Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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Le releve de la température est pris 6 heures avant comme aussi immédiatement
avant l'injection et, ensuite, A la 9me, 12me, lime et 18me heure après
celle-ci.
Mais lorsque la réaction doit être déterminée d'après cette méthode, il est
hors de doute que de multiples erreurs peuvent se produire. En effet, la r6action,
comme l'accorde le conseil technique, peut avoir lieu dès la 5'"e ou la 6me heure
ou encore après la 24me et la 36me qui suivent l'injection; de même la
température la plus haute peut se montrer dans l'intervalle oit celle-ci n'est pas
prise. Mais quand l'appréciation devra se faire schématiquement d'après certaines
règles de température déterminées a priori, il arrivera constamment, dans
ce cas, qu'un grand, nombre d'animaux seront reconnus comme sains bien qu'ils
puissent être regardés comme ayant manifestement réagi. C'est ainsi que dans
les grandes stations de quarantaine on peut voir que sur 1 000 animaux soumis
A l'expérience seulement 2 p. 100 environ ont réagi d'après les règlements,
alors que l'examen critique des courbes de la température et l'observation individuelle
des animaux feraient connaître une proportion bien plus élevée d'animaux
devant être regardés comme ayant réagi. Il apparaît clairement, entre
autres remarques, que le fait qu'une série d'animaux qui, avant l'injection, ont
accusé une température de 39.5 ° C, ne soient pas considérés comme ayant réagi
bien que, après cette dernière, la température ait été de plus de 40 ° et même
40.4 ° C. ne peut être suffisant, parce que la différence de température n'a
pas atteint 1 °.
Quand ensuite ces animaux sont sacrifiés et examinés par l'inspecteur de
la viande, il est alors trouvé un total de tuberculeux bien supérieur A celui
accusé par les établissements de quarantaine, ce qui sert à incriminer la valeur
du diagnostic par la tuberculine alors que ce n'est là, que la preuve de la défectuosité
de la méthode pratiquée.
C'est ainsi qu'en 1901, il fut dénoncé dans les établissements de quarantaine
d'Altona, d'Apenrade, • de Flensburg et de Kiel 650 animaux tuberculeux
sur un total de 36 980 soumis la tuberculine ou 1.75 p. 100. A l'examen,
après l'abatage, des animaux de ces établissements expédiés comme sains il ne
fut pas trouvé moins de 5 130 tuberculeux sur 36 548. Dans ce cas la tuberculine
aurait donc montré une proportion d'erreurs de 14.03 p. 100. Que la
chose soit impossible et que la faute réside dans la méthode et non dans la
tuberculine, &est ce qui apparaît indubitablement quand on examine les tableaux
des différents abattoirs. J'ai moi-même examiné un pareil tableau des résultats
d'abatage d'un même envoi d'animaux adressés A 4 abattoirs différents; tandis
que dans le premier il avait été trouvé environ 1/2 p. 100 d'animaux tuberculeux,
le second en accusait environ 40 p. 100, le troisième 25 p. 100 et le quatrième
20 p. 100. Pour motiver l'écart de ces résultats on avance, en autres choses,
que tandis que l'inspecteur, dans le premier abattoir, portait comme tuberculeux
‘les animaux, qui étaient tellement atteints, qu'ils devaient être saisis ou qui
avaient une tuberculose avancée, les autres vétérinaires consignaient sur leurs
listes, comme tuberculeux, les animaux qui révélaient le plus léger signe de la