Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

259
arrivée ì un plus large développement et où., par conséquence, la tuberculose
est plus propagée, on nourrit une certaine crainte ì faire tuberculiniser les
bestiaux cause des difficultés économiques aiguës qui en ont résulté. Peu après
l'entrée en pratique, en 1895, des expériences à la tuberculine un intérêt très
vif s'empara de la question, intérêt provoqué en grande partie par l'agitation
venant des vétérinaires et l'ardente discussion de la question de la tuberculose
dans la presse. Il faut aussi ajouter que, sur ces entrefaites, vint le célèbre
projet de loi de Ha nss en et Holmboe sur la lutte contre la tuberculose humaine
qui fournit l'occasion à une discussion dans le corps médical et aboutit au vote
de la loi du 8 mai 1900 visant la tuberculose humaine. Cette loi, en autres
choses, prescrit la déclaration obligatoire, la désinfection méticuleuse et l'hospitalisation
obligatoire ; elle est, pour le moment, une des lois les plus avancées
en ce qui concerne la lutte contre la tuberculose humaine.
Ainsi qu'il est dit plus haut quelques laiteries s'étant, sous la pression de
l'opinion, décidées ne recevoir que du lait provenant d'animaux indemnes de toute
tuberculose, provoquèrent, par les abatages sans dédommagement auxquels elles
réduisirent les propriétaires, une violente résistance et une juste critique. Mais
après que l'Etat eut accordé une indemnisation le nombre des expériences
augmenta aussitût. Cependant dans la dernière année le total des animaux
soumis à la tuberculine a de nouveau baissé, circonstance qui provient en partie
du moindre nombre d'étables soumises à, l'expérience. Néanmoins les déclarations
de Koch au congrès de Londres ont eu, les rapports des vétérinaires en
témoignent, une grande influence dans le relâchement d'intérêt dans la lutte
contre la tuberculose bovine.
Toutefois il est quelques régions où les efforts pour combattre le fléau de
la tuberculose sont des plus énergiques Dans la commune de Snaasen, au
nord de la province de Trondhjem, oit l'élevage se pratique sur une
grande échelle, la municipalité a voté de payer 25 Vo d'indemnité pour l'abatage
des animaux tuberculeux indépendamment de celle allouée par l'Etat. Dans
d'autres cantons, les expériences sont très fréquentes et l'on peut prévoir
qu'avant peu la tuberculose aura disparu de ces endroits. Quelques agriculteurs
de l'ouest du pays ont, pour anéantir radicalement la tuberculose, sacrifié leur
démoli et brillé les anciennes étables, bâti de nouvelles et acheté
d'autres animaux.
L'extention des expériences1.1 la tuberculine en Norvège dépend beaucoup
de l'intérêt que le vétérinaire du district accorde1.1 la question.
La grande étendue du pays, sa population éparse ( 1), le peu d'importance
numérique du bétail d'un même propriétAire et les conditions économiques font
qu'un vétérinaire se trouve la tête d'une circonscription considérable où son
activité a à, se déployer. Dans les parties nord et ouest un vétérinaire peut, pour
cause d'un simple voyage, être obligé de rester absent de chez lui pendant
( 1) 2 221 477 habitants pour 321 477 kilomètres carrés d'après le recensement
de 1900.