5 AMBTS-BRIEVEN A. R. FALCK. - Acehbooks.org

AMBASSADE TE LONDEN. 207
voir dans l'arrêté du 8 Octobre un acheminement vers le système
dont on se trouve si mal en Angleterre et dont on a cependant
tant de peine à s'affranchir. Il faut espérer que le résultat des
discussions dans la Seconde Chambre sera de nature à leur
faire abandonner cette opinion et que si le Gouvernement se
trouve engagé à établir des droits plus élevés sur les céréa
les étrangères, ces droits seront du moins stables et permanens
au lieu qu'ici l'importation est subordonnée à la hausse et la
baisse des prix dans les marchés de l'intéreur. C'est de cela
surtout que l'on se plaint le plus généralement et quoique les
gentlemen, qui représentent les intérêts de l'agriculture, soyent
encore bien loin de se déclarer pour un ensemble de mesures
simples et naturelles, ils sentent cependant et ils reconnaissent
que cette alternative possible de clôture et d'ouverture des
ports ne leur est pas du tout favorable. Je crois pouvoir
assurer que dans toutes les autres classes le désir d'un changement
devient chaque jour plus vif et plus prononcé, et aux
yeux des Gouvernans eux-mêmes ce changement doit être indispensable,
s'ils sont sincèies dans leur intention de rétablir
graduellement la liberté du commerce sur la base d'une concurrence
raisonnable avec les nations du continent. Aussi ai-je
entendu, dire avec une espèce d'emphase, dans une nombreuse
réunion, par un des membres les plus influens du Cabinet qu'il
ne pouvait prévoir à quelle époque les circonstances obligeraient
à laisser entrer les bleds étrangers, mais qu'il ne craignait pas
d'affirmer que les ports, si une fois ils étaient ouverts, ne
seraient plus jamais fermés.
N°. ». PORTUGAL EN ZUID AMERIKA.
A M r . le C' e . DE REEDE. 16 Nov. 1824, u°. 188. — Monsieur
le Comte! Après avoir expédié ma lettre du 12 de ce mois,
j'en reçus trois adressées à Votre Excellence par le Chargé
d'Affaires du Roi à Lisbonne. Je n'ai eu que le tems de les