Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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propre, indique précisément le contraire. Il fait aussi observer que le mot vaccine
est devenu abusif, car on s'est formé cette conception fausse que la
substance inoculée contenait en elle-même l'élément vaccinant alors que, ce
qui a lieu A l'inoculation d'un virus vivant, n'est pas autre chose que l'action
exercée sur l'organisme par la substance infectieuse absolument comme si ce
dernier contractait spontanément la maladie en question. D'autre part, le mot
«P as te urisati o n» ayant déjà reçu son application ne peut, non plus, être
employé dans le cas présent ; v. Beh ring propose donc «J ennér isa tio n»
et «j en nérise r» quand il s'agit de l'immunité par virus vivant. La non
réceptibilité qui, pour un temps, peut être conférée par la substance toxique
provenant du virus de la maladie correspondante (dénommée immunité passive) est
appelée par l'auteur «immunisation de toxine isopathique».
Je regarde comme douteux que la nouvelle dénomination de v. B ehring
puisse arriver à conquérir l'assentiment général.
v Behrin g dit qu'il a réussi A «j ennéris e r» le bétail contre la tuberculose
dans ses expériences de laboratoire; mais il se montre très prudent
sur la vitalité de sa méthode dans la pratique, car la possibilité de la contagion
dans une étable tuberculeuse mi, A maintes reprises, il est absorbé et inspiré
des bacilles tuberculeux est un fait qui se passe de commentaires.
v. Behring est d'accord sur l'identité des différentes espèces de bacilles
tuberculeux. Ceci est démontré en partie en ce que la tuberculine produite par
les différentes races du bacille tuberculeux a la même action toxique et en partie
par l'unité des bacilles au point de vue morphologique et dans les cultures.
Les effets pathologiques après inoculation de bacilles aux cobayes et
aux lapins se montrent exactement les mêmes et les bacilles de provenance
humaine se laissent transmettre au bétail avec résultat positif. Il avance
comme possible de renforcer par des passages répétés d'animal A animal la virulence
d'une race de bacilles humains. Le fait que les bacilles de l'homme ne
provoquent pas la pommelière chez le bétail ne peut être regardé comme la preuve
que ces derniers appartiennent à une race autre que celle des bacilles des bovidés;
car ceux-ci non plus ne provoquent pas toujours cette forme de maladie à
l'inoculation. La pommelière n'est, d'ailleurs, pas autre chose qu'un terme d'anatomie
pathologique pour désigner les caractères chroniques de la tuberculose
bovine. Ce qui démontre que les tuberculoses bovine et humaine sont une seule
et même maladie c'est qu'il est possible d'immuniser le bétail contre la tuberculose
bovine à l'aide de la tuberculose humaine et, réciproquement de l'immuniser
contre la tuberculose de provenance humaine A l'aide de la tuberculose bovine.
De plus il est encore possible de changer les races des différents bacilles de
façon artificielle et cela même dans les tubes A essai de telle sorte que la
germination et la virulence en sont notablement modifiées -- comme par les
cultures agglutinantes d'A r loin g. L'auteur cite que dans la province de
Marburg il est des endroits oit les tuberculoses bovine et humaine sévissent
ensemble de façon très marquée. En même temps qu'il rectifie quelques déclarations
de son discours de Stockholm prononcé en décembre 1901, il donne mie échelle