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INGEntreprise

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LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

# 194<br />

JANVIER MARS 2011<br />

CONTRÔLE FISCAL<br />

Préparez-vous!<br />

PRATIQUES DU COMMERCE<br />

Tout sur la nouvelle loi<br />

CÉDER VOTRE ACTIVITÉ<br />

ING vous conseille<br />

Découvrez l'e-magazine d'ING Entreprise sur www.ing.be/INGentreprise<br />

STÉPHANE SERTANG<br />

GINION GROUP<br />

«L'automobile<br />

de prestige<br />

est notre passion»


SOMMAIRE<br />

<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise Entreprise # # 194 194<br />

janvier > mars 2011<br />

06 PORTRAIT D’ENTREPRENEUR<br />

Ginion Group : la passion de l’automobile, sans concession<br />

En 1998, Stéphane Sertang reprend les rênes de Ginion Group.<br />

Sous son impulsion, le concessionnaire BMW étend rapidement<br />

son infl uence et son portefeuille de marques.<br />

09 FAQ<br />

Services ING online : de nouvelles réponses<br />

à vos besoins<br />

ING propose de nouveaux services en ligne via le site<br />

www.ing.be/business.<br />

10 19<br />

06 13 22<br />

PORTRAIT D’ENTREPRENEUR<br />

10 Bostoen : l'avenir est au passif !<br />

En 2009, Villabouw Bostoen NV décide de ne plus construire<br />

que des maisons passives clé-sur-porte. L’entreprise se pose<br />

ainsi en pionnier dans son secteur.<br />

13 ING, VOTRE PARTENAIRE<br />

ING Mergers & Acquisitions : réussir la cession<br />

de votre entreprise<br />

ING met son expertise et son réseau au service de ses clients pour<br />

les aider à céder leur entreprise dans les meilleures conditions.<br />

16 LA PME AU QUOTIDIEN<br />

Pratiques du commerce : la loi a changé !<br />

L’objectif de la nouvelle législation : mieux rencontrer<br />

les réalités de la vie économique. Le point sur quelques<br />

changements importants.<br />

19 FISCALITÉ ET PATRIMOINE<br />

Contrôle fi scal : mettez toutes les chances de votre côté !<br />

Si votre entreprise fait l’objet d’un contrôle, soyez préparé !<br />

L’improvisation ou un excès de confiance pourraient en effet<br />

transformer un exercice anodin en cauchemar fiscal.<br />

INITIATIVES 22<br />

02<br />

Trends Business Tour : innovantes, tournées vers<br />

l'exportation et durables<br />

Avec le soutien d’ING, le Trends Business Tour a mis à l’honneur<br />

trois entreprises dans chaque province.<br />

# 194<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

# 194<br />

JANVIER MARS 2011<br />

CONTRÔLE FISCAL<br />

Préparez-vous!<br />

PRATIQUES DU COMMERCE<br />

Tout sur la nouvelle loi<br />

CÉDER VOTRE ACTIVITÉ<br />

ING vous conseille<br />

Découvrez l'e-magazine d'ING Entreprise sur www.ing.be/INGentreprise<br />

STÉPHANE SERTANG<br />

GINION GROUP<br />

«L'automobile<br />

de prestige<br />

est notre passion»<br />

janvier mars 2011<br />

COMITÉ DE RÉDACTION<br />

C. De Moor, V. Dumont, A. Janssens,<br />

V. Thielemans, A. Van Brakel,<br />

P-J Van de Walle, L. Violon, F. Wauters<br />

RÉDACTRICE EN CHEF<br />

V. Thielemans<br />

RÉDACTION<br />

C. De Kock, P. Du Busquiel, L. Mathieu,<br />

P. Segaert, M. Vandamme, L. Violon,<br />

F. Wauters<br />

PHOTOS<br />

L. Bazzoni, D. Cortier, ING, Fotolia,<br />

iStockphoto, F. Raevens, M. Paternoster<br />

MISE EN PAGES<br />

M. Bourgois, C. Harmignies<br />

© ING ENTREPRISE<br />

Reproduction autorisée à condition de citer<br />

la source. Tous droits réservés pour la<br />

reproduction des photos, de la mise en<br />

pages et des illustrations, qui sont la<br />

propriété d’Elixis.<br />

Van ING Entreprise bestaat ook een<br />

Nederlandstalige versie.<br />

ISSN n° 1379-714X<br />

CONTACT ING<br />

V. Thielemans<br />

Avenue Marnix 24 – 1000 Bruxelles<br />

Tél: 02 547 77 34 – Fax: 02 547 62 92<br />

E-mail: vicky.thielemans@ing.be<br />

Internet: www.ing.be/INGentreprise<br />

ABONNEMENT GRATUIT<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

RÉALISATION<br />

ELIXIS sprl<br />

Rue Rodenbach 70 – 1190 Bruxelles<br />

Tél: 02 640 49 13 – Fax: 02 640 97 56<br />

E-mail: info@elixis.be<br />

ÉDITEUR RESPONSABLE<br />

Ph. Wallez – ING Belgique sa<br />

Avenue Marnix 24 – 1000 Bruxelles<br />

RPM Bruxelles<br />

TVA BE 0403.200.393<br />

BIC (SWIFT): BBRUBEBB<br />

N° de compte: 310-9156027-89<br />

IBAN: BE45 3109 1560 2789


L’heure<br />

est à l’optimisme<br />

Cher entrepreneur,<br />

Le début d’une nouvelle année est l’occasion, d’une part, de faire le bilan de<br />

la période écoulée, et, de l’autre, de regarder les défis qui nous attendent.<br />

2010 a clairement été une année de transition. Nous y avons connu les<br />

premiers signes d’une reprise prudente, et nos clients ont eu besoin de<br />

reprendre leur souffle. À cet égard, ING a d’ailleurs joué pleinement son<br />

rôle en répondant activement, tout au long de cette période difficile, aux<br />

besoins de financement de ses clients.<br />

Nous entendons, à l’avenir, continuer dans cette voie durant la reprise.<br />

Notre priorité reste donc plus que jamais d’être proches de nos clients, à<br />

l’écoute de leurs besoins.<br />

Concrètement, nous allons :<br />

■ poursuivre notre politique d’octroi de financement aux entreprises afin<br />

d’apporter un nouveau ballon d’oxygène dans l’économie,<br />

■ persévérer dans le développement de notre réseau international afin de<br />

pouvoir être aux côtés de nos clients dans leurs projets d’expansion,<br />

■ grâce à nos partenariats avec l’Institut de l’Entreprise Familiale et<br />

l’Instituut voor het Familiebedrijf, mettre notre connaissance des<br />

entreprises familiales au service des entrepreneurs pour les soutenir<br />

dans le développement de leurs activités.<br />

L’heure est aujourd’hui à l’optimisme. Plus que jamais, nous entendons<br />

vous soutenir, vous aider à profiter de la reprise et à construire le futur de<br />

votre entreprise.<br />

Permettez-moi donc de vous souhaiter, au nom de tous les collaborateurs<br />

d’ING, une année 2011 pleine de succès.<br />

Luc Truyens<br />

Directeur Belgique Entreprises & Institutionnels<br />

ING Entreprise existe désormais également sous forme d'e-magazine. Pour<br />

découvrir nos articles sous forme électronique et regarder les reportages vidéo<br />

des portraits d'entrepreneurs, rendez-vous sur www.ing.be/INGentreprise.<br />

Vous souhaitez réagir à un article ou simplement poser une question?<br />

Envoyez-nous un e-mail à ing-entreprise@ing.be.<br />

[ édito ]<br />

Notre priorité<br />

© Reporters<br />

reste plus que<br />

jamais d’être<br />

proches de<br />

nos clients,<br />

à l’écoute de<br />

leurs besoins<br />

www.ing.be/INGentreprise # 194 janvier > mars 2011<br />

03


<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise Entreprise # # 193 193<br />

janvier > mars 2011<br />

NEWS<br />

© i<br />

i iiSto<br />

Sto St SS ckp kp hot hoto VOYAGES D’AFFAIRES<br />

Gardez le contrôle des dépenses !<br />

Les coûts des voyages d’affaires comme les frais d’hôtel, les avions, les restaurants et les<br />

locations de voiture représentent en moyenne 6 à 10 % des dépenses opérationnelles d’une<br />

entreprise. Aujourd’hui, nombre de ces dépenses sont encore réglées en espèces, par facture<br />

ou au moyen d’une carte de crédit personnelle, ce qui rend leur contrôle difficile.<br />

ING vous propose une alternative. Grâce à ING Corporate Card Solution, vous pouvez simplifi<br />

er et rendre plus efficaces la gestion et le traitement des dépenses liées aux voyages<br />

d’affaires dans votre entreprise. Vos collaborateurs pourront régler leur note dans le monde<br />

entier sans utiliser d’espèces, et cette solution sera en outre meilleur marché pour vous.<br />

De plus, ING Corporate Card Solution vous permet de consulter un compte-rendu en ligne<br />

de toutes les dépenses effectuées. Grâce aux possibilités de reporting, vous garderez un<br />

meilleur contrôle des dépenses. Par cette visibilité accrue, vous pourrez réduire les coûts, et<br />

vos collaborateurs seront en outre plus facilement en règle avec les processus internes de<br />

déclaration de leurs dépenses.<br />

Info :<br />

ING Corporate Card Solution sales team<br />

+31 (0)20 576 99 20<br />

info.corporate.card@ing.nl, www.ingcorporatecardsolution.com<br />

INTERNATIONAL<br />

L'Estonie dans la zone euro<br />

Le 1er janvier 2011, l'Estonie a fait son entrée dans la zone euro et la couronne estonienne<br />

(EEK) a été remplacée par l'euro, avec un taux de conversion fixé à : 1 EUR =<br />

15,6466 EEK.<br />

Les billets pourront être échangés auprès de<br />

la Banque Nationale de Belgique jusqu'au<br />

28 février 2011 inclus. Le montant pouvant<br />

être converti est limité à 1.000 € par client/<br />

transaction par jour. L'opération ne donne<br />

lieu à aucun frais.<br />

Les billets et les pièces en couronnes<br />

estoniennes peuvent également être<br />

échangés auprès de la Banque d’Estonie<br />

(www.eestipank.info), sans aucune limite en<br />

termes de montant ou de temps. L'opération<br />

est également gratuite.<br />

ÉTUDE DE SATISFACTION<br />

Les Fleet Managers en confi ance<br />

Avec la collaboration des experts de GfK Significant, ING Car Lease a mené une étude<br />

auprès des Fleet Managers clients d’ING Car Lease. 19 % des Fleet Managers interrogés<br />

ont accepté de répondre à un questionnaire quantitatif, et un échantillon représentatif<br />

au questionnaire qualitatif détaillé.<br />

Plus de 81 % des personnes interrogées ont attribué à ING Car Lease une note de satisfaction<br />

supérieure à 7/10, avec une moyenne de 7,3/10. Les principales qualités de la marque sont la<br />

fi abilité, le professionalisme et la stabilité.<br />

L’outil en ligne Fleet Agent, qui permet aux Fleet Managers de gérer leur fl otte de véhicules et aux<br />

conducteurs de gérer leur propre véhicule, est particulièrement apprécié. Les gestionnaires de<br />

fl otte sont également très satisfaits du processus de commande et de prolongation des contrats,<br />

ainsi que de l’exactitude des factures et des relevés de carburant. Ils apprécient enfi n la rapidité<br />

et la réactivité des équipes d’ING Car Lease, un atout non négligeable quand on sait que la qualité<br />

du service est leur deuxième critère de satisfaction juste derrière le prix.<br />

04<br />

Info :<br />

www.ingcarlease.be<br />

ENTREPRISES FAMILIALES<br />

Les insomnies<br />

des dirigeants<br />

Qu’est-ce qui garde les entrepreneurs<br />

familiaux éveillés la nuit ? Cette question<br />

un brin provocatrice constitue la<br />

base d’une enquête réalisée par le professeur<br />

Johan Lambrecht de la HU Brussel pour l’Institut<br />

de l’Enteprise Familiale (IEF). « Le top 5<br />

des causes d’insomnie est, dans l’ordre, la<br />

difficulté de trouver du personnel compétent<br />

et motivé, la solitude du chef d’entreprise,<br />

le travail qui ne sera pas terminé à temps,<br />

l’excès de travail et les mauvais payeurs »,<br />

précise Johan Lambrecht. « Mais nous ne<br />

nous sommes pas limités à identifier le stress<br />

et ses effets chez l’entrepreneur. Nous avons<br />

également étudié ce qui le motivait. Ainsi,<br />

dans le top 5 des raisons qui font que les<br />

entrepreneurs se lèvent le matin pour aller<br />

travailler, nous relevons la passion pour leur<br />

métier, la liberté de prendre des décisions,<br />

le sentiment de responsabilité vis-à-vis des<br />

stakeholders, l’épanouissement personnel<br />

et la volonté de pérenniser l’entreprise. »<br />

Les chercheurs ont également étudié les pistes<br />

privilégiées par les patrons pour évacuer leur<br />

stress et leur proposent leurs propres solutions.<br />

Les résultats de l’enquête ont été présentés le<br />

18 novembre dernier lors d’un colloque organisé<br />

par l’IEF.<br />

Plus de 81 %<br />

des personnes<br />

interrogées<br />

ont attribué à<br />

ING Car Lease<br />

une note de<br />

satisfaction<br />

supérieure<br />

à 7/10<br />

© ©Foto FFF F oto t lia


© Fotolia<br />

Entre<br />

aujourd’hui et<br />

2018, notre<br />

pays connaîtra<br />

plus de 20.000<br />

successions<br />

par an au sein<br />

d’entreprises<br />

familiales<br />

INTERNATIONAL<br />

ENTREPRISES FAMILIALES<br />

ING accompagne vos premiers pas en Suisse<br />

Avec sa position centrale au cœur de l’Europe, la Suisse est depuis longtemps une place<br />

importante pour les multinationales qui viennent y implanter leurs sièges administratif et<br />

financier. Si la politique fiscale de la Suisse est l’une des explications de cet attrait, sa situation<br />

géographique, la qualité de vie et l’excellente qualification de la main-d’œuvre locale sont<br />

également très souvent retenus lorsque les entreprises choisissent de s’installer en Suisse.<br />

ING est présente à Genève avec un important département de Trade and Commodity Finance<br />

proposant des solutions de fi nancement des matières premières. On y retrouve les services aux<br />

entreprises avec, notamment, le « European Business Desk » (EBD) Suisse. Ce dernier joue un<br />

rôle essentiel dans l’établissement des fi liales des sociétés du Benelux en Suisse. Les produits<br />

proposés couvrent principalement le cash management, la mise en place de facilités de crédit,<br />

les garanties bancaires et les solutions de gestion internationale de trésorerie.<br />

Le EBD Suisse est le premier point de contact pour les sociétés étrangères.<br />

Info :<br />

Stéphanie Stiernon, Head European Business Desk Switzerland<br />

+41.22.592.30.85, stephanie.stiernon@ing.ch ou EBDGeneva@ing.ch<br />

SPONSORING<br />

ING soutient le football belge<br />

La succession en cinq questions<br />

ENTREPRISES FAMILIALES<br />

Les clés de la performance<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

L’Instituut voor het Familiebedrijf vient de publier un livre, coécrit par Jozef Lievens,<br />

partner au bureau d’avocats Eubelius, et Johan Lambrecht, professeur à la HU Brussel,<br />

tous deux spécialistes des entreprises familiales. Son sujet ? Les cinq questions essentielles<br />

à se poser lors de la succession dans une entreprise familiale.<br />

« Entre aujourd’hui et 2018, notre pays connaîtra plus de 20.000 successions par an au sein<br />

d’entreprises familiales », rappelle Jozef Lievens. « Or, une bonne préparation est indispensable<br />

pour faire de la transition une réussite. Nous avons donc décidé d’écrire ce livre afi n d’inciter les<br />

familles à se poser cinq questions essentielles avant de se lancer dans l’opération. »<br />

Ces cinq questions sont :<br />

□ Quelle est la stratégie de la famille et de l’entreprise pour le futur ?<br />

□ Qui va diriger l’entreprise familiale ?<br />

□ Quel sera le modèle de gouvernance à l’avenir, tant pour l’entreprise que pour la famille ?<br />

□ Quel sera le rôle joué par chacun dans l’organisation ?<br />

□ Comment structurer la propriété à l’avenir ?<br />

Info :<br />

www.familiebedrijf.be<br />

Depuis le 1er juillet 2010, ING Belgique est devenue le sponsor officiel<br />

de l’URBSFA (Union Royale Belge des Sociétés de Football-<br />

Association) et des Diables Rouges. ING sera donc aux côtés de<br />

l’équipe nationale durant la campagne de qualification pour l’Euro 2012.<br />

Cette nouvelle collaboration consolide la présence d’ING dans le monde du<br />

football belge. En effet, ING a activement soutenu la candidature conjointe<br />

belgo-hollandaise pour l’organisation de la Coupe du Monde en 2018 ou<br />

2022. La banque est également, depuis le début de la saison 2010-2011,<br />

sponsor exclusif des arbitres dans les différentes divisions nationales.<br />

Outre son apport financier, ING entend aussi procurer un soutien moral<br />

à l’équipe. Ce soutien s’est manifesté concrètement au Stade<br />

Roi BBaudouin<br />

à l’occasion de Belgique-Allemagne, premier<br />

match m de qualification de l’Euro 2012. Prenant au mot<br />

Georges Leekens, l’entraîneur des Diables, qui avait<br />

affirmé vouloir « voir les Diables aller au feu », ING<br />

a fait déposer sur les 35.000 sièges des supporters<br />

belges un flyer de taille A2 que ces derniers ont brandi<br />

afin de créer l’image d’un écran de feu et de flammes<br />

de la taille du stade.<br />

En Belgique, les entreprises familiales ont un poids économique<br />

considérable, et ING n’a cessé d’élargir l'accompagnement<br />

offert à ces entreprises et à leurs dirigeants. Ses départements<br />

Private Banking et Entreprises proposent ainsi une approche combinée<br />

du capital privé et du capital professionnel de la famille.<br />

En 2010, ING était à nouveau partenaire du programme télévisé<br />

« Affaires de famille », diffusé sur CanalZ. Pendant cinq semaines, la<br />

chaîne de télévision est partie à la rencontre d’entreprises familiales<br />

belges afi n de découvrir les raisons pour lesquelles certaines d’entre<br />

elles connaissent des croissances plus importantes que la moyenne.<br />

Ces reportages représentent en outre, pour les dirigeants, une occasion<br />

de mettre en avant leur entreprise, d’expliquer les raisons de leur<br />

succès et le pourquoi de leur collaboration avec ING.<br />

Info :<br />

Vous retrouverez les vidéos dans l’e-magazine<br />

d’ING Entreprise www.ing.be/ingentreprise<br />

© Fotolia<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

www.ing.be/INGentreprise # # 193 193<br />

janvier > mars 2011<br />

05


© FF<br />

FF<br />

ré ré réd é éric Raevens<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise Entreprise<br />

06<br />

PORTRAIT D’ENTREPRENEUR<br />

GINION GROUP<br />

La passion de l’automobile,<br />

sans concession<br />

EN 1998, STÉPHANE SERTANG REPREND LES RÊNES DE GINION GROUP. SOUS SON<br />

IMPULSION, LE CONCESSIONNAIRE BMW ÉTEND RAPIDEMENT SON INFLUENCE ET<br />

SON PORTEFEUILLE DE MARQUES JUSQU’À DEVENIR IMPORTATEUR DES PLUS<br />

PRESTIGIEUSES : ROLLS-ROYCE ET MCLAREN.<br />

Parti d’une station-service fondée en 1967<br />

à Court-Saint-Étienne par Freddy Ginion,<br />

Ginion Group est aujourd’hui devenu un<br />

acteur majeur dans l’importation et la<br />

distribution de voitures de prestige en Belgique.<br />

« La toute première étape a été franchie en 1969,<br />

lorsque BMW a proposé à mon beau-père de devenir<br />

concessionnaire de la marque », explique Stéphane<br />

Sertang, administrateur délégué de Ginion Group.<br />

Cette première concession a vu le jour à Wavre et<br />

s’est développée au fi l des années.<br />

L'une des clés du succès du<br />

groupe réside dans la densité de<br />

son portefeuille de clients<br />

« En 1998, mon beau-père m’a proposé de reprendre<br />

ses activités, et j’ai accepté », se souvient notre interlocuteur.<br />

« Or, 1998 marque aussi un tournant pour la<br />

marque BMW puisque c’est l’année du lancement de<br />

la 320d. Ce modèle a en effet connu un grand succès<br />

sur le marché « fl eet », c’est-à-dire sur le marché<br />

des voitures de société. Grâce à ce succès, nos activités<br />

ont bénéfi cié d’une croissance importante au<br />

cours des années qui ont suivi. »<br />

Retrouvez une version fi lmée de ce reportage dans notre<br />

e-magazine à l'adresse suivante: www.ing.be/INGentreprise<br />

DIVERSIFICATION<br />

« En 2001, nous avons décidé de reprendre une<br />

concession Volvo, elle aussi installée à Wavre », poursuit<br />

notre interlocuteur. « Bien entendu, le choix de<br />

Volvo n’était pas le fruit du hasard : nous voulions une<br />

marque qui véhicule des valeurs compatibles avec<br />

celles de BMW. Certes, Volvo n’a pas une image aussi<br />

sportive que BMW, mais elle a par contre un côté<br />

à la fois « luxe », raisonnable et familial, que BMW<br />

incarne également, même si c’est d’une manière différente.<br />

» Grâce à cette reprise, Ginion représente<br />

alors, sur le même territoire géographique, deux<br />

marques « haut de gamme » qui ne s’adressent pas<br />

tout à fait au même public mais qui bénéfi cient de<br />

la même réputation de sérieux et de fi abilité. « Cette<br />

complémentarité nous a permis d’asseoir notre notoriété<br />

dans le Brabant wallon. D’autant plus que Volvo,<br />

comme BMW, s’adresse à une clientèle diversifi ée. »<br />

UNE CLIENTÈLE ÉQUILIBRÉE<br />

Pour Stéphane Sertang, l’une des clés du succès de<br />

Ginion Group réside dans la densité de son portefeuille<br />

de clients. « BMW et Volvo sont deux marques<br />

qui s’adressent aussi bien au segment familial, aux<br />

indépendants, aux dirigeants de PME et aux grandes<br />

entreprises », explique notre interlocuteur. « Je ne


LES UTILISATEURS DE MARQUES DE PRESTIGE DISPOSENT<br />

EN GÉNÉRAL D'UN SECOND VÉHICULE POUR LEURS<br />

DÉPLACEMENTS QUOTIDIENS.<br />

pense pas qu’il soit intéressant pour nous d’investir<br />

dans une marque qui n’assurerait pas un minimum<br />

de 60 % de clients particuliers et PME, c’est-à-dire<br />

de clients qui achètent et font entretenir leur véhicule<br />

dans la concession de leur choix. Même si les<br />

volumes individuels de vente sont moins importants<br />

et qu’il est plus compliqué de joindre individuellement<br />

plusieurs responsables de PME et de leur<br />

vendre deux ou trois voitures que de négocier avec un<br />

directeur fi nancier ou un responsable des ressources<br />

humaines d’une grande entreprise, cela permet<br />

d’avoir un portefeuille de clients d’une plus grande<br />

densité, ce qui le rend plus stable et moins sensible<br />

aux fl uctuations de la conjoncture. »<br />

MINI : UNE HISTOIRE À SUCCÈS<br />

L’année 2001 a été celle de l’arrivée d’une nouvelle<br />

marque dans le giron de BMW : MINI. Son succès a<br />

été très rapide et le groupe a décidé de capitaliser<br />

sur cette nouvelle activité, tout en se rapprochant<br />

du marché bruxellois. « Nous avons appris que la<br />

concession De Smeth, située à Overijse, qui exploite<br />

aussi les marques BMW et MINI, était à reprendre.<br />

Nous nous sommes donc portés acquéreurs. » La<br />

distribution de la marque MINI a rapidement pris<br />

de l’importance en Belgique. Alors que ce n’était<br />

au départ qu’une activité « annexe », en regard de<br />

BMW, elle a rapidement acquis un statut propre.<br />

« Au départ, MINI, c’était une partie du show-room<br />

qui s’animait de couleurs qu’on n’avait pas l’habitude<br />

de voir chez BMW. Le succès aidant, la marque a fi ni<br />

par prendre son indépendance : nous avons ouvert à<br />

Uccle le premier « brand store » belge entièrement<br />

consacré à la distribution et à l’entretien de MINI<br />

(Brussels Store South). »<br />

Ces réussites successives ont poussé Ginion Group<br />

à consolider sa position dans le Brabant wallon et à<br />

reprendre, en 2006, une troisième concession BMW<br />

située aux portes de Bruxelles : Waterloo Motors.<br />

DES MARQUES DE PRESTIGE<br />

« L’acquisition de Waterloo Motors marque le début<br />

d’une nouvelle ère », poursuit Stéphane Sertang.<br />

« En effet, outre les marques BMW et MINI, Waterloo<br />

© ©©©©©©©©©©©© FFFF<br />

F Fréd<br />

ré éd é éri ér éric cR c R ae aeev evens<br />

e ssss<br />

Une évolution rapide<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

▪ 1967 Freddy Ginion ouvre une station-service à Court-<br />

Saint-Étienne, dans le Brabant wallon.<br />

▪ 1969 BMW octroie à Freddy Ginion une concession à<br />

Wavre.<br />

▪ 1998 Stéphane Sertang reprend la concession de son<br />

beau-père.<br />

L’arrivée de la BMW 320d permet une forte hausse<br />

des ventes.<br />

▪ 2001 Ginion Group acquiert une concession Volvo à<br />

Wavre.<br />

BMW lance MINI en Belgique.<br />

Ginion Group reprend la concession De Smeth à<br />

Overijse.<br />

▪ 2006 Reprise de Waterloo Motors (BMW, MINI, Ferrari,<br />

Maserati et Rolls-Royce).<br />

▪ 2009 Ouverture du premier « Brand Store » MINI à Uccle.<br />

Ouverture du show-room Rolls-Royce à Overijse.<br />

▪ 2010 Ginion Group devient importateur McLaren pour le<br />

Benelux.<br />

▪ 2011 Ouverture d’un show-room McLaren avenue Louise.<br />

Motors est également concessionnaire Ferrari et<br />

Maserati et importateur de Rolls-Royce pour la<br />

Belgique et le Luxembourg. Nous avons donc entamé<br />

une importante activité de distribution de marques<br />

de prestige. Au départ, ce n’était pas notre objectif<br />

principal : nous voulions avant tout renforcer notre<br />

présence au sud de Bruxelles pour la distribution<br />

de BMW et de MINI. Mais cette nouvelle orientation<br />

s’est parfaitement intégrée dans notre philosophie<br />

de service. En tant que concessionnaire BMW, nous<br />

avons en effet appris au fi l des ans à satisfaire une<br />

clientèle exigeante et souvent passionnée. Nous<br />

avons donc pu capitaliser sur ce savoir-faire pour<br />

offrir un service commercial et technique encore plus<br />

poussé. De plus, la commercialisation et l’entretien<br />

de ces véhicules de prestige génèrent également des<br />

retombées commerciales pour BMW. »<br />

DES PRODUITS D'APPEL<br />

Pour Stéphane Sertang, Ferrari, Maserati et Rolls-<br />

Royce sont d’excellents outils « viraux ». « Le propriétaire<br />

d’un véhicule de prestige n’envisage pas<br />

de l’utiliser pour ses déplacements quotidiens. Le<br />

plus souvent, il possède un second véhicule dont il<br />

se sert, par exemple, pour se rendre en clientèle.<br />

Généralement, ce second véhicule sera, lui aussi,<br />

un véhicule plutôt haut de gamme, ce qui correspond<br />

parfaitement au créneau que nous occupons<br />

avec BMW. En outre, un client Rolls-Royce, Ferrari<br />

ou Maserati est en général très actif professionnellement<br />

: il est souvent à la tête d’une société, et donc<br />

d’un parc de véhicules. Pour nous, cela représente<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

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PORTRAIT D’ENTREPRENEUR<br />

Entreprise # # 194 194<br />

janvier > mars 2011<br />

© Fréd<br />

ré éri ri ric c R aev a ens en e<br />

<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

08<br />

EN DEVENANT IMPORTATEUR ROLLS-ROYCE ET MCLAREN,<br />

GINION GROUP FRANCHIT UNE ÉTAPE SUPPLÉMENTAIRE<br />

DANS SON DÉVELOPPEMENT.<br />

donc une opportunité supplémentaire de vendre nos<br />

autres produits. » Malgré tout, l’équipe dirigeante de<br />

Ginion Group s’est rapidement interrogée sur l’opportunité<br />

de conserver autant de marques sur un<br />

seul emplacement …<br />

MIEUX GÉRER LE PORTEFEUILLE<br />

« En tout, nous exploitions à Waterloo pas moins<br />

de cinq marques différentes. Nous voulions éviter<br />

la confusion et, surtout, fournir à Rolls-Royce un<br />

espace dédié afi n de favoriser son développement »,<br />

explique Stéphane Sertang. « Dans un premier<br />

temps, nous avons envisagé de construire une nouvelle<br />

aile « Rolls-Royce » sur le site de Waterloo,<br />

mais l’idée d’installer le show-room Rolls-Royce à<br />

Overijse nous a paru plus convaincante. » Overijse<br />

présente en effet quatre avantages. « Tout d’abord,<br />

le site est à une des extrémités de l’autoroute du<br />

Luxembourg. Or, nous sommes aussi importateurs<br />

pour ce pays. Bénéfi cier d’un accès rapide nous<br />

semblait donc important. Ensuite, Overijse est aux<br />

portes de Bruxelles, le centre économique du pays.<br />

Plus important encore, le site est situé en Flandre,<br />

et la Flandre est pour nous le marché le plus porteur<br />

en Belgique. Enfi n, et ce n’est pas négligeable, il est<br />

plus facile à Overijse de trouver une main-d’œuvre<br />

bilingue ou trilingue pour nos ateliers et nos équipes<br />

commerciales », précise notre interlocuteur. « Or,<br />

à ce niveau de service, il est crucial que chaque<br />

membre du personnel puisse s’adresser au client<br />

dans sa langue. »<br />

DÉVELOPPER LA MARQUE<br />

Avec Rolls-Royce, Ginion Group devient importateur,<br />

une activité très différente de la distribution. « Nous<br />

devons en effet défi nir la politique commerciale pour<br />

la zone dont nous avons la charge », détaille Stéphane<br />

Sertang. « Cela veut dire qu’il faut organiser le marketing,<br />

et notamment les initiatives de « product placement<br />

». Ainsi, nous avons prêté une Rolls-Royce<br />

à VTM pour le tournage de « De Rodenburgs », une<br />

série très populaire en Flandre. Comme la Flandre<br />

Ginion en chiffres<br />

■ Concessionnaire de 5 marques : BMW, MINI,<br />

Volvo, Ferrari, Maserati.<br />

■ Importateur de 2 marques : Rolls-Royce,<br />

McLaren.<br />

■ 7 sites différents.<br />

■ 164 collaborateurs.<br />

■ Chiffre d’affaires cumulé : 120 millions €.<br />

est notre plus gros marché pour cette marque, il<br />

est important pour nous d’y assurer une présence<br />

régulière. » L’importateur se montre cependant très<br />

discret sur le potentiel de la marque. « La discrétion<br />

est l’une de nos caractéristiques essentielles. Nous<br />

ne dévoilons donc ni l’identité de nos clients ni nos<br />

objectifs de vente. Je peux cependant vous confi rmer<br />

que la région Belgique-Luxembourg est pour<br />

Rolls-Royce un des marchés les plus importants du<br />

Sud de l’Europe. »<br />

Nous avons appris à satisfaire<br />

une clientèle exigeante et<br />

souvent passionnée<br />

TOUJOURS PLUS EXCLUSIF<br />

L’année 2011 s’annonce elle aussi particulièrement<br />

importante pour Ginion Group. « Nous avons eu<br />

l’honneur de conclure un accord d’importation avec la<br />

marque McLaren pour la Belgique, le Luxembourg et<br />

les Pays-Bas », se réjouit Stéphane Sertang. « Nous<br />

sommes particulièrement fi ers d’avoir été sélectionnés<br />

pour ce partenariat. Nos valeurs sont proches de<br />

celles de la marque – précision, souci du détail, envie<br />

de créer l’exception – et cet accord est un puissant<br />

moteur pour toutes nos équipes. » Afi n de donner<br />

à la marque son propre espace, Ginion Group est<br />

actuellement en train d’achever la construction d’un<br />

nouveau show-room à l’avenue Louise, à Bruxelles.<br />

« Nous attendons avec enthousiasme l’inauguration<br />

et le début de cette nouvelle collaboration », conclut<br />

Stéphane Sertang.<br />

■ Info : Ginion Group<br />

Brusselsesteenweg 403<br />

3090 Overijse<br />

Tél. : 02 687 91 40, Fax : 02 687 44 10<br />

www.ginion.bmw.be


ING PROPOSE DE NOUVEAUX SERVICES EN LIGNE, UNE OCCASION DE MIEUX<br />

RÉPONDRE À VOS BESOINS VIA LE SITE WWW.ING.BE/BUSINESS.<br />

1<br />

Quelles sont les nouveautés en<br />

matière de services en ligne<br />

chez ING ?<br />

ING modernise une nouvelle fois son offre de services<br />

en ligne en répondant à vos besoins concrets. La<br />

structure des services offerts se refl ète dans le<br />

nouveau menu du site www.ing.be/business, composé<br />

de trois onglets. Le premier onglet permet de réaliser<br />

des opérations bancaires ou d’effectuer des<br />

démarches administratives en ligne. Le deuxième<br />

offre l’accès à des informations économiques propres<br />

à votre secteur d’activité : actualité, études macroéconomiques,<br />

rapports, évolution des taux d’intérêt<br />

et des devises, etc. Le troisième onglet reprend une<br />

liste de contacts utiles comme les coordonnées téléphoniques<br />

et les adresses e-mail des différents<br />

Business Centres d’ING. Bref, l’ensemble vous offre<br />

un espace adapté à votre environnement économique<br />

et commercial.<br />

2<br />

Quel genre d’opérations<br />

bancaires est-il possible de<br />

réaliser en ligne ?<br />

ING veut rester proche de ses clients et leur proposer<br />

des outils effi caces. Grâce à l’onglet « Gérez vousmême<br />

», vous pouvez entre autres ouvrir un compte,<br />

gérer vos mandats de gestion ou vos crédits documentaires<br />

à partir de votre bureau. Ces nouvelles<br />

options permettent de simplifi er la gestion administrative<br />

de vos comptes : des formulaires à remplir en<br />

ligne évitent les déplacements en agence.<br />

3<br />

SERVICES ING ONLINE<br />

De nouvelles<br />

réponses<br />

à vos besoins<br />

Quid de la sécurité ?<br />

Bien entendu, la sécurité reste au centre des préoccupations<br />

d’ING. On distingue deux types d’opérations<br />

: les demandes administratives et les opérations<br />

en temps réel.<br />

Les demandes administratives, comme l’ouverture<br />

d’un nouveau compte, peuvent s’effectuer sans mot<br />

de passe. Avant de procéder réellement à l’ouverture<br />

du compte, la banque contrôlera que vous êtes habilité<br />

à effectuer cette demande. Les documents nécessaires<br />

vous seront envoyés par e-mail et il vous<br />

suffi ra de les imprimer et de les retourner signés à<br />

votre agence pour conclure la démarche.<br />

Les opérations bancaires en temps réel, comme<br />

l’achat de devises ou l’encodage d’un virement,<br />

nécessitent quant à elles une connexion au moyen de<br />

votre nom d’utilisateur et votre mot de passe, ou du<br />

lecteur de cartes ING.<br />

4<br />

Ces applications sont-elles<br />

conviviales ?<br />

Nous avons veillé à rendre les menus lisibles et<br />

accessibles à tous. Vous n’y trouverez donc pas de<br />

jargon informatique ou bancaire. L’objectif est réellement<br />

de faciliter votre quotidien. Si, par exemple,<br />

vous souhaitez ajouter un mandataire pour votre<br />

compte, vous pourrez indiquer directement s’il doit<br />

disposer d’une carte de banque, et ce sans devoir<br />

passer par une nouvelle application et sans devoir<br />

encoder une seconde fois toutes les données.<br />

5<br />

Quelles sont les démarches à<br />

effectuer pour avoir accès à ces<br />

services ?<br />

Pour les demandes administratives, il ne faut effectuer<br />

aucune démarche particulière : toutes les entreprises<br />

clientes d’ING y ont automatiquement accès.<br />

Quant aux différentes opérations en temps réel, elles<br />

nécessitent un accès sécurisé. Si vous n’en disposez<br />

pas encore, n’hésitez pas à prendre contact avec<br />

votre Relationship Manager.<br />

■ Intéressé ?<br />

Prenez contact avec votre Relationship Manager,<br />

ou surfez sur www.ing.be/business.<br />

FAQ<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

© ©F © F oto ot lia l<br />

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PORTRAIT D’ENTREPRENEUR<br />

Entreprise # # 194 194<br />

janvier > mars 2011<br />

©Fr © édé éd ric Ra Raeve eve evens ns n<br />

30 ans de croissance ininterrompue<br />

▪ 1982 Francis Bostoen fonde l’entreprise de construction<br />

Villabouw Bostoen NV.<br />

▪ 1992 Stephan Bostoen entre dans la société à 18 ans.<br />

▪ 2000 Bostoen reprend l’entreprise de construction<br />

wallonne Jumatt à Andenne. Jumatt est spécialisée<br />

dans les constructions à ossature bois. Elle construit<br />

120 habitations par an, toutes à ossature bois.<br />

Stephan Bostoen prend la succession de son père.<br />

▪ 2006 Bostoen ouvre une fi liale à Terneuzen aux Pays-Bas.<br />

▪ 2007 La société étudie les possibilités de maison passive<br />

en briques.<br />

▪ 2009 Construction des premières habitations passives en<br />

briques.<br />

10<br />

▪ 2011 Construction du premier quartier résidentiel durable<br />

De HoveRije à Ertvelde (entité d’Evergem).<br />

<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

Retrouvez une version fi lmée de ce reportage dans notre<br />

e-magazine à l'adresse suivante: www.ing.be/INGentreprise<br />

FIN 2009, VILLABOUW BOSTOEN NV A<br />

FAIT UN CHOIX QUI MÉRITE D’ÊTRE<br />

SOULIGNÉ : DÉSORMAIS, LA SOCIÉTÉ<br />

NE CONSTRUIT PLUS QUE DES MAISONS<br />

PASSIVES CLÉ-SUR-PORTE. UNE<br />

PREMIÈRE À LA FOIS POUR CETTE<br />

ENTREPRISE DE CONSTRUCTION ET<br />

EN BELGIQUE.<br />

BOSTOEN<br />

L'avenir<br />

est au passif !<br />

Bâtir des maisons clé-sur-porte a toujours<br />

été l’activité principale de Villabouw<br />

Bostoen NV. Cette entreprise de construction<br />

de Drongen a été fondée par Francis<br />

Bostoen, père de Stephan, l’actuel chef de l’entreprise,<br />

et de Daniëlle, responsable de la location des<br />

habitations appartenant à Bostoen.<br />

« Au début des années 80, peu d’entreprises de<br />

construction étaient actives dans le clé-sur-porte,<br />

pourtant il existait déjà bel et bien à l’époque une<br />

demande pour la combinaison terrain et maison.<br />

C’est ainsi qu’en 1982 nous avons construit une vingtaine<br />

d’habitations. Ce nombre s’est régulièrement<br />

accru jusqu’à atteindre ces dernières années près<br />

de 450 habitations, une centaine d’appartements en<br />

Flandre et une centaine de maisons à ossature bois<br />

en Wallonie. Beaucoup de nos projets de nouvelles<br />

constructions remplacent de vieilles maisons »,<br />

déclare Stephan Bostoen, qui occupe le poste de CEO<br />

depuis une dizaine d’années.<br />

MAISONS ET APPARTEMENTS<br />

L’offre de Bostoen, qui emploie aujourd’hui 400 collaborateurs,<br />

se compose en majorité de maisons et<br />

d’appartements. La société développe notamment<br />

des projets destinés aux jeunes et aux personnes<br />

isolées, mais propose aussi des habitations pour les<br />

personnes disposant d’un budget un peu plus élevé<br />

et pour celles qui préfèrent vivre de plain-pied. « Les<br />

acheteurs conservent une entière liberté dans le<br />

choix des matériaux, que ce soit pour l’éclairage ou<br />

la domotique par exemple. Les clients décident aussi<br />

de l’implantation des murs intérieurs. Il n’y a pas<br />

deux maisons identiques. »


Bostoen construit aussi des habitations sur mesure<br />

pour les clients qui possèdent leur propre terrain,<br />

de même que pour ceux qui souhaitent investir dans<br />

l’immobilier. Dans ce cas, les habitations sont entièrement<br />

parachevées et prêtes à être louées : les<br />

murs sont peints, le jardin aménagé, éventuellement<br />

clôturé, etc.<br />

L’entreprise de Drongen fait relativement peu appel à<br />

des sous-traitants. « Nous gardons ainsi le contrôle<br />

sur la qualité. Nous sommes aussi bien plus fl exibles<br />

: nous ne devons pas attendre l’arrivée d’un<br />

corps de métier pour aborder la phase suivante du<br />

projet. Nos compétences et notre expérience nous<br />

permettent dès lors de relever des défi s techniques<br />

plus diffi ciles. »<br />

Jeune entrepreneur fl amand<br />

de l’année<br />

La Vlaamse Confederatie Bouw (fédération<br />

de la construction en Flandre) a<br />

distingué Stephan Bostoen début octobre<br />

en tant que « Jonge Vlaamse Aannemer van<br />

het Jaar » (jeune entrepreneur fl amand de<br />

l’année). Jean Biesmans, son président, a<br />

loué les innovations de Bostoen en matière<br />

de construction neuve en ces termes : « Des<br />

précurseurs comme Bostoen, qui introduisent<br />

à grande échelle de nouveaux concepts<br />

d’habitation, accélèrent l’innovation dans<br />

la construction. » Stephan Bostoen : « C’est<br />

un honneur de recevoir une reconnaissance<br />

pour votre oeuvre de pionnier et un plaisir<br />

de voir que vos efforts sont hautement<br />

appréciés ».<br />

DES INNOVATIONS<br />

RÉCOMPENSÉES<br />

Début octobre, Stephan Bostoen a reçu le prix « Jonge<br />

Vlaamse Aannemer van het Jaar » (jeune entrepreneur<br />

fl amand de l’année) des mains d’Ingrid Lieten,<br />

ministre fl amande de l’Innovation e.a. (voir notre<br />

encadré). Cette distinction constitue une reconnaissance<br />

et un soutien des jeunes chefs d’entreprise qui<br />

se démarquent dans le secteur de la construction.<br />

Villabouw Bostoen NV a été récompensée pour ses<br />

innovations en matière de construction passive. En<br />

février 2009, l’entrepreneur a en effet livré sa première<br />

maison témoin passive en briques, qui est<br />

aussi la première en Belgique. Les candidats acheteurs<br />

ont même l’opportunité de réserver pendant un<br />

week-end cette maison témoin située à Lochristi, ce<br />

qui leur permet de se faire leur propre expérience de<br />

vie dans une maison passive. Fin 2009, l’entreprise de<br />

construction a d’ailleurs décidé de ne plus construire<br />

que des habitations passives.<br />

POUR LES CLIENTS QUI ACHÈTENT POUR INVESTIR, BOSTOEN<br />

PROPOSE DES MAISONS CLÉ-SUR-PORTE ENTIÈREMENT<br />

PARACHEVÉES ET PRÊTES À LA LOCATION.<br />

LE CHOIX DU PASSIF<br />

Qu’est-ce qui a poussé Bostoen à privilégier les<br />

maisons passives? « D’ici quelques années, toutes<br />

les nouvelles constructions devront être passives »,<br />

explique Stephan Bostoen. « Ce sont de toute évidence<br />

les maisons de l’avenir. Une bonne raison de<br />

nous atteler dès à présent à leur développement<br />

pour être certain d’être prêts. Construire une bonne<br />

maison passive demande notamment une préparation<br />

et une approche spécifi ques. »<br />

De plus, la demande de ce type de maisons est déjà<br />

importante à l’heure actuelle. Elles sont confortables:<br />

une température identique règne dans toutes les<br />

pièces, il n’y a pas de courants d’air, le sol est chaud<br />

au toucher. Les autorités publiques encouragent<br />

d’ailleurs leur construction par le biais de réductions<br />

d’impôt et de subsides. La diminution d’impôt pour<br />

une habitation passive pour l’exercice d’imposition<br />

2011 (revenus 2010) s’élève, par exemple, à 830 € par<br />

habitation. Enfi n, les maisons passives permettent<br />

de solides économies en matière de coûts énergétiques<br />

: le chauffage central n’y est plus nécessaire.<br />

La facture de chauffage baisse de 90 % grâce à la<br />

chaleur gratuite fournie par le soleil. « Les maisons<br />

passives font littéralement pénétrer le soleil dans la<br />

maison », résume Stephan Bostoen.<br />

UN CHOIX RÉFLÉCHI<br />

Bien entendu, Bostoen ne s’est pas lancée à la légère.<br />

En 2007, l’entreprise a investi 700.000 € dans l’étude<br />

des possibilités de construction passive d’habitations<br />

traditionnelles en briques. « Nous nous sommes<br />

aussi penchés sur la réduction du surcoût occasionné<br />

par le choix du passif dans le but de rendre le<br />

prix d’une habitation durable plus abordable pour le<br />

grand public. Nous souhaitions ramener le surcoût<br />

de 50.000 € par rapport à une habitation classique à<br />

25.000 €. Nous avons atteint cet objectif fi n 2009, ce<br />

qui nous a permis de démarrer début 2010 les premiers<br />

projets de maisons passives clé-sur-porte »,<br />

explique Stephan Bostoen, qui prévoit la livraison<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

©Frédé édéric é ri Ra Raeve<br />

e ns<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

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PORTRAIT D’ENTREPRENEUR<br />

Entreprise # # 194 194<br />

janvier > mars 2011<br />

<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

12<br />

Prêt maison passive d’ING<br />

Début 2009, ING a conçu un prêt adapté pour la<br />

construction passive avec Bostoen. Lors du calcul de<br />

la capacité de remboursement, la banque tient compte du<br />

montant économisé sur la facture d’énergie ainsi que des<br />

subsides publics. Cela permet à ING d’accorder des conditions<br />

de crédit exceptionnelles. « L’argent économisé sur<br />

la facture de chauffage est considéré par ING comme un<br />

revenu supplémentaire, si bien qu’il est possible d’emprunter<br />

plus. Cette initiative d’ING permet à davantage<br />

de personnes d’opter pour une maison passive. Et nous<br />

en sommes très contents », déclare Stephan Bostoen.<br />

FIN 2010, BOSTOEN A DÉMARRÉ LA CONSTRUCTION DU<br />

PREMIER QUARTIER RÉSIDENTIEL DURABLE EN BELGIQUE.<br />

d’environ 350 maisons passives par an à partir de<br />

2011. Celles-ci seront toutes certifi ées par un organisme<br />

indépendant, Passiefhuis Platform vzw.<br />

Il semble que les clients aussi ont déjà fait le choix<br />

du passif. « Par rapport à 2009, une année de crise,<br />

certes, nous avons vu notre chiffre d’affaires augmenter<br />

de 30 % en 2010. Pour 2011, nous prévoyons<br />

un nouvel accroissement de 30 %. »<br />

LE PREMIER QUARTIER<br />

RÉSIDENTIEL DURABLE<br />

Bostoen a même encore franchi un pas supplémentaire.<br />

Fin 2010, Bostoen a démarré la construction<br />

du premier quartier résidentiel durable en Belgique<br />

à Ertvelde (entité d’Evergem) dans les environs de<br />

Gand. Les trente habitations de « De HoveRije » sont<br />

orientées au Sud et équipées d’une pompe à chaleur<br />

et de panneaux solaires. Bref, un « quartier à énergie<br />

zéro » puisque toute l’énergie nécessaire est produite<br />

sur place. On y trouvera encore un grand espace vert<br />

commun avec un étang récréatif et un parking central<br />

où, en collaboration avec Autopia (Vlaams Steunpunt<br />

voor Particulier Autodelen), un organisme fl amand<br />

de soutien au co-voiturage entre particuliers, une<br />

auto sera mise à la disposition des habitants.<br />

Dans la foulée, Bostoen se tourne aussi vers les habitations<br />

à énergie positive, c’est-à-dire qui produisent<br />

plus d’énergie qu’elles n’en ont besoin. « Il existe<br />

déjà de nos jours des habitations à énergie positive,<br />

mais nous proposons pour l’instant encore la maison<br />

passive comme standard. Il est toutefois possible de<br />

l’upgrader avec des panneaux solaires et des pompes<br />

à chaleur. Quoi qu’il en soit, nous continuerons toujours<br />

à construire clé-sur-porte. »<br />

Le principe<br />

de la maison passive<br />

Villabouw Bostoen NV aime comparer les<br />

maisons passives à des thermos. Une<br />

maison passive est en effet tellement bien<br />

isolée que la moindre chaleur reste à l’intérieur.<br />

Cette chaleur provient principalement<br />

du soleil, mais aussi de la chaleur corporelle,<br />

de celle libérée lors de la cuisson des aliments<br />

ou du repassage, etc.<br />

CONCRÈTEMENT :<br />

■ un maximum de fenêtres orientées au Sud,<br />

à triple vitrage;<br />

■ une épaisse couche d’isolation supplémentaire<br />

sur les murs et le toit;<br />

■ l’étanchéité à l’air de l’habitation;<br />

■ un système de ventilation équilibré avec<br />

récupération de chaleur qui extrait l’air vicié<br />

et apporte l’air frais.<br />

■ Info: Bostoen<br />

Koninginnelaan 2-3<br />

9031 Drongen<br />

Tél. : 09 216 16 16<br />

info@bostoen.be<br />

www.bostoen.be<br />

©Fr © Fr F édé éd é ric ic Ra Raeve eve evens ns


© Laetizia Bazz a on ni n<br />

LA CONFIDENTIALITÉ, INDISPENSABLE À LA RÉUSSITE<br />

D'UNE CESSION, PÈSE LOURD SUR LES ÉPAULES DE<br />

L'ENTREPRENEUR. POUR PIETER-JAN VAN DE WALLE,<br />

IL EST ESSENTIEL QUE LES ÉQUIPES D'ING SOIENT EN<br />

PERMANENCE DISPONIBLES POUR LEUR CLIENT.<br />

Pour de nombreux entrepreneurs qui n'ont<br />

pas de successeur, la cession de leur entreprise<br />

est l'une des décisions les plus marquantes<br />

de leur vie, « au même titre que<br />

leur mariage ou la naissance de leurs enfants »,<br />

explique Pieter-Jan Van de Walle, Head of Mergers<br />

& Acquisitions Midcorporates chez ING. « Pour que<br />

notre client soit pleinement satisfait du résultat fi nal,<br />

nous devons donc prendre en compte non seulement<br />

« Facteurs de succès »<br />

ING, VOTRE PARTENAIRE<br />

ING MERGERS & ACQUISITIONS<br />

Réussir la cession de<br />

votre entreprise<br />

TROUVER LE REPRENEUR IDÉAL POUR SON ENTREPRISE DEMANDE DU TEMPS, DE<br />

SOLIDES CONNAISSANCES, UNE ORGANISATION SANS FAILLE ET UN SENS AFFÛTÉ<br />

DE LA NÉGOCIATION. ING MERGERS & ACQUISITIONS MIDCORPORATES MET SON<br />

EXPERTISE ET SON RÉSEAU AU SERVICE DE SES CLIENTS POUR LES AIDER À<br />

PASSER CE CAP IMPORTANT DE LEUR VIE D’ENTREPRENEUR.<br />

Pieter-Jan Van de Walle identifi e six éléments cruciaux pour<br />

assurer une transmission réussie :<br />

■ une entreprise saine : rentable, bien organisée, diversifi ée,<br />

avec un potentiel de croissance ;<br />

■ un middle-management professionnel : l’entreprise ne doit<br />

plus être un « one-man-show » ;<br />

■ une « équipe transmission » multidisciplinaire et professionnelle<br />

: l’entrepreneur, son comptable, l’avocat d’affaires<br />

et le spécialiste M&A d’ING qui jouera entre autres le rôle de<br />

« project manager » ;<br />

■ trois mots clés « coopération, confi ance et transparence » :<br />

le vendeur, ING et les experts externes doivent travailler ensemble<br />

avec la volonté de faire aboutir le projet ;<br />

■ une bonne gestion du temps : il faut savoir quand chercher un<br />

acquéreur et gérer le timing des négociations ;<br />

■ une ouverture à l’international : les repreneurs potentiels ne<br />

sont pas nécessairement situés en Belgique.<br />

les aspects fi nanciers et contractuels de l’opération,<br />

mais aussi sa dimension affective et développer<br />

une relation de confi ance. Souvent, l’entrepreneur<br />

est très seul : jusqu’à la signature de l’accord fi nal,<br />

la discrétion et la confi dentialité sont de mise, tant<br />

vis-à-vis du personnel que des fournisseurs et des<br />

clients. L’entrepreneur doit donc pouvoir se tourner<br />

vers nous n’importe quand pour discuter de ce qui le<br />

préoccupe. Même à deux heures du matin ! »<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

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ING, VOTRE PARTENAIRE<br />

janvier > mars 2011<br />

© ©D ©©©©©©©© D .R.<br />

Bob Stevens, Toledo : « Le recours aux spécialistes est indispensable ! »<br />

Ancien président et CEO<br />

de Toledo, une entreprise<br />

active dans l’importation et<br />

la distribution de protéines<br />

animales à destination de<br />

l’industrie alimentaire, Bob<br />

Stevens a commencé à réfl échir<br />

à la cession de son entreprise en 2008. « Un premier<br />

contact, initié par un acheteur potentiel, a démarré chez<br />

moi le processus de réfl exion. »<br />

ASSURER LA CONTINUITÉ<br />

Dès le début, Bob Stevens a décidé de faire appel à ING.<br />

« Je n’avais pas tellement besoin d’eux pour la recherche de<br />

repreneurs, car mon secteur est un secteur niche et tous les<br />

acteurs se connaissent. Par contre, j’ai rapidement compris<br />

l’utilité de m’entourer de professionnels expérimentés. En<br />

plus d’ING, j’ai également eu recours à une équipe d’avocats<br />

14<br />

spécialisés du bureau Eubelius. Cette double collaboration<br />

a permis de faire de l’opération un succès. »<br />

# # 194 194<br />

<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise Entreprise<br />

ING, VOTRE PARTENAIRE<br />

Nous savons ce que<br />

les investisseurs potentiels<br />

regardent et quelles<br />

questions ils posent<br />

UN REGARD<br />

SANS COMPLAISANCE<br />

La première étape de la cession, et peut-être la plus<br />

importante, est la préparation d’un dossier complet<br />

sur l’entreprise. Élément fondamental de ce dossier :<br />

la valorisation de l’entreprise. « Nous combinons<br />

différentes méthodes de valorisation pour parvenir<br />

à une estimation aussi précise que possible », explique<br />

Pieter-Jan Van de Walle. « Il est dès lors indispensable,<br />

si ce n’est pas encore fait, de préparer un<br />

business plan : défi nir la stratégie à long terme de<br />

l’entreprise, la décliner en objectifs chiffrés, planifi<br />

er les investissements nécessaires et établir des<br />

prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfi ce. Nous<br />

menons également une analyse stratégique approfondie<br />

de l’entreprise : ses forces, ses faiblesses, les<br />

opportunités qui s’offrent à elles et les éventuelles<br />

menaces. »<br />

L'OBJECTIVITÉ<br />

AU SERVICE DU CLIENT<br />

« L’expérience permet à nos équipes de porter un<br />

regard véritablement critique sur l’entreprise »,<br />

poursuit notre interlocuteur. « Comme nous voyons<br />

chaque année une centaine d’investisseurs, nous<br />

savons bien ce qu’ils regardent et quelles questions<br />

ils posent. Pour être effi caces, nous devons tout<br />

savoir, même ce que le dirigeant préférerait cacher !<br />

Nous pouvons ainsi poser le bon diagnostic, conseiller<br />

d’éventuelles mesures correctrices ou diriger le<br />

client vers un expert compétent qui l’aidera à trouver<br />

une solution. Mais, surtout, nous pouvons préparer<br />

une réponse à toutes les questions que les candidats<br />

repreneurs ne manqueront pas de poser ! »<br />

« De même, dès que nous avons un doute sur l’opportunité<br />

de l’opération, nous conseillons à notre<br />

client d’attendre », précise Pieter-Jan Van de Walle.<br />

Parfois, en effet, les résultats de l’entreprise ne sont<br />

pas assez bons, ou trop fl uctuants. Il se peut aussi<br />

que l’entreprise se soit trop dispersée. Ou encore que<br />

le secteur soit très cyclique et que ce ne soit pas le<br />

moment de vendre. « Nous ne perdons jamais de vue<br />

notre objectif fi nal: que l’actionnaire soit réellement<br />

satisfait à l’issue de l’opération. Mieux vaut donc être<br />

honnête dès le départ et éviter une déception en bout<br />

de course. »<br />

UNE AFFAIRE DE CŒUR<br />

« J’avais besoin de gens à mes côtés pour « défendre »<br />

l’entreprise, mais aussi pour m’aider à poser sur elle un<br />

regard objectif », poursuit Bob Stevens. « ING m’y a beaucoup<br />

aidé. Grâce à cela, les conditions de cession se sont<br />

avérées conformes à mes attentes. » Les derniers mois<br />

de négociation ont été les plus durs. « La confi dentialité<br />

devenait vraiment pesante car cela faisait presque un<br />

an et demi que tout se passait dans le plus grand secret.<br />

Les équipes d’ING m’ont beaucoup soutenu. Je dois dire<br />

aussi que JBS, le repreneur, s’est montré d’une correction<br />

exemplaire. Bien qu’il soit simultanément resté mon<br />

fournisseur, il a continué à se comporter exactement de<br />

la même manière dans nos relations d’affaires quotidiennes.<br />

Au fi nal, je suis satisfait du résultat. Adossée au<br />

plus grand producteur mondial du secteur, la continuité<br />

de Toledo est assurée et l’excellente équipe de management<br />

trouvera sans nul doute sa place dans ce nouveau<br />

groupe. »


PRÉPARER LES DOCUMENTS<br />

NÉCESSAIRES<br />

Une fois le dossier fi celé, les équipes d’ING rédigeront<br />

un « Information Memorandum », document qui sera<br />

distribué aux acheteurs potentiels après qu’ils aient<br />

signé une clause de confi dentialité. Il contiendra :<br />

■ la description complète de l’entreprise : activités,<br />

fi liales, personnel, type de clientèle, …<br />

■ les comptes annuels de l’entreprise,<br />

■ le business plan,<br />

■ l’analyse des activités et de la position de marché<br />

de l’entreprise,<br />

■ les motifs de la vente,<br />

■ les « Key Investment Highlights » (les raisons pour<br />

lesquelles l’entreprise représente un investissement<br />

intéressant),<br />

■ un aperçu de la structure de l’actionnariat actuel.<br />

Avec l’aide d’ING, le client préparera et répétera également<br />

une « Management presentation » destinée<br />

aux investisseurs potentiels.<br />

Nous encadrons<br />

les acheteurs potentiels<br />

en fi xant des délais pour<br />

les différentes phases<br />

du processus<br />

TROIS PROFILS<br />

D'INVESTISSEURS<br />

La deuxième étape est la recherche d’investisseurs<br />

potentiels. « En général, nous distinguons trois<br />

profi ls d’investisseurs », explique Pieter-Jan Van de<br />

Walle. « En premier lieu, nous avons les investisseurs<br />

industriels : souvent issus du même secteur<br />

d’activités, ils cherchent à profi ter de synergies, à<br />

augmenter leur taille, à réaliser une intégration verticale<br />

ou encore à mettre le pied dans un nouveau<br />

marché. Ils n’investiront que si l’acquisition s’intègre<br />

dans leur stratégie industrielle. Le deuxième groupe,<br />

les investisseurs fi nanciers, sont des holdings ou des<br />

groupes de private equity. Ils cherchent avant tout<br />

une entreprise rentable, génératrice de cash-fl ows<br />

stables et dotée d’un bon potentiel de croissance. À<br />

l’inverse des investisseurs industriels, ils se mêleront<br />

en général le moins possible du management<br />

opérationnel. En revanche, ils assisteront le management<br />

dans la défi nition de la stratégie, dans la<br />

croissance externe de l’entreprise, dans la gestion<br />

fi nancière et administrative et mettront leur réseau<br />

à disposition de l’entreprise. Leur objectif : revendre<br />

après quelques années en réalisant un bénéfi ce sur<br />

l’opération. Enfi n, les investisseurs privés sont des<br />

entrepreneurs qui disposent de liquidités, parfois<br />

issues de la vente d’une autre société, et qui veulent<br />

se lancer dans une nouvelle activité. Ils s’intéressent<br />

aux aspects fi nanciers, mais doivent aussi croire au<br />

récit industriel de l’entreprise et s’impliqueront étroitement<br />

dans la gestion. »<br />

UN RÔLE DE « TAMPON »<br />

Grâce à sa base de données, à son réseau commercial<br />

et à sa présence internationale, ING est particulièrement<br />

bien placée pour rechercher des investisseurs<br />

potentiels. Une fois que ces derniers ont été<br />

identifi és et ont manifesté par écrit leur intérêt, la<br />

phase de négociation peut commencer. « Ces négociations<br />

peuvent concerner un seul repreneur, ou au<br />

contraire consister en une enchère entre plusieurs<br />

candidats », précise Pieter-Jan Van de Walle. « À ce<br />

stade, les candidats auront accès à des informations<br />

plus confi dentielles sur l’entreprise. Nous gérons<br />

cet accès, non seulement pour assurer le respect<br />

de la confi dentialité, mais aussi pour jouer le rôle de<br />

tampon entre les acheteurs et notre client, qui doit<br />

pouvoir rester concentré sur la gestion de son entreprise.<br />

» À ce stade, le timing est essentiel ! « Nous<br />

essayons, dans la mesure du possible, d’encadrer<br />

les acheteurs potentiels en fi xant des délais pour les<br />

différentes phases du processus, qu’il s’agisse de<br />

consulter des documents ou de formuler des offres »,<br />

poursuit notre interlocuteur. Une fois le candidatrepreneur<br />

sélectionné, la dernière étape du parcours<br />

peut commencer : la « due diligence », c’est-à-dire<br />

un audit approfondi de l’entreprise, et la négociation<br />

du prix et des conditions contractuelles.<br />

CONCLURE LA VENTE<br />

« Pour les négociations, nous conseillons vivement à<br />

nos clients de travailler avec un avocat spécialisé »,<br />

précise Pieter-Jan Van de Walle. « En étroite collaboration<br />

avec cet avocat, nous assistons alors notre<br />

client pour que l’ensemble des conditions contractuelles,<br />

prix et accords annexes, représente une<br />

situation « win-win » pour toutes les parties. Grâce<br />

à cet accompagnement de tous les instants, nous<br />

pouvons faire en sorte que, en fi n de parcours, en<br />

général après un an, notre client soit pleinement<br />

satisfait de l’opération et puisse se tourner vers l’avenir<br />

avec la certitude d’avoir bien agi pour préserver la<br />

continuité de l’entreprise qu’il a cédée. »<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

POUR QUE LA CESSION DE L'ENTREPRISE SOIT UNE RÉUSSITE, IL FAUDRA<br />

ÉGALEMENT PRENDRE EN COMPTE LA DIMENSION AFFECTIVE DE L'OPÉRATION.<br />

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<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise Entreprise<br />

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LA PME AU QUOTIDIEN<br />

PRATIQUES DU COMMERCE<br />

La loi a changé !<br />

UNE NOUVELLE LOI REMPLACE DÉSORMAIS LA<br />

CÉLÈBRE « LOI SUR LES PRATIQUES DU COMMERCE ».<br />

SON OBJECTIF : MIEUX RENCONTRER LES RÉALITÉS<br />

DE LA VIE ÉCONOMIQUE.<br />

L'ancienne loi sur les pratiques du commerce n'était<br />

plus suffi samment actuelle dans une série de domaines.<br />

« Il suffi t par exemple de penser aux nouveaux<br />

besoins dus au succès croissant de la vente sur<br />

internet », explique Antoon Schockaert, conseiller<br />

juridique auprès d'Unizo, l'union fl amande des entrepreneurs<br />

indépendants.<br />

ZONE GRISE<br />

Parmi les changements les plus importants, l'autorisation<br />

de principe des ventes couplées. Le terme<br />

« vente couplée » recouvre de nombreuses réalités<br />

mais, le plus souvent, il désigne l’offre d’un produit,<br />

souvent à des conditions plus intéressantes, pour<br />

autant que le consommateur se porte également<br />

acquéreur d’un autre produit. Celui qui renonce à<br />

l’achat de ce deuxième produit ne pourra pas acquérir<br />

le premier, ou devra payer un prix plus élevé.<br />

« Le progrès le plus important de la nouvelle loi<br />

est qu’elle sort enfi n le pays de la zone grise dans<br />

laquelle il se trouvait », poursuit notre interlocuteur.<br />

« Auparavant, la vente couplée n’était autorisée qu’à<br />

des conditions très strictes, ce qui a valu à la Belgique<br />

une condamnation en 2009 par la Cour européenne<br />

de Justice. Depuis cette date, un régime de tolérance<br />

était en vigueur : la loi restait d’application, mais les<br />

infractions n’étaient plus poursuivies. La nouvelle<br />

loi est désormais conforme aux règles européennes<br />

en la matière et le régime de l’interdiction de principe<br />

est devenu un régime d’autorisation de principe,<br />

moyennant quelques limitations.<br />

Désormais, la vente couplée<br />

bénéfi cie d’un régime<br />

d’autorisation de principe


© © © ©C ©©©©©©© C orb or iss is<br />

UN GSM POUR 1 € ?<br />

« L’interdiction reste malgré tout de mise dans certains<br />

cas », ajoute notre interlocuteur. « Plus précisément,<br />

elle s’applique lorsqu’au moins un élément<br />

de l’offre conjointe est un service fi nancier. Selon les<br />

termes de la loi, cela concerne tout service de nature<br />

bancaire ou en matière d’octroi de crédit, d’assurance,<br />

de pension individuelle, de placements et de<br />

paiements. » Prenons un exemple : la vente d’un GSM<br />

à 1 € à condition que l’acheteur prenne un abonnement<br />

et souscrive une assurance couvrant l’appareil.<br />

Coupler le GSM et l’abonnement est autorisé, mais y<br />

adjoindre l’assurance constitue un pas de trop.<br />

UN ABONNEMENT<br />

DE QUATRE ANS ?<br />

« Tous les autres cas, s’ils sont en principe autorisés,<br />

restent cependant soumis à certaines limitations »,<br />

enchaîne le juriste. « Ainsi, les pratiques déloyales<br />

restent interdites. On entend par exemple par là :<br />

offrir au client une chose qui soit de nature à modifi<br />

er son comportement normal d’achat. » Pour poursuivre<br />

l’exemple du GSM, supposons qu’il soit offert<br />

à 1 € pour autant que le consommateur prenne un<br />

abonnement de deux ans. Rien d’extraordinaire. Par<br />

contre, ce sera tout à fait différent si l’abonnement<br />

engage le consommateur pour minimum quatre ans.<br />

Son besoin réel est un abonnement de deux ans, mais<br />

il altèrera son comportement pour profi ter de l’offre<br />

conjointe. Une telle offre conjointe est interdite.<br />

LA CRAVATE, LA CHEMISE<br />

OU LES DEUX ?<br />

« Lorsqu’il est question d’offre conjointe, cette dernière<br />

ne peut en outre pas être équivoque », insiste<br />

Antoon Schockaert. « Ce qui est proposé à l’acheteur<br />

potentiel doit être conforme à la réalité. » Prenons par<br />

exemple une offre où le consommateur peut acquérir<br />

un ensemble constitué d'une chemise et d'une cravate.<br />

Il est mentionné que la cravate seule coûte 75 € et la<br />

chemise 50 €, mais que l'achat ensemble ne revient<br />

qu'à 100 €. Cette offre est parfaitement légale, sauf<br />

s’il est impossible pour le consommateur d’acheter<br />

Comprendre les étiquettes<br />

En matière d’étiquetage, la législation concerne à la fois<br />

l’étiquette elle-même, le mode d’emploi et la preuve de<br />

garantie. En clair, elle concerne tout ce qui se trouve sur l’emballage<br />

ou à l’intérieur. Au cours des dernières années, les<br />

règles en la matière ont changé.<br />

QUELLE LANGUE ?<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

Avant, la règle était que tout devait être rédigé dans la langue<br />

du territoire où le produit était mis en vente. Donc, en Wallonie,<br />

tout devait être rédigé au minimum en français, en Flandre tout<br />

devait être au minimum en néerlandais, et à Bruxelles dans les<br />

deux langues. Sous l’impulsion des normes européennes et de<br />

plusieurs décisions judiciaires, cette obligation a été assouplie.<br />

Désormais, la communication doit avoir lieu dans une langue<br />

« compréhensible par le consommateur », bien que « tenant<br />

compte du territoire linguistique où les biens ou services (…)<br />

sont proposés au consommateur ». Concrètement, qu’est-ce<br />

que cela implique ? Une étiquette sur laquelle les informations<br />

sont communiquées à l’aide de pictogrammes ou de symboles<br />

et d’un texte rédigé dans un anglais simple ferait par exemple<br />

parfaitement l’affaire. Mais proposer un produit avec une<br />

étiquette en allemand et un mode d’emploi en italien reste évidemment<br />

interdit.<br />

séparément l’une des deux pièces. Autrement dit, si<br />

les deux vêtements sont toujours vendus comme un<br />

ensemble, mais que la formulation de l’offre incite le<br />

consommateur à penser qu’il est aussi possible de<br />

les acheter séparément.<br />

PÉRIODE D’ATTENTE<br />

« Il n’y a pas de soldes sans période d’attente », rappelle<br />

notre interlocuteur. Tout comme les soldes sont<br />

soumises à certaines conditions, la période d’attente a<br />

ses propres règles. La nouvelle loi a par ailleurs substantiellement<br />

modifi é les règles en la matière. La durée<br />

de la période d’attente a été raccourcie. Désormais,<br />

les périodes d’attente commencent le 6 décembre<br />

et le 6 juin. La date de fi n coïncide avec le début des<br />

soldes. Ces deux dates de début fi gurent dans la loi,<br />

mais cette formulation est quelque peu équivoque.<br />

En pratique, en effet, la période d’attente commence<br />

quelques jours auparavant. Pourquoi ? Un prix soldé<br />

est toujours fi xé par rapport à un prix de référence<br />

qui est le prix le plus bas pratiqué au cours du mois<br />

qui précède les soldes. Or, ce mois commencerait à<br />

courir avant le 6 juin ou le 6 décembre ? Lorsqu’une<br />

diminution de prix a lieu juste avant le 6 décembre,<br />

elle sera donc prise en compte comme prix de référence<br />

pour les soldes. Imaginez qu’un pantalon coûte<br />

80 € le 4 décembre. La période d’attente commence<br />

le 6 décembre, et le prix est, pour l’occasion, ramené à<br />

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LA PME AU QUOTIDIEN<br />

Une réduction sur la réduction ?<br />

Désormais, les annonces de réduction de prix sont soumises<br />

à plusieurs conditions de forme. Elles doivent ainsi<br />

être claires et non équivoques. Cela signifi e que le consommateur<br />

doit pouvoir calculer son avantage. La nouvelle<br />

loi autorise à présent l’emploi, très répandu, de codes de<br />

couleur pour indiquer les pourcentages de réduction. Bien<br />

entendu, lorsqu’une réduction est proposée, il faut qu’elle<br />

soit réelle, et le commerçant doit se référer au prix le plus<br />

bas pratiqué le mois précédent l’octroi de la réduction.<br />

EXEMPLE<br />

Prenons une télévision qui coûte 1.000 € le 1er mars. Le<br />

15 mars, le commerçant propose une réduction de 20 %, ce<br />

qui amène le prix à 800 €. Dix jours plus tard, le 25 mars, il<br />

veut encore faire un geste supplémentaire. Mais la nouvelle<br />

réduction devra être calculée en faisant référence au prix<br />

le plus bas pratiqué entre le 24 février et le 24 mars, soit<br />

800 € et non 1.000 €. Enfi n, chaque annonce de réduction<br />

de prix doit mentionner clairement la date de début de<br />

l’offre. De plus, cette réduction doit être accordée pendant<br />

au minimum un jour et au maximum un mois.<br />

100 €. Cela permettra de le vendre à 60 € pendant les<br />

soldes en annonçant une réduction de 40 %, ce qui est<br />

beaucoup plus attirant que -25 %. À moins que … si la<br />

période des soldes débute le 3 janvier, alors la période<br />

de référence – le mois précédent les soldes – ne<br />

démarre pas le 6 décembre, mais bien le 2 décembre.<br />

VENTE ANNULÉE<br />

Quelques dispositions visent spécifi quement le commerce<br />

sur internet. Auparavant, un consommateur qui<br />

achetait un bien ou un service à distance avait la possibilité<br />

de renoncer à son achat sans se justifi er dans<br />

les sept jours ouvrables qui suivaient cet achat. Le<br />

commerçant n’avait quant à lui pas le droit d’exiger le<br />

moindre acompte ou le moindre paiement au cours de<br />

cette période de sept jours. « Avec la nouvelle loi, ces<br />

règles ont été adaptées en faveur du vendeur », explique<br />

Antoon Schockaert. « En effet, bien que le délai de<br />

renonciation ait été porté à quatorze jours, le vendeur<br />

peut désormais exiger, durant cette période, le paiement<br />

d’un acompte, ou même de la totalité du prix. »<br />

RETOUR DU PRODUIT<br />

La seule déception est que cette nouvelle loi ne<br />

règle toujours pas le problème du retour des biens.<br />

Supposons qu’un consommateur ne soit pas satisfait<br />

du produit qu’il a reçu. De combien de temps dispose-t-il<br />

pour le renvoyer ? « La loi ne règle pas ce<br />

problème », répond notre expert. « Donc, il faut se<br />

référer aux conditions générales de vente. Si elles<br />

ne prévoient rien, le vendeur n’a pas d’autre choix<br />

que d’attendre que l’acheteur veuille bien renvoyer<br />

le bien. Mieux vaut donc assurer ses arrières. Il sera<br />

par exemple utile de mentionner que les biens d’une<br />

certaine valeur doivent être renvoyés par recommandé<br />

voire, pour les plus coûteux, via une société<br />

de transport. Logique : il serait trop risqué d’envoyer<br />

une montre de plusieurs centaines d’euros par courrier<br />

ordinaire. »<br />

VEUILLEZ COCHER LA CASE<br />

Enfi n, il n’est pas rare qu’un consommateur se voie<br />

proposer d’autres produits ou services lorsqu’il<br />

procède à un achat sur internet. Par exemple, lors de<br />

la réservation d’un voyage, il a la plupart du temps la<br />

possibilité de souscrire une assurance complémentaire.<br />

Jusqu’ici, la petite case à cocher pour bénéfi cier<br />

de ce produit supplémentaire était automatiquement<br />

cochée. L’acheteur devait donc annuler ce choix prédéfi<br />

ni sous peine d’acheter automatiquement le billet<br />

et l’assurance. Ces pratiques sont désormais interdites.<br />

Un site commercial peut proposer des extras,<br />

mais c’est au consommateur que doit revenir le<br />

choix : la case à cocher doit être vide par défaut.<br />

SI UN PRODUIT COMMANDÉ SUR INTERNET NE CONVIENT<br />

PAS AU CONSOMMATEUR, CE DERNIER DISPOSE DÉSORMAIS<br />

DE QUATORZE JOURS POUR RENONCER À SON ACHAT.<br />

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Stockp ckphot hoto


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Afi n de calculer au mieux l’impôt, l’Administration<br />

doit procéder à un certain nombre<br />

de vérifi cations et de contrôles destinés<br />

à détecter des erreurs ou des omissions<br />

éventuelles dans la déclaration. Certaines erreurs<br />

sont corrigées automatiquement par l'administration<br />

fi scale sur base des données en sa possession.<br />

Dans d'autres cas, elle sera amenée à demander<br />

aux contribuables, personnes physiques ou sociétés,<br />

des renseignements complémentaires.<br />

Si la procédure de vérifi cation requiert une visite dans<br />

les locaux de l’entreprise, l’administration fi scale doit<br />

l’en avertir un mois à l’avance. Si nécessaire, le contribuable<br />

peut aussi obtenir un délai supplémentaire en<br />

formulant sa demande par écrit. Pour s’épargner les<br />

mauvaises surprises et les complications en cours<br />

de contrôle, le dirigeant de l’entreprise ou son directeur<br />

fi nancier ont tout intérêt à profi ter de ce délai<br />

pour se préparer. Voici quelques conseils utiles pour<br />

« réussir » son contrôle fi scal.<br />

SE FAIRE ACCOMPAGNER<br />

FISCALITÉ ET PATRIMOINE<br />

SI VOTRE ENTREPRISE FAIT L’OBJET D’UN CONTRÔLE, PROFITEZ DU DÉLAI QUI<br />

VOUS EST ACCORDÉ POUR VOUS PRÉPARER. L’IMPROVISATION OU UN EXCÈS DE<br />

CONFIANCE POURRAIT EN EFFET TRANSFORMER UN EXERCICE ANODIN EN<br />

CAUCHEMAR FISCAL.<br />

CONTRÔLE FISCAL<br />

Mettez toutes les<br />

chances de votre côté<br />

Avant de signer quoi que ce soit,<br />

parlez-en à votre expert-comptable<br />

ou à votre avocat<br />

La loi prévoit que le contribuable a toujours la possibilité<br />

de se faire représenter par un tiers auprès du<br />

fi sc. Si la présence du dirigeant de l’entreprise peut<br />

être nécessaire pour faciliter la transaction ou négocier<br />

un accord, et même s’il s’estime de taille à faire<br />

face, il a toutefois intérêt à se faire assister par son<br />

comptable ou son expert fi scal. « Mon conseil est de<br />

ne pas affronter seul, en direct, le contrôleur, notamment<br />

pour un dirigeant d’entreprise. Car celui-ci est<br />

censé connaître son entreprise et il pourra diffi cilement<br />

se dérober si on lui pose des questions embarrassantes<br />

ou nécessitant un temps de réfl exion »,<br />

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<strong>INGEntreprise</strong><br />

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FISCALITÉ ET PATRIMOINE<br />

explique Maître Sophie Vanhaelst, avocate fi scaliste<br />

au cabinet Philippe & Partners. L’expert-comptable<br />

ou le fi scaliste permettront de mieux baliser, contrôler<br />

les questions posées et les réponses formulées.<br />

PRÉPARER SES DOCUMENTS<br />

Lorsqu’il annonce sa visite, le contrôleur précise<br />

généralement les pièces qu’il entend consulter. En<br />

principe, il peut demander tout ce qui permet la<br />

détermination des revenus imposables, à l’exception<br />

des documents privés. Le délai avant la visite<br />

laisse au dirigeant le temps nécessaire pour vérifi er<br />

les documents que l’administration fi scale pourrait<br />

vouloir consulter et, le cas échéant, préparer des<br />

justifi cations aux erreurs ou aux incohérences qu’il<br />

aurait repérées. « Il peut être utile aussi de faire<br />

examiner ces documents par son expert-comptable<br />

ou son avocat pour pouvoir mieux anticiper les diffi -<br />

cultés éventuelles et se préparer à adopter l’attitude<br />

adéquate », précise Maître Vanhaelst.<br />

NE PAS EN DIRE TROP<br />

Un dirigeant d’entreprise, mais aussi tout contribuable<br />

confronté à un contrôle fi scal, se sent<br />

souvent obligé d’en dire beaucoup plus que ce qu’on<br />

lui demande. Même si l’intention est louable, il est<br />

inutile, voire dangereux, de fournir des explications<br />

détaillées sur des questions qui ne sont parfois<br />

même pas encore formulées par le contrôleur.<br />

L’échange d’informations entre<br />

administrations est-il légal ?<br />

L<br />

’échange d’informations fi scales entre différentes<br />

administrations est prévu par la loi. Ainsi,<br />

par exemple, l’administration de la TVA peut communiquer<br />

des informations au service en charge de<br />

l’Impôt des Sociétés. Celui-ci peut aussi recevoir<br />

des données de l’administration de l’Enregistrement.<br />

Tout cela est légal et parfaitement organisé. Exemple<br />

concret d’un échange d’informations entre administrations<br />

: si un agent des douanes fouille un véhicule<br />

et retrouve un extrait de compte luxembourgeois,<br />

il peut le communiquer au contrôleur IPP qui poursuivra<br />

des investigations sur l’existence de revenus<br />

mobiliers étrangers non déclarés.<br />

Par ailleurs, avec l’informatisation croissante des<br />

administrations, les échanges de données avec les<br />

administrations fi scales d’autres pays sont également<br />

facilités. L’échange d’informations avec la<br />

France, notamment, serait ainsi particulièrement<br />

performant.<br />

LE DIRIGEANT N’EST PAS OBLIGÉ D’AFFRONTER SEUL LE<br />

CONTRÔLEUR FISCAL : IL PEUT SE FAIRE REPRÉSENTER OU<br />

ASSISTER PAR SON COMPTABLE OU SON EXPERT FISCAL.<br />

Cantonnez-vous autant que possible à des réponses<br />

fermées (oui ou non) qui n’appelleront pas une<br />

nouvelle question. Surtout, évitez d’anticiper les<br />

questions du contrôleur: mieux vaut le « laisser<br />

venir ». Imaginons un contribuable interrogé sur<br />

l’acquisition d’un bien immeuble. La réponse<br />

fermée idéale serait du style: « oui, j’ai acheté ce<br />

bien immeuble en 2010 ». C’est une réponse beaucoup<br />

moins « dangereuse » qu’une réponse ouverte<br />

comme « Oui, j’ai acheté ce bien immeuble en 2010<br />

au moyen d’un crédit soucrit en 2008. Ce crédit<br />

m’a d’ailleurs aussi permis d’acheter un autre bien<br />

revendu entretemps après y avoir fait d’importants<br />

travaux de rénovation au moyen de fonds donnés<br />

par mes parents, etc. ».<br />

NE PAS ACCEPTER<br />

UN CONTRÔLE INOPINÉ<br />

Un contrôle fi scal doit normalement être annoncé<br />

un mois à l’avance. Toutefois, certains contrôleurs,<br />

notamment à l’Inspection Spéciale des Impôts, ont<br />

parfois tendance à se présenter sans prévenir. « Ma<br />

recommandation à ce sujet est de ne pas se sentir<br />

obligé de recevoir l’agent du fi sc qui se présente à l’improviste<br />

», déclare Sophie Vanhaelst. « Éconduisez-le<br />

poliment en lui indiquant que toutes les questions<br />

comptables et fi scales sont gérées par votre expert<br />

comptable et que vous êtes pressé… » Sachez cependant<br />

qu‘un agent du fi sc muni de sa commission (une<br />

carte mentionnant son nom, son grade et son service)<br />

peut accéder sans préavis particulier à des locaux où<br />

sont exercées des activités génératrices de revenus.<br />

Ceci concerne généralement les commerçants : fl euristes,<br />

restaurateurs …<br />

© © Fotolia<br />

ooooooo lia l


© iiSto<br />

Sto S ckp c hot hotoo<br />

Comment éviter un contrôle (supplémentaire) ?<br />

Avec un budget de l’État aux abois, le fi sc risque de mener des contrôles plus fréquents. Faut-il pour<br />

autant craindre d’être davantage contrôlé ? De nos jours, un programme de datamining sélectionne,<br />

en fonction de divers indicateurs, les dossiers où il pourrait y avoir quelque chose à glaner.<br />

Le bureau de contrôle local peut aussi choisir de vérifi er certains dossiers. Enfi n, il existe aussi des<br />

actions décidées au niveau national, visant par exemple un secteur particulier.<br />

Voici quelques paramètres pris en compte par l’administration fi scale :<br />

■ l’entreprise n’a pas encore été contrôlée ou n’a plus été contrôlée depuis longtemps ;<br />

■ l’entreprise fait partie d’un secteur réputé « délicat » (commerce de détail, horeca, véhicules d’occasion,<br />

compagnies de taxis, centres d’appels, etc.) ;<br />

■ la déclaration d’impôts comporte d’importantes modifi cations par rapport à l’année antérieure ;<br />

■ les déclarations à la TVA et la déclaration d’impôts directs ne concordent pas ;<br />

■ certains frais (frais de voiture, frais de représentation, cadeaux d’affaires, etc.) paraissent<br />

exagérés ;<br />

■ l’entreprise a enregistré une année de pertes ;<br />

■ l’entreprise est impliquée dans un dossier pénal ;<br />

■ un nouvel administrateur a été nommé à la tête de l’entreprise ;<br />

■ l’entreprise a changé de siège social.<br />

NE PAS SE LAISSER ENTRAÎNER<br />

DANS UN SCÉNARIO IMPOSÉ<br />

Un contrôle est généralement initié par une demande<br />

de renseignements de la part de l’administration<br />

fi scale. Le contribuable a un mois pour répondre. Si<br />

le contrôleur n’est pas d’accord avec la justifi cation,<br />

il envoie un avis de rectifi cation vis-à-vis duquel le<br />

contribuable a à nouveau un délai d’un mois pour<br />

répondre. Toute cette procédure se fait normalement<br />

par écrit. Toutefois, dans certains cas, le contrôleur<br />

préfère convoquer directement le contribuable<br />

pour lui présenter une proposition d’accord et l’inviter<br />

à la signer. « Il faut à tout prix éviter ce genre de<br />

schéma car c’est se risquer à signer sous pression et<br />

sans délai de réfl exion », prévient Maître Vanhaelst.<br />

« Quand le dossier dérape de la sorte, que le contrôleur<br />

ne fait rien par écrit, vous convoque, voire use<br />

de la menace, faites intervenir votre avocat pour vous<br />

assurer que les choses se déroulent conformément<br />

à la loi. »<br />

NE RIEN SIGNER TROP VITE<br />

Ce conseil vaut surtout pour les PV d’audition, qui<br />

vous sont parfois présentés à la signature comme<br />

une « simple » relation des questions qui vous ont<br />

été posées et de vos réponses. Une fois un tel document<br />

signé, il est diffi cile, par la suite, de « rattraper<br />

le coup ». « Avant de signer quoi que ce soit, parlez-en<br />

à votre expert-comptable ou à votre avocat »,<br />

conseille Sophie Vanhaelst.<br />

NE PAS SOLLICITER<br />

PRÉMATURÉMENT SON AVOCAT<br />

Impliquer son avocat dès le début de la procédure n’a<br />

souvent guère de sens et risque de rendre la situation<br />

inutilement tendue. L’avocat ne pourra en effet<br />

intervenir effi cacement que si le dossier soulève des<br />

questions litigieuses sur le plan légal. Enfi n, que faire<br />

si un élément suspect est identifi é par le contrôleur ?<br />

« Si le contrôleur rencontre un élément qui n’est pas<br />

conforme, il peut proposer une rectifi cation. À ce<br />

stade, le contribuable peut décider soit de poursuivre<br />

la contestation, soit de tenter de trouver un accord »,<br />

précise Sophie Vanhaelst. Si le contribuable refuse<br />

la proposition, le dossier entre alors dans une phase<br />

de « contentieux ». L’avocat peut intervenir dès l’avis<br />

de rectifi cation pour évaluer quelles sont les chances<br />

d’obtenir gain de cause.<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

Impliquer son avocat dès le début<br />

de la procédure risque de rendre<br />

la situation inutilement tendue<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

21


<strong>INGEntreprise</strong><br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise Entreprise # # 194 194<br />

janvier > mars 2011<br />

INITIATIVES<br />

© MM.<br />

. PPaternoste<br />

sterr<br />

2<br />

Cet automne, la toute première édition du<br />

Trends Business Tour a fait escale dans<br />

nos dix provinces et à Bruxelles. La rédaction<br />

du magazine Trends-Tendances y a<br />

sélectionné trois entreprises modèles sur le plan<br />

du management durable, de l’innovation et de l’exportation<br />

(voir encadré). Les entreprises ayant fait<br />

preuve d’excellence dans ces domaines ont été<br />

présentées au cours d’une soirée par le biais d’une<br />

petite capsule vidéo et d’un entretien avec le chef<br />

de l’entreprise. Chacun a eu l’occasion lors de la<br />

réception qui a suivi l’événement d’échanger ses<br />

impressions avec d’autres entrepreneurs de la province.<br />

Plus d’une centaine d’entrepreneurs s’étaient<br />

inscrits à chaque halte du Trends Business Tour : un<br />

beau résultat pour cette première édition.<br />

SPONSOR PRINCIPAL DU<br />

TRENDS BUSINESS TOUR<br />

En tant que sponsor principal du Trends Business<br />

Tour, ING soutient les entreprises qui attachent une<br />

grande importance à l’innovation, au management<br />

durable et à l’exportation. « ING entend être présente<br />

Des capsules vidéo<br />

des entreprises sélectionnées<br />

Rendez-vous sur le site web de CanalZ pour visionner<br />

les capsules de présentation des entreprises<br />

sélectionnées.<br />

www.canalz.be. Cliquez sur « Trends Business Tour ».<br />

LE TRENDS BUSINESS TOUR A MIS À<br />

L’HONNEUR TROIS ENTREPRISES DANS<br />

CHAQUE PROVINCE. LE SOUTIEN D’ING<br />

À CET ÉVÉNEMENT S’INSCRIT DANS SA<br />

VOLONTÉ D’INSPIRER LES ENTRE-<br />

PRENEURS DANS LE DOMAINE DE<br />

L’INNOVATION, DE L’EXPORTATION ET<br />

DU MANAGEMENT DURABLE.<br />

TRENDS BUSINESS TOUR<br />

Innovantes, tournées vers<br />

l’exportation et durables !<br />

LES TROIS LAURÉATS DE LA SOIRÉE BRUXELLOISE, ENTOURÉS PAR<br />

ANTON JANSSENS, HEAD MIDCORPORATES & INSTITUTIONALS<br />

DU BUSINESS CENTRE ING BRUXELLES SUD, ET BART CHRISTIAENS,<br />

DIRECTEUR DE ROULARTA PROFESSIONAL.<br />

pour les entreprises belges et les soutenir dans<br />

leurs activités actuelles », explique Bernard Janssen,<br />

Business Development Manager Midcorporates &<br />

Institutionals. « L’innovation, le management durable<br />

et l’exportation sont des armes redoutables à la fois<br />

pour affronter la crise récente et pour se développer<br />

avec succès dans le futur. Ce sont en outre trois<br />

valeurs que la banque tient en haute estime. »<br />

ESCALE À BRUXELLES<br />

Le 9 novembre dernier, le Trends Business Tour<br />

tenait à Bruxelles son unique session bilingue,<br />

comme l'a souligné en préambule et avec humour<br />

Kevin Van Nuffel, le modérateur de la soirée. Anton<br />

Janssens, Head Midcorporates & Institutionals du<br />

Business Centre ING Bruxelles Sud, a énuméré pour<br />

sa part trois enjeux auxquels la Région de Bruxelles-<br />

Capitale va être confrontée de manière croissante :<br />

l’enseignement, principal remède contre le chômage,<br />

particulièrement dans les métiers de l’innovation ;<br />

© M. Paternoster


© © MM.<br />

Paterno noste sterr<br />

BRUNO BRUSSELMANS, DIRECTEUR MARKETING D'OGONE (À DROITE),<br />

RÉPOND AUX QUESTIONS DU MODÉRATEUR KEVIN VAN NUFFEL.<br />

la mobilité, indispensable qualité d’une région<br />

« durable » et enfi n la présence européenne, facteur<br />

essentiel d’attractivité, générant à elle seule près de<br />

100.000 emplois directs et indirects.<br />

PARCOURS REMARQUABLES<br />

Chacune des trois entreprises distinguées a ensuite<br />

fait l’objet d’un court fi lm réalisé par les équipes de<br />

CanalZ, partenaire de l’événement, avant de laisser<br />

chaque entrepreneur se prêter au jeu des questions/<br />

réponses. Bruno Brusselmans, directeur marketing<br />

d’Ogone, a défendu l’importance de l’innovation<br />

permanente, indispensable dans son secteur, celui<br />

des paiements en ligne sécurisés au service de<br />

l’e-commerce. Créée en 1996, alors qu’Internet en<br />

était encore à ses balbutiements, la société, leader<br />

en Belgique et aux Pays-Bas, est aujourd’hui présente<br />

dans six pays européens, où elle offre ses services<br />

à quelque 25.000 « e-shops ».<br />

© MM.<br />

. P Pate at te rno no noo no nn st terrr<br />

ERIC DILLENS, PRÉSIDENT DE NWAVE STUDIOS ET ANTON JANSSENS,<br />

HEAD MIDCORPORATES & INSTITUTIONALS DU BUSINESS CENTRE<br />

ING BRUXELLES SUD.<br />

LUNETTES 3D<br />

ET RUCHES SUR LE TOIT<br />

Eric Dillens, Président de nWave Studios, l’un des pionniers<br />

du cinéma 3D, a expliqué pourquoi son entreprise<br />

méritait le prix de l’export : 95 % de son chiffre d’affaires<br />

se réalise en effet hors de nos frontières, que<br />

ce soit pour les fi lms 3D pour parcs d’attractions et<br />

écrans IMAX, dont l’entreprise forestoise est l’un des<br />

leaders mondiaux, ou pour ses longs métrages, dont<br />

le dernier, « Le Voyage Extraordinaire de Samy », a<br />

déjà attiré plus d’1,3 million de spectateurs rien qu’en<br />

France. Enfi n, Augustin Wigny, fondateur des magasins<br />

Caméléon (prix du management durable), a étonné<br />

le public par la description de son comptoir de vente<br />

privée de 8.000 m 2 , véritable « prouesse de bon sens »,<br />

baigné de lumière naturelle, fonctionnant sans airco...<br />

mais accueillant ruches et moutons sur sa toiture<br />

verte ! Le miel sera prochainement mis en vente ...<br />

Les 30 entreprises sélectionnées<br />

Management<br />

durable<br />

Anvers Het<br />

Havenbedrijf<br />

(gestion<br />

du port<br />

d’Anvers)<br />

Bruxelles Famous<br />

Clothes<br />

(ventes privéesexclusives<br />

dans le<br />

secteur de la<br />

mode)<br />

Hainaut Briqueteries<br />

de<br />

Ploegsteert<br />

(réserve<br />

naturelle)<br />

Limbourg ANL Plastics<br />

(emballages<br />

en plastique)<br />

Liège Eryplast<br />

(palettes en<br />

plastique<br />

recyclé)<br />

Namur/<br />

Luxembourg<br />

Flandre<br />

orientale<br />

Brabant<br />

fl amand<br />

Brabant<br />

wallon<br />

Flandre<br />

occidentale<br />

Fytofend<br />

(protection<br />

naturelle des<br />

plantes)<br />

Bostoen<br />

(entreprise<br />

de<br />

construction)<br />

Acco<br />

(imprimerie<br />

et maison<br />

d’édition)<br />

Realco<br />

(biotechnologie<br />

écologique)<br />

Geldof<br />

(integrated<br />

steel<br />

solutions)<br />

Exportation Innovation<br />

Van Hool<br />

(constructeur<br />

d’autobus,<br />

de cars et<br />

de véhicules<br />

industriels)<br />

nWave<br />

Studios<br />

(production<br />

et distribution<br />

de fi lms<br />

3D)<br />

Saluc<br />

(boules de<br />

billard)<br />

Jaga<br />

(radiateurs)<br />

Carat<br />

Duchatelet<br />

(blindage de<br />

véhicules)<br />

Waltec<br />

Biometrics<br />

(biométrie)<br />

Vital<br />

(nougat)<br />

Stageco<br />

Belgium<br />

(techniques<br />

d’image,<br />

de son et<br />

d’éclairage)<br />

FIB Belgium<br />

(fours<br />

industriels)<br />

Pidy<br />

(secteur<br />

alimentaire)<br />

<strong>INGEntreprise</strong> Entreprise<br />

Fill-Pack<br />

(machines à<br />

remplir et à<br />

emballer)<br />

Ogone<br />

(traitement<br />

des paiements<br />

en<br />

ligne)<br />

I-Movix<br />

(ralentis<br />

extrêmes)<br />

Race<br />

Productions<br />

NV (Ridley<br />

- fabricant<br />

de vélos et<br />

de pièces de<br />

vélo)<br />

Pharafl ex<br />

(travaux<br />

d’étanchéité<br />

en<br />

polyuréthane)<br />

Ice Watch<br />

(montres)<br />

Gatewing<br />

(avions sans<br />

pilote)<br />

Waterleau<br />

(entreprise<br />

de technologieenvironnementale)<br />

eWON<br />

(routeurs<br />

industriels)<br />

Vulkoprin<br />

(roues à<br />

haute charge<br />

industrielles)<br />

Pour de plus amples informations sur le Trends Business<br />

23<br />

2ss<br />

Tour surfez sur www.trends.be/fr/businesstour<br />

janvier > mars 2011<br />

# # 194 194<br />

www.ing.be/INGentreprise<br />

www.ing.be/INGentreprise

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