Beretning om Veterinærvæsenet og Kjødkontrollen i Norge for ... - SSB

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Quand des noms d'une notoriété incontestable dans le domaine de la science
prétendent que des animaux parfaitement tuberculeux ne donnent pas de réaction,
ils n'ont jamais, en réalité, produit des preuves exactes scientifiques A l'appui de
leur affirmation. Je n'ai jamais, au cours de nies nombreuses expériences, rencontre
pareil fait et mon expérience personnelle me donne le droit de dire que
si, chez un animal tuberculeux A un haut degré, on injectait une tuberculine pure
et active et à, dose suffisante et si l'on relevait fréquemment la température, par
exemple toutes les 1/2 heures ou toutes les heures, on constaterait une réaction
réelle.
A l'exception de quelques cas rares chez des animaux où il est trouve de
petits processus tuberculeux calcifiés et capsulés la réaction se produit toujours chez
les animaux tuberculeux; mais ces animaux avec des processus guéris ne peuvent
non plus, au point de vue sanitaire, kre considérés comme tuberculeux.
il pourra aussi se produire des erreurs quand il s'agit d'animaux qui ont
été l'objet d'une véritable immunité. Mais l'expérience démontre que cette dernière
est tout A fait irrégulière, passagère et incertaine et qu'elle est relativement
facile A faire disparaître. Ces erreurs seront d'ailleurs faciles A prévenir
A l'aide de quelques régiments administratifs comme : interdiction de délivrer
la tuberculine è d'autres qu'aux vétérinaires; surveillance rigoureuse de son
emploi; emploi dans les étables d'importation d'une tuberculine très toxique et è
grande dose; séjour prolonge des animaux dans les établissements de quarantaine ;
observation consciencieuse et examen sévère des animaux pendant l'épreuve.
II a été aussi avance que les animaux subissant un long transport montreraient
une élévation anormale de la température, fait de nature A rendre
l'épreuve è la tuberculine incertaine. L'expérience des étables de quarantaine norvégiennes
semblerait aussi venir renforcer cette opinion. Cette augmentation de
température est toujours passagère et, en conséquence, l'erreur peut kre prévenue
en laissant les animaux au repos dans l'étable. On ne doit pas non plus, pour
la même raison, injecter les animaux qui pour cause quelconque ont la fièvre.
Quand ces mesures de prudence sont observées, ceux qui affirment que la tuberculine
comme agent de diagnostic est infaillible, ceux-la, dis-je, ont incontestablement
raison. L'affirmation que la tuberculine donne une proportion de résultats
erronés de 10 A 14 p. 100 est tout A fait dépourvue de base scientifique.
Les erreurs dans une épreuve consciencieuse en pratique ordinaire jointe A l'observation
du relevé de la température tontes les 2 heures, n'arriveront pas A
atteindre plus que 1 A 2 p. 100; et ces erreurs pourront kre complètement
écartées par une épreuve répétée sur les mêmes animaux.
Avec combien de facilité, en procédant au relevé seulement A partir de la
9me ou de 12 1 ne heure et seulement toutes les 3 heures, on arrive A déclarer qu'un
animal n'a pas montré de réaction bien qu'il ait réagi ceci apparaît des courbes
ci-après où la température est relevée d'heure en heure à partir de celle de l'injection.
Le moment de celle-ci et la 12me heure qui la suit sont marqués d'un
trait vertical sur les courbes. Il est A remarquer que dans les cas nos. 4 et 5
l'injection a été faite intraveineuse. La réaction par injection directe dans une
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