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244 AMBASSADE TE LONDÈN.
aux relations amicales, qui existent entre les deux Souverains,
mais même aux sentiments d'une stricte impartialité. La manière
dont Votre Excellence les a relevées obtiendra, j'en suis persuadé,
l'approbation de ceux-là même qui ne nous donnent pas
raison pour le fond de la question. Cependant j'aurai soin de
ne faire usage de cette pièce qu' avec les précautions indiquées
dans votre dépêche chiffrée n". 33.
Un fait qu'il m'a été fort agréable d'apprendre c'est l'accroissement
des revenus de l'octroi pendant l'année 1825, comparé
avec les années antérieures. C'est une preuve sans réplique de
l'injustice des reproches, qu'on fait à notre législation sur le
transit. Les améliorations dont cette législation peut être susceptible,
l'emploi plus régulier des bateaux à vapeur, le passage
par le Canal de Zederik, contribueront, je l'espère, à augmenter
encore la faveur que les transports de marchandises sur le
Rhin paraissent avoir retrouvée et pourront contre-balancer pour
la navigation de ce fleuve les effets de la langueur dont il est
à craindre que le commerce général ne reste longtemps atteint.
J'ai aussi remarqué avec plaisir que Votre Excellence a cru
pouvoir citer comme positive l'opinion du Gouvernement Français,
et l'argument qu'il est permis d'en déduire contre les insistances
de quelques autres signataires du Traité de Vienne, quoique
présenté dans votre note simplement et de manière à n'offenser
personne, doit surtout faire impression sur l'esprit de ceux qui
examinent moins les avantages et les inconvéniens de tel ou tel
arrangement, que l'étendue des obligations réellement contractées
par notre pays.
Je conviens au reste que si, à l'égard de ce dernier point,
il existait des douteurs de bonne foi, ils ne pourraient trouver
de meilleurs appaisements que ceux que contient la lettre écrite
dans le temps par le Baron Marschall au Chargé d'affaires de
Prusse. Mais le malheur veut que, pour tous les Cabinets qui
nous sont opposés, hors un, cette affaire du Rhin n'est qu'une
buestion secondaire dont on s'occupe occasionnellement et par