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ASSOCIATION DES AMIS DE MADAME ACARIE

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Madame Acarie Conférences Histoire 32/172 Edition Complète<br />

3. L’AN 1601<br />

©<strong>ASSOCIATION</strong> <strong><strong>DE</strong>S</strong> <strong>AMIS</strong> <strong>DE</strong> <strong>MADAME</strong> <strong>ACARIE</strong><br />

55 rue Pierre Butin – 95300 Pontoise – France<br />

www.madame-acarie.org<br />

Plusieurs raisons laissent penser que les œuvres de Thérèse d'Avila n'ont pas tardé à arriver<br />

chez les Acarie. D'abord, Germain Habert de Cérisy, dans La vie du cardinal de Bérulle,<br />

parue en 1646, affirme que « en l'an mille six cents une sainte Thérèse désirant nous faire<br />

part de ses bénédictions, apparut à Mademoiselle Acarie et lui donna la charge de travailler<br />

à l'établissement de son ordre dans ce Royaume ». L'histoire générale du Carmel de<br />

Pontoise, reprend à son compte cette date : « Dieu [...] permit que l'an 1601, madame Acarie<br />

eût connaissance des livres de notre sainte Mère Thérèse, nouvellement traduits et apportés<br />

en France ». En 1800, J-B Boucher adopte la même date : « En l'année 1601 [...] la divine<br />

providence [...] suscita d'une manière extraordinaire Madame Acarie pour être la fondatrice<br />

du Carmel en France ».<br />

Ensuite, l'hôtel Acarie était, depuis plusieurs années, un centre de dévotion important à Paris<br />

et les nouveautés en matière de littérature spirituelle devaient y être rapidement portées.<br />

Enfin, madame Acarie connaissait personnellement tous les acteurs de cette aventure<br />

éditoriale. En effet, Jean de Brétigny avait travaillé à la traduction des trois traités de la sainte<br />

espagnole à Aumale, chez l'abbé Jacques Gallemant, qui l'avait recueilli tout exprès dans son<br />

presbytère à l'été 1598. Or, depuis leur rencontre à Saint Gervais vers 1597, Jacques<br />

Gallemant était un des directeurs de conscience de Madame Acarie qui lui avait rendu visite,<br />

avec son mari, Pierre Acarie, à Aumale, en 1599, et qui, à cette occasion, avait certainement<br />

fait connaissance avec Jean de Brétigny. En 1601, Jacques Gallemant séjourna, à l'invitation<br />

de Pierre Acarie, dans leur hôtel parisien de la rue des Juifs, pendant six semaines, à<br />

l'occasion du Jubilé célébré cette année-là. De plus, le père du Chèvre, qui avait collaboré à<br />

la traduction en relisant les pages de Jean de Brétigny, vivait à la chartreuse de<br />

Bourgfontaine en Picardie, où Pierre Acarie avait été assigné en résidence au lendemain de<br />

la défaite de la Ligue parisienne. Madame Acarie s'y était rendue pour y retrouver son mari et<br />

elle y avait certainement fait la connaissance du père du Chèvre. Il est même fort probable<br />

que c'est elle qui a conseillé à Jean de Brétigny, par l'intermédiaire de l'abbé Jacques<br />

Madame Acarie « lit » 7 Octobre 2001 Christian RENOUX<br />

Thérèse d’Avila 5/25

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