Dossier de presse 2007 CDT de la Moselle - Tourism in Moselle, in ...

METZ, LA BELLE LORRAINE
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Napoléon 1 er
à la
Cour d’Or
Grandiose, omniprésente, rayonnante en
soirée lorsque ses vitraux s’illuminent
et embrasent le coeur de Metz d’une chaleur
toute mystique, la cathédrale Saint-Etienne
est l’un des plus beaux sanctuaires gothiques
de France. À juste titre tant la clarté et la
hauteur de l’édifice impressionnent.Tous les
bâtisseurs, artisans, artistes ou créateurs de
génie qui ont oeuvré sur ce monument
achevé au XVI e siècle ont été obnubilés par
la quête de lumière, comme le prouvent les
6 500 m 2 de vitraux qui ajourent les murs
érigés en pierre de Jaumont dont la nuance
dorée apprivoise merveilleusement le soleil
lorsqu’il vient la caresser. La cathédrale abrite
ainsi une très large chronologie de l’art du
vitrail et de ses impulsions stylistiques, de la
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Cette année, les musées messins
proposent un voyage dans l’époque
napoléonienne. Dans un cadre
entièrement rénové.
La Cour d’Or, trois musées dédiés à l’archi-
tecture, à l’archéologie et aux Beaux-Arts
réunis dans l’ancien palais fastueux des rois
mérovingiens d’Austrasie. Metz tient là un trésor
accessible par la rue du Haut-Poirier, sous le
porche magistral de l’ancienne église des
Carmes. Durant plusieurs mois, cet ensemble
monumental a été investi par un vaste chantier
de restauration, qui s’est achevé en février 2007.
Réfection des toitures, rénovation complète des
salles qui abritent les superbes collections de
toiles du XVII e au XX e siècle, dont des tableaux de
Delacroix, Moreau ou Corot, sans oublier les
œuvres des peintres de l’École de Metz et de
leur chef de file, Laurent Charles Maréchal.
Selon Daniel Lucas, directeur du site, « ces
travaux ont été engagés afin de rendre les
musées parfaitement lisibles pour tous les
visiteurs ; c’est pourquoi de gros efforts ont été
réalisés pour permettre un accès facile aux
personnes à mobilité réduite ». C’est le cas
notamment pour le chancel de Saint-Pierre-
aux-Nonnains, l’une des fiertés de la Cour d’Or,
METZ AUX HABITS DE LUMIÈRE
période médiévale aux factures contempo-
raines de Marc Chagall. Cette radieuse
légèreté qui nimbe la coulée des verrières,
dont celle, géante, de Valentin Bousch réalisée
au début du XVI e a imposé un autre nom à ce
lieu de culte. On l’appelle la « Lanterne du
Bon Dieu ». La formule sied fort bien à cette
cathédrale dont la lumineuse influence
éclabousse la pierre blonde des autres
monuments de la ville. Epaulé par un éclairage
pertinent, le circuit Metz en Habit de Lumière
achemine le visiteur dans un jeu particulier
d’ombres et de lumières qui baigne la place
d’Armes, celle de la Comédie, le Temple Neuf,
l’église Saint-Vincent ou le grenier de
Chèvremont. À la tombée de la nuit, un tel
spectacle est inoubliable.
avec l’Œdipe Voyageur peint vers 1870 par
Gustave Moreau, ou la colonne de Merten et
l’autel sculpté de Mithra. L’intégralité des lieux
sera restituée au public à partir du 5 mars.
VIVE L’EMPEREUR !
Mais même dans son écrin tout neuf, ce qui
s’admire à la Cour d’Or n’est que la partie
émergée d’un iceberg de collections très riches
qu’une nécessaire protection face aux outrages
du temps impose de soustraire aux yeux du
public. À titre d’exemple, les musées recèlent un
grand nombre de pièces qui témoignent de
l’épopée napoléonienne. Ce patrimoine presti-
gieux sera présenté du 18 avril au 18 juin dans le
cadre d’une exposition axée sur Metz au temps
de Napoléon I er . Uniformes, armes, documents
divers et même quelques curiosités comme
cette lame de guillotine appartenant au fonds
permanent des musées vont constituer autant
de témoignages d’un parcours chronologique qui
commence avec la Révolution et s’achève avec
la Restauration. Inspiré d’un concept similaire
proposé à Trèves en Allemagne l’année dernière,
ce voyage dans le sillage de l’Empereur
précédera une animation pédagogique prévue
en été autour de l’œuvre de Matisse et de
Picasso en liaison avec le futur Centre Georges-
Pompidou de Metz.