Dossier de presse 2007 CDT de la Moselle - Tourism in Moselle, in ...

L’ÉVÉNEMENTIEL 2007
2
Pompéi
éclaire
Bliesbruck
Un laraire voué au culte domestique.
Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
www.moselle-tourisme.com
Du 29 avril au 30 septembre,
le Parc archéologique européen
Bliesbruck-Reinheim accueille
l’exposition « De Pompéi à
Bliesbruck-Reinheim : vivre en
Europe romaine ». Deux villes
antiques réunies à l’occasion de
cette exposition, coproduite par le
Conseil Général de la Moselle
et la Surintendance Archéologique
de Pompéi, en collaboration avec
le Kreis du Saarpfalz.
L’exposition est une véritable mise en perspective
des deux sites (Bliesbruck-Reinheim et Pompéi)
à travers la présentation de collections presti-
gieuses et la découverte de vestiges situés dans
la vallée de la Blies. Elle permet ainsi d’expliciter
les objets fragmentaires mis au jour à
Bliesbruck et Reinheim par des objets complets
de Pompéi et ainsi – à titre d’exemple – de
résoudre l’énigme du perroquet de Bliesbruck.
L’oiseau découvert sur le site de fouilles est en
effet resté longtemps une énigme, jusqu’à ce
qu’il puisse être comparé avec celui de Pompéi,
enseveli par une éruption du Vésuve le 29 août
79 après J.-C… Grâce à lui, le mystère a été
levé ! L’idée d’une exposition avait germé dans la
tête du président du Conseil Général Philippe
Leroy en 2002, lors d’une visite dans la région de
Naples. Après un contact fructueux avec Sara
Santoro, professeur à l’université de Parme en
charge des fouilles de la Maison du Centenaire
à Pompéi, et Pietro Guzzo, le surintendant de la
ville antique de Campanie, un protocole de
coproduction a été signé pour accomplir ce
fabuleux voyage à la source des racines
culturelles de l’Europe.
PARCOURS DYNAMIQUE
L’exposition a pour objectif d’éclairer les
découvertes d’une petite ville gallo-romaine du
nord-est de la Gaule à la lumière des
découvertes du site de Pompéi qui représente
un conservatoire de la civilisation romaine. Un
parcours dynamique sur l’ensemble du Parc
archéologique met en relation les modes de vie
Tête de satyre.
que permettent de restituer les fouilles de
Bliesbruck-Reinheim avec ceux bien connus à
Pompéi et révèle de nombreuses affinités entre
les deux sites. Si les thermes, lieu de loisir
essentiel du monde romain, le quartier artisanal
et la villa « aristocratique » de Reinheim vont
constituer autant de pôles attractifs pour
faciliter l’immersion du visiteur dans la vie
quotidienne des citoyens de Rome, c’est dans le
nouveau Centre de ressources et d’exposition
que se situe le cœur de l’exposition : le destin
de Pompéi y est retracé et explique la trans-
formation d’une cité prospère, irriguée par
ses rues ourlées d’échoppes d’artisans et de
commerçants et émaillée de grandes maisons
aux intérieurs fastueux, en un émouvant conser-
vatoire de la civilisation romaine transmis par
les nuées ardentes, les cendres et les lapilli
vomis par le volcan.
640 OBJETS D’EXCEPTION
Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
Les moulages des corps de victimes et d’un
chien figés dans leur souffrance expriment la
dimension pathétique du drame, au même
titre que tous les objets quasiment intacts que
le sarcophage de cendres a protégés des
altérations du temps et des pillards. La ville
transalpine a confié 265 pièces – dont une
vingtaine jamais exposées et restaurées pour la
circonstance – qui vont côtoyer 375 objets
trouvés à Bliesbruck pour illustrer cette « mise
en perspective » voulue par la coproduction.
Monnaies, mobilier, vaisselle, bijoux, outils,
fresques, mosaïques... Tout ce qui compose la
vie quotidienne de l’époque est mis en scène
dans son contexte ordinaire : voici la boutique de
mode, puis la taverne, la maison familiale et son
laraire voué au culte domestique... Magie de
l’objet, émotion de l’image : un travelling
projette le visiteur dans une rue de Pompéi,
moyen moderne de bâtir une passerelle supplé-
mentaire entre deux villes à la personnalité et
aux affinités fortes malgré la distance…