Journal of Film Preservation - FIAF

Appareils de tous formats
own ingenuity. Even with ideal printing systems, the unusual nature of
the art film presents unique considerations which arise from each individual
work. When printing from positive, any method involves some
kind of trade-off. An infrequently screened reversal-originated piece may
be best preserved in terms of audio-visual accuracy and long-term stability
with a dual-system strategy involving a reversal print and separate
sound master, but frequently screened works with critical audio may
demand a negative/positive scenario, which heightens image contrast.
In all cases, one must delve into the specific qualities of the film at hand,
and ask how best to preserve them.
Under current conditions, most restorations from positive source material
are probably not so much preservations as translations to another
medium, which vary widely in quality. A translation may be expedient,
but should not be mistaken for actual preservation. If no conventional
route is appropriate, then one must modify the function of existing
materials to meet the situation, rather than compromise quality.
Otherwise, we will be left in the position of those latter-day druids conducting
rituals at Stonehenge: paying well-intentioned homage to a
reminder of what we do not know.
Pierre Véronneau
En 1992, au moment de sa mort, Camille Moulatlet, un technicien à
l’emploi de la télévision d’Etat, cédait à la Cinémathèque québécoise
l’ensemble de sa collection d’appareils de formats non-professionnels.
Le fonds Moulatlet comprend: 68 caméras (8mm, S-8mm, 9,5mm,
16mm), 211 projecteurs (8mm, S-8mm, 9,5mm, 16mm, 17,5mm,
35mm), divers autres appareils et une quantité impressionnante de
pièces pouvant servir à l’entretien et à la réparation des appareils. Le
fonds est complété par des dossiers descriptifs établis par le collectionneur,
des publications techniques se rapportant aux appareils et
quelques films de divers formats, surtout 9,5mm.
Membre de nombreuses associations professionnelles et de regroupements
de cinéastes amateurs, Camille Moulatlet utilisait ces différents
réseaux pour enrichir sa collection. Etant lui-même technicien, il pouvait
entretenir, voire même restaurer les appareils qu’il collectionnait; cela
explique qu’une bonne partie des appareils soient en état de marche.,
même au prix de quelques hérésies historiques.
La qualité principale de cette collection est de fournir à la Cinémathèque
un échantillon très représentatif d’appareils de format sub-standards, et
surtout d’appareils utilisés en activité semi-professionnelle ou amateur.
On y retrouve notamment de l’équipement “haut de gamme”: Beaulieu,
Bolex, Nizo, Pathé. Monsieur Moulatlet accordait d’ailleurs une attention
58 Journal of Film Preservation / 53 / 1996