Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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veine se produisant beaucoup plus rapidement, on doit, en conséquence, ne pas
perdre de vue cette circonstance, (Ì1 il peut facilement arriver, qu'au cours d'une
injection précipitée A un grand nombre d'animaux sur le cou de piquer dans
une veine.
est regrettable que l'emploi de la tuberculine soit fait dans les stations
de quarantaine allemandes de la manière qu'il est pratiqué; mais ceci est l'affaire
de l'Allemagne. On ne peut done en conséquence de ces faits tirer aucun argument
contre Fumage en général de la tuberculine ni contre son infaillibilité
comme agent de diagnostic. La seule conclusion qu'on soit autorisé A déduire
est que la méthode employée est imparfaite et occasionne des erreurs et que
l'inoculation de la tuberculine au bétail de boucherie est inutile et, par conséquence,
ne devrait pas kre pratiquée.
VIT'.
La niMhode de Behring..
Dans ces derniers temps v. Behring a éveillé l'attention en déclarant
qu'il était parvenu A immuniser le bétail contre la tuberculose et par la perspective
que sa méthode, dans la pratique, pouvait être un auxiliaire dans la
lutte contre la tuberculose des bovidés ( 1).
Pour arriver à, l'immunité chez le bétail, v. Behring employa au début 1
milligramme (plus tard 2) d'une culture sur sérum âgée de 4 A 6 semaines et
provenant &une culture de tuberculose humaine atténuée par semences répétées
pendant plusieures années qu'il injectait dans la veine jugulaire A des veaux,
agés de 5 A 7 mois, qui n'avaient pas auparavant réagi A la tuberculine.
Quatre semaines plus tard l'animal recevait, de la même manière, une dose 25
fois plus grande de la ine,me culture.
Cette méthode A conférer la non réceptibilité d'une maladie chez un
organisme par injection, A l'état . vivant, de l'élément contagieux de la maladie,
v. Behring propose de la nominer «J ennérisatio n» (d'après Jenne r,
l'inventeur de la vaccine).
Le mot «vaccination», ainsi qu'on sait, signifie proprement transmettre la
contagion du bouton de vaccine du bétail A l'homme. Dans la langue moderne
ce mot a reçu une application plus étendue (vaccination charbonneuse, vaccination
pesteuse ete ); de telle sorte qu'il indique principalement Faction de conférer la
non réceptibilité d'une maladie infectieuse. v. Behring fait remarquer judicieusement
qu'il serait déraisonnable de désigner du nom de «vaccination» cette action
d'immuniser le bétail A l'aide d'un virus humain alors que la vaccine, au sens
( 1) r. Behring: Beiträge zur experiment. Therapie. Heft. 5. Tuberkulose.
Die Jennerisation als Mittel mir Bekämpfung der Rindertuberkulose
in der landwirthsvhaftliehen Praxis. Zeitschr. flit Thiermed. 1902,
VI, side 321.
Römer: Ueber Tuberkelbacillenstammen verschiedener Ilerkunft. Marburg 1903.