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arbres aléatoires, conditionnement et cartes planaires - DMA - Ens

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de somm<strong>et</strong>s de A 0 de telle sorte que pour tout k ∈ {0,1,... ,ξ}, le somm<strong>et</strong> w k est le somm<strong>et</strong><br />

visité par le contour de A au temps 2k. De plus on définit un mobile bien étiqu<strong>et</strong>é (A,U + ) par<br />

la relation pour v ∈ A<br />

U + v = U v − min{U w : w ∈ A} + 1.<br />

Notons que<br />

min { U + w : w ∈ A} = 1.<br />

Supposons maintenant que l’arbre planaire A est dessiné dans le plan <strong>et</strong> ajoutons un somm<strong>et</strong><br />

∂. On associe au mobile (A,U) une carte planaire dont l’ensemble des somm<strong>et</strong>s est<br />

A 0 ∪ {∂},<br />

<strong>et</strong> dont les arêtes sont obtenues par le procédé suivant :<br />

• si U + w k<br />

= 1, on trace une arête entre w k <strong>et</strong> ∂,<br />

• si U + w k<br />

≥ 2, on trace une arête entre w k <strong>et</strong> le premier somm<strong>et</strong> parmi w k+1 ,...,w ξ−1 ,<br />

w 0 ,...,w k−1 dont l’étiqu<strong>et</strong>te est U + w k<br />

− 1.<br />

La condition (b) de la définition d’un mobile garantit que si U + w k<br />

≥ 2, alors il existe un somm<strong>et</strong><br />

parmi w k+1 ,...,w ξ−1 ,w 0 ,...,w k−1 dont l’étiqu<strong>et</strong>te est U + w k<br />

− 1. La carte planaire ainsi obtenue<br />

est une carte bipartie que l’on pointe en ∂ <strong>et</strong> que l’on enracine en l’arête obtenue pour k = 0<br />

dans la construction précédente.<br />

Bouttier, di Francesco & Guitter [11] ont montré que la construction précédente fournit une<br />

bijection Ψ r,p entre l’ensemble des mobiles (A,U) tels que U ∅ = 1 <strong>et</strong> l’ensemble des <strong>cartes</strong><br />

biparties enracinées <strong>et</strong> pointées.<br />

On remarque que si (A,U) est un mobile bien étiqu<strong>et</strong>é tel que U ∅ = 1 alors U + v = U v pour<br />

tout v ∈ A. En particulier U + ∅ = 1. On en déduit que l’arête distinguée de la carte Ψ r,p((A,U))<br />

contient le point ∂. On peut ainsi indentifier Ψ r,p ((A,U)) à une carte enracinée. Cela implique<br />

que la bijection Ψ r,p induit une bijection Ψ r entre l’ensemble des mobiles bien étiqu<strong>et</strong>és (A,U)<br />

tels que U ∅ = 1 <strong>et</strong> l’ensemble M r (voir la figure 2).<br />

La bijection Ψ r vérifie les deux propriétés suivantes : soit (A,U) un mobile tel que U ∅ = 1<br />

<strong>et</strong> soit M = Ψ((A,U)),<br />

• pour tout k ≥ 1, l’ensemble {f ∈ F M : deg(f) = 2k} est en bijection avec l’ensemble<br />

{v ∈ A 1 : k v (A) = k},<br />

• pour tout l ≥ 1, l’ensemble {a ∈ V M : d(∂,a) = l} est en bijection avec l’ensemble<br />

{v ∈ A 0 : U v = l}.<br />

Enfin signalons la propriété suivante (voir la proposition 10 dans [43]). La distribution de<br />

Boltzmann conditionnée B r,p<br />

q (· | #F M = n) est l’image de la mesure P µ q ,ν,1(· | #A 1 = n) par<br />

l’application Ψ r,p . De plus, pour tout mobile (A,U) on définit<br />

U = min { U v : v ∈ A 0 \ {∅} } .<br />

La distribution de Boltzmann conditionnée B r q (· | #F M = n) est alors l’image de la mesure<br />

P µ q ,ν,1(· | #A 1 = n, U ≥ 1) par l’application Ψ r .<br />

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