PRACTICING PRECAUTION and ADAPTIVE MANAGEMENT ...

arrivent aux ports canadiens tous les ans, 158 000 proviennent de la Chine. C’est important degarder les frontières ouvertes pour cette marchandise, malgré les difficultés. En gérant le risquedes ME de la Chine, les Canadiens ont eu les bénéfices de jouir de la marchandise chinoise sansqu’il y ait de répercussions démesurées sur notre environnement une fois la filière dépistée. Lesanalyses des coûts et des bénéfices conclues par l’ACIA dans les ARP’s semblent inclure nonseulement la valeur économique, mais certains aspects des conséquences environnementales etdes coûts sociaux.Aujourd’hui, les systèmes de GPS permettent à l’ACIA de suivre n’importe quellecargaison en voie vers le Canada et, une fois arrivée, les agents de l’ACIA peuvent facilement lesretrouver dans les ports pour les inspecter. Cette nouvelle technologie est indispensable en 2005.III.B.10. Principe 4.10 Lorsque plusieurs options réunissent ces caractéristiques, on devraitchoisir celle qui entrave le moins le commerce.L’ACIA reconnaît l’importance d’avoir le plus grand choix possible d’options pour éradiquerl’AF et le LA. La gestion à cette heure est basée sur la prévention administrative et écologique.À l’échelle internationale et locale, l’ACIA tente de changer les comportements humains endécourageant l’expédition de ME non traités et le transport de bois de chauffage. L’optionécologique utilisée contre l’AF et le LA est la sylviculture, c’est-à-dire la création d’une ZSF oul’abattage des arbres infestés par l’AF et le LA afin de détruire leur habitat et d’enleverphysiquement les arbres abattus.IV. CONCLUSIONEn conclusion, l’ACIA semble bien gérer les dossiers de l’AF et du LA. C’est un défi pour tousles pays pratiquant le commerce international, de maîtriser les infestations qui proviennent desME. En l’espèce, l’ACIA semble pratiquer la gestion adaptative, et ses efforts sontexpérimentaux. Quand le commerce présentait un risque (tel que dans le cas temporaire de laChine), l’ACIA a agi avec prudence. L’ACIA envisage l’avenir et participe activement à lapromotion de mesures de prévention encourageant l’adoption des NIMP 15 par tous les pays. Lechoix extrême de permettre l’entrée de toutes les cargaisons sans inspection ou de bloquer toutesles cargaisons utilisant des ME n’est pas acceptables d’un point de vue sociétal. L’ACIA a choiside gérer les risques en déterminant les filières les plus importantes pour l’entrée de l’AF et duLA au Canada, et par la suite de surveiller attentivement les entrées et de sensibiliser lescommerçants et le public à l’égard du risque. L’atténuation des conséquences de ces deux ON’speut seulement se réaliser par un effort collectif. L’ACIA prévoit que les risques que pose lafilière des ME pour l’entrée au Canada de l’AF et du LA diminueront une fois qu’un grandnombre de nos partenaires commerciaux adopteront les NIMP 15.Il y a déjà eu des invasions de l’AF et du LA au Canada, et ces invasions ont eu desconséquences économiques importantes. Nous espérons que l’application du principe de laprudence et de la gestion adaptive tels que décrites dans ce cas d’étude aiderons a réduire lerisque d’invasions à l’avenir.Nathalie Chalifour & Yves Prévost - Une étude de cas de l’Agence canadienne de l’inspection des D-28aliments et son approche pour gérer les risques d’introduction d’espèces envahissantes par voiedes matériaux d’emballageen bois non traité.