Rapport de l'atelier national des coordonnateurs - cssspnql

protocoles de communication étaient en voie d’élaboration. Joe Gallagher a ajouté que l’on
étudiait aussi la possibilité de créer un bureau chargé d’assurer la coordination des
communications avec la population. En réponse à une dernière question portant sur l’importance
des fonds en cause, Deborah Schwartz a indiqué que le coût total de mise en œuvre du Plan de
santé des Premières nations s’établissait à environ 24 millions de dollars par année et que la
province et Santé Canada s’étaient respectivement engagés à y consacrer 14 millions de dollars
par année au cours des 10 prochaines années et 29 millions de dollars sur une période de quatre
ans (2007-2008 à 2010-2011).
Établissement de relations : Exemples de l’extérieur du FTSA
Les conférenciers invités Dan Christmas (Première nation de Membertou) et John Malcolm
(Régie régionale de la santé du Cap-Breton) ont parlé de leurs expériences personnelles en
matière d’établissement de relations à l’extérieur du FTSA dans le cadre d’une séance double
dans la matinée et l’après-midi du 21 octobre 2008. La séance du matin était animée par Kate
Gray-Mews, analyste des politiques, Région de l’Atlantique, Santé Canada et celle de
l’après-midi par Wade Were, analyste principal des politiques, Région de l’Atlantique, Santé
Canada.
Un exemple lié aux services de police
Dan Christmas s’est entretenu de la relation établie au cours des deux dernières décennies entre
les Micmacs et le corps policier local. Il a d’abord rappelé l’histoire de la Première nation de
Membertou depuis sa réinstallation à l’extérieur de Sydney en 1916. Dan a aussi parlé du
racisme qui existait, de la condamnation pour meurtre injustifiée de Donald Marshall junior en
1971 et de la Commission d’enquête subséquente (1987-1989) ayant donné lieu à la formulation
de nombreuses recommandations concernant les services de police.
En 1991, Membertou a organisé un forum sur le maintien de l’ordre (Première nation,
gouvernement fédéral et ville de Sydney) à l’occasion duquel il a été décidé que la communauté
ne serait plus desservie par le corps policier de la ville. Cinq Premières nations du Cap-Breton
réunies sous l’égide du Conseil tribal Unanam’Ki ont alors établi un corps de police comptant
30 membres qui a remplacé le corps de police qui desservait Membertou. La communauté a
ultérieurement conclu avec la GRC une entente de services de police aux termes de laquelle de
nombreux agents ont subséquemment été affectés à plein temps à la Première nation de
Membertou. La GRC continue toutefois de travailler en collaboration avec la police régionale de
la Première nation.
Dan Christmas a souligné que, depuis les années 1990, la relation entre la communauté et le
corps de police a connu une évolution positive axée sur la défense des intérêts de la communauté
et sur la recherche en concertation de solutions aux problèmes qui se posent. Il a conclu en
faisant part aux participants des leçons que cette expérience lui avait permis de tirer en matière
d’établissement de relations :
7