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Etude de méthodes de pas de temps local dans un schéma Galerkin ...

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3 Stratégies <strong>de</strong> <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> <strong>local</strong>On a vu <strong>dans</strong> la précé<strong>de</strong>nte section que la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>Galerkin</strong> Discontinu possè<strong>de</strong> <strong>de</strong> nombreuxavantages sur les métho<strong>de</strong>s plus classiques <strong>de</strong> type différences finies ou volumes finis. Cependant, <strong>un</strong>problème comm<strong>un</strong> à toutes les métho<strong>de</strong>s se pose : la nécessité d’avoir recours à <strong>de</strong>s maillage raffinés(proximité <strong>de</strong> parois, présence <strong>de</strong> matériaux à forts contrastes etc.) conduit à <strong>de</strong> fortes hétérogénéité <strong>de</strong>tailles <strong>de</strong> cellules, les contraintes <strong>de</strong> stabilité imposant par conséquent l’utilisation d’<strong>un</strong> <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> globald’autant plus petit que le maillage est déstructuré, entraînant <strong>de</strong>s <strong>temps</strong> <strong>de</strong> calcul parfois rédhibitoires.Il peut alors paraître judicieux d’adapter le <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> aux cellules en les regroupant <strong>dans</strong> différentesclasses d’intégration. On pourra ainsi utiliser <strong>de</strong> petits <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> lorsque cela est strictement nécessaire(”petites” cellules) et se permettre l’utilisation d’<strong>un</strong> <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> moins contraignant sur les cellules <strong>de</strong>taille plus importante, économisant par ce biais <strong>de</strong> nombreux calculs. C’est là l’essence <strong>de</strong>s schémas à<strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> <strong>local</strong>.Partant <strong>de</strong> la formulation semi-discrétisé en espace, il s’agit alors <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s discrétisationstemporelles permettant <strong>un</strong>e intégration <strong>local</strong>e <strong>de</strong>s cellules. Les critères classiques <strong>de</strong> consistance et <strong>de</strong>convergence <strong>de</strong>s schémas <strong>de</strong> <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> <strong>local</strong> restent <strong>un</strong>e question ouverte et difficile à développer,ce qui explique que souvent les schémas sont proposés sans démonstration mathématique rigoureuse <strong>de</strong>consistance. Le critère <strong>de</strong> stabilité est, lorsque c’est possible, étudié via la conservation d’<strong>un</strong>e énergiediscrète ; c’est même ce critère qui motive la plupart du <strong>temps</strong> la définition du schéma.De nombreux schémas ont étés proposés pour les problème à N corps [17], [16] comme les systèmesmoléculaires, planétaires etc., mais les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> <strong>local</strong> appliquées aux équations <strong>de</strong>Maxwell (et aux schémas <strong>de</strong> <strong>Galerkin</strong>) relèvent d’<strong>un</strong> développement plus récent. On va présenter <strong>de</strong>smétho<strong>de</strong>s explicites à 2 puis à N classes <strong>de</strong> cellules, intéressantes pour la simplicité <strong>de</strong> leur mise enœuvre et les performances qu’elles offrent, mais possè<strong>de</strong>nt bien sûr leurs limites. Un court paragraphesera également consacré aux métho<strong>de</strong>s implicites. Enfin, <strong>un</strong>e étu<strong>de</strong> énergétique du schéma <strong>de</strong> type leapfrogrécursif à <strong>de</strong>ux classes est faite, et il en découle <strong>un</strong>e stratégie <strong>de</strong> correction énergétique pour stabiliserle schéma si nécessaire.3.1 Métho<strong>de</strong>s explicites à 2 classesUne première approche consiste à effectuer plusieurs intégrations (<strong>de</strong> type leap-frog par exemple)sur les petites cellules (notées 1) pour <strong>un</strong>e intégration sur les grosses cellules (notées 2). Ainsi, les petitescellules sont associées à <strong>un</strong> petit <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong> et les grosses cellules sont intégrées avec <strong>un</strong> <strong>pas</strong> <strong>de</strong> <strong>temps</strong>plus grand, multiple du premier. Un problème inhérent à cette démarche est que les schémas nécessitentalors les valeurs du champ à certains <strong>temps</strong> inconnus (car non calculés, par définition même du <strong>pas</strong> <strong>de</strong><strong>temps</strong> <strong>local</strong>) ; il faut alors envisager <strong>un</strong> moyen <strong>de</strong> pallier ce défaut.3.1.1 Métho<strong>de</strong> à base d’interpolationUne première idée est d’utiliser <strong>un</strong>e approximation <strong>de</strong>s champs inconnus par interpolation. Commeon l’a vu, la discrétisation temporelle leap-frog est donnée par :{HM + −H −µ δt= −S T E − ,EM + −E −ε δt= SH + .avec S = K − A − B (et −S T = −K + A − B) et + (resp. −) la valeur du champ calculée (resp. lavaleur du champ au <strong>temps</strong> précé<strong>de</strong>nt), en gardant à l’esprit que les champs E et H sont calculés à <strong>de</strong>s<strong>temps</strong> décalés (n pour E, n + 1 2pour H). La distinction <strong>de</strong>s cellules 1 et 2 entraîne <strong>un</strong>e partition sur les21

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