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AMBASSADE TE LONDEN. 195
cela même qu'elle se seront simplifiées et nous nous serons
dégagés, en tems opportun, de nos liaisons avec une nation
condamnée à devenir de plus en plus à charge à ses amis,
dénuée de ressources et de tout espoir d'influence politique
jusques dans un avenir fort éloigné et dont les apathiques
administrateurs n'ont pas eu même le talent d'affecter quelque
reconnaissance pour les services que nous lui avons gratuitement
rendus depuis plusieurs années.
Je vous prie, Monsieur le Comte „ de croire à l'assurance de
ma haute considération.
W°. 2. RHIJNVAART.
'A M', le Comte DE REEDE. 2 Juillet 1824, n°. 107. —
Monsieur le Comte ! Après avoir lu et relu la dépêche de Berlin
dont une copie accompagnait la lettre de Votre Excellence sous
le n°. 63, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas lieu à demander au
Roi de nouvelles instructions sur les affaires du Rhin. Rien de
ce que le Général de Perponcher a recueilli de la bouche du
Comte de Bernstorff ne me semble indiquer que ce Ministre
veut sérieusement un arrangement préliminaire et séparé entre
la Prusse et les Pays-Bas, tel que de notre côté on a plus
d'une fois tenté de l'établir et après lequel la conclusion des
travaux de la commission centrale ne se ferait pas longtemps
attendre. Il va sans dire que pour parvenir à un tel arrangement
il faudrait quelques sacrifices de part et d'autre et la Prusse
notamment devrait se départir de l'explication qu'elle veut faire
donner aux mots: jusqu' à la mer, moyennant la garantie que
nous lui donnerions de ne jamais user, au détriment du commerce
du Rhin, de notre droit de souveraineté sur les embouchures
de ce fleuve. Mais je le répète, je cherche envain
dans les expressions du Comte de Bernstorff le moindre indice
favorable à une pareille marche des négociations, et ainsi il
faudra bien s'en tenir à celles de Mayence, où sans doute à