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Essentiel Prepas n°80 Mars 2024

L'Essentiel du Sup Prépas est le magazine numérique dédié aux professeurs des classes préparatoires, aux étudiants et à leurs parents. Chaque mois, retrouvez toute l'actualité des classes préparatoires économiques et commerciales et des Grandes Ecoles. Ce magazine vous est proposé par HEADway Advisory, cabinet de conseil en stratégie dédié à l'enseignement supérieur.

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L’ESSENTIEL DU SUP<br />

PRÉPAS<br />

DÉBAT MARS <strong>2024</strong> N° 80<br />

En revanche la question des valeurs<br />

chute : les valeurs de l’entreprise, sa raison<br />

d’être est un critère important au moment<br />

de choisir son premier poste pour<br />

seulement 37 % des répondants du Baromètre<br />

Talents <strong>2024</strong>, soit une baisse<br />

de plus de 11 points par rapport à 2023.<br />

Comment les jeunes<br />

choisissent aujourd’hui une<br />

entreprise ?<br />

Après leur évolution professionnelle et<br />

les perspectives de progression salariale<br />

le Baromètre Talents <strong>2024</strong> établit que ce<br />

sont l’équilibre vie pro/vie perso (33 %),<br />

une bonne ambiance de travail (31 %), le<br />

fait pouvoir travailler sur des sujets variés<br />

sans devoir changer de métier (29 %) et<br />

d’avoir une évolution hiérarchique (27 %)<br />

qui constituent les principaux éléments de<br />

fidélisation de l’entreprise.<br />

A contrario, parmi les critères majeurs<br />

de rupture d’un premier emploi, les étudiants<br />

citent dans l’ordre : la mauvaise<br />

ambiance de travail (52 %), une mauvaise<br />

rémunération (41 %), une absence d’évolution<br />

(25 %), une mission manquant de<br />

stimulation intellectuelle (17 %) et enfin<br />

le manque de reconnaissance (14 %).<br />

Un travail qui a du sens « rime moins avec<br />

un travail en accord avec ses convictions<br />

» notent les auteurs de l’étude, mais<br />

« reste un élément important ». C’est en<br />

premier lieu un travail qui conduit à se<br />

sentir motivé et stimulé par sa mission<br />

(52 %). C’est ensuite un travail qui permet<br />

de gagner correctement sa vie (50 %),<br />

de s’épanouir professionnellement (49 %),<br />

de conjuguer vie pro et vie perso (46 %)<br />

et c’est enfin un travail dans lequel on est<br />

en accord avec ses convictions et ses valeurs<br />

(38 %).<br />

Si les engagements RSE des entreprises<br />

semblent plus secondaires aujourd’hui,<br />

certains n’en demeurent pas moins importants.<br />

Le respect de l’éthique dans<br />

les activités économiques arrive en pole<br />

position des réponses (69 %), suivi de<br />

l’égalité femmes-hommes (68 %) et la<br />

réduction de leur impact sur l’environnement<br />

(55 %). Et surtout l’égalité des sexes<br />

est soulignée comme prioritaire par les<br />

femmes (80 %).<br />

Enfin 64 % des étudiants interrogés estiment<br />

qu’ils utiliseront l’Intelligence<br />

artificielle générative (IAG) dans leur<br />

premier emploi et 59 % se disent « intéressés<br />

par un employeur qui leur propose<br />

un premier poste nécessitant de savoir<br />

l’utiliser. »<br />

Un regard très critique des<br />

plus âges comme… des<br />

jeunes eux-mêmes<br />

Depuis près de 30 ans, enquêtes, reportages,<br />

articles de presse et revues managériales<br />

dressent un tableau sévère des<br />

jeunes des générations Y et maintenant<br />

Z dans leur vie professionnelle : plus individualistes,<br />

moins investis, moins solidaires,<br />

plus soucieux de leur vie personnelle<br />

que les générations précédentes.<br />

93 % des managers (de tous âges) interrogés<br />

par l’Apec estiment ainsi que les<br />

jeunes ont un « rapport au travail différent<br />

de celui de leurs aînés », et 76 %<br />

pensent même que cette différence va persister<br />

tout au long de leur carrière, ce qui<br />

serait le signe d’un véritable changement<br />

générationnel. 66 % des managers les décrivent<br />

comme « moins fidèles », 64 %<br />

« moins respectueux de l’autorité » alors<br />

que 59 % les jugent « moins investis ».<br />

Étonnamment les jeunes actifs ont euxmêmes<br />

intériorisé la plupart des jugements<br />

négatifs au sujet de leur génération…<br />

Une majorité d’entre eux pense en<br />

effet que les jeunes sont moins « investis<br />

» que leurs aînés (54 %). Et une ma-<br />

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