement. Lorsque l’utilisateur 

constate un problème, il peut 

le prendre en photo et le programme 

se charge de le géolocaliser automatiquement 

et de relayer l’information 

aux personnes compétentes. Pour les 

citoyens qui ne posséderaient pas de 

smartphone, il est possible d’effectuer 

la même procédure directement sur le 

site internet www.betterstreet.org. 

Source : vianden.lu

139 

VACANCES 

SANS SOUCIS 

NOUS SOMMES LÀ. 

moskito.lu 

L’assistance médicale mondiale 24h/24 et 7j/7 est incluse automatiquement dans notre package de base. 

De plus, en cas d’un incident à l’étranger, vous pouvez en profiter dès le premier jour de votre adhésion CMCM. 

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140 | PORTRAIT 

CE QUE LA 

RECONNAISSANCE DOIT 

AU TRAVAIL APPLIQUÉ 

PAR ADELINE JACOB 

Sa nature discrète pourrait nous faire croire qu’elle s’est hissée 

jusqu’aux plus hautes sphères de l’État par une série d’heureux hasards. 

Pourtant, en se prêtant au jeu du portrait, Paulette Lenert 

se dévoile en femme travailleuse, sachant saisir les opportunités 

sans hésitation et ne reculant pas devant les difficultés. Elle qui revêtait 

la robe des gens de justice avant d’endosser le costume de 

ministre était jusqu’à récemment une technicienne peu connue du 

grand public. Véritablement révélée par sa gestion de la crise du 

Covid-19, elle est devenue, en l’espace de quelques mois, la personnalité 

politique la plus populaire du pays. C’est avec le sourire naturel 

et avenant que chacun lui connaît désormais qu’elle retrace 

son parcours. 

Orientation 

Paulette Lenert grandit entre Mondorf-les- 

Bains, où elle vit et effectue sa scolarité, 

et Wolwelange, où demeure sa grandmère 

maternelle dont elle est très proche. 

Benjamine d’une fratrie de trois enfants, 

la jeune fille fait ses premiers choix par 

opposition à son entourage familial. 

« J’étais une enfant plutôt créative, qui appréciait 

lire, dessiner et bricoler. J’aurais 

aimé embrasser une carrière d’architecte 

si je ne m’étais pas détournée de certaines 

matières au lycée par simple opposition à 

mon père et mes frères qui étaient mathématiciens. 

Puisque je me plaisais à lire en 

secret dans mon lit avec ma lampe torche, 

j’ai décidé de suivre la filière lettres. Avant 

d’entrer à l’université, j’avais deux idées 

en tête : étudier la philosophie ou l’architecture. 

Dissuadée de faire l’un et l’autre 

par mon entourage, j’ai finalement choisi 

une voie qui m’offrirait des débouchés variés 

», raconte Paulette Lenert. 

C’est ainsi que l’étudiante pousse les 

portes de la faculté de droit de l’Université 

d’Aix-Marseille III. Elle s’y spécialise 

en droit privé et des affaires, puis poursuit 

sa formation avec un master en droit européen 

à l’Université de Londres. Si la jeune 

juriste ne s’est jamais vraiment rêvée avocate, 

elle passe tout de même le barreau 

pour compléter son cursus. C’est alors que 

« les choses se figent » : elle attend sa première 

fille lorsqu’elle termine son stage et 

ne se réorientera plus. Après avoir fait ses 

premiers pas en tant qu’avocate dans une 

étude d’affaires, elle se tourne rapidement 

vers le secteur public qui lui permettra de 

mieux concilier vie professionnelle et vie 

de famille. « Je suis entrée au ministère 

de la Justice à l’époque où le projet de loi 

portant organisation des juridictions de 

l’ordre administratif a été introduit. J’ai 

été très impliquée dans la genèse de ce 

texte, ce qui m’a donné l’envie de postuler 

au nouveau tribunal qui était institué. 

C’est ainsi que je suis devenue magistrate 

à 29 ans à peine. Rejoindre une équipe de 

pionniers qui avait tout à construire m’a 

beaucoup plu », relate la ministre. 

« Technicienne » au service de l’État 

Après treize ans au service du tribunal, la 

magistrate ressent un besoin de changement. 

C’est alors qu’elle se voit offrir une 

nouvelle opportunité qu’elle n’hésitera 

pas à saisir. Son ancien maître de stage 

accompagne alors Romain Schneider qui 

fait son entrée au gouvernement et reçoit 

un portefeuille nouvellement créé, celui 

de l’Économie sociale et solidaire. Il propose 

à la désormais expérimentée magistrate 

de monter ce nouveau département. 

« Lorsque quelque chose me parle, je ne 

suis pas du genre à réfléchir six mois. J’ai 

donc accepté la proposition. J’avais à nouveau 

l’opportunité de construire quelque 

chose à partir d’une feuille blanche… si 

blanche que je n’avais même pas de bureau 

pour mon premier jour », se souvient-elle, 

amusée. « Ce département s’est finalement 

construit peu à peu et notre travail 

a porté ses premiers fruits avec la création 

de l’Union luxembourgeoise d’économie 

sociale et solidaire, notamment. Mais 

le dossier que je tenais véritablement à 

faire avancer était le projet de loi devant

141 

porter création des sociétés d’impact sociétal. 

Or, celui-ci peinait à démarrer. 

Comme je m’intéressais beaucoup à la 

psychologie et aux ressources humaines à 

l’époque, j’avais même envisagé de quitter 

mon poste pour monter mon propre cabinet 

de consultance en RH. La crise financière 

qui a éclaté m’en a finalement dissuadée 

», explique Paulette Lenert. 

Ce qui fait ma particularité, 

c’est ce regard à 360° 

que je porte sur 

le secteur public 

Ses envies de changement seront cependant 

à nouveau exaucées. Elle est approchée 

pour monter la cellule de facilitation 

en matière d’urbanisme et d’environnement 

rattachée au ministère d’État. Une 

fois encore, elle orchestre la mise en 

place de ce service et participe à l’élaboration 

du cadre légal. À la suite du remaniement 

des départements ministériels 

de 2013, la cellule et, par conséquent, 

sa directrice, sont rattachées au ministère 

de la Fonction publique et de la Réforme 

administrative. Paulette Lenert 

l’intègre comme première conseillère de 

gouvernement et y assure la coordination 

générale à partir de 2014. « Les cinq 

années que j’ai consacrées à l’exercice 

de cette fonction étaient les plus riches 

de ma carrière jusqu’alors. Ce poste m’a 

permis d’entrer en contact avec tous les 

hauts fonctionnaires et de me forger un 

large réseau professionnel. Je dirais que 

ce qui fait ma particularité, c’est ce regard 

à 360° que je porte sur le secteur 

public : j’ai pu l’observer avec mes yeux 

d’avocate puis de « responsable » des ressources 

humaines en quelque sorte », déclare-t-elle. 

C’est cette fine connaissance 

de tous les rouages de l’État qui la mènera, 

presque malgré elle, à rejoindre les 

rangs du gouvernement. 

La politique dans les gènes 

Paulette Lenert s’est engagée en politique 

sur le tard, jugeant préférable que cet engagement 

n’interfère pas dans l’exercice 

de ses fonctions, mais son éveil politique 

est, lui, plutôt précoce. Celle qui deviendra 

ministre de la Santé attrape le virus de 

la politique dès le plus jeune âge, au sein 

de la cellule familiale. « Mon père était 

membre du CSV. Je m’opposais fréquemment 

à certaines de ses idées conservatrices 

lors de nos discussions. C’est là qu’a 

commencé à se manifester mon adhésion 

au socialisme. Du côté maternel, la politique 

tenait aussi une certaine place. Mon 

grand-père, que je n’ai pas connu, était un 

socialiste pur et dur très engagé après la 

Deuxième Guerre mondiale. Son histoire – 

comme celle de ma grand-mère qui avait 

elle aussi été déportée dans les camps – 

me fascinait et m’a marquée à jamais », 

dévoile-t-elle. 

Si elle a presque reçu ce goût pour la politique 

en héritage, Paulette Lenert n’a 

Paulette Lenert

142 

tranchant (la quasi-totalité de ses homologues 

européens n’ont pas réussi l’exploit 

de conserver leur poste après la crise sanitaire) 

qui révèle réellement Paulette Lenert 

au grand public. Ainsi, elle qui s’est 

sentie très esseulée au plus fort de la crise 

doit, depuis le recul de l’épidémie, composer 

avec sa nouvelle renommée. « En rejoignant 

le gouvernement, j’entrais certes en 

politique, mais je me voyais plutôt comme 

une technicienne ; je ne m’attendais donc 

pas à être propulsée ainsi sur le devant de 

la scène. Cette reconnaissance m’apporte 

à la fois motivation et réconfort après 

cette épreuve difficile car, bien que j’en 

sorte aujourd’hui grandie et plus forte, la 

crise a lourdement impacté ma vie privée 

», révèle-t-elle. 

« qu’une expérience récente de la « politique 

politicienne » ». En effet, la socialiste 

fait son entrée au gouvernement 

comme ministre de la Coopération et de 

l’Action humanitaire et ministre de la 

Protection des consommateurs fin 2018, 

sans que son nom n’ait jamais figuré sur 

les listes électorales. « Au Luxembourg, il 

n’est pas rare que quelques-uns aient la 

chance d’être demandés sans s’être présentés. 

Je ne voulais pas rater la mienne. 

C’était pour moi l’occasion de contribuer 

à la cause publique d’une nouvelle 

manière », rapporte-t-elle. La ministre 

garde d’ailleurs de très bons souvenirs de 

ses débuts. Elle s’est vu confier un tout 

nouveau ministère, celui de la Protection 

des consommateurs, et s’est prêtée avec 

plaisir à l’exercice familier de monter un 

nouveau département, passant de la mise 

en place des locaux à celle du personnel. 

La Coopération et l’Action humanitaire la 

captivent également. Elle regrette d’ailleurs 

d’avoir eu à renoncer à « ce nouveau 

monde à découvrir ». 

Paulette Lenert doit en effet abandonner 

ce portefeuille le 4 février 2020, lorsqu’elle 

est nommée ministre de la Santé et ministre 

déléguée à la Sécurité sociale suite 

à la démission d’Étienne Schneider. « J’acceptais 

alors un portefeuille passionnant, 

mais aussi un véritable défi. J’avais 

conscience du fait que j’aurais à m’affirmer 

dans un milieu dont je n’étais pas issue 

», se rappelle-t-elle. 

Bien que j’en sorte grandie 

et plus forte, 

la crise a lourdement impacté 

ma vie privée 

Quitte ou double 

En mars 2020, les choses se précipitent: 

l’épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie 

par l’OMS. Dans la « trousse de 

secours » de la ministre : sa capacité à 

résoudre les problèmes et l’important 

réseau qu’elle a tissé tout au long de sa 

carrière qui lui permettra de s’entourer 

d’acteurs clés pour traiter la crise. Si elle 

admet que « chaque décision était pesante 

car des vies étaient en jeu », les « prescriptions 

» de la ministre et de son entourage 

permettront finalement au Luxembourg 

de mieux affronter le virus que la plupart 

de ses voisins. C’est cette épreuve à double 

Vice-Premier ministre depuis le remaniement 

ministériel de janvier 2022, désignée 

personnalité politique la plus populaire du 

Luxembourg par le dernier Politmonitor, 

Paulette Lenert pourrait désormais prétendre 

au poste de chef du gouvernement. 

Elle à qui « les nouveaux défis donnent des 

ailes » se sent d’ailleurs prête à le briguer. 

Le plus : elle serait la première femme de 

l’histoire à se hisser à la tête de l’exécutif 

luxembourgeois. « Cela me motive aussi. 

Je sais qu’il y a de grandes attentes à cet 

égard. Le pays, comme l’Europe plus largement, 

fait face à de grands défis. Si je 

peux lui être utile d’une façon ou d’une 

autre, ce serait pour moi un honneur et un 

plaisir », confie la candidate. 

En attendant que les urnes ne livrent leur 

verdict, celle qui prendra part au combat 

électoral pour la première fois tente de 

trouver l’équilibre entre la campagne et 

son devoir quotidien. « Workaholic » de 

son propre aveu et « tenace quand elle 

veut faire avancer les choses », elle participe 

activement à la préparation du programme 

de son parti tout en faisant de son 

travail de ministre sa priorité. « J’aimerais 

faire avancer au maximum les dossiers sur 

lesquels je travaille actuellement car les 

défis sont énormes. On ne peut nier que 

le système de santé souffre de la croissance 

démographique exceptionnelle 

qu’a connue le Luxembourg, mais je suis 

persuadée que nos efforts parviendront à 

le soulager », affirme une Paulette Lenert 

confiante en l’avenir… à l’heure où le sien 

n’est plus tout à fait entre ses mains, mais 

dans celles des électeurs.

143 

Les services eSanté, 

pour le partage des données de santé 

en toute sécurité 

Grâce aux services de santé digitaux, tels que le DSP (Dossier de 

Soins Partagé) et le CVE (Carnet de Vaccination Electronique), les 

données de santé essentielles (résultats d’analyses de laboratoire, 

imagerie médicale, historique vaccinal, rapports médicaux, etc.) 

peuvent être partagées de façon sécurisée entre professionnels 

de santé, et entre les patients et leurs médecins. 

Cela facilite le suivi et la coordination des soins de santé pour les 

professionnels qui prennent le patient en charge. 

Pour utiliser ces services gratuits, il suffit d’activer votre 

compte eSanté via l’application mobile myDSP (codes QR ci-dessous) 

ou directement sur notre portail www.esante.lu. 

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LG255 - Mai / Juin 2023

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