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Journal of Film Preservation - FIAF

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nationales ou des productions étrangères, nous pouvons considérer que<br />

90% environ des films produits et diffusés dans notre pays nous sont<br />

déposés aujourd’hui. En 1995 p.e. nous avons reçu en dépôt 2.785<br />

copies correspondant à 1.660 titres différents.<br />

Je le répète: aucune obligation d’aucune sorte ne détermine ces dépôts.<br />

Ce qui sous-tend ces activités, c’est un climat de confiance, justifié par le<br />

sérieux de notre travail de conservation et par la rigueur extrême – voire<br />

la sévérité – appliquée à l’utilisation des films qui nous sont confiés, qu’il<br />

s’agisse de nos propres projections publiques ou d’utilisations<br />

extérieures. Il va sans dire que cette rigueur ne nous rend pas toujours<br />

populaires auprès des organisations culturelles et cinématographiques en<br />

Belgique, ni même auprès de nos collègues étrangers. Mais c’est elle qui,<br />

dans le même temps, conditionne les dépôts dont nous bénéficions, et<br />

tout manquement à cette rigueur les compromettrait irrémédiablement<br />

dans l’avenir.<br />

Les principaux producteurs et distributeurs situés dans notre pays connaissent<br />

nos installations de conservation. Ils savent que leurs films sont<br />

conservés selon des normes scientifiques, prescrites internationalement.<br />

Ils ont pu constater par eux-mêmes comment se déroulait le travail dans<br />

nos dépôts. Ce travail de stockage, outre qu’il <strong>of</strong>fre une certaine garantie<br />

de préservation de ce qui demeure leur propriété, ils ont l’occasion<br />

également d’en tirer un bénéfice immédiat. Il n’est pas rare en effet que,<br />

devant le nombre grandissant de copies tirées pour assurer une distribution<br />

qui couvre dans la même semaine, la totalité du territoire (si exigu<br />

soit-il!), les premiers dépôts nous arrivent moins d’un an après la première<br />

exploitation. La conséquence en est que, de temps à autre, les distributeurs<br />

nous réclament un matériel précédemment déposé, en vue<br />

d’une réexploitation ou de projections isolées. Nous sommes parfaitement<br />

conscients que ces retraits (provisoires) constituent une charge<br />

supplémentaire pour un personnel trop peu nombreux et débordé – et<br />

qu’ils peuvent même réduire à néant le travail de conservation déjà effectué.<br />

Cependant, ce service rendu aux distributeurs – qui demeure toutefois<br />

quantitativement limité (nombre total des copies déposées en 1995:<br />

2.785, nombre des sorties pour distributeurs: 205) -, contribue à coup<br />

sûr à cette confiance que nous témoigne l’industrie.<br />

Revenons maintenant à ces deux activités essentielles définies au début<br />

de cet exposé: la préservation et la présentation.<br />

La préservation<br />

Je pense que nous nous accorderons tous sur la nécessité de sauvegarder<br />

rapidement le meilleur matériel possible. Il faudrait, à terme, que la<br />

restauration disparaisse non seulement de notre vocabulaire mais du<br />

champ de nos activités. Pour éviter d’avoir à restaurer plus tard, il faut<br />

préserver aujourd’hui. Le dépôt légal, pour la production nationale au<br />

moins, est certainement la meilleure réponse possible à cette préoccupation.<br />

Même si les producteurs se déclarent de plus en plus convaincus de<br />

la nécessité d’une conservation selon des normes scientifiques, même<br />

s’ils sont de plus en plus nombreux à recourir aux cinémathèques pour<br />

3 <strong>Journal</strong> <strong>of</strong> <strong>Film</strong> <strong>Preservation</strong> / 53 / 1996<br />

During her preliminary considerations for<br />

the Jerusalem symposium, Hoos Blotkamp<br />

thought she should invite speakers<br />

representing three different conceptions <strong>of</strong><br />

archive practice: one who would give<br />

priority to preservation; one working in an<br />

archive where programming would be<br />

preponderant; and a third one who would<br />

try to combine both kinds <strong>of</strong> activities all<br />

together.<br />

As there were no candidates who would<br />

identify with one <strong>of</strong> the two first categories,<br />

Gabrielle Claes stood as only representative<br />

<strong>of</strong> the archives but asserted that “it would be<br />

premature to deduct (from the absence <strong>of</strong><br />

representatives <strong>of</strong> the other tendencies) that<br />

all <strong>FIAF</strong> archives allocate with equity their<br />

resources to both preservation and<br />

programming”. In both mentioned matters,<br />

our essential partner is the producer, adds<br />

Gabrielle Claes and expresses her<br />

satisfaction for the dialogue that has<br />

flourished between our archivists and them.<br />

The author also recommends constructive<br />

auto-critic to be developed by our <strong>FIAF</strong><br />

colleagues concerning their archival practice.

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