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© Ph. DR Rush Hour 3, action réalisée par Brett Ratner; avec Jackie Chan, Chris Tucker Max von Sydow Duo pour un navet Dans quelques heures, l'ambassadeur chinois Han compte révéler l'identité du maître du plus puissant syndicat criminel du monde, les Triades chinoises. Lee est chargé de le protéger. Lorsque Carter, relégué depuis quelque temps à la circulation, apprend que l'ambassadeur vient de se faire tirer dessus, il se précipite sur les lieux pour intervenir, mais il ne parvient qu'à gêner Lee et à permettre à l'assassin de s'enfuir. Déterminé à regagner ses galons, Carter insiste pour aider Lee à retrouver l'assassin et à résoudre le mystère des Triades. Les indices vont conduire l'improbable duo jusqu'à Paris. Là-bas, perdus dans un pays dont ils ne connaissent rien et face à une bande de tueurs décidés à les éliminer par tous les moyens, ils vont vite se retrouver dans le pétrin jusqu'au cou. Une seule chose est certaine: à Paris comme ailleurs, ils font beaucoup de joyeux dégâts. Six ans après leur précédente enquête, les inspecteurs Carter et Lee reprennent du service. Malheureusement, pourrait-on dire. Alors que Rush Hour 2 était un divertissement agréable, sa suite est un ratage total, tendance insupportable. L’humour enfantin qui faisait le sel de la saga vire à la pochade, se vautrant sans honte dans l’homophobie, la misogynie ou le cliché racial. A cette indigence humoristique s’ajoute un scénario prévisible en diable, des scènes d’action plates où même Jackie Chan semble s’ennuyer, et une absence totale de mise en scène. Brett Ratner nous avait habitués à un certain talent de faiseur, mais il semble ici cachetonner sans honte, comme la totalité de l’équipe. Que fait d’ailleurs Roman Polanski ici dans un rôle hideux de commissaire adepte de toucher rectal?❏ Megarama: 14h15, 17h00, 20h30, 22h30. Dans les salles Le goût de la vie, comédie dramatique réalisée par Scott Hicks; avec Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart Kate règne sur les cuisines du 22 Bleecker, un des restaurants les plus cotés de Manhattan. Inventive et exigeante, précise et rigoureuse, elle mène sa petite équipe à la baguette et accomplit chaque soir de nouveaux prodiges dans une ambiance studieuse et concentrée. Après la mort soudaine de sa soeur cadette, Kate recueille et prend en charge sa nièce, Zoe, 9 ans, en faisant de son mieux pour l'aider à surmonter l'épreuve. Mais la fibre maternelle lui fait cruellement défaut... Megarama: 14h15, 17h00, 19h45, 22h30 © Ph. DR CINÉMA L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, western réalisé parAndrew Dominik; avec Brad Pitt, Casey Affleck, Homme du sud, ancien guérillero, Jesse James agit au nom d'une cause, noble et tragique: se venger de l'Union, qui avait gâché sa vie avant de le marquer dans son corps. Ses concitoyens, de plus en plus urbanisés, de plus en plus coincés et réduits à une vie d'une désolante banalité, voyaient en lui le dernier des aventuriers. Un mythe vivant... Robert Ford était l'un des plus ardents admirateurs de Jesse. Il était loin de prévoir qu'il entrerait dans l'Histoire comme "le sale petit lâche" qui tuerait Jesse James dans le dos… Megarama : 14h15, 17h00, 19h45, 22h30, Dead or Alive, action réalisé par Corey Yuen; avec Jaime Pressly, Holly Valance Quatre femmes, au début rivales dans une compétition d'arts martiaux, finissent par s'allier pour lutter contre un homme qui veut contrôler le monde: Tina est superstar dans le milieu de la lutte féminine, Christie est voleuse et tueuse à gages, Princesse Kasumi est une aristocrate asiatique éduquée par des maîtres en arts martiaux, et Helena est une athlète en sports extrêmes dont le passé tragique est lié au lieu dans lequel se déroule le tournoi Dead or Alive... Megarama : 14h15,17h00,20h30, 22h30. Rintintin, aventure réalisée par Danny Lemer; avec Tyler Jensen, Ben Cross Lorsque, pendant la Première Guerre mondiale, un soldat de l'armée américaine, Lee Duncan, découvre un chiot dans les décombres d'un bâtiment bombardé, il ignore que le jeune berger allemand deviendra, à travers d'innombrables aventures, l'un des chiens les plus célèbres du monde. Pourtant, tout commence mal: le jeune chien, baptisé Rintintin, ne fait pas l'unanimité sur le campement militaire...❏ Megarama : 14h15,17h00 © Ph. DR © Ph. DR
© Ph.AFP SPORTS L’équipe nationale de football a sérieusemnt hypothéqué ses chances de qualification pour les JO de Pékin 2008 en concédant le match nul au Cameroun. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Des espoirs qui promettent Tous les ingrédients étaient réunis en cette soirée de dimanche 14 octobre 2007 pour un succès de l’équipe nationale marocaine olympique de football contre son adversaire camerounaise, synonyme de qualification pour les Jeux olympiques de 2008 à Pékin. Les trois points de la victoire auraient placé les Marocains en tête du groupe 3, avec 2 points d’avance sur leurs adversaires du jour. Un temps agréable, une pelouse du complexe sportif Moulay Abdellah de Rabat praticable. Mais, surtout, 50.000 mille supporters tout acquis venus des quatre coins du pays soutenir les Lionceaux de l’Atlas contre leurs congénères indomptables, espérant finir dans la liesse ce jour de l’Aïd al-Fitr. On a noté parmi le public, un observateur particulièrement attentionné, l’entraîneur de l’équipe nationale A, Henry Michel. De surcroît, Fethi Jamal, le coach des olympiques, alignait quasiment son onze-type. Un amalgame réussi entre non-amateurs du terroir et professionnels d’Europe, une équipe qu’il a bâtie patiemment depuis 2005 et avec laquelle il a accédé aux demi-finales des coupes d’Afrique et du monde juniors cette même année-là. On se prenait donc à rêver que les olympiques marocains rendraient la pareille aux Camerounais, qui les ont battus 1- 2 à l’aller, il y a un mois. Le premier assaut fut d’ailleurs mené par Nabil Azhar dès la première minute et aboutit à un corner. Mais ce n’était qu’une illusion. La pression du moment était sans doute trop forte pour les Lionceaux: Attaque brouillonne, milieu flottant, défense statique et gardien hésitant. Ce furent au contraire les Camerounais qui imposèrent leur jeu et finirent même par ouvrir le score à la demi-heure de jeu Il faut reconnaître aux Lionceaux de l’Atlas d’avoir trouvé les ressources nécessaires. puis cueillirent les Marocains par un deuxième but à l’entame de la deuxième mi-temps. Mais il faut rennaître aux Lionceaux de l’Atlas d’avoir su trouver en eux les ressources nécessaires pour persévérer jusqu’à arracher le match nul à la dernière minute du temps réglementaire. N’empêche, c’est quasiment râpé pour Pékin-2008. Dorénavant, le Maroc doit impérativement remporter ses deux derniers matches, face au Botswana, qu’il reçoit le 17 novembre, et la Guinée chez elle, le 26 mars 2008. Mais, en sus, il doit espérer une contre-performance du Cameroun contre l’un de ces mêmes adversaires. C’est la loi du sport, et Fethi Jamal a raison de pendre la situation avec philosophie. «L’équipe olympique n’est qu’une phase transitoire qui nous permet d’assurer la continuité au niveau de l’équipe première. A voir des jeunes talents, c’est un acquis concret», déclarait-il à nos confrères de l’hebdomadaire sportif arabophone Al- Mountakhab. Et c’est vrai que, au-delà du résultat de dimanche, les olympiques comptent dans leurs rangs des éléments qui ne dépareraient pas dans l’équipe A. Peutêtre même dès la CAN Ghana-2008 en cas de victoire camerounaise en Guinée en novembre, ce qui annihilerait presque définitivement les chances marocaines pour Pékin et condamnerait ces jeunes pousses à l’oisiveté au niveau international, surtout qu’ils auront dépassé la limite d’âge olympique. On pense notamment aux attaquants Adil Hermach (RC Lens, France), Nabil Zhar (FC Liverpool, Angleterre) et Abdeslam Benjelloun (FC Hibernians, Écosse). Mais la liste ne s’arrête pas là.❏ Abdellah Rajy Nabil Zhar, attaquant du Liverpool FC.
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